Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 4 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54066991
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-57472
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
4414 QUE
De3 cachettes que personne ne sçavoit que luy,
ID. Lucul. 64. Sa gravité estoit meslée d'une ma-
nière de crainte, qu'il [de sorte qu'il] sembloit qu'il
redoubtast la présence du peuple, ID. Nicias, 3.
Caesar leur commanda qu'ilz s'en saisissent sans tuer
ny blecer personne, et sans esmouvoïr tumulte, que
le moins qu'il leur seroit possible, ID. César, 44. Il
tua sur le champ cinquante mille hommes de ses
ennemis, sans perdre que cinquante soudards, ID. ib.
69. Ils renvoyèrent le mesme messager par le mesme
chemin qu'il estoit venu, ID. Cam. 46. 0 que cela
me vient bien mal à poinctl DUISELL. m, 55, recto.
Qu'est plus sainct entre les roys Que les droicts De
ceste charge honnorable? ID. m, 66, verso.... Et que
le mal qui en pourrait venir Ne pourrait pas tumber
que sur la teste Du mal parlant, qui trop semonstra
beste, MAROT, i, 356". Vous vous plaingnez que rien
je ne vous donne, Et je me plains que je n'ay que
donner, ID. m, 79. N'osant parler, que de sa gorge
n'ysse Mugissement, comme d'une génisse, n>. iv,
t>3. Il y a si long temps que nous n'avons eu que
malades icy, que je n'eusse sceu escripre que mau-
vaises nouvelles, MARG. Lett. xiv. Croyés que jamais je
ne congneus que c'est d'ung frère que maintenant, ID.
ib. xxxm. J'espère, si le temps s'adoulcist ou qu'elle
[la malade] fasse une pierre [un calcul], que ce
sera la guerison, ID. ib. XL. Ils ne le feront pas,
que le médecin ne leur ayt.... MONT, I, 72. Pour-
tant est à Socrates action divine que la génération,
ID. i, 99. Pauvre fol que tu es, ID. I, 73. 0 le beau
.garçon que voilà, ID. I, 4 27. Bien crains-je que
nous lui aurons [au nouveau monde] très-fort hasté
sa ruine par nostre contagion, et que nous luy au-
rons bien cher vendu nos opinions et nos arts, ID.
m, 6. Il faut que les seigneurs s'esveillent avant
que ceux qui sont à leurs services, et qu'ils.... LA
BOÉTIE, 97. C'estoit une conspiration contre vérité,
que ce qui fut arresté en leur assemblée [des évê-
ques ariens], et non pas une saincte union de vo-
lontez, LANOUE, 66. Tu es un hérétique; et, à la
vérité, c'est un mot qui est aujourd'hui fort commun
en la bouche de plusieurs, et s'en trouvent que, si on
leur avoit osté l'usage de ceste parole.... ils seroient
aussi estonnez qu'un avaricieux qui a perdu sa
bourse, ID. 71. Envieilli par les blessures qui lui
perçoient le visage, et mesmes qu'il en avoit dans
la bouche, D'AUB. Hist. n, 334.
— ÉTYM. Picard, eq, eque ; provenç. et espagn.
que; ital. che; du lat. quod (Voy. QUE 4).
f 3. QUE (kué),.s. m. Terme d'imprimerie. Petit
que, c'est-à-dire le point et virgule (;), ainsi dit de
la manière d'écrire le mot latin que, dans.les ma-
nuscrits (q;).
t QUÉBOT (ké-bo), s. m. Nom donné, dans cer-
taines localités, au gobie noir (poissons acanthopté-
rygiens), appelé ailleurs boulerot noir.
QUEL, QUELLE (kèl, kè-1'), adj. || 1° Il s'emploie
pour exprimer la qualité, et répond au latin qualis.
La façon dont il a vécu avec moi montre assez
quel il est, VAUGEL. Q. C. 366. Voilà quelle je suis
et quelle je veux être, CORN. Héracl. I, 2. Allez,
allez, vous pourrez avec eux [les médecins] avoir
quel mal il vous plaira, MOL. l'Av. I, 8. Qu'ils ap-
prennent au moins quelle est la religion qu'ils
combattent, avant que de la combattre, PASC. Péris.
îx, 4, éd. HAVET. En voici la preuve, me dit-il, et
Dieu sait quelle ! c'est Escobar, ID. Prou. v. Tout
est à l'armée ; quand on voit un homme dans les
rues avec une épèe, les petits enfants crient sur
lui ; voilà quel est Paris présentement, SÉV. 6 juin
1672. Le matin elle fleurissait, avec quelles grâces,
vous le savez, BOSS. Duch. d'Orl. Mettez-vous dans
quelle situation il vous plaira, la prière l'adoucit....
