Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
40
ACC
croissement [de ce malj, TRISTAN, Mortde Chrisp.iv,
1. Tant cette doctrine reçoit d'accroissement par le
temps, PASC.Prou. 13. Demandons à l'esprit de Dieu
qu'il anime nos discours et qu'il nous porte par sa
grâce à un accroissement de vertus que nous remar-
quons dans ce saint, FLÉCH. Panég. n, iso. En
voyant les accroissements de ces pernicieuses doctri-
nes, ID. ib. n,217, Ces accroissements de charité que
la grâce produit dans les coeurs, dociles, ID. ib. n ,
469. || 3° Terme de droit. En parlant d'une chose,
d'une valeur, d'unfonds terri torial,actionpar laquelle
cela accroît au profit du possesseur. Les terrres que
l'atterrissement ajoute à un rivage appartiennent au
propriétaire par droit d'accroissement. || 4° En mi-
néralogie, accroissement des cristaux, propriété des
cristaux de se grossir sans changer de forme.
— HIST. XIII' s. Tels miracles comme vous avez oï,
et tel acroissement à l'empire de Constantinople fist
nostre Sires as chrestiensà celui termine, H. DE VAL.
x. || xivc s. La congnoissance de ceste fin donne grant
aide et grant acroissement de bien à vie humaine,
ORESME, Eth. 2. Une de celles puissances ou vertus
est cause de nourissement et de acroissement, ID._
Eth. .30. Par convivre et converser avecques les bons
est faitte une exercitation et accroissement de vertu,
si comme disoit le poète Theognis, ID. Eth. 284.
Puissance augmentative par quoy est fait acroisse-
ment, ID. ib. ix, 1 5. || xvr s. Arminius qui seul em-
peschoit l'accroissement de la domination en ces
contrées-là, MONT.III, 236. Ce n'estoit pas un petit
accroissement de forces et d'authorité, AMYOT,
Phil. 26.
— ÉTYM. Accroître; provenç. acreisemen; espag.
acrecimiento ; ital. accrescimento.
[ ACCROÎT (a-kroi) ,s.m. En parlant d'une plante,
Facilité à croître.
— HIST..xvi" s. Il bordera ses allées d'arbres, de
ceux qui seront de plus facile accroist, et de plus
grand profit et plaisir, o. DE SERRES , 16.
ACCROÎTRE (a-kroi-tr'. Se conjugue comme
croîtrez j'accrois, j'accrus, accroissant, accru. Un
dictionnaire de 1786 donne pour prononciation o-
hrê-tr', prononciation aujourd'hui tout à fait aban-
donnée; Une parle pas A'a-kroi-tr'). || i° Y. a.
Donner de la croissance, de l'agrandissement,
de l'extension. Accroître sa fortune. Cette ar-
deur d'accroître tous les jours son nom. Le royaume
de Juda fut accru par de nouvelles conquêtes» Peut-
être fils] ne feroient qu'accroître mon malheur,
RAC. Ph. v, 7. Ne cours pointàta honte, et fuisl'oc-
casion D'accroître sa victoire et ta confusion, CORN.
Méd. v, s. Us ont beau vers le ciel leurs muraUles
accroître, MALH. H, 12. J'accroîtrai, s'U se peut,
son rang et ses emplois, ROTROU, Bel. i, 2. || 2"Ac-
croître quelqu'un , lui donner plus de pouvoir,
d'honneur. Ce prince avait teUement accru .son mi-
nistre.... Je mourrai satisfaite après cet orgueiUeux
Sous qui César m'abaisse à force de l'accroître,
ROTROU , Bélis. n, 1 7. || 3° Y. n. Devenir plus grand.
Son avidité accroît avec sa richesse. Vos dangers
sont accrus VOLT. Atil. iv, 6. Mes désirs toutefois
sont accrus de moitié, Depuis que j'ai connu votre
ardente amitié, HAÏR. Soph. iv, 1. La beauté de
. l'infante était beaucoup accrue, LA FONT. Fiancée.
114° En termes de droit, revenir au profit de quelqu'un.
La part des absents accroît aux présents. || 5° S'ac-
croître, n. réfl. Prendre de l'accroissement. Cette
propriété s'est accrue entre mes mains. Rome s'ac-
croît de la ruine d'Albe. Sa famine s'accrut d'une
fille. Ton courage ne fera que s'accroître. Sa réputa-
tion s'accroissait de jour en jour. Mes «ns se sont ac- '
crûs, mes honneurs sont détruits, RAC. Mith. m, 6.
