Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1885-01-07
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 janvier 1885 07 janvier 1885
Description : 1885/01/07 (Numéro 2993). 1885/01/07 (Numéro 2993).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k473087q
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/01/2008
S Six mois, 9 Un aa, la fr.
Direction i8, rue d'Enghien
ANNONCES
Les Annoucet mnt reçues chez M. Acdbooto. 10, place de il, Bon.«#
Le Ministère de la Guerre.
C'est dans des circonstances difficiles que
le général Lewal vient de prendre posses-
sion du ministère de la Guerre.
On affirme qu'il arrive avec des idées très
arrêtées, avec un plan de réformes complet.
Il passe pour incarner les idées militaires
d'une école nouvelle on le jugera à l'œu-
vre.
Rappelons-nous seulement, en souhaitant
qu'il agisse avec décision et avec sûreté, ce
qae disait Dubois-Crancé, le créateur du
système militaire moderne, que, o pour un
ministre, tout temps employé à apprendre
et à expérimenter se traduit par dos pertes
multiples pour le pays )1.
C'est lui qui posait aussi ces trois prin-
cipes pour un ministre de la Guerre qu'il
doit être constamment en mesure de savoir
qu'aucun fonds n'Il été mal employé, qu'au-
cune partie du service n'a empiété sur l'au-
tre, et, enfin, pouvoir chaque jour et à
chaque minute, rendre un compte détaillé
de sa gestion.
Quelle responsabilité pèse, dans l'état ac-
tuel de l'Europe, sur le chef suprême de
l'armée d'un grand paps 1
Dans ce livre rcdoudable et profond d'un
ennemi, d'un Allemand le major Von der
Goltz cet officier trace en quelques lignes
le rôle d'un ministre de la Guerre.
Dans la plupart des cas, dit-il, le chef
d'une armée ne voudra pas se passer de
conseils. Ces conseils pourront être le ré-
sultat des délibérations d'un nombre plus ou
moins grand d'hommes que leur instruction
et leur expérience appellent tout particu-
lièrement à donner. Mais il faut qu'il n'y ait
qu'un avis qui prévale. Il faut que l'ordre
hiérarchique aide à subordonner même sa
pensée. Ce seul avis devra être soumis au
ministre par l'homme settl dont c'est la
charge. Que le ministre choisisse cet homme
non d'après la liste d'ancienneté,mais d'après
sa saule et pleine confiance. Il
Et l'écrivain militaire prussien ajoute,
après avoir étudié le passage aux affaires de
différents ministres
f Mais si on l'entoure d'uu grand nombre
d'hommes indépendants les uns des autres,
l plus ils sont nombreux, plus ils sont de
¡haut rang, plus ils sont intelligents, moins
cela vaudra, qu,'il écoute tantôt l'un, tan-
tôt l'autre, qu'il exécute jusqu'à un certain
point une mesure fort pratique, qu'il en
(exécute une autre plus pratique encore,
fmais dans un autre sens, qu'il reconnaisse
d'un troisième conseiller, qu'il accueille les
faire pour remédier à tout cela, il y a cent à
¡ parier contre un qu'il fera une mauvaise
,campagne, grâce a des mesures quipout-
| étr<> toutes étalent très bien motivées.
| N'y a-t.il pas là toute une critique de nos
t derniers ministères Iran^als?
•••
C'ost réellement de la Révolution seule-
ment que date le ministère de la Guerre,
quelque grand nom qu'aient pu laisser avant
[cette période certains administrateurs.
Auparavant, en effet, les services empié-
taient facilement les uns sur les autres. Ri-
chelieu avait bien divisé le Conseil du roi en
cinq départements, mais cette division était
N* 40. Feuilleton du PETIT Parisikh.
LA PETITE PRINCESSE
GRAND ROMAN INÉDIT
DEUXIÉME PARTIE
LE IMA-SKICE NOIR
Vi (suite)
Le jeune homme, qne cette découverte ne
laissa pas Indifférent, remarqua même que
M. Varaillon jetait avec une certaine com-
plaisance des regards un peu trop pleins d'in-
térêt sur la jeune fllle.
Il n'était pas moins vrai que ce jeune hom-
me A peine investi du diplôme do docteur,
avait fait son devoir en praticien consomme.
Montrant r&ssnrance d'un homme expéri-
menta Il s'était tenu froid, réservé, plein de
tact, tout à sa malade tant que celle-ci avait
été dangereusement malade.
En revanche, le p^ril écarte1, le garçon
aimable et sympathique avait reparu. Sa
malada étudiée et soignée, il faisait des
plaisanteries avec maman Gara, qui, toute
joyeuse de voir sa Paulette hors de danger,
s'amusait comme une jeunesse à répondre
par des tolie« anx Joy«usetés du médecin.
bonne humeur, sa familiarité autant
que son savoir et son dévouement, avalent
conquis la pauvre Jeanniae.
souvent platonique, car le premier ministre,
surtout quand il s'appelait Richelieu, domi-
nant tous les autres et les dirigeant dnspoti-
quement, lntervertissait souvent les attribu-
tions pour les transporter des uns aux au-
tres.
