Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406698m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49511
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
FEN
Je TOUS ai parlé plus d'une fois à' coeur ouverl, ma-
llame; il est actuellement fendu en deux, et je vous
envoie les deux moitiés dans cette lettre, VOLT.
Lett. Mme du Deffant, 42 juillet 4770. || 2° Il se dit
des yeux, de la bouche dont l'ouverture est grande.
Des yeux bien fendus, des yeux grands et un peu
longs. Sa bouche excessivement fendue était sur-
montée de deux crocs de moustache rousse et bor-
dée de deux lippes sans pareilles, LESAGE, Diable
boit. ch. i. || Familièrement. Avoir la bouche fen-
due jusqu'aux oreilles, l'avoir démesurément grande.
|| Cheval à naseaux bien fendus, cheval à naseaux
fort ouverts. || 3° Un homme bien fendu, homme
qui a les cuisses et les jambes longues. || 4° Terme
de trictrac. Margot la fendue, se dit quand, dans
un jan, les flèches d'une couleur sont toutes occu-
pées et celles de l'autre couleur toutes vides.
f FENDUE (fan-due), s. f. Tranchée ou galerie dé-
couverte. || Galerie dont l'ouverture est à découvert.
— HIST. xiv° s. Il aura fendu à un fer chaut la
baulievre dessus, c'est assavoir ce qui est entre le
nez et la baulievre desous, si que les dens dessoubs
li parront [paraîtront] parmi la fendue, en tele ma-
nière que les parties de ladite baulievre ne se pour-
ront joindre, Lettre, 4 2 mars 4329.
— ÉTYM. Fendu.
FÊNE, s. f. Voy. PAINE.
f FÉNEROTET (fé-ne-ro-tè), s. m. Nom vulgaire
d'un oiseau, la suivie fitis, dite aussi boeuf, chau-
four et pouillot.
FENESTRE, ÉE (fe-nê-tré, trée), adj. Terme de
botanique. Voy. FENÊTBÉ.
FENÊTRAGE (fe-nê-trà-j'), s. m. || 1° Terme d'ar-
chitecture. L'ensemble des fenêtres d'une maison.
Le fenêtrage de ce palais est tout de chêne, d'aca-
jou. || L'ordre, la disposition des jours, des fenêtres
d'un édifice. || 2° Autrefois, nom donné à des arcades,
à des encadrements à jour en plein cintre ou en ogive
selon la date ; quelquefois aussi à des niches de ces
mêmes formes, DE LABOKDE, Émaux, p. 3i i.
— HIST. xin" s. Paages, fenestrages [sorte d'im-
pôt], DU CAHGE, fenestragium. || xiv s. Une croix
d'or, et ou pied du croisillon est une ymage de
Nostre Dame en un fenestrage, esmaillé d'azur, DE
tABOKDE, Émaux, p. 34 4. || xv° s. Fut l'artillerie
drecée contre un pan de mur, entre deux tours, et
voyoit on bien par les fenestrages que celui pan ne
pouvoil avoir gueres grand force, o. DE LA MARCHE,
liv. i, p. 394, dans LACDRNE. || .xvie s. En toute la
ville n'avoit maison plus percée de fenestrages ny
mieux éclairée que la sienne, Nuits de Straparole,
t. il, p. 359, dans LACURNE.
— ÉTYM. Fenêtrer.
FENÊTRE (fe-nê-tr'), t. f. || i° Ouverture ména-
gée dans les murs d'une construction pour intro-
duire le jour et l'air à l'intérieur. Bajazet et les
siens entrés par les fenêtres Sont dans la grande
cour gui demandent les traîtres, MAIRET, Soliman,
V, 4 3. Si vous vous avisez jamais de prononcer le
nom de cet homme et de Mlle Lindane, je vous
ferai jeter par les fenêtres de votre grenier, YOLT.
Ecoss. iv, 2. || Fenêtre rampante, fenêtre en talus,
qui ne donne qu'un jour de servitude. Fenêtre dor-
mante, ou à verre dormant, fenêtre qui ne s'ouvre
point. || Fausse fenêtre, fenêtre dont il n'y a que les
tableaux, dont l'embrasement n'a jamais été prati-
qué ou a été bouché. Ceux qui font les antithèses
en forçant les mots sont comme ceux qui font de
fausses fenêtres pour la symétrie, PASC. Pensées,
1.1, p. 289, édit. LAHDRE. || Se mettre à la fenêtre,
passer la tête en dehors de la fenêtre. D se mit à
ïa fenêtre pour y regarder les passants, HAMILT.
