Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-06-30
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1890 30 juin 1890
Description : 1890/06/30 (Numéro 10646). 1890/06/30 (Numéro 10646).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : France-Japon Collection numérique : France-Japon
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k232593f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE TEMPS. 30 Juin 18Ô0.;
t
Chicago, 28 juin.'
« Blés. Roux d'hiver juin •» • /», juillet 86 ».»,
I hausse 1/2
Rio, 28 juin.
Cafés. Recette 6,000 sacs. Good first 7,850 reis,,
baisse 650 reis. Stock 150,000 sacs.
Change 23, hausse 5/8.
Santos, 28juin.
Cafés. Recette 1,000 belles. Marché calme. Good
average nominal. Stock 35,000 sacs.
Iîombay, 27 juin.
Produits manufacturés. Calmes Shirtings 7 pds
3.06 rs; dito dito 8 1/4 liv. 3 15 rs. 0
Cotons.– Soutenus. Nouveau good Dhollerah 186 rs.
Change Londres à 1 mois de vue 1 sh. 6 17/32 d.
manufa Shanghaï, 27 juin.
Produits manufacL Fermes. 8 1/4 liv. Shirtings
taels 1 82. ct. Fermes. 81/4 liv. Shirtmas
Soies. Fermes Green Kaking 312 1/2 taels;
7 liv. Mexican Ibboih 130 taels.
Change sur Londres à 4 mois de vue 4 sh. 9 1/8 d.
Hong-Konsj, 27 juin.
Produits manufacturés. Lourds 8 1/4 liv. shir-
tings 2 20; taylors twist n» 16/24, 93.
Ventes et Adjudications
Etude de M'Barberon, av. ,17,quaiVoltaire, Paris
VENTE au Palais de Justice, à Paris, le 9 juillet
1890: PROPRIETE £ AS AflNl/ commune de
4e Burtin, sise en AULuuliM Nouan-le-Fu-
zelier, àSt-Viatre, arr'-de Romorantin,d'unseul
tenant en trois lots qui pourront être réunis
1« Lot rijiLriiriiSiparc.jardinangl. fermes et
Le 1jI1/1 I rJilUlocatures,étang,bois,prés,
d'une conten. de 741 hect. Mise à prix 320,0O3fr.
2° lot Ferme du Marras, dépend. bois, près.
étangs. Contenance 16S hec. Mise à pr.: 60,000 fr.
3e lot: Ferme de Villepalay, dépend., bois,
près, étangs. Cont. 1SG hec. Mise à pr. 40,000fr.
CHASSE EXCEPTIONNELLE. La ppté est à
3 h. 1/4 de Paris, p. express.– S'adres. pr rensei-
gnements à Mes Barberon, Pilastre, Delinon,
avoués; M«Guérin, Devès, Delorme, notaires; et
sur les lieux pour visiter, au garde Duchéne. «
Ç|T4ï]ï[C;(Seine!li!ï.duNord,G"i°Proptc,r.Pou-
JJiillIlalain, 14 et 16.C°3,232m.M.àpx20,000f.
Iain, 14 et 16. C'3,232m,M.àpx20,OOOf.
A Adjrsrlench.ch.dcsnotdeParis,le8juilletlS90.
â'adr. à Me Breuillaud, not., r. St-Martin, 333.
Î?TI]IH? de M° Vandewalle, avoué à Paris,
lil llïfrj rue de la Grange-Batelière. 18.
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jliJlïIiUSÎJuij avec jardin. Mise à prix 20,000f.
AAdj'sUench.ch.desnot.deParis,le8juilletl890.
S'adr. à Me Breuillaud, not., r. St-Martin, 333.
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̃ dite lciHMll|jin|du|)LAllllC° 11,400 mètr.
ihte lell" 1 du) Ce 11,400 métro
M. à p. 100,000 fr. Libre. A aJjug. sur 1 ench.
ch. des not. de Paris, le 8 juillet 1890.– S'adr. au
Blanc, à M. Quillon-Augendre, banquier, et à
Paris, à Me Ragot, not., 11, r. Louis-le-Grand.
VILLE DE PARIS
Ml ion, même sur une ench., en la chamb. des
Alfd not. de Paris, le mardi 8 juillet 1890, du
~~j[~ ~p~5 I annécs snrles
Dit AIT ÏIV rilifiSirP'5 années sur les
IJItUl » lift llHAddEi Terres et Bois acqi*
en vue du cimet" deMéry-s.-O.M.àp.l,500p.an.
S'ad.aâl• ramidc%,etDelorme,r. Auber, 11, dôp.del'ench.
1?TIÎlfti? de Mc Denormandie, avoué à Pa-
li IUif Si ris. boulevard Malesherbes, 42.
J l/ï'lVTii' au Palais de Justice, à Paris, le 12
i Y Xlll I £l juillet 1890, à 2 heures,
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Rue Chevreul, 7. Revenu évalué, 9,460 fr. env.
Mise à prix 130,000 francs.
Rue des Boulets, 8. Rev. évalué, 8,960 fr. env.
Mise à prix 130,000 fr.
Rue Chevreul, 5. Revenu évalué 8,230 fr. env.
Mise à prix: 120,000 francs.
Rue des Boulets, 6. Rev. évalué, 9,180 fr. env.
Mise à prix 120,000 francs.
S'adresser à Mc» Denormandie et Mignon,
avoués, et Dufor, notaire.
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Achat Réparations Nettoyage
AUX VIEUX GOULXINS, rueLaffitle.as, Paris.
»̃ ̃-̃»Q»~juBMBge!M|ia.i,l|J n.i.
SEMAINE FINANCIERE
Le marché, tout en présentant un certain intérêt,
H'a pas eu cependant les écarts de cours importants
et anormaux qu'on avait remarqués la semaine der-
nière vendeurs et acheteurs étaient, pour ainsi
dire, partagés en camps égaux, et leurs efforts n'ont
pu faire varier les prix du 3 0/0 en deçà ou au delà
de 91 55 et 92 05; les résultats acquis soit en hausse
soit en baisse dans une séance ou même dans une
partie de la séance, n'étaient pour ainsi dire que
passagers et difficilement maintenus. Les vendeurs
ont eu cependant en leur faveur plusieurs causes
qui ont finalement fait rétrograder la coté, à peu
près au niveau le plus bas de la semaine la tension
^es reports à la liquidation de Londres où l'argent
a valu de 5 à 6 1/2 0/0 environ, les fluctuations
du Crédit foncier, et aussi l'incertitude qui règne au
sujet de la date qui pourra être adoptée pour l'é-
mission de l'emprunt de conversion de 700 millions,
proposé par le ministre des finances et approuvé
par la commission du budget, telles ont été les
principales raisons qui ont amolli le marché.
Le 3 0/0 varie de 91 77 à 91 75 Y Amortissable de
95 02 à 94 95, et le 4 1/2 de 106 55 à 106 40.
La Rente tunisienne a eu un marché suivi aux en-
virons de 500, pour rester à 498.
il L'Italien a été faible la cherté des reports sur
cette valeur à la dernière liquidation a mal impres-
sionné la spéculation et l'on est loin de craindre ce
jtnois-ci la rareté du titre ce serait plutôt l'appré-
hension contraire qui dominerait d'un autre côté,
^e mauvais état des finances romaines est encore
une cause de lourdeur; aussi recule-t-on de 96 42
à 95 80.
r L'Extérieure a péniblement oscillé entre 76 05 et
76 50, pour finir à ce dernier cours au lieu de 76 30;
le résultat de l'émission, des 100 millions de bons du
• Trésor n'a pas eu d'influence bien marquée sur la
Bourse.
̃! L'Unifiée a été ramenée à 483, pour clôturer à 487
au lieu de 490 quant à la Privilégiée, elle est restée
à 513. D'après les renseignements qui parviennent
des différentes places financières, l'emprunt égyp-
tien de conversion 3 1/2 0/0 n'a pas fourni plus de
1 0/0 do demandes de remboursement tout le reste
a été présenté à la conversion. Ceci, loin de venir à
l'encontre de ce qui a été dit précédemment, tend à
te confirmer. Bien évidemment les acheteurs des
anciens titres s'en rendaient acquéreurs précisément
dans le but de convertir et de détenir le nouveau
titre.
Les valeurs russes n'ont que peu varié l'em-
prunt 4880, à 96 50 et les Consolidés, à 97 50; la Ga-
zette de Francfort annonce que MM. Baring brothers
et Hope et C" auraient passé un contrat pour une
nouvelle émission d'obligations de la Grande société
des chemins de fer russes.
Le Hongrois a été plus ferme dans la dernière
séance pour rester à 90 95 le Por-tugais passe de
63 15 à 62 80.
Le Turc a perdu le cours de 19 et recule de 19 10
à 18 85.
Les valeurs argentines ont assez généralement
été plus fermes.
Nous extrayons du message du président de la
République argentine les quelques indications sui-
vantes sur les recettes et dépenses de 'la nation en
1889. Les recettes générales évaluées à 60,224,000
piastres ont produit effectivement 71,849,989 pias-
tres. On a perçu de plus en recettes éventuelles ou
extraordinaires 2,826,716 p. et 10,303,017 p., cette
dernière provenant de la vente du chemin de fer
Central nord et la location des travaux de salubrité
de la capitale. Les dépenses avaient été fixées à
81,781,428 p.; elles se sont élevées seulement à
50,687,544 p., mais par suite de l'exécution de lois
Du du vote de crédits spéciaux, le supplément des
dépenses s'est élevé à 43,213,389 p. Sur ce chiffre,
18,874,508 étant assurés par des fonds votés spé-
cialement, il est resté 24,338,881 p. auxquels il a
fallu pourvoir avec les recettes ordinaires et éven-
tuelles, de sorte qu'au 31 mars dernier il manqua.it
3,404,807 p. pour balancérle budget.
En 1889, le commerce, généraj*a'*gorté sur des
chiffres importants surtout à l'exportation. Les pro-
duits du pays ont donné 122,59XéO3 fr. au lieu de
100 millions en 1888, et 81 millions 1/2 en 1887. Le
premier trimestre de 1890 a donné une différence de
30,746,380 fr. en faveur de l'exportation sur l'impor-
tation.
L'état de la dette publique est le suivant
Dette 6 0/0 en circulât', en Europe.. S 1.703.016
50/0 60.99i.962
4 1/2 0/0 45.899.784
-r 3 1/2 0/0 13.270.622
30/0 414.792
Somme totale g 122.283.176
Dette 5 0/0 en circulat. dans le pays S 1.153.197
BANQUES D'ETAT
BANQUE DE FRANCB
Voici les bilans pour la première semaine du
deuxième semestre des trois derniers exercices ¡ 1
Change sur Londres, traites à 4 mois (banK bills),
3 sh. 5 d.
LIQUIDATIONS JUDICIAIRS3
(Jugement du 21 juin)
H. do Prouw, femme Aubert et Ce, fab. de pianos,
anc. boulevard du Temple, 42, act. même boulevard,
33 et 35.