Louis XIV supprima même le premier mi-
nistre l'exemple de l'ascendant de Richelieu
l'avait effrayé, dans sa passion de l'absolu-
tisme. Ses ministres, même Colbert et Lou-
vois, administrèrent plus qu'ils ne gouvernè-
rent.
La composition du Conseil des ministres
subit, à la mort de Louis XIV, un remanie-
ment général. Quand le Régent eut fait cas-
ser le testament du vieux roi ot exiler de
la tutelle les princes du sang, il se vit dans
l'obligation de récompenser les hauts per-
sonnages qui l'avaient aide dans cette entre-
prise, et, dans l'impossibilité de le faire sans
mécontenter le plus grand nombre, il ima-
gina de les faire participer presque tous au
maniement et à la direction des affaires.
Le ministère de la Guerre, alors, pour
créer de nouvelles charges, se vit dépouillé
d'un grand nombre de ses attributions c'est
ainsi qu'on lui enleva la maréchaueséa et
les haras, entre autres.
Le ministère ne retrouva son rôle vérita-
ble qu'avec Choiseul, qui usa de son pou-
voir pour réorganiser 1 armée.
Mais que d'abus, que d'irrégularités, que
de scandales, allait avoir à faire disparaître,
la Révolution
Les ministres de la Guerre avaient, pour
ainsi dire, tout créer ou à refondre. Et au
milieu de quelles difficultés, de quels périls,
et avec quelles médiocres ressources
Mais c'était l'époque où, dans les grandes
crises, la Convention nommait une commis-
sion extraordinaire et lui disait « Demain
vous nous présenterez les mesures pour sau-
ver la République
La Convention était obéie et la République
sauvée.
Dans leur ardent patriotisme, ces hommes
de cœur trouvaient des inspirations do génie.
J'ai arlé du livre du colonel Jung, resti-
tuant a Dubois-Crancé l'honneur d'avoir posé
le principe du service obligatoire et peraon-
nel M. A vend, qui procéda à la laborieuse
'classification du Dépôt des archives de la
Guerre, a montré éloquemment la part du
ministre do la Guerre Bouchotte, du 4 avril
1793 au 18 avril dans la défense du
torritoire.
Il n'était que simple colonel lorsque la
Convention 1 appela à ce poste mais l'effort
ne se mesurait pas au grade, en ce temps
d'héroïsme! Il se connaissait en hommes, et
ce fut lui qui envoya aux armées, avec « or-
dre de vaincre », les Masséna, les Kiéber, les
Marceau, les Augereau.
Bouchotte, qui ne savait comment vivre
en sortant du Ministère, tant il était pauvre,
restera une des plus pures figures de la
Révolution.
Pache fut aussi un des grands ministres
de la Guerre de cette époque ses ennemis
eux-mêmes, à ces heures passionnées, de-
vaient reconnaître sa fermeté, sa sagacité,
son talent d'organisation et se repentir bien-
tôt des intrigues par lesquelles ils l'avaient
fait tomber.
Petict trouva de l'argent, alors que les
dernières ressources semblaient épuisées,
pour payer les armées.
Bemadotte, lui aussi, qui ne songeait
pas alors que l'ambition lui ferait oublier un
Certes, elle ne lui donna pas son coeur du
premier coup. Un remords secret ramenait sa
pensée vers Robert qui n'avait commis d'autre
crime que celui d'être devenu trop laid, et
parfois elle se disait qu'il serait honnête de
sa part de s'absenter à l'heure où viendrait
le jeune docteur.
Une résolution semblable se prend tou-
jours avec une entière bonne foi; on ne la
tient jamais sous des prétextes meüleurs
encore.
Elle attendait donc M. Varaillon, le dési-
rait, trouvait chaque jour qu'il était en re-
tard et s'il lui prenait une envie de se sau-
ver, c'est quand Il entrait et qu'il n'était
plus temps.
De son côté, Varaillon ne manquait jamais
de la voir la première, de lui adresser un
bon sourire et de lui demander
Comment va votre petite sœur.
Il se faisait un peu de cette famille dont il
savait tous les secrets grâce aux bavardages
de maman Rabillat.
Tout doucement, sans y prendre garde il
cajola .lennnine et quand Julien s'en aper-
çut, le mal, saus être irrémédiable. fiait
déjà grand.
Varaillon était à peine âgé de vingt-sept
au,% Il n'avait pas encore pris, au contact
d'une clientèle sérieuse, ce scepticisme, cette
froideur calculée que certains praticiens
affectent pour se donner de l'importance.
Bon garçon, un peu railleur, très sensi-
jour ses principes républicains,- se montra
un organisateur à la hauteur des circons-
tances.
