Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1924-02-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090
Description : 21 février 1924 21 février 1924
Description : 1924/02/21 (N1014). 1924/02/21 (N1014).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k961314b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
L'aigle prenait-il Risque-Tout pour un mouton?
Cêtait pou probable... Mais, en tout cas, il agis
sait exactement comme s’il s’était trouvé en taré
de l’un rie ces animaux. D’un coup d’aile, il étour
dissait Risque Tout, puis, plantant ses serres dans
ses épaules, il reprenait son vol puissant, empor
tant. ainsi a travers les nues le malheureux Risque-
Tout qui, saisi d’épouvante, tenait toujours, cepen
dant, sa salière. Mais que faire contre un aigle,
quand on n’a pour toute arme...
NOUVELLES AVENTURES EXTRAORDINAIRES de RIQUET, RISQUE-TOUT et RIRETTE (5* Suite), par JOËL
Au moment où il tombait, Massi-
Massa-Tsin-Tsin se trouvait dans un
arbre géant et à près de dix mètres au-
dessus du soi. Il semblait donc que le
pauvre nègre-Chinois ôtait voué à une
mort certaine !... Rien de tel n’àrrivait
cependant. La chute de Massi-Massa-
Tsin-Tsin était, au contraire, brusque
ment interrompue et le brave garçon
demeurait suspendu entre ciel et terre,
tout bonnement parce que sa longue
natte s’était accrochée à une branche.
Massi-Massa-Tsin-Tsln éprouvait
une douleur effroyable à la nuque et
poussait un cri d’épouvante. Ce n’était
pas, d’ailleurs, qu’il avait peur de
tomber a nouveau... C’était qu’il son
geait que sa natte pouvait se casser.
Or, un Chinois est déshonoré quand
il est privé des longs cheveux qui
constituent, à ses yeux, un superbe
ornement ! Massi-Massa-Tsin-Tsin,
pendu d’un nouveau genre, demeurait
donc rigoureusement immobile...
...et fort incapable de continuer à pour
suivre Riretle. Or, le capitaine Per
sonne qui l’avait suivi, s’élançant lui
aussi au secours de la fillette, n’avait
guère plus de chance. Courant de toutes
ses forces, voilà qu’il heurtait au pas
sage la branche d’un arbre et que sa
casquette roulait sur le sol. Immédiate
ment, le soleil du tropique ayant une
ardeur terrible, le pauvre capitaine
Personne se sentait étourdi, conges
tionné... Bientôt, il trébuchait...
...puis il demeurait étendu de tout son
long, évanoui... Lui aussi n’était donc
plus capable de sauver Rirette! Ris
que-Tout restait donc seul en étal de
secourir sa petite sœur. Hélas! il aliait
connaître, lui aussi, les pires dangers,
A l’instant où Rirette avait appelé à
l’aide, Risque-Tout apportait une
grosse salière de cristal pour aider
aux préparatifs du déjeuner. Saisi de
Stupeur, ii prenait donc sa course
pour rejoindre Rirette...
...tenant toujours sa salière, d’un geste instinctif. Or,
tandis que Risque-Tout courait, voilà qu’au-dessus
de lui il entendait un bruit formidable et que, levant
les yeux, il découvrait, tombant dans sa direction
avec une vitesse inouïe, un gigantesque oiseau qui
était bien trois fois plus grand que ne i'élait Risque-
Tout. Il s'agissait d’un aigle et mémo d’un aigle
royal. Ces animaux, on le sait, sont doués d’une
force prodigieuse: ils emportent des moutons lout
vivants dans leurs serres.
...qu'une salière? Risque-Toul, d’abord, ne pensa
à rien xi'autre qu’au danger qu'il courait. L’aigle
tentait de voler de plus en plus haut... Le poids
«le Risque-Tout le génail, pourtant. N’allait-ii pas
le lâcher brusquement et, dans ce cas, tombant
do plus de deux cents mètres de haut, n’était-il pas
bien certain que Risque-Tout se tuerait? Dans un
péril si terrible. Risque-Tout songea : « Kt ma pauvre
RirettoîQue va-l-elle devenir?» Kt puis il s’avisa que
l’aigle, tout on volant...
