Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406698m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49511
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
EDU
ÊDU
ÉFF
1303
premier édit? ROTROU, Anlig. m, 3. Et le roi trop
crédule a signé cet édit, BAC. Esth. i, s.
— HïST. xv" s. Sire chevalier, je vous en feray
un edit [proposition] : joustons ensemble deux lan-
ces, à celle fin que, se vous m'accablez de l'ung des
coups, je^m'en iray en prison par devers la pucelle,
Perceforest, 1.1, 1° \ 54. || xvi" s. Entre tous les gens
d'armes i'rançois avoit un edict [convention] que si
une pièce d'artillerie ou un homme seul par incon-
vénient estoit arresté, que chascun s'arrestoit jus-
ques à ce que tout feust à point, j. D'AUTON, An-
nales de Louis XII, p. 44, dans LACURNE.
— ËTYM. Lat. edictum, part, passif neutre de
edicere, prononcer, de e, et dicere, dire.
t ÉDITÉ, ÉE (é-di-té, têe), part, passé. Livré au
public. Un livre édité à. grands frais. [| Terme de
palais. Cité dans les arrêts ou jugements, en par-
lant des lois ou ordonnances.
f ÉDITER (é-di-té), ». a. Publier, en parlant d'un
livre. Éditer : ce mot, que j'ai trouvé dans la Re-
vue des écrits de Linné par le G. Millin, me paraît
clair, expressif, et manque à notre langue, BOIS-
SONADE, Mémoire du concours de 1797. [{ Il se dit
aussi de la musique et même des gravures, des li-
thographies, des estampes et de tout ce qui peut se
reproduire par l'impression. Quel libraire a édité les
Galeries de Versailles? Un tel édite de la musique.
|| S'éditer, ». rêfl. Être publié. Les livres qui s'éditent
chaque année. || Publier son propre livre. Si je ne
trouve point d'éditeur, je'm'éditerai moi-même.
— ÉTYM. Voy. ÉDITEUR.
ÉDITEUR (é-di-teur), s. m. || 1° Celui qui publie
l'ouvrage d'un autre. M. B. Jullien, éditeur des Pa-
radoxes de Lamotte. || Particulièrement, libraire qui
publie un livre à son compte; et, adjectivement,
libraire-éditeur. M. Hachette est l'éditeur de ce dic-
tionnaire. |! Il se dit aussi de celui qui imprime de la
musique. || Tout homme qui publie un livre à son
compte. Il est à lui-même son éditeur, c'est-à-dire
il publie à ses frais ses ouvrages. || 2° Editeur res-
ponsable, celui sous la responsabilité de qui paraît
un journal. || Fig. et familièrement, celui qui a la
responsabilité de quelque chose, surtout en parlant
du mari. Il est l'éditeur responsable des sottises qui
se font chez lui. || 3° Marchand d'estampes.
- ÉTYM. Lat. editor, de edere, faire sortir,
mettre dehors; de e, et dere pour dare, donner.
ÉDITION (é-di-sion; en vers, de quatre syllabes),
s. f. Impression et publication d'un ouvrage. La
première, la seconde édition. Ce livre a eu cinq
éditions. L'édition d'un ouvrage se désigne quelque-
fois par la date, quelquefois par le nom du libraire,
presque toujours, surtout quand c'est une édition
très-estimée, par le nom de l'éditeur qui y a donné
ses soins : Plutarque édition de Reiske ; Lucrèce édi-
tion de Lemaire. || Edition princeps, la première
édition d'un ancien auteur. || Publication d'un ou-
vrage manuscrit avant la découverte de l'imprime-
rie. || Par plaisanterie. Vous avèz-donc été marié
bien jeune? — J'en suis à ma cinquième édition,
PALAPBAT, Ballet extra®. dansLEEOux,.DJcJ. comique.
Il Fig. Le monde est un ouvrage qui a eu plusieurs
éditions [par allusion aux révolutions géologiques].
— HIST. xive s. Avient aucune fois que les meneurs
[moindres] successours ameilourissent les éditions
très excellens de leur greignors [plus grands] prédé-
cesseurs, H. de MONDEVILLE, f° 4. .
— ËTYM. Provenç. editio ; espagn. edicioti ; ital.
edigione; du latin editionem, édition (voy. ÉDITEUR).
fÉDOLIE (ê-do-lie), s. m: Terme de zoologie.