EECLARATIONS DE FAILLI VSi
(Jugements du 27 juin)
Fournier, représentant de commerce, rue Che-
vreul, 11.
Charbonnier, entrepositaire de bières, à Boulogne,
rue du Château, 2.
Driot, épicier, rue d'Avron, 2i.
Poulin, limonadipr, anc. rue Saint-Honoré, 155, act.
à Charenton, rue des Ormes, 1.
Plantard, fab. de meubles, rue Vaneau, 5i, act.
sans domicile connu.
4 n ton sr 1 ench. ch. not., 8 juill.90: ll Mais. à Pa-
/si!Jris,r.Polonceau.53.Cc303n».R.b.5,5ïi5.M.àp.
50,0J;);2lPropr.àVilliers-3.-Marno,rt(;deNoisy,10.
C»ô30'I>.M.àp.2>O0O.S"ad.a.n.MesBazin,r.deClichy,
52etAron,bdde Sébastopol, 58, dép.del'ench.
Avisdivers
AVIS INTERESSANT
On a découvert récemment dans la province
d'Orense, arrondissement de Viana del Bollo,
près le village de La Bouza,une mine de cuivre
et or, très riche donnant de 25 à 30 pour cent
de très beau cuivre en grands filons ayant
quelques-uns douze mètres de largeur, et, pré-
sentant dans la galerie basse, une masse com-
pacte.
Elle est limitée: à l'est, par un fort ruisseau
et à l'ouest par la route d'Orense à Vigo.
Cette mine, appelée par son abondance et la
richesse de son minerai, à devenir la première
de son genre, en Espagne, appartient à Mme
Tomasa Prada, voisine de Humoso, village de
ladite province et du même arrondissement.
Elle est à vendre ou à loner. Sa superficie
est de quarante-cinq appartenances et possède
les titres légaux nécessaires.
Pour plus de renseignements, adresser la
correspondance comme suit:
D. Antonio Macia Gonzalez, fondé de pou-
voirs de Mme Prada, voisin de Humoso, Es-
pagne (Province d'Orense). a
AVIS IRflPORTÂMT
Les personnes en mesure de fournir les
adresses actuelles des anciens actionnaires
ci-après nommés de la Société des Mines de
Lobsann (Alsace) ou de leurs héritiers, sont
priées de vouloir bien envoyer ce renseigne-
ment à M° Ritleug aiaê, notaire à Stras-
bourg, lequel a une communication intéres-
sante à leur faire et ne connaît que leurs très
anciennes adresses ci-après indiquées où ces
personnes n'ont plus pu être retrouvées,
Savoir
MM.
Coulier, Jean-Louis, Paris, 372, rue Saint-
Honoré.
Coutier, François-Antoine, Paris, 372, rue
Saint-Honoré.
Choquin, G., Paris.
Denoue, Paris.
Delaunay-Bourdon, Thomas-Théodore.
Dupuis, Anne, Paris.
Ec!ancher, Paris, 53, rue Vivienne.
Gauthier, Paris.
Heurteloup, Paris.
Hollard, Jules, Paris.
Lcfèvre, Armand, Poitiers, 14, rue de l'Hos-
pice.
Loyseau, Paris, 5, rue des Augustins.
Le Marchand, Pierre, Paris, 19, rue de la
Chaussée-d'Àntin.
Monier, Anzin.
Martin, Barthélémy, Paris, 18, rue Las Cases.
Martin, Emile, Strasbourg.
Marck de Jennings, Paris, rue Neuve-des-
Capucines.
Mme Pannelier, veuve du général Heymès,
Paris.
Pelard, Paris.
Pector, Paris.
Spiers, Boulogne-sur-Mer.
Ritleng aîné, notaire à Strasbourg. «
1888 1889 J89O
Encaisse: (28 juin) (27 juin) (26 Juin)
Or 1. 115.094. 10S 1.146.637.531 1.316.677.392
Argent. 1.223.313.551 1.252.246.651 1.274.471.510
Ensemble. 2.333.407.658 2.398.884.183 2.591.148.802
Circulation.. 2 596. 531.655 2.802.059.590 2.989.732.OOJ
Porter»°0»i 589.120.588 673.210.523 584.403.423
Av«»s'ti"" 251.881.631 250.H2.749 244.879.306
Comptes c'>
créditeurs:
Etat. 272.4t5.412 198.405.339 159.653.739
parti»»" 440.122.220 590.647.820 475.425.660
Bénéf. nets.. 88.512 339.510 387.730
Les actions de la Banque de France ont baissé de
4,237 50 à 4,140, ex-coupon de 79 fr. 38. Les action-
naires ont été un peu déçus dans leurs espérances
au sujet de l'importance du dividende du premier
semestre. Cependant, la comparaison des bénéfices
hebdomadaires avec ceux de l'année dernière devait
leur être une indication utile à ce sujet.
BANQUE D'ANGLETERPE v
L'élévation à 4 0/0 du taux officiel de la Banque
d'Angleterre a un peu surpris le marché monétaire.
Non pas qu'on ne s'y attendit en aucune façon,
puisque lundi et mardi même on en parlait comme
d'une chose assez dans les probabilités mais mer-
credi on avait généralement changé d'avis, et l'on
pensait que la Banque, parfaitement maîtresse des
taux, ne jugeait pas utile, pour le moment, de faire
varier le niveau officiel.
L'élévation à 4 0/0 a produit, à Londres, un mou-
vement général de recul sur toute la cote.
ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Etablissements de crédit français. Le Crédit
foncier avait vivement repris cette semaine de
1,207 50 à 1,245, grâce aux nombreux rachats' des
vendeurs. Mais hier, en fin de Bourse, il a fléchi à
1,211 25.
On a vu plus haut que, d'après les décisions du
gouvernement, les prêts fonciers faits avec le capi-
tal social et les réserves du Crédit foncier devront
dorénavant être soumis aux mêmes règles que les
prêts faits avec le capital-obligations.
Cette prescription ne concerne en. rien le passé
elle aura pour effet, à l'avenir, d'enlever à certaines
catégories d'emprunteurs les facilités qu'ils trou-
vaient dans l'emploi du capital social et des réserves
en prêts ordinaires mais le Crédit foncier restera
libre de l'employer à d'autres usages.
D'autre part, le ministre des finances n'impose
pas au Crédit foncier l'obligation immédiate de ver-
ser une somme importante à son compte de provi-
sion il prescrit simplement de rapporter la délibé-
ration toute récente du conseil d'administration ré-
duisant de 4 0/0 à 3 50 0/0 le taux de capitalisation
des intérêts et provisions facultatives. De ce chef
le dividende de 1890 ne serait pas augmenté des 3 à
400,000 fr. prévus, mais il ne serait pas non plus
diminué.
La Banque de Paris et des Pays-Bas a monté de
831 25 à 837 50.
L'émission des obligations de la Compagnie des
chemins de fer andalous, à laquelle procède cette
banque, a déjà, nous dit-on,.à à la veille de la sous-
cription publique, donné lieu à de nombreuses de-
mandes par correspondance. La prime payée en
Bourse sur le nouveau titre était une indication du
bon accueil que lui faisait le public. Le Crédit lyon-
nais est resté ferme entre 745 et 743 75. Le bilan de
cet établissement au 31 mai dernier fait ressortir
pour les dépôts, les comptes courants créditeurs, les
acceptations et les bons à échéance un ensemble de
787 millions de francs en regard duquel nous trou-
vons à l'actif, aux chapitres de la caisse, du porte-
feuille commercial, des comptes courants débiteurs,
des avances et du portefeuille-titres, des ressources
pour plus de 912 millions de francs. Le Comptoir na-
tional d'escompte a varié entre 625 et 618 75. La So-
ciété générale est restée fixe à 480.
Ces deux sociétés, en France, avec la Banque na-
tionale de Grèce et la Banque privilégiée d'Epiro-
Thessalie, émettent, le 5 juillet prochain, 34,400 obli-
gations 6 0/0 de 1re hypothèque de la Société hellé-
nique de Corinthe au prix de 470 fr. Ces 34,400 ti-
tres font partie d'un ensemble de 46,667 obligations
sur lesquelles 5,600 sont prises par la Banque natio-
nale de Grèce qui les exclut de la souscription et
6,667 restent à la souche jusqu'à la mise en exploi-
tation, pour faire face à tout imprévu. Cette restric-
tion est formellement énoncée, afin qu'il soit entendu
que la répartition ne se fera que sur 34,400 obliga-
tions. Ces obligations rapportent 30 francs d'intérêt
annuel payables par moitié le 15 juillet et le 15 jan-
vier de chaque année. Elles sont délivrées jouissance
du 15 juillet prochain.
Les souscripteurs qui libéreront leurs titres inté-
gralement à la répartition recevront une bonifica- •
tion d'escompte de 5 fr. par obligation. Ces obliga-
tions constituent un placement hypothécaire de plus
de 6 0/0, sans compter la prime de remboursement,
qui se fera au pair de 500 fr. dans une période de
soixante-quinze "ans. Rappelons que le liquidateur
de l'ancienne société a stipulé, dans ses accords
avec les fondateurs de la nouvelle compagnie, qu'un
droit de préférence serait réservé aux porteurs d'ac-
tions, de parts de fondateurs et d'obligations de la-
dite société ancienne.
Frétaud. négoc. en vins et comestibles, anc. rue de
Vaugirard, 375, act. rue de Vanves, 103.
Duranthon, md de vin, magasin à Bercy, cour Gil-
les, 8, et rue de Narbonne, 10, dem. ruo Saussure. 8.
Malanfant, épicerie et vin, à Saint-Denis, avenue
de Pars, 65.
̃r SPECTACLES ET CONCERTS
Spectacles lyriques de la semaine:
A l'Opéra lundi, les Huguenots; mercredi, le Rêve,
Zaïre vendredi, Ascanio.
A l'Opéra -Comique lundi, la Basoche; mardi, clô-
ture annuelle.
A la prochaine réunion du comité de lecture du
Théâtre-Français, M. Guy de Maupassant lira un
acte en vers qui a pour titre Histoire du vieux temps.
Le Châtelet ne donnera plus que deux représen-
1 tations des Pilules du Diable.
Quant à la société actuelle, elle a été constituée
au capital de 5 millions de francs, par autorisation
gouvernementale en date du 30 mai/Il juin 1890.
Elle a pour but l'achèvement des travaux '.que l'an-
cienne société a dû suspendre à la suite de la crise
financière de 1889 et l'exploitation du canal 'pendant
toute la durée de la concession (99 ans). Le décret
qui l'autorise prolonge le terme pour l'ouverture du
canal jusqu'au 31 décembre 1894.