MASS. Carême, Prière 2. Ils ont supposé dans les
conquérants un droit, je ne sais quel, de tuer,
«ONTESQ. Espr. x, 3. || Il s'emploie en ce sens in-
terrogativement. Quelle réponse t'a-t-on faite?
-MOL. l'Av. n, 4. Quels honneurs n'a-t-on pas ren-
dus à M. Corneille et à M. Racine? BOIL. Lelt. à
Perrault. Quels courages Vénus n'a-t-elle pas
domptés? RAC. Phèdre, i, 4. Quelle raison a-t-on
pour croire que la séparation de l'àme et du corps
ne puisse se faire sans une douleur extrême ? BUFF.
Hist. nat. homme, OEuv. t. iv, p. 373. Quel hom-
me est-ce? — C'est un beau, court, jeune vieil-
lard..., rusé, rasé.... BEAUMARCH. Barb. de Sév. i,
4. [| Il s'emploie en ce sens exclamativement. Au
reste, égalant les plus belles, Et surpassant les
plus cruelles, N'ayant trait qui ne plût, pas même
en ses rigueurs : Quelle l'eût-on trouvée au fort de
ses faveurs! LA VONT. Fabl. xm, 26 Quel homme!
MOL. Mis. i, i. Ariane, ma soeur, de quel amour
hlessée. Vous mourûtes aux bords où vous fûtes
QUE
laisséeI RAC. Phèdre, i, 3. Joas : Quel père Je
quitterais! et pour.... — Athalie : hé bien? — Joas :
pour quelle mère ! ID. Athal. n, 7. Moi-même, plein
d'un feu que sa haine réprouve, Quel il m'a vu
jadis, et quel il me retrouve ! ID. Phèdre, ni, 6.
Quel devins-je au récit du crime de ma mère! ID.
Mithr. i, 4.|| 2° Il se dit aussi pour exprimer la
nature de la personne ou de la chose, et répond au
latin guis, quisnam. Je vous ai légué d'Ëtallonde
[un des condamnés d'Amiens], comme je ne sais
quel Grec donna en mourant sa fille à marier à je
ne sais quel autre Grec, VOLT. Lett. d'Alembert,
29 oct. 4 774. Personne ne doute, dit PeBa, scolie
47, qu'il ne faille faire mourir les hérétiques, mais
on peut demander quel genre de supplice il con-
vient d'employer, ID. Dict.- phil. Inquisition. |[ Il
s'emploie interrogativement en ce sens. Quel est
donc, lui dis-je, ce vieillard si modeste avec tant
d'amour-propre, et si malheureux avec tant de bon-
heur? C'est, me dit-il, Isocrate, BARTHÉL. Anach.
ch. 8. Berger, quel es-tu donc? qui t'agite? A.
CHÉN. Idylles, la Liberté. || Quel de, pour lequel.
Quels de vos diamants me faut-il lui porter ? CORN.
Suite du Ment, n, 3. Quel des deux voulez-vous,
ou mon coeur ou ma cendre? Quelle des deux au-
rai-je, ou la mort ou Cassandre? ROTROU, Vences-
las, il, 2. Quelle de mes tristes pensées Avec tes
flots n'a pas coulé? LAMART. Harm. n, 6. || 3° Il se
dit Rour combien grand, et répond au latin quan-
tus; et pour combien de, et répond au latin quoi.
La reine [d'Espagne] parla au peuple avec tant de
grâce, de force et de courage qu'il est incroyable
avec quel succès, ST-SIM. 282, 86. [| Il s'emploie
en ce sens interrogativement et exclamativement.
Quel charme de s'ouïr louer par une bouche Qui,
même sans s'ouvrir, nous enchante et nous tou-
che! LA FONT. FUI. de Minée. Madame la Dau-
phine est accouchée hier jeudi à dix heures du
soir d'un duc de Bourgogne : votre ami vous man-
dera la joie éclatante de toute la cour, avec quel
empressement on la témoignait au roi, à Mon-
sieur le Dauphin, à la reine; quel bruit, quels
feux de joie, quelle effusion de vin, quelle danse
de deux cents Suisses autour des portes, quels cris
de vive le roi! quelles cloches sonnées à Paris; quels
canons tirés, quel concours de compliments et* de
harangues, SÉV. 7 août 4 682. Il n'a manqué à Mo-
lière que d'éviter le jargon et le barbarisme, et
d'écrire purement : quel feu ! quelle naïveté ! quelle
source de bonne plaisanterie ! quelle imitation des
moeurs ! quelles images et quel fléau du ridicule !
