Description de la bibliothèque

La bibliothèque de l'École des mines de Paris, MINES ParisTech, est organisée en un réseau de bibliothèques dont les fonctions essentielles sont l'accompagnement des activités d’enseignement et de recherche de l’École ainsi que la responsabilité du patrimoine écrit de l’institution.

La bibliothèque conçoit et met en œuvre la politique documentaire et d’accès à l’information de l’établissement, organise la diffusion de l’ensemble de ces ressources, papier et électronique, à son public qu'elle forme à la recherche d'information.

Elle contribue à la valorisation de la production scientifique de l'École (administration de l’archive ouverte, conseil en matière de publications et de bibliométrie) ;

Elle pilote la politique de conservation, de numérisation et de valorisation du patrimoine documentaire de l'institution dont la création remonte en 1783.

Ce patrimoine, orienté sciences naturelles et techniques minières, puis géologie, chimie et métallurgie remonte aux choix faits par l'Agence des mines dans les fonds du XVIIIe siècle des dépôts littéraires ; enrichi pour le XVIe et XVIIe siècles par des dons et legs, il se constitue aussi au fil de l'eau tout au long du XIXe et du début du XXe siècle. Il comporte des manuscrits de visites industrielles d'élèves, des fonds de scientifiques et de laboratoires, des imprimés rares et de nombreuses cartes géologiques ou minières. Ses évolutions reflètent à la fois celles de l'École des mines et des industries et de leurs techniques.

Si la plus importante partie du fonds historique est abritée dans le bâtiment parisien de l'École des mines, la bibliothèque de Fontainebleau conserve partiellement le fonds cartographique et géologique du XIXe siècle.

Description des fcollections numérisées

La bibliothèque de l'École des mines de Paris pilote des opérations de numérisation de ses fonds depuis 2003, avec le soutien financier de l'Association des amis de la bibliothèque et des collections (ABCMines), celui de la COMUE Paris Sciences et Lettre (PSL) et, en tant que pôle associé, celui de la BnF.

Le principe retenu dès le départ est de numériser des documents qui ont un intérêt à la fois pour l’histoire des sciences et des techniques et pour l’histoire de l’École, du Corps des mines et des ingénieurs en général.

Le choix s'arrête donc sur les manuscrits de cours, les rapports de visites industrielles des élèves du XIXe siècle, des archives de laboratoires ainsi que celles de grands scientifiques étroitement liés à l'École. Quelques imprimés sélectionnés accompagnent ce corpus. Ainsi les publications périodiques emblématiques des relations entretenues par l'État et le Corps des mines avec le développement de l'industrie ont été numérisées, mais aussi des livres exceptionnels, parfois uniques, relevant des grandes spécialités de l'École des mines au XVIIIe et XIXe siècles : géologie, chimie, exploitation des mines et industrie lourde.

Cet ensemble s'adresse tout aussi bien aux chercheurs universitaires, aux collectivités locales en quête de leur histoire patrimoniale qu'aux simples amateurs éclairés d'histoire des sciences…

Installé sous le logiciel libre Omeka, la bibliothèque numérique patrimoniale de l'École des mines de Paris invite à la recherche participative tous ses lecteurs et, fidèle à sa mission de service public, leur propose en pleine définition les fichiers numériques des documents libres de droits sous Licence libre/Open Licence.