Le présent emprunt est garanti par
1° La première hypothèque, conférée par une loi
spéciale du 27 mars/8 avril 1890, portant sur tout
l'actif de l'ancienne société qui a été transféré à la
Société hellénique par le liquidateur de l'ancienne
société. La Société hellénique est devenue proprié-
taire de cet actif représenté par la concession, le
matériel d'exploitation et les travaux exécutés à ce
jour (soit 8,220,405 mètres cubes de déblais sur un
total approximatif de 10,638,405 mètres cubes de
déblais à exécuter).
Le transfert a été autorisé par décret du gouver-
nement hellénique en date du 28 mars/9 avril 1890.
Cette première hypothèque portera également sur
les travaux destinés à l'achèvement du canal, et
enfin sur les revenus de celui-ci.
2° Un traité de construction à forfait qui assure
l'achèvement des travaux et l'ouverture du canal à
l'exploitation dans un délai maximum de deux ans
et demi, conformément au rapport présenté le 3/15
juin 1889, sur la demande du gouvernement hellé-
nique, par M. Quellenec, ingénieur en chef de la
mission gouvernementale française à Athènes.
3° La garantie donnée par la Banque privilégiée
d'Epiro-Thessalie (au capital de 20 millions) de l'exé-
cution complète des engagements pris par les en-
trepreneurs. Par l'effet de ces engagements le
payement des intérêts des obligations est assuré
pendant toute la durée de la construction, quelle
qu'elle puisse être, jusqu'au moment de l'ouverture
du canal à la navigation.
4° L'intervention de la Banque nationale de Grèce
et de la Banque d'Epiro-Thessalie, qui assurent le
service de ces obligations pendant trois ans.
Au prospectus d'émission est jointe une carte qui
relève les routes suivies actuellement par les navi-
res venant d'occident et se dirigeant vers Constan-
tinople ou vers les ports de la mer Noire et vice
versa et les routes que prendront ces mêmes navi-
res après l'ouverture du canal.
En sortant du détroit de Messine, au point où se
trouve le cap Spartivento, situé sous la même lati-
tude (38° nord) que le port du Pirée, la route ac-
tuelle à destination de ce port, contourne le cap Ma-
tapan, redescend à 36° de latitude nord, pour re-
monter ensuite à 38°, d'où une prolongation de
voyage de 170 kilomètres, sans tenir compte des
difficultés de navigation. Par la route du canal, les
navires italiens à destination du Pirée réaliseront
une économie de dix heures.
Pour les provenances de l'Adriatique (Brindisi) à
destination du Pirée, les navires sont obligés de
faire le tour du cap Matapan ils emploient qua-
rante-huit à cinquante heures pour cette naviga-
tion, alors que par le canal le trajet pourrait s'ef-
fectuer en vingt-six ou vingt-huit heures.
De Trieste, il y a un mouvement de 300 paque-
bots Lloyd austro-hongrois par année partant ou
venant du Levant. Les divers ports de l'Italie don-
nent un mouvement de 300 paquebots-postaux qui
font le voyage du Levant.
Pour la Grèce, on estime qu'elle aura chaque jour
un bateau à vapeur en partance et un en retour par
le canal, ce qui fait 730 par année.
En réunissant seulement le mouvement des ba-
teaux-postaux pour ces trois puissances, on trouve
un total de 1,330 bateaux qui profiteront de la route
du canal. Ces bateaux jaugent une moyenne de
1,500 tonnes. En faisant état du tonnage de la ma-
rine marchande de ces pays et sans tenir compte
du mouvement pouvant provenir des navires des
autres puissances, on a évalué le tonnage qui pourra
passer par le canal à 3,947,706 tonnes, à raison de
75 centimes la tonne.
Le service des obligations émises exigera une
somme annuelle de 1,450,000 francs. Or, en parlant
du chiffre de 2,800,000 francs pouvant constituer à
un moment le produit net du canal, le liquidateur
de l'ancienne Société de Corinthe déclare « qu'il est
encore au-dessous des résultats auxquels les sta-
tistiques de la navigation permettent d'évaluer les
recettes probables du canal, sans même tenir
compte du développement certain du trafic inter-
national par la nouvelle voie. »
La Société de dépôts et comptss courants n'a pas
varié à 600 fr. Le Crédit industriel a, de temps en
temps, des négociations aux environs de 615 fr.
Le Crédit mobilier a passé de 453 75 à 450. La
Banque russe et française a eu un courant d'achats
entre 515 et 517.
La Banque de l'Indo-Chine est assez rarement né-
gociée. Son dernier cours coté est 715. L'assemblée
des actionnaires de cette banque a eu lieu le 14 mai
dernier. Elle a entendu la lecture du rapport an-
nuel, qui fait ressortir pour l'exercice 1889 une si-
tuation moins favorable que pour l'exercice précé-
dent. On pourra s'en rendre compte par le tableau
suivant qui enveloppe les résultats des trois der-
nières années divisées en semestres
A partir de mardi, relâche pour répétitions ù'Orienl-
Express, dont la première représentation doit avoir
lieu a la lin de la semaine.
Suite des engagements d'artistes
Mlle Nardi, de l'Opéra-Comique, a signé avec le
théâtre de la Monnaie, de Bruxelles; MM. Muratet et
Séguin sont engagés à Bordeaux.
M. Léon Christian, du Théâtre-Libre, vient d'être
engagé à l'Ambigu par M. Rochard.
On prête à M. Derenbourg l'intention da trans-
former, 1 hiver prochain, les Menus Plaisirs en théâ-
tre de drame.
Il aurait déjà engagé M. Mévisto et Mme France,
du Théâtre-Libre, et demandé à M. William Bus-
nach les quatre pièces qu'il a faites avec M. Emile
Zola: l'Assommoir, Pot-Bouille, Nanaet Germinal.
Les étudiants de Nancy ont offert samedi soir,
pendant la représentation théâtrale, à M. Prudhon et
à Mlle Persoons, une statuette de Jeanne d'Arc écou-
tant ses voix, haute de 30 centimètres environ, œu-
vre de Laurent. Cette statuelle repose sur un socle
de velours violet de deux côtés (couleurs universi-
S5,OCO fr, de bénéfices nets par an.
Très fUJi~ t~CTA~S~ ~T(~P6ra)Ten.
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Semestres 1887 1888 1889
1« 208.181 345.904 292.484
2« 215.685 355.346 281.185
Totaux. 423.866 701.250 583.069
Le dividende de 1889 a donc été fixé à 20 francs au
lieu de 24 francs par action libérée de 125 francs cha-
cune.
La diminution des bénéfices en 1889 tient à la
crise que signalait déjà le précédent rapport et qui
n'a fait que s'accentuer, contrairement à la croyance
du conseil qu'elle serait de peu de durée. La récolte
des riz en 1889 a été, en effet, la plus mauvaise qu'on
ait vue depuis l'origine de la banque. Du chiffre de
8,480,000 piculs de riz auquel était montée l'exploi-
tation, celle-ci est tombée en 1889.au- chii&tr de
4,750,000 piculs.
A cette cause de ralentissemnt des affaires il faut
ajouter les mécomptes que la Banque do Tlndo-Chine
a subis dans ses rapports directs avec la clientèle
annamite. °
La direction a dû passer par profits et pertes »
des effets impayés pour une somme importante dès
qu'elle s'est rendu compte de l'impossibilité de ren-
trées ultérieures. Cependant, grâce à cette mesure
et grâce aussi aux amortissements opérés dans les
deux semestres pour un total de 200,000 fr. le con-
seil considère que la Banque est désormais de ce
chef, à l'abri de toute nouvelle perte.
Dès l'ouverture de la crise, il a été prescrit à la
succursale de Saïgon de cesser tout escompte direct
aux Annamites et de se borner exclusivement, désor-
mais, aux prêts sur récoltes qui s'effectuent avec la
garantie de l'administration locale. Ces avances
dont la rentrée normale a été influencée d'une ma-
nière sérieuse par la faiblesse de la récolte, ont été,
sur la demande de l'administration, prorogées pour
une nouvelle période, afin d'éviter de nouveaux em-
barras à la population indigène déjà si éprouvée.
Le commerce chinois n'a pas échappé non plus à
la crise actuelle, et l'une des plus importantes mai-
sons chinoises de Saïgon, avec laquelle la Banque
entretient des relations actives depuis nombre d'an-
nées, a été déclarée en faillite. Le petit commerce
chinois a subi également les atteintes du malaise
agricole et commercial, à ce point qu'on a pu voir
dans la ville de Cholon fait sans précédent jus-
qu'ici la fermeture de plus de 300 magasins de
détaillants de riz.
La récolte nouvelle, heureusement, est venue ré-
parer les désastres précédemment causés; déjà les
heureux effets s'en sont manifestés et la confiance
n'a pas tardé à renaître. Plusieurs maisons chinoi-
ses mêmes qui avaient cru devoir s'abstenir momen-
tonément, tout au moins, de toutes affaires en Co-
chinchine, sont revenues sur leur première impres-
sion et ont repris leurs opérations. La conséquence
immédiate de ce retour favorable des choses, n'a
pas tardé à se faire sentir pour la Banque. Il a per-
mis, en effet, la liquidation, dans des conditions
éminemment favorables, des engagements contrac-
tés avec l'importante maison chinoise à laquelle
nous faisons allusion plus haut.
Cet'exposé terminé, nous reviendrons à la répar-
tition qui a été faite des bénéfices de l'exercice 1889.
1« sera. 2° sem. 3« sem..
Fonds de réserve et
de prévoyance. 33.748 49 33.618 55 67.367 04
Aux actionnaires.. 239.98793 238.948 40 478.935 33
Au conseil d'admi-
nistration. 18.748 49 18.618 55 37.367 04
,̃ ̃ 292.48491 291.185 50 5S3.6B9 41
Si nous entrons maintenant dans l'examen du
bilan au 31 décembre dernier, nous voyons que la
situation de la circulation et de l'encaisse de la Ban-
que s'établit ainsi pour les deux dernières années
1888 1889
Encaisse au 31 décembre. 5.956.459 6.423.361
Triple de cette encaisse 17.869.377 19.270.083
Circulation au 31 décembre.. 13. 047.031 11.949.425
Les dépôts comparés au capital verso sont
1888 1889
Capital versé. 3.0D0.000 3.000.000
Dépôts remboursés à vue. 2.953.688 2.555.821
Le montant annulé des billets en circulation, des
comptes courants et autres dettes, en un mot le
passif brut, n'excède pas le triple du capital social et
des réserves. 1
t8M 1889
Triple du capital et des réser-
ves. 41.302.134 41.553.483
Passif brut. 22.236.533 23.910.246
1 Il nous reste maintenant à résumer le mouve-
ment général des opérations par succursale.
1888 1889
millions, millions.