Nom moderne du genre drongo, qui a pour type
l'édolie cristé, dit roi des corbeaux, et plus parti-
culièrement drongo.
f ÉDOSSER (é-dô-sé), ». a. Terme rural. Enlever
la superficie du sol, avec les racines qui s'y trou-
vent, pour les transporter ailleurs. || Terme de tan-
neur. Exprimer l'eau qui se trouve du côté de la
chair, dans la peau qu'emploie le parcheminier.
— ÉTYM. É pour es.... préfixe, et dos.
t ÉDOSSOYER (é-dô-so-ié), ». a. Terme de tan-
neur. Synonyme de édosser.
ÉDREDON (é-dre-don), s. m. || i°Petitesplumes à
tige grêle, à barbules longue's et fines, appelées
aussi duvet, fournies par des oiseaux palmipèdes et
surtout par l'eider, anas mollissima, qui vit erin-
cipalement en Islande. On en fait des couvre-p'ieds.
|| 2° Un édredon, un couvre-pieds fait d'édredon.
Mettez cet édredon sur votre lit.
— ÉTYM. Picard etgénev. aigledori; du suédois ei-
der, espèce d'oie du Nord, et dun, petite plume, duvet.
t ÉDCCABILITÉ (é-du-ka-bi-li-té), s. f. Néolo-
gisme'. Aptitude à être instruit, dressé. L'éducabi-
lité des animaux
— ÉTYM. Éducable.
t ÉDUCABLE (é-du-ka-bl'), ad]. Néologisme. Qui
est apte à recevoir l'éducation, à être dressé.
— ÉTYM. Voy. ÉDUCATION. I
t ÉDUCATEUR, TRICE (é-du-ka-teurj tri-s'),
adj. Qui concerne l'éducation; qui donné l'éduca-
tion. || Substantivement. Soient mis es mains d'édu-
cateurs qui les nourrissent et instruisent en la dite
religion, ROHAN, Me'm. t. n, p. 74, dans LACURNE.
|| Fig. Les nations qui se font gloire de marcher à
la tête de la civilisation ne devraient pas 1 reculer
devant lés dépenses nécessaires pour déterminer
scientifiquement des questions dont la solution est
jusqu'à présent exposée au hasard, éducateur dont
les leçons sont si ruineuses, BARRAI,, Presse scien-
tifique, 1861, t. ni,, p. 301. |
— ÉTYM. Lat. educator, de educare, éduquer.
ÉDUCATION (é-du-ka-sion; en vers, de binq syl-
labes), s. f. || i° Action d'élever, de former un en-
fant, un jeune homme ; ensemble des habiletés
intellectuelles ou manuelles qui s'acquièrent, et
ensemble des qualités morales qui se développent.
C'est ainsi qu'on l'accoutumait dans son enfance à
craindre Dieu et à l'aimer; et l'on peut dire d'elle
ce que l'Écriture a dit d'une autre reine, qu'elle ne
changea pas son éducation, FLËCH. Matie-Thér.
Ni la bonne éducation ne fait les grands caractères,
ni la mauvaise ne les détruit, FONTEN. Cza'r Pierre.
L'éducation qu'il faisait donner aux enfants, FÉN.
Tél. v. Jeunes hommes qui n'avaient eu aucune édu-
cation, ID. ib. xvi. Rien n'est plus négligé que l'é->
ducation des filles; la coutume et le caprice des
mères y décident souvent de tout ; on suppose qu'on
doit donner à ce sexe peu d'instruction; l'éducation
des garçons passe pour une des principales affaires
par rapport au bien public, et, quoiqu'on jn'y fasse
guère moins de fautes que dans celle des filles, du
moins on est persuadé qu'il faut beaucoup de lu-
mières pour y réussir, FÉN. Éduc. des !^Mes„J.
L'éducation est une maltresse douce et insinuante}
ennemie delà violence et de la contrainte, qui aima
à n'agir que par voie de persuasion, qui s'applique
à faire goûter ses instructions en parlant'toujours
raison et vérité, ROLLIN, Traité desÈt.hv. vi, art. 4.
Mme de Maintenon avait un goût et un talent par-
ticulier pour l'éducation de la jeunesse,: amc DE
CAÏLUS, Souvenirs, p. 4 94, dans POUGENS. Dans
cette cour indigente et vagabonde, la nécessité,
qui fait mille biens malgré qu'on en ait, leur
tenait lieu d'éducation, et l'on ne voyait que de
l'émulation" parmi eux sur la gloire , sur lajpolitesse
et sur la vertu, HAMILTON, Grarnm. 6. 1 L'édu-,
cation perfectionne l'instinct comme elle perfec-
tionne la raison, BONNET, Causesprem. 5Je partie,»
ch. 6. Leur donner la vie [à des fils], est un préi
sent cruel, Sans l'éducation, sans ce bien plus réel^,
M. J. CHÉN. Gracq. i, 6. Quand on a reçu u|ne mau-j
vaise éducation, on garde, en grandissantiet même
en vieillissant, tous les défauts de l'enfance, Mme DE
GENLIS, Veillées du château, t. i, p. 21, dans
POUGENS. Je ne confondrai plus les éducations qui
ne sont que brillantes avec les bonnes éducations,
c'est-à-dire avec celles qui rendent bon et vertueux,
ID. ib. p. 442. || Par extension» Donner de il'éduca-
tion à son esprit, MARIVAUX, dans DESFONTAINES.
