Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
ADO
ADOPTION(a-do-psion*; en poésie, de quatre, syl-
labes), s. f. ij 1° Action d'adopter Entrer dans
une famille par adoption. Donner son fils en adop-
tion. Père, par adoption. Fils de César par adop-
tion, BOSS. Ilist.i, 9 Un sceptre que jadis vos
aïeux ont reçu De ce fameux mortel que la terre
a conçu; L'adoption le mit entre les mains d'E-
gée, RAC. Phèd. n, 2. Tu n'as de fils. qu'Octave.,
et nulle adoption N'a d'un autre César appuyé ta
maison, VOLT. M. de Ces. i, \. Droit fondé sur la
grâce de notre adoption, puisque nous tous qui avons
été baptisés en Jésus-Christ, nous avons acquis un
pouvoir spécial de devenir enfants de Dieu, BOURD.
Pensées, t. i, p. 13). || 2° Par extension. La France
est sa patrie d'adoption. L'adoption que Rome fai-
sait, en certains cas, des étrangers Rome vous
permet cette haute alliance, Dont vous aurait exclu
le défaut de naissance, Si l'honneur souverain de
son adoption Ne vous autorisait à tant d'ambition,
CORN. Nie. i, 2. || 3° Fig. L'adoption, dans une lan-
gue , de mots étrangers. La physique est son étude
d'adoption. L'adoption qu'un homme fait d'un autre..
Ces adoptions de deux âmes l'une par l'autre. L'a-
doption d'une loi par la Chambre. L'adoption fut
mise aux voix et rejetée.
— HtST. xvie s. Galba pensa qu'il n'estoit plus
temps de différer l'adoption qu'il avoit porpensée,
AMYOT, Galba, 28.
— ÉTYM. Provenç. adoptio ; ëspagn. adoption ;
ital. adozione; de adoptio, de ad, à (voy. À), et
option.
ADORABLE (a-do-ra-bl'), adj. || 1° Digne d'être
' adoré. Dieu seul est adorable. Jeune peuple, courez
à ce maître adorable, RAC. Esth. ni, 9. Cet adora-
ble maître nous a dit que son joug est doux et son
fardeau léger, BOURD. Pensées, t.1, p. J00. Tirez le
voile qui me cache cet adorable, mais, redoutable
mystère de votre providence, ID. ib. p. so. |] 2° En
parlant d'une maîtresse. Une femme adorable, une
adorable amie. Yeux adorables, HOTROU, Venc. n,
2. 0 dieux qui, comme vous, la rendez adorable,
Rendez-la, comme vous, à mes voeux exorahle,
CORN. Cinna, ni, 3. || 3° Par exagération, seditde
tout ce que l'on estime ou on aime extrêmement.
Il est adorable du boncourage qu'il a de vouloir ve-
nir, SËV. tu. Dans les bouts-rimés, je vous trouve
adorable, MOL. F. Sav. ni,5. || Ne peut se mettre
avant le substantif que quand le substantif n'est pas
monosyllabe, ou, étant monosyllabe, ne commence
ni par une voyelle, ni par une h muette.
— ÉTYM. Adorabilis, de adorare, adorer.
ADORATEUR, TRICK (a-do-ra-teur, tri-s'), s. m.
et f. !i 1° Celui, celle qui adore. Les Guèbres sont adora-
teurs du feu. Si le monde n'attachait les hommes que
par le bonheur de leur condition présente, commeilne
fait point, d'heureux, il ne ferait point d'adorateurs,
MASS. Dauphin. D'adorateurs zélés à peine un petit
nombre Ose des premiers temps nous retracer une
ombre, nAC.Ath.i-; 1.1| 2° Celui qui aamour et respect
pour. N'étant pas en état d'en voir le faible, ils
deviennent adorateurs de ce qu'ils ignorent, BOURD.
Pensées, t. n, p. 200. Et de leur chaîne antique ado-
rateurs heureux,' VOLT, Brut, i, 2. || 3° Celui qui aime,
courtise une femme. Et je triompherai, voyant pé-
rir mes fils, De ses adorateurs et de mes ennemis,
CORN. Rod.iv, 3 -je brûle pour Thésée ; Je l'ai-
me, non point tel 'que l'ont vu les enfers, Volage
adorateur de mille objets divers, RAC. Phèdr. n, 5.
