Description de la bibliothèque
Née en 1855, la vocation de la Société Savoisienne d'Histoire & d'Archéologie consiste à maintenir, développer et promouvoir l'histoire des anciens Etats de Savoie et des deux départements savoyards actuels. Elle tend à diffuser cette histoire tant au niveau des deux départements qu'à l'extérieur, en France comme à l'étranger. Elle est aujourd'hui la société d'histoire la plus importante de la région Rhône-Alpes. Forte de plus de 800 membres, ceux-ci sont issus de milieux sociaux divers et sont répartis aussi bien en Savoie que dans le reste de la France, en Amérique du Nord et même en Asie. Plus ancienne société savante de Savoie après l'Académie de Savoie et l'Académie florimontane, elle publie depuis sa fondation des études historiques qui, pour certaines d'entre elles, ont fait date dans l'historiographie locale. Association apolitique et non-confessionnelle, elle entend plus que jamais œuvrer pour le maintien des liens historiques et culturels entre les différentes parties de la Savoie, du Piémont, du Val d'Aoste, de la Sardaigne, de Genève, de Vaud et d'ailleurs.
Description du fonds numérisé
Le fonds numérisé vise, à terme, la constitution d’un fonds savoyard spécifique sous l'égide de la Bibliothèque nationale de France et de l’Union des sociétés savantes de Savoie. Outre la numérisation de ses propres publications, la Société participe depuis 2012 à la numérisation de plusieurs centaines de documents. Le fonds numérisé vise, à terme, la constitution d’un fonds savoyard spécifique : pour l’essentiel des ouvrages de référence concernant l’histoire de la Savoie, des récits de voyages, des recueils de textes de lois, des biographies de personnalités savoyardes marquantes, quelques monographies communales ou paroissiales, ainsi que sur le patrimoine linguistique de la Savoie. On y trouvera également l’édition de sources comme des visites pastorales ou des délibérations municipales. Un accent particulier a été mis sur les publications comprises entre 1815 et 1860, période pendant laquelle le dépôt légal n’était pas appliqué en Savoie.