LA BRUT. I. Si l'on juge, par le passé, de l'avenir,
quelles choses nouvelles nous sont inconnues dans
les arts, dans les sciences, dans la nature, et, j'ose
dire, dans l'histoire ! ID. XII. Quelle ville qu'Athè-
nes ! quelles lois ! quelle police ! quelle valeur !
quelle discipline ! quelle perfection dans toutes les
sciences et dans tous les arts ! mais quelle politesse
dans le commerce ordinaire et dans le langage, ID.
Disc, sur Théophr. ||4°II s'emploie pour indiquer
l'ordre, le rang, et répond à l'ancien adjectif quan-
tième. En quel siècle sommes-nous ? Dans le xixe.
En quelle année vivons-nous? En 4 869. Quel jour
du mois est-il aujourd'hui ? Le trois. [| 5° Quelle
heure est-il? Il est deux heures, huit heures. De
même on dit: Quel âge avez-vous? et l'on répond :
soixante-huit ans. Dans les deux cas la réponse
renferme une ellipse : il est [l'heure de] huit heu-
res; j'ai [l'âge de] soixante-huit ans. || 6° Tel quel,
voy. TEL. Il 7° Quel que, quelle que, voy. QUEL QUE à.
son rang alphabétique. || Proverbe. Quel pour moi,
tel pour toi.
— REM. 1. Cet adjectif interrogatif, suivi d'un sub-
stantif, peut être avec ce substantif le régime direct
du verbe qui le suit ; et alors le participe est va-
riable, d'après la règle générale qui veut que le
participe s'accorde quand il est précédé de son ré-
gime direct. Quelle nouvelle m'avez-vous apportée ?
|| 2. De Paris à Lyon quelle est ma route? peut.si-
gnifier trois choses : la route en tant que désignant
les lieux par où je passerai ; la route par rapport
à ses qualités: agréable, variée, triste; la route
par rapport à sa longueur. Quelle est votre maison?
peut signifier laquelle de ces maisons est la vôtre,
ou de quelle façon est votre maison. Le" sens de
quel est devenu très-confus : la cause en est dans la
perte que la langue a faite de plusieurs excellentes
tournures : on ne peut plus dire qui au sujet, en par-
lant d'une chose; qui est cette maison? n'est plus
français ; l'adjectif quant, quantes a péri; quantième
n'est plus que substantif. De la sorte, quel en est
venu, bon gré mal gré, à remplacer tous ces mots.
— HIST. XIe s. En quel mesure en pourrai estre
QUE
fiz [certain]? Ch. de Roi. x. Oez, seignur, quel
pechet nous encombre, ib. n. || xne s. Mais [je] ne
sai pas encor certainement Quel guerredon ele me
voudra rendre, Coud, v. Par quel forfait et par
quel mesprison M'avez, Amors, de vos si esloigné?
ID. vu. Quant il sauront queus iert [sera] li guer-
redons, ID. XIII. Il leur a demandé : qex [quelles]
nouveles, baron? Sax. xxn. Parole à David, si li di
que il eslised de treis choses quele que il volt mielz
que joli face.... E li prophète vint al rei.sili dist de
part nostre seignur, et ruvad [rogavit] que il esleist
quel membre que il volsist, Rois, p. 247. |] XIII* s.
[Elle] Ne sut quel part aler, tousjours se traist en
sus, Berte, xxiv. Quel deable ont la voie [à] Blan-
chefleur ci aprise? ib. LXXVI. ||xive s. Et par con-
séquent queles sont les parties ou les communica-
cions politiques, teles sont, les amistés, ORESME,
Eth. 245. || xvi° s. Ayant aesles cartilagineuses
(quelles sont es souris chaulves), fort longues et
larges, RAB. Pant. iv, 3 Quel' rancune te tou-
che? MAROT, II, 6. Adjoustans, quels, combien
d'hommes, quelles armes.... MONT, I, 24. Ils en-
voyoient devant les plus grossiers, pour voir quel il
y faisoit, CASTELN. 72. Les corps secs et durs,
quels sont les membranes, ne sont altérés que
par medicamens forts, PARE, vin, 48.