Saïgon. 102.72 104.84
Pondich6ry. 36.93 31.53
Haïphong et Hanoi. 36.98 32.29
Nouméa. » 18.09
1 La succursale ae iNoumea ouverte io 1 septem-
bre 1888, a donné pour les quinze mois d'exercice,
un chiffre d'opérations qui n'est pas moindre de
21,921,920 fr. 99 (18,099,855 pour l'année 1889 et le
.surnlus du 17 septembre au 31 décembre 188SJ. C'est J i
taircs), rouge et blanc (drapeau d'Alsace) sur une
face), et jaune et rouge (drapeau de Lorraine) sur
l'autre. Sur ces faces, deux inscriptions seront gra-
vées l'une < Université de Nancy-Strasbourg », l'au-
tre « A Mlle Persoons, les étudiants de Nancy, 28 juin
1893 ».
A M. Prudhon, un encrier lorrain portant sur le
socle: « 28 juin 1890; à M. Prudhon, de la Comédie-
Française, les étudiants de Nancy. »
SPECTACLES DU DIMANCHE 29 JUIN 1
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Français. 8 h. 1/2. Le Luthier de Crémone.
Jean Baudry.
Opéra-Coi.i. 7 h. 1/2. –Cigale madrilène.– Mireille.
Pal.-Royal. 8 h. »/».– Le Bibelot– Provinciales à Paris.
Châtelet. 8 h.»/». Les Pilules du Diable.
Fol.-Dram. 8 h. 1/2. Il y a vingt ans. Fille de l'air.
Bouffes. –8 h. 1/2. -Ami Chopinet. –Enfant prodigue.
Renaissance. 8 h. 1/2. Le Dernier. Un Lycée.
Cluny, 8 h. 1/2. Disparu.– Locataires de M. Blondeau.
Menus-Plaisirs. 8 h. 3/4. La Mascotte.
Hippodrome. 8 h. 1/2. Jeanne d'Arc.
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là un résultat des plus satisfaisants, qu'on ne pou-
vait même pas prévoir à si brève échéance. La
Banque suit avec un vif intérêt les progrès de ce
nouvel établissement placé dans une colonie dont
les richesses minières et agricoles permettent d'au-
gurer d'un brillant avenir.
La succursale de Pondichéry a vu le chiffre de
sos affaires diminuer par suite de la chute du
Comptoir d'oscompte dont les agences dans l'Inde
anglaise et en Chine, avaient été depuis l'origine,
les correspondants de la Banque de l'Indo-Chine.
Mais la gêne qui est résultée de ce fâcheux incident
n'a été que de courte durée, grâce aux concours que
la Banque a trouvé dès le premier jour, tant auprès
des autres établissements financiers de Paris qu'au-
près des banques de l'Extrême-Orient.
Au Tonkin, la Banque de l'Indo-Chine a dû, à plu-
sieurs reprises, faire des avances au protectorat
pour lui permettre d'attendre la rentrée normale des
impôts. Ces avances sont aujourd'hui intégralement
remboursées. La situation financière du Tonkin,
ajoute à ce propos le rapport du conseil, y entravera
toujours la marche des affaires, tant que le pays
n'aura pas été doté de l'outillage indispensable à son
développement économique. Les ressources du Ton-
kin sont nombreuses et incontestables, mais elles ne
peuvent être mises en valeur, en l'absence des capi-
taux nécessaires à leur essor.
Les mines de charbon donnent les plus sérieuses
espérances et il est notoire que plusieurs autres in-
dustries, de nature à utiliser les produits spéciaux
du Tonkin, s'installeront dans le pays dès que les
moyens d'exploitation seront mis à leur portée.
Etablissements de crédit étrangers. La Ban-
que des Pays autrichiens est restée à 508 75 sans
changement et la Banque ottomane à 607 50. Le der-
nier rapport du conseil d'administration de cette in-
stitution est assez sommaire, comme d'habitude;
mais il faut songer que les grosses affaires auxquel-
les a participé la banque appartiennent à l'exercice
en cours.
Depuis cinq ans, les avances de toute nature au
gouvernement ont diminué de 6,589,000 liv. st. à
1,239,500 liv. st. Cette remarque n'est pas indiffé-
rente.
La Banque nationale du Brésil a remonté de 590
à 598.
On lit dans l'Etoile du Sud, de Rio-Janeiro, du
7 juin que la Banque a versé, le 30 mai dernier, au
Trésor national la somme de 1,100 contos de reis,
en compte des avances faites en vertu de la loi du
18 juillet 1885 sur le dépôt de titres de la dette pu-
blique.
Le Crédit mobilier espagnol a baissé de 188 75 à
18250. Le Crédit foncier et agricole de Sanla-Fé a
vu ses obligations passer, la série A de 442 50 à 445,
et la série B de 380 à 384.
CHEMINS DE FER
̃: Chemins de fer français .•̃:
RECETTES DU lor JANVIER AU 10 JUIN 1890
Longueur Rocottaï Différoncos dop
exploitée. totales le lr janvier
RESEAUX dop. 10
RÉSEAUX '» dop. lo Totales
18S9 1S90 i'janviar Totales P'kil.
1» FRANCE cto/o.
Lyon. 7.994 8.107 142.826.828 +8.745.133+ 5.14
Nord. 3.590 3.599 77.167.000 +4. 258. 090 4- 5.57
Ouest. 4.583 4.714 56.596.787 + 826.866- 1.70
Orléans 6.071 6.122 67.833.491 +2.024.835+ 2.14
Est. 4.509 4.510 58.462.000+3.219.451+5.30
Midi .2.890 2.951 37.005.678+2.186.144+4.03
Etat. 2.629 2.653 14.592.516+ 641.799+4.08 1
Mont-Cenis.. 133 133 2.077.200 + 283.892+15.83
2» ALGÉRIE
Ch.-Alg. (ira)- 513 513 3.182.772+ 45.264+1.44
Est-Algérien. 805 897 2,040.396 + 70.217- 7.50
Boae Guelma:
Voie large. 536 536 1.362 686 + 311.079+29.58
Voie étroite. 128 128 98.904– 38.838-39.26
A l'exception de celle du Midi, toutes nos grandes
compagnies ont réalisé des moins-values de recet-
tes du 4 au 10 juin.
Les cours des titres ont été aussi un peu plus fai-
bles le Nord a passé de 1866 25 à 1862 50 le Lyon,
de 1,425 à 1,420; Y Orléans, de 1,450 à 1,4 15; le Midi,
de 1,272 50 à 1,275; l'Est, de 855 à 853 75, et l'Ouest,
de 992 50 à 985.
Chemins de fer étrangers
'.̃ HECETTF.S DU 1er JANVIER AU 17 JUIN 1890
Longueur Recettes Diffcronc. dep
exploitée. totalos lel'janvior.
réseaux y ^»^^ dep. le le
1889 1890 l' janvier Totales P'kil.
et 0/0
Autrichiens. 2.784 2.811 39,577.297+ 431.055 »
SuddeVAutr. 2.178 2.178 45.664.913- 331.452- 0.70
Madrid-Sarag.
et Alicante. 2.672 2.672 24.856.186+1.329.782+ 5.65
Nord de l'Esp. 1.959 1.959 23.240.790–1.204.934–4.92
Asturies. 741 741 4.418.214+ 206.956+ 4.91
Lerida-lteus.. 103 103 609.452+ 147.334+19.47
Estdel'Espag. » 88 320.002+ 66.749 »
Andalous. 800 800 5.913.652- 18.209- 0.31
Mad.-Cacerès. 429 429 1.430.348+ 43.951+ 3.06
Portugais rés.
nongar. 662 681 6.170.715- 732.018-12.95 ]
rés. gar. 152 168 355.577- 20.588-14.71
La Compagnie des Chemins de fer autrichiens, avec ]
de bonnes recettes, a monté do 5Ô3 75 à 518 75. Le <
Sud autrichien a suivi' de 297 50 à 305. Le Nord de
l'Espagne a baissé de 355 à 351 15 et le Saragcsse est c
resté sans grand changement entre 321 25 et 322 5Q. i 1
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SPECTACLES DU LUNDI 30 JUIN
Opéra. –8 h. »/». Les Huguenots. ;4 g'
Français. –8 h. 1/2. –Une famille.
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Jusqu'ici les effets du choléra ne se sont pas fait
sensiblement sentir sur les cours de ces chemins.
La Compagnie des Chemins de fer andalous a passé
de 395 à 392 50. Voici un tableau qui récapitule som-
mairement le compte de l'exploitation de cette so-
ciété de chemins de fer pendant les cinq dernières
années
Kilo- Frais
mètres Recettes d'exploi- Produit
Années exploités brutes tation Charges not
Millions. Millions. Millions.Millions
1835.. 741.9 lo.96 5.07 4.83 1.07
1880-. 7A1.9 9 11.18 5.31 6.00 0.11
1887.. 793.1 11.50 5.24 6.12 o'93
1888.. 793.1 11.57 5.24 6.22 0 94
1839.. 808.3 13.14 5.50 6.24 1.40
Ce tableau ne comprend que le produit net du ré-
seau andalous. D'autre part, voici comment, au 31
décembre 1889, se résumait la situation financière.
HessoMt'MS.'
Actions. Millions. 30.0
Obligations, 121.0
Subventions encaissées. 2.4
Total. 153.4
Dépenses
Coût et matériel des lignes exploitées 800 kit.
308. 115.7
100 kil. 939 Alicante à Murcie. 15.7
Mines. 6.8
Ligne en construction et études. 13.2
Ensemble. 151.4 4
Exédent des ressources disponibles. 2.0
VALEURS INDUSTRIELLES
Canaux. Les recettes du Canal de Suez, qui
pendant les deux premières décades de juin avaient
été assez faibles, se relèvent pendant la troisième
de ce mois. Du 1er janvier au 26 juin, elles se sont
élevées à 33,208,021, en retard de 1,496,125 francs
sur celles de la période correspondante de 1889.
L'action s'est arrêtée dans son mouvement de réac-
tion à 2,358 75, cours de clôture de samedi dernier,
et la part civile a fini hier à 1,561 25, venant de
1,567 50.
Le Panama a baissé de 43 75 à 38 75 sur la note
publiée il y a quelques jours par un journal du ma-
tin. Cette note faisait ressortir que le gouvernement
colombien avait été mal impressionné par la décla-
ration que M. le ministre de la justice a été amené
à faire au cours de la discussion qui s'est ouverte
à la Chambre, samedi dernier. Or, hier, il n'était
arrivé au siège de la liquidation aucune dépêche
confirmant ce renseignement.
Le Corinthe a été négocié au dessus de 100 fr. et
a clôturé à 102.50.
Le marché de ses actions a naturellement repris
de l'activité à l'occasion de l'émission en cours.
Transports et Transmissions. La. Compagnie des
Messageries maritimes a eu des échanges aux envi-
rons de 680, la Compagnie transatlantique entro
638 75 et 635. La Compagnie des Omnibus a été plu-
tôt faible, aux environs de 1,205. Chaque semaine
amène une nouvelle diminution des recettes qui so
trouvent en retard aujourd'hui de 421,867 sur celles
de l'année dernière pour la même période. Les Voi-
tures à Paris ont baissé de 735 à 726.25 L'Urbaine
a passé de 105 à 109 50 et l'obligation de cette com-
pagnie a été négociée entre 405 75 et 400.