Gramm. 8. Si je sortais, tout le inonde se mettait
aux fenêtres, MONTESQ. Lett. pers. 30. Qu'il est dan-
gereux de se mettre à la fenêtre, et qu'il est difficile
d'être heureux dans cette vie! VOLT. Zadig, 3. ||Ii
ert demain fête, les marmousets sont aux fenêtres,
se dit quand on vpit bien des gens qui regardent
par les fenêtres. || Fenêtre feinte, celle qui est figu-
rée pour en accompagner d'autres qui sont réelles.
Fenêtre gisante, celle qui a plus de largeur que de
hauteur. Fenêtre rustique, celle qui a pour cham-
branle des pierres de refend. || Fig. Jeter quelqu'un
par la fenêtre, le faire sauter par la fenêtre, sorte
de menace pour donner une haute idée de sa force.
Je l'aurais fait sauter par la fenêtre du juge de paix,
s'il avait raisonné, PICARD, la Petite ville, i, 9.
Qu'aurais-tu fait à ma place, maître fou? — Je l'au-
rais jeté par la fenêtre, CH. DE BERNARD, un Homme
sérieux, § xx. || Familièrement. Jeter tout par les
fenêtres, dissiper son bien en folles dépenses. Sage
mortel, j'ai su par la fenêtre Jeter gaiement l'ar-
gent de mon tombeau, BËRANG. Mon tombeau.
DICT. DÉ LA LANGUE FRANÇAISE.
■ FEN
Il 11 ne jettera pas son bien par les fenêtres, se
dit d'un bon ménager. || Si on n'y prend garde,
il jettera la maison par les fenêtres, se dit d'un
fanfaron. || Chassez-ie par la porte, il rentrera par
la fenêtre, ou si vous le faites sortir par la porte, il
rentrera par la fenêtre, se dit d'un importun dont
on ne saurait se débarrasser. || Il est entré par les
fenêtres, se dit d'un homme indigne qui arrive dans
un corps, à une fonction par brigues et artifices.
||, Il faut passer par là ou par la fenêtre, se dit d'une
nécessité à laquelle on ne peut se soustraire. || 2° Ca-
dre vitré qui ferme la fenêtre. Quelques moments
après elle ouvre une fenêtre, MAIRET, Mort d'As-
drub. \,z. Un enfant qui s'avise de casser une fe-
nêtre [les vitres], J. J. ROUSS. Ém.n. Partout [dans
Smolensk] les portes et les fenêtres des maisons,
brisées et arrachées, ont servi à alimenter les bi-
vouacs; ils [les soldats] n'y trouvent point d'asiles,
SÉGUR, Hist. de Nap. rx, 44. || Fig. et familière-
ment. Cette maison n'a ni portes ni fenêtres, cette
maison est fort délabrée. || 3° Terme d'anato-
mie. Fenêtre ronde et fenêtre ovale, noms donnés
à deux ouvertures, séparant l'oreille interne ou
labyrinthe, de l'oreille moyenne, et qui sont fer-
mées par des membranes, en sorte que l'air qui
par la trompe d'Eustache se rend dans l'oreille
moyenne, ne peut passer dans l'oreille interne.
|| 4° Terme de marine. Fausses fenêtres, espèces de
mantelets volants employés dans les gros temps.
— HIST. air s. [Idoine] Qui s'est mise as fenes-
tres, AOTEFROI LE BASTARD, Romancero, p. 4 S. Tan-
dis que le roy oy ses grâces, je alai à une fenestre
ferrée qui estait en une reculée devers le chevet du
lit le roy, JOINV. 256. || xv° s. Plusieurs joustans
veïssiez sur les rens Lances brisier ; mainte dame
jolie Aux fenestres [loges] pour le pris aviser, EDST.
DESCH. Poésies mss. f° 462, dans LACURNE. On dit
qu'il [le vin] nuit aux yeulx; Mais seront-ils les
maistres? Le vin est guarizon De mes maulx; j'aime
mieux perdre les deux fenestres Que toute la mai-
son, BASSELIN, Tau de vire, vi. Tous vous fauldra
clorre fenestre [fermer boutique], Quand devien-
drez vieille flestrie, VILLON, La belU Heaulmière. Le
suppliant marchant espicier estant en l'ouvrouer ou
fenestre [boutique] de l'hostel où il demeure, DU
CANGE, fenestra. || xvie s. Que tous ceux qui vou-
dront tenir ouvrouers et fenestres.ouverts à vendre
toutes viandes habillées, Ordonn. mars 1509. Quelles
fenestres ouvrent-ils à l'heresie de Marcion, si....