— ÉTYM. Berry, queu, queulle, queux au pluriel;
bourguig. quei; provenç. quai, cal; espagn. cual;
ital. quale ; du lat. qualis, formé du relatif, et de
lis, que Bopp, Gr. comp. § 44 9, rapproche du suf-
fixe J.ixo?, signifiant ressemblance; ainsi qualis
serait : semblable à qui.
QUELCONQUE (kèl-kon-k'; du temps de Chifflet,
Gramm. p. 231, il était mieux de ne pas prononcer
17), ad)'., Quel que ce soit, quel qu'il soit, quelle
qu'elle soit. Il n'y a homme quelconque qui ne
sache cela. Cherchez des. prétextes quelconques.
Donnez-lui une récompense quelconque. On peut a
une force quelconque en substituer deux autres
dont elle serait la résultante, LAPLACE , Exp. m, 4.
|| Terme de palais. Nonobstant opposition ou ap-
pellation quelconque. || Il se met toujours après son
substantif.
— HIST. xne s. Tûtes genz quelesquunques tu
fesis, vendrunt [viendront], e aorerunt devant tei,
Liber psalm. p. 4 22. ||xtne s. Cil jurèrent sur sains
au conte Baudoin de Flandres.... qu'il assemble-
raient à l'ost de Venise et à lui, en quelconque lieu
qu'il oroient [ouïroient] dire qu'il tourneroit, VILLEH.
xxx. || xive s. Et quelconques choses sont faites ou
pour paour de plus granz malx éviter, ou pour aucun
grant bien obtenir, ORESME, Eth. 48. Et nul n'es-
luit félicité pour les choses dessus dites, ne pour
autres quelconques, ID. ib. vm, 4 4. ||xvr s. En tel
train d'estude le meit, que il ne perdoyt heure quel-
conque du jour, B.ABEL. Garg. i, 23. Par nostre art
et industrie, ou par quelconque autre forme que ce
soit, CALV. Instit. 725. Il n'y a nul conseil, ne par-
lement, ny assemblée, quelconque qu'elle soit, qui
n'ait son président ou gouverneur, ID. ib. 888....
Le baptesme n'est point d'homme mais de Dieu,
par quelconque il ait esté administré, ID. ib. 4 059.
C'est à nous à faire de nous rendre sujets et obeis-
sans à quelconques supérieurs qui domineront au
Heu où nous vivrons, ID. ib. 4 4 96.
— ÉTYM. Lat. qualiscunque, de qualis, et cun-
que signifiant partout, n'importe où. Cunque se dé-,
compose en quum, ancien accusatif de qui, et que,
où, lequel vient aussi de qui.
QUELLEMENT (kè-le-man), adv. Il ne se dit que
dans cette locution : Tellement quellement, ni bien
ni mal, mais plus mal que bien. Elle se défit telle-
ment quellement d'une visite qui l'assiégeait, HA-
MILT. Gramm. 8. II [l'abbé de Saint-Pierre] n'avait
point pour principe, disait-il, ni de laisser aller le
monde comme il veut, ni de dire toujours du bien
de M. le prieur, ni de faire son devoir tellement
quellement, D'ALEMB. Éloges, Vab.de St-P. notes.
— HIST. xive s. Et ne leur chaut ou ne curent
quelconque personne, ne quellement ils contristent,
ORESME, Eth. 430. || xvi" s. X la fin j'en suis venu à
bout tellement quellement, AMYOT. Éor. Épitr. p. t a.
— ÉTYM. Quelle, et le suffixe ment.
QUEL QUE (kèl-ke), QUELLE QUE (kè-le'-ke),
adj. || 1° Avec le subjonctif, se dit quand on doute
de quelle manière, de quelle espèce est la personne
ou la chose dont il s'agit ; il ne s'emploie jamais
que séparé de son substantif, à ia différence de
quelque.... que, qui se construit avec son sub-
stantif. Newton, plus timide ou plus modeste, a
commencé sa marche par s'appuyer sur les phéno-
mènes pour remonter aux principes inconnus, résolu
de les admettre, quels que les pût donner l'enchaî-
De3 cachettes que personne ne sçavoit que luy,
ID. Lucul. 64. Sa gravité estoit meslée d'une ma-
nière de crainte, qu'il [de sorte qu'il] sembloit qu'il
redoubtast la présence du peuple, ID. Nicias, 3.
Caesar leur commanda qu'ilz s'en saisissent sans tuer
ny blecer personne, et sans esmouvoïr tumulte, que
le moins qu'il leur seroit possible, ID. César, 44. Il
tua sur le champ cinquante mille hommes de ses
ennemis, sans perdre que cinquante soudards, ID. ib.
