Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche
Éditeur : Le Figaro (Paris)
Date d'édition : 1887-12-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343599097
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 décembre 1887 24 décembre 1887
Description : 1887/12/24 (Numéro 52). 1887/12/24 (Numéro 52).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-246
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FÏGARU SAMEDI zï DKGEMBKE 188?
LA FINANCIÈRE
société d'études financières
REVUE DU MARCHÉ
(16 DÉCEMBRE– 23 DÉCEMBRE)
La dernière semaine a été quelque peu
tourmentée.
Le conflit latent austro-russe a fait broyer
pas mal de noir.
Les marchés allemands ont été singulière-
ment fébriles, et, par ricochet, le marché de
Paris a dû certains jours se mettre à labaisse
et les autres jours marquer le pas..
E11 fin de compte; l'apaisement parait devoir
se, faire, provisoirement du moins, car avec
cette recrudescence d'armements, il vient à
-̃la pensée de beaucoup de gens que les puis-
sances européennes marchent à la banque-
joute, si une guerre n'impose pas comme
issue un désarmement général.
#
Ponds d'Etats Français. Nos Ren-
tes, après un recul d'un demi-point environ
au moment le plus aigu, se retrouvent, à quel-
ques centimes près, à leurs cours de vendredi
dernier. Le 30/0 de 81 40, il y a huit jours,
passe à 81 25 le 3 O/O amortissable de 85 40
à 85 22, le 4 1/2 0/0 de 107 70 à 107 45. Le
16 décembre a été détaché, sur le 3 0/0, le
coupon trimestriel de 75 centimes. Le 2 jan-
vier ce sera le tour du coupon afférent au
3 0]0 amortisssable.
Fonds d'Etats étrangers. Les
fonds Espagnols et Portugais ont été les
moins mouvementés. Ce qui se passe ou peut
se passer à l'est de l'Europe ne regarde pas
précisément l'Espagne et le Portugal. Voici
les cours, à huit jours de distance, de l'Exté-
rieure 4 O/0 67 3/4 et 6711/16, et du Portugais
3 0/0 57 85 et 57 75. Le 4 0/0 Egyptien n'est
pas p lusdirectement intéressé dans le débat,
mais les spéculateurs berlinois s'étànt mis à
la baisse sur toutes les valeurs, il est revenu,
par contre-coup, de 376 25 à 373 75. Le
5 0/0 ItaUen a été assez maltraité;. certaine
sêânèe -il a 'été "offert au-dessous de 96, D'a-
bord, l'Italie fait partie de là triple alliance;
ensuite l'expédition de Massaouâh et les
armements nouveaux augmenteront nécesr
sairement le déficit prévu du budget.- Le
5 0/0 Italien revient de 97 à 96 22. Les
fonds Autrichiens et Hongrois' ont été na-
turellement les plus malmenés. Ils ont re-
culé un moment de 3 et 2 points sur les
cours de clôture du 16. Depuis ils se sont
relevés. Cours du 16 et du 23 4 0/0 Autri-
chien, 87 50 et 87 45 4 O/O Hongrois, 79 50
et 79 25. Les fonds Russes, se négociant
sur notre place surtout au comptant, n'ont
pas subi de pareilles fluctuations. Cours du
46 et du 23 5 0/0 1877, 101 70 et 401 45;- j-
4 0/0 1880, 78 75 et 78 70. Les obligations du
Crédit Foncier Mutuel de Russie, garanties
par le gouvernement russe, restent a 342 50.
Sociétés de Crédit françaises et
étrangères. Les Sociétés de Crédit ne
se meuvent, dans un sens ou dans l'autre,
qu'autant que la spéculation les pousse. Au
comptant les -affaires sont restreintes. A
terme les spéculateurs sont d'une prudence
excessive. Les spéculateurs ont b ien tort, car
s'ils savaient opérer sur certaines Sociétés,
ils seraient certainement suivis par le comp-
tant et gagneraient assez facilement des mil-
lions. L'heure viendra, car tout vient, sur-
tout à la Bourse. ̃̃̃
Nous n'avons qu'à reproduire les cours du
16 et du 23, sans commentaires Banque de
France, 4,300 et 4,280; Banque d'Escompte:
462 50 et 460 (acompte de janvier, 6 fr. 25);
Banque de Paris, 767 50 et 775 Comptoir
d'Escompte, 1,060 et 1,050; Crédit Foncier,
4,440; Crédit Lyonnais, 575; Crédit Indus-
triel, 590 et575; Dépôts, 600; Crédit Mobi-
lier, 336 25 et 326 25 Société Générale, 453
75 et 452 50; Banque Parisienne, 352 50 et
342 50; Banque Franco-Egyptienne, 547 50
et 545 (acompte de janvier, 15 fr.) Banque
des Pays-Autrichiens, 445 et 443 75; Banque
du Mexique, 545 et 557 50 (acompte de jan-
vier, 9 fr. 32); Banque Ottomane, 512 50 et
50812.
Chemins de t&p français. Les ac-
tions de nos chemins de fer, devenues depuis
les conventions de véritables obligations,
donnent lieu à des transactions assez nom-
breuses au comptant, fort réduites à terme.
Elles se meuvent donc indépendamment des
incidents politiques. Nous croyons qu'à l'ins-
tar des obligations elles verront leurs cours
s'élever peu à peu et leur taux de capitalisa-
tion décroître c'est affaire de mois" et non
de jours. Du 16 au 23 décembre, les prix ont
passé pour le Nord, de 1,545 à 1,555; pour
l'Orléans, de 1,305 à 1,315; pour le Midi, de
4,473 75 à 1,17250; pour le Lyon, de 1,250 à
4.24125; pour l'Ouest, 880 pour l'Est,- de
781 25 à 782 50; le tout au comptant.
1869,412; obligations 1871, 400; obligations
1875,515; obligations 1876, 515; obligations
1886,. 396.
Les obligations du Crédit Foncier de
France sont presque aussi peu ^mouvemen-
tées. Aussi sûrement garanties, elles coûtent
moins cher et présentent, par conséquent,
une certitude de plus-value, plus ou moins
prochaine, mais appréciable et digne d'atten-
tion. Obligations foncières anciennes 4 O/0,
521; anciennes 3 0/0, 590; 1863, 520 4877,
382 4879,479 1883, 389 4885, 452 obliga-
tions communales anciennes 3 0/0, 484
4879, 477; 1880, 465.
Ce qui montre surtout combien la masse
du -public appréhende:peu des complications
sérieuses, c'est l'excellente tenue des obliga-
tions de nos chemins de fer. Du 16 au 23,
nous retrouvons les cours suivants Nord,
409 et 410 Midi anciennes, 400 et 403; Lyon
fusion anciennes, 400 et 402; Ouest ancien-
nes, 401 et 403 Est anciennes, 386 et 387
Orléans anciennes, 403 et 404.
Les obligations des chemins de fer algé-
riens sont, pour là plupart, aussi stables
Bône-Guelma, 382:. Est- Algérien, 378 et 377;
Ouest-Algérien, 373. 50 et 372; Mostaganem
à Tiaret, 370 Meeheria a Aïn-Sefra, 354 et
360. On se livre à d'intéressants arbitrages.
Les obligations des chemins de fer étran-
gers ont peu bougé celles de première hy-
pothèque se traitent à de hauts cours pour
les Autrichiens 403 et 400 et pour le Nord de
l'Espagne 379 50 et 380; celles de première
hypothèque du Madrid-Saragosse passent de
359 à 358, de l'Est de l'Espagne de 292 50
à 288; les antres varient Andalous de 321
à 319, Lombards de 296 à 295, Portugais de
344 25 à 345.
Les obligations Gazières, rapportant 5 0/0
du pair, sont particulièrement rémunératri-
ces et par conséquent recommandables. Tou-
tes sont parfaitement garanties. Gaz de Pa-
ris; 528 et 527 -Gaz de Bordeaux, 519. 50;
Gaz Central, 517 50 et 517 Gaz France et
Etranger, 495; Gaz et Eaux, 457 50; Gaz
Central, 310 et 342; Gaz Général de Paris, 29.9;
Compagnie Française du Gaz, 295, et 300; £oni-
pagnie Française et Continentale, 279 50 et
280. 1. -et
Il en est de même des obligations de trans-
ports Omnibus, 525 Petites Voitures, 520;
et 517, Messageriès Maritimes, 517 et 516
Transat laiitique 3 0/0, 347.
Les obligations Suez conservent leurs cours
élevés. Elles ne sortent pas des portefeuilles
5 0/0, 585 et 588; 3 0/0 anciennes, 407 50 et
405 50 3 0/0 nouvelles, 395.
Les obligations Panama restent: les 5 0/0 à
278; les 3 0/0 à 161 50; les 4O/0 à 203 75; les
6 0/0 anciennes à 366 25; les 6 0/0 nouvelles,
à 370 les 6 0/0 nouvelles libérées de 175 fr.,
à 368.
EST DE L'ESPAGNE
Le lecteur constatera par le tableau
des recettes, au bas de cette page, une
forte diminution dans les produits de la
ligne pendant la dernière semaine.
Cela- tient exclusivement -à un; fort
éboulement survenu au kilomètre 42, à
l'entrée du passage des ;Cabrillas. L'ex-
ploitation 'a été interrompue pendant
plusieurs jours. Reprise ensuite, mais
avec transbordement,, elle reste atténuée
dans ses résultats pendant les semaines
suivantes par ce fâcheux incident.
Des éboulements se produisent prés-
que toujours sur les lignes de chemins
de fer, pendant la première année d'ex-
ploitation, surtout dans les contrées mon-
tagneuses. La particulière solidité des
travaux et les mesures exceptionnelles
adoptées pour le percement des Cabril-
las n'ont pu préserver la Compagnie de
l'Est de l'Espagne de ce mécompte, qui
n'influera d'ailleurs bientôt plus sur le
développement d'un trafic destiné, tout
le démontre, à dépasser les prévisions
premières.
Sans influence appréciable sur la va-
leur des actions, l'accident sus-relaté n'a
aucune importance pour les porteurs
d'obligations.
Annonçons, en terminant, à ces der-
niers, qu'à partir du lor janvier prochain,
un coupon _est à toucher, à raison de
7 fr. 25 net, aux guichets de la Banque
Parisienne.
Chemins de fer algériens. Même
situation que pour les Chemins de fer fran-
çais, mêmes prévisions. Cours de clôture au
comptant des 16 et 23 décembre Bône-
Guelma 635 Est-Algérien 620 et 625; Ouest-
Algérien 555,et 550.
Chemins de fer étrangers. Cours
dépendant d'abord de l'état des recettes et
aussi de la spéculation. Pour la plupart on
escompte l'avenir aussi bien en hausse qu'en
baisse; d'ailleurs, le classement de leurs ac-
tions est loin d'atteindre la perfection du
classement des actions des chemins français.
Valeurs de spéculation plutôt que- valeurs de
portefeuille. Autrichiens -461 M et 453 75;
Lombards 185; Méridionaux italiens 781 25;
Nord de l'Espagne 313 75 et 306 25; Madrid-
-Saragosse 272 50 et 261.25; Andalous 325 et
322 50; Portugais 640 et 635. Cours à terme.
