Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406698m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49511
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
1324
ÉLE
ÉLÉ
ÉLti
tons, je serai dans mon élément, SÉV. 424. chez
vous l'inquiétude est dans son élément, LA CHAUS-
SÉE, Mélanide, i, 4. || Etre dans son élément, signi-
fie disserter sur les choses qu'on a étudiées, appro-
fondies; faire ce à quoi l'on est particulièrement
propre. |[ Être hors de son élément, se trouver là
où l'on n'est pas à son aise. |] 6° Au plur. Notions
premières. Les éléments de la grammaire. N'avoir
que les premiers éléments d'une science, en être
aux éléments. N'avoir pas les premiers éléments
d'une science, l'ignorer complètement. Zeuxis, na-
tif d'Héraclée, apprit les premiers éléments de la
peinture vers la quatre-vingt-unième olympiade,
ROLLIN, Hist. anc. t. xi, t" part. p. 151, dans POU-
GENS. || Éléments est le titre de certains ouvrages qui
contiennent les premières notions d'un enseigne-
ment. Éléments de grammaire latine. Ses Éléments
[d'Euclide] contiennent une suite de propositions
qui sont la base et le fondement de toutes les au-
tres parties des mathématiques, ROLLIN, Hist. anc.
t. xm, liv. xxvn, ch. i, p. 130, dans POUOENS.
Il 7° Terme d'alchimie. Élément froid, se disait de
l'eau et du mercure.
— HIST. Xe s. Eli' en adunet [abandonne] lo suon
élément [doctrine], Eulalie. || xinB s. Dieux establi
mes piez seur pierre, seur la fermeté où seinte
Eglise est fondée; et esdreça mes elemenz à bone
uuevre, Psautier, f° 50. ||xv" s. Il est tout vrai et
sans mentir, Ne sans vérité divertie, Que toute
chose elementée Est d'éléments alimentée, l'Alch.
à Nat. 733. Le [le pape] baisèrent au pied, en la
main et en la bouche, et commença le cardinal
de Vimers, et en après les patriarches, archevesques
etevesques et abbez, et consequemment les autres
gens d'esglise ; et par les quatre elemens [en nom-
mant les quatre éléments] donna la beneisson à tous
estans en estât de grâce.... MONSTR. t. i, f° 94, dans
LACURNE.|| xvie s. Le haut ciel s'obscurcit; cent mille
tremblements Confondirent la terre et les trois
éléments, D'AUB. Tragiques, liv. i, Misères. J'ay
honte de voir nos hommes enyvrés de cette sotte
humeur de s'effaroucher des formes contraires
aux leurs ; il leur semble estre hors de leur élé-
ment, quand ils sont hors de leur village, MONT.
IV, 123.
— ÉTYM. Provenç. clément; espagn. et ital. ele-
mento ; du lat. elementum.
ÉLÉMENTAIRE (é-lé-man-tè-r'), adj. || 1° Qui
est delà nature de l'élément. Les corps élémentaires.
Les molécules élémentaires. Il est permis de douter
que les substances qu'on nomme élémentaires
soient aussi simples et aussi homogènes qu'elles ont
paru l'être, BONNET, Contempl. nat. v, 17. ||Les
esprits élémentaires, êtres imaginaires que les
cabalistes supposaient présider aux éléments.
|| 2° Terme d'histoire naturelle. Parties élémentai-
res, ceiles qu'on retrouve semblables a elles-mêmes
dans toutes les parties des animaux et des végé-
taux. || Tissus élémentaires, tissus simples auxquels
peuvent se réduire tous les tissus qui composent un
animal, à savoir le tissu cellulaire, le tissu muscu-
laire et le tissu nerveux. || 3° Qui concerne les pre-
miers principes d'un art ou d'une science. Un traité
élémentaire. Euclide n'est qu'un auteur élémentaire;
Archimède est un géomètre sublime qu'admirent en-
core aujourd'hui ceux mêmes qui sont les plus ha-
biles dans les nouvelles méthodes, ROLLIN, Hist.
anc. t. xin, liv. xxvn, ch. 1, p. 129, dans POU-
GENS. || Mathématiques élémentaires, les premières
parties d'un cours complet de mathématiques (arith-
métique, géométrie, algèbre et trigonométrie). || Cela
est élémentaire, se dit de choses qu'on ne doit pas
ignorer. || Classes élémentaires, la 8e et la 7e.
