Description de la bibliothèque

Ouverte au public depuis 1801, la Bibliothèque municipale classée de Valenciennes occupe aujourd'hui encore les bâtiments de l'ancien collège des jésuites de la Ville dont l'origine remonte à 1591. Elle abrite un patrimoine écrit et graphique remarquable, et elle renferme, à travers les archives municipales, toute la mémoire vive de la cité. 
L'ancienneté des traditions culturelles hennuyères et l'importance de Valenciennes – cité ducale puis capitale du Hainaut français – expliquent la richesse encyclopédique et l'intérêt des fonds qui se répartissent en quatre grands ensembles : la bibliothèque de l’ancien collège des jésuites, les confiscations révolutionnaires, les dons et legs de particuliers avec notamment le fonds d’histoire napoléonienne Louis Chéré, les fonds locaux et régionaux. Les collections les plus prestigieuses sont celles qui sont issues des saisies révolutionnaires, avec notamment la Cantilène de sainte Eulalie, premier poème de la littérature française composé vers 880 et conservé à l’abbaye de Saint-Amand.
La Bibliothèque de Valenciennes représente aujourd'hui un total de 1 500 manuscrits, 140 incunables, plus de 70 000 imprimés rares ou précieux du XVIe au XXIe siècle et près de 85 000 dessins, estampes, photographies ou cartes anciennes.

Description du fonds numérisé

Entamée dès 1994 par un premier corpus de manuscrits médiévaux, la politique de numérisation de la Bibliothèque de Valenciennes se poursuit à travers la mise en ligne de manuscrits modernes et contemporains, documents d’archives, images, dentelles, ouvrages imprimés et périodiques. L’ensemble de la bibliothèque numérique de la Bibliothèque de Valenciennes est consultable sur le site Internet dédié : http://patrimoine-numerique.ville-valenciennes.fr .
Le fonds de manuscrits carolingiens de la Bibliothèque de Valenciennes a été numérisé par la BNF en 2010, dans le cadre du projet Europeana regia, et intégré à Gallica. Un nouveau corpus retenu par la BNF en 2016 comprend des manuscrits, des dessins, des estampes, des éphémera, des livres imprimés et des périodiques significatifs pour l’histoire locale ou absents des bases numériques patrimoniales.