Canaux et Transports. Le Suez et
le Panama participent évidemment des im-
pressions changeantes de la spéculation. Les
questions de primes et de différences jouent
un grand rôle. Les hausses trop rapides,
comme les baisses, du reste, ont pour consé-
quence des déclassements. Le Suez, à la suite
de son internationalisation, doit nécessaire-
ment-monter encore, avec des alternatives
naturellement diverses. L'action, pendant ces
huit derniers jours, a passé de 2,097 50 à
2,076 25; la Part civile de 1,335 à 1,310; la
Part de fondateur, de 748 75 à 737 50; la Dé-
légation de 897 50 à 885. L'Action Panama
a varié de 320 à 310 la Part de fondateur
de 2,200 à 2,175.
Les Compagnies maritimes restent à peu
près invariables. Leurs actions sont fort bien
classées. Messageries maritimes, 602 50 et
600 Transatlantique, 535 et 530, Les Char-
geurs Réunis sont rarement traités; dernier
cours, 550.
Les Omnibus et les Petites Voitures ne don-
nent lieu qu'à quelquess négociations au
comptant. Ce sont des titres de portefeuille,
suffisamment rémunérateurs et d'ailleurs
appelés à*, recevoir de beaux dividendes
pour l'exercice 4889. ̃Omnibus 1,160 (re*
cettes du 1er janvier au 15 décembre 1887,
17,819;581 fr., contre,' en 1886, 18,163,051).
Petites Voitures, 695 .et -7.00 (recettes du 1«
janvier au 15 décembre 1887, 17,819,580 fr.61).
Sociétés de Gaz. On ne s'occupe à
terme que des actions de la Compagnie Pari-
sienne du Gaz. Jadis on les vendait, parce
qu'on craignait ou qu'on semblait craindre
la concurrence de -l'électricité; maintenant
on les achète, parce que cette appréhension,
fausse ou vraie, était vaine. De 1,365 elles
passent à 1,362 50. Les autres Compagnies
ont quelques affaires au comptant.Gaz France
et Etranger, 460; Gaz de Bordeaux, 1,515
et 1,530 Gaz Central, 960; Gaz de Marseille,
850 et 843 Union des Gaz, 1,310 et 1,300.
Compagnies électriques. La Compagnie
Continentale Edison est relativement calme.
Autrefois, «'est-à-dire il y a quelques se-
maines, on l'avait portée à 640 et au delà
maintenant de petits mouvements et pres-
que toujours en baisse elle revient de
555 à 525. Trop de vivacité au début, suivie
de quelques déboires pour les spéculateurs,
qui ne savent pas attendre.
Compagnies Minières.– On dit qu'un
consortium vient d'ètreformé pour la- régula-
risation des prix du cuivre; il réglera évidem-
ment aussi les cours des actions des Sociétés
minières.. Il n'y aura plus de soubresauts
violents comme avant-, c'est du moins à pré-
voir. Cours du Rio, 506"25; du Domingo, 315;
de l'Aguilas,95; du Vigsnals, 230; de la Société
des Métaux, 810.
Valeurs industrielles. L'action de
la Société du Grand-Hôtel se classe dans les
portefeuilles.Petits écarts, écarts dus aux de-
mandes de capitalistes sérieux. Cours 702 50
et 698 75.
Obligations diverses. II faudrait
des motifs autrement graves que ceux que
nous trouvons reproduits chaque jour, pour
amener une baisse importante sur les obliga-
tions en général. Nous avons vu se produire
cette baisse au début de l'année, quand sur-
git l'affaire Schnsebelé. Une guerre entre la
France et l'Allemagne paraissait alors immi-
nente, et les rentiers vendaient une partie de
leurs obligations, non point par défiance,
mais pour se créer des disponibilités néces-
saires. Nous n'en sommes pas là. Aussi le
marché des obligations reste-t-il fort calme,
au milieu des saccades qui se font ailleurs.
Les obligations Ville de Paris conservent
leurs magnifiques cours obligations 1855-
4860, 532; obligations 1865, 523; obligations
_BOtTH-SE! 13-U- 23 JD~EGET~B~L~ 1887
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"1,2 50 cr~d¡tInaust'lel. 5i5.. Au Comptant FLEURS C!VHSE3 i51 152;
'9501"" ~S~ 570 572 50 50 572 50 50 50 roncières 4 1853. 520 52i 52t50 60 Mt~ttfiOM
-S~Autnehe:: 323 325 327 50 250- = 5~56 .2.S~5X. 5~ 588;
.I Foncier d'AutriClie.. ~2~ 50 "2" 92150 2 5D ·; < '13a3. 5t7 590.. r~20 ·2 Sue'5.i 586 5aB.
¡ 75 Hntl£r egyptieu. 466 25 4C5 462 50 .2. ¡;: communales g 7. 482 50 484 50 48i 50 .5' 50 panam!s 7. 42\863' ;5' 4e 0
1 !~5 t=etibuespa6noi. 12a 75 130 128 ~3~;5:: ~r" ~'? :5~~X: 283 r5 278'"
loelilluespa6nOJ. 87 75 1'0" 1 4~ 1875. 93. 93.. 50 98. 1 75 3" îcb 16~ ùo
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50 Foncières 3 y i819. 4îD 5D 479 5U' 479 ·6 50 U 2 ser Gaz. 37t 50 3f,8
1 Adtidru i 50 Foncières 187\1. 46(i iri DO 4~9.. t c~lsle~¡:.5. 5iG 527
Nord 1555 roncières 3 Il 188 88 3s9 389 i t5 G~etEaux: 45R ï5 '457.50
!iOrd. 1555., 1555 1555 x 3 18S5. 452 453 452 G l eocont d£cl¡¡¡rage- 2g0 .2$(J
-25~i24250 1240.. )24125 ."unehypotB.aeFrMce. 485.. 48525 485 .Csz~BonieaBï. MO
.1 miài: 1172 50 t173 75 11i2 50 Ean'iaahFP de 485 :485 25 485 C'Gent'~duGaz, r. à3U0 ,20 312
.8 75~ Sans: 1306 25 13t5 ¡ii25O ;t 1 &Igericime 4 X HI50 50 '8' C.~t~Gaz.r.~00 3
.<25~ !i8t25 25 880 880 .1857. v 515 bi5 bl6 Gazpl France et r. étran, 5w 49250 50 517
::1: t.~t. 78250 7tO:. 782 50 ~:depatl~i855:¿Õ: le 7 75.. Tramways(C'g"f')6 Gg' 4'Jî50 50950
~aG..ima;375 75 635 635 ville de Paris 1855 50 533 75 ?95 5~
1 151 Bone Il Gnelma. 633 75 ,635.. 635' i 1869 59i 62t.. 523 50 .523 2 yitsmllltairesG Y iB8l: 4 0.. 577
westalgerlen. 550.. 550.. f50" 25 2& .t 1369. 4Ï225 25 i1325 41250 làts militaires 6 y 188 1. 575. 577..
:<-25 ~626 25 62250 6~ :.25' 1871. 400.. 400" i,î:a'P~9-' 19
:2 50 Autrtchieu. · 45: 50 457 50 455 ia75. ·~·~ 4D0 400 4t~0 25 t Gi~» 5 5aG 25 525 25,
tierade rESpaBne 30750 3.875 3~: r 5iG 515 50 ~=~
2 60 307 50 4575O 75 3U5 r. 5 1875. 5t6 !;J750 51550 .1.. GmniIlUS51-5262a 517 ,,5
.2 50~ 26375 26250 26125 1 1~ St550 5t550 51550 9te~sageriesmantmes.: 516 cil6
3 75 f 181 25 '85" 185 526 5~ 52; · c Gener.Transat!: 7. 512 59 51250
f6eriatuaaaa. îS5 -~85 785 BonsdeiJ4àidation 626 625 52i 25
Mena!onaux.85.85.. 785. î 50 IionSDépartemen(an. 53" 53i.. 53250 25 3 tiu. 3~¡' /D 3f7:.
:Mnu~ 635:: 635 · a 50 onsBBP · 53f 53. M2M 59 5 -3 i5B 5 i58 75
rortUga.¡s. 635. (\35 635 .5 Feanco-Algérieniie 108.. I5875
.:60. y2D 325 32250 CHEMINS DE FER 2 75~ Crc
VALEURS DIVERSES' OGtigution .525.. 4'et~. 373 75 379..
VALEURS DIVERSES .1" Nord 3 411, 41t 5D 410 .5 25 VALEURSEM BA AU 5 37S 75 379
.3 75 Calial de Suez 2080 2075 2076 25 Paris L -19. 3 7. fusion A 402.. 402.. 402 A Ter.a~
.375Canal~M..2075..207625 ~9X~3975.39750~75, 50 .~r~
.5.. Délégattons 880.. 885 885 ,75O. Lyon5 7. t'23; 50 i245 12ts "1,16 4C1)!6ExtérleIll'8. ,6134 4 87 11/16
250 ~civiiesl5-X,3~M 1315 1310 ~i'855: 3«0 3~i 393- 0,11 ère 4 0/0. 6? 3 4 a7H/i6
-50 'Cinquièmes 260 2G2 5D 50 262 5) t 1 Cen~na.1855. 4.0:: 4~ o Dri 3 43 373,2
.250" ~lDq"i-.eD1jSi"260.. 7dU ·737 50 .1. "IGenèVe,LYOnll_18~5. 400. 401,~ 4Dt 31!Hn>t.e.UtlJli.¡;C. 37143 d3 37312 12
60 Parts fondateur.. ~956 740 ?39~ '~MMiterra.~3~ .18a7. 39750 39650 397. c3BM~dK.m~ 50875 50312 12
o. Lons trenténaira 1395O 13950 f3950 ,lt!édlterranée37. 40t 50 .IObU¡¡at¡Ons.Dt\omanes.. 35750.
ÿ5 TélégtapùeParis-tiew.YOrS 1U5 25 f ° Orléans 3 anciennes 40~" 4.5 -<0< ::C3 35i 5D
25 Té.1égraPheparlS-lieW-YOrk, 13 25 .1~5.. t05.. ..IOrleans3 r-ancleunes. 40h. 405, 401 'c3t.iChem!nsotto:nans> 3i 25 35 E6
5 Jouibsaice 30:: f3Ü0.. i30. (;.·,) 3 nouvelles. 3g7:75 398:5 .3Sï5. Ili4es de RIO-,Tmto o;' 25
5 -Jomssal.ce f090 IU85 :.0~ -39,~ 56 c M,9 25oS~~p~ bil 2e
GasdeMadrid ~U 3 7. n~¡¡vejJes, 397 ,75 398.75 ,J :3.8 ï5, ~eSdeRi¡¡.rmto 506 78 5t1 2G
taux et Gaz pour ileauser 440 '440 :d~ "0"2.59. 1401 ~ESi'JiSpügne,OJJ.1'-l1yp.! 287 2 8
aD $a1l.!etGaz.\lOIll'1~~an.er 469 J5~ 4fi0 c,1,~L (. tlQu.veUe~ i, ,nt ,?O: ú #Jj.t~lirantl.-HûWJ." ,Q)'C¡3 7.5 j¡U6 1il
ADMINISTRATION & RÉDAGTIOU
K, RUE CHAUCHAX
La Compagnie Genevoise du Gaz qui éclaire
Menton, Cannes, Draguignan, et quelques
villes enItalie.
Or, presque toutes les obligations de ces
Compagnies sont cotées soit au-dessus du
pair, soit à des cours voisins du pair, nos
lecteurs le savent.
Comme nous le disions samedi dernier,
les seules qui soient susceptibles de pro-
curer un bénéfice appréciable sont les obli-
gations Gaz et Eaux et Compagnie Française
et Continentale. Celles-là remboursables à
500 fr. sont au-dessous de 460, celles-ci rem-,
boùrsables à 300 sont à 280. 4(>D~ celles.
