Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 septembre 1918 20 septembre 1918
Description : 1918/09/20 (N933). 1918/09/20 (N933).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449684t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ï (mERRE 1
MINISTERES DE LA GUERRE
1 LP¡¡AlES IhnANGf:RES
: ----
1 i'\- 933
Paris, 20 septembre 4M&.
, bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Gestions MILITAIRES
Pt e FRONT OCCIDENTAL
îes ?Ui^orvégienne. — L'avance rapide
des Allié, SUI' le front compris entre
Ba.paurn 1 S u Ie front compris entre
a^Ume pt ,,(~)ise n'a rien qui puisse nous
elle est dans « la nature des
choses „ , avance que les Français ont
s« 'sée que les Français ont
Ur dp T' A • e très durs combats dans le
du Sect de l'Ailette et contre le flanc droit
contr, très remarquable, et elle peut avoir
tn
i» ! nces funestes pour les Alle-
nl [e rpart, l'avance qu'ils ont
(}lSS()ns Par bonds successifs, au nord de
bw ^ce! \fc également d'une grande im-
t Ut qUe l'on sont parvenus si près de leur
considérer comme dou-
en de la ligne du Chemin des
fCes Par les Allemands ; ceux-ci pour-
bien Af]:re obligés aussi de l'abandon-
r,, urner à leurs anciennes posi-
u (jela fllltla grande offensive du 27 mai,
delà du canal de l'Oise à l'Aisne. Les
e Q ltlê llornètres que les Français ont
q r¡ tout Ille de gagner en œt endroit ont,
re. tous s, une plus grande importance
fi gll.ter les gains de terrain qu'ont pu en-
p egIS4 er l'es Alliés sur toutes les autres
egail.l'Q) Affront. - (Capitaine B. W. Nör-
regaard) Morgenbladct, 10.9.
rJl Qll
11%6 quenllnde- - Sous le titre : « LE
p, eSSaTlte fai+ : D'une conférence très in-
[J eSse Pa falte aux représentants de la
.\i¡Q. G., le capitaine Zimmermann. du"
., nous extrayons ce qui suit : Il Les
i trlaqtles. l Ont déclenché quatre grandes
i'u$t^Ussi. t Q0ls premières ont complète-
6 .quatrième au contraire n'a
Vye «t^JVS(ïu,au bout, au point de
h, r giau* T
rais0no Nous avons dû l'interrom-
S't.elrli s,sns de cet insuccès sont que
s'était mis à notre école et qu'il
"nt rendu compte de nos pro-
^dos ax-ail8 les trois premières attaques
f l °ch a l9ns arr
fJQ r¡ il grou arneoo chaque fois le général
grrUPer ses réserves dans les zones
s ? A d'attaquer. Nous in-
l Pions oUJors nos opérations au mo-
l '-1 lr0n la Pre
i rlrJ|fit (j p forte n de l'adversaire deve-
; tiM re (Je !t fron Tous attaquions un autre
fra t Ou les AIllés ne disposaient
i de renfort. Mais lors! de
; l|^Vean Us Hou* c*Ue' des deux côtés de
Ils é\a.l DroeOus sommes heurtés à un
l il<; fillt dé dé d.e fense des Français.
et uleTlt mig , leurs premières lignes
i il3 premières lignes
; rnl,3 leur position principale
de ssiiPortée de nos canons. Notre atta-
i N'"ill0ns enlQns dUe ne put se développer,
7 noUs de nouvelles
lci ! f r *ement organisées.
compte que l'ennemi
, ®1 de fortes attaques.