Et c'est ce poste de sentinelle des desti-
nées du pays, occupe par tant d'illustres
hommes d'Etat, qui devait être déshonoré un
jour par la nullitû et l'impéritie d'un Le
l'our lo brave petit troupier, le ministre
de ln. Guerre, travers uno intennirwbie
hiérarchie, apparaît comrne revêtu d'un
pouvoir prestigieux, ü en entend parler
souvent, par les décrets qu'on lui lit au
« rapport et U ne le voit jamais. A cer-
tains jours de revuo ou d'inspection, ü aper-
çoit le général de division, le commandant
do corps d'armée mais le ministre est là-
bas, bien loin. Lo soldat sait seulement que
c'est lui qui donne l'ordre de libération des
classes, et cotte attribution lui paraît la
puissance absolue!
Dans son Régiment, M. Maxime Au-
bray a plaisamment rendu ce sentiment
naïf et partant d'un jugement droit en
somme qui représente, aux yeux du fusi-
lier de deuxième classe, le ministre comme
le représentant de la suprême équité et do
la suprême sollicitude pour le pauvre « Boc-
quillon ».
Un des fantassins qu'il met en scène fait
le rêve ambitieux et chamarré qu'il est
ministre de la Guerre. C'est le vaguemestre
qui lui apporte sa nomination, un matin.
Un peu ahuri, il se remet vite, et il s'écrie,
en entrant en fonctions « D'abord, mélio-
rons l'ordinaire du soldat. Y aura désor-
mais rata trois fois par semaine » Puis,
s'approchant de ses anciens camarades
C'est vous, mes braves enfants, à qui on
fait des misères, comme a moi dans le
temps. Nous allons changer tout cela) »
Malheureusement, le rêve ne dure pas, et
lo « ministre d'une heure » se réveille. à la
salle de police!
JEAN FROLLO
LA DISSOLUTION DE LA CHAMBRE
Nous pouvons affirmer que dans la dernière
réunion des ministres, la question do la disao-
lution anticipée de la Chambre a été agitée.
.NI. Jules l'erry craint avec raison que la re-
traite du géuéral Campenon n'ait porté un coup
terriUle ù sa politique et n'amène à bref délai
la chute de son Ministère. Certaine députés du
groupe de l'Union républicaine se montrent très
irrites de ce qui so passe, l'expédition du Touk'.n
étant désapprouvée par le pays, et Ils sont in-
quiets au sujet de leur réélection il eat donc
probable qu'ils se sépareront de la majorité
ministérielle. D'autre part, la nomination au
Sénat de vingt-cinq à trente députés amis du
gouvernement va sensiblement -restreindre cette
majorité.
La retraite de l'amiral Poyron porte, en outre,
un nouveau coup au Ministère.
I)ans ces conditions, M. Jules Ferry serait dè-
cid6 à provoquer la dissolution de la Chambre
au mois d'avril, bon gré rnal gré s'il était mis
on échec à la Chambre, il essaierait d'arracher
au Président de la République le décret de dis-
solution, étant sûr de l'adhésion du Sénat.
Tel est, paraît-il, le projet que caresse en ce
momeut NI. Jules Ferry.
Il veut se débarrasser d'une Chambre dont la
majorité menace de se retourner contre lui et,
d'autre part, il veut faire lc3 élections générales.
Autre avantage il serait absolument le
maître entre la départ de la chambre dissoute
ble, ni beau ni laid, spirituel à l'occasion,
farci d'anecdotes qu'il racontait fort gaie-
ment, il avait bien tout ce qu'il fallait, cet
étudiant d'hier, pour plaire à Jeannine.
Julien voulut couper court à cette aven-
turo qui naissait. Il avertit sa mère adoptive
eu lui faisant comprendre qu'un pareit
amour pouvait avoir des conséquences dé-
sastreuses.
Mme Escarabillat, dont l'esprit était natu-
rellement tourné vers les grandeurs, ne
voyait pas un grand inconvénient à laisser
s'ébaucher une passion entre les deux jeunes
gens.
Ils seraient si gentils, mari et femme,
disail-ello.
Cependant, elle eut le bon sens de com-
prendre que le docteur n'épouserait pas la
jeune lill« ou que, s'il l'épousait, il entrave-
rait sa carrière pour longtemps pput-6tre.
Lo jour où Paulette se leva pour la pre-
mière fois, c'était un dimanche, mainau titra,
dont les jambes s'amélioraient, emmena
Jcannine sur la route, la priant de lui faire
faire une petite promenade.
Ma petite fille, lui dit-elle quand elles
furent tout à fait seule, tu vas une
bêtise.
Instinctivement, la jolie brodeuse comprit
qu'on allait iui parler du docteur et rougit
jusqu'aux cheveux.
Moi, dit-elle av3c un tire forcé, et ouelle
bêtise, maman'Cara?
et l'arrivéo do la Chambre nouvelle. et Il pour.
rait, plus que jamais, dans cet intervalle, mener
les affaires de la France à sa guise.
Le Candidat des Opportunistes
On affirme quo le candidat que les opporfti-
nistes patronneront à l'élection sénatorial? ils
la Seiuo, le 25 janvier, e?t M. Spullor.