Cet amour s'est longtemps accru dans le silence, nf.
Hithr. i, i. Rome s'accroissait, mais faiblement, BOSS .
Hist. I, 7. Je sais qu'il [ton état] doit s'accroître, et
que tes grands destins Ne se borneront point chez
les peuples latins, CORN. Hor. i, 1.
— REM. Accroître, v. n. se construit avec l'auxi-
liaire avoir et l'auxiliaire être. Dans le premier cas
on pense à l'acte d'accroissement; dans le second, à
l'état d'accroissement. Ses richesses ont accru par
un heureux coup de bourse ; ses richesses sont ac-
crues à un point incroyable.
— HIST. xie s. Les humes le rei sont venu devant le
rei David, si lui ont dit : Deus accreissed le num
Salemun sur le tuen, flots, 226. E vit Judas et si
freie que li mal sunt acreû en la terre, Machàb. i,
3. || xme s. Quant il furent acreû de gent, si s'es-
baudirent plus et chevauchierent plus seûrement que
devant, YILLEH. 165. De chou [ce] que vous iestes
accreù, est il biel [beau] à monseigneur, H. DE VAL.
18. La gent nostre seigneur va tousjours acrois-
sant, Et li Turs orguillousforment amenuisant, Ch.
ACC
d'Ant. vin, 1360. Li peuples comenchaàaccroistre,
et guerres et maltalent furent commencié, BEAUM.
XLV, 3). Vous en acrestroiz [accroîtrez] votre pris,
Rom. de la Poire. Se cist s'amie eûst creûe, Moult
eûst sa vie accreùe, la Rose, 15970. GuiUaumes, par
la grâce de Dieu., rois des Romains et toudis acroi-
sans, DUCANGE, auguslus. || xiv°s. Donquesestdelet-
tacion bonne chose, car tout bien en estacreu, ORES-
ME, Eth. 296. Encore acroist la misère par la
mémoire du bon temps passé, ID. ib. 22. || xv" s.
Naturellement la plus part des gens ont l'oeil ou à
s'accroistre ou à se saulver, COMM. I, 9. Il combat-
toit pour gens qui ne l'accreurent jamais, pour ser-
vice qu'il leur fist, ID. VIII, 9. ||xvies. Les nuisibles
herbes s'accroissans parmi, au vide qu'eUes y treu-
vent, le suffoquent, o. DE SERRES, 113.
— ÉTYM. Provenç. acreisser; espagn. acrecer;
ital. accrescere; d'accrescere, de ad, à, et crescere
(voy. CROÎTRE).
ACCROUPI, IE (a-krou-pi, pie), part, passé.
Il 1° Assis sur ses talons. Accroupi auprès du feu.
Il 2° En termes de blason, se dit des animaux assis.
ACCROUPIR (S') (a-krou-pir), v.rêfl. S'asseoir sur
les talons. La vieille s'accroupit auprès du feu.
Chacune sur le cul au foyer s'accroupit RÉGNIER,
Sat. xi.
— HIST. xine s. Quand il est àl'eve venus, Si s'a-
cropi por soi laver, Ren. 6852. Desus Renart s'est
acroupiz: Haï! fait-il, com sui traîz! Renart, 7793.
Il xive s. Ay, Dieux! ce dit Piètre, voime ci acrou-
pi; Je serai atrappé, et si ai tant fui, Guescl. 1644 3.
Quele ribaudaille sont ceux-là qui nous veullent acrou-
pir? CARPENTIER, t. i, col. 49. || xvie s. Logez pesle
mesle plusieurs ensemble dessoubs petites tentes et
cabannes estouffées, demourans accroupis tout le long
du jour, sans pouvoir rien faire, AMTOT, Péric. 66.
Je luy ay appris à faire acroupir le chapeau à ses
perruques, D'AUB. Conf. n, 1. Renjeunissez, saillez
de vos cavernes, Vieux accroupis, par aage'exani-
més,MAR0T, II, 232.
— ÉTYM. À et croupir; bourguig. écrepi; provenç.
acropit, vil, avili.
ACCROUPISSEMENT ( a-krou-pi-se-man ), s. m.
État d'une personne accroupie.
— ÉTYM. Accroupir.
ACCRU, CE (a-kru, krue), part, passé. Ses biens
accrus par une sage économie. L'hérésie accrue
par tant de factions et de cabales. Athènes par
mon père accrue et protégée, RAC. Phèdre, n,
2 accru de leurs soldats, Nous verrons notre
camp grossir à chaque pas, ID. Hithr. m, i.