Laissons là, je vous prie, les adorateurs, reprit-
elle, et parlons du soleil, FONTEN. Mondes, i" soir.
|| 4° Adj. Je n'ai percé qu'à peine Les flots tou-
jours nouveaux d'un peuple adorateur, RAC. Sér. i, 3.
— HIST. xvi" s. L'adorateur se tourne vers l'O-
rient, et puis se retourne devers le Dieu, AMYOT,
Numa, 25.
— ÉTYM. Provenç. adoraire, adorador; espagn.
adorador; ital. adoratore; de adorator, de adorare,
adorer. En provençal, adoraire est le nominatif, de
adorâlor, avecl'accentsur rd, adorador le régime,
de adoratôrem, avec l'accent sur iô. Dans l'ancien
français, le sujet serait, aorere, etleTégimeaoreor;
adorateur a été refait sur le latin.
ADORATION (a-do-ra-sion ; en poésie, de cinq syl-
labes) , s. f.\\ i" Action par laquelle on adore. L'ado-
ration proprement dite n'est due qu'à Dieu seul.
L'adoration que tous les peuples lui rendent, BOSS.
Honneur, 4. Ils rendaient à J. C. une adoration
extérieure,iv.Euch. 2. Si avec toutes ces doctrines,
toutes ces pratiques et tous ces cultes de Rome,
avec l'adoration et avec l'oblalion du corps du Sau-
veur.... m. Variât. 4 5. L'adoration qu'ils rendent à
l'Eucharistie, PASC. Proo. iR. Les adorations qu'ils
rendent à l'idole, ip. Prot>. 5. Conservez toutes vos
ADO
adorations pour l'Arche, FLÉCH. Panég. n, p. 426.
Peut-être,brillantes parcelles De l'immense création,
Devant son trône imitent-elles L'éternelle adoration,
LAMART. Harm. i, 4. || 2° Cérémonie dans laquelle les
cardinaux vont rendre honneur au pape mis sur l'au-
tel après son élection. Dans le même sens : Ce pape a
été fait par voie d'adoration, tous les cardinaux
sont allés le reconnaître pour pape, sans scrutin
préalable. || 3° Par extension, amour, attachement
extrême. Il a de l'adoration pour cette femme. Je
l'admirai longtemps; oui, j'eus pour Scipion Ce
sentiment qui tient de l'adoration, M. J. CHÉN.
Grac. n, 3. || 4° Au plur. Démonstrations de ten-
dresse et de respect. Comme vous êtes accoutumée
à ne recevoir jamais que des hommages et des ado-
rations de tout le monde, MOL. Princ. d'Él. n, 5.
Gervaise, devant les amis de M. de La Trappe,
quand ils étaient gens à être ménagés, était dans
les adorations, SAINT-SIMON, GI, 22. || 5° Nom des
tableaux et estampes qui représentent les mages aux
pieds de Jésus enfant.
— HIST. xvi" s. J'appelle adoration la révérence
que lui fait la créature, se submettant à sa gran-
deur, CALV. Inst-it. 2S3.
— ÉTYM. Adoratio, de adorare, adorer.
ADORÉ, ÉE (a-do-ré, rée), part, passé. Les dieux
adorés par les nations. Ce roi adoré de son peuple.
Une femme adorée de son mari, et, absolument,
une femme adorée. Tu mugissais ainsi sous ces ro-
ches profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs
déchirés; Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés, LAMART. Médit, xm. Si tu dois
comme nous achever ta carrière, Sois mon appui,
mon guide, et souffre qu'en tous lieux De tes pas
adorés je baise la poussière, ID. ib. xvil. Monsei-
gneur est adoré; il est libéral, SÉV. 471. M. de
Saint-Héran a été adoré à Fontainebleau, ID. 367.
Du magister fille adorée, Par son bon coeur elle
plaisait, ÉTRANGER, Jeanne la Rousse.
— REM. Adoré, avec les personnes pour complé-
ment, veut ordinairement de .-Dieu veut être adoré
des créatures; mais, quand il s'agit des idoles, des
faux, dieux, on peut très-bien mettre : Les faux dieux
étaient adorés des Romains ou par les Romains.
Quand adoré est dans le sens d'aimé, de est à peu
près-de rigueur: Ce général est adoré de ses sol-
dats; cet enfant est adoré de son père, etc. De s'em-
ploie plus particulièrement quand il s'agit d'un
sentiment, et par quand il s'agit d'un acte extérieur:
Alexandre adoré par les Perses ; ce roi adoré de ses
sujets.