LIS (MIS KIR iÙtSÉË;
LEURS OBLIGATIONS
L'intérêt et l'amortissement des obli-
gations émises par les différentes Com-
pagnies de chemins de fer algériens sont
garantis par l'Etat, en vertu de lois spé-
ciales.
La Compagnie Bône Guelma avait mis
en circulation, au 31 décembre 1886,
363,361 obligations de 500 fr. 3 0/0.
240,000 de ces titres sont remboursa-
bles au pair dans une période de 92 ans,
du 1" février 1884 au 1" février 1975. Les
123,361 autres, provenant d'une seconde
série, sont remboursables au pair en
91 ans, du 1" février 1886 au .1" février
1976. Les coupons semestriels d'intérêt de
toutes ces obligations se payent les
1" février et 1" août, à raison de 6 fr. 91
net chacun.
La Compagnie de V Est-Algérien avait
à la même date, 31 décembre 1886, émis
501,242 obligations de 500 fr. 3 0/0, tou-
tes remboursables au pair dans un laps
de temps qui prend fin en 1978. Les;,
coupons semestriels' d'intérêt se payent
les 15 janvier et 15 juillet, à raison de..
6 fr, 90 net chacun,
La Compagnie de l 'Ouest-Algérien a
délivré (y compris l'émission de 1887)
148,300 obligations de 500 fr. 3 0/0 et
26,908 obligations de 500 fr. 4 0/0. Les
obligations 3 0/0 sont remboursables au
pair dans un délai qui s'étend jusqu'en
1975. Leurs coupons semestriels d'intérêt
sont payés en mars et septembre, à rai-
son de 6 fr. 91 net chacun.
Pour construiré'la ligne Mostagànem
à Tiaret, il a été créé et émis 64,670 obli-
gations spéciales du type 500 fr. 3 0/0.
Ces obligations- sont remboursables au
pair dans une période qui va jusqu'en
1984. Les coupons semestriels, d'intérêt
sont à échéance des ter avril et 1" octo-
bre, et s'élèvent chacun à 6 fr. 905 net.
Le coût d'établissement de la ligne
Mecheria à Aïn-Sefra a donné lieu à la
création de 23,015 obligations de 500 fr.
30/0, toutes remboursables au. pair au
plus tard en 1974. Leurs coupons semes-
triels d'intérêt se payent les l?r avril et
1er pçtQbre, à raison de 6 fr. 935 chacun;*
':I!j:
Donc, d'une part, les' obligations Me-
eheria à Aïn-Sefra produisent net'un
intérêt supérieur à celui qué donnent les
obligations dé toutes les autres lignes.
• D'autre part, le délai de remboursement
au pair des obligations Mecheria à Ain-
Sefra est moins long que celui des obli-
gations de ces mêmes lignes, c'est-à-dire
que la prime annuelle de rembourse-
ment des obligations Mecheria, prime
qui doit logiquement s'ajouter à l'intérêt,
est supérieure à la prime des autres
obligations algériennes.
Et puisque intérêt et amortissement
sont pour toutes absolument garantis
par l'Etat, il est évident que les obliga-
tions Meeheria à Ain-SeJ'ra doivent se
négocier un jour à des cours supérieurs
aux cours inscrits sur leurs similaires.
Ce jour viendra, quand le classement
des 23,015 obligations sera terminé.
Il est prochain.
Prochain est donc le bénéfice à recueil-
lir en achetant aujourd'hui les obliga-
tions Mecheria à A in-Sefra,, bénéfice qui
sera supérieur à 20 francs par titre.
LA
Gie DES (MIS D1FERDEPARTIMITAUX
SES OBLIGATIONS
Nous commençons aujourd'hui une nou-
velle campagne, qui a pour but le classement t
dans notre clientèle d'un certain nombre
d'obligations de la Compagnie des chemins
de fer Départementaux.
Nous nous bornerons, dans ce premier ar-
ticle, à exposer l'organisation, l'objet et la si-
tuation de cette Compagnie.
Elle a été constituée en 1881. Son capital
social est de 30 m illions de francs, divisé en
60,000 actions de 500 francs, sur lesquels
250 fr. ont été versés jusqu'à présent.'
Elle a émis, en différentes fois, 20,164 obli-
gations de 500 fr. 3 0/0 antérieurement au
31 décembre 1886 et 52,537 obligations du
même type le 14 avril 1887.
Actions et obligations sont inscrites à la
cote officielle:- les actions dans les valeurs
au comptant, les obligations parmi les obli-
gations des chemins de fer français, et sous
trois rubriques distinctes.
Les actions, qui au 31 décembre dernier
étaient libérées de 200 fr. seulement, ont
touché pour. l'exercice .1886 un dividende de
25 fr. Elles portent jouissance du 20 avril 1887
et se traitent entre 580 et 585.
Les trois séries d'obligations portent jouis-
sance du 1er octobre 1887 et se négocient Tes
deux premières séries à 350, la troisième
à 347.
La Compagnie des Chemins de fer Départe-
mentaux a pour objet spécial et exclusif la
construction et l'exploitation de lignes ou
réseaux secondaires, destinés à servir
d'affluents indispensables aux lignes princi-
pales.
Elle est déjà concessionnaire, avec garan-
tie de l'Etat pour les lignes d'intérêt général,
avec garantie des départements et de l'Etat
pour les lignes d'intérêt local, de 236 kilomè-
tres de lignes d'intérêt général (réseau de
la Corse, réseau du Vivarais) et de 454 ki-
lomètres de lignes d'intérêt local (dans les
départementsd'Indre-et-Loire,Manche, Yonne,
Seine-et-Marne et Charente).
La%arantie comprend
1° L'intérêt et l'amortissement des capi-
taux de premier établissement
2° Les frais d'exploitation.
C'est dire que les obligations des Chemins
de fer Départementaux valent les obligations
des chemins de fer française
L'Émission du Crédit Foncier
Le 28 décembre, le Crédit Foncier met
en souscription publique 230,000 Bons
de 100 francs.
Cette émission, autorisée par arrêtés
ministériels des 24 octobre et 9 décem-
bre 1887, a pour objet de permettre la li-
quidation des loteries de Marseille, de
Toulon, de Nice et de la loterie Colo-
vriiale. •'•'•̃•
Tous ces bons sont remboursables
soit par des lots variant de 1,000 fr. à.
100,000 fr., soit à 200 fr. Les quatre pre-
mières années, il sera procédé à six ti-
rages de lots et de bons les six suivan-
tes, il sera effectué deux tirages; les
soixante-cinq dernières un tirage seu-
lement.
Sur le montant de la présente émis-
sion, il sera prélevé, par le Crédit Fon-
cier, d'abord la somme nécessaire soit
aux lots, soit à l'amortissement à 200 fr.
Cette somme sera employée en prêts
hypothécaires ou communaux, confor-
mément aux statuts du Crédit Foncier.
Le surplus, déduction faite des frais,
sera affecté aux œuvres pour lesquelles
les loteries, ainsi liquidées, avaient été
autorisées.
Ajoutons que, sur le prix d'émission,
100 fr., il n'est versé que 20 fr. en sous-
crivant et 20 fr. à la répartition. Les
60 fr. restants sont échelonnés en trois
paiements de 20 fr. jusqu'au 15 décem-
bre 1888.
<~t
Le bon de 100 fr. avec lots participe à
la fois et du billet de loterie et de l'obli-
gation.
̃ ? .Gomme billet- û& loterie .i l donne le
droit de prendre part à des tirages,sans
cesse renaissants-pendant une durée de
75 ans, chaque tirage comprenant un lot
de 100,000 fr.
Comme obligation, son rembourse-
ment à 200 fr. au minimum est garanti
par le Crédit Foncier île France.
Le bon de 100 francs est une obligation
à lots du Crédit Foncier, pour laquelle
l'intérêt annuel est remplacé par la
prime de remboursement, prime qui at-
teint au moins le double du capital dé-
boursé. C'est la capitalisation de cet
intérêt qui produit 'lui-même ce résultat.
Le bon de 100 francs est ainsi un bon
d'épargne, se doublant lui-même et
laissant espérer, à l'un quelconque des
tirages, le gros lot, la fortune.
C'est encore le bon de l'enfant, il
prendra place à côté des quarts d'obliga-
tions de la ville de Paris.
A ces deux titres surtout, nous le re-
commandons à nos nombreux lecteurs.
COMPAGNIE DU CHEHIN DE FER
MINISOTA ET lORD-OUËST
(états-unis)
A Londres, les valeurs américaines sont'
très recherchées aussi bien par les capita-
listes que par les spéculateurs.
A Paris, ces mêmes valeurs sont peu ou
point connues.
Bon nombre d'entre elles forment cepen-
dant des placements de tout premier ordre,
d'une solidité égale au moins à celle que l'on
trouve dans les titres français les plus haut
prisés, tout en fournissant un revenu rému-
nérateur.
Aujourd'hui nous voulons présenter à nos
lecteurs les obligations de première hypo-
thèque de la Compagnie du chemin de fer Min-
nesota et Nord-Ouest.
Cette Compagnie possède un réseau d'en.
viron 820 kilomètres comprenant
î° La ligne de Saint-Paul à Manly, par Hay-
field
2» La ligne de Ilayfield à Chicago, par
Sumner et Dubuque
3» La ligne de Sumner à Hampton.
Ces lignes mettent en communication im-
médiate les villes de Saint-Paul et Minneapo-
lis (300,000 habitants) avëcla ville de Chicago
(750,000-habitants). Elles se soudent à d'au-
tres lignes, appartenant à diverses Sociétés,
qui rejoignent Kansas City. L'ensemble de ce
système de voies ferrées, 2,090 kilomètres,
relié donc aussi directement que possible les
capitales de l'Ouest, du Nord-Ouest et du
Sud-Ouest.
**#
La Compagnie de Minnesota a émis jusqu'à
présent
1° Des obligations de première hypothèque
de 1,000 dollars, rapportant" 5 0/0, pour
9,106,000 dollars;
2° Des actions de priorité 7 0/0, pour
4,514,000 dollars
3» Des actions ordinaires pour 6,316,700
dollars;
Ce qui représente à peu près par millo
(1,609 mètres) de chemin de fer:
18,000 dollars en obligations;
9,000 dollars en actions de priorité;
12,000 dollars en actions ordinaires.
Quant aux recettes, on estime que, frai s
d'exploitation et frais généraux déduits, elles
s'élèveront presque au double du montant
nécessaire au service des intérêts de la dette
hypothécaire,
SOCIÉTÉ DE GAZ ET EAUX
RECETTES du mois de novembre 1887. 1 278.946™ 3
du- mois correspondant en M~
iNob.lifUU.0
AUSMBKTATMK ZN '1887. 108851
RECETTES des 11 premiers mois 1887. 9 298 621
de la pedode correspon-
dante en 1886. 8,423 281
AuGMENTA-non EN 1887 .1 873340"'
1 SOCIÉTÉ DU GUlD-KOîEIi, PARIS
recettes de la semaine du
15 au 21 déc. 1887. ̃ 77.240 10
delasemainecorres-
pondanteen!8g6. 74.216 95
Ausinsntatloii en 1887, 3.023 15
Recettes du 1" janvier au
14 décembre 1887.. 4.072.705 65
de la période corres-
pondante en 1886. 3.923 305 40
Augmentation eal887. 149.400 25
1 (Les ventes de3 Magasins « Caves du Gcaai
Hôtel non comprises.)