ACCRUE (a-krue), s. f. || 1° Agrandissement d'un
terrain par le retrait des eaux, par l'extension des
bois, etc. || 2° Manie qu'on ajoute à chaque rangée
pour accroître la largeur d'un filet.
— HIST. xvie s. Toutes accrues [terres envahies
par les bois voisins] sont réputées vaines pastures,
LOYSEL, 248.
— ÉTYM. Accroître.
ACCUEIL (a-keull ; Il mouUlées), s. m. Action
d'accueiUir, réception que l'on fait à quelqu'un.
Tout l'accueil qu'il lui fit, ce fut de lui tendre la
main. Faire un brillant accueil à quelqu'un. On
ne sentait point en l'approchant ces inquiétudes
secrètes que forme le succès doutuex de l'accueil,
MASS. Dauphin. Grand roi, faites leur bon accueil,
MALH. vi, 4. Penses-tu que, plus vieiUe, en la mai-
son céleste EUe eût eu plus d'accueil? ID. VI, 48._
L'accueil gracieux qu'il recevait de vous, CORN. Hor.
i, 3. Et vos yeux la verront, par un superbe accueil,
Immoler à vos pieds sa haine et son orgueil, ID. M.
de Pomp. iv, 3. Lui faire tout le meilleur accueil
qu'il vous sera possible, MOL. l'Av. m, 6. Vous ne
me dites rien ? quel accueil ! quelle glace ! RAC.
Brit. n, 6. Quel est l'étrange accueil qu'on fait à
votre père? ID. Ph. m, 5. Être d'un bon accueil à
tout le monde, FLÉCH. Serin, n, 311. Elle m'a fait
sentir à ce premier accueil Autant d'humanité qu'As-
sur avait d'orgueil, VOLT. Sém. n, 1 je n'atten-
dais pas l'accueil que je reçois, CRÉB. Rhad. i, 3.
|| Faire accueil, se dit toujours en bonne part et si-
gnifie faire une réception civile et honnête. A quel
étrange office, amour, me réduis-tu? De faire ac-
cueil au vice et chasser la vertu! ROTROU, Vencesl.
i, 2. || Mon accueil, son accueil, leur accueil,
signifie d'ordinaire l'accueil que je fais, qu'il fait,
qu'ils- font. Mais il s'est pris aussi quelquefois au
sens passif pour l'accueil que je reçois, qu'il reçoit,
qu'ils reçoivent. Quoi que notre faible pouvoir En
votre accueil ose entreprendre, MALH. m, 1.
—HIST. xii" s. Les douze pairs amis en mal acuel,
Rom. de Roncevaux dans DU CANGE, colligere.
|| XIIIC s. Mais que vous n'i soiez que troi; Et soit avec
ACC
vous Bel-acueil, la Rose, 15202. || xve s. Quant plai-
sance lui monstrera à l'ueil Gente beauté pleine de
doulx acueil, CH. D'ORL. I.
— ETYM. Accueillir; provenç. acuelh. L'ortho-
graphe de ce mot est restée ceUe de l'ancienne lan-
gue où notre son eu était exprimé par ue; ce qui l'a
maintenue, ce qui a empêché que ue ne devînt eu
comme dans les autres cas, ce fut la nécessité de
laisser au c le son d'un fc. Mais l'orthographe actueUe
n'en demeure pas moins fautive, puisque la combi-
naison ue n'a plus le son de eu. On remédierait à
cet inconvénient en écrivant acoeuil comme coeur,
ou acoeil comme oeil.
f ACCUEILLANT, ANTE (a-keu-Uan, Uan-t';Zi
mouillées, et non a-keu-yan), ad}. Qui fait bon ac-
cueil. Accessible, accueiUant, honnête, FLÉCH. Letell.
C'était [le duc de Berry] le plus beau et le plus ac-
cueillant des trois frères, ST-SIMON, 356, 196. Je me
représente notre prélat avec cet air affable et serein,
toujours accessible, toujours accueiUant.... MASS.
Yillars.
ACCUEILLI, JE (a-keu-Ui, llie ; Il mouUlées,et non
a-keu-yi), part, passé. Bien accueiUi partout. II fut
accueilli du nonce. Mal accueiUi par son maître. Ac-
cueilli par les huées de la foule. LevaisseauaccueiUi
par l'orage. Les propositions les plus cruelles étaient
les mieux accueiUies.