Les amis do cet opportunisto savent qu'il ne»
sera pas réélu députe dans !o troisième arron-
dissomont d« Paris, et ils ont rêvé de lui offrir
un siège au Sénat.
Coia prouve qu'ils ont le cœur tendre, mais
les électeurs sénatoriaux de la Seine ne parais-
sent pas disposés à ratifier le choix dos opportu-
nistes et consoler M. Spuliev de son futur
échec devant le Suffrage universel.
Après avoir, il y a trois ant, élu M. le con>
mandant Labordere avec un programme nette-
raent républicain radical, ils ne dauneront <,•*$
aujourdliui leurs voix à l'un desche,:s les pins
actifs et les plus compromis du parti autori-
taire.
La Démission du Ministro de la Marine
D'après un bruit qui circule avec persistance,
l'amirai Pcyron, ministre de la Marine, ne tar-
derait pas à suivre l'exemple du général Cana-
penon et à sa retirer du Ministère.
Le départ du ministre de la Marine coïncida
rait avec la publication au JouniU officiai du
décret portant rattachement du service des co-
lonies au ministère du Commerce.
Ce décret et la nomination du successeur de
J'amiral Peyron seraient signés vers la tin de la
semaine.
On parle, pour remplacer l'amiral Peyron au
ministère de la Marins, de l'amiral Jaurès.
LES ORDRES DU JOUR PÉRIMES
La démission du général Campenon est un
fait grave, dont les audacieuses négations des
journaux officieux ne réussiront point à dissi-
muler l'importance.
Quand uu ministre do la Guerre quitte le pou-
voir parce qu'il n? veut pas assumar la respon-
sabilité d'une expédition, sa retraite volontaire
retentait dans le pays comme un cri d'alarme.
Le général Ctimp^noa pense que lit. Jules l'crr.y
cornpromct la sûreté nationale par les euvota
do troupes au ïonkln est-ce que la Franco n'a
pas le droit de savoir exactement la v6rité d'une
situation que le chef de 1 armée signale comme
redoutable?
lx)s officieux prétendent qne le président du
Conseil des ministres, couvert par las ordre*
du jour du l'arlement, no fait qu'exécuter lfc
volonté de la Chambiu en poursuivant il ou-
trance la campagne do l'Eilriiiue-Orlant.
C'est là un raisonnoaiout faux, qui n'a qua
les apparences de la vérité tes ordres du jour
du Harlwnujit, souUtuaUitouant périmés
Quand M. Jules r ̃> irrachC aux députés
ces ordres du Jour,
tantfedu i>ay* que o de la Guerre Ju-
geait, iuexôoulablo un pian néces-
sitant l'cnvoi de noiuhieux winforts?
,u~
bro d'iguôrur la pensée du j- on,
qui a.tde son côté, Irop sucrai > » > unU| liutj
ministérielle en faisant au président du Cou-
seil la liberté de dire CI) qui lui il- plu à la. tri-
bune.
La majorité, si elle était $lus clairvoyante ot
moina asservie, aurait Uù devfnoi-çe qu'où ne
lui disait pus elle a sa part dans ks difail-
laucc».
Alais une Assemblée peut toujours dirç qu'elle
ignorait ce qu'on lui a caché, tandis qu'un mi-
nistre a'a jamais le droit de dégiiiacr le* faits
déterminants dY. ne. situation.
En préseuco do la démission du général Cara-
penon et de l'attitude prise par son collègue de
la Murine, f'amiral l'uyron ijul prépare égalo-
Si tu n'as pas un coup do cœur pour le
petit médecin, mé(ie-toi, ra ne peut pas
tarder; mais si tu l'aimes déjà, méfie-toi
davantage, ça. ne peut pas to mener où tu
dois.
Mais, maman Gara, voua vous tromper
je n'aime pas Ni. Lucien.
Ah! ah! tu fin l'aimes pas, et il n'y a
qui, toi qui sais son petit nom. Encore une
lois, casse-cou!
Jeannine, un peu confuse, ne répondit
rien. Quelle honno raison aurait-cîfo pu
dounert 1 Certes, oui, Varuillou était d'une
condition au-dossus de la sieuue; mais c'est
juste au moment où on lui disait de nti plus
l'aimer qu'élit; sentait nnitro, grandir et
lleuiir son amour dans son cœur, où tl ne
restait plus trcice dss sentiments autrefois
voués à iiobert.
La tuiidrosse dont 'cu;- avait êtô
l'objet, participait .)au' amitié d'en-
fance. Très jeune, Jeaiunn:; d'être choisie par co jeune homme dont ton.
tes les femmes raîrolnient, '̃'̃ '̃ "uii'é sa-'
HsfaKe bien plus que l'ai;: -iblc en-
n>
que lioiisrt Il, y. l
de temps inu. ,n.'ii lai ;̃ -12
difficile de se soustraire al 'mituenco qu'exer-
çait encore sur elle la voix du malheureux.