1RAIF0BMATI01 DE PORTEFEUILLES
Vendre Obligations Domania-
les Autrichiennes 1866. Titres
émis à 250 fr.,remboursables à 300 fr. par
tirages semestriels, s'échelonnant jus-
qu'en 1912, rapportant 15 fr. d'intérêt,
payables par moitié les 1er mars et 1er sep-
tembre, cotés aux environs de 320 fr.,
c'est-à-dire avec une prime de 20 francs,
qui nécessairement sera perdue.
Acheter Obligations 41 /» O/O
du Crédit Foucler Mutuel de
JRu»»ïe..Titres garantis par le gouver-
nement russe.. exemptés de tout impôt,
remboursables en 56 ans au plus à
397 fr. 50, rapportant net 17 fr. 88, paya-
bles par moitié les 14 janvier et 13 juillet,
cotés seulement 345 fr. Les coupons d'in-
térêt et le prix de remboursement sont
payés à Paris, chez MM. de Bothschild
frères.
Vendre: Annuités du UToi-d. Obli
gations de 500 fr. 3 0/0, émises à 330 fr.,
remboursables dans une période qui
s'étend jusqu'en 1978, garanties par la
Compagnie du Nord, négociables à 390
et au delà. Nos lecteurs ont pu les ache-
ter, sur notre conseil, de 350 à 375.
Acheter Obligations des Che-
mins de fer Départementaux.
Obligations de 500 fr. 3 0/0, les dernières
émises à 35750, remboursables dans une
période peu différente de celle relative
aux Annuités du Nord, garanties soit
par l'Etat, soit par l'Etat et les départe-
ments, coûtant seulement 350 fr., et par
conséquent susceptibles d'une, impor-
tante plus-value..
..Vendre t Obligations Bône-
Guelma. Les 363,361 obligations déjà
émises pourront être portées à 384,976.
240,000 sont remboursables en 92 ans;
du 1" février 1884 au 1" février 1075 les
autres en 91 ans, du 1" février 1886 au
1" février 1976. Leurs coupons semes-
triels d'intérêt se paient les 1er février
et 1er août à raison de 6 fr. 91 nets cha-
cun. Elles se traitent aux environs de
380. Nos lecteurs ont pu les acheter
entre 345 et 365.
Acheter Obligations Mecheria
à Aïn-Sefra. Garanties, comme les
précédentes, par l'Etat, elles sont au
nombre de 23,015, chiffre qui ne sera pas
dépassé. Elles sont remboursables en
87 ans, soit d'ici à 1974. L'intérêt semes-
triel net, payable les 1" avril et 1" octo-
bre, est de 6 fr. 935. Elles se négocient,
entre 354 et 359 tet monteront à 380.
TITRES A ACHETER
(En ?ue de leur plus-value}
Obligations Est de l'Espagne.
40,000 obligations de première. hypo-
thèque gagées sur 88 kilomètres, reliant
le port de. Valence à Utiel.. La moyenne
kilométrique dés recettes nettes pourra
assurer dès ̃ la première "année d'ex-
ploitation un dividende aux actionnai-
res. Donc la- garantie -du capital-obliga-
tions est absolument hors de discus-
sion. Les coupons d'intérêt se payent les
1" janvier, et 1" juillet, à raison de 7 f r.25
nets chacun. Les cours varient entre
285 et 292 50. Par comparaison avec les
prix dés autres obligations espagnoles,
de toutes hypothèques, la marge de plus-
value est considérable.
Actions de la Société du
Grand-Hôtel. Elles sont libérées
de 250 fr. Les recettes, en progression
constante, leur procureront un dividende
de 40 fr. et permettront de reporter à
nouveau une somme importante. Jus-
qu'au cours de 750 (500 fr. à débourser
effectivement), le rendement atteindra
8 0/0. Si l'exercice 1888 ne fait que
se maintenir au niveau de l'exercice
1887, du moins l'exercice 1889, année de
l'Exposition universelle, produira des ré-
sultats bénéficiaires extraordinaires qui, 1
escomptés avec raison, porteront les
actions au delà de 750.
LIS ilAffllSJAÏlîRES
LEURS OBLIGATIONS
Nous croyons utile de rappeler les douze
grandes Compagnies de gaz, que nous avons
énumérées samedi dernier, et dont les titres
nous paraissent particulièrement recomman-
dables
La Compagnie Européenne du Gaz, qui
éclaire lès villes d'Amiens, Boulogne-sur-
Mer, Caen, le Havre, Nantes, etc.
La Compagnie Impériale et Continentale du,
Gaz, qui éclaire, à l'étranger, Anvers, Amster-
dam, Rotterdam, Aix-la-Chapelle, Francfort,
Vienne, etc,et, en France, Lille, Les Andelys,
Armentières, Evreux, Meaux, Argentan, Ro-
milly, etc.
ha. Société Lyonnaise des Eaux et de l'Eclai-
rage, qui éclaire Troyes et possède le capital
presque tout entier des entreprises de Tou-
louse, Béziers, Tarbes, Blois, Châteauroux,
Chàtellerault, Issoudun,etc.
La Compagnie Générale du Gaz pour la
France et l'Etranger, qui éclaire Louviers,
Etampes, Provins, Narbonne, Pau, Poitiers,
Périgueux, Tours et huit à dix villes en Bel-
gique.
La Compagnie Centrale d'Eclairage par le
Gaz-, qui éclaire Bernay, Chartres, Dieppe,
Fécamp, Graville, Honneur, Morlaix, Quim-
per, Saint <-Brieue, Saint'-Malo, Le Caire,
Alexandrie et quelques villes en Espagne
La Société Gaz et Eaux qui éclaire Dijon,
Fontainebleau, Sens, Rochefort, Cherbourg,
Lisieux, Castres, Mazamèt, Bessèges, etc.
Namur en Belgique, en Italie San-Remo,
Biella et-Chiavazza, et qui irrigue le plateau
du Vexin, comprenant 52 communes dont
3 villes;
La Compagnie Générale Française et Conti-
nentale, qui éclaire Moscou, Vernon, Carcas-
sonne, et -possède d'importantes et fruc-
tueuses participations dans deux ou trois
compagnies de premier ordre
La Compagnie française d'Eclairage et de
Chauffage par le Gaz, qui éclaire Auxonne,
Tonnerre, Joigny, Gaudry, Mézières, Charle-
ville, Creil, Compiègne, Decazeville, Sedan,
Givet, Montereau, Nérac, etc.
L'Union des Gaz, qui éclaire Albi, Beau-
caire, Cette, Nîmes, Roanne, Rueil, Strasbourg
et quelques villesen Italie, telles que Gènes,
Milan, Modène, Parme, Alexandrie.
La Compagnie Belge d'Eclairage et de Chauf-
fage par-le Gaz, qui éclaire Charleroi, Lou-
vain:, Tournay, etc., en Belgique, Trêves en
Prusse, Prague en Autriche, Sienne, Catane
et Rjmini en Italie, Arras, Cambrai, Dun-
kerque, Vojenciennes, Saiiît-Omer, Anzin, etc.
La Société laipnymè du Nord et deTEst^ui
éclaire Avesnes, Le Càteaû, 'Ghâlons, Rethel,
Soissons, Verdun; Epinal, rVesouî,. Epernay,
Ghaumont, etc» <
C0PAG1E DES CHEMINS DE FER DE L'EST DE L'ESPÂGIVE
Produits à partir du 11 septembre 1887, date d'ouverture de la SECTION DES CABRILLAS
VOYAU-ttUKS. i'-MAKBHA.lNUISlSS TUlAt. 1
49e semaine, du 3 au 9 décembre 4887. 6.276 79 7.589 01 .13.865 80
Semaine antérieure. 99.74671. • 209.388 76 309.135 47
Totaux,». 1M.QU5^: ^216.977 77 523,001 27
LA FINANCIÈRE
société d'études financières
REVUE DU MARCHÉ
(16 DÉCEMBRE– 23 DÉCEMBRE)
La dernière semaine a été quelque peu
tourmentée.
Le conflit latent austro-russe a fait broyer
pas mal de noir.
Les marchés allemands ont été singulière-
ment fébriles, et, par ricochet, le marché de
Paris a dû certains jours se mettre à labaisse
et les autres jours marquer le pas..
E11 fin de compte; l'apaisement parait devoir
se, faire, provisoirement du moins, car avec
cette recrudescence d'armements, il vient à
-̃la pensée de beaucoup de gens que les puis-
sances européennes marchent à la banque-
joute, si une guerre n'impose pas comme
issue un désarmement général.
#
Ponds d'Etats Français. Nos Ren-
tes, après un recul d'un demi-point environ
au moment le plus aigu, se retrouvent, à quel-
ques centimes près, à leurs cours de vendredi
dernier. Le 30/0 de 81 40, il y a huit jours,
passe à 81 25 le 3 O/O amortissable de 85 40
à 85 22, le 4 1/2 0/0 de 107 70 à 107 45. Le
16 décembre a été détaché, sur le 3 0/0, le
coupon trimestriel de 75 centimes. Le 2 jan-
vier ce sera le tour du coupon afférent au
3 0]0 amortisssable.
Fonds d'Etats étrangers. Les
fonds Espagnols et Portugais ont été les
moins mouvementés. Ce qui se passe ou peut
se passer à l'est de l'Europe ne regarde pas
précisément l'Espagne et le Portugal. Voici
les cours, à huit jours de distance, de l'Exté-
rieure 4 O/0 67 3/4 et 6711/16, et du Portugais
3 0/0 57 85 et 57 75. Le 4 0/0 Egyptien n'est
pas p lusdirectement intéressé dans le débat,
mais les spéculateurs berlinois s'étànt mis à
la baisse sur toutes les valeurs, il est revenu,
par contre-coup, de 376 25 à 373 75. Le
5 0/0 ItaUen a été assez maltraité;. certaine
sêânèe -il a 'été "offert au-dessous de 96, D'a-
bord, l'Italie fait partie de là triple alliance;
ensuite l'expédition de Massaouâh et les
armements nouveaux augmenteront nécesr
sairement le déficit prévu du budget.- Le
5 0/0 Italien revient de 97 à 96 22. Les
fonds Autrichiens et Hongrois' ont été na-
turellement les plus malmenés. Ils ont re-
culé un moment de 3 et 2 points sur les
cours de clôture du 16. Depuis ils se sont
relevés. Cours du 16 et du 23 4 0/0 Autri-
chien, 87 50 et 87 45 4 O/O Hongrois, 79 50
et 79 25. Les fonds Russes, se négociant
sur notre place surtout au comptant, n'ont
pas subi de pareilles fluctuations. Cours du
46 et du 23 5 0/0 1877, 101 70 et 401 45;- j-
4 0/0 1880, 78 75 et 78 70. Les obligations du
Crédit Foncier Mutuel de Russie, garanties
par le gouvernement russe, restent a 342 50.