|| Maison d'éducation, maison où l'on prend des
enfants pour les instruire. || Éducation profession-
nelle, éducation qui a pour but d'enseigner un art,
un métier, une profession. j| Première éducation,
soins et enseignements qui se donnent dans la pre-
mière enfance. [Louis XIV] Recommandant votre en-
fance [du jeune roi Louis XVJ k la tendrje et res-
pectable dépositaire [Mme de Vehtadour] jde votre
première éducation, laquelle, en formant vos
premières inclinations et,pour ainsi dire, ^os pre-
mières paroles, fut sur le point de recueillir vos .
derniers soupirs, MASS. Pet. car. Ex. des I grands.i. \
La première éducation est celle qui importe le plus,j|'
et cette première éducation appartient incontesta-f
blement aux femmes.... parlez donc toujours aux!
femmes, pa" préférence, dans vos traités p'éduca-^
tion, J. J. BOUSS Ém. i, Note au commencement.
|! 2" En parlant des animaux domestiques, l'ensem-
ble des moyens auxquels on a recours pour les ren-
dre de bonne heure dociles à la volonté de l'homme
et pour développer en eux les facultés de l'instinct
et celles du corps, de manière qu'ils soient le plus
utiles qu'il est possible. || Soin que l'on prend pour
produire et entretenir certains animaux, certaines
plantes. L'éducation des abeilles, des vers! à soie.
L'éducation de cette plante est difficile. L;s indi-
gènes [de Madagascar], qui font de deux à quatre
éducations par année, surveillent l'accouplement |
des papillons, la ponte et l'écloskm des jeunes'che-
îtne. Qui nilles [vers à soie] qu'aussitôt la naissance ils trans-
sé. portent.... BLANCHARD, Àcad. des se. Comptes rendus,
t. 1YI, p. 62t. || 3° La connaissance et la pratique
tri-s'), des usages du monde. Ce jeune homme est sans
l'éduca- éducation. Elle paraît avoir de l'éducation, DAN-
is d'édu- COURT, Mme Àrlus, m, 7.
a la dite — REM. Éducation est un mot récent ; autrefois
LACÛRNE. on disait nourriture.
archer à — SYN. ÉDUCATION, INSTRUCTION. L'instruction est\ï\
i reculer relative à l'esprit et s'entend des connaissances que M]
terminer l'on acquiert et par lesquelles oh devient habile et j
ution est savant. L'éducation est relative à lâ'fôis au coeur et j;
eur dont à l'esprit, et s'entend et des connaissances" que l'on j
\se scien- fait acquérir et des directions morales que l'on donne^ J
I ' aux sentiments.
iquer. —ÉTYM. Lat. educationem, de educare, éduquer.* '
binq syl- f ÉDUCTE (ê-du-kt'),- s. m. Terme de physiologie.
jr un en- Synonyme inusité de blastème ou d'exsudat.
habiletés —ÉTYM. Lat. educlus, produit; de e, etductus,
irent, et conduit.
îloppent. ÉDULCORATION(é-dul-ko-ra-sion), s. f. Terme
nfance à de pharmacie. Addition d'une certaine quantité de .
ire d'elle sucre, de miel ou de sirop à une substance pour en
u'elle ne adoucir ou masquer la saveur, ou pour rendre
rie-Thér. agréable une substance insipide,
bactères, ÉDULCORÉ, ÉE (é-dul-ko-ré, rée), part, passe.
r Pierre. Un julep édulcoré.
its, FÉN. ÉDULCORER (è-dul-ko-ré), ». a. Terme de phar-
ime édu- macie. Opérer l'édulcoration. || Verser de l'eau sur
que l'é-» des substances en poudre pour les dépouiller des
irice des principes acides qu'elles contiennent. || S'édulcorer,
>se qu'on v. rèfl. Être édulcoré. Cela s'èdulcore avec du miel,
ducation — ÉTYM. E, et le bas-lat. dulcorare, rendre doux,
s affaires du latin dulcis, doux.