CALV. Instit. 4 408. Elles faisoient porter au navire
anglois toutes les hardes plus précieuses, que la
nuit elles leur délivraient par une fausse fenêtre,
YVEB, p. 4 )6. Fenestres basses [du rez-de-chaussée],
D'AUB. Hist. i, 276. Nous avons fait sauter nos loix
par la fenestre, pource qu'elles parloyent trop haut,
LANODE, 4 64. Tu addresseras la dite fenestre de la
cannule .sur la carnosité, PARÉ, XVI, 27. Il feit ou-
vrir une petite fenestre [armoire], où, d'une bourse
qui dedans estoit, tira cent escus, Hist. du chev.
Bayard, p. 27, dans LACUENE. Quand la teste com-
mencera à blanchir, et la barbe à grisonner, quand
les oreilles demanderont cotton, les yeulx des fe-
nestres [lunettes], les mains un baston, CARTHENY,
Voy. du chev. errant, f° 69, dans LACURNE. Passer
vous fault, mon amy doulx, Ou par là ou par la fe-
nestre, Départie d'amour, p. 280, dans LACURNE.
Celuy à qui appartient un mur sans moyen, joi-
gnant à l'héritage d'aultruy, ne peut y poser fenes-
tres prenantes jour ou aspect sur l'héritage de son
voisin ; bien peut-il y. en mettre des borgnes et
aveugles, aveebattes, pour tesmoignage, que le mur
luy est propre, Nouv. coust. gén. t. u, p. 4137.
— ÉTYM. "Wallon, finièse; provenç. fenestra; ca-
tal. finestra; du latin fenestra, de même radical
que le grec çaïveiv, éclairer.
f FENÊTRE, ÉE (fe-nê-tré, trée), part, passé.
|| i° Percé de fenêtres. Cet édifice est bien fenêtre.
Il 2° Terme de botanique. Feuilles fenêtrées, feuil-
les percées à jour. || Terme de chirurgie. Compres-
ses, linges, emplâtres fenêtres, ceux où l'on a pra-
tiqué des ouvertures. || 3° Terme d'entomologie.
Qui présente des taches simulant des trous. Les ai-
les de Yattacus atlas (lépidoptères) sont fenêtrées.
f FENÊTRER (fe-nê-tré), v, a. || i° Percer des
fenêtres, lesgarnirdechâssis et de vitrerie. || 2" Faire
des tious à jour. Fenêtrer un linge.
— HIST. xm" s. Que [je] voi si faitement vestu
De dras ouvers et fenestres, Hist. litt. de la Fr. t.
xxni, p. 270. La sale fu et haute et lée [large], De
totes pars bien fenestrée, Et bien verrées les fenes-
tres, Partonop. v. 40819. ||xvie s. Un beaujardin
bien clos à grosses murailles, crenellées, et fenes-
trées au bas, par où l'on regardoit sur la mer qui
FEN
164*
battoit de ce costé, i. D'AIITON, Ann.Me Louis XII,
p. 34 2, dans LACURNE. Tel bandage fenestre ne vsral
rien, PARÉ, XIII, 24.
— ÉTYM. Fenitre.
t FENIER (fe-nié), s. m. Grande meule de fois
(dans la Drônie).
— ÉTYM. Lat. foenum, foin.
f FENIÈRE (fe-niè-r'), s. f. Terme rural. Grenier
à serrer le foin.
— ÉTYM. Génev. fenière ; bas-lat. fenaria, de foe-
num, foin.
FENIL (fe-nill, Il mouillées; plusieurs pronon-
cent fe-ni, même devant une voyelle), s. m. L'en-
droit où l'on serre les fourrages.
— HIST. xiv° s. On congnoist granî sanglier du
jeune à trois signes : le premier si est par les tas-
ses, le second par le lit; et le tiers est au fenil [tas
de foin], Modus, ms. f° 33, dans LACURNE. || XVI" S.