Sociétés de Crédit françaises et
étrangères. Les Sociétés de Crédit ne
se meuvent, dans un sens ou dans l'autre,
qu'autant que la spéculation les pousse. Au
comptant les -affaires sont restreintes. A
terme les spéculateurs sont d'une prudence
excessive. Les spéculateurs ont b ien tort, car
s'ils savaient opérer sur certaines Sociétés,
ils seraient certainement suivis par le comp-
tant et gagneraient assez facilement des mil-
lions. L'heure viendra, car tout vient, sur-
tout à la Bourse. ̃̃̃
Nous n'avons qu'à reproduire les cours du
16 et du 23, sans commentaires Banque de
France, 4,300 et 4,280; Banque d'Escompte:
462 50 et 460 (acompte de janvier, 6 fr. 25);
Banque de Paris, 767 50 et 775 Comptoir
d'Escompte, 1,060 et 1,050; Crédit Foncier,
4,440; Crédit Lyonnais, 575; Crédit Indus-
triel, 590 et575; Dépôts, 600; Crédit Mobi-
lier, 336 25 et 326 25 Société Générale, 453
75 et 452 50; Banque Parisienne, 352 50 et
342 50; Banque Franco-Egyptienne, 547 50
et 545 (acompte de janvier, 15 fr.) Banque
des Pays-Autrichiens, 445 et 443 75; Banque
du Mexique, 545 et 557 50 (acompte de jan-
vier, 9 fr. 32); Banque Ottomane, 512 50 et
50812.
Chemins de t&p français. Les ac-
tions de nos chemins de fer, devenues depuis
les conventions de véritables obligations,
donnent lieu à des transactions assez nom-
breuses au comptant, fort réduites à terme.
Elles se meuvent donc indépendamment des
incidents politiques. Nous croyons qu'à l'ins-
tar des obligations elles verront leurs cours
s'élever peu à peu et leur taux de capitalisa-
tion décroître c'est affaire de mois" et non
de jours. Du 16 au 23 décembre, les prix ont
passé pour le Nord, de 1,545 à 1,555; pour
l'Orléans, de 1,305 à 1,315; pour le Midi, de
4,473 75 à 1,17250; pour le Lyon, de 1,250 à
4.24125; pour l'Ouest, 880 pour l'Est,- de
781 25 à 782 50; le tout au comptant.
1869,412; obligations 1871, 400; obligations
1875,515; obligations 1876, 515; obligations
1886,. 396.
Les obligations du Crédit Foncier de
France sont presque aussi peu ^mouvemen-
tées. Aussi sûrement garanties, elles coûtent
moins cher et présentent, par conséquent,
une certitude de plus-value, plus ou moins
prochaine, mais appréciable et digne d'atten-
tion. Obligations foncières anciennes 4 O/0,
521; anciennes 3 0/0, 590; 1863, 520 4877,
382 4879,479 1883, 389 4885, 452 obliga-
tions communales anciennes 3 0/0, 484
4879, 477; 1880, 465.
Ce qui montre surtout combien la masse
du -public appréhende:peu des complications
sérieuses, c'est l'excellente tenue des obliga-
tions de nos chemins de fer. Du 16 au 23,
nous retrouvons les cours suivants Nord,
409 et 410 Midi anciennes, 400 et 403; Lyon
fusion anciennes, 400 et 402; Ouest ancien-
nes, 401 et 403 Est anciennes, 386 et 387
Orléans anciennes, 403 et 404.
Les obligations des chemins de fer algé-
riens sont, pour là plupart, aussi stables
Bône-Guelma, 382:. Est- Algérien, 378 et 377;
Ouest-Algérien, 373. 50 et 372; Mostaganem
à Tiaret, 370 Meeheria a Aïn-Sefra, 354 et
360. On se livre à d'intéressants arbitrages.
Les obligations des chemins de fer étran-
gers ont peu bougé celles de première hy-
pothèque se traitent à de hauts cours pour
les Autrichiens 403 et 400 et pour le Nord de
l'Espagne 379 50 et 380; celles de première
hypothèque du Madrid-Saragosse passent de
359 à 358, de l'Est de l'Espagne de 292 50
à 288; les antres varient Andalous de 321
à 319, Lombards de 296 à 295, Portugais de
344 25 à 345.
Les obligations Gazières, rapportant 5 0/0
du pair, sont particulièrement rémunératri-
ces et par conséquent recommandables. Tou-
tes sont parfaitement garanties. Gaz de Pa-
ris; 528 et 527 -Gaz de Bordeaux, 519. 50;
Gaz Central, 517 50 et 517 Gaz France et
Etranger, 495; Gaz et Eaux, 457 50; Gaz
Central, 310 et 342; Gaz Général de Paris, 29.9;
Compagnie Française du Gaz, 295, et 300; £oni-
pagnie Française et Continentale, 279 50 et
280. 1. -et
Il en est de même des obligations de trans-
ports Omnibus, 525 Petites Voitures, 520;
et 517, Messageriès Maritimes, 517 et 516
Transat laiitique 3 0/0, 347.
Les obligations Suez conservent leurs cours
élevés. Elles ne sortent pas des portefeuilles
5 0/0, 585 et 588; 3 0/0 anciennes, 407 50 et
405 50 3 0/0 nouvelles, 395.
Les obligations Panama restent: les 5 0/0 à
278; les 3 0/0 à 161 50; les 4O/0 à 203 75; les
6 0/0 anciennes à 366 25; les 6 0/0 nouvelles,
à 370 les 6 0/0 nouvelles libérées de 175 fr.,
à 368.
EST DE L'ESPAGNE
Le lecteur constatera par le tableau
des recettes, au bas de cette page, une
forte diminution dans les produits de la
ligne pendant la dernière semaine.
Cela- tient exclusivement -à un; fort
éboulement survenu au kilomètre 42, à
l'entrée du passage des ;Cabrillas. L'ex-
ploitation 'a été interrompue pendant
plusieurs jours. Reprise ensuite, mais
avec transbordement,, elle reste atténuée
dans ses résultats pendant les semaines
suivantes par ce fâcheux incident.
Des éboulements se produisent prés-
que toujours sur les lignes de chemins
de fer, pendant la première année d'ex-
ploitation, surtout dans les contrées mon-
tagneuses. La particulière solidité des
travaux et les mesures exceptionnelles
adoptées pour le percement des Cabril-
las n'ont pu préserver la Compagnie de
l'Est de l'Espagne de ce mécompte, qui
n'influera d'ailleurs bientôt plus sur le
développement d'un trafic destiné, tout
le démontre, à dépasser les prévisions
premières.
Sans influence appréciable sur la va-
leur des actions, l'accident sus-relaté n'a
aucune importance pour les porteurs
d'obligations.
Annonçons, en terminant, à ces der-
niers, qu'à partir du lor janvier prochain,
un coupon _est à toucher, à raison de
7 fr. 25 net, aux guichets de la Banque
Parisienne.
Chemins de fer algériens. Même
situation que pour les Chemins de fer fran-
çais, mêmes prévisions. Cours de clôture au
comptant des 16 et 23 décembre Bône-
Guelma 635 Est-Algérien 620 et 625; Ouest-
Algérien 555,et 550.
Chemins de fer étrangers. Cours
dépendant d'abord de l'état des recettes et
aussi de la spéculation. Pour la plupart on
escompte l'avenir aussi bien en hausse qu'en
baisse; d'ailleurs, le classement de leurs ac-
tions est loin d'atteindre la perfection du
classement des actions des chemins français.
Valeurs de spéculation plutôt que- valeurs de
portefeuille. Autrichiens -461 M et 453 75;
Lombards 185; Méridionaux italiens 781 25;
Nord de l'Espagne 313 75 et 306 25; Madrid-
-Saragosse 272 50 et 261.25; Andalous 325 et
322 50; Portugais 640 et 635. Cours à terme.
Canaux et Transports. Le Suez et
le Panama participent évidemment des im-
pressions changeantes de la spéculation. Les
questions de primes et de différences jouent
un grand rôle. Les hausses trop rapides,
comme les baisses, du reste, ont pour consé-
quence des déclassements. Le Suez, à la suite
de son internationalisation, doit nécessaire-
ment-monter encore, avec des alternatives
naturellement diverses. L'action, pendant ces
huit derniers jours, a passé de 2,097 50 à
2,076 25; la Part civile de 1,335 à 1,310; la
Part de fondateur, de 748 75 à 737 50; la Dé-
légation de 897 50 à 885. L'Action Panama
a varié de 320 à 310 la Part de fondateur
de 2,200 à 2,175.
Les Compagnies maritimes restent à peu
près invariables. Leurs actions sont fort bien
classées. Messageries maritimes, 602 50 et
600 Transatlantique, 535 et 530, Les Char-
geurs Réunis sont rarement traités; dernier
cours, 550.
Les Omnibus et les Petites Voitures ne don-
nent lieu qu'à quelquess négociations au
comptant. Ce sont des titres de portefeuille,
suffisamment rémunérateurs et d'ailleurs
appelés à*, recevoir de beaux dividendes
pour l'exercice 4889. ̃Omnibus 1,160 (re*
cettes du 1er janvier au 15 décembre 1887,
17,819;581 fr., contre,' en 1886, 18,163,051).
Petites Voitures, 695 .et -7.00 (recettes du 1«
janvier au 15 décembre 1887, 17,819,580 fr.61).
Sociétés de Gaz. On ne s'occupe à
terme que des actions de la Compagnie Pari-
sienne du Gaz. Jadis on les vendait, parce
qu'on craignait ou qu'on semblait craindre
la concurrence de -l'électricité; maintenant
on les achète, parce que cette appréhension,
fausse ou vraie, était vaine. De 1,365 elles
passent à 1,362 50. Les autres Compagnies
ont quelques affaires au comptant.Gaz France
et Etranger, 460; Gaz de Bordeaux, 1,515
et 1,530 Gaz Central, 960; Gaz de Marseille,
850 et 843 Union des Gaz, 1,310 et 1,300.
Compagnies électriques. La Compagnie
Continentale Edison est relativement calme.
Autrefois, «'est-à-dire il y a quelques se-
maines, on l'avait portée à 640 et au delà
maintenant de petits mouvements et pres-
que toujours en baisse elle revient de
555 à 525. Trop de vivacité au début, suivie
de quelques déboires pour les spéculateurs,
qui ne savent pas attendre.
Compagnies Minières.– On dit qu'un
consortium vient d'ètreformé pour la- régula-
risation des prix du cuivre; il réglera évidem-
ment aussi les cours des actions des Sociétés
minières.. Il n'y aura plus de soubresauts
violents comme avant-, c'est du moins à pré-
voir. Cours du Rio, 506"25; du Domingo, 315;
de l'Aguilas,95; du Vigsnals, 230; de la Société
des Métaux, 810.
Valeurs industrielles. L'action de
la Société du Grand-Hôtel se classe dans les
portefeuilles.Petits écarts, écarts dus aux de-
mandes de capitalistes sérieux. Cours 702 50
et 698 75.
Obligations diverses. II faudrait
des motifs autrement graves que ceux que
nous trouvons reproduits chaque jour, pour
amener une baisse importante sur les obliga-
tions en général. Nous avons vu se produire
cette baisse au début de l'année, quand sur-
git l'affaire Schnsebelé. Une guerre entre la
France et l'Allemagne paraissait alors immi-
nente, et les rentiers vendaient une partie de
leurs obligations, non point par défiance,
mais pour se créer des disponibilités néces-
saires. Nous n'en sommes pas là. Aussi le
marché des obligations reste-t-il fort calme,
au milieu des saccades qui se font ailleurs.