69. Ils renvoyèrent le mesme messager par le mesme
chemin qu'il estoit venu, ID. Cam. 46. 0 que cela
me vient bien mal à poinctl DUISELL. m, 55, recto.
Qu'est plus sainct entre les roys Que les droicts De
ceste charge honnorable? ID. m, 66, verso.... Et que
le mal qui en pourrait venir Ne pourrait pas tumber
que sur la teste Du mal parlant, qui trop semonstra
beste, MAROT, i, 356". Vous vous plaingnez que rien
je ne vous donne, Et je me plains que je n'ay que
donner, ID. m, 79. N'osant parler, que de sa gorge
n'ysse Mugissement, comme d'une génisse, n>. iv,
t>3. Il y a si long temps que nous n'avons eu que
malades icy, que je n'eusse sceu escripre que mau-
vaises nouvelles, MARG. Lett. xiv. Croyés que jamais je
ne congneus que c'est d'ung frère que maintenant, ID.
ib. xxxm. J'espère, si le temps s'adoulcist ou qu'elle
[la malade] fasse une pierre [un calcul], que ce
sera la guerison, ID. ib. XL. Ils ne le feront pas,
que le médecin ne leur ayt.... MONT, I, 72. Pour-
tant est à Socrates action divine que la génération,
ID. i, 99. Pauvre fol que tu es, ID. I, 73. 0 le beau
.garçon que voilà, ID. I, 4 27. Bien crains-je que
nous lui aurons [au nouveau monde] très-fort hasté
sa ruine par nostre contagion, et que nous luy au-
rons bien cher vendu nos opinions et nos arts, ID.
m, 6. Il faut que les seigneurs s'esveillent avant
que ceux qui sont à leurs services, et qu'ils.... LA
BOÉTIE, 97. C'estoit une conspiration contre vérité,
que ce qui fut arresté en leur assemblée [des évê-
ques ariens], et non pas une saincte union de vo-
lontez, LANOUE, 66. Tu es un hérétique; et, à la
vérité, c'est un mot qui est aujourd'hui fort commun
en la bouche de plusieurs, et s'en trouvent que, si on
leur avoit osté l'usage de ceste parole.... ils seroient
aussi estonnez qu'un avaricieux qui a perdu sa
bourse, ID. 71. Envieilli par les blessures qui lui
perçoient le visage, et mesmes qu'il en avoit dans
la bouche, D'AUB. Hist. n, 334.
— ÉTYM. Picard, eq, eque ; provenç. et espagn.
que; ital. che; du lat. quod (Voy. QUE 4).
f 3. QUE (kué),.s. m. Terme d'imprimerie. Petit
que, c'est-à-dire le point et virgule (;), ainsi dit de
la manière d'écrire le mot latin que, dans.les ma-
nuscrits (q;).
t QUÉBOT (ké-bo), s. m. Nom donné, dans cer-
taines localités, au gobie noir (poissons acanthopté-
rygiens), appelé ailleurs boulerot noir.
QUEL, QUELLE (kèl, kè-1'), adj. || 1° Il s'emploie
pour exprimer la qualité, et répond au latin qualis.
La façon dont il a vécu avec moi montre assez
quel il est, VAUGEL. Q. C. 366. Voilà quelle je suis
et quelle je veux être, CORN. Héracl. I, 2. Allez,
allez, vous pourrez avec eux [les médecins] avoir
quel mal il vous plaira, MOL. l'Av. I, 8. Qu'ils ap-
prennent au moins quelle est la religion qu'ils
combattent, avant que de la combattre, PASC. Péris.
îx, 4, éd. HAVET. En voici la preuve, me dit-il, et
Dieu sait quelle ! c'est Escobar, ID. Prou. v. Tout
est à l'armée ; quand on voit un homme dans les
rues avec une épèe, les petits enfants crient sur
lui ; voilà quel est Paris présentement, SÉV. 6 juin
1672. Le matin elle fleurissait, avec quelles grâces,
vous le savez, BOSS. Duch. d'Orl. Mettez-vous dans
quelle situation il vous plaira, la prière l'adoucit....
MASS. Carême, Prière 2. Ils ont supposé dans les
conquérants un droit, je ne sais quel, de tuer,
«ONTESQ. Espr. x, 3. || Il s'emploie en ce sens in-
terrogativement. Quelle réponse t'a-t-on faite?