ADORER (a-do-rê), v. a. || i" Rendre à la divi-
nité le culte qui lui est dû. Dieu veut être adoré de
ses créatures. J'adore la bonté de Dieu, je l'admire,
j'y mets ma confiance, BOURD. Pensées, t. i, p. 67.
Et comme ces rois de l'aurore, Un instinct que mon
âme ignore,Me fait adorer un enfant, LAMART. Mé-
dit, xv. Assis à ce degré suprême, Il faut s'y dé-
fendre soi-même,Comme les dieux sur leurs autels;
Rappeler en tout leur image, Et faire adorer le
nuage Qui les sépare des mortels, ID. ib. Ah! j'au-
rais dû peut-être.... Et courbant sous sa foi ma raison
qui l'ignore [Dieu], L'adorer dans la langue où l'u-
nivers l'adore,ID. Harold, 39. Il voulut se faire ado-
rer comme un dieu, BOSS. Ilist. m, 4. De l'ombre
de Ninus l'oracle est adoré, VOLT. Sémir. v, J.
|| 2° Adorer la croix, se dit par relation à J. C.-en
parlant d'une des cérémonies du culte catholique.
On ditde même : Adoreries reliques. || 3° Adorer se dit
aussi absolument. Detous les endroits de la terre,les
Israélites étaient obligés d'y venir adorer [dans le tem-
ple] , MASS.Car. Respect destemples.L'immohililé d'un
corps anéanti et la "profonde religion d'une âme qui
adore,ID. ib.\\ 4° Se prosterner devant. D'où vient,
lui dit Alexandre, que tu ne m'adores pas? MONTESQ.
Lysim. || 5° Fig. Je ne vais pas au Louvre adorer la
fortune, BOIL. Sat. n. Détestais-tu la tyrannie? Ado-
rais-tu la liberté? De l'oppression impunie Ton oeil
était-il révolté? LAMART. Harm. iv, i. Les uns,
sacrifiant leur vie à leur mémoire, Adorent un
écho qu'ils appellent la gloire, ID. IV, U. ||6°En
termes de spiritualité, se soumettre avec adora-
tion. Que j'adore en silence l'ordre de votre pro-
vidence , PASC. Prière. Ils adorent les jugements do
Dieu, 'soss.Hist. n, 4. Ne laissez pas d'adorer la
main qui nous l'enlève, FLÉCH. Aig. || 7° En général,
dans le même sens. Puisqu'ils font des heureux,
adorez leur ouvrage, CORN. Pomp.i, t permet-
tez Que jusques au tombeau j'adore vos bontés, ID.
Nie. y, 9. Et le peuple, inégal à l'endroit des ty-
rans, S'il les déteste morts, les adore vivants, ro.
Cinna, i, 3. Ils adorent la main qui les tient en-
chaînés, RAC. Brit. iv, 4. Je sais rendre aux sul-
ADO 57
tans de fidèles services; Mais je laisse au vulgaire
adorer leurs caprices, ID. Baj. i, t. J'adore avec dé-
pit cet excès de courage,VOLT. Orphel. iv, 4. || 8° Ai-
mer avec passion. Il adore Emilie, il est adoré
d'elle, CORN. Cinna, m, i. Vous que de tout mon
coeur j'ai toujours adorée, ID. Théod. ni, 3. Rome
sait vos hauts faits, et déjà vous adore, ID. Nie. iv,
4. Cette princesse se fait adorer de toute la cour,
SÉV. 4-18. Allez, en lui jurant que votre âme l'a-
dore, Â de nouveaux mépris l'encourager encore,
RAC. Andr. n, 5. Déjà de ma faveur on adore la
bruit, ID. Brit. v, 3. Ils ne seraient pas inutiles à
l'éducation d'une fille qu'elle adore, i. J. ROUSS, Hél. i,
•I. Je te jure, à mon tour, de n'adorer que toi, LA-
MART. Méd. n, -10. || 9° Proverbial et figuré, adorer
le veau d'or, faire la cour à un homme de peu de
mérite, à cause de ses richesses.
S'ADORER, V. rêfl. || i° S'adorer l'un l'autre. Ces deux
amants s'adorent. || 2° Être en adoration de soi. Cet
homme n'est occupé que de lui ; il s'adore véritable-
ment.