Les obligations Ville de Paris conservent
leurs magnifiques cours obligations 1855-
4860, 532; obligations 1865, 523; obligations
_BOtTH-SE! 13-U- 23 JD~EGET~B~L~ 1887
S 1.. ~I nfstclu'noP 1 pré~éd'I Premier 1 Dernief ? ? 1 DLBfdNATTaft Pr6cM. premier Dernier:1 1 ..Æ~TtG~ erdeg4. 'DtnUm
I DES VALETTRS cldturel cours I cours .I · ·e DES VALEURS: I cldtnre l cours l coure- ` DBg VALEDR~9 cldtare coar3'
ES VALEURS clôture cour. cour. DES VALEURS cM~r. cours ~e.ar. DBS~LEOM )~
EDRDS D'ÉTAT VALEURS DIYERS:S CHE~IAS DE fE;
}. 0, "'DS D'E'T'T '1 .1 Aclwnr 1'1 Obtigationr
20~ r 1\ 4D Bt 30 gl 20 E' lFOnnalseEaaxetGaz.: 375 P 15DI, Ouest3y. 01 5
.OQc/0 tràç& OP% Si 40 BI31J 8t20 Ci« Lyonnaise Ea- 6! 375.( 50.Onest3X. 4015~ Mt
'On/2<~ "S'Mt/2 Si 25 8t25 !o..m~n
15'Qt/0i8fr. payent 62 ? 82 tO 8210 M.. 2 sérle; )280.. i260.3 59~Est52~65 60356 607
1513 li/0 18 fr. terme 82 25 82 10 82 10 10 ,-2' série, 1270 t 280 1260 Bb9~ Est 52-54-66 5 · GD3 ~o 6~1'
1 1 terme t .CazteBordeaM. 4530. 125 –3y. 380,5 .Si7'
0 amortissabl8--ellt é S525 ~5 85 25 85 25 Gaz et Eaux · 320 3 nouvcaa. g9D 990"
02t/a~' .S 85258522i,28522i/2..250 CazMntraI. 9250 -;0 96375 75 960.2..NOra~S.cietecMe~3~2:' 390:
~2)2!~j/2e/0i883.cptio,52t2 )OT50 50 85 25 75 320. 75 2 3 7. n9ny~all" 3;5 3~"
.1121214 ~/2 0/0 1883.cpt e Io-, 2 1.°750 107,.0 Ï5 75 re de Frauce 340 SiD 75 15S 75 ,2. Chemin de fer Ec onomlqx 3~5.. Si7..
.<5"S: terne e 10. 60 GO t07SO 50 t0745 .c.roncaraaerranM. 340 340.. gt0.l..ChemindeferEconomtt. 354 3~"
.1 \2 \Cblig.dU naaveaes 518 M8.. 516.. ;250 i~61 S' Foncière Lyonnaise 320.. $20 32250 50 Nord-ESt3%, 331.. 38l 5U
1 nouvelles 50.50 50750 66760 "250 S"Immenblesde France. 39a 38750 3S7M Est-Atseriec. 177 377
iDl t!alien. ,/0. ··cp 508.. 508.. 4a 508.zM~nveUeC.-immoMUëre.. <625 44375 75 44375 75 Ouest algérien 3 X. 372 372
.iO!tE!icn~0.cr %30 9St-) 2D 96 Omnibus de Paris, 1155 11,5 ))60.. 250~ 4X. 47~" 471M
!r.4 /C ter G7 00'~ G8 4D 20 9e 221/2 25 voituresdepart.70) 25 !M.. '7M:: .2::Ard.mM. 3M:392 °
ft Extérjeur *0 67 00 68 40 .BOCksde l Marsene. aDD 39U 395 f Banphiné. 394 392.
67 90 68 40 08 -5 Doicks de Marseille S90.: 390.. 3£5. 1 Dauphiné Mû SM
.1.. 10 ~c4/u,. i4 13 90 090 ..i2!.MaMs!MEeMranxdepari9 577 50 50 57625 25 5/625 :Btne-Sueima. 3~2.. 89g
?ielianiqaet88i. 3<3<5 3.4.. 3f3.5..MessaËeriesMaritimes. 605..
-18S6" 31;25O 50 367.. 364.. .c.Cener.TranMtimtt~e. 530 530.. 530 .j~Chem.~ferdMMtome33J5'~3~
65 550Argentn.O~ gy SD 464.. 464 .250A!lumettes. 721 25 721 25 7f3 75 .1 Brésiliens 4 1/2 436 437
.65 'i~ 8¡i80 87 87 S'75:cFranco-AleerienM. 6625 60.. 6) victo>n=anuel t862 99fi
''°t~n*nM77 J?~ 80 ./?-~ tt 25 cana~epanama. 32t 25 3)5.. 3)0. 1; 321 320.
-al~/0 cpt 101.. loi 20 lût \5 25 10-Partfondateur..s2M).. 2150 2(75.Antrtchien,-t'hypot)ieT.: 4n(I 400
.50.MrtMaI30/0.cpt 6780 BO 58t5 f5 58 30 de Corinthe 2G5 260.. 265. Znypottieq 38625 25
.50. 50/0 1886.cpt 48950 490.. 4M.. 2 S--comptoir Entrepreneurs. 255.. 250 257 50 ,1. Qs.er18A. 377 378
trnnR~ C'GenératctesEmx. t255 1255 t255 :0 Lombar
'CTIOKS C.: Generalc des Eaux. t255.. t255.. 1255.1>0 Lo~ard:s" Y.Sfi!l-,Autr. 29550 295..
M ,-q,. ,.n.. ~nves-MUe. 545.. 310 50.50;NordE9paEne3~1"s. ~950 3~o:.
rcnque Gerr¡¡¡¡ce. 330 4200.. 'i90.. "5.. Flves.Lllle. 545.. 540.. 5 0 50 Nord Espague3 r.1"s. ?;~ 50 -2âo
"140.. (i'A!Mr! 4~0, 15 nateaui Parisiens 3
aéearis ibl5 ..5 Gciset.Pavagéennolsï. 4g5 480.. 48U 3% 3 s 5. 852 352 5D
de Paris 770 '2 50 50 '7'5" ..5..MsetJ-avageen6ois. 485.. 480.. 480. 3~39. 34S.: '348..
.5 -(t'Mcampte. 469 50 463 75 4:0" i5..
.2 5D cescompte 46. 5U -4G3 75 4G0 359..358
.25°1 l'arlsienn~ 3~ 3t2 60 ~0-s"G"Tt!epMnes(375p.) p.) 5i5 515 515.f.. 3XMavem. 3t2 341
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-250 'pransatia:w9~ 5L5 p 5~5:. ~5.teprtntemps. 4^(t:, 430 420 25 $5 Andalous3 x. 3M25 25 3l9
treMt.Mncter. .tertsaro. i2)0.. t2f;2M~2)0.t~ats3~ 3~.3;5
'l'CrfoltFoncler, 14'. l4fU 1405 LeFigarc. f2lD ,12,21>0 1210.. -à S' ,3¡5 ,3i5,
Comptoir d'ESCOmpte 1045 1047 59 50 KM" .250 L£PetitJournal 1227 ~t225.. 1225. 50.CordoueàSeviue. 357, -35.)..
5 BePdtsetcomptes-canrants fiUD GOU 16U0 t5t t5~
¡" Ltpûts et omp e.- 6ùo C'ÛO.. 600,; 0 B1I GA TIO N S, i5t 152
'9MSectete6eNeraie. 455.. 45250 50 45250 56 UtiUbAttUf)~ .i IIAlEURSO''lE'j
"1,2 50 cr~d¡tInaust'lel. 5i5.. Au Comptant FLEURS C!VHSE3 i51 152;
'9501"" ~S~ 570 572 50 50 572 50 50 50 roncières 4 1853. 520 52i 52t50 60 Mt~ttfiOM
-S~Autnehe:: 323 325 327 50 250- = 5~56 .2.S~5X. 5~ 588;
.I Foncier d'AutriClie.. ~2~ 50 "2" 92150 2 5D ·; < '13a3. 5t7 590.. r~20 ·2 Sue'5.i 586 5aB.
¡ 75 Hntl£r egyptieu. 466 25 4C5 462 50 .2. ¡;: communales g 7. 482 50 484 50 48i 50 .5' 50 panam!s 7. 42\863' ;5' 4e 0
1 !~5 t=etibuespa6noi. 12a 75 130 128 ~3~;5:: ~r" ~'? :5~~X: 283 r5 278'"
loelilluespa6nOJ. 87 75 1'0" 1 4~ 1875. 93. 93.. 50 98. 1 75 3" îcb 16~ ùo
j:250~44~25 4375 44375 .3 =' 'r. f8(5. 523 50 52050 520M-3M ~f 75
'250 duMeu4ua. 558 75 5g 550 25 broncières 3XM.7. 382 383 75 3s2 50 · ..t 25 4 X. ~5.. YI!3 75
D 25 :<: commnnales 3~187!). 9. 47' 4:750-4772a 6!' 3~ 36825
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50 Foncières 3 y i819. 4îD 5D 479 5U' 479 ·6 50 U 2 ser Gaz. 37t 50 3f,8
1 Adtidru i 50 Foncières 187\1. 46(i iri DO 4~9.. t c~lsle~¡:.5. 5iG 527
Nord 1555 roncières 3 Il 188 88 3s9 389 i t5 G~etEaux: 45R ï5 '457.50
!iOrd. 1555., 1555 1555 x 3 18S5. 452 453 452 G l eocont d£cl¡¡¡rage- 2g0 .2$(J
-25~i24250 1240.. )24125 ."unehypotB.aeFrMce. 485.. 48525 485 .Csz~BonieaBï. MO
.1 miài: 1172 50 t173 75 11i2 50 Ean'iaahFP de 485 :485 25 485 C'Gent'~duGaz, r. à3U0 ,20 312
.8 75~ Sans: 1306 25 13t5 ¡ii25O ;t 1 &Igericime 4 X HI50 50 '8' C.~t~Gaz.r.~00 3
.<25~ !i8t25 25 880 880 .1857. v 515 bi5 bl6 Gazpl France et r. étran, 5w 49250 50 517
::1: t.~t. 78250 7tO:. 782 50 ~:depatl~i855:¿Õ: le 7 75.. Tramways(C'g"f')6 Gg' 4'Jî50 50950
~aG..ima;375 75 635 635 ville de Paris 1855 50 533 75 ?95 5~
1 151 Bone Il Gnelma. 633 75 ,635.. 635' i 1869 59i 62t.. 523 50 .523 2 yitsmllltairesG Y iB8l: 4 0.. 577
westalgerlen. 550.. 550.. f50" 25 2& .t 1369. 4Ï225 25 i1325 41250 làts militaires 6 y 188 1. 575. 577..
:<-25 ~626 25 62250 6~ :.25' 1871. 400.. 400" i,î:a'P~9-' 19
:2 50 Autrtchieu. · 45: 50 457 50 455 ia75. ·~·~ 4D0 400 4t~0 25 t Gi~» 5 5aG 25 525 25,
tierade rESpaBne 30750 3.875 3~: r 5iG 515 50 ~=~
2 60 307 50 4575O 75 3U5 r. 5 1875. 5t6 !;J750 51550 .1.. GmniIlUS51-5262a 517 ,,5
.2 50~ 26375 26250 26125 1 1~ St550 5t550 51550 9te~sageriesmantmes.: 516 cil6
3 75 f 181 25 '85" 185 526 5~ 52; · c Gener.Transat!: 7. 512 59 51250
f6eriatuaaaa. îS5 -~85 785 BonsdeiJ4àidation 626 625 52i 25
Mena!onaux.85.85.. 785. î 50 IionSDépartemen(an. 53" 53i.. 53250 25 3 tiu. 3~¡' /D 3f7:.