— HIST. xive s mais ainsi comme En avez dit
la vérité, Vous ne ferez d'humanité Que l'élémen-
taire machine, Sans mettre ce qui meut l'usine,
l'Alch. à Nat. 93. ||xvie s. Lesquels considerans très-
mal la fragilité et impuissance des hommes, ima-
ginent qu'ils peuvent ici bas vivre comme anges ;
combien qu'ils ayent des corps élémentaires, sujets
aux altérations qui suivent la matière, LANOUE, 600.
Dieu seul est éternel; de l'homme élémentaire [com-
posé des quatre éléments] Ne reste après la mort ny
veine ny artère; Qui pis est, il ne sent, il ne rai-
sonne plus, Locatif descharné d'un vieil tombeau
reclus, BONS. 785.
— ËTYM. Élément; provenç. et espagn. elemen-
tar; ital. élementare.
t ÉLÉMENTÉ, ÉE (é-lé-man-té, tée), adj. Com-
posé d'éléments. SaintBonaventure enseigne.... que
les coips élémentés sont des composés dans lesquels
entrent les quatre éléments, DAUNOU , Disc, sur l'é-
tat des lettres en France au xme siècle, § xv,
— HIST. xv* s. Toute chose elementée.... l'Alch.
à Nat. 7.15.
t ÉLÉMI (é-lé-mi), s. m. Substance résineuse dont
on distingue deux espèces : l'élémi oriental et l'é-
lémi bâtard ou occidental ou d'Amérique.
fÉLÉMIFËRE (é-lé-mi-fê-r'), adj. Terme de bo-
tanique. Qui produit de l'élémi, sorte de résine.
— ÉTYM. Élémi, et le latin ferre, porter.
fÉLÉMINE (é-lé-mi-n'), s. f. Terme de chimie.
Résine cristallisante de l'élémi du Brésil.
t ÉLENCTIQUE ( é-lan-kti-k' ), adj. Terme de
théologie. Théologie élenctique , la partie de la
théologie qui renferme la controverse.
— ÉTYM. 'EXeyxTiy.ôç, de iî.éyyuv, réfuter.
f ÉLÉOLÉ(é-lé-o-lé), s. m. Terme de pharmacie.
Nom des préparations formées d'huile et de principes
médicamenteux.
— ÉTYM. "EXoeiov, huile.
t ÉLÉOPHAGE (é-lé-o-fa-j'), adj. Qui mange des
olives, qui se nourrit d'olives.
— ÉTYM. 'EXaîa, olive, et OÏYEÎV, manger.
' jÉLÉOPTËNE (é-lé-o-ptê-n'), s. m. Terme de
chimie. Principe immédiat liquide et volatil mélangé
au stéaroptène.
— ÉTYM. "EXaiov, huile, et irmvo;, volatil.
ÉLÉPHANT (é-lé-fan), s. m. j|l° Grand et gros
mammifère de l'ordre des pachydermes, qui se dis-
tingue par sa trompe et ses longues défenses. On
exposait anciennement les personnes coupables aux
éléphants qui les écrasaient, VAUGELAS, Q. C. x, 9,
dans RICHELET. Il en aurait dit davantage; Mais le
chat, sortant de sa cage, Lui fit voir en moins d'un
instant Qu'un rat n'est pas un éléphant, LA FONT.
Fabl. vin, 15. L'éléphant est, si nous voulons ne
nous pas compter, l'être le plus considérable de ce
monde, BUFF. Éléphant. Une charge de quatre à
cinq milliers n'est pas trop forte pour un grand élé-
phant, BONNET, Contempl. nat. xn, 46. Le plus vieux
des éléphants, comme le plus expérimenté, est à la
tête de la troupe et la conduit; le plus âgé après
lui ferme la marche ; les jeunes et les faibles sont
au centre du bataillon; et les mères qui allaitent
encore portent leurs petits qu'elles embrassent de
leur trompe, m. ib. Les anciens connaissaient très-
bien l'éléphant, et l'histoire de ce quadrupède est
plus exacte dans Aristote que dans Buffon, CUVIER ,
Révol. 72. Tandis que, triviale, errante et vagabonde,
Entre tes quatre pieds toute la ville [Paris] abonde,
Comme une fourmilière aux pieds d'un éléphant,
v. HUGO, Voix intér. À l'arc de l'Étoile. || Eléphant
blanc, éléphant atteint d'une sorte d'albinisme.
|| L'éléphant mammouth, ou, simplement, le mam-
mouth, éléphant qu'on ne trouve plus que fossile.
|| Éléphant de guerre, éléphant que les anciens
employaient dans les batailles. N'avons-nous pas
donné.... Nos femmes, nos enfants, nos vaisseaux
etnos armes, Nos éléphants, nos biens?.... MAIR.