ACCUEILLIR (a-keu-Uir', Il mouillées, et non
a-keu-yir. Se conjugue comme cueUlir : accueil-
lant , accueilli, j'accueiUe, j'accueLUis , j'accueil-
lerai), v. a. || 1° Recevoir bien ou mal une personne
ou une chose. AccueiUir quelqu'un chez soi. 11
m'accueillit avec bonté. NuUe part la députation
ne fut bien accueillie. Ils accueillirent favorable-
ment ces ouvertures. Les paroles de l'orateur furent
accueiUies avec des acclamations. Ce discours fut
bien accueilli par le peuple. Accueillir légèrement
une médisance, une accusation. AccueiUir avec cha-
leur une idée. Jamais son père neJ'accueiUit [l'en-
fant prodigue] avec plus de douceur ni plus d'affec-
tion ; jamais il ne parut plus sensible pour lui, BOURD.
Pensées, t. i,p. 286. || 2° AccueiUir, sans adverbe ou
locution adverbiale qui le modifie, signifie toujours
bien accueillir. Accueillir une proposition. Ils ac-
CueiUaient cet espoir de Uberté. J'ai daigné dans
ces Ueux D'une femme plaintive accueiUir la prière,
BRIF. Ninus n, ni, 4. Onm'accueUle, on me flatte,
VOLT. Mér.m, 4. On y voit avec joie, on accueiUe,
on honore Tous ceux qu'à votre nom le zèle attache
encore, ID. Tancr. m, 1. Et toi, MarseiUe, assise
aux portes delà France, Comme pour accueiUir ses
hôtes dans tes eaux.... LAMART. Harm. A l'acad. de
Marseille. |j 3- AccueiUir, en parlant d'événe-
ments fâcheux qui surviennent. Nous fûmes ac-
cueillis de la tempête à la sortie du port. Un feu
meurtrier accueillit le régiment. Depuis que cette
tache eut obscurci ma vie, Il n'est point de
malheur qui ne m'ait accueiUie, MAIR. Soph. i, 2.
— REM. Bouhours dit : « Ce verbe est presque
passé ; on ne s'en sert plus en bonne part. On pour- .
rait encore l'employer en mauvaise part dans le fi-
guré : AccueiUi de toutes sortes de malheurs. » Et Th.
CorneiUe, approuvant, Rajoute qu'au lieu de:Haété
favorablement accueiUi, on dit : Il a été bien reçu.
Le fait est qu'on ne trouve pas souvent accueiUir "au
sens actuel dans les auteurs du siècle dé Louis XIV ;
mais le fait est aussi que accueillir est rentré dans
la plénitude de l'usage.
— HIST. xie s. Les aquiUit et tempeste et oret,
Ch. de Roi. 63. || xir s. Droit vers Espaigne [il] a
savoie acoillie, Ronc. 89. Donc se sont enbrunchié
li quatre forsené, N'acuilent ses salus, ne ne l'ont sa-
lué, Th. le Mart. 139. L'arcevesques Thomas sovent
le mercia De son bel acuiUeir, et que tant l'onura,
ib. 68. De saint Jame par Flandres son chemin [il]
acuiUi, tfr. 51. Sire, fait il, pur Deu, nel faites pas
ainsi; Laissiez ester cel plait, qu'avez pre acuiUi, ib.
4ï. Loragait mettent dedens un val parfunt;La proie
acoUent et à val et à munt, Raoul de C. 230. S'avec
ces biens [beauté et courtoisie] acuiUiez félonie ,vos-
tre fin cuer en feriez blasmer, Coud, xxi. || xrn' s.
Tybert a laissié le plaidier ; Si aqeut [prend] l'andoille
àmangier,Ren. 2390.Lietard,quipluscelerneveut,
Ne se targe que il n'aquelt [aborde] Le garçon que il
douteet crient, ib. 16388. En vostre foi, car dites ore
Qui estU pires ne U mieudre; Chascun sevelt as bons
acueudre, ib. 8534. Il convient faire preuve comment
il puisse acuillir la preuve à soi, quand besoin lu
est, Ass. de Jér. 109. Je n'acueill le congié sans là
paie de ce que voz me devez, ib. i, 210. Me gart
l'heur que beste m'y aient acueiUoite, Berte, 29. Un
grant cerf ont trové, celui ont acueiUi [se sont mis
à sa poursuite], t'6. 108. Chapelez ont de fleur ver.