Ils descouvrirent dedans le fenil de son logis sous
de la paille et du foing.... CARLOK, m, 4 2. Le foin
sera transporté en son lieu dans les greniers à
foin sous les couvertures; ou en fenils [meules!,
exposé à l'aer, défaillant la commodité du logis. Com-
munément on dispose les fenils de figure ronde, fi-
nissans en pyramide, o. DE SERRES, 269.
—ÉTYM. Lat. foenile, de foenum, foin; Berry, feneau.
f FENNEC (fé-nnèk), s. m. Genre de mammifères
d'Afrique. Le fennec, dit anonyme par BufTon, mé-
galote par d'autres, est aujourd'hui le canis fennec '
de Lesson, et différent du canis fennec de Denhani.
FENOUIL (fe-noull, Il mouillées, et non fe-nou-
ye; d'après Chifflet, au xvrr" siècle, Granim. p. 209,
on prononçait fenou, même devant une voyelle),
s. m. Plante aromatique de la famille des ombelli-
fères qui porte des fleurs jaunes ianethum foeni-
culum, L.). Tu n'es guère moins sobre que moi...,
qui me nourrirais volontiers de fenouil et de cure-
dents, BALZAC, liv. m, lett. 3. )| Fenouil bâtard, ane-
thum graveokns, L. [| Fenouil d'eau, ou fenouil
sauvage, phellandrium aquaticum, L. || Fenouil
marin, un des noms vulgaires du crithmum ma-
ritimum, L. (oinbellifères). || Fenouil de porc, un
des noms vulgaires du peucedanum officinale (om-
bellifères), dit aussi queue dé pourceau. || Fe/.ouil
tortu, seseli torluosum, L.
— HIST. xinc s. Lors m'en alai tout droit à destre
Par une petitete sente Plaine de fenoil et de mente,
la Rose, 718. ||xvi° s. Encores qu'il n'y ait aucun
fenoil aigre, si est-ce que des deux principales es-
pèces que nous en avons, l'un est appelle doux à la
différence de l'autre. Sa feuille en salade est ex-
quise, quand, estant blanchie, elle est tondue encore
tendre, "ne espèce de fenoil nous est venu de Bar-
barie, qui.... C'est le fenoil sauvage de Pline, o. DE
SERRES, 569.
— ÉTYM. Provenç. fenoXh, fenoilh ; catal. fenoil ;
espagn. hinojo; portug. funcho; ital. finocchio; du
latin foeniculum, diminutif de foenum, proprement
petit foin.
FENOUÏLLET (fe-nou-llé, II mouillées, et non
fe-nou-yè), s. m. Sorte de pomme excellente qui a
une certaine odeur de fenouil. || Le pommier qui
produit cette pomme. || On dit aussi fenouillette.
Corbleu, j'ai encore un peu de goût pour la fenouil-
lette, BANCOURT, Sec.chap. duDiab. boit. 1,3.
— ÉTYM. Fenouil, à cause de l'odeur de cette
pomme.
4. FENOUILLETTE (fe-nou-llè-f, Il mouillées,
et non fe-nou-yè-t'), s. f. Eau-dervie distillée avee
de la graine de fenouil.
— ÉTYM. Fenouil.
2. FENOUILLETTE (fe-nou-llè-f; Il mouillées),
S. f. Voy. FENOUÏLLET.
FENTE (fan-f), s.f. || i» Petite ouverture en long.
Fente d'une muraille. Le biquet soupçonneux re-
garde par la fente [de la porte], LA FONT. Fabl. iv,
4 5. || Fig. J'agissais donc ainsi par les fentes [d'une
manière détournée], ne pouvant mieux, ST-SIM. 473,
55. || Terme de jardinage. Enter, greffer en fente,
en introduisant la greffe dans la tige fendue de l'ar-
bre. || Terme d'eaux et forêts. État.du bois qui se
fend spontanément. || Bois de fente, celui qu'on fend
pour échalas, lattes, etc. Les bois les plus parfaits
et de la meilleure fente, BUFF. Earp. sur les végét.
S' mém. || 2° Terme d'anatomie. Êchancrure étroite
et profonde existant dans un os, et donnant passage
à des nerfs ouà des vaisseaux. || Terme de chirurgie.
Fracture légère, incomplète, des os du irâne.
|| 3° Excavation qui semble être une fente dans une
masse. Ce métal a été déposé par fusion ou par su-
blimation dans les fentes perpendiculaires du globe,
dès le temps de la consolidation, BUFF. Min. t. v,
p. 69, dans POUGENS. C'est [le guépard] IK, animal
I. —206
Je TOUS ai parlé plus d'une fois à' coeur ouverl, ma-
llame; il est actuellement fendu en deux, et je vous
envoie les deux moitiés dans cette lettre, VOLT.