— REM. C'est par abus qu'on emploie adorer pour
aimer beaucoup, quand il s'agit d'objets que l'on
ne peut supposer sensibles à notre adoration. Delille
dit que Voltaire adorait le café. Un autre adore les
huîtres. De telles expressions, dites sérieusement,
corrompent la langue.
— SYN. ADORER, VÉNÉRER, HONORER. Rendre des
hommages, un culte ou une espèce de culte. Hono-
rer est un terme général qui n'implique que l'hom-
mage qui est rendu; vénérer enchérit, il s'y joint
une idée de crainte respectueuse qui n'est pas incluse
dans honorer,; enfin adorer ajoute à l'honneur, à
la crainte respectueuse, l'idée d'un amour profond
et sans bornes.
— HIST. xi° s. [Dieu] Le glorius, que deûsse aû-
rer, Ch. de Roi. 9. N'i ad paien, [qui] nel prit
[prie] et nel aort, ib. OG. Touz ses idoles que il
seult adorer, ib. -IS5. || xn° s. Et de cil Deu qu'ao-
rent li Persant, Roncisv. p. 2S. Mais par Mahom,
cui je doie aourer, ib. p. 78. Ainz [je] l'aim et
serf] et aor por usage ; Si [je] ne lui os [ ose ]
mon penser descouvrir, Couci, J9. Dame, dit-il,
que très bon jour Vous doint cil que j'aime et aour,
AUDEFR. LE BAST. Romane, p. 9. || xiir s. Qui plus a
à soufrir, plus vous doit aourer, Berte, 43.. Partoz
les sainz que l'en [on] aeure, Et se dame diex me
sekeure [secourt].... Ren. 9799. Car de cent amis
aparens, Soient compaignons ou parens, S'uns lor
en pooit demorer, Dieu endevroient aorer, la Rose,
4904. Lors je plorai et rendis grâces à Dieu, et li dis
ainsi : Sire, aouré soies tu de ceste soufraite que tu
me faiz, JOINV. 254. || xiv s. Le commencement et
premier article parle de adourer et du lever, le Me-
nagier, i, 1. Et aourez de tout vostre cuer, ib. i,
2. || xv" s. Et l'adoroient toutes gens comme leur
dieu, pour tant qu'il avoit donné le conseil dont....
FROISS. n, n, too. || xvie s. Ils baiseront la terre où
vos piez marcheront, Ils iront après vous, ils vous
adoreront, Leurs cueurs seront bruslants aus rais
de votre flame, DEBRACH, Olimpe.
— ÉTYM. Picard, aorer; provenç. adorar, azo-
rar; espagn. adorar; ital. adorare; de adorare, de
ad, à (voy. À), et orare, parler, de os, bouche
(voy. ORAISON, ORAL); D'après quelques étymolo-
gistes, adorare signifie proprement porter à la
bouche, baiser, de là adorer : adorare purpu-
ram principis, se présenter au prince, parce qu'en
l'abordant, on baisait le bas de sa robe. D'autres,
prenant en considération le sens de orare qui est par-
ler, ne voient dans adorare que parler à, s'adresser
à, et, finalement, prier. Cette dernière explication
est la plus simple. L'ancien français était aorer, sui-
vant la tendance à supprimer les consonnes et à rap-
procher les voyelles. Le picard a gardé cette forme.
ADOS (a-dô), s. m. Terme de jardinage. Terre
en pente inclinée vers le midi et favorable aux pri-
meurs. Ils sont tout étonnés de lui voir diriger des
ados avec plus d'intelligence.... J. J. EOUSS. Em. v.
Les ados qui sont des talus de terre qu'on ménage
dans les potagers ou le long des espaliers, BUFF.
Exp. sur les végét. 4e mém.
—ÉTYM. Berry, adous, s. m. et adouse, s. f. de
à et dos.
' ADOSSÉ,ÉE (a-dô-sé, sée), part.passé. || 1°Adossé
à un mur ou contre un mur. Corinthe adossée
à une montagne. Le théâtre [à Sparte] était
adossé à la citadelle, CHATEAUB. Ilin. -f02. || 2" En
termes de blason, se dit de deux pièces d'armoiries
qui sont placées dos à dos. 11 porte de gueules à
deux lions adossés. || 3° En termes de dessin et
d'antiquités, têtes adossées, deux têtes mises sur
une même ligne en sens opposé.
DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE.
i-— 8
ADOPTION(a-do-psion*; en poésie, de quatre, syl-
labes), s. f. ij 1° Action d'adopter Entrer dans
une famille par adoption. Donner son fils en adop-
tion. Père, par adoption. Fils de César par adop-
tion, BOSS. Ilist.i, 9 Un sceptre que jadis vos
aïeux ont reçu De ce fameux mortel que la terre
a conçu; L'adoption le mit entre les mains d'E-
gée, RAC. Phèd. n, 2. Tu n'as de fils. qu'Octave.,
et nulle adoption N'a d'un autre César appuyé ta
maison, VOLT. M. de Ces. i, \. Droit fondé sur la
grâce de notre adoption, puisque nous tous qui avons
été baptisés en Jésus-Christ, nous avons acquis un
pouvoir spécial de devenir enfants de Dieu, BOURD.
Pensées, t. i, p. 13). || 2° Par extension. La France
est sa patrie d'adoption. L'adoption que Rome fai-
sait, en certains cas, des étrangers Rome vous
permet cette haute alliance, Dont vous aurait exclu
le défaut de naissance, Si l'honneur souverain de
son adoption Ne vous autorisait à tant d'ambition,
CORN. Nie. i, 2. || 3° Fig. L'adoption, dans une lan-
gue , de mots étrangers. La physique est son étude
d'adoption. L'adoption qu'un homme fait d'un autre..
Ces adoptions de deux âmes l'une par l'autre. L'a-
doption d'une loi par la Chambre. L'adoption fut
mise aux voix et rejetée.
— HtST. xvie s. Galba pensa qu'il n'estoit plus
temps de différer l'adoption qu'il avoit porpensée,
AMYOT, Galba, 28.
— ÉTYM. Provenç. adoptio ; ëspagn. adoption ;
ital. adozione; de adoptio, de ad, à (voy. À), et
option.
ADORABLE (a-do-ra-bl'), adj. || 1° Digne d'être
' adoré. Dieu seul est adorable. Jeune peuple, courez
à ce maître adorable, RAC. Esth. ni, 9. Cet adora-
ble maître nous a dit que son joug est doux et son
fardeau léger, BOURD. Pensées, t.1, p. J00. Tirez le
voile qui me cache cet adorable, mais, redoutable
mystère de votre providence, ID. ib. p. so. |] 2° En
parlant d'une maîtresse. Une femme adorable, une
adorable amie. Yeux adorables, HOTROU, Venc. n,
2. 0 dieux qui, comme vous, la rendez adorable,
Rendez-la, comme vous, à mes voeux exorahle,
CORN. Cinna, ni, 3. || 3° Par exagération, seditde
tout ce que l'on estime ou on aime extrêmement.
Il est adorable du boncourage qu'il a de vouloir ve-
nir, SËV. tu. Dans les bouts-rimés, je vous trouve
adorable, MOL. F. Sav. ni,5. || Ne peut se mettre
avant le substantif que quand le substantif n'est pas
monosyllabe, ou, étant monosyllabe, ne commence
ni par une voyelle, ni par une h muette.
— ÉTYM. Adorabilis, de adorare, adorer.
ADORATEUR, TRICK (a-do-ra-teur, tri-s'), s. m.
et f. !i 1° Celui, celle qui adore. Les Guèbres sont adora-
teurs du feu. Si le monde n'attachait les hommes que
par le bonheur de leur condition présente, commeilne
fait point, d'heureux, il ne ferait point d'adorateurs,
MASS. Dauphin. D'adorateurs zélés à peine un petit
nombre Ose des premiers temps nous retracer une
ombre, nAC.Ath.i-; 1.1| 2° Celui qui aamour et respect
pour. N'étant pas en état d'en voir le faible, ils
deviennent adorateurs de ce qu'ils ignorent, BOURD.
Pensées, t. n, p. 200. Et de leur chaîne antique ado-
rateurs heureux,' VOLT, Brut, i, 2. || 3° Celui qui aime,
courtise une femme. Et je triompherai, voyant pé-
rir mes fils, De ses adorateurs et de mes ennemis,
CORN. Rod.iv, 3 -je brûle pour Thésée ; Je l'ai-
me, non point tel 'que l'ont vu les enfers, Volage
adorateur de mille objets divers, RAC. Phèdr. n, 5.