ACC
croissement [de ce malj, TRISTAN, Mortde Chrisp.iv,
1. Tant cette doctrine reçoit d'accroissement par le
temps, PASC.Prou. 13. Demandons à l'esprit de Dieu
qu'il anime nos discours et qu'il nous porte par sa
grâce à un accroissement de vertus que nous remar-
quons dans ce saint, FLÉCH. Panég. n, iso. En
voyant les accroissements de ces pernicieuses doctri-
nes, ID. ib. n,217, Ces accroissements de charité que
la grâce produit dans les coeurs, dociles, ID. ib. n ,
469. || 3° Terme de droit. En parlant d'une chose,
d'une valeur, d'unfonds terri torial,actionpar laquelle
cela accroît au profit du possesseur. Les terrres que
l'atterrissement ajoute à un rivage appartiennent au
propriétaire par droit d'accroissement. || 4° En mi-
néralogie, accroissement des cristaux, propriété des
cristaux de se grossir sans changer de forme.
— HIST. XIII' s. Tels miracles comme vous avez oï,
et tel acroissement à l'empire de Constantinople fist
nostre Sires as chrestiensà celui termine, H. DE VAL.
x. || xivc s. La congnoissance de ceste fin donne grant
aide et grant acroissement de bien à vie humaine,
ORESME, Eth. 2. Une de celles puissances ou vertus
est cause de nourissement et de acroissement, ID._
Eth. .30. Par convivre et converser avecques les bons
est faitte une exercitation et accroissement de vertu,
si comme disoit le poète Theognis, ID. Eth. 284.
Puissance augmentative par quoy est fait acroisse-
ment, ID. ib. ix, 1 5. || xvr s. Arminius qui seul em-
peschoit l'accroissement de la domination en ces
contrées-là, MONT.III, 236. Ce n'estoit pas un petit
accroissement de forces et d'authorité, AMYOT,
Phil. 26.
— ÉTYM. Accroître; provenç. acreisemen; espag.
acrecimiento ; ital. accrescimento.
[ ACCROÎT (a-kroi) ,s.m. En parlant d'une plante,
Facilité à croître.
— HIST..xvi" s. Il bordera ses allées d'arbres, de
ceux qui seront de plus facile accroist, et de plus
grand profit et plaisir, o. DE SERRES , 16.
ACCROÎTRE (a-kroi-tr'. Se conjugue comme
croîtrez j'accrois, j'accrus, accroissant, accru. Un
dictionnaire de 1786 donne pour prononciation o-
hrê-tr', prononciation aujourd'hui tout à fait aban-
donnée; Une parle pas A'a-kroi-tr'). || i° Y. a.
Donner de la croissance, de l'agrandissement,
de l'extension. Accroître sa fortune. Cette ar-
deur d'accroître tous les jours son nom. Le royaume
de Juda fut accru par de nouvelles conquêtes» Peut-
être fils] ne feroient qu'accroître mon malheur,
RAC. Ph. v, 7. Ne cours pointàta honte, et fuisl'oc-
casion D'accroître sa victoire et ta confusion, CORN.
Méd. v, s. Us ont beau vers le ciel leurs muraUles
accroître, MALH. H, 12. J'accroîtrai, s'U se peut,
son rang et ses emplois, ROTROU, Bel. i, 2. || 2"Ac-
croître quelqu'un , lui donner plus de pouvoir,
d'honneur. Ce prince avait teUement accru .son mi-
nistre.... Je mourrai satisfaite après cet orgueiUeux
Sous qui César m'abaisse à force de l'accroître,
ROTROU , Bélis. n, 1 7. || 3° Y. n. Devenir plus grand.
Son avidité accroît avec sa richesse. Vos dangers
sont accrus VOLT. Atil. iv, 6. Mes désirs toutefois
sont accrus de moitié, Depuis que j'ai connu votre
ardente amitié, HAÏR. Soph. iv, 1. La beauté de
. l'infante était beaucoup accrue, LA FONT. Fiancée.
114° En termes de droit, revenir au profit de quelqu'un.
La part des absents accroît aux présents. || 5° S'ac-
croître, n. réfl. Prendre de l'accroissement. Cette
propriété s'est accrue entre mes mains. Rome s'ac-
croît de la ruine d'Albe. Sa famine s'accrut d'une
fille. Ton courage ne fera que s'accroître. Sa réputa-
tion s'accroissait de jour en jour. Mes «ns se sont ac- '
crûs, mes honneurs sont détruits, RAC. Mith. m, 6.