Il n'en était pas de mêins pour Lucien
Varaillon. A celui-ci elle avait même essayé
do cacher son trouble, mais il était si dêii»
Direction i8, rue d'Enghien
ANNONCES
Les Annoucet mnt reçues chez M. Acdbooto. 10, place de il, Bon.«#
Le Ministère de la Guerre.
C'est dans des circonstances difficiles que
le général Lewal vient de prendre posses-
sion du ministère de la Guerre.
On affirme qu'il arrive avec des idées très
arrêtées, avec un plan de réformes complet.
Il passe pour incarner les idées militaires
d'une école nouvelle on le jugera à l'œu-
vre.
Rappelons-nous seulement, en souhaitant
qu'il agisse avec décision et avec sûreté, ce
qae disait Dubois-Crancé, le créateur du
système militaire moderne, que, o pour un
ministre, tout temps employé à apprendre
et à expérimenter se traduit par dos pertes
multiples pour le pays )1.
C'est lui qui posait aussi ces trois prin-
cipes pour un ministre de la Guerre qu'il
doit être constamment en mesure de savoir
qu'aucun fonds n'Il été mal employé, qu'au-
cune partie du service n'a empiété sur l'au-
tre, et, enfin, pouvoir chaque jour et à
chaque minute, rendre un compte détaillé
de sa gestion.
Quelle responsabilité pèse, dans l'état ac-
tuel de l'Europe, sur le chef suprême de
l'armée d'un grand paps 1
Dans ce livre rcdoudable et profond d'un
ennemi, d'un Allemand le major Von der
Goltz cet officier trace en quelques lignes
le rôle d'un ministre de la Guerre.
Dans la plupart des cas, dit-il, le chef
d'une armée ne voudra pas se passer de
conseils. Ces conseils pourront être le ré-
sultat des délibérations d'un nombre plus ou
moins grand d'hommes que leur instruction
et leur expérience appellent tout particu-
lièrement à donner. Mais il faut qu'il n'y ait
qu'un avis qui prévale. Il faut que l'ordre
hiérarchique aide à subordonner même sa
pensée. Ce seul avis devra être soumis au
ministre par l'homme settl dont c'est la
charge. Que le ministre choisisse cet homme
non d'après la liste d'ancienneté,mais d'après
sa saule et pleine confiance. Il
Et l'écrivain militaire prussien ajoute,
après avoir étudié le passage aux affaires de
différents ministres
f Mais si on l'entoure d'uu grand nombre
d'hommes indépendants les uns des autres,
l plus ils sont nombreux, plus ils sont de
¡haut rang, plus ils sont intelligents, moins
cela vaudra, qu,'il écoute tantôt l'un, tan-
tôt l'autre, qu'il exécute jusqu'à un certain
point une mesure fort pratique, qu'il en
(exécute une autre plus pratique encore,
fmais dans un autre sens, qu'il reconnaisse
d'un troisième conseiller, qu'il accueille les
faire pour remédier à tout cela, il y a cent à
¡ parier contre un qu'il fera une mauvaise
,campagne, grâce a des mesures quipout-
| étr<> toutes étalent très bien motivées.
| N'y a-t.il pas là toute une critique de nos
t derniers ministères Iran^als?
•••
C'ost réellement de la Révolution seule-
ment que date le ministère de la Guerre,
quelque grand nom qu'aient pu laisser avant
[cette période certains administrateurs.
Auparavant, en effet, les services empié-
taient facilement les uns sur les autres. Ri-
chelieu avait bien divisé le Conseil du roi en
cinq départements, mais cette division était
N* 40. Feuilleton du PETIT Parisikh.
LA PETITE PRINCESSE
GRAND ROMAN INÉDIT
DEUXIÉME PARTIE
LE IMA-SKICE NOIR
Vi (suite)
Le jeune homme, qne cette découverte ne
laissa pas Indifférent, remarqua même que
M. Varaillon jetait avec une certaine com-
plaisance des regards un peu trop pleins d'in-
térêt sur la jeune fllle.
Il n'était pas moins vrai que ce jeune hom-
me A peine investi du diplôme do docteur,
avait fait son devoir en praticien consomme.
Montrant r&ssnrance d'un homme expéri-
menta Il s'était tenu froid, réservé, plein de
tact, tout à sa malade tant que celle-ci avait
été dangereusement malade.
En revanche, le p^ril écarte1, le garçon
aimable et sympathique avait reparu. Sa
malada étudiée et soignée, il faisait des
plaisanteries avec maman Gara, qui, toute
joyeuse de voir sa Paulette hors de danger,
s'amusait comme une jeunesse à répondre
par des tolie« anx Joy«usetés du médecin.
bonne humeur, sa familiarité autant
que son savoir et son dévouement, avalent
conquis la pauvre Jeanniae.
souvent platonique, car le premier ministre,
surtout quand il s'appelait Richelieu, domi-
nant tous les autres et les dirigeant dnspoti-
quement, lntervertissait souvent les attribu-
tions pour les transporter des uns aux au-
tres.