Gaz et eaux. La Compagnie parisienne du gaz
a fléchi de 1,382 50 à 1,365 à la suite de la publica-
tion de la recette du mois de mai qui fait ressortir
une moins-value de 265,965 sur la recette correspon-
dante de 1889. Les cinq premiers mois de 1890 sont
ainsi eh diminution de 567,261 fr. sur ceux de 1889.
Le Gaz pour la ri rance et l'étranger a été négocié à
560. La Compagnie générale deseaux est restée aux
environs de 1,430.
Mines et métaux. La cote des valeurs de cui-
vre s'est élevée cette semaine. Le Rio-Tinto, après
avoir donné des signes de faiblesse et avoir per-
du plus de 25 francs sur le cours maximum at-
teint, a réagi à nouveau dans le sens de la
hausse et dépassé 595 francs. On a prétendu à
Londres que le stock français a été vendu en
totalité ces jours derniers. Il ne faudrait pas perdre
de vue, la chose fût-elle vraie, que cela ne peut
vouloir signifier autre chose qu'un changement de
mains. La consommation ne peut pas, tout d'un
coup, absorber des quantités qui dépassent la de-
mande normale.
Le marché des mines d'or à Londres semble avoir
perdu toute élasticité, et les moindres réalisations
de la part des acheteurs, impuissants à attendre
plus longtemps une hausse nouvelle annoncée,
semblent suffire pour arrêter les velléités de re-
prise.
Les Alpines ont été très fermes cette semaine. On
signale en Angleterre et en Allem;sïao une hausse
sur le marché des fers. D'autre part, on télégraphie
de Vienne que le rendement du premier semestre de
la Société des Alpines dépasse de plus d'un millier
de florins le chiffre correspondant de l'année der-
nière. Les dernières formalités relatives à la con-
version des obligations de cette société sont rem-
plies. Sous peu de jours il sera donc procédé au»
opérations financières qu'elle comporte.
Les actions des Etablissements Eiffel ont continué
le donner lieu sur le marché en banque à un coû^>1
rant d'affaires entre 575 et 567 50.
.J. V
t
Chicago, 28 juin.'
« Blés. Roux d'hiver juin •» • /», juillet 86 ».»,
I hausse 1/2
Rio, 28 juin.
Cafés. Recette 6,000 sacs. Good first 7,850 reis,,
baisse 650 reis. Stock 150,000 sacs.
Change 23, hausse 5/8.
Santos, 28juin.
Cafés. Recette 1,000 belles. Marché calme. Good
average nominal. Stock 35,000 sacs.
Iîombay, 27 juin.
Produits manufacturés. Calmes Shirtings 7 pds
3.06 rs; dito dito 8 1/4 liv. 3 15 rs. 0
Cotons.– Soutenus. Nouveau good Dhollerah 186 rs.
Change Londres à 1 mois de vue 1 sh. 6 17/32 d.
manufa Shanghaï, 27 juin.
Produits manufacL Fermes. 8 1/4 liv. Shirtings
taels 1 82. ct. Fermes. 81/4 liv. Shirtmas
Soies. Fermes Green Kaking 312 1/2 taels;
7 liv. Mexican Ibboih 130 taels.
Change sur Londres à 4 mois de vue 4 sh. 9 1/8 d.
Hong-Konsj, 27 juin.
Produits manufacturés. Lourds 8 1/4 liv. shir-
tings 2 20; taylors twist n» 16/24, 93.
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Dit AIT ÏIV rilifiSirP'5 années sur les
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SEMAINE FINANCIERE
Le marché, tout en présentant un certain intérêt,
H'a pas eu cependant les écarts de cours importants
et anormaux qu'on avait remarqués la semaine der-
nière vendeurs et acheteurs étaient, pour ainsi
dire, partagés en camps égaux, et leurs efforts n'ont
pu faire varier les prix du 3 0/0 en deçà ou au delà
de 91 55 et 92 05; les résultats acquis soit en hausse
soit en baisse dans une séance ou même dans une
partie de la séance, n'étaient pour ainsi dire que
passagers et difficilement maintenus. Les vendeurs
ont eu cependant en leur faveur plusieurs causes
qui ont finalement fait rétrograder la coté, à peu
près au niveau le plus bas de la semaine la tension
^es reports à la liquidation de Londres où l'argent
a valu de 5 à 6 1/2 0/0 environ, les fluctuations
du Crédit foncier, et aussi l'incertitude qui règne au
sujet de la date qui pourra être adoptée pour l'é-
mission de l'emprunt de conversion de 700 millions,
proposé par le ministre des finances et approuvé
par la commission du budget, telles ont été les
principales raisons qui ont amolli le marché.
Le 3 0/0 varie de 91 77 à 91 75 Y Amortissable de
95 02 à 94 95, et le 4 1/2 de 106 55 à 106 40.
La Rente tunisienne a eu un marché suivi aux en-
virons de 500, pour rester à 498.
il L'Italien a été faible la cherté des reports sur
cette valeur à la dernière liquidation a mal impres-
sionné la spéculation et l'on est loin de craindre ce
jtnois-ci la rareté du titre ce serait plutôt l'appré-
hension contraire qui dominerait d'un autre côté,
^e mauvais état des finances romaines est encore
une cause de lourdeur; aussi recule-t-on de 96 42
à 95 80.
r L'Extérieure a péniblement oscillé entre 76 05 et
76 50, pour finir à ce dernier cours au lieu de 76 30;
le résultat de l'émission, des 100 millions de bons du
• Trésor n'a pas eu d'influence bien marquée sur la
Bourse.
̃! L'Unifiée a été ramenée à 483, pour clôturer à 487
au lieu de 490 quant à la Privilégiée, elle est restée
à 513. D'après les renseignements qui parviennent
des différentes places financières, l'emprunt égyp-
tien de conversion 3 1/2 0/0 n'a pas fourni plus de
1 0/0 do demandes de remboursement tout le reste
a été présenté à la conversion. Ceci, loin de venir à
l'encontre de ce qui a été dit précédemment, tend à
te confirmer. Bien évidemment les acheteurs des
anciens titres s'en rendaient acquéreurs précisément
dans le but de convertir et de détenir le nouveau
titre.
Les valeurs russes n'ont que peu varié l'em-
prunt 4880, à 96 50 et les Consolidés, à 97 50; la Ga-
zette de Francfort annonce que MM. Baring brothers
et Hope et C" auraient passé un contrat pour une
nouvelle émission d'obligations de la Grande société
des chemins de fer russes.
Le Hongrois a été plus ferme dans la dernière
séance pour rester à 90 95 le Por-tugais passe de
63 15 à 62 80.
Le Turc a perdu le cours de 19 et recule de 19 10
à 18 85.
Les valeurs argentines ont assez généralement
été plus fermes.
Nous extrayons du message du président de la
République argentine les quelques indications sui-
vantes sur les recettes et dépenses de 'la nation en
1889. Les recettes générales évaluées à 60,224,000
piastres ont produit effectivement 71,849,989 pias-
tres. On a perçu de plus en recettes éventuelles ou
extraordinaires 2,826,716 p. et 10,303,017 p., cette
dernière provenant de la vente du chemin de fer
Central nord et la location des travaux de salubrité
de la capitale. Les dépenses avaient été fixées à
81,781,428 p.; elles se sont élevées seulement à
50,687,544 p., mais par suite de l'exécution de lois
Du du vote de crédits spéciaux, le supplément des
dépenses s'est élevé à 43,213,389 p. Sur ce chiffre,
18,874,508 étant assurés par des fonds votés spé-
cialement, il est resté 24,338,881 p. auxquels il a
fallu pourvoir avec les recettes ordinaires et éven-
tuelles, de sorte qu'au 31 mars dernier il manqua.it
3,404,807 p. pour balancérle budget.
En 1889, le commerce, généraj*a'*gorté sur des
chiffres importants surtout à l'exportation. Les pro-
duits du pays ont donné 122,59XéO3 fr. au lieu de
100 millions en 1888, et 81 millions 1/2 en 1887. Le
premier trimestre de 1890 a donné une différence de
30,746,380 fr. en faveur de l'exportation sur l'impor-
tation.
L'état de la dette publique est le suivant
Dette 6 0/0 en circulât', en Europe.. S 1.703.016
50/0 60.99i.962
4 1/2 0/0 45.899.784
-r 3 1/2 0/0 13.270.622
30/0 414.792
Somme totale g 122.283.176
Dette 5 0/0 en circulat. dans le pays S 1.153.197
BANQUES D'ETAT
BANQUE DE FRANCB
Voici les bilans pour la première semaine du
deuxième semestre des trois derniers exercices ¡ 1
Change sur Londres, traites à 4 mois (banK bills),
3 sh. 5 d.
LIQUIDATIONS JUDICIAIRS3
(Jugement du 21 juin)
H. do Prouw, femme Aubert et Ce, fab. de pianos,
anc. boulevard du Temple, 42, act. même boulevard,
33 et 35.
EECLARATIONS DE FAILLI VSi
(Jugements du 27 juin)
Fournier, représentant de commerce, rue Che-
vreul, 11.
Charbonnier, entrepositaire de bières, à Boulogne,
rue du Château, 2.
Driot, épicier, rue d'Avron, 2i.
Poulin, limonadipr, anc. rue Saint-Honoré, 155, act.
à Charenton, rue des Ormes, 1.
Plantard, fab. de meubles, rue Vaneau, 5i, act.
sans domicile connu.
4 n ton sr 1 ench. ch. not., 8 juill.90: ll Mais. à Pa-
/si!Jris,r.Polonceau.53.Cc303n».R.b.5,5ïi5.M.àp.
50,0J;);2lPropr.àVilliers-3.-Marno,rt(;deNoisy,10.
C»ô30'I>.M.àp.2>O0O.S"ad.a.n.MesBazin,r.deClichy,
52etAron,bdde Sébastopol, 58, dép.del'ench.
Avisdivers
AVIS INTERESSANT
On a découvert récemment dans la province
d'Orense, arrondissement de Viana del Bollo,
près le village de La Bouza,une mine de cuivre
et or, très riche donnant de 25 à 30 pour cent
de très beau cuivre en grands filons ayant
quelques-uns douze mètres de largeur, et, pré-
sentant dans la galerie basse, une masse com-
pacte.
Elle est limitée: à l'est, par un fort ruisseau
et à l'ouest par la route d'Orense à Vigo.
Cette mine, appelée par son abondance et la
richesse de son minerai, à devenir la première
de son genre, en Espagne, appartient à Mme
Tomasa Prada, voisine de Humoso, village de
ladite province et du même arrondissement.
Elle est à vendre ou à loner. Sa superficie
est de quarante-cinq appartenances et possède
les titres légaux nécessaires.