Cet amour s'est longtemps accru dans le silence, nf.
Hithr. i, i. Rome s'accroissait, mais faiblement, BOSS .
Hist. I, 7. Je sais qu'il [ton état] doit s'accroître, et
que tes grands destins Ne se borneront point chez
les peuples latins, CORN. Hor. i, 1.
— REM. Accroître, v. n. se construit avec l'auxi-
liaire avoir et l'auxiliaire être. Dans le premier cas
on pense à l'acte d'accroissement; dans le second, à
l'état d'accroissement. Ses richesses ont accru par
un heureux coup de bourse ; ses richesses sont ac-
crues à un point incroyable.
— HIST. xie s. Les humes le rei sont venu devant le
rei David, si lui ont dit : Deus accreissed le num
Salemun sur le tuen, flots, 226. E vit Judas et si
freie que li mal sunt acreû en la terre, Machàb. i,
3. || xme s. Quant il furent acreû de gent, si s'es-
baudirent plus et chevauchierent plus seûrement que
devant, YILLEH. 165. De chou [ce] que vous iestes
accreù, est il biel [beau] à monseigneur, H. DE VAL.
18. La gent nostre seigneur va tousjours acrois-
sant, Et li Turs orguillousforment amenuisant, Ch.
ACC
d'Ant. vin, 1360. Li peuples comenchaàaccroistre,
et guerres et maltalent furent commencié, BEAUM.
XLV, 3). Vous en acrestroiz [accroîtrez] votre pris,
Rom. de la Poire. Se cist s'amie eûst creûe, Moult
eûst sa vie accreùe, la Rose, 15970. GuiUaumes, par
la grâce de Dieu., rois des Romains et toudis acroi-
sans, DUCANGE, auguslus. || xiv°s. Donquesestdelet-
tacion bonne chose, car tout bien en estacreu, ORES-
ME, Eth. 296. Encore acroist la misère par la
mémoire du bon temps passé, ID. ib. 22. || xv" s.
Naturellement la plus part des gens ont l'oeil ou à
s'accroistre ou à se saulver, COMM. I, 9. Il combat-
toit pour gens qui ne l'accreurent jamais, pour ser-
vice qu'il leur fist, ID. VIII, 9. ||xvies. Les nuisibles
herbes s'accroissans parmi, au vide qu'eUes y treu-
vent, le suffoquent, o. DE SERRES, 113.
— ÉTYM. Provenç. acreisser; espagn. acrecer;
ital. accrescere; d'accrescere, de ad, à, et crescere
(voy. CROÎTRE).
ACCROUPI, IE (a-krou-pi, pie), part, passé.
Il 1° Assis sur ses talons. Accroupi auprès du feu.
Il 2° En termes de blason, se dit des animaux assis.
ACCROUPIR (S') (a-krou-pir), v.rêfl. S'asseoir sur
les talons. La vieille s'accroupit auprès du feu.
Chacune sur le cul au foyer s'accroupit RÉGNIER,
Sat. xi.
— HIST. xine s. Quand il est àl'eve venus, Si s'a-
cropi por soi laver, Ren. 6852. Desus Renart s'est
acroupiz: Haï! fait-il, com sui traîz! Renart, 7793.
Il xive s. Ay, Dieux! ce dit Piètre, voime ci acrou-
pi; Je serai atrappé, et si ai tant fui, Guescl. 1644 3.
Quele ribaudaille sont ceux-là qui nous veullent acrou-
pir? CARPENTIER, t. i, col. 49. || xvie s. Logez pesle
mesle plusieurs ensemble dessoubs petites tentes et
cabannes estouffées, demourans accroupis tout le long
du jour, sans pouvoir rien faire, AMTOT, Péric. 66.
Je luy ay appris à faire acroupir le chapeau à ses
perruques, D'AUB. Conf. n, 1. Renjeunissez, saillez
de vos cavernes, Vieux accroupis, par aage'exani-
més,MAR0T, II, 232.
— ÉTYM. À et croupir; bourguig. écrepi; provenç.
acropit, vil, avili.
ACCROUPISSEMENT ( a-krou-pi-se-man ), s. m.
État d'une personne accroupie.
— ÉTYM. Accroupir.
ACCRU, CE (a-kru, krue), part, passé. Ses biens
accrus par une sage économie. L'hérésie accrue
par tant de factions et de cabales. Athènes par
mon père accrue et protégée, RAC. Phèdre, n,
2 accru de leurs soldats, Nous verrons notre
camp grossir à chaque pas, ID. Hithr. m, i.