Mort d'Asdrub. i, 3. En vain leurs éléphants et leurs
tranchants ivoires Ont voulu retarder le cours de
nos victoires, ROTR. Bélis. i, 6. || Familièrement.
Faire d'une mouche un éléphant, exagérer une
faute légère. |] ' 2° Familièrement. Éléphant se dit
d'une personne grosse et forte, surtout peu gra-
cieuse. C'est un éléphant, un vrai, un gros élé-
phant. || 3° Ordre de l'Éléphant, ordre fondé en
1478 par Christiern I, roi de Danemark, ainsi
nommé parce que les chevaliers portaient un col-
lier d'où pendait un éléphant d'or émaillé de blanc.
|| 4° Terme de commerce. Sorte de papier. || 5° Élé-
phant de mer, éléphant marin, nom vulgaire du
morse et d'une espèce de phoque dit phoque à
trompe.
— HIST. XIe s. Un faldestoed [fauteuil] i ot d'un
olifant [ivoire], Ch. de Roi. XLVI. Compainz Rolanz,
l'olifant [le cor] carsonez, ib. LXXXII. ||xnes. Esor
chascon olyphantun chastiel de fust [bois], dont se
combattoient cil qui desuz la beste estaient, Ma-
chab.i, 6. || xme s. L'oliphant est moult corporu,
DU CANGE, pasticium. Entre les autres joiaus qu'il
envoia au roi, li envoia un oliphant de cristal moult
bien fait, JOINV. 260. ||xvcs. La principale ville
Gelbona : et en ceste cité a grand quantité d'or, et
y multiplient plus les olifans que en aultre partie
du monde, Jeh. de, Sainlré, ch. 60. ||xvis s. Cest
animal se nomme éléphant de mer, et plus gros
qu'un éléphant; lequel habite en l'eau et en la
terre, ayant deux dents semblables à celles d'un
éléphant, par lesquelles, lorsqu'il veut prendre son
sommeil, il s'attache et pend aux rochers, PARÉ,
Licorne, u.Le sommeil est le cheoir de l'elephant,
LEROUX BE LINCY, PrOV. t. I, p. 176.
— ÉTYM. Provenç. éléphant; espagn. et ital. éle-
vante; du latin elephantus, du grec èXéç».;. L'an-
cienne forme est olifant; ce n'est qu'au seizième
siècle que la forme latine l'expulse.
t ÉLÉPHANTE (é-lé-fan-t'), s. f. Terme de zoo-
logie. Femelle de l'éléphant.
— ÉTYM. Éléphant; provenç. elephanta, elephan-
tessa; ital. elefantessa.
t ÉLÉPHANTIAQUE(é-lé-far.-ti-a-k'), ad}. Term e
de médecine. Qui est atteint d'éléphantiasis. || Sub-
stantivement. Les éléphantiaquos.
— ÉTYM. Lat. elephantiacus, d'elephantus, élé-
phant et éléphantiasis.
t ÉLÉPHANTIASIS ( é - lé - fan - ti - a - zis' ), s. f.
|| 1° Terme de médecine. Éléphantiasis des Grecs ou
éléphantiasis proprement dite, lèpre du moyen âge,
maladie grave caractérisée par des tubercules piuj
ou moins larges à la peau et par des altérations de
plusieurs autres organes. Elle paraît contagieuse.
|| 2° Éléphantiasis des Arabes ou jambe des Bar-
bades, maladie qui rend les jambes grosses comme
celles d'un éléphant, et qui n'est pas contagieuse.
— HIST. xvie s. Eléphantiasis, ainsi appellée, à
cause que les malades ont les bras et jambes grosses
et tubéreuses, comme les elephans, PARÉ, Introd. 21.