Pour plus de renseignements, adresser la
correspondance comme suit:
D. Antonio Macia Gonzalez, fondé de pou-
voirs de Mme Prada, voisin de Humoso, Es-
pagne (Province d'Orense). a
AVIS IRflPORTÂMT
Les personnes en mesure de fournir les
adresses actuelles des anciens actionnaires
ci-après nommés de la Société des Mines de
Lobsann (Alsace) ou de leurs héritiers, sont
priées de vouloir bien envoyer ce renseigne-
ment à M° Ritleug aiaê, notaire à Stras-
bourg, lequel a une communication intéres-
sante à leur faire et ne connaît que leurs très
anciennes adresses ci-après indiquées où ces
personnes n'ont plus pu être retrouvées,
Savoir
MM.
Coulier, Jean-Louis, Paris, 372, rue Saint-
Honoré.
Coutier, François-Antoine, Paris, 372, rue
Saint-Honoré.
Choquin, G., Paris.
Denoue, Paris.
Delaunay-Bourdon, Thomas-Théodore.
Dupuis, Anne, Paris.
Ec!ancher, Paris, 53, rue Vivienne.
Gauthier, Paris.
Heurteloup, Paris.
Hollard, Jules, Paris.
Lcfèvre, Armand, Poitiers, 14, rue de l'Hos-
pice.
Loyseau, Paris, 5, rue des Augustins.
Le Marchand, Pierre, Paris, 19, rue de la
Chaussée-d'Àntin.
Monier, Anzin.
Martin, Barthélémy, Paris, 18, rue Las Cases.
Martin, Emile, Strasbourg.
Marck de Jennings, Paris, rue Neuve-des-
Capucines.
Mme Pannelier, veuve du général Heymès,
Paris.
Pelard, Paris.
Pector, Paris.
Spiers, Boulogne-sur-Mer.
Ritleng aîné, notaire à Strasbourg. «
1888 1889 J89O
Encaisse: (28 juin) (27 juin) (26 Juin)
Or 1. 115.094. 10S 1.146.637.531 1.316.677.392
Argent. 1.223.313.551 1.252.246.651 1.274.471.510
Ensemble. 2.333.407.658 2.398.884.183 2.591.148.802
Circulation.. 2 596. 531.655 2.802.059.590 2.989.732.OOJ
Porter»°0»i 589.120.588 673.210.523 584.403.423
Av«»s'ti"" 251.881.631 250.H2.749 244.879.306
Comptes c'>
créditeurs:
Etat. 272.4t5.412 198.405.339 159.653.739
parti»»" 440.122.220 590.647.820 475.425.660
Bénéf. nets.. 88.512 339.510 387.730
Les actions de la Banque de France ont baissé de
4,237 50 à 4,140, ex-coupon de 79 fr. 38. Les action-
naires ont été un peu déçus dans leurs espérances
au sujet de l'importance du dividende du premier
semestre. Cependant, la comparaison des bénéfices
hebdomadaires avec ceux de l'année dernière devait
leur être une indication utile à ce sujet.
BANQUE D'ANGLETERPE v
L'élévation à 4 0/0 du taux officiel de la Banque
d'Angleterre a un peu surpris le marché monétaire.
Non pas qu'on ne s'y attendit en aucune façon,
puisque lundi et mardi même on en parlait comme
d'une chose assez dans les probabilités mais mer-
credi on avait généralement changé d'avis, et l'on
pensait que la Banque, parfaitement maîtresse des
taux, ne jugeait pas utile, pour le moment, de faire
varier le niveau officiel.
L'élévation à 4 0/0 a produit, à Londres, un mou-
vement général de recul sur toute la cote.
ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Etablissements de crédit français. Le Crédit
foncier avait vivement repris cette semaine de
1,207 50 à 1,245, grâce aux nombreux rachats' des
vendeurs. Mais hier, en fin de Bourse, il a fléchi à
1,211 25.
On a vu plus haut que, d'après les décisions du
gouvernement, les prêts fonciers faits avec le capi-
tal social et les réserves du Crédit foncier devront
dorénavant être soumis aux mêmes règles que les
prêts faits avec le capital-obligations.
Cette prescription ne concerne en. rien le passé
elle aura pour effet, à l'avenir, d'enlever à certaines
catégories d'emprunteurs les facilités qu'ils trou-
vaient dans l'emploi du capital social et des réserves
en prêts ordinaires mais le Crédit foncier restera
libre de l'employer à d'autres usages.
D'autre part, le ministre des finances n'impose
pas au Crédit foncier l'obligation immédiate de ver-
ser une somme importante à son compte de provi-
sion il prescrit simplement de rapporter la délibé-
ration toute récente du conseil d'administration ré-
duisant de 4 0/0 à 3 50 0/0 le taux de capitalisation
des intérêts et provisions facultatives. De ce chef
le dividende de 1890 ne serait pas augmenté des 3 à
400,000 fr. prévus, mais il ne serait pas non plus
diminué.
La Banque de Paris et des Pays-Bas a monté de
831 25 à 837 50.
L'émission des obligations de la Compagnie des
chemins de fer andalous, à laquelle procède cette
banque, a déjà, nous dit-on,.à à la veille de la sous-
cription publique, donné lieu à de nombreuses de-
mandes par correspondance. La prime payée en
Bourse sur le nouveau titre était une indication du
bon accueil que lui faisait le public. Le Crédit lyon-
nais est resté ferme entre 745 et 743 75. Le bilan de
cet établissement au 31 mai dernier fait ressortir
pour les dépôts, les comptes courants créditeurs, les
acceptations et les bons à échéance un ensemble de
787 millions de francs en regard duquel nous trou-
vons à l'actif, aux chapitres de la caisse, du porte-
feuille commercial, des comptes courants débiteurs,
des avances et du portefeuille-titres, des ressources
pour plus de 912 millions de francs. Le Comptoir na-
tional d'escompte a varié entre 625 et 618 75. La So-
ciété générale est restée fixe à 480.
Ces deux sociétés, en France, avec la Banque na-
tionale de Grèce et la Banque privilégiée d'Epiro-
Thessalie, émettent, le 5 juillet prochain, 34,400 obli-
gations 6 0/0 de 1re hypothèque de la Société hellé-
nique de Corinthe au prix de 470 fr. Ces 34,400 ti-
tres font partie d'un ensemble de 46,667 obligations
sur lesquelles 5,600 sont prises par la Banque natio-
nale de Grèce qui les exclut de la souscription et
6,667 restent à la souche jusqu'à la mise en exploi-
tation, pour faire face à tout imprévu. Cette restric-
tion est formellement énoncée, afin qu'il soit entendu
que la répartition ne se fera que sur 34,400 obliga-
tions. Ces obligations rapportent 30 francs d'intérêt
annuel payables par moitié le 15 juillet et le 15 jan-
vier de chaque année. Elles sont délivrées jouissance
du 15 juillet prochain.
Les souscripteurs qui libéreront leurs titres inté-
gralement à la répartition recevront une bonifica- •
tion d'escompte de 5 fr. par obligation. Ces obliga-
tions constituent un placement hypothécaire de plus
de 6 0/0, sans compter la prime de remboursement,
qui se fera au pair de 500 fr. dans une période de
soixante-quinze "ans. Rappelons que le liquidateur
de l'ancienne société a stipulé, dans ses accords
avec les fondateurs de la nouvelle compagnie, qu'un
droit de préférence serait réservé aux porteurs d'ac-
tions, de parts de fondateurs et d'obligations de la-
dite société ancienne.
Frétaud. négoc. en vins et comestibles, anc. rue de
Vaugirard, 375, act. rue de Vanves, 103.
Duranthon, md de vin, magasin à Bercy, cour Gil-
les, 8, et rue de Narbonne, 10, dem. ruo Saussure. 8.
Malanfant, épicerie et vin, à Saint-Denis, avenue
de Pars, 65.
̃r SPECTACLES ET CONCERTS
Spectacles lyriques de la semaine:
A l'Opéra lundi, les Huguenots; mercredi, le Rêve,
Zaïre vendredi, Ascanio.
A l'Opéra -Comique lundi, la Basoche; mardi, clô-
ture annuelle.
A la prochaine réunion du comité de lecture du
Théâtre-Français, M. Guy de Maupassant lira un
acte en vers qui a pour titre Histoire du vieux temps.
Le Châtelet ne donnera plus que deux représen-
1 tations des Pilules du Diable.
Quant à la société actuelle, elle a été constituée
au capital de 5 millions de francs, par autorisation
gouvernementale en date du 30 mai/Il juin 1890.
Elle a pour but l'achèvement des travaux '.que l'an-
cienne société a dû suspendre à la suite de la crise
financière de 1889 et l'exploitation du canal 'pendant
toute la durée de la concession (99 ans). Le décret
qui l'autorise prolonge le terme pour l'ouverture du
canal jusqu'au 31 décembre 1894.
Le présent emprunt est garanti par
1° La première hypothèque, conférée par une loi
spéciale du 27 mars/8 avril 1890, portant sur tout
l'actif de l'ancienne société qui a été transféré à la
Société hellénique par le liquidateur de l'ancienne
société. La Société hellénique est devenue proprié-
taire de cet actif représenté par la concession, le
matériel d'exploitation et les travaux exécutés à ce
jour (soit 8,220,405 mètres cubes de déblais sur un
total approximatif de 10,638,405 mètres cubes de
déblais à exécuter).
Le transfert a été autorisé par décret du gouver-
nement hellénique en date du 28 mars/9 avril 1890.
Cette première hypothèque portera également sur
les travaux destinés à l'achèvement du canal, et
enfin sur les revenus de celui-ci.
2° Un traité de construction à forfait qui assure
l'achèvement des travaux et l'ouverture du canal à
l'exploitation dans un délai maximum de deux ans
et demi, conformément au rapport présenté le 3/15
juin 1889, sur la demande du gouvernement hellé-
nique, par M. Quellenec, ingénieur en chef de la
mission gouvernementale française à Athènes.
3° La garantie donnée par la Banque privilégiée
d'Epiro-Thessalie (au capital de 20 millions) de l'exé-
cution complète des engagements pris par les en-
trepreneurs. Par l'effet de ces engagements le
payement des intérêts des obligations est assuré
pendant toute la durée de la construction, quelle
qu'elle puisse être, jusqu'au moment de l'ouverture
du canal à la navigation.
4° L'intervention de la Banque nationale de Grèce
et de la Banque d'Epiro-Thessalie, qui assurent le
service de ces obligations pendant trois ans.
Au prospectus d'émission est jointe une carte qui
relève les routes suivies actuellement par les navi-
res venant d'occident et se dirigeant vers Constan-
tinople ou vers les ports de la mer Noire et vice
versa et les routes que prendront ces mêmes navi-
res après l'ouverture du canal.
En sortant du détroit de Messine, au point où se
trouve le cap Spartivento, situé sous la même lati-
tude (38° nord) que le port du Pirée, la route ac-
tuelle à destination de ce port, contourne le cap Ma-
tapan, redescend à 36° de latitude nord, pour re-
monter ensuite à 38°, d'où une prolongation de
voyage de 170 kilomètres, sans tenir compte des
difficultés de navigation. Par la route du canal, les
navires italiens à destination du Pirée réaliseront
une économie de dix heures.