-MOL. l'Av. n, 4. Quels honneurs n'a-t-on pas ren-
dus à M. Corneille et à M. Racine? BOIL. Lelt. à
Perrault. Quels courages Vénus n'a-t-elle pas
domptés? RAC. Phèdre, i, 4. Quelle raison a-t-on
pour croire que la séparation de l'àme et du corps
ne puisse se faire sans une douleur extrême ? BUFF.
Hist. nat. homme, OEuv. t. iv, p. 373. Quel hom-
me est-ce? — C'est un beau, court, jeune vieil-
lard..., rusé, rasé.... BEAUMARCH. Barb. de Sév. i,
4. [| Il s'emploie en ce sens exclamativement. Au
reste, égalant les plus belles, Et surpassant les
plus cruelles, N'ayant trait qui ne plût, pas même
en ses rigueurs : Quelle l'eût-on trouvée au fort de
ses faveurs! LA VONT. Fabl. xm, 26 Quel homme!
MOL. Mis. i, i. Ariane, ma soeur, de quel amour
hlessée. Vous mourûtes aux bords où vous fûtes
QUE
laisséeI RAC. Phèdre, i, 3. Joas : Quel père Je
quitterais! et pour.... — Athalie : hé bien? — Joas :
pour quelle mère ! ID. Athal. n, 7. Moi-même, plein
d'un feu que sa haine réprouve, Quel il m'a vu
jadis, et quel il me retrouve ! ID. Phèdre, ni, 6.
Quel devins-je au récit du crime de ma mère! ID.
Mithr. i, 4.|| 2° Il se dit aussi pour exprimer la
nature de la personne ou de la chose, et répond au
latin guis, quisnam. Je vous ai légué d'Ëtallonde
[un des condamnés d'Amiens], comme je ne sais
quel Grec donna en mourant sa fille à marier à je
ne sais quel autre Grec, VOLT. Lett. d'Alembert,
29 oct. 4 774. Personne ne doute, dit PeBa, scolie
47, qu'il ne faille faire mourir les hérétiques, mais
on peut demander quel genre de supplice il con-
vient d'employer, ID. Dict.- phil. Inquisition. |[ Il
s'emploie interrogativement en ce sens. Quel est
donc, lui dis-je, ce vieillard si modeste avec tant
d'amour-propre, et si malheureux avec tant de bon-
heur? C'est, me dit-il, Isocrate, BARTHÉL. Anach.
ch. 8. Berger, quel es-tu donc? qui t'agite? A.
CHÉN. Idylles, la Liberté. || Quel de, pour lequel.
Quels de vos diamants me faut-il lui porter ? CORN.
Suite du Ment, n, 3. Quel des deux voulez-vous,
ou mon coeur ou ma cendre? Quelle des deux au-
rai-je, ou la mort ou Cassandre? ROTROU, Vences-
las, il, 2. Quelle de mes tristes pensées Avec tes
flots n'a pas coulé? LAMART. Harm. n, 6. || 3° Il se
dit Rour combien grand, et répond au latin quan-
tus; et pour combien de, et répond au latin quoi.
La reine [d'Espagne] parla au peuple avec tant de
grâce, de force et de courage qu'il est incroyable
avec quel succès, ST-SIM. 282, 86. [| Il s'emploie
en ce sens interrogativement et exclamativement.
Quel charme de s'ouïr louer par une bouche Qui,
même sans s'ouvrir, nous enchante et nous tou-
che! LA FONT. FUI. de Minée. Madame la Dau-
phine est accouchée hier jeudi à dix heures du
soir d'un duc de Bourgogne : votre ami vous man-
dera la joie éclatante de toute la cour, avec quel
empressement on la témoignait au roi, à Mon-
sieur le Dauphin, à la reine; quel bruit, quels
feux de joie, quelle effusion de vin, quelle danse
de deux cents Suisses autour des portes, quels cris
de vive le roi! quelles cloches sonnées à Paris; quels
canons tirés, quel concours de compliments et* de
harangues, SÉV. 7 août 4 682. Il n'a manqué à Mo-
lière que d'éviter le jargon et le barbarisme, et
d'écrire purement : quel feu ! quelle naïveté ! quelle
source de bonne plaisanterie ! quelle imitation des
moeurs ! quelles images et quel fléau du ridicule !
LA BRUT. I. Si l'on juge, par le passé, de l'avenir,
quelles choses nouvelles nous sont inconnues dans
les arts, dans les sciences, dans la nature, et, j'ose
dire, dans l'histoire ! ID. XII. Quelle ville qu'Athè-
nes ! quelles lois ! quelle police ! quelle valeur !
quelle discipline ! quelle perfection dans toutes les
sciences et dans tous les arts ! mais quelle politesse
dans le commerce ordinaire et dans le langage, ID.