Lett. Mme du Deffant, 42 juillet 4770. || 2° Il se dit
des yeux, de la bouche dont l'ouverture est grande.
Des yeux bien fendus, des yeux grands et un peu
longs. Sa bouche excessivement fendue était sur-
montée de deux crocs de moustache rousse et bor-
dée de deux lippes sans pareilles, LESAGE, Diable
boit. ch. i. || Familièrement. Avoir la bouche fen-
due jusqu'aux oreilles, l'avoir démesurément grande.
|| Cheval à naseaux bien fendus, cheval à naseaux
fort ouverts. || 3° Un homme bien fendu, homme
qui a les cuisses et les jambes longues. || 4° Terme
de trictrac. Margot la fendue, se dit quand, dans
un jan, les flèches d'une couleur sont toutes occu-
pées et celles de l'autre couleur toutes vides.
f FENDUE (fan-due), s. f. Tranchée ou galerie dé-
couverte. || Galerie dont l'ouverture est à découvert.
— HIST. xiv° s. Il aura fendu à un fer chaut la
baulievre dessus, c'est assavoir ce qui est entre le
nez et la baulievre desous, si que les dens dessoubs
li parront [paraîtront] parmi la fendue, en tele ma-
nière que les parties de ladite baulievre ne se pour-
ront joindre, Lettre, 4 2 mars 4329.
— ÉTYM. Fendu.
FÊNE, s. f. Voy. PAINE.
f FÉNEROTET (fé-ne-ro-tè), s. m. Nom vulgaire
d'un oiseau, la suivie fitis, dite aussi boeuf, chau-
four et pouillot.
FENESTRE, ÉE (fe-nê-tré, trée), adj. Terme de
botanique. Voy. FENÊTBÉ.
FENÊTRAGE (fe-nê-trà-j'), s. m. || 1° Terme d'ar-
chitecture. L'ensemble des fenêtres d'une maison.
Le fenêtrage de ce palais est tout de chêne, d'aca-
jou. || L'ordre, la disposition des jours, des fenêtres
d'un édifice. || 2° Autrefois, nom donné à des arcades,
à des encadrements à jour en plein cintre ou en ogive
selon la date ; quelquefois aussi à des niches de ces
mêmes formes, DE LABOKDE, Émaux, p. 3i i.
— HIST. xin" s. Paages, fenestrages [sorte d'im-
pôt], DU CAHGE, fenestragium. || xiv s. Une croix
d'or, et ou pied du croisillon est une ymage de
Nostre Dame en un fenestrage, esmaillé d'azur, DE
tABOKDE, Émaux, p. 34 4. || xv° s. Fut l'artillerie
drecée contre un pan de mur, entre deux tours, et
voyoit on bien par les fenestrages que celui pan ne
pouvoil avoir gueres grand force, o. DE LA MARCHE,
liv. i, p. 394, dans LACDRNE. || .xvie s. En toute la
ville n'avoit maison plus percée de fenestrages ny
mieux éclairée que la sienne, Nuits de Straparole,
t. il, p. 359, dans LACURNE.
— ÉTYM. Fenêtrer.
FENÊTRE (fe-nê-tr'), t. f. || i° Ouverture ména-
gée dans les murs d'une construction pour intro-
duire le jour et l'air à l'intérieur. Bajazet et les
siens entrés par les fenêtres Sont dans la grande
cour gui demandent les traîtres, MAIRET, Soliman,
V, 4 3. Si vous vous avisez jamais de prononcer le
nom de cet homme et de Mlle Lindane, je vous
ferai jeter par les fenêtres de votre grenier, YOLT.
Ecoss. iv, 2. || Fenêtre rampante, fenêtre en talus,
qui ne donne qu'un jour de servitude. Fenêtre dor-
mante, ou à verre dormant, fenêtre qui ne s'ouvre
point. || Fausse fenêtre, fenêtre dont il n'y a que les
tableaux, dont l'embrasement n'a jamais été prati-
qué ou a été bouché. Ceux qui font les antithèses
en forçant les mots sont comme ceux qui font de
fausses fenêtres pour la symétrie, PASC. Pensées,
1.1, p. 289, édit. LAHDRE. || Se mettre à la fenêtre,
passer la tête en dehors de la fenêtre. D se mit à
ïa fenêtre pour y regarder les passants, HAMILT.