Louis XIV supprima même le premier mi-
nistre l'exemple de l'ascendant de Richelieu
l'avait effrayé, dans sa passion de l'absolu-
tisme. Ses ministres, même Colbert et Lou-
vois, administrèrent plus qu'ils ne gouvernè-
rent.
La composition du Conseil des ministres
subit, à la mort de Louis XIV, un remanie-
ment général. Quand le Régent eut fait cas-
ser le testament du vieux roi ot exiler de
la tutelle les princes du sang, il se vit dans
l'obligation de récompenser les hauts per-
sonnages qui l'avaient aide dans cette entre-
prise, et, dans l'impossibilité de le faire sans
mécontenter le plus grand nombre, il ima-
gina de les faire participer presque tous au
maniement et à la direction des affaires.
Le ministère de la Guerre, alors, pour
créer de nouvelles charges, se vit dépouillé
d'un grand nombre de ses attributions c'est
ainsi qu'on lui enleva la maréchaueséa et
les haras, entre autres.
Le ministère ne retrouva son rôle vérita-
ble qu'avec Choiseul, qui usa de son pou-
voir pour réorganiser 1 armée.
Mais que d'abus, que d'irrégularités, que
de scandales, allait avoir à faire disparaître,
la Révolution
Les ministres de la Guerre avaient, pour
ainsi dire, tout créer ou à refondre. Et au
milieu de quelles difficultés, de quels périls,
et avec quelles médiocres ressources
Mais c'était l'époque où, dans les grandes
crises, la Convention nommait une commis-
sion extraordinaire et lui disait « Demain
vous nous présenterez les mesures pour sau-
ver la République
La Convention était obéie et la République
sauvée.
Dans leur ardent patriotisme, ces hommes
de cœur trouvaient des inspirations do génie.
J'ai arlé du livre du colonel Jung, resti-
tuant a Dubois-Crancé l'honneur d'avoir posé
le principe du service obligatoire et peraon-
nel M. A vend, qui procéda à la laborieuse
'classification du Dépôt des archives de la
Guerre, a montré éloquemment la part du
ministre do la Guerre Bouchotte, du 4 avril
1793 au 18 avril dans la défense du
torritoire.
Il n'était que simple colonel lorsque la
Convention 1 appela à ce poste mais l'effort
ne se mesurait pas au grade, en ce temps
d'héroïsme! Il se connaissait en hommes, et
ce fut lui qui envoya aux armées, avec « or-
dre de vaincre », les Masséna, les Kiéber, les
Marceau, les Augereau.
Bouchotte, qui ne savait comment vivre
en sortant du Ministère, tant il était pauvre,
restera une des plus pures figures de la
Révolution.
Pache fut aussi un des grands ministres
de la Guerre de cette époque ses ennemis
eux-mêmes, à ces heures passionnées, de-
vaient reconnaître sa fermeté, sa sagacité,
son talent d'organisation et se repentir bien-
tôt des intrigues par lesquelles ils l'avaient
fait tomber.
Petict trouva de l'argent, alors que les
dernières ressources semblaient épuisées,
pour payer les armées.
Bemadotte, lui aussi, qui ne songeait
pas alors que l'ambition lui ferait oublier un
Certes, elle ne lui donna pas son coeur du
premier coup. Un remords secret ramenait sa
pensée vers Robert qui n'avait commis d'autre
crime que celui d'être devenu trop laid, et
parfois elle se disait qu'il serait honnête de
sa part de s'absenter à l'heure où viendrait
le jeune docteur.
Une résolution semblable se prend tou-
jours avec une entière bonne foi; on ne la
tient jamais sous des prétextes meüleurs
encore.
Elle attendait donc M. Varaillon, le dési-
rait, trouvait chaque jour qu'il était en re-
tard et s'il lui prenait une envie de se sau-
ver, c'est quand Il entrait et qu'il n'était
plus temps.
De son côté, Varaillon ne manquait jamais
de la voir la première, de lui adresser un
bon sourire et de lui demander
Comment va votre petite sœur.
Il se faisait un peu de cette famille dont il
savait tous les secrets grâce aux bavardages
de maman Rabillat.
Tout doucement, sans y prendre garde il
cajola .lennnine et quand Julien s'en aper-
çut, le mal, saus être irrémédiable. fiait
déjà grand.
Varaillon était à peine âgé de vingt-sept
au,% Il n'avait pas encore pris, au contact
d'une clientèle sérieuse, ce scepticisme, cette
froideur calculée que certains praticiens
affectent pour se donner de l'importance.
Bon garçon, un peu railleur, très sensi-
jour ses principes républicains,- se montra
un organisateur à la hauteur des circons-
tances.