— ËTYM. 'EAEçavxîasti;, de ÈXÉçaç, éléphant, à
cause des grosses jambes dans Péléphantiasis des
Arabes. Provenç. elefancia, elefacia; espagn. ele-
fancia; ital. elefanzia; du latin elephanlia, élé-
phantiasis.
fÉLÉPHANTIDE (é-lé-fan-ti-d'), s. f. Le royaume
imaginaire des éléphants, mot forgé par la Fon-
taine. L'éléphant repartit : Quoi! vous ne savez
pas.... Qu'Éléphantide a guerre avecque Rhinocère,
LA FONT. Fabl. XII, 2t.
— ÉTYM. Éléphant.
f 1. ÉLÉPHANTIN , INE (é-lé-fan-tin, ti-n'),
adj. Il 1" D'éléphant. Quand le jour éloignait la gent
éléphantine, LA KOTTE, Fabl. Y, 17. || 2" D'ivoire.
Il Chez les Romains, livre éléphantin, livre dont les
feuillets étaient d'ivoire et où les transactions du
sénat, teiles que les édits, les décrets, etc. étaient
conservés. || 3° S. f. Terme d'antiquité. Éléphantine,
espèce de flûte phénicienne faite d'ivoire.
— ÉTYM. Provenç. elephanlin; catal. elephanti,
espagn. et ital. elefantino; du latin elephantinus,
d'elephantus, éléphant.
f 2. ÉLÉPHANTIN, INE (é-lé-fan-tin, ti-n'), adj. Sa
dit des rois égyptiens qui ont régné à Éléphantine.
f ÉLÉPHANTIQUE (é-lé-fan-ti-k'), adj. Qui a
rapport à l'éléphant. || Qui est affecté d'éléphantia-
sis. Jambe éléphantique.
— HIST. xvie s. Les apostemes qui sont faites en
corps cacochymes, hydropiques, elephantiques et
autres de mauvaise habitude, PARÉ, V, 4.
— ËTYM. Lat. elephanlicus, d'elephantus, élé-
phant.
f ÉLÉPHANTOGRAPHIE (é-lé-fan-to-gra-fie),
s. f. Traité ou histoire de l'éléphant. ■
•— ÉTYM. Éléphant, et YP«ÇEIV, décrire.
t ÉLÉPHANTOÏDE (é-lé-fan-to-i-d'), adj. Terme
de zoologie. Qui ressemble à un éléphant.
— ÉTYM. 'EXéçaç , éléphant, et eTSoç, forme. .
f ÉLÉPHANTOPHAGE ( é-lé-fan-to-fa-j' ), adj.
Terme didactique. Qui se nourrit de chair d'élé-
phant ; qui mange la chair des éléphants.
— ËTYM. 'EXéça;, éléphant, et çayeïv, manger,
f ÉLÉPHANTOPODE ( é-lé-fan-to-po-d' ) , adj.
Terme de zoologie. Qui a des pieds comparables à
ceux de l'éléphant.
— ÉTYM. 'EXéçaç, éléphant, et raûç, pied.
f ÉLÉPHANTORNITHE (é-lé-fan-tor-ni-f), s. m.
Terme de zoologie. Nom donné à une famille d'oi-
seaux de grande taille et dont le corps est maseif.
— ËTYM. 'EXéçaç, éléphant, et 8pviç, oiseau.
fÉLEUSINIES (é-leu-zi-nie), s. f. pi. Ternie
d'antiquité grecque. Fêtes en l'honneur de Cérès et
de Proserpine.
— ÉTYM. 'EXeuaïvia, fêtes d'Ëleusine.
•f ÉLEUTHÉRANTHÈRE, ÉE (é-leu-té-ran-té-ré,
rée), adj. Terme de botanique. Qui a les anthères
libres et non soudées ensemble.
— ÉTYM. 'EXEÛOEPO;, libre, et anthère.
f ÉLEUTHÉRIE (é-leu-té-rie), s. f. Terme d'anti-
quité grecque. Gouvernement libre d'un Etat indé-
pendant. Les savants prétendent que l'éleuthérie di-
sait quelque chose.de plus que l'autonomie, MONTESQ.
Correspondance, 15.
— ÉTYM. 'EXeu8Epi'a, liberté.
tÉLEUTHÉROGYNE(é-leu-té-ro-ji-n'), adj. Terme
de botanique. Dont l'ovaire est libre et n'adhère point
au calice.
— ËTYM. 'EAEûeEpoç, libre, et YUV*|, femelle,
ovaire.
t ÉLEUTHÉROGYNIE (é-leu-té-ro-ji-nie), *. f.