Gramm. 8. Si je sortais, tout le inonde se mettait
aux fenêtres, MONTESQ. Lett. pers. 30. Qu'il est dan-
gereux de se mettre à la fenêtre, et qu'il est difficile
d'être heureux dans cette vie! VOLT. Zadig, 3. ||Ii
ert demain fête, les marmousets sont aux fenêtres,
se dit quand on vpit bien des gens qui regardent
par les fenêtres. || Fenêtre feinte, celle qui est figu-
rée pour en accompagner d'autres qui sont réelles.
Fenêtre gisante, celle qui a plus de largeur que de
hauteur. Fenêtre rustique, celle qui a pour cham-
branle des pierres de refend. || Fig. Jeter quelqu'un
par la fenêtre, le faire sauter par la fenêtre, sorte
de menace pour donner une haute idée de sa force.
Je l'aurais fait sauter par la fenêtre du juge de paix,
s'il avait raisonné, PICARD, la Petite ville, i, 9.
Qu'aurais-tu fait à ma place, maître fou? — Je l'au-
rais jeté par la fenêtre, CH. DE BERNARD, un Homme
sérieux, § xx. || Familièrement. Jeter tout par les
fenêtres, dissiper son bien en folles dépenses. Sage
mortel, j'ai su par la fenêtre Jeter gaiement l'ar-
gent de mon tombeau, BËRANG. Mon tombeau.
DICT. DÉ LA LANGUE FRANÇAISE.
■ FEN
Il 11 ne jettera pas son bien par les fenêtres, se
dit d'un bon ménager. || Si on n'y prend garde,
il jettera la maison par les fenêtres, se dit d'un
fanfaron. || Chassez-ie par la porte, il rentrera par
la fenêtre, ou si vous le faites sortir par la porte, il
rentrera par la fenêtre, se dit d'un importun dont
on ne saurait se débarrasser. || Il est entré par les
fenêtres, se dit d'un homme indigne qui arrive dans
un corps, à une fonction par brigues et artifices.
||, Il faut passer par là ou par la fenêtre, se dit d'une
nécessité à laquelle on ne peut se soustraire. || 2° Ca-
dre vitré qui ferme la fenêtre. Quelques moments
après elle ouvre une fenêtre, MAIRET, Mort d'As-
drub. \,z. Un enfant qui s'avise de casser une fe-
nêtre [les vitres], J. J. ROUSS. Ém.n. Partout [dans
Smolensk] les portes et les fenêtres des maisons,
brisées et arrachées, ont servi à alimenter les bi-
vouacs; ils [les soldats] n'y trouvent point d'asiles,
SÉGUR, Hist. de Nap. rx, 44. || Fig. et familière-
ment. Cette maison n'a ni portes ni fenêtres, cette
maison est fort délabrée. || 3° Terme d'anato-
mie. Fenêtre ronde et fenêtre ovale, noms donnés
à deux ouvertures, séparant l'oreille interne ou
labyrinthe, de l'oreille moyenne, et qui sont fer-
mées par des membranes, en sorte que l'air qui
par la trompe d'Eustache se rend dans l'oreille
moyenne, ne peut passer dans l'oreille interne.
|| 4° Terme de marine. Fausses fenêtres, espèces de
mantelets volants employés dans les gros temps.
— HIST. air s. [Idoine] Qui s'est mise as fenes-
tres, AOTEFROI LE BASTARD, Romancero, p. 4 S. Tan-
dis que le roy oy ses grâces, je alai à une fenestre
ferrée qui estait en une reculée devers le chevet du
lit le roy, JOINV. 256. || xv° s. Plusieurs joustans
veïssiez sur les rens Lances brisier ; mainte dame
jolie Aux fenestres [loges] pour le pris aviser, EDST.
DESCH. Poésies mss. f° 462, dans LACURNE. On dit
qu'il [le vin] nuit aux yeulx; Mais seront-ils les
maistres? Le vin est guarizon De mes maulx; j'aime
mieux perdre les deux fenestres Que toute la mai-
son, BASSELIN, Tau de vire, vi. Tous vous fauldra
clorre fenestre [fermer boutique], Quand devien-
drez vieille flestrie, VILLON, La belU Heaulmière. Le
suppliant marchant espicier estant en l'ouvrouer ou
fenestre [boutique] de l'hostel où il demeure, DU
CANGE, fenestra. || xvie s. Que tous ceux qui vou-
dront tenir ouvrouers et fenestres.ouverts à vendre
toutes viandes habillées, Ordonn. mars 1509. Quelles
fenestres ouvrent-ils à l'heresie de Marcion, si....