Disc, sur Théophr. ||4°II s'emploie pour indiquer
l'ordre, le rang, et répond à l'ancien adjectif quan-
tième. En quel siècle sommes-nous ? Dans le xixe.
En quelle année vivons-nous? En 4 869. Quel jour
du mois est-il aujourd'hui ? Le trois. [| 5° Quelle
heure est-il? Il est deux heures, huit heures. De
même on dit: Quel âge avez-vous? et l'on répond :
soixante-huit ans. Dans les deux cas la réponse
renferme une ellipse : il est [l'heure de] huit heu-
res; j'ai [l'âge de] soixante-huit ans. || 6° Tel quel,
voy. TEL. Il 7° Quel que, quelle que, voy. QUEL QUE à.
son rang alphabétique. || Proverbe. Quel pour moi,
tel pour toi.
— REM. 1. Cet adjectif interrogatif, suivi d'un sub-
stantif, peut être avec ce substantif le régime direct
du verbe qui le suit ; et alors le participe est va-
riable, d'après la règle générale qui veut que le
participe s'accorde quand il est précédé de son ré-
gime direct. Quelle nouvelle m'avez-vous apportée ?
|| 2. De Paris à Lyon quelle est ma route? peut.si-
gnifier trois choses : la route en tant que désignant
les lieux par où je passerai ; la route par rapport
à ses qualités: agréable, variée, triste; la route
par rapport à sa longueur. Quelle est votre maison?
peut signifier laquelle de ces maisons est la vôtre,
ou de quelle façon est votre maison. Le" sens de
quel est devenu très-confus : la cause en est dans la
perte que la langue a faite de plusieurs excellentes
tournures : on ne peut plus dire qui au sujet, en par-
lant d'une chose; qui est cette maison? n'est plus
français ; l'adjectif quant, quantes a péri; quantième
n'est plus que substantif. De la sorte, quel en est
venu, bon gré mal gré, à remplacer tous ces mots.
— HIST. XIe s. En quel mesure en pourrai estre
QUE
fiz [certain]? Ch. de Roi. x. Oez, seignur, quel
pechet nous encombre, ib. n. || xne s. Mais [je] ne
sai pas encor certainement Quel guerredon ele me
voudra rendre, Coud, v. Par quel forfait et par
quel mesprison M'avez, Amors, de vos si esloigné?
ID. vu. Quant il sauront queus iert [sera] li guer-
redons, ID. XIII. Il leur a demandé : qex [quelles]
nouveles, baron? Sax. xxn. Parole à David, si li di
que il eslised de treis choses quele que il volt mielz
que joli face.... E li prophète vint al rei.sili dist de
part nostre seignur, et ruvad [rogavit] que il esleist
quel membre que il volsist, Rois, p. 247. |] XIII* s.
[Elle] Ne sut quel part aler, tousjours se traist en
sus, Berte, xxiv. Quel deable ont la voie [à] Blan-
chefleur ci aprise? ib. LXXVI. ||xive s. Et par con-
séquent queles sont les parties ou les communica-
cions politiques, teles sont, les amistés, ORESME,
Eth. 245. || xvi° s. Ayant aesles cartilagineuses
(quelles sont es souris chaulves), fort longues et
larges, RAB. Pant. iv, 3 Quel' rancune te tou-
che? MAROT, II, 6. Adjoustans, quels, combien
d'hommes, quelles armes.... MONT, I, 24. Ils en-
voyoient devant les plus grossiers, pour voir quel il
y faisoit, CASTELN. 72. Les corps secs et durs,
quels sont les membranes, ne sont altérés que
par medicamens forts, PARE, vin, 48.
— ÉTYM. Berry, queu, queulle, queux au pluriel;
bourguig. quei; provenç. quai, cal; espagn. cual;
ital. quale ; du lat. qualis, formé du relatif, et de
lis, que Bopp, Gr. comp. § 44 9, rapproche du suf-
fixe J.ixo?, signifiant ressemblance; ainsi qualis
serait : semblable à qui.
QUELCONQUE (kèl-kon-k'; du temps de Chifflet,
Gramm. p. 231, il était mieux de ne pas prononcer
17), ad)'., Quel que ce soit, quel qu'il soit, quelle
qu'elle soit. Il n'y a homme quelconque qui ne
sache cela. Cherchez des. prétextes quelconques.