-.venait d’atteindre la mer, se dirigeant,sans doute,
Vers un rocher qui se trouvait au large et où était
Son aire, c’est-à-dire son nid. Alors, Risque-Tout
éclata de rire. «Ma foi! pensait-il, je vais lui jouer
tin tour û ma façon!... J’aime mieux tomber dans
l’eau que sur la terre ! Dans l’eau je peux m’en tirer :
sur terre, je me casserais les os. Heureusement que
je me suis trompé, et que, an lieu de prendre la
Salière, j’ai pris la poivrière!» C’était, en effet, une
Ê oivrière remplie «lo poivre que Risque-Tout tenait,
t il lui venait l’idée...
. Et comme il n’est pas coutume de voir un aigle
’âisser tomber un gurçonnet en pleine mer, les
■htirins s’empressaient de venir à son secours. Un
‘‘ânot était mis à l’eau ; faisant force de rames, les
’hatelots se hâtaient dans la direction de Risque-Tout,
!',! bientôt celui-ci était repéché, jeté à bord de
[embarcation qui retournait à toute vitesse vers le
intiment. « Je vais demander qu’on me conduise a
,°!‘re, pensait déjà Risque-Tout. J’avertirai le capi-
[ûinedu danger que court Rirette. On la retrouvera
Peut-être...
Massa se sont élancés comme moi à sa poursuite
Pendant que Risque-Tout réfléchissait ainsi, l’emba
cation était revenue près du bâtiment. Le garçonne
sautait donc sur le pont oü ; tout de suite, un marin,
une sorte de géant, l’attrapait par le liras, en lui
criant : « Dépèche-toi ! Notre capitaine t’attend sur
la dunette, il veut t’interroger ! » Deux minutes pins
tard, Risque-Tout se trouvait en face du capitaine,
en effet, lequel était un petit homme, une sorte rie
nain, bossu par devant et par derrière.
1 allait le saluer en termes polis, et le
orcier de son sauvetage, quand le capitaine, ne
laissant pas le temps de dire un mot, bon«lissait\
rs lui : « Ah ça, mon garçon ! criait-t-il, c’est loi qui '
voyages accroché aux aigles? Tu as un joli toupet !...
Et d’abord, pourquoi celui-ci l’a-t-il lâché?... Il t’a
trouvé trop coriace!» Risque-Toui pensa que le
capitaine aimait à rire et répliqua : «' Non, comman
dant! Ce n’est pas cela! Mais je l’ai aveuglé avec du
•»oivre ! — Avec du poivre? tonnait immédiatement
e capitaine. Mais, mille millions desabords,..
(Voir la suite page 2.)
Fc
wé
S*
...la plus follement audacieuse: Risque-Tout, tout
bonnement, lançait à ia tète de l’aigle tout le poivre
dont il disposait !... On devine ce qui devait arriver
et qui était bien ce que Risque-Tout attendait!...
Aveuglé par ie poivre, suffoqué, l’aigle cessait de
voler, culbutait, ouvrait enfin les serres et laissait
tomber Risque-Tout, qui faisait, alors, au beau milieu
«les eaux, le plus formidable plongeon qu’un nageur
ait jamais fait. Mais Risque-Tout n’était pas garçon
à s’embarrasser pour si peu. Ayant touché le fond
des.eaux, il donnait un coup dé talon vigoureux...
...nageait de toutes ses forces et réapparaissait a la
surface ou. tout de suite, ayant reprisXhaleine, il
éprouvait une joyeuse stupeur. Cette fois, ie hasard
avait décidé de le servir, car Risque-Tout .découvrait,
à moins de cent mètres de lui, un bateau, un grand
voilier que, dans son émotion, jusqu’alors il n’avait
pas aperçu. « Je suis sauvé ! pensa Risque-Tout. Les
marins ont dü voir mon plongeon, on va venir me
recueillir? » Il ne se trompait pas... A boni «Ju bâti
ment, on avait, en effet, distingué l'extraordinaire
aventure qu'il venait de vivre.
N°1014—21 e Année
25 CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 et 20, me du Saint-Golhard
FjVIRIS CL fi’)
Chèque Postal 388-84 PARIS
1
Q
a
£
ssa
21 Février 1924
25 CENTIMES
ABONNEMENTS :
France: Un an... 12.50
— Six mois 7 fr.