CALV. Instit. 4 408. Elles faisoient porter au navire
anglois toutes les hardes plus précieuses, que la
nuit elles leur délivraient par une fausse fenêtre,
YVEB, p. 4 )6. Fenestres basses [du rez-de-chaussée],
D'AUB. Hist. i, 276. Nous avons fait sauter nos loix
par la fenestre, pource qu'elles parloyent trop haut,
LANODE, 4 64. Tu addresseras la dite fenestre de la
cannule .sur la carnosité, PARÉ, XVI, 27. Il feit ou-
vrir une petite fenestre [armoire], où, d'une bourse
qui dedans estoit, tira cent escus, Hist. du chev.
Bayard, p. 27, dans LACUENE. Quand la teste com-
mencera à blanchir, et la barbe à grisonner, quand
les oreilles demanderont cotton, les yeulx des fe-
nestres [lunettes], les mains un baston, CARTHENY,
Voy. du chev. errant, f° 69, dans LACURNE. Passer
vous fault, mon amy doulx, Ou par là ou par la fe-
nestre, Départie d'amour, p. 280, dans LACURNE.
Celuy à qui appartient un mur sans moyen, joi-
gnant à l'héritage d'aultruy, ne peut y poser fenes-
tres prenantes jour ou aspect sur l'héritage de son
voisin ; bien peut-il y. en mettre des borgnes et
aveugles, aveebattes, pour tesmoignage, que le mur
luy est propre, Nouv. coust. gén. t. u, p. 4137.
— ÉTYM. "Wallon, finièse; provenç. fenestra; ca-
tal. finestra; du latin fenestra, de même radical
que le grec çaïveiv, éclairer.
f FENÊTRE, ÉE (fe-nê-tré, trée), part, passé.
|| i° Percé de fenêtres. Cet édifice est bien fenêtre.
Il 2° Terme de botanique. Feuilles fenêtrées, feuil-
les percées à jour. || Terme de chirurgie. Compres-
ses, linges, emplâtres fenêtres, ceux où l'on a pra-
tiqué des ouvertures. || 3° Terme d'entomologie.
Qui présente des taches simulant des trous. Les ai-
les de Yattacus atlas (lépidoptères) sont fenêtrées.
f FENÊTRER (fe-nê-tré), v, a. || i° Percer des
fenêtres, lesgarnirdechâssis et de vitrerie. || 2" Faire
des tious à jour. Fenêtrer un linge.
— HIST. xm" s. Que [je] voi si faitement vestu
De dras ouvers et fenestres, Hist. litt. de la Fr. t.
xxni, p. 270. La sale fu et haute et lée [large], De
totes pars bien fenestrée, Et bien verrées les fenes-
tres, Partonop. v. 40819. ||xvie s. Un beaujardin
bien clos à grosses murailles, crenellées, et fenes-
trées au bas, par où l'on regardoit sur la mer qui
FEN
164*
battoit de ce costé, i. D'AIITON, Ann.Me Louis XII,
p. 34 2, dans LACURNE. Tel bandage fenestre ne vsral
rien, PARÉ, XIII, 24.
— ÉTYM. Fenitre.
t FENIER (fe-nié), s. m. Grande meule de fois
(dans la Drônie).
— ÉTYM. Lat. foenum, foin.
f FENIÈRE (fe-niè-r'), s. f. Terme rural. Grenier
à serrer le foin.
— ÉTYM. Génev. fenière ; bas-lat. fenaria, de foe-
num, foin.
FENIL (fe-nill, Il mouillées; plusieurs pronon-
cent fe-ni, même devant une voyelle), s. m. L'en-
droit où l'on serre les fourrages.
— HIST. xiv° s. On congnoist granî sanglier du
jeune à trois signes : le premier si est par les tas-
ses, le second par le lit; et le tiers est au fenil [tas
de foin], Modus, ms. f° 33, dans LACURNE. || XVI" S.