Et c'est ce poste de sentinelle des desti-
nées du pays, occupe par tant d'illustres
hommes d'Etat, qui devait être déshonoré un
jour par la nullitû et l'impéritie d'un Le
l'our lo brave petit troupier, le ministre
de ln. Guerre, travers uno intennirwbie
hiérarchie, apparaît comrne revêtu d'un
pouvoir prestigieux, ü en entend parler
souvent, par les décrets qu'on lui lit au
« rapport et U ne le voit jamais. A cer-
tains jours de revuo ou d'inspection, ü aper-
çoit le général de division, le commandant
do corps d'armée mais le ministre est là-
bas, bien loin. Lo soldat sait seulement que
c'est lui qui donne l'ordre de libération des
classes, et cotte attribution lui paraît la
puissance absolue!
Dans son Régiment, M. Maxime Au-
bray a plaisamment rendu ce sentiment
naïf et partant d'un jugement droit en
somme qui représente, aux yeux du fusi-
lier de deuxième classe, le ministre comme
le représentant de la suprême équité et do
la suprême sollicitude pour le pauvre « Boc-
quillon ».
Un des fantassins qu'il met en scène fait
le rêve ambitieux et chamarré qu'il est
ministre de la Guerre. C'est le vaguemestre
qui lui apporte sa nomination, un matin.
Un peu ahuri, il se remet vite, et il s'écrie,
en entrant en fonctions « D'abord, mélio-
rons l'ordinaire du soldat. Y aura désor-
mais rata trois fois par semaine » Puis,
s'approchant de ses anciens camarades
C'est vous, mes braves enfants, à qui on
fait des misères, comme a moi dans le
temps. Nous allons changer tout cela) »
Malheureusement, le rêve ne dure pas, et
lo « ministre d'une heure » se réveille. à la
salle de police!
JEAN FROLLO
LA DISSOLUTION DE LA CHAMBRE
Nous pouvons affirmer que dans la dernière
réunion des ministres, la question do la disao-
lution anticipée de la Chambre a été agitée.
.NI. Jules l'erry craint avec raison que la re-
traite du géuéral Campenon n'ait porté un coup
terriUle ù sa politique et n'amène à bref délai
la chute de son Ministère. Certaine députés du
groupe de l'Union républicaine se montrent très
irrites de ce qui so passe, l'expédition du Touk'.n
étant désapprouvée par le pays, et Ils sont in-
quiets au sujet de leur réélection il eat donc
probable qu'ils se sépareront de la majorité
ministérielle. D'autre part, la nomination au
Sénat de vingt-cinq à trente députés amis du
gouvernement va sensiblement -restreindre cette
majorité.
La retraite de l'amiral Poyron porte, en outre,
un nouveau coup au Ministère.
I)ans ces conditions, M. Jules Ferry serait dè-
cid6 à provoquer la dissolution de la Chambre
au mois d'avril, bon gré rnal gré s'il était mis
on échec à la Chambre, il essaierait d'arracher
au Président de la République le décret de dis-
solution, étant sûr de l'adhésion du Sénat.
Tel est, paraît-il, le projet que caresse en ce
momeut NI. Jules Ferry.
Il veut se débarrasser d'une Chambre dont la
majorité menace de se retourner contre lui et,
d'autre part, il veut faire lc3 élections générales.
Autre avantage il serait absolument le
maître entre la départ de la chambre dissoute
ble, ni beau ni laid, spirituel à l'occasion,
farci d'anecdotes qu'il racontait fort gaie-
ment, il avait bien tout ce qu'il fallait, cet
étudiant d'hier, pour plaire à Jeannine.
Julien voulut couper court à cette aven-
turo qui naissait. Il avertit sa mère adoptive
eu lui faisant comprendre qu'un pareit
amour pouvait avoir des conséquences dé-
sastreuses.
Mme Escarabillat, dont l'esprit était natu-
rellement tourné vers les grandeurs, ne
voyait pas un grand inconvénient à laisser
s'ébaucher une passion entre les deux jeunes
gens.
Ils seraient si gentils, mari et femme,
disail-ello.
Cependant, elle eut le bon sens de com-
prendre que le docteur n'épouserait pas la
jeune lill« ou que, s'il l'épousait, il entrave-
rait sa carrière pour longtemps pput-6tre.
Lo jour où Paulette se leva pour la pre-
mière fois, c'était un dimanche, mainau titra,
dont les jambes s'amélioraient, emmena
Jcannine sur la route, la priant de lui faire
faire une petite promenade.
Ma petite fille, lui dit-elle quand elles
furent tout à fait seule, tu vas une
bêtise.
Instinctivement, la jolie brodeuse comprit
qu'on allait iui parler du docteur et rougit
jusqu'aux cheveux.
Moi, dit-elle av3c un tire forcé, et ouelle
bêtise, maman'Cara?
et l'arrivéo do la Chambre nouvelle. et Il pour.
rait, plus que jamais, dans cet intervalle, mener
les affaires de la France à sa guise.
Le Candidat des Opportunistes
On affirme quo le candidat que les opporfti-
nistes patronneront à l'élection sénatorial? ils
la Seiuo, le 25 janvier, e?t M. Spullor.