îi'y fasse f ÉDUQUER (é-du-ké), ». a. Néologisme. Former
illes, du par l'éducation. Bien éduquè. Mal éduqué.
ip de lu- — REM. Ce verbe, qui est directement dérivé du
!/îMes„J. latin, qui est correct et qui répond à éducation, n'oh-
inuante} tient point, malgré tout cela, droit de bourgeoisie,
qui aima et il continue, sans juste raison il est vrai, à exciter
'applique la répugnance dont témoignent les textes suivants :
'toujours i,a langue s'embellit tous les jours : on commence
i, art. 4. à éduquer les enfants au lieu de les élever, VOLT.
lent par- Lelt. Linguet, t6 mars <769 ; M. de la Brosse ne dit
; Moe 0 DE pas si le nègre les avait éduqués, BUFF. des Orang-
is. Dans outangs; Si je citais une phrase comme celle-ci : Qui
lécessité, profitera d'un bon coup? les honnêtes gens? laissez
lit, leur donc, ils sont si bêtes! Vous la croiriez de quelque
t que de valet, et des moins éduqués, p. L. COURIER, II, t7.
jpolitesse — ÉTYM. Educare, de e, et ducere, conduire (voy.
.' L'édu-, DUIRE), conduire hors, élever. Bien que dû soit bref
3 perfec- dans edfcore et long dans edûcere, ducere, cela n'em-
ie partie,j pêche pas la dérivation, comme le prouve dux, dûcis.
;un préi] ÉFAUFILÉ, ÉE (ê-fô-fi-lé, lée), part, passé. Du
lus réelj linge éfaufilé.
.'ne mau-°j ÉFAUFILER (é-fô-fi-lé), ». a. Défaire une trame,
jet même en tirant le fil par le bout d'un ouvrage ourdi, soit
|, Mme DE pour juger de la qualité, soit pour en faire de la
si, dans peluche ou de la charpie. || S'éfaufiler, ». réfl. Ce
jions qui linge s'éfaufile aisément,
îoations, — ÉTYM. É pour es.... préfixe, et faufiler.
ertueux, EFFAÇABLE (è-fa-sa-bl'), adj'. Qu'on peut effacer,
jl'éduca- _ HIST. xv" s. Prens à ceste heure ton ploy [pli]
NTAINES. non effassable, JEHAN LEMAIRE, Pallas parlant à
rend des Pons.
pfession- EFFACÉ, ÉE (è-fa-sé, sée), part, passé. || 1° Qu'on
: un art, a fait disparaître par le frottement ou en biffant. Une
«cation, écriture effacée. Un tableau effacé. || Médaille efi'a-
Js la pre- cée, médaille dont l'empreinte a disparu. || Par ex-
jotre en- tension. Couleur effacée, couleur qui a perdu de sa
je et res- vivacité. Je serais bien fâché de voir cette grande
jde votre voûte ornée de moins d'étoiles, et de ne voir celles
aant vos qui me resteraient que plus petites et d'une cou-
res pre- leur plus effacée, FONTEN. Mondes, 4° soir. || 2" Fig.
îillir vos .L'image de sa grandeur n'était pas encore effacée de
j grands.f jleurs coeurs, VAUGEL. Q. C. liv. m, dans BICHELET. Je
Î le plus,|J |vois de votre coeur Octavie effacée, RAC. Brit. iv, 2.
;ontesta-| pe vous rappelle un songe effacé de votre âme, ID.
jurs aux! pHthr. i, 2. Elle [l'âme de J. C] y voit les plus mon-
p'éduca-* strueuses superstitions établies parmi les hommes,
teement. la connaissance de son Père effacée, MASS. Car. Pas-
l'ensem- sion. Vous ne serez jamais effacée de son souvenir,
les ren- ID. Or. fun. Madame. Quand cette crainte sera ef-
j'homme facée dans les sujets comme dans le prince, où sera
(instinct la fidélité et l'obéissance? ROLLIN, Hist. anc. OEu-
le plus vres, t. n, p. 476, dans POUGENS. En vain Milton,
nd pour dont vous suivez les traces, Peint l'âge d'or comme
:ertaines un songe effacé, VOLT. Poésies mêlées, CXLVI. || 3° Ou-
à soie. blié. Vous rappellerez-vous des traits presque effa-
;s indi- ces? LA CHAUSSÉE, Mélanide, v, se. dern. || Pardonné.
a quatre Ah! quand vous m'auriez trahie, vous m'aimez tou-
plement I jours, tout est effacé; M"O:DE.OENLIS, Th. d'iduc.