ACCRUE (a-krue), s. f. || 1° Agrandissement d'un
terrain par le retrait des eaux, par l'extension des
bois, etc. || 2° Manie qu'on ajoute à chaque rangée
pour accroître la largeur d'un filet.
— HIST. xvie s. Toutes accrues [terres envahies
par les bois voisins] sont réputées vaines pastures,
LOYSEL, 248.
— ÉTYM. Accroître.
ACCUEIL (a-keull ; Il mouUlées), s. m. Action
d'accueiUir, réception que l'on fait à quelqu'un.
Tout l'accueil qu'il lui fit, ce fut de lui tendre la
main. Faire un brillant accueil à quelqu'un. On
ne sentait point en l'approchant ces inquiétudes
secrètes que forme le succès doutuex de l'accueil,
MASS. Dauphin. Grand roi, faites leur bon accueil,
MALH. vi, 4. Penses-tu que, plus vieiUe, en la mai-
son céleste EUe eût eu plus d'accueil? ID. VI, 48._
L'accueil gracieux qu'il recevait de vous, CORN. Hor.
i, 3. Et vos yeux la verront, par un superbe accueil,
Immoler à vos pieds sa haine et son orgueil, ID. M.
de Pomp. iv, 3. Lui faire tout le meilleur accueil
qu'il vous sera possible, MOL. l'Av. m, 6. Vous ne
me dites rien ? quel accueil ! quelle glace ! RAC.
Brit. n, 6. Quel est l'étrange accueil qu'on fait à
votre père? ID. Ph. m, 5. Être d'un bon accueil à
tout le monde, FLÉCH. Serin, n, 311. Elle m'a fait
sentir à ce premier accueil Autant d'humanité qu'As-
sur avait d'orgueil, VOLT. Sém. n, 1 je n'atten-
dais pas l'accueil que je reçois, CRÉB. Rhad. i, 3.
|| Faire accueil, se dit toujours en bonne part et si-
gnifie faire une réception civile et honnête. A quel
étrange office, amour, me réduis-tu? De faire ac-
cueil au vice et chasser la vertu! ROTROU, Vencesl.
i, 2. || Mon accueil, son accueil, leur accueil,
signifie d'ordinaire l'accueil que je fais, qu'il fait,
qu'ils- font. Mais il s'est pris aussi quelquefois au
sens passif pour l'accueil que je reçois, qu'il reçoit,
qu'ils reçoivent. Quoi que notre faible pouvoir En
votre accueil ose entreprendre, MALH. m, 1.
—HIST. xii" s. Les douze pairs amis en mal acuel,
Rom. de Roncevaux dans DU CANGE, colligere.
|| XIIIC s. Mais que vous n'i soiez que troi; Et soit avec
ACC
vous Bel-acueil, la Rose, 15202. || xve s. Quant plai-
sance lui monstrera à l'ueil Gente beauté pleine de
doulx acueil, CH. D'ORL. I.
— ETYM. Accueillir; provenç. acuelh. L'ortho-
graphe de ce mot est restée ceUe de l'ancienne lan-
gue où notre son eu était exprimé par ue; ce qui l'a
maintenue, ce qui a empêché que ue ne devînt eu
comme dans les autres cas, ce fut la nécessité de
laisser au c le son d'un fc. Mais l'orthographe actueUe
n'en demeure pas moins fautive, puisque la combi-
naison ue n'a plus le son de eu. On remédierait à
cet inconvénient en écrivant acoeuil comme coeur,
ou acoeil comme oeil.
f ACCUEILLANT, ANTE (a-keu-Uan, Uan-t';Zi
mouillées, et non a-keu-yan), ad}. Qui fait bon ac-
cueil. Accessible, accueiUant, honnête, FLÉCH. Letell.
C'était [le duc de Berry] le plus beau et le plus ac-
cueillant des trois frères, ST-SIMON, 356, 196. Je me
représente notre prélat avec cet air affable et serein,
toujours accessible, toujours accueiUant.... MASS.
Yillars.
ACCUEILLI, JE (a-keu-Ui, llie ; Il mouUlées,et non
a-keu-yi), part, passé. Bien accueiUi partout. II fut
accueilli du nonce. Mal accueiUi par son maître. Ac-
cueilli par les huées de la foule. LevaisseauaccueiUi
par l'orage. Les propositions les plus cruelles étaient
les mieux accueiUies.