Pour les provenances de l'Adriatique (Brindisi) à
destination du Pirée, les navires sont obligés de
faire le tour du cap Matapan ils emploient qua-
rante-huit à cinquante heures pour cette naviga-
tion, alors que par le canal le trajet pourrait s'ef-
fectuer en vingt-six ou vingt-huit heures.
De Trieste, il y a un mouvement de 300 paque-
bots Lloyd austro-hongrois par année partant ou
venant du Levant. Les divers ports de l'Italie don-
nent un mouvement de 300 paquebots-postaux qui
font le voyage du Levant.
Pour la Grèce, on estime qu'elle aura chaque jour
un bateau à vapeur en partance et un en retour par
le canal, ce qui fait 730 par année.
En réunissant seulement le mouvement des ba-
teaux-postaux pour ces trois puissances, on trouve
un total de 1,330 bateaux qui profiteront de la route
du canal. Ces bateaux jaugent une moyenne de
1,500 tonnes. En faisant état du tonnage de la ma-
rine marchande de ces pays et sans tenir compte
du mouvement pouvant provenir des navires des
autres puissances, on a évalué le tonnage qui pourra
passer par le canal à 3,947,706 tonnes, à raison de
75 centimes la tonne.
Le service des obligations émises exigera une
somme annuelle de 1,450,000 francs. Or, en parlant
du chiffre de 2,800,000 francs pouvant constituer à
un moment le produit net du canal, le liquidateur
de l'ancienne Société de Corinthe déclare « qu'il est
encore au-dessous des résultats auxquels les sta-
tistiques de la navigation permettent d'évaluer les
recettes probables du canal, sans même tenir
compte du développement certain du trafic inter-
national par la nouvelle voie. »
La Société de dépôts et comptss courants n'a pas
varié à 600 fr. Le Crédit industriel a, de temps en
temps, des négociations aux environs de 615 fr.
Le Crédit mobilier a passé de 453 75 à 450. La
Banque russe et française a eu un courant d'achats
entre 515 et 517.
La Banque de l'Indo-Chine est assez rarement né-
gociée. Son dernier cours coté est 715. L'assemblée
des actionnaires de cette banque a eu lieu le 14 mai
dernier. Elle a entendu la lecture du rapport an-
nuel, qui fait ressortir pour l'exercice 1889 une si-
tuation moins favorable que pour l'exercice précé-
dent. On pourra s'en rendre compte par le tableau
suivant qui enveloppe les résultats des trois der-
nières années divisées en semestres
A partir de mardi, relâche pour répétitions ù'Orienl-
Express, dont la première représentation doit avoir
lieu a la lin de la semaine.
Suite des engagements d'artistes
Mlle Nardi, de l'Opéra-Comique, a signé avec le
théâtre de la Monnaie, de Bruxelles; MM. Muratet et
Séguin sont engagés à Bordeaux.
M. Léon Christian, du Théâtre-Libre, vient d'être
engagé à l'Ambigu par M. Rochard.
On prête à M. Derenbourg l'intention da trans-
former, 1 hiver prochain, les Menus Plaisirs en théâ-
tre de drame.
Il aurait déjà engagé M. Mévisto et Mme France,
du Théâtre-Libre, et demandé à M. William Bus-
nach les quatre pièces qu'il a faites avec M. Emile
Zola: l'Assommoir, Pot-Bouille, Nanaet Germinal.
Les étudiants de Nancy ont offert samedi soir,
pendant la représentation théâtrale, à M. Prudhon et
à Mlle Persoons, une statuette de Jeanne d'Arc écou-
tant ses voix, haute de 30 centimètres environ, œu-
vre de Laurent. Cette statuelle repose sur un socle
de velours violet de deux côtés (couleurs universi-
S5,OCO fr, de bénéfices nets par an.
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Semestres 1887 1888 1889
1« 208.181 345.904 292.484
2« 215.685 355.346 281.185
Totaux. 423.866 701.250 583.069
Le dividende de 1889 a donc été fixé à 20 francs au
lieu de 24 francs par action libérée de 125 francs cha-
cune.
La diminution des bénéfices en 1889 tient à la
crise que signalait déjà le précédent rapport et qui
n'a fait que s'accentuer, contrairement à la croyance
du conseil qu'elle serait de peu de durée. La récolte
des riz en 1889 a été, en effet, la plus mauvaise qu'on
ait vue depuis l'origine de la banque. Du chiffre de
8,480,000 piculs de riz auquel était montée l'exploi-
tation, celle-ci est tombée en 1889.au- chii&tr de
4,750,000 piculs.
A cette cause de ralentissemnt des affaires il faut
ajouter les mécomptes que la Banque do Tlndo-Chine
a subis dans ses rapports directs avec la clientèle
annamite. °
La direction a dû passer par profits et pertes »
des effets impayés pour une somme importante dès
qu'elle s'est rendu compte de l'impossibilité de ren-
trées ultérieures. Cependant, grâce à cette mesure
et grâce aussi aux amortissements opérés dans les
deux semestres pour un total de 200,000 fr. le con-
seil considère que la Banque est désormais de ce
chef, à l'abri de toute nouvelle perte.
Dès l'ouverture de la crise, il a été prescrit à la
succursale de Saïgon de cesser tout escompte direct
aux Annamites et de se borner exclusivement, désor-
mais, aux prêts sur récoltes qui s'effectuent avec la
garantie de l'administration locale. Ces avances
dont la rentrée normale a été influencée d'une ma-
nière sérieuse par la faiblesse de la récolte, ont été,
sur la demande de l'administration, prorogées pour
une nouvelle période, afin d'éviter de nouveaux em-
barras à la population indigène déjà si éprouvée.
Le commerce chinois n'a pas échappé non plus à
la crise actuelle, et l'une des plus importantes mai-
sons chinoises de Saïgon, avec laquelle la Banque
entretient des relations actives depuis nombre d'an-
nées, a été déclarée en faillite. Le petit commerce
chinois a subi également les atteintes du malaise
agricole et commercial, à ce point qu'on a pu voir
dans la ville de Cholon fait sans précédent jus-
qu'ici la fermeture de plus de 300 magasins de
détaillants de riz.
La récolte nouvelle, heureusement, est venue ré-
parer les désastres précédemment causés; déjà les
heureux effets s'en sont manifestés et la confiance
n'a pas tardé à renaître. Plusieurs maisons chinoi-
ses mêmes qui avaient cru devoir s'abstenir momen-
tonément, tout au moins, de toutes affaires en Co-
chinchine, sont revenues sur leur première impres-
sion et ont repris leurs opérations. La conséquence
immédiate de ce retour favorable des choses, n'a
pas tardé à se faire sentir pour la Banque. Il a per-
mis, en effet, la liquidation, dans des conditions
éminemment favorables, des engagements contrac-
tés avec l'importante maison chinoise à laquelle
nous faisons allusion plus haut.
Cet'exposé terminé, nous reviendrons à la répar-
tition qui a été faite des bénéfices de l'exercice 1889.
1« sera. 2° sem. 3« sem..
Fonds de réserve et
de prévoyance. 33.748 49 33.618 55 67.367 04
Aux actionnaires.. 239.98793 238.948 40 478.935 33
Au conseil d'admi-
nistration. 18.748 49 18.618 55 37.367 04
,̃ ̃ 292.48491 291.185 50 5S3.6B9 41
Si nous entrons maintenant dans l'examen du
bilan au 31 décembre dernier, nous voyons que la
situation de la circulation et de l'encaisse de la Ban-
que s'établit ainsi pour les deux dernières années
1888 1889
Encaisse au 31 décembre. 5.956.459 6.423.361
Triple de cette encaisse 17.869.377 19.270.083
Circulation au 31 décembre.. 13. 047.031 11.949.425
Les dépôts comparés au capital verso sont
1888 1889
Capital versé. 3.0D0.000 3.000.000
Dépôts remboursés à vue. 2.953.688 2.555.821
Le montant annulé des billets en circulation, des
comptes courants et autres dettes, en un mot le
passif brut, n'excède pas le triple du capital social et
des réserves. 1
t8M 1889
Triple du capital et des réser-
ves. 41.302.134 41.553.483
Passif brut. 22.236.533 23.910.246
1 Il nous reste maintenant à résumer le mouve-
ment général des opérations par succursale.
1888 1889
millions, millions.
Saïgon. 102.72 104.84
Pondich6ry. 36.93 31.53
Haïphong et Hanoi. 36.98 32.29
Nouméa. » 18.09
1 La succursale ae iNoumea ouverte io 1 septem-
bre 1888, a donné pour les quinze mois d'exercice,
un chiffre d'opérations qui n'est pas moindre de
21,921,920 fr. 99 (18,099,855 pour l'année 1889 et le
.surnlus du 17 septembre au 31 décembre 188SJ. C'est J i
taircs), rouge et blanc (drapeau d'Alsace) sur une
face), et jaune et rouge (drapeau de Lorraine) sur
l'autre. Sur ces faces, deux inscriptions seront gra-
vées l'une < Université de Nancy-Strasbourg », l'au-
tre « A Mlle Persoons, les étudiants de Nancy, 28 juin
1893 ».
A M. Prudhon, un encrier lorrain portant sur le
socle: « 28 juin 1890; à M. Prudhon, de la Comédie-
Française, les étudiants de Nancy. »
SPECTACLES DU DIMANCHE 29 JUIN 1
Opéra. Relâche.
Français. 8 h. 1/2. Le Luthier de Crémone.
Jean Baudry.
Opéra-Coi.i. 7 h. 1/2. –Cigale madrilène.– Mireille.
Pal.-Royal. 8 h. »/».– Le Bibelot– Provinciales à Paris.
Châtelet. 8 h.»/». Les Pilules du Diable.
Fol.-Dram. 8 h. 1/2. Il y a vingt ans. Fille de l'air.
Bouffes. –8 h. 1/2. -Ami Chopinet. –Enfant prodigue.
Renaissance. 8 h. 1/2. Le Dernier. Un Lycée.
Cluny, 8 h. 1/2. Disparu.– Locataires de M. Blondeau.
Menus-Plaisirs. 8 h. 3/4. La Mascotte.
Hippodrome. 8 h. 1/2. Jeanne d'Arc.
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là un résultat des plus satisfaisants, qu'on ne pou-
vait même pas prévoir à si brève échéance. La
Banque suit avec un vif intérêt les progrès de ce
nouvel établissement placé dans une colonie dont
les richesses minières et agricoles permettent d'au-
gurer d'un brillant avenir.
La succursale de Pondichéry a vu le chiffre de
sos affaires diminuer par suite de la chute du
Comptoir d'oscompte dont les agences dans l'Inde
anglaise et en Chine, avaient été depuis l'origine,
les correspondants de la Banque de l'Indo-Chine.