ÊDU
ÉFF
1303
premier édit? ROTROU, Anlig. m, 3. Et le roi trop
crédule a signé cet édit, BAC. Esth. i, s.
— HïST. xv" s. Sire chevalier, je vous en feray
un edit [proposition] : joustons ensemble deux lan-
ces, à celle fin que, se vous m'accablez de l'ung des
coups, je^m'en iray en prison par devers la pucelle,
Perceforest, 1.1, 1° \ 54. || xvi" s. Entre tous les gens
d'armes i'rançois avoit un edict [convention] que si
une pièce d'artillerie ou un homme seul par incon-
vénient estoit arresté, que chascun s'arrestoit jus-
ques à ce que tout feust à point, j. D'AUTON, An-
nales de Louis XII, p. 44, dans LACURNE.
— ËTYM. Lat. edictum, part, passif neutre de
edicere, prononcer, de e, et dicere, dire.
t ÉDITÉ, ÉE (é-di-té, têe), part, passé. Livré au
public. Un livre édité à. grands frais. [| Terme de
palais. Cité dans les arrêts ou jugements, en par-
lant des lois ou ordonnances.
f ÉDITER (é-di-té), ». a. Publier, en parlant d'un
livre. Éditer : ce mot, que j'ai trouvé dans la Re-
vue des écrits de Linné par le G. Millin, me paraît
clair, expressif, et manque à notre langue, BOIS-
SONADE, Mémoire du concours de 1797. [{ Il se dit
aussi de la musique et même des gravures, des li-
thographies, des estampes et de tout ce qui peut se
reproduire par l'impression. Quel libraire a édité les
Galeries de Versailles? Un tel édite de la musique.
|| S'éditer, ». rêfl. Être publié. Les livres qui s'éditent
chaque année. || Publier son propre livre. Si je ne
trouve point d'éditeur, je'm'éditerai moi-même.
— ÉTYM. Voy. ÉDITEUR.
ÉDITEUR (é-di-teur), s. m. || 1° Celui qui publie
l'ouvrage d'un autre. M. B. Jullien, éditeur des Pa-
radoxes de Lamotte. || Particulièrement, libraire qui
publie un livre à son compte; et, adjectivement,
libraire-éditeur. M. Hachette est l'éditeur de ce dic-
tionnaire. |! Il se dit aussi de celui qui imprime de la
musique. || Tout homme qui publie un livre à son
compte. Il est à lui-même son éditeur, c'est-à-dire
il publie à ses frais ses ouvrages. || 2° Editeur res-
ponsable, celui sous la responsabilité de qui paraît
un journal. || Fig. et familièrement, celui qui a la
responsabilité de quelque chose, surtout en parlant
du mari. Il est l'éditeur responsable des sottises qui
se font chez lui. || 3° Marchand d'estampes.
- ÉTYM. Lat. editor, de edere, faire sortir,
mettre dehors; de e, et dere pour dare, donner.
ÉDITION (é-di-sion; en vers, de quatre syllabes),
s. f. Impression et publication d'un ouvrage. La
première, la seconde édition. Ce livre a eu cinq
éditions. L'édition d'un ouvrage se désigne quelque-
fois par la date, quelquefois par le nom du libraire,
presque toujours, surtout quand c'est une édition
très-estimée, par le nom de l'éditeur qui y a donné
ses soins : Plutarque édition de Reiske ; Lucrèce édi-
tion de Lemaire. || Edition princeps, la première
édition d'un ancien auteur. || Publication d'un ou-
vrage manuscrit avant la découverte de l'imprime-
rie. || Par plaisanterie. Vous avèz-donc été marié
bien jeune? — J'en suis à ma cinquième édition,
PALAPBAT, Ballet extra®. dansLEEOux,.DJcJ. comique.
Il Fig. Le monde est un ouvrage qui a eu plusieurs
éditions [par allusion aux révolutions géologiques].
— HIST. xive s. Avient aucune fois que les meneurs
[moindres] successours ameilourissent les éditions
très excellens de leur greignors [plus grands] prédé-
cesseurs, H. de MONDEVILLE, f° 4. .
— ËTYM. Provenç. editio ; espagn. edicioti ; ital.
edigione; du latin editionem, édition (voy. ÉDITEUR).
fÉDOLIE (ê-do-lie), s. m: Terme de zoologie.
Nom moderne du genre drongo, qui a pour type
l'édolie cristé, dit roi des corbeaux, et plus parti-
culièrement drongo.
f ÉDOSSER (é-dô-sé), ». a. Terme rural. Enlever
la superficie du sol, avec les racines qui s'y trou-
vent, pour les transporter ailleurs. || Terme de tan-
neur. Exprimer l'eau qui se trouve du côté de la
chair, dans la peau qu'emploie le parcheminier.