11 1 mis à profit les leçons
que nous lui avions données. Nous avions
attaqué après une courte préparation d'ar-
tillerie. Foch renonça complètement à cette
préparation. Il le pouvait, grâce aux masses
de tanks, qu'il avait mis en ligne, à notre
insu. Les Alliés pouvaient disposer de la
totalité de leurs réserves, et les renforts
américains arrivaient sans cesse plus nom-
breux — il peut bien y avoir 400.000 à
500.000 Américains sur le front. Aussi nous
sommes contraints de nous en tenir à la
défensive. Il nous a falllu redresser notre
front le plus possible en supprimant tous
les saillants. C'est ce qui explique l'aban-
don de Saint-Mihiel, au moment où les
Français au sud-est de Verdun, et les Amé-
ricains, du côté du sud nous ont attaqués
avec de gros effectifs. Les Français ont été
complètement repoussés. Les Américains
ont pu pénétrer dans nos lignes à Thiau-
court en perdant des hommes et du maté-
riel. Si nous considérons les batailles de
l'Ouest dans leur ensemble, nous voyons
que le général Foch, dont l'intention était
de couper les armées allemandes et de les
anéantir, n'a mis aucun de ses projets il
exécution. Il s'agit maintenant pour nous
de gagner du temps. Après le repli de notre
front, la situation générale nous est extrê-
mement favorable. » — Post, 13.9.
— « NE TOUCHEZ PAS AU SIGNAL D'ALARME »
[sous ce titre]. — Quartier Général du
kronprinz, 11.9 : Au début de la série de
nos replis stratégiques, j'ai comparé l'Al-
lemagne à une forteresse et toutes nos of-
fensives à des sorties de garnison. J'ai eu
la satisfaction de voir que cette comparai-
son avait été reprise par d'autres. Seuls
les incorrigibles parlent encore de conqué-
rir des terrains ; sous le nom de terrains
conquis, en effet. il faut entendre des ré-
gions que l'on désire garder, quoi qu'il ad-
vienne. Notre mouvement de repli vient de
s'étendre encore. Nous sommes presque
partout là où nous étions avant notre sor-
tie dû 21 mars. Nous lisons chaque jour
que l'ennemi devient plus prudent, qu'il se
méfie, car il ne peut voir, dans la force
dont il dispose, une raison suffisante de
notre repli. Il lui semblé - et c'est aussi
l'avis des nations neutres - que toute no-
tre manœuvre cache un plan génial de
notre haut commandement. Rien ne laisse
deviner cependant les desseins secrets de
Hindenburg-Ludendorff. Que dit-on en Al-
lemagne ? Les plus sages et parmi eux
l'armée ont confiance dans nos chefs mili-
taires. D'autres, et leur nombre est légion,
semble-t-il, s'impatientent. Je youdrais
faire comprendre à ces sceptiques notre
situation actuelle par une métaphore. Lors-
qu'un train traverse un long tunnel, les
voyageurs n'ont aucune raison de s'inquié-
ter. Ils laissent faire le mécanicien. Les
deux généraux qui commandent aujour-
d'hui notre armée nationale, savent eux
aussi où ils nqns. mènent. Ils connaissent
la voie dans ses moindres détails. Ce n'est
pas le moment d'avoir peur au milieu du
tunnel, parce qu'il fait noir, et de tirer
la sonnette d'alarme. Le jour reviendra.
Ne touchez pas au signal. — (Hermann
Katsch) Kölnische Volkszeitung, 14.9.