ACCUEILLIR (a-keu-Uir', Il mouillées, et non
a-keu-yir. Se conjugue comme cueUlir : accueil-
lant , accueilli, j'accueiUe, j'accueLUis , j'accueil-
lerai), v. a. || 1° Recevoir bien ou mal une personne
ou une chose. AccueiUir quelqu'un chez soi. 11
m'accueillit avec bonté. NuUe part la députation
ne fut bien accueillie. Ils accueillirent favorable-
ment ces ouvertures. Les paroles de l'orateur furent
accueiUies avec des acclamations. Ce discours fut
bien accueilli par le peuple. Accueillir légèrement
une médisance, une accusation. AccueiUir avec cha-
leur une idée. Jamais son père neJ'accueiUit [l'en-
fant prodigue] avec plus de douceur ni plus d'affec-
tion ; jamais il ne parut plus sensible pour lui, BOURD.
Pensées, t. i,p. 286. || 2° AccueiUir, sans adverbe ou
locution adverbiale qui le modifie, signifie toujours
bien accueillir. Accueillir une proposition. Ils ac-
CueiUaient cet espoir de Uberté. J'ai daigné dans
ces Ueux D'une femme plaintive accueiUir la prière,
BRIF. Ninus n, ni, 4. Onm'accueUle, on me flatte,
VOLT. Mér.m, 4. On y voit avec joie, on accueiUe,
on honore Tous ceux qu'à votre nom le zèle attache
encore, ID. Tancr. m, 1. Et toi, MarseiUe, assise
aux portes delà France, Comme pour accueiUir ses
hôtes dans tes eaux.... LAMART. Harm. A l'acad. de
Marseille. |j 3- AccueiUir, en parlant d'événe-
ments fâcheux qui surviennent. Nous fûmes ac-
cueillis de la tempête à la sortie du port. Un feu
meurtrier accueillit le régiment. Depuis que cette
tache eut obscurci ma vie, Il n'est point de
malheur qui ne m'ait accueiUie, MAIR. Soph. i, 2.
— REM. Bouhours dit : « Ce verbe est presque
passé ; on ne s'en sert plus en bonne part. On pour- .
rait encore l'employer en mauvaise part dans le fi-
guré : AccueiUi de toutes sortes de malheurs. » Et Th.
CorneiUe, approuvant, Rajoute qu'au lieu de:Haété
favorablement accueiUi, on dit : Il a été bien reçu.
Le fait est qu'on ne trouve pas souvent accueiUir "au
sens actuel dans les auteurs du siècle dé Louis XIV ;
mais le fait est aussi que accueillir est rentré dans
la plénitude de l'usage.
— HIST. xie s. Les aquiUit et tempeste et oret,
Ch. de Roi. 63. || xir s. Droit vers Espaigne [il] a
savoie acoillie, Ronc. 89. Donc se sont enbrunchié
li quatre forsené, N'acuilent ses salus, ne ne l'ont sa-
lué, Th. le Mart. 139. L'arcevesques Thomas sovent
le mercia De son bel acuiUeir, et que tant l'onura,
ib. 68. De saint Jame par Flandres son chemin [il]
acuiUi, tfr. 51. Sire, fait il, pur Deu, nel faites pas
ainsi; Laissiez ester cel plait, qu'avez pre acuiUi, ib.
4ï. Loragait mettent dedens un val parfunt;La proie
acoUent et à val et à munt, Raoul de C. 230. S'avec
ces biens [beauté et courtoisie] acuiUiez félonie ,vos-
tre fin cuer en feriez blasmer, Coud, xxi. || xrn' s.
Tybert a laissié le plaidier ; Si aqeut [prend] l'andoille
àmangier,Ren. 2390.Lietard,quipluscelerneveut,
Ne se targe que il n'aquelt [aborde] Le garçon que il
douteet crient, ib. 16388. En vostre foi, car dites ore
Qui estU pires ne U mieudre; Chascun sevelt as bons
acueudre, ib. 8534. Il convient faire preuve comment
il puisse acuillir la preuve à soi, quand besoin lu
est, Ass. de Jér. 109. Je n'acueill le congié sans là
paie de ce que voz me devez, ib. i, 210. Me gart
l'heur que beste m'y aient acueiUoite, Berte, 29. Un
grant cerf ont trové, celui ont acueiUi [se sont mis
à sa poursuite], t'6. 108. Chapelez ont de fleur ver.
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