Laissons là, je vous prie, les adorateurs, reprit-
elle, et parlons du soleil, FONTEN. Mondes, i" soir.
|| 4° Adj. Je n'ai percé qu'à peine Les flots tou-
jours nouveaux d'un peuple adorateur, RAC. Sér. i, 3.
— HIST. xvi" s. L'adorateur se tourne vers l'O-
rient, et puis se retourne devers le Dieu, AMYOT,
Numa, 25.
— ÉTYM. Provenç. adoraire, adorador; espagn.
adorador; ital. adoratore; de adorator, de adorare,
adorer. En provençal, adoraire est le nominatif, de
adorâlor, avecl'accentsur rd, adorador le régime,
de adoratôrem, avec l'accent sur iô. Dans l'ancien
français, le sujet serait, aorere, etleTégimeaoreor;
adorateur a été refait sur le latin.
ADORATION (a-do-ra-sion ; en poésie, de cinq syl-
labes) , s. f.\\ i" Action par laquelle on adore. L'ado-
ration proprement dite n'est due qu'à Dieu seul.
L'adoration que tous les peuples lui rendent, BOSS.
Honneur, 4. Ils rendaient à J. C. une adoration
extérieure,iv.Euch. 2. Si avec toutes ces doctrines,
toutes ces pratiques et tous ces cultes de Rome,
avec l'adoration et avec l'oblalion du corps du Sau-
veur.... m. Variât. 4 5. L'adoration qu'ils rendent à
l'Eucharistie, PASC. Proo. iR. Les adorations qu'ils
rendent à l'idole, ip. Prot>. 5. Conservez toutes vos
ADO
adorations pour l'Arche, FLÉCH. Panég. n, p. 426.
Peut-être,brillantes parcelles De l'immense création,
Devant son trône imitent-elles L'éternelle adoration,
LAMART. Harm. i, 4. || 2° Cérémonie dans laquelle les
cardinaux vont rendre honneur au pape mis sur l'au-
tel après son élection. Dans le même sens : Ce pape a
été fait par voie d'adoration, tous les cardinaux
sont allés le reconnaître pour pape, sans scrutin
préalable. || 3° Par extension, amour, attachement
extrême. Il a de l'adoration pour cette femme. Je
l'admirai longtemps; oui, j'eus pour Scipion Ce
sentiment qui tient de l'adoration, M. J. CHÉN.
Grac. n, 3. || 4° Au plur. Démonstrations de ten-
dresse et de respect. Comme vous êtes accoutumée
à ne recevoir jamais que des hommages et des ado-
rations de tout le monde, MOL. Princ. d'Él. n, 5.
Gervaise, devant les amis de M. de La Trappe,
quand ils étaient gens à être ménagés, était dans
les adorations, SAINT-SIMON, GI, 22. || 5° Nom des
tableaux et estampes qui représentent les mages aux
pieds de Jésus enfant.
— HIST. xvi" s. J'appelle adoration la révérence
que lui fait la créature, se submettant à sa gran-
deur, CALV. Inst-it. 2S3.
— ÉTYM. Adoratio, de adorare, adorer.
ADORÉ, ÉE (a-do-ré, rée), part, passé. Les dieux
adorés par les nations. Ce roi adoré de son peuple.
Une femme adorée de son mari, et, absolument,
une femme adorée. Tu mugissais ainsi sous ces ro-
ches profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs
déchirés; Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés, LAMART. Médit, xm. Si tu dois
comme nous achever ta carrière, Sois mon appui,
mon guide, et souffre qu'en tous lieux De tes pas
adorés je baise la poussière, ID. ib. xvil. Monsei-
gneur est adoré; il est libéral, SÉV. 471. M. de
Saint-Héran a été adoré à Fontainebleau, ID. 367.
Du magister fille adorée, Par son bon coeur elle
plaisait, ÉTRANGER, Jeanne la Rousse.
— REM. Adoré, avec les personnes pour complé-
ment, veut ordinairement de .-Dieu veut être adoré
des créatures; mais, quand il s'agit des idoles, des
faux, dieux, on peut très-bien mettre : Les faux dieux
étaient adorés des Romains ou par les Romains.
Quand adoré est dans le sens d'aimé, de est à peu
près-de rigueur: Ce général est adoré de ses sol-
dats; cet enfant est adoré de son père, etc. De s'em-
ploie plus particulièrement quand il s'agit d'un
sentiment, et par quand il s'agit d'un acte extérieur:
Alexandre adoré par les Perses ; ce roi adoré de ses
sujets.