— ÉTYM. É pour es.... préfixe, et dos.
t ÉDOSSOYER (é-dô-so-ié), ». a. Terme de tan-
neur. Synonyme de édosser.
ÉDREDON (é-dre-don), s. m. || i°Petitesplumes à
tige grêle, à barbules longue's et fines, appelées
aussi duvet, fournies par des oiseaux palmipèdes et
surtout par l'eider, anas mollissima, qui vit erin-
cipalement en Islande. On en fait des couvre-p'ieds.
|| 2° Un édredon, un couvre-pieds fait d'édredon.
Mettez cet édredon sur votre lit.
— ÉTYM. Picard etgénev. aigledori; du suédois ei-
der, espèce d'oie du Nord, et dun, petite plume, duvet.
t ÉDCCABILITÉ (é-du-ka-bi-li-té), s. f. Néolo-
gisme'. Aptitude à être instruit, dressé. L'éducabi-
lité des animaux
— ÉTYM. Éducable.
t ÉDUCABLE (é-du-ka-bl'), ad]. Néologisme. Qui
est apte à recevoir l'éducation, à être dressé.
— ÉTYM. Voy. ÉDUCATION. I
t ÉDUCATEUR, TRICE (é-du-ka-teurj tri-s'),
adj. Qui concerne l'éducation; qui donné l'éduca-
tion. || Substantivement. Soient mis es mains d'édu-
cateurs qui les nourrissent et instruisent en la dite
religion, ROHAN, Me'm. t. n, p. 74, dans LACURNE.
|| Fig. Les nations qui se font gloire de marcher à
la tête de la civilisation ne devraient pas 1 reculer
devant lés dépenses nécessaires pour déterminer
scientifiquement des questions dont la solution est
jusqu'à présent exposée au hasard, éducateur dont
les leçons sont si ruineuses, BARRAI,, Presse scien-
tifique, 1861, t. ni,, p. 301. |
— ÉTYM. Lat. educator, de educare, éduquer.
ÉDUCATION (é-du-ka-sion; en vers, de binq syl-
labes), s. f. || i° Action d'élever, de former un en-
fant, un jeune homme ; ensemble des habiletés
intellectuelles ou manuelles qui s'acquièrent, et
ensemble des qualités morales qui se développent.
C'est ainsi qu'on l'accoutumait dans son enfance à
craindre Dieu et à l'aimer; et l'on peut dire d'elle
ce que l'Écriture a dit d'une autre reine, qu'elle ne
changea pas son éducation, FLËCH. Matie-Thér.
Ni la bonne éducation ne fait les grands caractères,
ni la mauvaise ne les détruit, FONTEN. Cza'r Pierre.
L'éducation qu'il faisait donner aux enfants, FÉN.
Tél. v. Jeunes hommes qui n'avaient eu aucune édu-
cation, ID. ib. xvi. Rien n'est plus négligé que l'é->
ducation des filles; la coutume et le caprice des
mères y décident souvent de tout ; on suppose qu'on
doit donner à ce sexe peu d'instruction; l'éducation
des garçons passe pour une des principales affaires
par rapport au bien public, et, quoiqu'on jn'y fasse
guère moins de fautes que dans celle des filles, du
moins on est persuadé qu'il faut beaucoup de lu-
mières pour y réussir, FÉN. Éduc. des !^Mes„J.
L'éducation est une maltresse douce et insinuante}
ennemie delà violence et de la contrainte, qui aima
à n'agir que par voie de persuasion, qui s'applique
à faire goûter ses instructions en parlant'toujours
raison et vérité, ROLLIN, Traité desÈt.hv. vi, art. 4.
Mme de Maintenon avait un goût et un talent par-
ticulier pour l'éducation de la jeunesse,: amc DE
CAÏLUS, Souvenirs, p. 4 94, dans POUGENS. Dans
cette cour indigente et vagabonde, la nécessité,
qui fait mille biens malgré qu'on en ait, leur
tenait lieu d'éducation, et l'on ne voyait que de
l'émulation" parmi eux sur la gloire , sur lajpolitesse
et sur la vertu, HAMILTON, Grarnm. 6. 1 L'édu-,
cation perfectionne l'instinct comme elle perfec-
tionne la raison, BONNET, Causesprem. 5Je partie,»
ch. 6. Leur donner la vie [à des fils], est un préi
sent cruel, Sans l'éducation, sans ce bien plus réel^,
M. J. CHÉN. Gracq. i, 6. Quand on a reçu u|ne mau-j
vaise éducation, on garde, en grandissantiet même
en vieillissant, tous les défauts de l'enfance, Mme DE
GENLIS, Veillées du château, t. i, p. 21, dans
POUGENS. Je ne confondrai plus les éducations qui
ne sont que brillantes avec les bonnes éducations,
c'est-à-dire avec celles qui rendent bon et vertueux,
ID. ib. p. 442. || Par extension» Donner de il'éduca-
tion à son esprit, MARIVAUX, dans DESFONTAINES.