:Mnu~ 635:: 635 · a 50 onsBBP · 53f 53. M2M 59 5 -3 i5B 5 i58 75
rortUga.¡s. 635. (\35 635 .5 Feanco-Algérieniie 108.. I5875
.:60. y2D 325 32250 CHEMINS DE FER 2 75~ Crc
VALEURS DIVERSES' OGtigution .525.. 4'et~. 373 75 379..
VALEURS DIVERSES .1" Nord 3 411, 41t 5D 410 .5 25 VALEURSEM BA AU 5 37S 75 379
.3 75 Calial de Suez 2080 2075 2076 25 Paris L -19. 3 7. fusion A 402.. 402.. 402 A Ter.a~
.375Canal~M..2075..207625 ~9X~3975.39750~75, 50 .~r~
.5.. Délégattons 880.. 885 885 ,75O. Lyon5 7. t'23; 50 i245 12ts "1,16 4C1)!6ExtérleIll'8. ,6134 4 87 11/16
250 ~civiiesl5-X,3~M 1315 1310 ~i'855: 3«0 3~i 393- 0,11 ère 4 0/0. 6? 3 4 a7H/i6
-50 'Cinquièmes 260 2G2 5D 50 262 5) t 1 Cen~na.1855. 4.0:: 4~ o Dri 3 43 373,2
.250" ~lDq"i-.eD1jSi"260.. 7dU ·737 50 .1. "IGenèVe,LYOnll_18~5. 400. 401,~ 4Dt 31!Hn>t.e.UtlJli.¡;C. 37143 d3 37312 12
60 Parts fondateur.. ~956 740 ?39~ '~MMiterra.~3~ .18a7. 39750 39650 397. c3BM~dK.m~ 50875 50312 12
o. Lons trenténaira 1395O 13950 f3950 ,lt!édlterranée37. 40t 50 .IObU¡¡at¡Ons.Dt\omanes.. 35750.
ÿ5 TélégtapùeParis-tiew.YOrS 1U5 25 f ° Orléans 3 anciennes 40~" 4.5 -<0< ::C3 35i 5D
25 Té.1égraPheparlS-lieW-YOrk, 13 25 .1~5.. t05.. ..IOrleans3 r-ancleunes. 40h. 405, 401 'c3t.iChem!nsotto:nans> 3i 25 35 E6
5 Jouibsaice 30:: f3Ü0.. i30. (;.·,) 3 nouvelles. 3g7:75 398:5 .3Sï5. Ili4es de RIO-,Tmto o;' 25
5 -Jomssal.ce f090 IU85 :.0~ -39,~ 56 c M,9 25oS~~p~ bil 2e
GasdeMadrid ~U 3 7. n~¡¡vejJes, 397 ,75 398.75 ,J :3.8 ï5, ~eSdeRi¡¡.rmto 506 78 5t1 2G
taux et Gaz pour ileauser 440 '440 :d~ "0"2.59. 1401 ~ESi'JiSpügne,OJJ.1'-l1yp.! 287 2 8
aD $a1l.!etGaz.\lOIll'1~~an.er 469 J5~ 4fi0 c,1,~L (. tlQu.veUe~ i, ,nt ,?O: ú #Jj.t~lirantl.-HûWJ." ,Q)'C¡3 7.5 j¡U6 1il
ADMINISTRATION & RÉDAGTIOU
K, RUE CHAUCHAX
La Compagnie Genevoise du Gaz qui éclaire
Menton, Cannes, Draguignan, et quelques
villes enItalie.
Or, presque toutes les obligations de ces
Compagnies sont cotées soit au-dessus du
pair, soit à des cours voisins du pair, nos
lecteurs le savent.
Comme nous le disions samedi dernier,
les seules qui soient susceptibles de pro-
curer un bénéfice appréciable sont les obli-
gations Gaz et Eaux et Compagnie Française
et Continentale. Celles-là remboursables à
500 fr. sont au-dessous de 460, celles-ci rem-,
boùrsables à 300 sont à 280. 4(>D~ celles.
LIS (MIS KIR iÙtSÉË;
LEURS OBLIGATIONS
L'intérêt et l'amortissement des obli-
gations émises par les différentes Com-
pagnies de chemins de fer algériens sont
garantis par l'Etat, en vertu de lois spé-
ciales.
La Compagnie Bône Guelma avait mis
en circulation, au 31 décembre 1886,
363,361 obligations de 500 fr. 3 0/0.
240,000 de ces titres sont remboursa-
bles au pair dans une période de 92 ans,
du 1" février 1884 au 1" février 1975. Les
123,361 autres, provenant d'une seconde
série, sont remboursables au pair en
91 ans, du 1" février 1886 au .1" février
1976. Les coupons semestriels d'intérêt de
toutes ces obligations se payent les
1" février et 1" août, à raison de 6 fr. 91
net chacun.
La Compagnie de V Est-Algérien avait
à la même date, 31 décembre 1886, émis
501,242 obligations de 500 fr. 3 0/0, tou-
tes remboursables au pair dans un laps
de temps qui prend fin en 1978. Les;,
coupons semestriels' d'intérêt se payent
les 15 janvier et 15 juillet, à raison de..
6 fr, 90 net chacun,
La Compagnie de l 'Ouest-Algérien a
délivré (y compris l'émission de 1887)
148,300 obligations de 500 fr. 3 0/0 et
26,908 obligations de 500 fr. 4 0/0. Les
obligations 3 0/0 sont remboursables au
pair dans un délai qui s'étend jusqu'en
1975. Leurs coupons semestriels d'intérêt
sont payés en mars et septembre, à rai-
son de 6 fr. 91 net chacun.
Pour construiré'la ligne Mostagànem
à Tiaret, il a été créé et émis 64,670 obli-
gations spéciales du type 500 fr. 3 0/0.
Ces obligations- sont remboursables au
pair dans une période qui va jusqu'en
1984. Les coupons semestriels, d'intérêt
sont à échéance des ter avril et 1" octo-
bre, et s'élèvent chacun à 6 fr. 905 net.
Le coût d'établissement de la ligne
Mecheria à Aïn-Sefra a donné lieu à la
création de 23,015 obligations de 500 fr.
30/0, toutes remboursables au. pair au
plus tard en 1974. Leurs coupons semes-
triels d'intérêt se payent les l?r avril et
1er pçtQbre, à raison de 6 fr. 935 chacun;*
':I!j:
Donc, d'une part, les' obligations Me-
eheria à Aïn-Sefra produisent net'un
intérêt supérieur à celui qué donnent les
obligations dé toutes les autres lignes.
• D'autre part, le délai de remboursement
au pair des obligations Mecheria à Ain-
Sefra est moins long que celui des obli-
gations de ces mêmes lignes, c'est-à-dire
que la prime annuelle de rembourse-
ment des obligations Mecheria, prime
qui doit logiquement s'ajouter à l'intérêt,
est supérieure à la prime des autres
obligations algériennes.
Et puisque intérêt et amortissement
sont pour toutes absolument garantis
par l'Etat, il est évident que les obliga-
tions Meeheria à Ain-SeJ'ra doivent se
négocier un jour à des cours supérieurs
aux cours inscrits sur leurs similaires.
Ce jour viendra, quand le classement
des 23,015 obligations sera terminé.
Il est prochain.
Prochain est donc le bénéfice à recueil-
lir en achetant aujourd'hui les obliga-
tions Mecheria à A in-Sefra,, bénéfice qui
sera supérieur à 20 francs par titre.
LA
Gie DES (MIS D1FERDEPARTIMITAUX
SES OBLIGATIONS
Nous commençons aujourd'hui une nou-
velle campagne, qui a pour but le classement t
dans notre clientèle d'un certain nombre
d'obligations de la Compagnie des chemins
de fer Départementaux.
Nous nous bornerons, dans ce premier ar-
ticle, à exposer l'organisation, l'objet et la si-
tuation de cette Compagnie.
Elle a été constituée en 1881. Son capital
social est de 30 m illions de francs, divisé en
60,000 actions de 500 francs, sur lesquels
250 fr. ont été versés jusqu'à présent.'
Elle a émis, en différentes fois, 20,164 obli-
gations de 500 fr. 3 0/0 antérieurement au
31 décembre 1886 et 52,537 obligations du
même type le 14 avril 1887.
Actions et obligations sont inscrites à la
cote officielle:- les actions dans les valeurs
au comptant, les obligations parmi les obli-
gations des chemins de fer français, et sous
trois rubriques distinctes.
Les actions, qui au 31 décembre dernier
étaient libérées de 200 fr. seulement, ont
touché pour. l'exercice .1886 un dividende de
25 fr. Elles portent jouissance du 20 avril 1887
et se traitent entre 580 et 585.
Les trois séries d'obligations portent jouis-
sance du 1er octobre 1887 et se négocient Tes
deux premières séries à 350, la troisième
à 347.
La Compagnie des Chemins de fer Départe-
mentaux a pour objet spécial et exclusif la
construction et l'exploitation de lignes ou
réseaux secondaires, destinés à servir
d'affluents indispensables aux lignes princi-
pales.
Elle est déjà concessionnaire, avec garan-
tie de l'Etat pour les lignes d'intérêt général,
avec garantie des départements et de l'Etat
pour les lignes d'intérêt local, de 236 kilomè-
tres de lignes d'intérêt général (réseau de
la Corse, réseau du Vivarais) et de 454 ki-
lomètres de lignes d'intérêt local (dans les
départementsd'Indre-et-Loire,Manche, Yonne,
Seine-et-Marne et Charente).
La%arantie comprend
1° L'intérêt et l'amortissement des capi-
taux de premier établissement
2° Les frais d'exploitation.
C'est dire que les obligations des Chemins
de fer Départementaux valent les obligations
des chemins de fer française
L'Émission du Crédit Foncier
Le 28 décembre, le Crédit Foncier met
en souscription publique 230,000 Bons
de 100 francs.
Cette émission, autorisée par arrêtés
ministériels des 24 octobre et 9 décem-
bre 1887, a pour objet de permettre la li-
quidation des loteries de Marseille, de
Toulon, de Nice et de la loterie Colo-
vriiale. •'•'•̃•
Tous ces bons sont remboursables
soit par des lots variant de 1,000 fr. à.
100,000 fr., soit à 200 fr. Les quatre pre-
mières années, il sera procédé à six ti-
rages de lots et de bons les six suivan-
tes, il sera effectué deux tirages; les
soixante-cinq dernières un tirage seu-
lement.
Sur le montant de la présente émis-
sion, il sera prélevé, par le Crédit Fon-
cier, d'abord la somme nécessaire soit
aux lots, soit à l'amortissement à 200 fr.
Cette somme sera employée en prêts
hypothécaires ou communaux, confor-
mément aux statuts du Crédit Foncier.
Le surplus, déduction faite des frais,
sera affecté aux œuvres pour lesquelles
les loteries, ainsi liquidées, avaient été
autorisées.
Ajoutons que, sur le prix d'émission,
100 fr., il n'est versé que 20 fr. en sous-
crivant et 20 fr. à la répartition. Les
60 fr. restants sont échelonnés en trois
paiements de 20 fr. jusqu'au 15 décem-
bre 1888.
<~t
Le bon de 100 fr. avec lots participe à
la fois et du billet de loterie et de l'obli-
gation.
̃ ? .Gomme billet- û& loterie .i l donne le
droit de prendre part à des tirages,sans
cesse renaissants-pendant une durée de
75 ans, chaque tirage comprenant un lot
de 100,000 fr.
Comme obligation, son rembourse-
ment à 200 fr. au minimum est garanti
par le Crédit Foncier île France.