ADORER (a-do-rê), v. a. || i" Rendre à la divi-
nité le culte qui lui est dû. Dieu veut être adoré de
ses créatures. J'adore la bonté de Dieu, je l'admire,
j'y mets ma confiance, BOURD. Pensées, t. i, p. 67.
Et comme ces rois de l'aurore, Un instinct que mon
âme ignore,Me fait adorer un enfant, LAMART. Mé-
dit, xv. Assis à ce degré suprême, Il faut s'y dé-
fendre soi-même,Comme les dieux sur leurs autels;
Rappeler en tout leur image, Et faire adorer le
nuage Qui les sépare des mortels, ID. ib. Ah! j'au-
rais dû peut-être.... Et courbant sous sa foi ma raison
qui l'ignore [Dieu], L'adorer dans la langue où l'u-
nivers l'adore,ID. Harold, 39. Il voulut se faire ado-
rer comme un dieu, BOSS. Ilist. m, 4. De l'ombre
de Ninus l'oracle est adoré, VOLT. Sémir. v, J.
|| 2° Adorer la croix, se dit par relation à J. C.-en
parlant d'une des cérémonies du culte catholique.
On ditde même : Adoreries reliques. || 3° Adorer se dit
aussi absolument. Detous les endroits de la terre,les
Israélites étaient obligés d'y venir adorer [dans le tem-
ple] , MASS.Car. Respect destemples.L'immohililé d'un
corps anéanti et la "profonde religion d'une âme qui
adore,ID. ib.\\ 4° Se prosterner devant. D'où vient,
lui dit Alexandre, que tu ne m'adores pas? MONTESQ.
Lysim. || 5° Fig. Je ne vais pas au Louvre adorer la
fortune, BOIL. Sat. n. Détestais-tu la tyrannie? Ado-
rais-tu la liberté? De l'oppression impunie Ton oeil
était-il révolté? LAMART. Harm. iv, i. Les uns,
sacrifiant leur vie à leur mémoire, Adorent un
écho qu'ils appellent la gloire, ID. IV, U. ||6°En
termes de spiritualité, se soumettre avec adora-
tion. Que j'adore en silence l'ordre de votre pro-
vidence , PASC. Prière. Ils adorent les jugements do
Dieu, 'soss.Hist. n, 4. Ne laissez pas d'adorer la
main qui nous l'enlève, FLÉCH. Aig. || 7° En général,
dans le même sens. Puisqu'ils font des heureux,
adorez leur ouvrage, CORN. Pomp.i, t permet-
tez Que jusques au tombeau j'adore vos bontés, ID.
Nie. y, 9. Et le peuple, inégal à l'endroit des ty-
rans, S'il les déteste morts, les adore vivants, ro.
Cinna, i, 3. Ils adorent la main qui les tient en-
chaînés, RAC. Brit. iv, 4. Je sais rendre aux sul-
ADO 57
tans de fidèles services; Mais je laisse au vulgaire
adorer leurs caprices, ID. Baj. i, t. J'adore avec dé-
pit cet excès de courage,VOLT. Orphel. iv, 4. || 8° Ai-
mer avec passion. Il adore Emilie, il est adoré
d'elle, CORN. Cinna, m, i. Vous que de tout mon
coeur j'ai toujours adorée, ID. Théod. ni, 3. Rome
sait vos hauts faits, et déjà vous adore, ID. Nie. iv,
4. Cette princesse se fait adorer de toute la cour,
SÉV. 4-18. Allez, en lui jurant que votre âme l'a-
dore, Â de nouveaux mépris l'encourager encore,
RAC. Andr. n, 5. Déjà de ma faveur on adore la
bruit, ID. Brit. v, 3. Ils ne seraient pas inutiles à
l'éducation d'une fille qu'elle adore, i. J. ROUSS, Hél. i,
•I. Je te jure, à mon tour, de n'adorer que toi, LA-
MART. Méd. n, -10. || 9° Proverbial et figuré, adorer
le veau d'or, faire la cour à un homme de peu de
mérite, à cause de ses richesses.
S'ADORER, V. rêfl. || i° S'adorer l'un l'autre. Ces deux
amants s'adorent. || 2° Être en adoration de soi. Cet
homme n'est occupé que de lui ; il s'adore véritable-
ment.
