Titre : Oeuvres de François de La Mothe Le Vayer,.... Tome 5 / Partie 2
Auteur : La Mothe Le Vayer, François de (1588-1672). Auteur du texte
Éditeur : M. GroellM. Groell (Dresde)
Date d'édition : 1756-1759
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb351545505
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 50 microfiches de 128 images ; 105x148 mm 50 microfiches de 128 images ; 105x148 mm
Description : Collection : Archives de la linguistique... Collection : Archives de la linguistique française ; 210
Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints
Identifiant : ark:/12148/bpt6k50700x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, X-20054-67
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
PHILOSOPHIE SCEPTIQUE. 65
de prières, comme le terme ordinaire, Dieu
vous assiste, qui fe dit aux éternumens, & qui
est venu, felon la remarque de Sigonius, &
de Baronius, de ce qu' environ l'an cinq
ceds .quatrevint dix, dans, une grande Pefte,
dont fut affligée l’Italie, la plupart des per-
sonnes mouraient en éternuant.. Mais pour
preuve des remèdes ridicules, dont l'on s’est
servi pour la santé, sans parler des 4braca.
dabra, il ne faut que voir dans Plutarque,
comme quand on brûlait les corps des hydro-
piques, & des perfonnes étiques, on faifoit
tenir assis leurs enfans, les pieds en l'eau,
croiant qu'on empêchoit par ce moien que
de tels maux ne devinucnt héréditaires dans
leur famille. Certes nous pouvons bien finir
ce propos par ce qui commence la premier
des fatyres de Perse,
0 curas hominum! o quantum est in rebus
inane!
Que les pensées des hommes font peu fbU-
des! que leurs raisonnements ont de vuidc!
& que la plus grande partie de toutes leurs
Il nous reile à parler de la troisième partie
de la Philosophie qui considére & qui rcglc
nos mœurs. Elle eft pour cela nommée
Ethique par les Grecs, qui pouvaient aussi
Sigon. l. 1.
de reg.
ltal. Ba-
ron ad
ann. 590.
Tome V. Part. II. E
de prières, comme le terme ordinaire, Dieu
vous assiste, qui fe dit aux éternumens, & qui
est venu, felon la remarque de Sigonius, &
de Baronius, de ce qu' environ l'an cinq
ceds .quatrevint dix, dans, une grande Pefte,
dont fut affligée l’Italie, la plupart des per-
sonnes mouraient en éternuant.. Mais pour
preuve des remèdes ridicules, dont l'on s’est
servi pour la santé, sans parler des 4braca.
dabra, il ne faut que voir dans Plutarque,
comme quand on brûlait les corps des hydro-
piques, & des perfonnes étiques, on faifoit
tenir assis leurs enfans, les pieds en l'eau,
croiant qu'on empêchoit par ce moien que
de tels maux ne devinucnt héréditaires dans
leur famille. Certes nous pouvons bien finir
ce propos par ce qui commence la premier
des fatyres de Perse,
0 curas hominum! o quantum est in rebus
inane!
Que les pensées des hommes font peu fbU-
des! que leurs raisonnements ont de vuidc!
& que la plus grande partie de toutes leurs
Il nous reile à parler de la troisième partie
de la Philosophie qui considére & qui rcglc
nos mœurs. Elle eft pour cela nommée
Ethique par les Grecs, qui pouvaient aussi
Sigon. l. 1.
de reg.
ltal. Ba-
ron ad
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Tome V. Part. II. E
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