ÉLE
ÉLÉ
ÉLti
tons, je serai dans mon élément, SÉV. 424. chez
vous l'inquiétude est dans son élément, LA CHAUS-
SÉE, Mélanide, i, 4. || Etre dans son élément, signi-
fie disserter sur les choses qu'on a étudiées, appro-
fondies; faire ce à quoi l'on est particulièrement
propre. |[ Être hors de son élément, se trouver là
où l'on n'est pas à son aise. |] 6° Au plur. Notions
premières. Les éléments de la grammaire. N'avoir
que les premiers éléments d'une science, en être
aux éléments. N'avoir pas les premiers éléments
d'une science, l'ignorer complètement. Zeuxis, na-
tif d'Héraclée, apprit les premiers éléments de la
peinture vers la quatre-vingt-unième olympiade,
ROLLIN, Hist. anc. t. xi, t" part. p. 151, dans POU-
GENS. || Éléments est le titre de certains ouvrages qui
contiennent les premières notions d'un enseigne-
ment. Éléments de grammaire latine. Ses Éléments
[d'Euclide] contiennent une suite de propositions
qui sont la base et le fondement de toutes les au-
tres parties des mathématiques, ROLLIN, Hist. anc.
t. xm, liv. xxvn, ch. i, p. 130, dans POUOENS.
Il 7° Terme d'alchimie. Élément froid, se disait de
l'eau et du mercure.
— HIST. Xe s. Eli' en adunet [abandonne] lo suon
élément [doctrine], Eulalie. || xinB s. Dieux establi
mes piez seur pierre, seur la fermeté où seinte
Eglise est fondée; et esdreça mes elemenz à bone
uuevre, Psautier, f° 50. ||xv" s. Il est tout vrai et
sans mentir, Ne sans vérité divertie, Que toute
chose elementée Est d'éléments alimentée, l'Alch.
à Nat. 733. Le [le pape] baisèrent au pied, en la
main et en la bouche, et commença le cardinal
de Vimers, et en après les patriarches, archevesques
etevesques et abbez, et consequemment les autres
gens d'esglise ; et par les quatre elemens [en nom-
mant les quatre éléments] donna la beneisson à tous
estans en estât de grâce.... MONSTR. t. i, f° 94, dans
LACURNE.|| xvie s. Le haut ciel s'obscurcit; cent mille
tremblements Confondirent la terre et les trois
éléments, D'AUB. Tragiques, liv. i, Misères. J'ay
honte de voir nos hommes enyvrés de cette sotte
humeur de s'effaroucher des formes contraires
aux leurs ; il leur semble estre hors de leur élé-
ment, quand ils sont hors de leur village, MONT.
IV, 123.
— ÉTYM. Provenç. clément; espagn. et ital. ele-
mento ; du lat. elementum.
ÉLÉMENTAIRE (é-lé-man-tè-r'), adj. || 1° Qui
est delà nature de l'élément. Les corps élémentaires.
Les molécules élémentaires. Il est permis de douter
que les substances qu'on nomme élémentaires
soient aussi simples et aussi homogènes qu'elles ont
paru l'être, BONNET, Contempl. nat. v, 17. ||Les
esprits élémentaires, êtres imaginaires que les
cabalistes supposaient présider aux éléments.
|| 2° Terme d'histoire naturelle. Parties élémentai-
res, ceiles qu'on retrouve semblables a elles-mêmes
dans toutes les parties des animaux et des végé-
taux. || Tissus élémentaires, tissus simples auxquels
peuvent se réduire tous les tissus qui composent un
animal, à savoir le tissu cellulaire, le tissu muscu-
laire et le tissu nerveux. || 3° Qui concerne les pre-
miers principes d'un art ou d'une science. Un traité
élémentaire. Euclide n'est qu'un auteur élémentaire;
Archimède est un géomètre sublime qu'admirent en-
core aujourd'hui ceux mêmes qui sont les plus ha-
biles dans les nouvelles méthodes, ROLLIN, Hist.
anc. t. xin, liv. xxvn, ch. 1, p. 129, dans POU-
GENS. || Mathématiques élémentaires, les premières
parties d'un cours complet de mathématiques (arith-
métique, géométrie, algèbre et trigonométrie). || Cela
est élémentaire, se dit de choses qu'on ne doit pas
ignorer. || Classes élémentaires, la 8e et la 7e.