— REM. C'est par abus qu'on emploie adorer pour
aimer beaucoup, quand il s'agit d'objets que l'on
ne peut supposer sensibles à notre adoration. Delille
dit que Voltaire adorait le café. Un autre adore les
huîtres. De telles expressions, dites sérieusement,
corrompent la langue.
— SYN. ADORER, VÉNÉRER, HONORER. Rendre des
hommages, un culte ou une espèce de culte. Hono-
rer est un terme général qui n'implique que l'hom-
mage qui est rendu; vénérer enchérit, il s'y joint
une idée de crainte respectueuse qui n'est pas incluse
dans honorer,; enfin adorer ajoute à l'honneur, à
la crainte respectueuse, l'idée d'un amour profond
et sans bornes.
— HIST. xi° s. [Dieu] Le glorius, que deûsse aû-
rer, Ch. de Roi. 9. N'i ad paien, [qui] nel prit
[prie] et nel aort, ib. OG. Touz ses idoles que il
seult adorer, ib. -IS5. || xn° s. Et de cil Deu qu'ao-
rent li Persant, Roncisv. p. 2S. Mais par Mahom,
cui je doie aourer, ib. p. 78. Ainz [je] l'aim et
serf] et aor por usage ; Si [je] ne lui os [ ose ]
mon penser descouvrir, Couci, J9. Dame, dit-il,
que très bon jour Vous doint cil que j'aime et aour,
AUDEFR. LE BAST. Romane, p. 9. || xiir s. Qui plus a
à soufrir, plus vous doit aourer, Berte, 43.. Partoz
les sainz que l'en [on] aeure, Et se dame diex me
sekeure [secourt].... Ren. 9799. Car de cent amis
aparens, Soient compaignons ou parens, S'uns lor
en pooit demorer, Dieu endevroient aorer, la Rose,
4904. Lors je plorai et rendis grâces à Dieu, et li dis
ainsi : Sire, aouré soies tu de ceste soufraite que tu
me faiz, JOINV. 254. || xiv s. Le commencement et
premier article parle de adourer et du lever, le Me-
nagier, i, 1. Et aourez de tout vostre cuer, ib. i,
2. || xv" s. Et l'adoroient toutes gens comme leur
dieu, pour tant qu'il avoit donné le conseil dont....
FROISS. n, n, too. || xvie s. Ils baiseront la terre où
vos piez marcheront, Ils iront après vous, ils vous
adoreront, Leurs cueurs seront bruslants aus rais
de votre flame, DEBRACH, Olimpe.
— ÉTYM. Picard, aorer; provenç. adorar, azo-
rar; espagn. adorar; ital. adorare; de adorare, de
ad, à (voy. À), et orare, parler, de os, bouche
(voy. ORAISON, ORAL); D'après quelques étymolo-
gistes, adorare signifie proprement porter à la
bouche, baiser, de là adorer : adorare purpu-
ram principis, se présenter au prince, parce qu'en
l'abordant, on baisait le bas de sa robe. D'autres,
prenant en considération le sens de orare qui est par-
ler, ne voient dans adorare que parler à, s'adresser
à, et, finalement, prier. Cette dernière explication
est la plus simple. L'ancien français était aorer, sui-
vant la tendance à supprimer les consonnes et à rap-
procher les voyelles. Le picard a gardé cette forme.
ADOS (a-dô), s. m. Terme de jardinage. Terre
en pente inclinée vers le midi et favorable aux pri-
meurs. Ils sont tout étonnés de lui voir diriger des
ados avec plus d'intelligence.... J. J. EOUSS. Em. v.
Les ados qui sont des talus de terre qu'on ménage
dans les potagers ou le long des espaliers, BUFF.
Exp. sur les végét. 4e mém.
—ÉTYM. Berry, adous, s. m. et adouse, s. f. de
à et dos.
' ADOSSÉ,ÉE (a-dô-sé, sée), part.passé. || 1°Adossé
à un mur ou contre un mur. Corinthe adossée
à une montagne. Le théâtre [à Sparte] était
adossé à la citadelle, CHATEAUB. Ilin. -f02. || 2" En
termes de blason, se dit de deux pièces d'armoiries
qui sont placées dos à dos. 11 porte de gueules à
deux lions adossés. || 3° En termes de dessin et
d'antiquités, têtes adossées, deux têtes mises sur
une même ligne en sens opposé.
DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE.
i-— 8
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