Les amis do cet opportunisto savent qu'il ne»
sera pas réélu députe dans !o troisième arron-
dissomont d« Paris, et ils ont rêvé de lui offrir
un siège au Sénat.
Coia prouve qu'ils ont le cœur tendre, mais
les électeurs sénatoriaux de la Seine ne parais-
sent pas disposés à ratifier le choix dos opportu-
nistes et consoler M. Spuliev de son futur
échec devant le Suffrage universel.
Après avoir, il y a trois ant, élu M. le con>
mandant Labordere avec un programme nette-
raent républicain radical, ils ne dauneront <,•*$
aujourdliui leurs voix à l'un desche,:s les pins
actifs et les plus compromis du parti autori-
taire.
La Démission du Ministro de la Marine
D'après un bruit qui circule avec persistance,
l'amirai Pcyron, ministre de la Marine, ne tar-
derait pas à suivre l'exemple du général Cana-
penon et à sa retirer du Ministère.
Le départ du ministre de la Marine coïncida
rait avec la publication au JouniU officiai du
décret portant rattachement du service des co-
lonies au ministère du Commerce.
Ce décret et la nomination du successeur de
J'amiral Peyron seraient signés vers la tin de la
semaine.
On parle, pour remplacer l'amiral Peyron au
ministère de la Marins, de l'amiral Jaurès.
LES ORDRES DU JOUR PÉRIMES
La démission du général Campenon est un
fait grave, dont les audacieuses négations des
journaux officieux ne réussiront point à dissi-
muler l'importance.
Quand uu ministre do la Guerre quitte le pou-
voir parce qu'il n? veut pas assumar la respon-
sabilité d'une expédition, sa retraite volontaire
retentait dans le pays comme un cri d'alarme.
Le général Ctimp^noa pense que lit. Jules l'crr.y
cornpromct la sûreté nationale par les euvota
do troupes au ïonkln est-ce que la Franco n'a
pas le droit de savoir exactement la v6rité d'une
situation que le chef de 1 armée signale comme
redoutable?
lx)s officieux prétendent qne le président du
Conseil des ministres, couvert par las ordre*
du jour du l'arlement, no fait qu'exécuter lfc
volonté de la Chambiu en poursuivant il ou-
trance la campagne do l'Eilriiiue-Orlant.
C'est là un raisonnoaiout faux, qui n'a qua
les apparences de la vérité tes ordres du jour
du Harlwnujit, souUtuaUitouant périmés
Quand M. Jules r ̃> irrachC aux députés
ces ordres du Jour,
tantfedu i>ay* que o de la Guerre Ju-
geait, iuexôoulablo un pian néces-
sitant l'cnvoi de noiuhieux winforts?
,u~
bro d'iguôrur la pensée du j- on,
qui a.tde son côté, Irop sucrai > » > unU| liutj
ministérielle en faisant au président du Cou-
seil la liberté de dire CI) qui lui il- plu à la. tri-
bune.
La majorité, si elle était $lus clairvoyante ot
moina asservie, aurait Uù devfnoi-çe qu'où ne
lui disait pus elle a sa part dans ks difail-
laucc».
Alais une Assemblée peut toujours dirç qu'elle
ignorait ce qu'on lui a caché, tandis qu'un mi-
nistre a'a jamais le droit de dégiiiacr le* faits
déterminants dY. ne. situation.
En préseuco do la démission du général Cara-
penon et de l'attitude prise par son collègue de
la Murine, f'amiral l'uyron ijul prépare égalo-
Si tu n'as pas un coup do cœur pour le
petit médecin, mé(ie-toi, ra ne peut pas
tarder; mais si tu l'aimes déjà, méfie-toi
davantage, ça. ne peut pas to mener où tu
dois.
Mais, maman Gara, voua vous tromper
je n'aime pas Ni. Lucien.
Ah! ah! tu fin l'aimes pas, et il n'y a
qui, toi qui sais son petit nom. Encore une
lois, casse-cou!
Jeannine, un peu confuse, ne répondit
rien. Quelle honno raison aurait-cîfo pu
dounert 1 Certes, oui, Varuillou était d'une
condition au-dossus de la sieuue; mais c'est
juste au moment où on lui disait de nti plus
l'aimer qu'élit; sentait nnitro, grandir et
lleuiir son amour dans son cœur, où tl ne
restait plus trcice dss sentiments autrefois
voués à iiobert.
La tuiidrosse dont 'cu;- avait êtô
l'objet, participait .)au' amitié d'en-
fance. Très jeune, Jeaiunn:;
tes les femmes raîrolnient, '̃'̃ '̃ "uii'é sa-'
HsfaKe bien plus que l'ai;: -iblc en-
n>
que lioiisrt Il, y. l
de temps inu. ,n.'ii lai ;̃ -12
difficile de se soustraire al 'mituenco qu'exer-
çait encore sur elle la voix du malheureux.
Il n'en était pas de mêins pour Lucien
Varaillon. A celui-ci elle avait même essayé
do cacher son trouble, mais il était si dêii»
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