Le bon de 100 francs est une obligation
à lots du Crédit Foncier, pour laquelle
l'intérêt annuel est remplacé par la
prime de remboursement, prime qui at-
teint au moins le double du capital dé-
boursé. C'est la capitalisation de cet
intérêt qui produit 'lui-même ce résultat.
Le bon de 100 francs est ainsi un bon
d'épargne, se doublant lui-même et
laissant espérer, à l'un quelconque des
tirages, le gros lot, la fortune.
C'est encore le bon de l'enfant, il
prendra place à côté des quarts d'obliga-
tions de la ville de Paris.
A ces deux titres surtout, nous le re-
commandons à nos nombreux lecteurs.
COMPAGNIE DU CHEHIN DE FER
MINISOTA ET lORD-OUËST
(états-unis)
A Londres, les valeurs américaines sont'
très recherchées aussi bien par les capita-
listes que par les spéculateurs.
A Paris, ces mêmes valeurs sont peu ou
point connues.
Bon nombre d'entre elles forment cepen-
dant des placements de tout premier ordre,
d'une solidité égale au moins à celle que l'on
trouve dans les titres français les plus haut
prisés, tout en fournissant un revenu rému-
nérateur.
Aujourd'hui nous voulons présenter à nos
lecteurs les obligations de première hypo-
thèque de la Compagnie du chemin de fer Min-
nesota et Nord-Ouest.
Cette Compagnie possède un réseau d'en.
viron 820 kilomètres comprenant
î° La ligne de Saint-Paul à Manly, par Hay-
field
2» La ligne de Ilayfield à Chicago, par
Sumner et Dubuque
3» La ligne de Sumner à Hampton.
Ces lignes mettent en communication im-
médiate les villes de Saint-Paul et Minneapo-
lis (300,000 habitants) avëcla ville de Chicago
(750,000-habitants). Elles se soudent à d'au-
tres lignes, appartenant à diverses Sociétés,
qui rejoignent Kansas City. L'ensemble de ce
système de voies ferrées, 2,090 kilomètres,
relié donc aussi directement que possible les
capitales de l'Ouest, du Nord-Ouest et du
Sud-Ouest.
**#
La Compagnie de Minnesota a émis jusqu'à
présent
1° Des obligations de première hypothèque
de 1,000 dollars, rapportant" 5 0/0, pour
9,106,000 dollars;
2° Des actions de priorité 7 0/0, pour
4,514,000 dollars
3» Des actions ordinaires pour 6,316,700
dollars;
Ce qui représente à peu près par millo
(1,609 mètres) de chemin de fer:
18,000 dollars en obligations;
9,000 dollars en actions de priorité;
12,000 dollars en actions ordinaires.
Quant aux recettes, on estime que, frai s
d'exploitation et frais généraux déduits, elles
s'élèveront presque au double du montant
nécessaire au service des intérêts de la dette
hypothécaire,
SOCIÉTÉ DE GAZ ET EAUX
RECETTES du mois de novembre 1887. 1 278.946™ 3
du- mois correspondant en M~
iNob.lifUU.0
AUSMBKTATMK ZN '1887. 108851
RECETTES des 11 premiers mois 1887. 9 298 621
de la pedode correspon-
dante en 1886. 8,423 281
AuGMENTA-non EN 1887 .1 873340"'
1 SOCIÉTÉ DU GUlD-KOîEIi, PARIS
recettes de la semaine du
15 au 21 déc. 1887. ̃ 77.240 10
delasemainecorres-
pondanteen!8g6. 74.216 95
Ausinsntatloii en 1887, 3.023 15
Recettes du 1" janvier au
14 décembre 1887.. 4.072.705 65
de la période corres-
pondante en 1886. 3.923 305 40
Augmentation eal887. 149.400 25
1 (Les ventes de3 Magasins « Caves du Gcaai
Hôtel non comprises.)
1RAIF0BMATI01 DE PORTEFEUILLES
Vendre Obligations Domania-
les Autrichiennes 1866. Titres
émis à 250 fr.,remboursables à 300 fr. par
tirages semestriels, s'échelonnant jus-
qu'en 1912, rapportant 15 fr. d'intérêt,
payables par moitié les 1er mars et 1er sep-
tembre, cotés aux environs de 320 fr.,
c'est-à-dire avec une prime de 20 francs,
qui nécessairement sera perdue.
Acheter Obligations 41 /» O/O
du Crédit Foucler Mutuel de
JRu»»ïe..Titres garantis par le gouver-
nement russe.. exemptés de tout impôt,
remboursables en 56 ans au plus à
397 fr. 50, rapportant net 17 fr. 88, paya-
bles par moitié les 14 janvier et 13 juillet,
cotés seulement 345 fr. Les coupons d'in-
térêt et le prix de remboursement sont
payés à Paris, chez MM. de Bothschild
frères.
Vendre: Annuités du UToi-d. Obli
gations de 500 fr. 3 0/0, émises à 330 fr.,
remboursables dans une période qui
s'étend jusqu'en 1978, garanties par la
Compagnie du Nord, négociables à 390
et au delà. Nos lecteurs ont pu les ache-
ter, sur notre conseil, de 350 à 375.
Acheter Obligations des Che-
mins de fer Départementaux.
Obligations de 500 fr. 3 0/0, les dernières
émises à 35750, remboursables dans une
période peu différente de celle relative
aux Annuités du Nord, garanties soit
par l'Etat, soit par l'Etat et les départe-
ments, coûtant seulement 350 fr., et par
conséquent susceptibles d'une, impor-
tante plus-value..
..Vendre t Obligations Bône-
Guelma. Les 363,361 obligations déjà
émises pourront être portées à 384,976.
240,000 sont remboursables en 92 ans;
du 1" février 1884 au 1" février 1075 les
autres en 91 ans, du 1" février 1886 au
1" février 1976. Leurs coupons semes-
triels d'intérêt se paient les 1er février
et 1er août à raison de 6 fr. 91 nets cha-
cun. Elles se traitent aux environs de
380. Nos lecteurs ont pu les acheter
entre 345 et 365.
Acheter Obligations Mecheria
à Aïn-Sefra. Garanties, comme les
précédentes, par l'Etat, elles sont au
nombre de 23,015, chiffre qui ne sera pas
dépassé. Elles sont remboursables en
87 ans, soit d'ici à 1974. L'intérêt semes-
triel net, payable les 1" avril et 1" octo-
bre, est de 6 fr. 935. Elles se négocient,
entre 354 et 359 tet monteront à 380.
TITRES A ACHETER
(En ?ue de leur plus-value}
Obligations Est de l'Espagne.
40,000 obligations de première. hypo-
thèque gagées sur 88 kilomètres, reliant
le port de. Valence à Utiel.. La moyenne
kilométrique dés recettes nettes pourra
assurer dès ̃ la première "année d'ex-
ploitation un dividende aux actionnai-
res. Donc la- garantie -du capital-obliga-
tions est absolument hors de discus-
sion. Les coupons d'intérêt se payent les
1" janvier, et 1" juillet, à raison de 7 f r.25
nets chacun. Les cours varient entre
285 et 292 50. Par comparaison avec les
prix dés autres obligations espagnoles,
de toutes hypothèques, la marge de plus-
value est considérable.
Actions de la Société du
Grand-Hôtel. Elles sont libérées
de 250 fr. Les recettes, en progression
constante, leur procureront un dividende
de 40 fr. et permettront de reporter à
nouveau une somme importante. Jus-
qu'au cours de 750 (500 fr. à débourser
effectivement), le rendement atteindra
8 0/0. Si l'exercice 1888 ne fait que
se maintenir au niveau de l'exercice
1887, du moins l'exercice 1889, année de
l'Exposition universelle, produira des ré-
sultats bénéficiaires extraordinaires qui, 1
escomptés avec raison, porteront les
actions au delà de 750.
LIS ilAffllSJAÏlîRES
LEURS OBLIGATIONS
Nous croyons utile de rappeler les douze
grandes Compagnies de gaz, que nous avons
énumérées samedi dernier, et dont les titres
nous paraissent particulièrement recomman-
dables
La Compagnie Européenne du Gaz, qui
éclaire lès villes d'Amiens, Boulogne-sur-
Mer, Caen, le Havre, Nantes, etc.
La Compagnie Impériale et Continentale du,
Gaz, qui éclaire, à l'étranger, Anvers, Amster-
dam, Rotterdam, Aix-la-Chapelle, Francfort,
Vienne, etc,et, en France, Lille, Les Andelys,
Armentières, Evreux, Meaux, Argentan, Ro-
milly, etc.
ha. Société Lyonnaise des Eaux et de l'Eclai-
rage, qui éclaire Troyes et possède le capital
presque tout entier des entreprises de Tou-
louse, Béziers, Tarbes, Blois, Châteauroux,
Chàtellerault, Issoudun,etc.
La Compagnie Générale du Gaz pour la
France et l'Etranger, qui éclaire Louviers,
Etampes, Provins, Narbonne, Pau, Poitiers,
Périgueux, Tours et huit à dix villes en Bel-
gique.
La Compagnie Centrale d'Eclairage par le
Gaz-, qui éclaire Bernay, Chartres, Dieppe,
Fécamp, Graville, Honneur, Morlaix, Quim-
per, Saint <-Brieue, Saint'-Malo, Le Caire,
Alexandrie et quelques villes en Espagne
La Société Gaz et Eaux qui éclaire Dijon,
Fontainebleau, Sens, Rochefort, Cherbourg,
Lisieux, Castres, Mazamèt, Bessèges, etc.
Namur en Belgique, en Italie San-Remo,
Biella et-Chiavazza, et qui irrigue le plateau
du Vexin, comprenant 52 communes dont
3 villes;
La Compagnie Générale Française et Conti-
nentale, qui éclaire Moscou, Vernon, Carcas-
sonne, et -possède d'importantes et fruc-
tueuses participations dans deux ou trois
compagnies de premier ordre
La Compagnie française d'Eclairage et de
Chauffage par le Gaz, qui éclaire Auxonne,
Tonnerre, Joigny, Gaudry, Mézières, Charle-
ville, Creil, Compiègne, Decazeville, Sedan,
Givet, Montereau, Nérac, etc.
L'Union des Gaz, qui éclaire Albi, Beau-
caire, Cette, Nîmes, Roanne, Rueil, Strasbourg
et quelques villesen Italie, telles que Gènes,
Milan, Modène, Parme, Alexandrie.
La Compagnie Belge d'Eclairage et de Chauf-
fage par-le Gaz, qui éclaire Charleroi, Lou-
vain:, Tournay, etc., en Belgique, Trêves en
Prusse, Prague en Autriche, Sienne, Catane
et Rjmini en Italie, Arras, Cambrai, Dun-
kerque, Vojenciennes, Saiiît-Omer, Anzin, etc.
La Société laipnymè du Nord et deTEst^ui
éclaire Avesnes, Le Càteaû, 'Ghâlons, Rethel,
Soissons, Verdun; Epinal, rVesouî,. Epernay,
Ghaumont, etc» <
C0PAG1E DES CHEMINS DE FER DE L'EST DE L'ESPÂGIVE
Produits à partir du 11 septembre 1887, date d'ouverture de la SECTION DES CABRILLAS
VOYAU-ttUKS. i'-MAKBHA.lNUISlSS TUlAt. 1
49e semaine, du 3 au 9 décembre 4887. 6.276 79 7.589 01 .13.865 80
Semaine antérieure. 99.74671. • 209.388 76 309.135 47
Totaux,». 1M.QU5^: ^216.977 77 523,001 27
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