— HIST. xive s mais ainsi comme En avez dit
la vérité, Vous ne ferez d'humanité Que l'élémen-
taire machine, Sans mettre ce qui meut l'usine,
l'Alch. à Nat. 93. ||xvie s. Lesquels considerans très-
mal la fragilité et impuissance des hommes, ima-
ginent qu'ils peuvent ici bas vivre comme anges ;
combien qu'ils ayent des corps élémentaires, sujets
aux altérations qui suivent la matière, LANOUE, 600.
Dieu seul est éternel; de l'homme élémentaire [com-
posé des quatre éléments] Ne reste après la mort ny
veine ny artère; Qui pis est, il ne sent, il ne rai-
sonne plus, Locatif descharné d'un vieil tombeau
reclus, BONS. 785.
— ËTYM. Élément; provenç. et espagn. elemen-
tar; ital. élementare.
t ÉLÉMENTÉ, ÉE (é-lé-man-té, tée), adj. Com-
posé d'éléments. SaintBonaventure enseigne.... que
les coips élémentés sont des composés dans lesquels
entrent les quatre éléments, DAUNOU , Disc, sur l'é-
tat des lettres en France au xme siècle, § xv,
— HIST. xv* s. Toute chose elementée.... l'Alch.
à Nat. 7.15.
t ÉLÉMI (é-lé-mi), s. m. Substance résineuse dont
on distingue deux espèces : l'élémi oriental et l'é-
lémi bâtard ou occidental ou d'Amérique.
fÉLÉMIFËRE (é-lé-mi-fê-r'), adj. Terme de bo-
tanique. Qui produit de l'élémi, sorte de résine.
— ÉTYM. Élémi, et le latin ferre, porter.
fÉLÉMINE (é-lé-mi-n'), s. f. Terme de chimie.
Résine cristallisante de l'élémi du Brésil.
t ÉLENCTIQUE ( é-lan-kti-k' ), adj. Terme de
théologie. Théologie élenctique , la partie de la
théologie qui renferme la controverse.
— ÉTYM. 'EXeyxTiy.ôç, de iî.éyyuv, réfuter.
f ÉLÉOLÉ(é-lé-o-lé), s. m. Terme de pharmacie.
Nom des préparations formées d'huile et de principes
médicamenteux.
— ÉTYM. "EXoeiov, huile.
t ÉLÉOPHAGE (é-lé-o-fa-j'), adj. Qui mange des
olives, qui se nourrit d'olives.
— ÉTYM. 'EXaîa, olive, et OÏYEÎV, manger.
' jÉLÉOPTËNE (é-lé-o-ptê-n'), s. m. Terme de
chimie. Principe immédiat liquide et volatil mélangé
au stéaroptène.
— ÉTYM. "EXaiov, huile, et irmvo;, volatil.
ÉLÉPHANT (é-lé-fan), s. m. j|l° Grand et gros
mammifère de l'ordre des pachydermes, qui se dis-
tingue par sa trompe et ses longues défenses. On
exposait anciennement les personnes coupables aux
éléphants qui les écrasaient, VAUGELAS, Q. C. x, 9,
dans RICHELET. Il en aurait dit davantage; Mais le
chat, sortant de sa cage, Lui fit voir en moins d'un
instant Qu'un rat n'est pas un éléphant, LA FONT.
Fabl. vin, 15. L'éléphant est, si nous voulons ne
nous pas compter, l'être le plus considérable de ce
monde, BUFF. Éléphant. Une charge de quatre à
cinq milliers n'est pas trop forte pour un grand élé-
phant, BONNET, Contempl. nat. xn, 46. Le plus vieux
des éléphants, comme le plus expérimenté, est à la
tête de la troupe et la conduit; le plus âgé après
lui ferme la marche ; les jeunes et les faibles sont
au centre du bataillon; et les mères qui allaitent
encore portent leurs petits qu'elles embrassent de
leur trompe, m. ib. Les anciens connaissaient très-
bien l'éléphant, et l'histoire de ce quadrupède est
plus exacte dans Aristote que dans Buffon, CUVIER ,
Révol. 72. Tandis que, triviale, errante et vagabonde,
Entre tes quatre pieds toute la ville [Paris] abonde,
Comme une fourmilière aux pieds d'un éléphant,
v. HUGO, Voix intér. À l'arc de l'Étoile. || Eléphant
blanc, éléphant atteint d'une sorte d'albinisme.
|| L'éléphant mammouth, ou, simplement, le mam-
mouth, éléphant qu'on ne trouve plus que fossile.
|| Éléphant de guerre, éléphant que les anciens
employaient dans les batailles. N'avons-nous pas
donné.... Nos femmes, nos enfants, nos vaisseaux
etnos armes, Nos éléphants, nos biens?.... MAIR.