Mais la gêne qui est résultée de ce fâcheux incident
n'a été que de courte durée, grâce aux concours que
la Banque a trouvé dès le premier jour, tant auprès
des autres établissements financiers de Paris qu'au-
près des banques de l'Extrême-Orient.
Au Tonkin, la Banque de l'Indo-Chine a dû, à plu-
sieurs reprises, faire des avances au protectorat
pour lui permettre d'attendre la rentrée normale des
impôts. Ces avances sont aujourd'hui intégralement
remboursées. La situation financière du Tonkin,
ajoute à ce propos le rapport du conseil, y entravera
toujours la marche des affaires, tant que le pays
n'aura pas été doté de l'outillage indispensable à son
développement économique. Les ressources du Ton-
kin sont nombreuses et incontestables, mais elles ne
peuvent être mises en valeur, en l'absence des capi-
taux nécessaires à leur essor.
Les mines de charbon donnent les plus sérieuses
espérances et il est notoire que plusieurs autres in-
dustries, de nature à utiliser les produits spéciaux
du Tonkin, s'installeront dans le pays dès que les
moyens d'exploitation seront mis à leur portée.
Etablissements de crédit étrangers. La Ban-
que des Pays autrichiens est restée à 508 75 sans
changement et la Banque ottomane à 607 50. Le der-
nier rapport du conseil d'administration de cette in-
stitution est assez sommaire, comme d'habitude;
mais il faut songer que les grosses affaires auxquel-
les a participé la banque appartiennent à l'exercice
en cours.
Depuis cinq ans, les avances de toute nature au
gouvernement ont diminué de 6,589,000 liv. st. à
1,239,500 liv. st. Cette remarque n'est pas indiffé-
rente.
La Banque nationale du Brésil a remonté de 590
à 598.
On lit dans l'Etoile du Sud, de Rio-Janeiro, du
7 juin que la Banque a versé, le 30 mai dernier, au
Trésor national la somme de 1,100 contos de reis,
en compte des avances faites en vertu de la loi du
18 juillet 1885 sur le dépôt de titres de la dette pu-
blique.
Le Crédit mobilier espagnol a baissé de 188 75 à
18250. Le Crédit foncier et agricole de Sanla-Fé a
vu ses obligations passer, la série A de 442 50 à 445,
et la série B de 380 à 384.
CHEMINS DE FER
̃: Chemins de fer français .•̃:
RECETTES DU lor JANVIER AU 10 JUIN 1890
Longueur Rocottaï Différoncos dop
exploitée. totales le lr janvier
RESEAUX dop. 10
RÉSEAUX '» dop. lo Totales
18S9 1S90 i'janviar Totales P'kil.
1» FRANCE cto/o.
Lyon. 7.994 8.107 142.826.828 +8.745.133+ 5.14
Nord. 3.590 3.599 77.167.000 +4. 258. 090 4- 5.57
Ouest. 4.583 4.714 56.596.787 + 826.866- 1.70
Orléans 6.071 6.122 67.833.491 +2.024.835+ 2.14
Est. 4.509 4.510 58.462.000+3.219.451+5.30
Midi .2.890 2.951 37.005.678+2.186.144+4.03
Etat. 2.629 2.653 14.592.516+ 641.799+4.08 1
Mont-Cenis.. 133 133 2.077.200 + 283.892+15.83
2» ALGÉRIE
Ch.-Alg. (ira)- 513 513 3.182.772+ 45.264+1.44
Est-Algérien. 805 897 2,040.396 + 70.217- 7.50
Boae Guelma:
Voie large. 536 536 1.362 686 + 311.079+29.58
Voie étroite. 128 128 98.904– 38.838-39.26
A l'exception de celle du Midi, toutes nos grandes
compagnies ont réalisé des moins-values de recet-
tes du 4 au 10 juin.
Les cours des titres ont été aussi un peu plus fai-
bles le Nord a passé de 1866 25 à 1862 50 le Lyon,
de 1,425 à 1,420; Y Orléans, de 1,450 à 1,4 15; le Midi,
de 1,272 50 à 1,275; l'Est, de 855 à 853 75, et l'Ouest,
de 992 50 à 985.
Chemins de fer étrangers
'.̃ HECETTF.S DU 1er JANVIER AU 17 JUIN 1890
Longueur Recettes Diffcronc. dep
exploitée. totalos lel'janvior.
réseaux y ^»^^ dep. le le
1889 1890 l' janvier Totales P'kil.
et 0/0
Autrichiens. 2.784 2.811 39,577.297+ 431.055 »
SuddeVAutr. 2.178 2.178 45.664.913- 331.452- 0.70
Madrid-Sarag.
et Alicante. 2.672 2.672 24.856.186+1.329.782+ 5.65
Nord de l'Esp. 1.959 1.959 23.240.790–1.204.934–4.92
Asturies. 741 741 4.418.214+ 206.956+ 4.91
Lerida-lteus.. 103 103 609.452+ 147.334+19.47
Estdel'Espag. » 88 320.002+ 66.749 »
Andalous. 800 800 5.913.652- 18.209- 0.31
Mad.-Cacerès. 429 429 1.430.348+ 43.951+ 3.06
Portugais rés.
nongar. 662 681 6.170.715- 732.018-12.95 ]
rés. gar. 152 168 355.577- 20.588-14.71
La Compagnie des Chemins de fer autrichiens, avec ]
de bonnes recettes, a monté do 5Ô3 75 à 518 75. Le <
Sud autrichien a suivi' de 297 50 à 305. Le Nord de
l'Espagne a baissé de 355 à 351 15 et le Saragcsse est c
resté sans grand changement entre 321 25 et 322 5Q. i 1
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SPECTACLES DU LUNDI 30 JUIN
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Jusqu'ici les effets du choléra ne se sont pas fait
sensiblement sentir sur les cours de ces chemins.
La Compagnie des Chemins de fer andalous a passé
de 395 à 392 50. Voici un tableau qui récapitule som-
mairement le compte de l'exploitation de cette so-
ciété de chemins de fer pendant les cinq dernières
années
Kilo- Frais
mètres Recettes d'exploi- Produit
Années exploités brutes tation Charges not
Millions. Millions. Millions.Millions
1835.. 741.9 lo.96 5.07 4.83 1.07
1880-. 7A1.9 9 11.18 5.31 6.00 0.11
1887.. 793.1 11.50 5.24 6.12 o'93
1888.. 793.1 11.57 5.24 6.22 0 94
1839.. 808.3 13.14 5.50 6.24 1.40
Ce tableau ne comprend que le produit net du ré-
seau andalous. D'autre part, voici comment, au 31
décembre 1889, se résumait la situation financière.
HessoMt'MS.'
Actions. Millions. 30.0
Obligations, 121.0
Subventions encaissées. 2.4
Total. 153.4
Dépenses
Coût et matériel des lignes exploitées 800 kit.
308. 115.7
100 kil. 939 Alicante à Murcie. 15.7
Mines. 6.8
Ligne en construction et études. 13.2
Ensemble. 151.4 4
Exédent des ressources disponibles. 2.0
VALEURS INDUSTRIELLES
Canaux. Les recettes du Canal de Suez, qui
pendant les deux premières décades de juin avaient
été assez faibles, se relèvent pendant la troisième
de ce mois. Du 1er janvier au 26 juin, elles se sont
élevées à 33,208,021, en retard de 1,496,125 francs
sur celles de la période correspondante de 1889.
L'action s'est arrêtée dans son mouvement de réac-
tion à 2,358 75, cours de clôture de samedi dernier,
et la part civile a fini hier à 1,561 25, venant de
1,567 50.
Le Panama a baissé de 43 75 à 38 75 sur la note
publiée il y a quelques jours par un journal du ma-
tin. Cette note faisait ressortir que le gouvernement
colombien avait été mal impressionné par la décla-
ration que M. le ministre de la justice a été amené
à faire au cours de la discussion qui s'est ouverte
à la Chambre, samedi dernier. Or, hier, il n'était
arrivé au siège de la liquidation aucune dépêche
confirmant ce renseignement.
Le Corinthe a été négocié au dessus de 100 fr. et
a clôturé à 102.50.
Le marché de ses actions a naturellement repris
de l'activité à l'occasion de l'émission en cours.
Transports et Transmissions. La. Compagnie des
Messageries maritimes a eu des échanges aux envi-
rons de 680, la Compagnie transatlantique entro
638 75 et 635. La Compagnie des Omnibus a été plu-
tôt faible, aux environs de 1,205. Chaque semaine
amène une nouvelle diminution des recettes qui so
trouvent en retard aujourd'hui de 421,867 sur celles
de l'année dernière pour la même période. Les Voi-
tures à Paris ont baissé de 735 à 726.25 L'Urbaine
a passé de 105 à 109 50 et l'obligation de cette com-
pagnie a été négociée entre 405 75 et 400.
Gaz et eaux. La Compagnie parisienne du gaz
a fléchi de 1,382 50 à 1,365 à la suite de la publica-
tion de la recette du mois de mai qui fait ressortir
une moins-value de 265,965 sur la recette correspon-
dante de 1889. Les cinq premiers mois de 1890 sont
ainsi eh diminution de 567,261 fr. sur ceux de 1889.
Le Gaz pour la ri rance et l'étranger a été négocié à
560. La Compagnie générale deseaux est restée aux
environs de 1,430.
Mines et métaux. La cote des valeurs de cui-
vre s'est élevée cette semaine. Le Rio-Tinto, après
avoir donné des signes de faiblesse et avoir per-
du plus de 25 francs sur le cours maximum at-
teint, a réagi à nouveau dans le sens de la
hausse et dépassé 595 francs. On a prétendu à
Londres que le stock français a été vendu en
totalité ces jours derniers. Il ne faudrait pas perdre
de vue, la chose fût-elle vraie, que cela ne peut
vouloir signifier autre chose qu'un changement de
mains. La consommation ne peut pas, tout d'un
coup, absorber des quantités qui dépassent la de-
mande normale.
Le marché des mines d'or à Londres semble avoir
perdu toute élasticité, et les moindres réalisations
de la part des acheteurs, impuissants à attendre
plus longtemps une hausse nouvelle annoncée,
semblent suffire pour arrêter les velléités de re-
prise.
Les Alpines ont été très fermes cette semaine. On
signale en Angleterre et en Allem;sïao une hausse
sur le marché des fers. D'autre part, on télégraphie
de Vienne que le rendement du premier semestre de
la Société des Alpines dépasse de plus d'un millier
de florins le chiffre correspondant de l'année der-
nière. Les dernières formalités relatives à la con-
version des obligations de cette société sont rem-
plies. Sous peu de jours il sera donc procédé au»
opérations financières qu'elle comporte.
Les actions des Etablissements Eiffel ont continué
le donner lieu sur le marché en banque à un coû^>1
rant d'affaires entre 575 et 567 50.
.J. V
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