Ils descouvrirent dedans le fenil de son logis sous
de la paille et du foing.... CARLOK, m, 4 2. Le foin
sera transporté en son lieu dans les greniers à
foin sous les couvertures; ou en fenils [meules!,
exposé à l'aer, défaillant la commodité du logis. Com-
munément on dispose les fenils de figure ronde, fi-
nissans en pyramide, o. DE SERRES, 269.
—ÉTYM. Lat. foenile, de foenum, foin; Berry, feneau.
f FENNEC (fé-nnèk), s. m. Genre de mammifères
d'Afrique. Le fennec, dit anonyme par BufTon, mé-
galote par d'autres, est aujourd'hui le canis fennec '
de Lesson, et différent du canis fennec de Denhani.
FENOUIL (fe-noull, Il mouillées, et non fe-nou-
ye; d'après Chifflet, au xvrr" siècle, Granim. p. 209,
on prononçait fenou, même devant une voyelle),
s. m. Plante aromatique de la famille des ombelli-
fères qui porte des fleurs jaunes ianethum foeni-
culum, L.). Tu n'es guère moins sobre que moi...,
qui me nourrirais volontiers de fenouil et de cure-
dents, BALZAC, liv. m, lett. 3. )| Fenouil bâtard, ane-
thum graveokns, L. [| Fenouil d'eau, ou fenouil
sauvage, phellandrium aquaticum, L. || Fenouil
marin, un des noms vulgaires du crithmum ma-
ritimum, L. (oinbellifères). || Fenouil de porc, un
des noms vulgaires du peucedanum officinale (om-
bellifères), dit aussi queue dé pourceau. || Fe/.ouil
tortu, seseli torluosum, L.
— HIST. xinc s. Lors m'en alai tout droit à destre
Par une petitete sente Plaine de fenoil et de mente,
la Rose, 718. ||xvi° s. Encores qu'il n'y ait aucun
fenoil aigre, si est-ce que des deux principales es-
pèces que nous en avons, l'un est appelle doux à la
différence de l'autre. Sa feuille en salade est ex-
quise, quand, estant blanchie, elle est tondue encore
tendre, "ne espèce de fenoil nous est venu de Bar-
barie, qui.... C'est le fenoil sauvage de Pline, o. DE
SERRES, 569.
— ÉTYM. Provenç. fenoXh, fenoilh ; catal. fenoil ;
espagn. hinojo; portug. funcho; ital. finocchio; du
latin foeniculum, diminutif de foenum, proprement
petit foin.
FENOUÏLLET (fe-nou-llé, II mouillées, et non
fe-nou-yè), s. m. Sorte de pomme excellente qui a
une certaine odeur de fenouil. || Le pommier qui
produit cette pomme. || On dit aussi fenouillette.
Corbleu, j'ai encore un peu de goût pour la fenouil-
lette, BANCOURT, Sec.chap. duDiab. boit. 1,3.
— ÉTYM. Fenouil, à cause de l'odeur de cette
pomme.
4. FENOUILLETTE (fe-nou-llè-f, Il mouillées,
et non fe-nou-yè-t'), s. f. Eau-dervie distillée avee
de la graine de fenouil.
— ÉTYM. Fenouil.
2. FENOUILLETTE (fe-nou-llè-f; Il mouillées),
S. f. Voy. FENOUÏLLET.
FENTE (fan-f), s.f. || i» Petite ouverture en long.
Fente d'une muraille. Le biquet soupçonneux re-
garde par la fente [de la porte], LA FONT. Fabl. iv,
4 5. || Fig. J'agissais donc ainsi par les fentes [d'une
manière détournée], ne pouvant mieux, ST-SIM. 473,
55. || Terme de jardinage. Enter, greffer en fente,
en introduisant la greffe dans la tige fendue de l'ar-
bre. || Terme d'eaux et forêts. État.du bois qui se
fend spontanément. || Bois de fente, celui qu'on fend
pour échalas, lattes, etc. Les bois les plus parfaits
et de la meilleure fente, BUFF. Earp. sur les végét.
S' mém. || 2° Terme d'anatomie. Êchancrure étroite
et profonde existant dans un os, et donnant passage
à des nerfs ouà des vaisseaux. || Terme de chirurgie.
Fracture légère, incomplète, des os du irâne.
|| 3° Excavation qui semble être une fente dans une
masse. Ce métal a été déposé par fusion ou par su-
blimation dans les fentes perpendiculaires du globe,
dès le temps de la consolidation, BUFF. Min. t. v,
p. 69, dans POUGENS. C'est [le guépard] IK, animal
I. —206
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