Mort d'Asdrub. i, 3. En vain leurs éléphants et leurs
tranchants ivoires Ont voulu retarder le cours de
nos victoires, ROTR. Bélis. i, 6. || Familièrement.
Faire d'une mouche un éléphant, exagérer une
faute légère. |] ' 2° Familièrement. Éléphant se dit
d'une personne grosse et forte, surtout peu gra-
cieuse. C'est un éléphant, un vrai, un gros élé-
phant. || 3° Ordre de l'Éléphant, ordre fondé en
1478 par Christiern I, roi de Danemark, ainsi
nommé parce que les chevaliers portaient un col-
lier d'où pendait un éléphant d'or émaillé de blanc.
|| 4° Terme de commerce. Sorte de papier. || 5° Élé-
phant de mer, éléphant marin, nom vulgaire du
morse et d'une espèce de phoque dit phoque à
trompe.
— HIST. XIe s. Un faldestoed [fauteuil] i ot d'un
olifant [ivoire], Ch. de Roi. XLVI. Compainz Rolanz,
l'olifant [le cor] carsonez, ib. LXXXII. ||xnes. Esor
chascon olyphantun chastiel de fust [bois], dont se
combattoient cil qui desuz la beste estaient, Ma-
chab.i, 6. || xme s. L'oliphant est moult corporu,
DU CANGE, pasticium. Entre les autres joiaus qu'il
envoia au roi, li envoia un oliphant de cristal moult
bien fait, JOINV. 260. ||xvcs. La principale ville
Gelbona : et en ceste cité a grand quantité d'or, et
y multiplient plus les olifans que en aultre partie
du monde, Jeh. de, Sainlré, ch. 60. ||xvis s. Cest
animal se nomme éléphant de mer, et plus gros
qu'un éléphant; lequel habite en l'eau et en la
terre, ayant deux dents semblables à celles d'un
éléphant, par lesquelles, lorsqu'il veut prendre son
sommeil, il s'attache et pend aux rochers, PARÉ,
Licorne, u.Le sommeil est le cheoir de l'elephant,
LEROUX BE LINCY, PrOV. t. I, p. 176.
— ÉTYM. Provenç. éléphant; espagn. et ital. éle-
vante; du latin elephantus, du grec èXéç».;. L'an-
cienne forme est olifant; ce n'est qu'au seizième
siècle que la forme latine l'expulse.
t ÉLÉPHANTE (é-lé-fan-t'), s. f. Terme de zoo-
logie. Femelle de l'éléphant.
— ÉTYM. Éléphant; provenç. elephanta, elephan-
tessa; ital. elefantessa.
t ÉLÉPHANTIAQUE(é-lé-far.-ti-a-k'), ad}. Term e
de médecine. Qui est atteint d'éléphantiasis. || Sub-
stantivement. Les éléphantiaquos.
— ÉTYM. Lat. elephantiacus, d'elephantus, élé-
phant et éléphantiasis.
t ÉLÉPHANTIASIS ( é - lé - fan - ti - a - zis' ), s. f.
|| 1° Terme de médecine. Éléphantiasis des Grecs ou
éléphantiasis proprement dite, lèpre du moyen âge,
maladie grave caractérisée par des tubercules piuj
ou moins larges à la peau et par des altérations de
plusieurs autres organes. Elle paraît contagieuse.
|| 2° Éléphantiasis des Arabes ou jambe des Bar-
bades, maladie qui rend les jambes grosses comme
celles d'un éléphant, et qui n'est pas contagieuse.
— HIST. xvie s. Eléphantiasis, ainsi appellée, à
cause que les malades ont les bras et jambes grosses
et tubéreuses, comme les elephans, PARÉ, Introd. 21.