Étranger : Un an. 15 fr.
Chèque Postal 388-84 PARIS
Cêtait pou probable... Mais, en tout cas, il agis
sait exactement comme s’il s’était trouvé en taré
de l’un rie ces animaux. D’un coup d’aile, il étour
dissait Risque Tout, puis, plantant ses serres dans
ses épaules, il reprenait son vol puissant, empor
tant. ainsi a travers les nues le malheureux Risque-
Tout qui, saisi d’épouvante, tenait toujours, cepen
dant, sa salière. Mais que faire contre un aigle,
quand on n’a pour toute arme...
NOUVELLES AVENTURES EXTRAORDINAIRES de RIQUET, RISQUE-TOUT et RIRETTE (5* Suite), par JOËL
Au moment où il tombait, Massi-
Massa-Tsin-Tsin se trouvait dans un
arbre géant et à près de dix mètres au-
dessus du soi. Il semblait donc que le
pauvre nègre-Chinois ôtait voué à une
mort certaine !... Rien de tel n’àrrivait
cependant. La chute de Massi-Massa-
Tsin-Tsin était, au contraire, brusque
ment interrompue et le brave garçon
demeurait suspendu entre ciel et terre,
tout bonnement parce que sa longue
natte s’était accrochée à une branche.
Massi-Massa-Tsin-Tsln éprouvait
une douleur effroyable à la nuque et
poussait un cri d’épouvante. Ce n’était
pas, d’ailleurs, qu’il avait peur de
tomber a nouveau... C’était qu’il son
geait que sa natte pouvait se casser.
Or, un Chinois est déshonoré quand
il est privé des longs cheveux qui
constituent, à ses yeux, un superbe
ornement ! Massi-Massa-Tsin-Tsin,
pendu d’un nouveau genre, demeurait
donc rigoureusement immobile...
...et fort incapable de continuer à pour
suivre Riretle. Or, le capitaine Per
sonne qui l’avait suivi, s’élançant lui
aussi au secours de la fillette, n’avait
guère plus de chance. Courant de toutes
ses forces, voilà qu’il heurtait au pas
sage la branche d’un arbre et que sa
casquette roulait sur le sol. Immédiate
ment, le soleil du tropique ayant une
ardeur terrible, le pauvre capitaine
Personne se sentait étourdi, conges
tionné... Bientôt, il trébuchait...
...puis il demeurait étendu de tout son
long, évanoui... Lui aussi n’était donc
plus capable de sauver Rirette! Ris
que-Tout restait donc seul en étal de
secourir sa petite sœur. Hélas! il aliait
connaître, lui aussi, les pires dangers,
A l’instant où Rirette avait appelé à
l’aide, Risque-Tout apportait une
grosse salière de cristal pour aider
aux préparatifs du déjeuner. Saisi de
Stupeur, ii prenait donc sa course
pour rejoindre Rirette...
...tenant toujours sa salière, d’un geste instinctif. Or,
tandis que Risque-Tout courait, voilà qu’au-dessus
de lui il entendait un bruit formidable et que, levant
les yeux, il découvrait, tombant dans sa direction
avec une vitesse inouïe, un gigantesque oiseau qui
était bien trois fois plus grand que ne i'élait Risque-
Tout. Il s'agissait d’un aigle et mémo d’un aigle
royal. Ces animaux, on le sait, sont doués d’une
force prodigieuse: ils emportent des moutons lout
vivants dans leurs serres.
...qu'une salière? Risque-Toul, d’abord, ne pensa
à rien xi'autre qu’au danger qu'il courait. L’aigle
tentait de voler de plus en plus haut... Le poids
«le Risque-Tout le génail, pourtant. N’allait-ii pas
le lâcher brusquement et, dans ce cas, tombant
do plus de deux cents mètres de haut, n’était-il pas
bien certain que Risque-Tout se tuerait? Dans un
péril si terrible. Risque-Tout songea : « Kt ma pauvre
RirettoîQue va-l-elle devenir?» Kt puis il s’avisa que
l’aigle, tout on volant...