|| Maison d'éducation, maison où l'on prend des
enfants pour les instruire. || Éducation profession-
nelle, éducation qui a pour but d'enseigner un art,
un métier, une profession. j| Première éducation,
soins et enseignements qui se donnent dans la pre-
mière enfance. [Louis XIV] Recommandant votre en-
fance [du jeune roi Louis XVJ k la tendrje et res-
pectable dépositaire [Mme de Vehtadour] jde votre
première éducation, laquelle, en formant vos
premières inclinations et,pour ainsi dire, ^os pre-
mières paroles, fut sur le point de recueillir vos .
derniers soupirs, MASS. Pet. car. Ex. des I grands.i. \
La première éducation est celle qui importe le plus,j|'
et cette première éducation appartient incontesta-f
blement aux femmes.... parlez donc toujours aux!
femmes, pa" préférence, dans vos traités p'éduca-^
tion, J. J. BOUSS Ém. i, Note au commencement.
|! 2" En parlant des animaux domestiques, l'ensem-
ble des moyens auxquels on a recours pour les ren-
dre de bonne heure dociles à la volonté de l'homme
et pour développer en eux les facultés de l'instinct
et celles du corps, de manière qu'ils soient le plus
utiles qu'il est possible. || Soin que l'on prend pour
produire et entretenir certains animaux, certaines
plantes. L'éducation des abeilles, des vers! à soie.
L'éducation de cette plante est difficile. L;s indi-
gènes [de Madagascar], qui font de deux à quatre
éducations par année, surveillent l'accouplement |
des papillons, la ponte et l'écloskm des jeunes'che-
îtne. Qui nilles [vers à soie] qu'aussitôt la naissance ils trans-
sé. portent.... BLANCHARD, Àcad. des se. Comptes rendus,
t. 1YI, p. 62t. || 3° La connaissance et la pratique
tri-s'), des usages du monde. Ce jeune homme est sans
l'éduca- éducation. Elle paraît avoir de l'éducation, DAN-
is d'édu- COURT, Mme Àrlus, m, 7.
a la dite — REM. Éducation est un mot récent ; autrefois
LACÛRNE. on disait nourriture.
archer à — SYN. ÉDUCATION, INSTRUCTION. L'instruction est\ï\
i reculer relative à l'esprit et s'entend des connaissances que M]
terminer l'on acquiert et par lesquelles oh devient habile et j
ution est savant. L'éducation est relative à lâ'fôis au coeur et j;
eur dont à l'esprit, et s'entend et des connaissances" que l'on j
\se scien- fait acquérir et des directions morales que l'on donne^ J
I ' aux sentiments.
iquer. —ÉTYM. Lat. educationem, de educare, éduquer.* '
binq syl- f ÉDUCTE (ê-du-kt'),- s. m. Terme de physiologie.
jr un en- Synonyme inusité de blastème ou d'exsudat.
habiletés —ÉTYM. Lat. educlus, produit; de e, etductus,
irent, et conduit.
îloppent. ÉDULCORATION(é-dul-ko-ra-sion), s. f. Terme
nfance à de pharmacie. Addition d'une certaine quantité de .
ire d'elle sucre, de miel ou de sirop à une substance pour en
u'elle ne adoucir ou masquer la saveur, ou pour rendre
rie-Thér. agréable une substance insipide,
bactères, ÉDULCORÉ, ÉE (é-dul-ko-ré, rée), part, passe.
r Pierre. Un julep édulcoré.
its, FÉN. ÉDULCORER (è-dul-ko-ré), ». a. Terme de phar-
ime édu- macie. Opérer l'édulcoration. || Verser de l'eau sur
que l'é-» des substances en poudre pour les dépouiller des
irice des principes acides qu'elles contiennent. || S'édulcorer,
>se qu'on v. rèfl. Être édulcoré. Cela s'èdulcore avec du miel,
ducation — ÉTYM. E, et le bas-lat. dulcorare, rendre doux,
s affaires du latin dulcis, doux.