FRONT ITALIEN
« La trêve sur notre front » [sous ce
titre]. — M. Orlando a bien fait, dans l'in-
terview qu'il a accordée à M. Carrère pour
le Temps de détromper ceux qui, en Fran-
ce et ailleurs, croyaient, après la bataille de
la Piave, à la facilité d'une offensive ita-
lienne. On a dit que l'Allemagne avait de-
mandé à l'Autriche, avec une insistance im-
périeuse, de grands renforts pour le front
occidental et l'on annonçait hier la capture
de 5.000 Autrichiens dans le secteur de
Saint-Mihiel ou le bulletin allemand signa-
le, lui aussi, des régiments austro-hongrois
et leur « vigoureuse défense ». Mais on
sait que les renforts envoyés jusqu'à pré-
sent par Charles à Guillaume Il sont très
modestes et que l'armée austro-hongroise
forte de plus de 75 divisions est tout entiè-
re en ligne contre nous. Dans ces condi- N
tions. en dehors de l'éventualité envisagée
par certains critiques anglais d'une violente
réaction, sur le front italien, des Allemands
réduits à la défensive en Occident, une of-
fensive de notre part ne semble pas devoir
être conseillée tant que notre Commande-
ment ne s'est pas assuré une masse de
manœuvre interalliée. En attendant, en
clouant à notre front la presque totalité de
l'armée austro-hongroise, nous rendons un
précieux service aux Alliés qui savent ou
doivent savoir que l'Italie a accompli des
efforts gigantesques pour tenir tête, à elle
seule, à toutes les forces austro-hongroises,
alors qu'elle était entrée en guerre avec la
présomption que le gros des troupes autri-
chiennes resterait engagé contre les Rus-
ses ; ils savent ou doivent savoir que nous
avons déjà envoyé au feu la classe 19 et
que, déjà, la classe 20 est encadrée dans
les unités d'assaut. L'esprit de nos troupes
se maintient très élevé ; les fréquentes et
brillantes actions locales en font foi. Donc,
si l'Autriche ose alléger notre front pour
courir au secours des armées allemandes
battues en Occident ou si nous avons de
nos alliés l'aide qui nous est indispensable,
le bloc ennemi pourra recevoir également
une terrible secousse sur le front italien
dont on n'a pas jusqu'ici assez apprécié
l'importance en vue d'une action décisive
dans l'immense lutte. — Messaggero, 16.9.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ALIMENTATION
Italie. - Sous le titre : « LA VIE CHÈRE
QUESTION POLITIQUE ». — La hausse des prix
détermine dans le pays de telles réper-
MINISTERES DE LA GUERRE
1 LP¡¡AlES IhnANGf:RES
: ----
1 i'\- 933
Paris, 20 septembre 4M&.
, bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Gestions MILITAIRES
Pt e FRONT OCCIDENTAL
îes ?Ui^orvégienne. — L'avance rapide
des Allié, SUI' le front compris entre
Ba.paurn 1 S u Ie front compris entre
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elle est dans « la nature des
choses „ , avance que les Français ont
s« 'sée que les Français ont
Ur dp T' A • e très durs combats dans le
du Sect de l'Ailette et contre le flanc droit
contr, très remarquable, et elle peut avoir
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i» ! nces funestes pour les Alle-
nl [e rpart, l'avance qu'ils ont
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t Ut qUe l'on sont parvenus si près de leur
considérer comme dou-
en de la ligne du Chemin des
fCes Par les Allemands ; ceux-ci pour-
bien Af]:re obligés aussi de l'abandon-
r,, urner à leurs anciennes posi-
u (jela fllltla grande offensive du 27 mai,
delà du canal de l'Oise à l'Aisne. Les
e Q ltlê llornètres que les Français ont
q r¡ tout Ille de gagner en œt endroit ont,
re. tous s, une plus grande importance
fi gll.ter les gains de terrain qu'ont pu en-
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7 noUs de nouvelles
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11 1 mis à profit les leçons
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insu. Les Alliés pouvaient disposer de la
totalité de leurs réserves, et les renforts
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les saillants. C'est ce qui explique l'aban-
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kronprinz, 11.9 : Au début de la série de
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tie dû 21 mars. Nous lisons chaque jour
que l'ennemi devient plus prudent, qu'il se
méfie, car il ne peut voir, dans la force
dont il dispose, une raison suffisante de
notre repli. Il lui semblé - et c'est aussi
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tre manœuvre cache un plan génial de
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deviner cependant les desseins secrets de
Hindenburg-Ludendorff. Que dit-on en Al-
lemagne ? Les plus sages et parmi eux
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semble-t-il, s'impatientent. Je youdrais
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situation actuelle par une métaphore. Lors-
qu'un train traverse un long tunnel, les
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deux généraux qui commandent aujour-
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FRONT ITALIEN
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doivent savoir que l'Italie a accompli des
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chiennes resterait engagé contre les Rus-
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si l'Autriche ose alléger notre front pour
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le bloc ennemi pourra recevoir également
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l'importance en vue d'une action décisive
dans l'immense lutte. — Messaggero, 16.9.
——— ———
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