-.venait d’atteindre la mer, se dirigeant,sans doute,
Vers un rocher qui se trouvait au large et où était
Son aire, c’est-à-dire son nid. Alors, Risque-Tout
éclata de rire. «Ma foi! pensait-il, je vais lui jouer
tin tour û ma façon!... J’aime mieux tomber dans
l’eau que sur la terre ! Dans l’eau je peux m’en tirer :
sur terre, je me casserais les os. Heureusement que
je me suis trompé, et que, an lieu de prendre la
Salière, j’ai pris la poivrière!» C’était, en effet, une
Ê oivrière remplie «lo poivre que Risque-Tout tenait,
t il lui venait l’idée...
. Et comme il n’est pas coutume de voir un aigle
’âisser tomber un gurçonnet en pleine mer, les
■htirins s’empressaient de venir à son secours. Un
‘‘ânot était mis à l’eau ; faisant force de rames, les
’hatelots se hâtaient dans la direction de Risque-Tout,
!',! bientôt celui-ci était repéché, jeté à bord de
[embarcation qui retournait à toute vitesse vers le
intiment. « Je vais demander qu’on me conduise a
,°!‘re, pensait déjà Risque-Tout. J’avertirai le capi-
[ûinedu danger que court Rirette. On la retrouvera
Peut-être...
Massa se sont élancés comme moi à sa poursuite
Pendant que Risque-Tout réfléchissait ainsi, l’emba
cation était revenue près du bâtiment. Le garçonne
sautait donc sur le pont oü ; tout de suite, un marin,
une sorte de géant, l’attrapait par le liras, en lui
criant : « Dépèche-toi ! Notre capitaine t’attend sur
la dunette, il veut t’interroger ! » Deux minutes pins
tard, Risque-Tout se trouvait en face du capitaine,
en effet, lequel était un petit homme, une sorte rie
nain, bossu par devant et par derrière.
1 allait le saluer en termes polis, et le
orcier de son sauvetage, quand le capitaine, ne
laissant pas le temps de dire un mot, bon«lissait\
rs lui : « Ah ça, mon garçon ! criait-t-il, c’est loi qui '
voyages accroché aux aigles? Tu as un joli toupet !...
Et d’abord, pourquoi celui-ci l’a-t-il lâché?... Il t’a
trouvé trop coriace!» Risque-Toui pensa que le
capitaine aimait à rire et répliqua : «' Non, comman
dant! Ce n’est pas cela! Mais je l’ai aveuglé avec du
•»oivre ! — Avec du poivre? tonnait immédiatement
e capitaine. Mais, mille millions desabords,..
(Voir la suite page 2.)
Fc
wé
S*
...la plus follement audacieuse: Risque-Tout, tout
bonnement, lançait à ia tète de l’aigle tout le poivre
dont il disposait !... On devine ce qui devait arriver
et qui était bien ce que Risque-Tout attendait!...
Aveuglé par ie poivre, suffoqué, l’aigle cessait de
voler, culbutait, ouvrait enfin les serres et laissait
tomber Risque-Tout, qui faisait, alors, au beau milieu
«les eaux, le plus formidable plongeon qu’un nageur
ait jamais fait. Mais Risque-Tout n’était pas garçon
à s’embarrasser pour si peu. Ayant touché le fond
des.eaux, il donnait un coup dé talon vigoureux...
...nageait de toutes ses forces et réapparaissait a la
surface ou. tout de suite, ayant reprisXhaleine, il
éprouvait une joyeuse stupeur. Cette fois, ie hasard
avait décidé de le servir, car Risque-Tout .découvrait,
à moins de cent mètres de lui, un bateau, un grand
voilier que, dans son émotion, jusqu’alors il n’avait
pas aperçu. « Je suis sauvé ! pensa Risque-Tout. Les
marins ont dü voir mon plongeon, on va venir me
recueillir? » Il ne se trompait pas... A boni «Ju bâti
ment, on avait, en effet, distingué l'extraordinaire
aventure qu'il venait de vivre.
N°1014—21 e Année
25 CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 et 20, me du Saint-Golhard
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Chèque Postal 388-84 PARIS
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21 Février 1924
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