îi'y fasse f ÉDUQUER (é-du-ké), ». a. Néologisme. Former
illes, du par l'éducation. Bien éduquè. Mal éduqué.
ip de lu- — REM. Ce verbe, qui est directement dérivé du
!/îMes„J. latin, qui est correct et qui répond à éducation, n'oh-
inuante} tient point, malgré tout cela, droit de bourgeoisie,
qui aima et il continue, sans juste raison il est vrai, à exciter
'applique la répugnance dont témoignent les textes suivants :
'toujours i,a langue s'embellit tous les jours : on commence
i, art. 4. à éduquer les enfants au lieu de les élever, VOLT.
lent par- Lelt. Linguet, t6 mars <769 ; M. de la Brosse ne dit
; Moe 0 DE pas si le nègre les avait éduqués, BUFF. des Orang-
is. Dans outangs; Si je citais une phrase comme celle-ci : Qui
lécessité, profitera d'un bon coup? les honnêtes gens? laissez
lit, leur donc, ils sont si bêtes! Vous la croiriez de quelque
t que de valet, et des moins éduqués, p. L. COURIER, II, t7.
jpolitesse — ÉTYM. Educare, de e, et ducere, conduire (voy.
.' L'édu-, DUIRE), conduire hors, élever. Bien que dû soit bref
3 perfec- dans edfcore et long dans edûcere, ducere, cela n'em-
ie partie,j pêche pas la dérivation, comme le prouve dux, dûcis.
;un préi] ÉFAUFILÉ, ÉE (ê-fô-fi-lé, lée), part, passé. Du
lus réelj linge éfaufilé.
.'ne mau-°j ÉFAUFILER (é-fô-fi-lé), ». a. Défaire une trame,
jet même en tirant le fil par le bout d'un ouvrage ourdi, soit
|, Mme DE pour juger de la qualité, soit pour en faire de la
si, dans peluche ou de la charpie. || S'éfaufiler, ». réfl. Ce
jions qui linge s'éfaufile aisément,
îoations, — ÉTYM. É pour es.... préfixe, et faufiler.
ertueux, EFFAÇABLE (è-fa-sa-bl'), adj'. Qu'on peut effacer,
jl'éduca- _ HIST. xv" s. Prens à ceste heure ton ploy [pli]
NTAINES. non effassable, JEHAN LEMAIRE, Pallas parlant à
rend des Pons.
pfession- EFFACÉ, ÉE (è-fa-sé, sée), part, passé. || 1° Qu'on
: un art, a fait disparaître par le frottement ou en biffant. Une
«cation, écriture effacée. Un tableau effacé. || Médaille efi'a-
Js la pre- cée, médaille dont l'empreinte a disparu. || Par ex-
jotre en- tension. Couleur effacée, couleur qui a perdu de sa
je et res- vivacité. Je serais bien fâché de voir cette grande
jde votre voûte ornée de moins d'étoiles, et de ne voir celles
aant vos qui me resteraient que plus petites et d'une cou-
res pre- leur plus effacée, FONTEN. Mondes, 4° soir. || 2" Fig.
îillir vos .L'image de sa grandeur n'était pas encore effacée de
j grands.f jleurs coeurs, VAUGEL. Q. C. liv. m, dans BICHELET. Je
Î le plus,|J |vois de votre coeur Octavie effacée, RAC. Brit. iv, 2.
;ontesta-| pe vous rappelle un songe effacé de votre âme, ID.
jurs aux! pHthr. i, 2. Elle [l'âme de J. C] y voit les plus mon-
p'éduca-* strueuses superstitions établies parmi les hommes,
teement. la connaissance de son Père effacée, MASS. Car. Pas-
l'ensem- sion. Vous ne serez jamais effacée de son souvenir,
les ren- ID. Or. fun. Madame. Quand cette crainte sera ef-
j'homme facée dans les sujets comme dans le prince, où sera
(instinct la fidélité et l'obéissance? ROLLIN, Hist. anc. OEu-
le plus vres, t. n, p. 476, dans POUGENS. En vain Milton,
nd pour dont vous suivez les traces, Peint l'âge d'or comme
:ertaines un songe effacé, VOLT. Poésies mêlées, CXLVI. || 3° Ou-
à soie. blié. Vous rappellerez-vous des traits presque effa-
;s indi- ces? LA CHAUSSÉE, Mélanide, v, se. dern. || Pardonné.
a quatre Ah! quand vous m'auriez trahie, vous m'aimez tou-
plement I jours, tout est effacé; M"O:DE.OENLIS, Th. d'iduc.
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