— ËTYM. 'EAEçavxîasti;, de ÈXÉçaç, éléphant, à
cause des grosses jambes dans Péléphantiasis des
Arabes. Provenç. elefancia, elefacia; espagn. ele-
fancia; ital. elefanzia; du latin elephanlia, élé-
phantiasis.
fÉLÉPHANTIDE (é-lé-fan-ti-d'), s. f. Le royaume
imaginaire des éléphants, mot forgé par la Fon-
taine. L'éléphant repartit : Quoi! vous ne savez
pas.... Qu'Éléphantide a guerre avecque Rhinocère,
LA FONT. Fabl. XII, 2t.
— ÉTYM. Éléphant.
f 1. ÉLÉPHANTIN , INE (é-lé-fan-tin, ti-n'),
adj. Il 1" D'éléphant. Quand le jour éloignait la gent
éléphantine, LA KOTTE, Fabl. Y, 17. || 2" D'ivoire.
Il Chez les Romains, livre éléphantin, livre dont les
feuillets étaient d'ivoire et où les transactions du
sénat, teiles que les édits, les décrets, etc. étaient
conservés. || 3° S. f. Terme d'antiquité. Éléphantine,
espèce de flûte phénicienne faite d'ivoire.
— ÉTYM. Provenç. elephanlin; catal. elephanti,
espagn. et ital. elefantino; du latin elephantinus,
d'elephantus, éléphant.
f 2. ÉLÉPHANTIN, INE (é-lé-fan-tin, ti-n'), adj. Sa
dit des rois égyptiens qui ont régné à Éléphantine.
f ÉLÉPHANTIQUE (é-lé-fan-ti-k'), adj. Qui a
rapport à l'éléphant. || Qui est affecté d'éléphantia-
sis. Jambe éléphantique.
— HIST. xvie s. Les apostemes qui sont faites en
corps cacochymes, hydropiques, elephantiques et
autres de mauvaise habitude, PARÉ, V, 4.
— ËTYM. Lat. elephanlicus, d'elephantus, élé-
phant.
f ÉLÉPHANTOGRAPHIE (é-lé-fan-to-gra-fie),
s. f. Traité ou histoire de l'éléphant. ■
•— ÉTYM. Éléphant, et YP«ÇEIV, décrire.
t ÉLÉPHANTOÏDE (é-lé-fan-to-i-d'), adj. Terme
de zoologie. Qui ressemble à un éléphant.
— ÉTYM. 'EXéçaç , éléphant, et eTSoç, forme. .
f ÉLÉPHANTOPHAGE ( é-lé-fan-to-fa-j' ), adj.
Terme didactique. Qui se nourrit de chair d'élé-
phant ; qui mange la chair des éléphants.
— ËTYM. 'EXéça;, éléphant, et çayeïv, manger,
f ÉLÉPHANTOPODE ( é-lé-fan-to-po-d' ) , adj.
Terme de zoologie. Qui a des pieds comparables à
ceux de l'éléphant.
— ÉTYM. 'EXéçaç, éléphant, et raûç, pied.
f ÉLÉPHANTORNITHE (é-lé-fan-tor-ni-f), s. m.
Terme de zoologie. Nom donné à une famille d'oi-
seaux de grande taille et dont le corps est maseif.
— ËTYM. 'EXéçaç, éléphant, et 8pviç, oiseau.
fÉLEUSINIES (é-leu-zi-nie), s. f. pi. Ternie
d'antiquité grecque. Fêtes en l'honneur de Cérès et
de Proserpine.
— ÉTYM. 'EXeuaïvia, fêtes d'Ëleusine.
•f ÉLEUTHÉRANTHÈRE, ÉE (é-leu-té-ran-té-ré,
rée), adj. Terme de botanique. Qui a les anthères
libres et non soudées ensemble.
— ÉTYM. 'EXEÛOEPO;, libre, et anthère.
f ÉLEUTHÉRIE (é-leu-té-rie), s. f. Terme d'anti-
quité grecque. Gouvernement libre d'un Etat indé-
pendant. Les savants prétendent que l'éleuthérie di-
sait quelque chose.de plus que l'autonomie, MONTESQ.
Correspondance, 15.
— ÉTYM. 'EXeu8Epi'a, liberté.
tÉLEUTHÉROGYNE(é-leu-té-ro-ji-n'), adj. Terme
de botanique. Dont l'ovaire est libre et n'adhère point
au calice.
— ËTYM. 'EAEûeEpoç, libre, et YUV*|, femelle,
ovaire.
t ÉLEUTHÉROGYNIE (é-leu-té-ro-ji-nie), *. f.
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