Donnez-lui une récompense quelconque. On peut a
une force quelconque en substituer deux autres
dont elle serait la résultante, LAPLACE , Exp. m, 4.
|| Terme de palais. Nonobstant opposition ou ap-
pellation quelconque. || Il se met toujours après son
substantif.
— HIST. xne s. Tûtes genz quelesquunques tu
fesis, vendrunt [viendront], e aorerunt devant tei,
Liber psalm. p. 4 22. ||xtne s. Cil jurèrent sur sains
au conte Baudoin de Flandres.... qu'il assemble-
raient à l'ost de Venise et à lui, en quelconque lieu
qu'il oroient [ouïroient] dire qu'il tourneroit, VILLEH.
xxx. || xive s. Et quelconques choses sont faites ou
pour paour de plus granz malx éviter, ou pour aucun
grant bien obtenir, ORESME, Eth. 48. Et nul n'es-
luit félicité pour les choses dessus dites, ne pour
autres quelconques, ID. ib. vm, 4 4. ||xvr s. En tel
train d'estude le meit, que il ne perdoyt heure quel-
conque du jour, B.ABEL. Garg. i, 23. Par nostre art
et industrie, ou par quelconque autre forme que ce
soit, CALV. Instit. 725. Il n'y a nul conseil, ne par-
lement, ny assemblée, quelconque qu'elle soit, qui
n'ait son président ou gouverneur, ID. ib. 888....
Le baptesme n'est point d'homme mais de Dieu,
par quelconque il ait esté administré, ID. ib. 4 059.
C'est à nous à faire de nous rendre sujets et obeis-
sans à quelconques supérieurs qui domineront au
Heu où nous vivrons, ID. ib. 4 4 96.
— ÉTYM. Lat. qualiscunque, de qualis, et cun-
que signifiant partout, n'importe où. Cunque se dé-,
compose en quum, ancien accusatif de qui, et que,
où, lequel vient aussi de qui.
QUELLEMENT (kè-le-man), adv. Il ne se dit que
dans cette locution : Tellement quellement, ni bien
ni mal, mais plus mal que bien. Elle se défit telle-
ment quellement d'une visite qui l'assiégeait, HA-
MILT. Gramm. 8. II [l'abbé de Saint-Pierre] n'avait
point pour principe, disait-il, ni de laisser aller le
monde comme il veut, ni de dire toujours du bien
de M. le prieur, ni de faire son devoir tellement
quellement, D'ALEMB. Éloges, Vab.de St-P. notes.
— HIST. xive s. Et ne leur chaut ou ne curent
quelconque personne, ne quellement ils contristent,
ORESME, Eth. 430. || xvi" s. X la fin j'en suis venu à
bout tellement quellement, AMYOT. Éor. Épitr. p. t a.
— ÉTYM. Quelle, et le suffixe ment.
QUEL QUE (kèl-ke), QUELLE QUE (kè-le'-ke),
adj. || 1° Avec le subjonctif, se dit quand on doute
de quelle manière, de quelle espèce est la personne
ou la chose dont il s'agit ; il ne s'emploie jamais
que séparé de son substantif, à ia différence de
quelque.... que, qui se construit avec son sub-
stantif. Newton, plus timide ou plus modeste, a
commencé sa marche par s'appuyer sur les phéno-
mènes pour remonter aux principes inconnus, résolu
de les admettre, quels que les pût donner l'enchaî-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94.07%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94.07%.
- Collections numériques similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"Paris, Sèvres, Saint-Cloud, Versailles, Saint-Germain, Fontainebleau, Saint-Denis, Chantilly : avec la liste des rues de Paris / par Paul Joanne... /ark:/12148/bd6t5774757r.highres La comédie à la cour : les théâtres de société royale pendant le siècle dernier, la duchesse du Maine et les grandes nuits de Sceaux, Mme de Pompadour et le théâtre des petits cabinets, le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon / Adolphe Jullien /ark:/12148/bd6t5773930r.highres
- Auteurs similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"Paris, Sèvres, Saint-Cloud, Versailles, Saint-Germain, Fontainebleau, Saint-Denis, Chantilly : avec la liste des rues de Paris / par Paul Joanne... /ark:/12148/bd6t5774757r.highres La comédie à la cour : les théâtres de société royale pendant le siècle dernier, la duchesse du Maine et les grandes nuits de Sceaux, Mme de Pompadour et le théâtre des petits cabinets, le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon / Adolphe Jullien /ark:/12148/bd6t5773930r.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 25/1242
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k54066991/f25.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k54066991/f25.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k54066991/f25.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k54066991/f25.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k54066991
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k54066991
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k54066991/f25.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest