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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1922-07-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 30 juillet 1922

Description : 1922/07/30 (A11,N4678).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Description : Collection numérique : Littérature

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7580161v

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/09/2013

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La Situation v diplomatique

Paris, 29 juillet. - De notre correspondant spécial : -»• «

L'affaire des mandats de Palestine et de Syrie, si singulièrement soulevée par le? délégué italien au Conseil de la Société des Nations, a eu du moins une heureuse rtyercussion : également menacées dans leurs mandats coloniaux, l'Angleterre et la France ont aussitôt fait cause commune ; elles ont reconstitué le front de défense unique, cë qui a eu un double effet : d'abord la malencontreuse offensive, du marquis Imperiali a été vite réduite' à néant; ensuite, et cela est encore plus important, l'entente franco-britannique s'en est aussitôt trouvée fortifiée. On n'ignore pas que cette entente ressemble à une plante anemique et fragile qu'un rien suffirait a mettre à mal. Il faut donc se féliciter de tout ce qui est capable de lui insuffler quelque ligueur.

Ceci n'empêche pas M: Lloyd George le témoigner aux Soviets une bienveillance que rien ne décourage. Il sent bien qu'après Gênés et La Haye, aucun accord officiel, de gouvernement à gouvernement, n'est plus possible avec la Russie bolchéviste. Mais le voici qui se rejette sur les iccords privés, de commerçants britanniques à gouvernement soviétiste. Selon ce qu'il a fait connaître à la Chambre des Communes, non seulement il favorisera verbalement de tels accords, mais encore il, les soutiendra en accordant des crédits -cl',Etat aux négociants qui se lanceront dans ce genre d'entreprises, quelque peu hasardeuses.

Croyez que ce n'est pas seulement par .o6stination d'amour-propre que le Premier britannique s'entête ainsi dans - la voie où depuis plus d'un an il est engagé; il cherche surtout à se concilier le haut commerce anglais d'exportation qui ne se console pas dé se voir fermé depuis si longtemps le niarché russe. Il est convaincu qu aussitôt qu'il aura forcé les portes des régions soviétiques en faveur de ses nationaux, ceuxci, arrivant bons premiers, réaliseront d'immenses bénéfices au détriment de tous autres concurrents non-anglais.

C'e.st après tout possible, si le régime bdtehéviste réussit à durer. Mais, étant donné la pénurie d'argent qui règne en Russie et les désastreuses conditions - économques de ce pays dévoré par la famine et les épidémies, qui oserait prédire au régime portant la responsabilité de toutes les misères, de toutes les horreurs sous lesquelles le peuple russe gît accablé, une survie de plus de six mois ? Il faut, pour cela avoir l'audace cTun Lloyd Geargt.

Cependant, ne lui est-il à lui aussi, de se tromper quelquefois ?

Si j'insiste sur cette attitude du premier ministre à l'égard des affaires russes; c'est qu'elle, doit nous servir d'indication quant à la position que M. Lloyd George adoptera vis-à-vis de M. Poincaré, dans la discussion du problème des Réparations. Là aussi, tes raisons politiques invoquées, telles que nécessité de favoriser en Allemagne un régime stable, égards à avoir pour le gouvernement actuel qui est le défenseur attitré de la République, impossibilité de rebâtir l'Europe sans rendre à l'Allemagne se grande situation économique; tout cela n'est qu'un -masque. En réalité, il ne s'dgit que d'une affaire d'argent.

Ce que M. Lloyd George cherche, c'est à faire plaisir au commerce britannique, en lui rendant le champ d'exportation allemand. Tout le restant n'est que vain prétexte.

C'est pour cela précisément que la lutte contre lui sera si dure, parce que M. Poincaré aura affaire à un contradicteur qui ne veut pas être convaincu. Notre président ill Conseil ne pourra invoquer que des raisons d'Etat, telles que sécurité et payement des répamtions, les seules qui comptent pour la politique française tandis que M,: Lloyd George demeurera insensible à toute cette argumentation, parce quç lui, ce qu'il cherche, c'est tout à fait autre chose.

C'est décidément au lundi 7 août qu'est fixée la rencontre des deux premiers ministres. Elle semble devoir s'ouvrir sous des auspices plutôt favorables. Attendonsnous cependant à une joûte qui sera plutôt remplie de péripéties.

CUY DE SAINT-CLAIR.

L'anniversaire de la mort de Jaurès

Paris, 29 juillet. — L'Ère Nouvelle consacre tout son numéro d'aujourd'hui à Jau-

rès;

Les articles traitent chacun à un point de me différent dé la politique -et du caractère de Jaurès.

Us sont signés de Caillaux, Séverine, Victor Basch, Dubârry, Georges Ponsot, général Sarrail, Lévy Bruhl, Victor Margueritte, Paul

Boncour, Rouanet, etc.

M. Alfred Doiminique reproche vivement leur rôle néfaste à MM. Daudet et de Maurras, et déclare qu'ils sont les auteurs responsables de la mort de Jaurès.

En Espagne

LES POURPARLERS COMMERCIAUX

AVEC L'ALLEMAGNE

Madrid, 29 juillet. — La Correspondencia de Espana assure que, contrairement à certains bruits évidemment tendancieux, les pourparlers commerciaux hispano-allemands qui étaient en cours ne sont pas rompus, mais, simplement ajournés au mois d'octobre.

La Guerre civile en Irlande

LA LUTTE AUTOUR DE KILMALLOCK

Dublin, 29 juillet. — Une lutte, acharnée continue autour ds Kilmallock, au Sud do l'Irlande. -

Avant l'Entrevue de Londres

LA QUESTION DU MORATOIRE

Paris. 2q juillet. — Le Journal constate que le Gouvernement anglais. ne semble, plus désirer une entrevue entre M. Poincaré et M.

Lloyd George, et qu'il en propose l'ajournement, sous divers prétextes.

Il attire l'attention sur le fait que, en ce qui touche la débâcle financière allemande qui exigerait pourtant de promptes mesures Londres estime qu'il n'y a qu'à accorder au

Reich un petit moratoire provisoire, lui permettant d'attendre et de réfléchir. Or, observe le Journal, un moratoire provisoire esquive subrepticement toute discussion de principe. Quant l'entrevue de Londres aura lieu, le fait sera acquis, tt nous serons dans l'engrenage, sans possibilité d'action et isolés.

On comprend maintenant dit notse confrère, le revirement qui se produit à Londres.

II nous faut, à tout prix, déjouer le camouflage d'insolvabilité qui conduit à l'escamotage des réparations. Voilà le débat qui s'impose, quoi qu'on affecte de penser à Londres.

Le Gouvernement français estime que le débat n.e. peut pas être reculé. Une décision doit être prisç avant le 15 août, sur le moratoire ; or, aucune décision n'est possible, avant que l'on, ait statué sur les gages, les contrôles et les sanctions.

En Angleterre, ditl d'autre part, le Journal, on considère que la parole est au Gouvernement français. En France, on estime que M.

Poincaré a fait tout ce qu'il devait, en déclarant qu'il, se tient à la disposition de M.

Lloyd George, et qu'il admet la participation des Italiens, des Belges et des Espagnols.

C'est au gouvernement britannique de prendre des arrangements, puisque c'est sur son sol qu'aura lieu la Conférence.

Il faut ajouter que le Gouvernement français n'admettra pas qu'un moratorium de si faible durée qu'il soit, puisse être accordé aux Allemands avant cTavoir posé des conditions. Il désire, naturellement, soumettre son programme à l'approbation de ses Alliés.

Après La Hoye

L'ATTITUDE DE LA FRANCE ET CELLE DE L'ANGLETERRE JUGEES

PAR RADEK

Varsovie, 29 juillet. — On mande de Mosr con que le germanophile Radek a publié dernièrement dans l'« Izviestia » un article particulièrement significatif.

Radek écrit : « A Gênes, M. Lloyd George a lutté pour sa vie politique. Il a voulu rentrer à Londres, couvert de lauriers et de gloire. Coûte que coûte, il a voulu arranger les relations avec la Russie et a renoncé à ce que les biens nationalistes soient restitués aux capitalistes étrangers. L'attitude de la France a été tout autre.

Il ne fallait s'attendre à rien de bon. Cependant il était permis d'espérer qu'à La Haye les affaires ne s'améliorant pas, elles n'empireraient pas non "1lus. Or.- le contraire s'est produit à La Haye. Les choses sont allés encore moins bien qu'à Gênes, car dans la question la plus essentielle, dans celle de la restitution des biens privés-, les délégués anglais se sont rangés franchement du côté de là France ,. et cette dernière a obtenu que le front commun, du capitalisme mondial se dressât contre la Russie communiste.

Le complot contre M, Poincaré

C'EST LE GOUVERNEMENT BELCE

! I QUI EN AVISA LE QUAI D'ORSAY.

DES MESURES DE POLICE SERIEUSES SONT PRISES

Paris, 29 juillet. — Du Journal :

Pour couper court à toutes les fausses pis- tes, le Gouvernement français a tenu à faire savoir que la nouvelle du complot contre M.

Poincaré a été dévoilée par un gouvernement allié, particulièrement en mesure d'être bien informé. a Ce gouvernement allié est en possession d'un dossier extrêmement complet établis,sant, sans aucun doute possible, que les directeurs de la conjuration appartiennent à l'organisation secrète « Consul », qui a fait assa'ssiner MM. Erzberger et Rathenau.

On confirme, ajoute le Journal, que le Gouvernement allié qui nous a prévenu est le Gouvernement belge. En présence des faits certains, le Gouvernement français a exar miné la meilleure attitude à observer, et il a pensé que le meilleur moyen de déjouer un tel complot est de faire la lumière la plus complète sur son organisation.

Mais cela n'empêche pas de prendre toutes les mesures de précautions qui s'imposent.

M. Poincaré a conféré, à ce sujet, avec

MM. Naudin, préfet de police; Maréchal. directeur de la police municipale, et Maunoury,

ministre de l'Intérieur. - - -

Les relations franco-russes

ON PARLE D'UN VOYAGE

DE M. HERRIOT A MOSCOU ari, 2Q juillet. •— Le Figaro publie ce qui suit :

Un bruit circulait, hier, à la Bourse, dont nous n6 voyons aucun inconvénient à nous faire l'écho.

Il paraîtrait que le Gouvernement des Soviets, conscient des résultats négatifs donnés par les voyages successifs, en Russie, de divers communistes français, aurait adopté une autre tactique, qui consisterait à attirer, à Moscou, une personnalité politique française, acceptable pour les Soviets, et qui jouirait en France d'un crédit qui fait totalement défaut aux actuels communistes.

On devine que leur but est de dissiper ce que le Gouvernement de Lenine appelle des « malentendus », et de faire connaître l'état réel des dispositions de la Russie..

Cet homme politique, auquel on, aurait songé, n'est autre que M. Herriot, député de Lyon, président du parti radical et radicalsocialiste.

On allait jusqu'à assurer que M. Herriot avait été déjà pressenti, et qu'on aurait subordonné son acceptation au consentement du parti radical, et aussi à l'avis favorable du Gouvernement français.

Il est permis de conclure, en disant que, si les choses en sont réellement à ce point, la possibilité d'ukr voyage à Moscou de M.

Herriot peut être parfaitement envisagée.

La Crise Italienne

POIGNEE DE NOUVELLES

Rome, 29 juillet. — Le roi a reçu M. de Nava qui a décliné l'offre de former le cabi.

net.

Il recevra aujourd'hui M. Orlando.

Le groupe parlementaire socialiste a velé un ordre du jour menaçant le srcuvernement de mesures graves si la crise n était pas résolue conformément aux 'délihéra':tHS de ,b Chambre, c'est-à-dire en excluant la droite de la formation du Ministère.

Les troupes françaises sur le Rhin.

UN DEMENTI DU CENERAL ALLEN

Paris. 29 juillet. — Dans son numéro d: juin 1922. le New-York Times rapportait

une interview pris par les représentants de la presse à l'ambassade des Etats-Unis de Berlin. Lè général Allen, commandant le corps d'occupation à Coblence, v aurait déclaré que la présence des troupes de couleur dans les conditions actuelles de l'occupation militaire ne pouvait être considérée comme désirable.

Selon le même journal, le général Allen avait ajouté que tel était le point de vue du clergé et des professeurs des universités M allemandes avec qui il avait conversé pehdallt les travaux de la haute-commission enRhénanie.

Il annonçait également que les sénégalais avaient quitté le Rhin, mais* qué les troupes de Madagascar resteraient et qu'on comptait encore en Rhénanie 15.000 soldats des unitésde l'Afrique Septentrionale, soldats noirs inclus. - On connait les sentiments que le général Allen porté à la France, sentiments tout de sympathie et d'amitié, qu'il n'a cessé de ùiaf nifester en toute occasion.

« Les' déclarations que me prête le NewYork Times. a déclaré le général Allen. au correspondant du Matin à Coblence, ne sont nullement celles que j'ai faites; mais ce sont des propos qui m'ont été tenus par désmembres du clergé et des universités rhénanes, propos que j'ai simplement rapportés à mes interlocuteurs berlinois pour leur montrer l'état d'esprit de ces gens.

« Quant à moi, j'ai déclaré que la France avait-été si-cruellement éprouvée par la guerre qu'elle avait besoin de toutes ses forces pour se relever et pour guérir ses blessures.

« Obligée de garder suffisamment de troupes pour la défense de son territoire, l'occupation des navs rhénans ne saurait cependant arracher à l'agriculture et à l'industrie les bras dont celles-ci n'ont que trop besoin. Elle a donc fait anpel aux excellentes troupes indigènes de l'Afrique du Nord "'our garder ses frontières du Rhin. Ces troupes ciui ont déià rendu tant de services à la France lui permettent ainsi d'employer ses propres, forces à réparer les maux causés par la guerre.

« Du reste, mes déclarations m'ont valu d'être prjs violemment à partie dans certains journaux allemands. Mon devoir est de dire les choses telles qu'elles sont et de m'exprimer avec- le plust grand esprit de justice et d'équité. C'est ce que j'ai tenté de faire à Berlin x.

Le général Allen a tejrminé ses déclarations en démentant formellement au'il se fût servi des expressions « troupes noires » nour désigner les troupes indigènes de FAfrique du Nqrd.. T

Le Ministre des Finances à la Chaire de Commerce

Paris, 29 Le« ministre tles finances a -été- reçu officiellement cet aprèsmidi par la Chambre de Commerce au Palais de la Bourse. Aux souhaits de bienvenue qui mLoritéé adressés. il a répondu nar un v*ritabie ; discours. Il n'a pas caché Que lac "?îtÀa.ti.ori liuagétair-e était très difficile et que pbur sortir de cette impasse il ne fallait pas compter seulement sur les impôts nouveaux.

Il a proclamé la nécessité d'améhorer ila perception des impôts actuels. Les impôts, a-t-il, ajouté, ont des rendements chaque jour meilleurs et les méthodes employées. par l'Administration vont encore en s'améliorant.

C'est - la .préoccupation constante du ministre- et de ses collaborateurs.

Il à, affirmé ensxiite la volonté du gouvernement"de poursuivre résolument la politique d'économies dans laquelle il s'est engagé. --"', , II s'est enfin déclaré hostile à la suppression des titres au porteur et a donné des explications intéressantes sur la création d'un marché; à terme des changes, soulignant la difficulté que présente la qu1 estion de leur stabilisation."

Oans le Proche-Orient

EN CAS D'UNE MENACE CONTRE

CONSTANTINOPLE

Constantinopla, .29 juillet, — Le commandant en chef des troupes alliées d'occupation a donné des ordres aux troupes sénégalaises françaises, en vue d'occuper le secteur de : Tcnataldja. pour s'opposer à toute avance d'une armée sur Constantinople. manœuvre, que les Grecs pourraient. tenter.

Au Congrès de la Paix

Londres, 29 juillet. - Le Congrès de la paix a adopté une résolution réclamant le désarmement complet.

Il a également adopté une résolution demandant que la Société des Nations discute la suppression du service militaire obligatoire,

Le Congrès demande la possibilité, pour les minorités, de décider de leur sort.

En Pologne

, A LA DIETE

Varsovie, 29 juillet. - Le J'Parlement polonais a adopté les projets concernant la convention germano-polonaise sur les facilités à accorder aux communications de frontière, et les traités de commerce avec la Roumanie, l'Italie et la Suisse. J Le projet de règlement électoral a été également adopté.

Histoire de lions

LEUR CAGE S'ETANT BRISEE, LES FAUVES PROVOQUENT UNE PANIQUE

Cherbourg, 29 juillet. — En gare de Bric;" quebec une voiture foraine contenant des lions subit un tel choc que la cage fut endommagée. Les têtes des fauves apparaissant par un trou béant, les employés, affolés, se' dispersèrent en donnant l'alarme ; les villageois s'armèrent de fusils, les gendarmes accoururent armés, mais les lions, habitués à leur retraite, y restèrent pacifiques. Lorsque le dompteur arriva avec une cage de

1 rchange ils y passèrent facilement.

Attentat criminel contre un train

CENT MORTS Ef TRENTE BLESSÉS

Varsovie.,. 20 juillet. — Un déraillement dû à une manœuvre criminelle s'est produit sur le territoire russe, près de la frontière polo -naise. Des malfaiteurs se sont précipités sur les voyageurs pour les piller et ont abattu 2 coups de fusil et dé revolver ceux qui résistaient. On parle dé 100 morts et 30 blessés.

Les Tendances séparatistes de la Bavière

L'INTRANSIGEANCE PERSISTE

TOUJOURS A MUNICH

Paris , 29 juillet. — Le correspondant du Journal à Berlin dit avoir appris hier soir que la Bavière serait décidée à ne pas renoncer aux mesures particulières qu'elle a édictées. Elle préférerait porter le litige devant )a Haute-Cour.

L'atmosphère reste d'autant plus chargée d'électricité ajoute le correspondant du Journal, que l'aile gauche des social-démocrates conduits par; Scheidemann, Hermann et Muller, ne cache pas qu'elle condamne franchement les méthodes peu énergiques employées jusqu'ici contre la Fronde bavaroise par le président Ebert.

L'AGITATION ACTUELLE

EST LE SYMPTOME D'UN MALAISE

PROFOND

: Londrss, 29 juillet. — Le Daily Express dit que même si le conflit entre -la République allemande et la Bavière n'a pas de conséquences graves immédiates, l'agjtation ac-

tuelle est le symptôme d'un malaise profond.

Ludendorff et les autres' chefs du mouvement monarchiste ont leur quartier général en Ba- vière. La Bavière méprise la République et croit que le Gouvernement de Berlin est éphémère.

La France tend à reprendre la politique de Napoléon qui voulait détacher la Prusse de la Bavière et les autres Etats de l'Allemagne du Sud.

Elle verrait peut-être volontiers une monarchie à Munich- Le fait que le franc circule librement en Bavière peut avoir une signification politique.

L'Allemagne n'est pas une union libre d'Etats cOmnié rAmériqtfe du Nord. C'est un froupe d'Etats souverains maintenus ensemle par un empereur. -;-

L'empereur n'est plus, les liens se relâchant. ;

Au Paradis des Soviets

-, LA SANTÉ DE LENINE

Helsingfors. 29 juillet. — Une source authentique russe donne les renseignements suivants sur la santé de Lénine : - -

Atteint d'artériosclérose et de surmenage, Lénine fut frappé, il v a quelque temps, de congestion -. cérébrale. Des médecins appelés d'Allemagne pratiquèrent des massages électriques et le malade rècouvrit 1 très vite la faculté de parler. Il se leva même un mois et demi -v mais, plus tard, une sèconde attaque d'aploplexie lui fit perdre de nouveau l'usage de la parole en même temps qu'une paralysie des jàmbes le condamnait à l'immobilité complète.. ■>

Actuellement l'état de Lénine est très grave. L usage. de la parole lui revient lente-, ment: mais il est toujours dans l'impossibilité absolue de marcher. Les médecins déclarent que le renouvellement des attaques d'apoplexie prouvent que le cœur est très faible. Ils estiment qu'une troisième attaque serait mortelle. Lénine lie penser en" tout cas à reprendre ses occupations, car la tension du cervelet risquerait de provoquer une crise redoutée.

En raison de son état alarmant. Lénine ne peut être transporté. On avait pensé l'emrâeuei ca Caucasie pour prendre de& bains ; quelques communistes avaient même sugaréré qu'on le transportât incognito en Allemagne, nuis dans un autre pays. Lénine se trouve/présentement à * la campagne dans les environs de Moscou.

LE CHOLERA ASIATIQUE

Varsovie, 28 juillet. — On mande de Moscou que la dernière semaine on a constaté 32 cas de choléra asiatique. L'épidémie de dysenterie se développe journellement.

Le Frosés ib Wisus Bu

EN PREVISION D'UNE 3 r CONDAMNATION A MORT

Paris, 20 juillet. — On. mand e de Moscou : Le Comité central a délibéré sur l'attitude du Gouvèrncment.' à l'égard des jugements qui seront rendus contre les socialistes révolutionnaires.

Le Comité a décidé, sous la pression de Trotsky. qu'au cas où une sentence de moit serait rendue, le Gouvernement devrait la faire immédiatement exécuter; en raison de l'effervescence qui se manifeste dans la population et. l'armée.

L'Evêque d'Oran à Paris

LA QUESTION DE LA SUBVENTION

AUX SEMINAIRES

Paris, 29 juillet. — En l'absence de M.

Steeg, Mgr Durand. évêque d'Oran, a eu hier une longue entrevue avec M. Kampmann au sujet de l'autorisation donnée aux Délégations financières de subventionner certains séminaires.

Le décret pris en 1907 à ce sujet expirant cette année, le Conseil d'Etat a été saisi d'un projet de décret prolongeant de 5 années celui de 1907 Le Conseil d'Etat a donné un avis favorable.

Distinctions Honorifiques

MEDAILLES D'HONNEUR DE LA POLICE MUNICIPALE ET RURALE

Paris, 29 juillet. — Département d'Alger : M. Chalouli Abdelkader Ben Djelloul, gar-

de-champêtre à Tamadrara : Sesquières. brigadier de police à Alger ; alemkour Mohamed Ben Smail, agent de police à Miliana ; Poggioli, agent de police à Alger ; Aït Braham Akli, cavalier de commune mixte à Port Gueydon ; Roussel, inspecteur de la police municipale à Alger : Dauvergne, agent ; Gardey, brigadier à Alger ; Durand, Ricci, Mothals. agents de police à Alger.

Département de Constantine : Martin, garde-champêtre' à Philippeville ; Benezech.

inspecteur à Bône ; Zerrouk Chérif Mostefa, brigadier ; Falchi, inspecteur à Bône ; Ferrandi, agent de Dolice à Bône - Michel, inspecteur à Sétif ; Rossi, inspecteur de police à Bône. ,

Département d'Oran : A'loellalo.ui Ramdane, garde-champêtre à Nédromah ; Gheiial Mahi Ben Mohamed, f)arde-champêtre à Cacherou ; Hattal Mohammed Ouls Hadj Ah, S ai de-champêtre à Mascara ; Boucif Hocine Bel Hadi. garde-champêtre à Ammi-Moussa; Senent, Tourre, brigadiers de police à Oran ; Piazzola, secrétaire inspecteur de la police muniopale à Oran.

Nos Courriers

Radio'du « Timgad.

Beau temps. Arriverons 17 heures.

Radio du « Charles-Roux »

Nord-Est modéré. Arriverons Marseille 15 heures. Blasmi. «

Radio de « La Marsa »

« ia Marsav » arrivera 12 heures 30.

MÉRITE AGRICOLE

Paris, 29 juillet. - Sont promus ou nom-] mes:

COMMANDEURS

MM. Abdelrrahman Oukabah, agha des

Oued Auuour ; Arnaud, propriétaire py/ricuJteur à Yusuf ; Beaud, agiicuî-teur à -Se- ; tif ; Ben Otman Ali Ben Seghir Ben Hassen, agriculteur-caïd à Bugeaud ; Bensiam Mohamed Ben Hamdam, propriétaire, agha honoraire à Hussein-Dey ; Chollet, agriculteur à Aïn-Arnat ; Deirieu, propriétaireagriculteur au Kroubs ; Malaterre, chef de.

division à la préfecture d'Alger ; Mercier, agriculteur à Tlemcen ; Perruchot, directeur des services agricoles à Constantine - ; Plat Pierre, primeuriste à Birmandreis ; Reverr chon, agriculteur-viticulteur à Alger ; Serrano propriétaire-agriculteur à Dublineau ; Trouche, agriculteur à Raissa (Tunisie) ; Trouillet., agriculteur à Bordj-Toum (Tunisie).

OFFICIERS.

M'M. Akermann, agriculteur à Blondel (commune mixte des Bibans) ; Augier, agriculteur à Damrémont.

Bally, agriculteur à Krib (Tunisie) ; Barthélémy, médecin général de la marine à Ferryville ; Bastier, colonel chef d'état-major du IQ6 corps d'armée en Algérie ; Becker, propriétaire-agriculteur à Bouïra ; Ben Danon, vétérinaire sanitaire du service de l'élevage én Algérie à Miliana ; Bereaux, ] chef de bataillon, commandant militaire du territoire de Toudg-ourt à Biskra. I Cabaud. agriculteur à Constantine: Cambon, propriétaire-agriculteur à Tébessa; Canale, receveur des domaines à Constantine ; Caravol, chef adjoint du cabinet du Gouverneur général à Alger; Cépi. agriculteur à Mondovi ; Champetier. cultivateur à BordjR'Dir, commune mixte des Maâdid ; Chollet, agriculteur à Sétif; Cohen, agriculteur à Bougie ; Calnot; chef de bureau au srouver- @ nement général, Alger : Couffin, pronriétai- re agriculteur à Cheraïa, commune mixte de Collo; Cros, propriétaire-viticulteur à Mas-I cara ; Cullet, cultivateur à Sidi-Embareck, commune mixte des Maàdid; Cùq. propriétaire à Tizi, commune mixte de Mascara ; Courgeon, viticulteur, à Guvotville.

Decaillet, agriculteur à Rouïba ; Dubar, viticulteur à Bougie.

Endignoux. agriculteur à Gaffour (Tunisie).

Fabre, Diopriétaire agriculteur à Zaouem, près de Souk-eI-:t'mis (Tunisie) ; Fanet, contrôleur civil à Kef (Tunisie) ; Farrugia, maraicher horticulteur à Bône ; Ferrando, propriétaire cultivateur à Bérard ; F*rev. propriétaire agriculteur à Rouffach.

Gaillet, agriculteur à Sétif ; Génisson. agriculteur à Héliopolis. -

Hagelstein. chef de bureau au gouvernement général, Alger ; Houdou. propriétaire cultivateur à Oran.

Isman, directeur de l'institut agricole d'Algérie à Maison-Carrée ; Ismert. vétérinaire à Chéraeas. -

Jacquemond. propriétaire agriculteur à. Bér?rrl : Jaillet, —_ieur agricole au douar Aïn-Manaaa, commune mixte de Saïda ; Jeaniean. agriculteur à Châteaudun-du-Rhumel.

Lafforg-ue, agriculteur à Mercier-Lacombe ;

Laumet. propriétaire à Sidi-bel-Abbès.

Laglevze, agriculteur à Renier ; Lauprêtre, propriétaire-agriculteur à Ténès ; Lévy, agriculteur à Sétif ; Lorendeau, propriétaire-viticulteur à Castiglione.

Matte, propriétaire-agriculteur à Davout commune mixte des Maâdid) ; Maury\ sonsdirecteur au-Gouvernement général à Alger ; Mesclon, propriétaire-agriculteur à" Lecourbe (commune mixte des Maadid) ; Mever, professeur à Bône; Meyère, agriculteur à Mac-Mahon (Aïn-Touta) ; Millot, agriculteur à Philippeville: ; Mohammed ben M'Hammed" caïd des Stah (commune mixte de Tebessa).

Ningre, propriétaire-agriculteur à Constantine; Noël, directeur de la Caisse régionale du Crédit Agricole (Régence de Tunis).

Pavri, agriculteur à Mercier-Lacombe ; Perigon, 1 propriétaire-cultivateur au Hamma ; Perminjat, agriculteur à - Randon ; Polycarpe, cultivateur à Laverdure.

Réal, agriculteur à Rivet ; Robe, procureur général de- la, Cour d'Appel d'Alger; Rollin, propriétaire-viticulteur à Saint-Ferdinand ; Rouan, directeur du Crédit Foncier d'Algérie-Tunisie, à Alger.

Saint-Sernin, pharmacien-chimiste en chef de la marine à Ferryville ; Sam bou Affia Mahieddine 'ould Abdelkader, adjoint indigène du douar Tèlilat (commune mixte de Saint-Lucien ; Seriot de Dion, agriculteur à Krib (Tunisie); Si Mohammed ben el Bachir Snoussi, caïd de la tribu Djamaa (cercle de Touferourt) ; Sonnois, rédacteur principal à la Préfecture d'Alger ; Stotz, inspecteur a service de défense des cultures à Alger ; Sultana, pépinériste-maraîcher à Allélick (Bône).

Tanti, agriculteur à Bôn« ; Via^a, agriculteur à Sétif. T -

Viguié, agriculteur à Séti; Vivet, chef du

Service agricole du département d'Alger.

Zermati, - agriculteur à Sétif.

CHEVALIERS

MM. Abbas Ammar, propriétaire à Taher: Ahmed ben Ahmed el Meziore, propriétaire à Sousse; Akermi Charef, propriétaire à Noisy-les-Bains; Akrouf Ali ben Mohammed, propriétaire agriculteur, à Sidi-Embarek; Aiberge, propriétaire à Aïn-Kial ; Albertosi, instituteur à Arkiqueba, commune mixte de Collo; Aleya ben Saïd el Hamrouni, cultivateur à Gabès ; Ali ben Hadj Mohamed el Mezghanni, agriculteur à Sfax ; Amal, cultivateur à Mangin; Ameur Thar ben Hannachi ben si Lounis, propriétaireagriculteur-viticulteur à Sétif ; Amouroux, agriculteur à Hennaya ; Arbogast, propriétaire-agriculteur à Perrégaux ! Arroué, agriculteur à Souk-Ahrâs ; Augeraud, agriculteur à Randon. - teur à Randon. -

Allègre, propriétaire à Oued-Djemaa ; Ferry André, agriculteur à Klierba ; Aubert, grainetier à Cherchell ; Aubert, viticulteur à Détrie.

Baccouche Salah Eddine, caïd à Tunis; Bachtarzi Mohammed Larbi ben Abboud, propriétaire-agriculteur à Constantine ; Balland, lieutenant au 6e régiment de chasseurs d'Afrique à Mascara ; Baly, administrateur principal de commune mixte à Taher; Barbara, griculteur à Sfax ; Barruel, agriculteur à Batna; Bastien à Guelaat-bou-Sba : Bauché, propriétaire à Tunis; Becker, administrateur principal de commune mixte à Bône ; Bel-Abbès Abdelkader Ould Hadj Ahmed, propriétaire à Beni-Issad ; Belhachemi Mohammed Ould el Hadj Belhachemi, propriétaire à Mostaganem ; Bena, propriétaire oléiculteur à Sfax ; Benabid Chérif ben Youcef, caïd du douar de Maoklane ; Benarous Kaddour ben Lakhdar, propriétaireagriculteur au douar de Zemlane : Ben Bouali ben Mohamed, bach-aglia du douar de Guerboussa, commune mixte du Chéliff; Bencherrad Hamouda ben Mohammed, propriétaire-cultivateur à Constantine ; Benchiha Kouider ould el Hadj, cultivateur à Sidi-Daho; Bénéjean, propriétaire-cultivateur à Birtouta ; Benhalima Abdelkader ould el Hadj Mohammed, propriétaire à Guethna, commune mixte de Mascara ; Benneteux, lieutenant au 7e régiment de tirailleurs à Constantine ; Ben Omar Mohamed ben Kaddour, propriétaire minotier à Blida.

Benradja Benkouider ben Benradja, cultivateur, caïd au douar de Aïn-el-Anséur, commune mixte à Teniet-el-Haad ; Ben Redouane Brahim ben Abderrahamane, agriculteur à Hydra (El-Biar) ; Bentounès Athmane bon Mahfoud, propriétaire à SidûZouïkia ; Berdou, inspecteur primaire de l'enseignement

indigène à Sétif ; "Mme Bernard, cultivatrice au douar Gourn, commune mixte de Ouïne-el-Bouaghi ; Beroud, agriculteur à CoHgny i Bertino, cultivateur à Zéralda; Bessais-Larbi, chef d'administration privée du Bey de Tunis; Bessis, oléïculteur à Sfax; Bettahar Abdelkader ould el Habib, agriculteur a Saïda mixte ; Bogelot, pépiniéristecasernier- a Sebdou ; Bobe, agriculteur à Aïn-el-Arba; Bonnemaison, cultivateur à- Zéralda; Borg. "arboriculteur à Biskra; Bouanani Aounallah ould el Habib, propriétairecultivateur au douar Tâfraoila, commune mixte de Saïda; Bouhadjar Abdelkader, propriétaire-agriculteur au Kroubs; Boulakia.

oléïculteur à Tunis; Boumaza Mohamed ben Mostefa, agriculteur à Mondovi ; Bouver.

propriétaire-viticulteur à Laferrière ; Brackers de Hugo, inspecteur .adjoint des Domaines à Oran; Brat. agriculteur à Blandan; Brutus, à Oued-Imbert; Buatois, agriculteur à Saint-Joseph, commune mixte de l'Edough ; Butin, cultivateur à Aitrevute.

Bakalem Mohamed ben Lakhdar, cultivateur à Maison-Blanche ; Bandet, agriculteur à Masséna ; Barrer; colon à Aïn-Temouchent ; Bazet, agriculteur à Tafaroui ; Becker (Richard-Arthur), directeur de la Société de viticulture algérienne à Birtraria ; Béllat, agriculteur viticulteur à Sicîi-BeiAbbès : Bès, viticulteur à Cherchell ; Bessueille (Philomène), propriétaire à HammanBou-Hadjar ; Bonin de Sarrauton, gérant de ferme à Bourlier (Sersou mixte) ; Boyer, cultivateur à Guyotville..

Camilleri, agriculteur à Mondovi ; Campagnolle, brigadier des eaux et forêts à Roumel-Souk ; Cardenti, cultivateur au Tarf, commune mixte de La Calle; Carme, agriculteur-cultivateur à Laferrière; Carrât, agriculteur à Bordj-bou-Arreridj ; - Casanova, agriculteur à Aïn-Rabouc.ne, commune mixtede Oum-el-Bouaghi i Cassar. agriculteur à Tunis ; Cassera, sous-chef de bureau de la colonisation à Constantine ; Cavalié. propriétaire à Oued-Athménia ; Chabane Abdelkader ould Charef, propriétaire à Aïn-Tédeîès ; Chabou Mohamed ben Abdelkrim, capitaine

au 3° spahis à Batna ; Chandeysson, agriculteur au Télagh; Chanu Mahbouli ben Mohammed, caïd du douar Ouled-Bouderhem (Kenchela mixte) ; Chardonnet, agriculteur a Hamadena (Renault mixte) ; Charrin, cultivateur à Palikao. 1

Chauvet. cultivateur à Blandan; commune mixte'de La Calle; Chenntouf Hadi Mohammed Ould Salah, cultivateur à Perrégaux ; Cherifi Chérif Ben Mohammed, agriculteur à Bône; Chollet. agriculteur à Aïn-Arnat, commune de Càlig-ny; Chouillou. agriculteur à Oued-Aniizour; Choux, architecte-voyer communal à "Collo ; Clabe, membre de la Chambre d'Agriculture de Sousse ; Cohen, agriculteur à Sfax ; Collet, agriculteur à Lavavssière ; Colombo. propriétaire à Biskra; Combe, propriétaire à Souk-Ahras ; Contard.

propriétaire à Taher; Coulongeon. agriculteur à Oued-Imbert ; Coûtant, cultivateur au Tarf, commune mixte de La Calle : Mme Cristille, cultivatrice à Foumtoub, commune mixte de l'Aurès ; Creso, agriculteur à Bordibou-Arréridj ; Cullet, cultivateur à Sidi-Embarek. commune mixte 'de Maadid.

Mme Caremantrant, propriétaire à Chebli ; Carton, viticulteur à Fleurus ; Channreau.

agriculteur à Palissv ; Chapuis. cultivatrice à Vialar ; Cheurfaouï, cultivatrice au douar de Souagiu ; Cizeron, charron-forg-eron à Maison-Blanche ; Colin, agriculteur à Burdeau, commune mixte du Sersou - Cotret, cultivateur à, Poatéha, .comiau d'Orla., •vitte. - c»" *• "',"\1 ',-Dahan, propriétaire à Oran ; Debono. agriculteur à Philippeville ; Debnncat, -àgi-iculteur-éleveur au douar de Ouled-Melouk, commune- mixte d'Aïn-ei-Ksar ; Debriu, propriétaire viticulteur à Douaouda; DelaDorte, agriculteur : Delhom, agriculteur à Blondel, commune mixte des Biba-ns; Derouich. agri1culteur à Bizerte ; Desagneaux, agriculteur à Renault ; Despaux. propriétaire à Marengo ; Dizard, agriculteur à Roum-el-Souk ; Dj ezzar Ii Abdallah ben Ali, propriéatire au douar Merachda, commune mixte d'AïnM'Lila ; Droit, administrateur de commune mixte à Oum-el-Bouaghi ; Droubay, cultivateur à Tipaza; Droubin. viticulteur à Fleurus ; Dubairv. cultivateur à Tafaraoui ; Dufour. cultivateur au Tarf: Dumas, propriétaire à EI-Kseur: Dupu'l. mfopriétaire r il Strasbourg; Durandeux, à Mascara; Dutruel, ingénieur agricole à Aïn-Témonchent.

Paris, ti juillet. - Drivon, propriétaire à

Douéra ; Mme Durand, cultivatrice à ArdE-lBeïda, commune d'Orléansville ; Durand, agriculteur à Lavigerie ; Mme Durand, agricultrice à Affreville ; Durand, cultivateur à Chebli ; Fauré, cultivateur à Moudjebeur (Bogliari mixte): Fort, adjoint spécial à Borély-la-Sapie.

Deleuil, propriétaire 'à Vauban- Delisle, éleveur à Sainte-Biube-du- TléJat: Delpeuch.

agriculteur à Port-Gueydon ; Dôlive, cultivatrice à Affreville.

El Ahmar-El Kadi, cultivateur à TessaIa ; El Annabi Sadok, Ben Mahmoud, secrétaire interprète à Bizerte ; Eldin, industriel à Maison-Carrée ; El Hadef El Okki Ahmed.

caïd à Aïn-Abid ; El Hadj Ali Ben Mohamed Ben Naceur. agriculteur à Makt-ar (Tunisie) ; El Hadi Hassèn El Fendri; agriculteur à Sfax ; El Hadi Mohamed Omrane. expert agricole à Sfax ; El Hadi Tahar Ben El Hadi Mosbah Trabelsi, agriculteur à Bizerte ; Emsallem Chaloum. viticulteur à Oran.

Féraud. régisseur des propriétés à OuedAmizour: Ferhat Laredi Ben Abdelkader, propriétaire à Sidi-Ben-Moussa, commune mixte de Mascara: Ferrando. agriculteur à Àïn-M'Lila ; Ferrero. propriétaire à Alger ; Ferruci, chef-jardinier, commune de SoukAhras..

Flinois, cultivateur-viticulteur à SainteBarbe-du-Tlélat; Fonteyraud, propriétaire à Hammam-bou-Hadiar ; Fourneaux, agronome à Saf-Saf ; Fraiseau, membre de la Commission municipale de Taher; Fremict, cultivateur à Galbois, commune mixte de Maadid.

Ghezlaoui Ali Ould Oumar, cultiKaîeaf au Douar Guerdjoum, commune mixte de. Mascara ; Gini, adjudant au 38 spahis à Batna ;

Gras. industriel à Bougie ; Gstach, propriétaire à Fort-de-l'Eau ; Gueschi, agriculteur à Mondovi; Guillemard. agriculteur à Sousse; Guirand. propriétaire à Koléa ; Guyetand, agriculteur' à Oued-Zargua.

Gaschet, ingénieur agricole à Sidi-BelAbbès ; Gélineau, propriétaire à Oggaz ; Gonnet, viticulteur à Maison-Blanche ; Guichard, agriculteur à Bougainville (commune mixte du Chéliff) ; Mme veuve Guillaume, agriculteur à Warnier ; Goillon. agriculteur à Hardy (commune mixte du Sersou).

Hadi Hamou Mohamed Ben AbdclKader, propriétaire à Miliana ; Hadj Saïd Ben Saad El Atoui Kaliia. de Kezours Mehieniue ; Hadj Salah Kahia, agriculteur à Sousse ; Hadj Salem El Fendri, agriculteur à Sfax ; Haîbedcl, agriculteur à Ourkis, commune mixte de Oum-el-Bouaghi ; Hamed Ben Hassen El Louz, agriculteur à 'Sfax, ; Hammonda Mustapha Ben Hadj Mohamed, propriétaire agriculteur à Rovigo ; Hara, propriétaire à Mostaganem ; Hassen Ben Fekih Ahmed , interprète au contrôle civil du Kef ; Hoffmann, agriculteur à Béja ; Hognon, capitaine au 3«x spahis à Batna ; Hugonot.

propriétaire agriculteur à Edgard-Quinet, commune mixte de Kenchela ; Mme Humbert, cultivatrice à Nesmouh (Cacherou mixte) ; Jacquemin, chef d'escadron à la résidence de Tunis ; Jacquet. directeur de l'école indigène, fetme école de Mazouna ; Jambert, jardinier à El-Biar i Jay, directeur d'école à-Gabès; Jeanningros agriculteur à Mascara; Joubert, colon à Arbal ; Jourdan,

Ipubliciste à Alger ; Jourdan, cultivateur. k

Blandan (La Calle mixte).

Galan, agriculteur-viticulteur à Bne i Gaillet, agriculteur à Sétif ; Gan?m, -prcpiié taire à Sousso; Gaccin, employé ri la Caisse de Crédit municipal de Constantin;? ; Gau-

tier, contrôleur civil à Kairouan ; Gembert, agriculteur à Mascara ; Genet, capitaine à la 7° brigade d'infanterie de C yd jtancine ; 'Gerbie, administrateur de la commune mixte fie Nédroma.

- Hér ent, propriétaire à Boufarik ; Hoçhrhuth, propriétaire à Bou-Tlélis ; Huguin, propriétaire à Cherchell ; Huss, secrétaire Ifle mairie à Saoula; : Ka/d Youcef Mohamed, primeuriste à Cherchell T" Karlé, cultivateur à Lavoisier, commune mixte de Maâdid ; Karoubi Abdélkader Ben Ahnied, propriétaire agriculteur à Meurad ; - Kauffmann, cultivateur à OuedFodda ; Kroun Arezki Ben Saïd, chef pépiniériste à Maison-Carrée.

Labat, commissaire de police à Alger ; Labrani Bendida Ould El Hadj Labane, agriculteur au douar de Tafraoua, commune mixte de Saïda ; Laborier, propriétaire agriculteur à Cr'lltantine ; Lacoste, cultivateur à Montgolfier ; Lauberge, propriétaire à iTlemcen ; Lauzat, propriétaire à Philippeville ; Lavillat, négociant à Constantine ; Mme Lecavalier, cultivatrice à Aïn-Messaoud, commune de Coligny ; Lecollier, agriculteur à Tekelsa ; Soliman Lefgoun Khodja Ben Mohamed, propriétaire à Constantine ; Lepagney, régisseur à Klédia, Tunisie ; ticari, agriculteur à Tunis ; Lieutaud, colon à Souk-el-Khemis, Tunisie ; Lovichi, secrétaire de comm. m. à Aïn-Touta (Mac-Mahon).

Lafon, cultivateur à Vialar (commune mixte du Sersou) ; Laroche, éleveur à Vialar; Lasserre. adjoint spécial à Bourbaki (com.TIune mixte du Sersou) ; Lepy, administrateur de la commune mixte d'Orléansville ; Leydier, pépiniériste à Saint-Denis-du-Sig ; Lopis, viticulteur à Douaouda-Marine.

Mabrouk Ben Cheik Mohamed

Ben Garoui, agriculteur à Sfax ; Mailfert, régiseur à Munchar près Béja, Tunisie ; Maillard, professeur à la Faculté de Médecine d Alger ; Malcor, agriculteur à El-Quareb (Kairouan) ; Malfray, agriculteur à OuedImbert ; Marouf Mouiaer Ould Abdelkader, agriculteur au douar Ouled-Bentub Drublineau ; Marsal, propriétaire à derbillon ; Martin, agriculteur à Mascara ; ÎV; artini, éleveur à Marengo ; Mathieu, ceJtivateur à Fréha, commune mixte de Mascira ; Matteï, viticulteur vi St-Hippolyte, Mascara ; Mcnjon, propriétaire -exploitant à St-Maur ; Mercadier, propriétaire-négociant à Constantine ; Meyzeng, agriculteur à Tocquéville.

Michel, propriétaire à Guiard ; Michelin Brovon. sous-brigadier des douanes à LaBfovoMn. ihl Poutingon, propriétaire-viticulteur my ; mouchent; Nllille. chef de bat.iillon à Aïn-Témouchent ; Mille, chef de bataillon de la résidence de Tunis; Mohamed Ben Tahar Ben Brahim. khalifa de Diebeniana (Tunisie); Mohamed Ben Mabrouk Ben Mahmoud cadhi de Teboursouk ; Mohammed Ben Mohammed Babbou, interprète du con-

trôle civil de Djerba ; Mohammed M'Zali, caïd de Djerba; Monneret. ingénieur-constructeur de machines agricoles à Oran ; Montes. docteur à Alger ; Moucan. propriétaire à El-Kseur ; Moulin, viticulteur-agriculteur à Aïn-Abid; Mouneyrat, vétérinaire à St-Denis-du-Sig ; Musetti. colon à Moudiebourg.

Maruchi, cultivatrice, à Vialar ; Mathiot, ïgriculteur à Duperré ; Meyer, viticulteur à Draria ; Meysonnah, cultivatrice à- Rouina; Millier, cultivateur aux Trembles ;Morand de la Genevraye, cultivateur a Rabelais ; Mu sard, propriétaire à Bou-Tlélis.

Nennig. vétérinaire-major au 4e chasseurs à Tunis; Nourigat, cultivateur à Thiersville.

Nier, propriétaire à Birmandreïs.

Ode, agriculteur à Morris ; Ogier, propriétaire au douar Guirès ; Ollivier, agriculteur à Lamy ; Orfila, propriétaire à Sidi-Moussa ; Orru, cultivateur à l'Oued-Zénati: Ouazana, agriculteur à Mascara ; Ould Kadi Bouazza, propriétaire à Laurmel ; Ou Rabah Mohand Tahar ben Laoussine, propriétaire à l'OuedAmizour.

Padiou, cultivateur à Cassaigne ; Palluel, agriculteur à Zarouria, commune mixte de ouk-Ahras ; Parienty, agriculteur à Philippeville ; Pascal, viticulteur à St-Leu : Pastor, agriculteur, commune mixte de Saïda ; Péraldi. agriculteur à Mondovi ; Pérez, agriculteur. à .Mascara ; Perret, cultivateur à Bel-Abbès ; Perrot, conseiller agricole de Batna ; Petitjean. agriculteur à Lamv ; Petrequin. président-de la caise agricole de Tirman ; Piller, propriétaire à Guyotville : Plantier. distillateur à Alger : Plat fils. primeuriste à Birmandreïs ; Poli, agriculteur à Galboès, commune mixte de Maadid ; Pons, propriétaire, secrétaire du syndicat des vignerons à Fort-de-FEau ; Pons, agriculteur à Tocqueville ; Portelli, agriculteur.

Perriquet. président du Syndicat agricole de Birtouta.

Fié, .vijoint Spécial à Voltaire..

'Rahal Mohammed Ben Mohammed, cultivateur. caïd du douar de Nedroma: Rayolle. propriétaire à Mostaganem ; Real, agriculteur à - Barrai ; Recurit. entrepreneur de travaux hydrauliques à Sousse: Remv^on;rôleur civil à Gabès ; Renoux, contrôleur tivil à. l'ile de Djerba: Rey. cultivateur à St-Dems-du-Sig ; Reynard. administrateur adjoint de la commune mixte de Djidjelli ; Richard, agriculteur à Perrégaux ; Richert, propriétaire à Constantine; Rico, propriétaire viticulteur à Rio-Salado; Rigal, administrateur de commune mixte de l'Aurès; Rigouih, officier d'administration principal à Constantine ; Rodari, propriétaire agriculteur à Biskra ; Roquefère, cultivateur à Baudrns ; Roaues, cultivateur à Tafaraoui ; nossignoIi, cultivateur à Sétif; Rostagno, propriétaire à Perrégaux ; Roucoules, agriculteur à Montagnac ; Mme Rouire, "propriétaire-viticulteur a Mascara ; Roux, agriculteur aux Lacs, commune mixte d'Aïn-Melita; Mme Royer, propriétaire-cultivatrice à Bône.

Rayret. cultivateur à Boufarik: Reverdito, cultivateur à. Boukanéfis; Riéra. agriculteur à Bérard ; Robert, propriétaire à Fromentin ; Rollaz, agriculteur à Malakoff. Chéliff m^ te ; Rouquet, agriculteur à Vialar, commune mixte du Sersou ; Rulz, agriculteur-viticulteur à Boulet.

Saada, agriculteur à Sousse ; Saboundi Mohamed ben Mustapha, propriétaire à Blida ; Sadek Zazou Benatton ould Benaouda, agriculteur à Detrie ; Sadeler, vétérinaireagriculteur à Saint-Charles ; Sadik ben el

ftyeu oen smiaa br KczgUl. agriculteur à Sers (Tunisie) Saint-Jean, propriétaire cultivateur à Oran ; Saunieri (Alexis), président de la Chambre syndicale des courtiers assermentés à Oran ; Seyler, propriétaire viticulteur à Assi-Bounif ; Si Amara ben Hadj Sad. magistrat-cadi de la mahakma du Djebel Chechar, à Taberoga, Khenchelamixte ; Sidler, propriétaire viticulteur à Marengo ; Sidoun Mohamed ben Salem, agricukeur primeuriste à Bône ; Si Youcef Hamouche ben Mohamed, propriétaire agriculteur au douar Haïzer ; Silve propriétaire à Batna ; Si Moussa Abdelkader ould Abdelkader, cultivateur à Tirefine ; Sinibakli, agriculteur à Souk-Ahras ; Sire, chef de bureau du ravitaillement à Constantine ; Si Satah Mohamed Tayeb, agriculteur à Boghni;- Starck propriétaire à Rio-Salado ; Stein, propriétaire agriculteur viticulteur au Col des Oliviers ; Stublcin, administrateur de commune mixte à Boghari ; Suaudeau, agriculteur à Sidi-bel-Abbès.

Seg-ui. régisseur à Maison-Blanche; Sintès. agriculteur à Aïn-Tava.

Tabone (Henri, dit Taboni), propriétaire au Hamma ; Tavan, agriculteur à El-Kseur; Torche Amar ben Mebarek, propriétaire à El-Aria, annexe du Kroub ; Tordjman Maklouf, cultivateur à Palikao ; Tournieroux, snus-rég-isseur à Enfidavillc (Tunisie); Tronc, linier à Constantine ; Vaine, industriel a Oran.

Torre. agriculteur à Carnot ; Tour, agriculteur à Aïn-Bessem; Mme Vve Tournié, agriculteur à Affreville ; Trapp, ^agriculteur à Boufarik.

De Vaumas. propriétaire des péninières de Souk-el-Khémis ; Vauthier, administrateur de commune mixte du Télagh ;-Voglimacci, cultivateur à Barbinais, commune mixte de Maadid. ,

Vacherot. viticulteur à Rouïba ; Valls. ré içisgeur à Maison-Blanche ; Virazels. agriculteur à Sidi-bel-Abbès.

Warion, agriculteur à Mondovi ; Wolmer, agriculteur à N echmeya ; Wolmer, agriculteur à Guelaat-Boù-Sba.

Zaïdi Akli ben Mohand, régisseur à Oued-

.Am'izour i Zana, agriculteur à Sousse.

Ici, là et partout

i

Le cinquième acte 1

Tout ce que tu vois va changer dans un moment et ne sera bientôt plus. Que de changements déjà se sont opérés sous tes yeux !. Le Monde n'est que transformation j la Vie n'est qu'opinion.

X' Marc-Aurèle.

Nous avons tous lu cette prédiction du docteur Milton A. Noblès, géologue éminent, paraît-il, de Philadelphie : nous dormirons bientôt dans un linceul de lave; nous allons assister à l'anéantissement de la Terre. Les catastrophes de Pompéï, d'Herculanum, de l'Hécla, du Mont-Pelé, les tremblements de terre du Japon" de San-Francisco ne furent que jeux d'enfants à côté de ce qui se prépare. Puis notre globe terraqué continuera à rouler, mais solitaire, silencieux, privé de ce qu'Anatole France appelle la moisissure de la vie organique. Cette opération radicale se produirait fin août, en septembre au plus tard, pendant les vendanges. Nous ne goûterons point le vin nouveau. C'est fâcheux.

Il y a gros à parier que, sauf quelques rustiques orientaux, émus déjà par la coïn-

cidence de la prédiction avec de médiocres phénomènes sismiques, le « géologue émi-

nent » trouve fort peu de croyants. Nous n'avons plus cette candeur des hommes du neuffeme siècle que l'approche de l'an mille impressionnait terriblement. Les temples des diverses religions ne nous verront point en vendémiaire ou boédromion prochain, selon que vous préférerez la grécité ou le style révolutionnaire, prosternés, secoués d'horreur, détestant nos erreurs mais prêts à nous y plonger derechef si le vaticinateur s'est trompé. Nous avons perdu la foi en les prophètes. La fin du monde? Une foutaise dans le genre de ce fameux serpent de mer dont le Constitutionnel donnait jadis des nouvelles au début de chaque été, pour cette raison sans doute qu'aux heures chaudes le monstre, lui aussi, se « déplaçait ».

Toutefois, la Terre périra. Sera-ce par le froid ou la chaleur, l'eau ou le feu; rencontrera-t-elle quelque comète à la queue fulgurante, sera-t-elle emboutie par un astre dévié de sa route millénaire ou, plus

simplement, grâce aux perfectionnements de l'art de la guerre, nous extermineronsnous complètement. La Terre se débarrassera violemment ou par évanescence des hommes qui naissent sur ses flancs pour y souffrir et y mourir après avoir parfois balbutié leur étonnement de ce bref et si inutile passage' dans la compagnie aussi éphémère d'autres vertébrés aussi falots.

Tout de même, si l'honneur nous était réservé de. conclure, de tirer le rideau sur le drame, d'assister à la fin de la tragicomédie humaine? Eh! En/ce ne serait pas si banal. Nous sommes sans cesse à la recherche de sensations noitr velles. Voilà qui vraiment nous sortirait de nos habitudes.

Mais ne nous leurrons pas. La déception serait trop grande si septembre s'écoulait comme à l'ordinaire, ce qui est probable.

Nous continuerons à déplorer cette monotonie de l'existence qui déplaisait si fort au centaure Chiron qu'il refusa l'immortalité. Un jour, Viviani éteignit dans le ciel des lumières qu'il pensait ne jamais être rallumées. Personne ne songera à tisonner les volcans morts. Les volcans demeureront bien sages, ne joueront point aux quilles avec nos individus en nous jetant des blocs de lave sur la tête. Non, décidément, je ne crois pas à l'imminente fin du monde pour plusieurs raisons dont une - elle me dispensera d'énumérer les autres — que le docteur Noblès est Américain. Il doit être moins bon prophète que Cazotte.

Car je me méfie des géologues américains. On peut être géologue et ne point manquer d'humour. Or, l'humour américain est assez spécial. En relisant la prophétie, je remarque que le bon docteur sacrifie aux laves l'Europe, l'Asie, l'Afrique, mais fait bénéficier le NouveauMonde d'une mesure d'exception. Qu'importeraient d'ailleurs de vagues humanités wSi l'Amérique sort indemne de l'épreuve!.

On a cité, avant la guerre, un mot bien typique d'un écolier de New-York. Il prétendit que Washington fut le premier homme puisque, Adam- était simplement, trop simplement à son avis, européen! Un autre citoyen de l'U.S.A. affirma ceci : *

- La plus grande découverte de l'Amérique fut probablement celle de l'Europe, en 1492, dans la personne de Chri$tophe Colomb.

Et il ajouta avec flegme — Cette découverte est d'autant plus remarquable. qu'elle ne nécessita, de notre part, le moindre dérangement.

MICROMEGAS.

Tribunal Correctionnel de Blida

SPECULATION ILLICITE SUR LES

LOYERS

Sur opposition à jugement de défaut comparaissait, devant le tribunal correctionnel, présidé par M. Metge, M. Gréco, propriétaire à Blida, inculpé de spéculation sur les loyers.

M. Gréco était accusé d'avoir porté un loyer de 75 fr. avant la guerre, puis 100 fr.

pendant la guerre, à trois cents francs.

Après réquisitoire de M° Maillet et plaidoirie de M0 Thisse, l'affaire avait été mise en délibéré. Le jugement, rendu ce matin, condamne M. Gréco à un mois de prison avec sursis et 2.000 francs d'amende sans sursis.

Bourse Commerciale

Paris, 29 juillet. — Avoines noiras. - En clôture : courant. 69,50 ; août, 62,50.

Avoines diverses. — En clôture ; courant,

54,50 ; août, 54.

Sucre n° 3. — Entrepôt de Paris. 186.

Le Havre, 29 juillet. - Cafés. — 184. 179.

Cotons. - En clôture : courant. 332; août, 332.

Laings. - En clôture : courant. 650: août,

626.

Chicago-blé. - 1 dollar 7 cents 7/8.

LE CHANGE

Cours du 29 juillet

Cenève. — Francs, 43,20; marks, 0,8750 ; couronnes. 0,0120 ; lires, 24; Prague. 12.10.

On s'abonne & l'ECHO D'ALGER dans Sous les bureaux de poste, sans aucun frais.

ÉCHOS

!

LE TEMPS QU'IL FAIT

Situation générale du 29 juillet. — Le baromètre a baissé à l'Ouest de l'Europe; il reste à peu près stationnaire ailleurs. Des dépressions occti pent le Nord de l'Europe et un massif de preseion" élevées en recouvre la partie occidentale (La. Ccrogne 767 mm.) Sur l'Afrique du Nord, ;?s pressions sont uniformes et voisines de 763-764 mm.

En Algérie, ce matin, le ciel est clair et les vents variables faiblee ou modérés.

La mer est belle sur l'ensemble du bassin Aîis aux ports. — Golfe du Lion, vent. de NordOuest modéré ou assez fort ; Baléares, vent variable modéré; Oran, Alger et Biberte, vents du eêcteur Nord modérés.

Température.- Alger minimum 19"7, maximum 26"9

Pression atmosphérique. - Alger à 13 heures : 764 mm. 2.

Probabilité pour le 30 juillet. — La situation subira un peu de changements. En Algérie, le temps restera beau et les vents variables faibles ou modérés. -

Département d'Alger. — Beau temps. Vente du secteur Nord faibles ou modérée.

Pendant les chaleurs : TUZELLINE, contre l'anémie, contre l'entérite.

A L'ECHO D'ALGER

Pour des raisons de convenances personnelles, M. A. Fournier, qui occupait à l'Echo d'Alger les fonctions de rédacteur au service des informations télégrauhiaues, a cessé sa collaboration à dater de ce jour.

D FI ex-chef Cliniq. Faculté Mal. Peaui, il) lr rlflllPÇ Vénériennes, 58, r. Michélet. T. 25-10,

Dr 1 lUlluu Lundi mercr. vend., 10 à 12, 2 à 5 h.

LE MERITE AGRICOLE

Notre service télégraphique nous apporte aujourd'hui la liste des promotions signées dans l'Ordre du Mérite Agricole à l'occasion du voyage présidentiel.

L'importance de cette liste prouve que le Gouvernement français s'est rendu compte du magnifique effort de colonisation fait dans tous les milieux de la Colonie.

Nous -nous réjouissons d'autant plus que nous avons trouvé dans cette promotion les noms d'un nombre considérable de nos, meilleurs amis. Ne pouvant manifester individuellement à chacun d'eux le plaisir que nous avons éprouvé à voir son œuvre récompensée, nous les prions tous d'agréer nos sincères félicitations.

« MOUSSE-MISS ». vin mousseux de luxe.

« COURSES ET SPORTS »

Courses et Sports, qui avait interrompu sa publication du fait de la guerre, vient de reparaître.

Son premier numéro vient de nous parvenir. •

Nous souhaitons à notre confrère de vite retrouver, dans les milieux hippiques d'Algérie, les nombreux amis qu'il y comptair.

Vins de Bourgogne « MARTI NI-ROS a Exigez cette marque, si vous tenez à consommer des crûs authentiques.

r ELECTRICITE

Si Diogène avait connu l'électricité, il l'eut installé dans son tonneau.

L'électricité rend la vie agréable. Sans elle, pas de confort.

« CRANDIN », mousseux. 1er crû d'Aniou

MARIAGE

Le 25 juillet courant, a été célébré, à BenCiiicao. le mariage de Monsieur André Falloni, frère de notre ami M. Falloni, secrétaire de la présidence du Tribunal de Commerce d'Alger, avec Mademoiselle Eugénie Rochedv, - -

Nous adressons nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux et nos compliments à leurs sympathiques familles.

— Nous apprenons avec plaisir que samedi prochain, à 10 heures du matin, aura lieu le mariage de Mlle Jeanne Homar, secrétaire adjointe de la. Société des Courses (l'Alger, fille du sympathique directeur du journal l'Hippique, avec M. Pierre Orfila, journa industriel à Alger.

Nous adressons nos compliments, aux familles qui s'unissent et nos vœux de bonheur aux futurs époux.'

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- A d- -- --- -,«

.il ~.-

Syndicat Commercial Algérien

LE TRANSPORT DES PRIMEURS SUR

LE P.-L.-M.

M. Maria, insoecteur divisionnaire des réseaux P.-L.-M. en Algérie, a communiqué au Syndicat Commercial Algérien deux noies de sa Compagnie ayant trait :

1° Aux mesures prises par la Compagnie Générale Transatlantique et le Réseau P.-L.M. en vue d'accélérer la. réexpédition deS~pnmeurs de Marseille;

2° A la proposition tendant à accorder une réduction de 25 sur les prix des barèmes du tarif spécial G.V. n° 14 aux raisins de table en provenance d'Algérie et expédiés pendant la période du 1er août au 15 septembre.

Le Groupe des Primeuristes du Syndicat Commercial Algérien, après avoir pris connaissance de ces deux notes, a fait connaître à M. Margot, directeur général de la Compagnie P.-L.-M., que le nouveau train partant de Marseille-Arenc répond favorablement aux vœux émis par les producteurs et expéditeurs de primeurs de la Colonie et que, grâce au travail de manutention qui s'effectue là nuit à Marseille, la réexpédition rapide des colis se trouve maintenant assurée dès le lendemain après-midi de l'arrivée du courrier d'Algérie.

[1 a insisté pour que ces nouvelles mesures soient maintenues lors de la prochaine campagne" d'exportation des- primeurs algériennes qui commencera en. octobre.

Quant à la proposition de la Compagnie P.L.-M. de réduire de 25 les frais de transport des raisins de table sur son réseau, pendant la période du 1er août au 15 septembre;, le groupe a fait observer quelle était inopérante cette année et qu'elle le sera tQujours, les exportations de chasselas se terminant généralement dans la" Colonie fin juillet.

Pour permettre aux expéditeurs algériens de bénéficier de cette réduction, il faudrait donc qu'elle fût appliquée à partir du 15 juillet jusqu'à fin août, époque du plein des expéditions qui sont souvent en concurrence avec celles de la Métropole.

Le Syndicat Commercial Algérien a demandé à la Confédération des Agriculteurs d'Algérie et au Syndicat des Producteurs de la région de Guyotville d'intervenir, dans ce sens, auprès de la Compagnie P.-L.-M.

FÊTES ET CONCERTS

Concert de i ,'Estudiantina de Belcourt

Le premier concert d'été gratuit, organisé par la Société de musique l'Estudiantina de Belcourt, sur les terrains du boulevard Villaret-Joyeuse, le jeudi 27 courant, a obtenu un brillant succès. De chaleureux applaudissements ont été la récompense des vaillants artistes qui se succédèrent en plein.

air. Tous nos compliments au sympathique président. M. Psaïla ainsi qu'à MM. Selliès, chef de musique, et Noël, régisseur artistique.

Nous relevona parmi les personnes fêtant ce concert : - Grégori,. adjoint au maire et Josselin, conseiller municipal du quartier.

EN PASSANT.

La puissance de 1 « Ammour »

Excusez-moi de donner, en lisant d'un trop facile calembour, un titre de vaudeville à cet article. L'histoire que je veux vous conter est triste. Vous souhaiterez avec moi qu'elle ne tourne pas au drame. Elle intéressera tous les colons, et en particulier ceux de la région de Mostaganem qui tremblent pour leur sécurité.

L'un d'eux, M. Musset, vient d'écrire à l'Echo d'Alger. Je résume brièvement le faitdivers qui motive ses craintes :

Au début de juin, deux mille pieds de vigne étaient coupés à l'aide d'une cisaille. Cet acte de vandalisme ne pouvait rester impuni. Quelques jours après, un indigène s'introduisait la nuit dans une ferme et, sans doute pour avoir > quelques bonnes briques, démolissait une cheminée. Le geste n'étonnera pas ceux qui connaissent bien le bled.

L'enquête fit retrouver les briques intactes et pleines de suie chez un bandit bien connu de la région : Ammour. La femme de ce dernier le dénonça comme l'auteur des déprédations commises dans la vigne. — Il l'avait battue parce qu'elle s'opposait à ce qu'il recommençât son exploit. — On arrêta Ammour le 18 juin. Les colons commençaient à avoir quelque espoir quand, le 21 juillet, ils apprenaient qu'une grande fête était donnée au douar Zeraguia, à deux pas des fermes pillées. Les indigènes fêtaient le retour du repris de justice (il a déjà été condamjié pour val) qui est depuis quatorze ans la terreur de toute la région et que les marabouts ont cent fois fait madjor (mis à lindex). C'était le triomphe de l'Ammourt

Je renonce à vous décrire la navrance des colons.

— Voilà l'hamme-que l'on a relâché au moment des vendanges! C'est fini! Mes amis et moi n'aurons pas un moment de repos pendant cette période.

Quant aux indigènes honnêtes, ils ne sont pas moins marris du retour d'un coreligionnaire qu'ils ont toujours vu bien vivre sans travailler.

— Après le couscouss offert par Ammour à ses quelques amis, ceux-ci. en rentrant chez eux, ont roué de coups une vieille femme indigène et lui ont pris 400 francs provenant d'une indemnité reçue récemment.

Il ne m'appartient pas, évidemment, de critiquer ni l'enquête qui démontra la culpabilité de cet indésirable Ammour, ni la décision de justice qui lui permet de recommencer ses méfaits, mais on me permettra de souhaiter une surveillance sévère de la région où tant de colons ne demandent qu'à vivre en paix.

Ils veulent se grouper et se défendre. Ils ont bien raison. Puissent-ils réaliser leur rêve :

— Voir le jour où l'Algérie reprendra sa marche en avant, comme il y a cinquante ans, où propriétaires et indigènes prenaient le café à quatre heures du matin et s'en allaient gaiement au travail, laissant les champs,. les outils qu'ils retrouvaient le lendemain.

Je crois cependant que s'ils ne sont énergiquement aidés, ils auront fort à faire. Il y a depuis quelques années trop d'Ammour en Algérie. Et l'Ammour, on le sait, ne peut jamais se montrer raisonnable, surtout quand il est au service de la politique.

PIERRE-EDMOND.

LA SURETE OPERE

Une agression à Tipaza

DEUX INDICENES SONT ARRETES Dans la soirée du 22 juillet dernier, vers 21 h. 30, Le Marec, 51 ans, garde champêtre dp rc coquet village, faisait sa ■ ronde habituelle et il se trouvait au milieu du village.

quand il reçut par derrière un fort coup de matraque sur le côté droit de la tête. Assez sérieusement blessé, M. Le Marec regagnait sa demeure. Le revolver qu'il portait en bandoulière, dans un étui, lui avait été arraché.

Une information était immédiateraeat ouverte par la gendarmerie et le service de la Sûreté déléguait les agents flounas et Eratni qui procédaient, deux jours plus tard, à l'arrestation de deux indigènes, les nommés Serhane Hamiche ben Amar, .18 ans, journalier. et Benaïcha Mohamed ben Mohamed, 25 ans, tous deux domiciliés à Tipaza.

Après enquête de M. Sengés, commissaire de la Sûreté, ils ont été mis à la disposition du juge d'instruction.

Un violent incendie à Berrouagliia

UNE MEULE DE BLÉ EST LA PROIE DES FLAMMES

Berrouaghia. 29 juillet (de notre corres- pondaait particulier). ^— Un incendie s'est déclaré aux Ouled-Deid, commune mixte de Berrouaghia, dans la propriété appartenant à M. Félix Cartier. Une énorme meule de blé a été rapidement la proie des flammes.

On ignore les causes de ce sinistre évalué environ à quarante-six mille francs. Les dégâts sont couverts par, une Compagnie d'assurances.

Union Symphonique Algéroise

La société l'Union Symphonique Algéroise. afin de développer le goût de la musi- que ejt de donner aux jeunes gens une distraction utile et agréable, a décidé d'ouvrir un cours de solfège auquel sera ajouté un cours d'instruments composant l'orchestre symphonique.

Les jeunes gens désirant suivre ces cours doivent se faire inscrire chez M. Ringeinsen.

136, rue de Lyon.

——.——————————.

Petites Nouvelles

RIGA. — Le représentant diplomatique des Etats-Unis a notifié au gouvernement Letton la reconnaissance « de juré » de la Lettonie par les Etats-Unis.

A Kovno a été notifiée en même temps la reconnaissance de l'Esthonie et de la Lithuanie.

BERLIN. - La réponse négative de l'Entente à la demande moratoire du gouvernement allemand est communiquée.

MELILLA. — Le nouveau haut-commissaire, le général Burguete, est arrivé. Il a a été accueilli avec la plus chaleureuse sympathie.

KATTOWITZ. - Les délégués allemands et polonais, ainsi que les membres de la Commission mixte, ont décidé que les polir ces allemande et polonaise coopéreraient à

[rétablir l'ordre en Haute-Silésie.

Abonnements de Vacances

Pendant la durée des vacances, l' « Echo d'Alger » servira à ses lecteurs des aben- nements spéciaux de un mois, au, prix de trois francs par mois pour l'Algérie et quatre francs par mois pour la France.

Il suffit, pour s'abonner, de nous envoyer les nom, prénoms et adresse, eii joignant le montant de l'abonnement en mandat-poste.

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Pour nourrir les bébés pendant tes chaleurs

SI DANS LES GRANDES VILLES LE LAIT PUR ET FRAIS VIENT A MANQUER, QUE LES MAMANS N'HESI<TENT fAS A LE REMPLACER- PAR DU LAIT CONDENSÉ SUCRÉ.

La vague de chaleur qui s'est étendue sur notre région ne peut manquer d'avoir un contre-coup fâcheux sur l'adduction du lait frais à Paris. Les fermentations microbiennes deviennent très actives par cette haute température ; de là, des altérations redoutables du lait pour les fonctions digestives des enfants nourris artificiellement.

Nous avons heureusement toute une catégorie de laits qui résistent bien aux chaleurs de l'été : ce sont, d'abord, Is laits stérilisés industriellement, homogénéisés ou non, surchauffés a 108° dans des bouteilles bouchées hermétiquement ; ils sont absolument prives de germes et infermentescibles.

Il en est de même des iaits condensés en boîtes, dont l'usage, depuis la guerre, se répand de plus en plus, aussi bien pour l'alimentation des adultes que pour celle des nourrissons. La bonne conservation des laits condensés, la facilité de leur maniement et de leur transport, leur soudure hermétique les rendant infraudables, expliquent la faveur justifiée de ces nroduits dans le public.

Pour les adultes, toutes les bonnes marques de lait condensé sont utilisables : c'est « la vache dans le placard a, comme on dit vulgairement. En restituant au produit la quantité d'eau dont il a été privé pendant sa fabrication, on retrouve un aliment dont la valeur se rapproche de celle du lait naturel.

Sur les navires, dans les colonies, dans les pays chauds le transport des laits condensés est des plus aisés et ils rendent des services inappréciables. C'est avec ces produits que Mme Lyautey a pu organiser ses « Gouttes de lait » au Maroc @ pour les petits indigènes, 'et dernièrement j'ai pu voir moi-même, à Tunis, une « Goutte de lait » fonctionnant très activement par la distribution de lait condensé sucré.

Cependant, si l'on envisage spécialement l'alimentation infantile, il faut signaler que les laits condensés non sucrés, surchauffés à 12° pour les rendre infermentescibles, peuvent avoir des inconvénients, lorsqu'on en prolonge l'emploi. La température de 120° qui stérilise tous les germes et même les spores, détruit aussi les « vitamines », ces ferments si nécessaires à la nutrition. On observe parfois le développement du scorbut chez les nourrissons qui ont reçu exclusivemnt pendant des mois certains laits condensés dévitaminés par la surchauffe. Ce fait avait été indiqué, il y a déjà longtemps, en Angleterre par Barlow. Mais ces accidents ne sont pas à craindre chez les adultes qui ne se nourrissent pas entièrement de lait et qui retrouvent des vitamines en quantité suffisante dans les autres aliments qu'ils consomment : viande fraîche, beurre, légumes, céréales, -etc.

Nous avons acquis la certitude, ces dernières années, que toute une classe de laits condensés, les «. laits condensés sucrés », peuvent être recommandés sans restriction, pour l'élevage des bébés, sans qu'on ait à redouter ni le scorbut, ni d'autres troubles nutritifs. Déjà, M. de Welling et, plus tard, M. Loir (du Havre) avaient vanté l'emploi des laits condensés sucrés : nous-même, depuis 1913 avons fait distribuer, environ 200.000 boîtes de ce même produit à plus de 5.000 nourrissons, avec des résultats extrêmement satisfaisants. Les diarrhées d'été ont été évitées et nous n'avons jamais relevé un seul cas de scorbut. Cette expérience démonstrative a été faite à l'Institut de puériculture de l'hospice des Enfants-Assistés.. et à la ,« Goutte de lait » de Belleville pendant -plus de huit ans.

Le mode de préparation des laits condensés sucrés diffère beaucoup de celui des con- densés ordinaires : au lieu d'être surchauffé à 1200, le lait, avant d'être mis en boîtes, est simplement évaporé à 500, dans le vide, après avoir été additionné de 40 de sucre environ. La basse température d'évaporation

respecte entièrement les vitamines. Il est .bon de noter que le sucre est non seulement un conservatif inoffensif qui transforme le lait en une sorte de confiture, mais qu'il est aussi une substance énergétique qiie les nourrissons utlisent parfaitement pour leur nutrition. Les boîtes de lait condensé sucré, après avoir été ouvertes et perforées, se con- : servent plusieurs jours sans altération.

On doit donc considérer l'emploi du lait condensé sucré comme un progrès important dans l'alimentation infantile. Dans les villes surtout, où il est si difficile de se procurer du lait frais et pur, les mères vigilantes emploieront avec avantage Cette méthode nouvelle d'élevage, si elles veulent éviter les gastro-entérites et assurer le développement égulier de leur bébé.

Le « Matin ». Docteur C. Variot.

A nos Lecteurs

Les Algériens allant estiver en France trouveront l'ECHO D'ALGER à Paris, Marseille, Port-Vendres et dans toutes les villes d'Eaux.

Congrès National de la télégraphie sans fil

- S"

Sous le haut patronnage d'un Comité composé des plus hautes personnalités parmi lesquelles : M'M. Sarraut Albert, ministre des Colonies ; S. Flaissières ; sénateur, -naire de Marseille ; T. Steeg-, gouverneur général de l'Algérie ; Aug-ag-neur. gouverneur général de l'Afrique Equatoriale française: le maréchal Lyautey. résident général de France au Maroc ; Long Maurice, député, g-ouverneur général de l'Indo-Chine; Deschamps Louis, ancien sous-secrétaire d'Etat aux P.

T.T., Paris; Branly Edouard, membre d'Institut, Paris; Janet, directeur de l'Ecole supérieur de l'électricité de Paris, membre de Tlnstitut ; .Margot, directeur de la Compagnie des chemins de fer P.L.M. Paris ; Delean. directeur de la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat, Paris ; nombreux députés et sénateurs, et autres autorités, aura lieu à Marseille, salle des fêtes de l'Exposition Coloniale, le Congrès National de la Télégraphie Sans Fil, qui tiendra ses assises le 22. 23. 24 et 25 septembre prochain.

Les radios-clubs, les associations, les professionnels, les amateurs de T.S.F., dans l'intérêt de leurs préoccupations communes et pour le bien des rencontres individuelles, ont le devoir de donner un témoignage d'attachement à cette science en adhérant au Congrès.

Le Comité a arrêté un programme de réjouissances qui seront offertes gratuitement aux Congressistes, lesquels bénéficieront aussi d'une réduction de transport.

Ecrire à M. Lemonnier, secrétaire général du Congrès. 13v Allées Léon-Gambetta, à 1 Marseille. - •

Ecole Supérieure de Commerce

Subventions soolaires

Le surveillant général de l'Ecole Supérieure de Commerce d'Alger — Rampe Chasseriau — se tient à l'Ecole à" la disposition des familles les mardi et jeudi de chaque semaine, de 9" heures à 11 heures, pour leur donner tous renseignements' sur les formalités à remplir en vue de solliciter des bourses départementales. Les dossiers doivent être remis à la Préfecture le 31 août, terme de rigueur.

Dans la Légion d'Honneur

Paris. 29 juillet. — M. Steeg-, directeur général de la Banque Ottomane, est nommé Commandeur de la Légion d'honneur.

A TRAVERS ALGER

PHARMACIES DE SERVICE LE DIMANCHE 30 JUILLET 122, — Caizard, 2, rue Michelet. Téléphone 8-91.

Pharmacie Moderne, 47 bis, rue d'isly.

Crandmont, 28, rue Bab-Azoun. Tél. 1-30.

Corby, 1, rue de Châteaudun. Zimmermann. 98, rue de Lyon. Tél. 18-77.,

Roussel, 57, , route Malakoff, Saint-Eugène,

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Elles paraissent tous les iours et sont re eues à l'Echo d'Altrer. 26, boulevard Carnot.

et au Bureau-Annexe. 46. rue d'Isly. Alger.

ACCIDENT D'AUTO. — Rue de Lytm, en voulant traverser la chaussée, le jeune Manfredi Georges, âgé de 7 ans, a été heur-* té et renversé par une auto.

Le petit blessé, qui a des contusions à la tête et aux jambes, a reçu des soins du docteur Chabannes, puis a été reconduit à son domicile.

SAVON SPES nettoie tout.

A la Samaritaine

LUNDI se continuera, avec grands rabaisr La Vente des Soldes de fin de saison OCCASIONS EXCEPTIONNELLES

BRASSERIE GAMBRINUS

Pour cause de réparations urgentes, l'établissement sera fermé du let au 31 août.

Réouverture 1er septembre

TRAM EN PANNE. — Hier matin, à six heures, la motrice n° 30 des C.F.R.A. a eu son essieu avant brisé au tournant de la rue Waïsse.

A la suite de cet accident, la circulation des trams a été interormpue un assez long moment.

EXPOSITION COLONIALE

MAHSEILLE 1922 d'Avril à Novembre

SERVICE DES MARCHES D'ALCER.— Denrées impropres à la consommation detruites pendant la période du 10 au 20 juillet 1922 :

Viandes, cinquante kilogs ; poissons, deux cent cinquante kilogs; œufs, vingt douzaines ; melons, cinq cents ; prunes, cinquante kilogs ; fromages, vingt-deux kilogs.

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SYNDICAT D'INITIATIVE D'ALGER.

- Le Syndicat d'initiative a l'honneur de faire connaître au public que pendant toute la période caniculaire, à partir du 1 cr, août, son bureau de renseignements < sera ouveri le matin, de 9 à 11 heures et l'après-midi ue 2 h. 30 à 4 h. 30.

PORTEFEUILLE VOLE. — A M. René Abeuillarm, guetteur sémaphorique de pass ge à Alfcer, en arrivant à son hôtel, a conS" taté qu'on lui avait dérobé son portefeui'i contenant 70 francs, des feuilles de demi-tarif et divers papiers.

Plainte a été déposee.

BANLIEUE D'ALGER

MAISON-CARRÉE

Comité Algérois de secours aux Enfants.

- Le Comité rappelle que c'est auiourdnuï 30 juillet, à 9 heures 30 du matin, que sera proieté au Cinéma Di Martino, le film rapporté par l'explorateur Nansen, des régionS affamés de la V ola.

Une conférence sur la « Famine en RUS4 sie » et le rôle du Comité français de se cours aux enfants sera faite par un mCiubro du comité.

L'entrée est gratuite.

Vol de linge et port d'arme prohibée. —

Inculpé de vol de linge et de port d'arme prohibée l'indigene Kartbane Omar ben saoud, 33 ans. a été arrêté hier par les agents Hugon et Choukroun. de la sûreté g-énéral.e.¡ Kartbane a été écroué à Maison-Carree.

LA LEÇON DU PRINCE

C'était au teml)s où l'homme venait d'in.

venter le tricycle, cette machine de tout ieDos aui. cependant, apparaissait a certa comme une audace infernale. ,

Un iour. conte le Dailv Mail. dans les allées du bois. un adeote du nouveau sport avant mal pris un virag-e, tomba, se foula le nied èt fut transoorté chez un médecin. y lui-ci, peu sportif, se montra fort bourru, tic clarant aue ces aventurés étaient peu surpi nantes quand on se servait de ces « maudItS machines ». La foulure réduite. le cuen manda au praticien de vouloir bien lui ter une canne pour traîner la rue. « Une canne? » s'écria le médecin? Ouand avez.-v«u vu un client emprunter une canne à son docteur et. la lui rendre? Tout ce aue ie neux faire, c'est vous prêter un manche à balai ! il

Le lendemain, le médecin recevait une superbe canne à manche d'arsrent ciselé, avec la carte du prince de Monaco, portant ces mots :

« Quelquefois un client boiteux sait rendre à son docteur là canne Qu'il lui a pweîe--i

CONTES DE L'ECHO D'ALGER

Le Moment difficile

M. Dupont allait faire un crochet pourj éviter cette femme qui marchait devant lui et qui, certainement, allait lui proposer au passage des paradis hypothétiques et d'occasion, quand elle tourna la tête, vers lui.

-- a Toi' murmura-t-il. C'était sa femme, cette femme qu'il avait si lovalement aimée et qu'un soir, après quatre ans de mariage l'avait abandonné sans qu'il fût mc'ne préparé à cet abandon par une préalable mésentente. — pour suivre il ne savait quel amant. Car, du lour où elle était partie il s'était interdit, en dépit de sa douleur et de sa jalousie, de ne rien savoir des deux complices et de leurs actes et bannissait systématiquement toute pensée qui peIt l'inciter a la vengeance ou au pardon. Ali ! ç'avait été dur ! Mais une discipline rigide courbe' l'esprit comme le corps et l oubli à la fin était venu, l'oubli total et bienfaisant.

Il avait repris sa vie de garçon .avec une.

sorte d'ardeur farouche, s'ingéniant a trouver des bonheurs dans les étroites et nombreuses habitudes qu'il avait abandonnées eh1 se mariant, un peu mûr et ami du calme et de l'ordre domestiques. Lentement il avait lassé la force du passé et maintenant il ne conservait plus de sa v vie conjugale que le souvenir que l'on garde d'une bourrasque au cours d'un paisible voyage ou d'une blessure en tâtant une cicatrice. Sa femme L':ait sottie de sa mémoire comme de sa v,e et toi ci qu'elle y rentrait brusquement.

-- « C'est toi ! répéta-t-il sur un ton .:,:ui disait à la fois la surprise et l'interrogation.

■JVJueiie. elle se tenait devant lui, humble et !)ir.,.'ahle, avec sa robe passée de mode, son chapeau fané et son visage vide d'expression.

Ai; bout d'un moment la réaction se fit et, décidé, il voulut continuer son chemin. Sans faire un geste pour le retenir elle dit seule; ment « T'ai faim » d'une voix usée, aussi inexpressive que son visage. Il s arrêta net.

« Venez ! dit-il ! » Elle le suivit, d'un demi pas en retard , sur 'Son pas comme un chien , soumis, paitois trtubànt légèrement aux pavés inégaux. Sans dire un mot ils passèrent la porte d'entrée que tant de fois ils avaient -passée au bras l'un de l'autre, comme si c'avait été pour toute la vie, mais ni l'un ni l'autre n'y songèrent ; ils étaient dans cet état dïndiftérence stupide, où l'émotion, retenue par la surprise, refuse à se déclarer.

Sur le seuil de l'appartement elle eut pourtant un arrêt et son corps balança comme s'il hésitait à tomber en ayant ou en arrière.

Mais elle se reprit, avant même qu'il eut fait le geste de la soutenir. Elle entra en le suivant ; en Dartant, la bonne avait laissé du feu dans la cheminée et sur la table, où un seul couvert était mis ; il y avait un vase de fleurs qu'il mettait un soin attentif à ne iama'is laisser vide. L'abat-jour de la lampe accordait une intimité dorée et accueillante à cet intérieur sans apparence.

Asseyez-vous, dit-il. en indiquant le iauteuil près du feu.

Elle obéit, avec. pour remercier, un sou- rire navrant, et, les mains abandonnées sur ses genoux, le corps ployé en avant. elle attendit. silencieuse. Il revint de la cuisine avec une soupière, qui fumait; il avait coutume de diner très légèrement et il trouvait : tous les soirs en rentrant une soupe qui mij:otait sur le gaz en veilleuse ; et il était si exact dans sa vie qu'il ne lui était encore jamais arrivé de la trouver ou réduite ou brûlée. Il mit une assiette et un verre en face des siens, et après l'avoir servie : « Mangez JI, dit-il. Elle avait quitté son chapeau et avant de s'asseoir elle le regarda avec des veux où la faim ct la gratitude , se mêlaient : v Merci » murmura-t-elle. Il ne répondit pas, nccuné à lui verser du vin : elle se hâta. sans honte, aux premières cuillerées, but avidement, avala des bouchées rapides de pain; il la resservit et. à mesure qu'elle mangeait et buvait, son air stupide la quittait, de la touloui? -montait à ses. joues cireuses et la vie intelligente s'éveillait dans son regard.

Lui ne mangeait pas : accoudé, à la table, il la regardait et se souvenait d'un petit chien qu'il avait, un soir, recueilli à demi-niort 'dans 'IZ\:nte : c'Ú;Üt cdt 'l).l;àF aT'l<W dcvaïit la nourriture. ,"'

Se pouvait-il vraimery: que oette femme eût été toute sa vie pendant cinq ans et lui eût" causé la plus grande douleur de sa vie r Pourtant, il retrouvait, à mesure qu'il l'observait et qu'elle reprenait un peu son visage d'alors dans certains détails de la physionomie : un pli au coin des lèvres, l'inflexion des narines, la fragilité bleutée des paupières, des témoignages qui lui rappelaient l'époque où il s'appliquait à la découvrir avec , une âme ravie et ingénue d'homme qui n'a pus eu daventures. 11 voulut s'exalter jusqu'à retrouver ces émotions premières. cette tendresse confiante et abondante qu'il lui avait vouée. Il ne réussit qu'à glacer davantage cette émotion engourdie que rien encore n'avait pu réveiller : « Non, s'avoua-t-il avec découragement, jamais on ne peut se replacer dans ie passé, pas plus dans les événements que dans les sentiments. Là où .il n'y a que des tendres, on ne remuera jamais que des cendres. »

Pendant qu'il méditait, elle parlait ; ellje racontait l'éternelle, et banale aventure de la femme qui en quittant son, mari pour suivre im aidant, croit s'évader d'un monde étriqué 'pour un monde plus vaste et troitver un amour que le mariage tue par l'iiabitude — comme si l'habitude seule ne suffisait pas à tuer l'amour ! C'étaient alors les mois très courts où l'on est certain d'avoir fixé son bonheur, puis ceux plus longs où l'on lutte en désespéré pour sauvegarder cette illusion, et enfin les atroces années d'union même plus équivoque où les deux amants se. dressent l'un en face de l'autre ctmime les pires ennemis ; c'était alors l'évasion, la rue. la fatigue sans but, la faim que chaque moment augmente avec le désir de la mort, port unique de toutes les misères. Le hasard l'avait mis sur sa route.

car il ne fallait pas qu'il crut qu'elle était venue consciemment sur sa route. non.

elle aurait eu trop de honte de se présenter à lui, comme ça, lui qui l'avait connue si soigneuse d'elle-même. Et maintenant qu'elle '-tait rqpue, elle éprouvait ce fléchissement étrange du corps, qui vient tout d'un coup, après qu'il s'est trop longtemps roidi. De grosses larmes coulaient sur ses joues sans qu'elle sanglotât, et comme son mari restait muet, les yeux détournés, elle se laissa peu à peu tomber en arrière sur son fauteuil et s'endormit.

Lorsque sa respiration, égale et plus longue, lui eut donné l'assurance qu'elle dor maif profondément, il se leva avec précaution. et, prenant la lampe, il l'éleva au-dessus de son visage. Elle s'était enfoncée dans le sommeil bienfaisant comme une novée et son expression avait quelque chose d'abandonné et de confiant qui le frappa.

Les yeux clos gardaient encore à leurs cils l'humidité des larmes et les cheveux, iégèrement desserrés, découvraient ses tempes frêles et battantes. La bouche entrouvcrte, fraîche encore, où luisaient les dents, gardait comme un sourire un peu doulourçux.

Alors il sentit sourdre er lui cette émotion qui s était refusée jusqu'alors, sa gorge se serra et une immense pitié l'envahit tout d'un coup. Une pitié, qui allait lui faire prendre cette femme entre ses bras et la bercer comme un enfant, comme une bête" blessée. L'amour., non, c était fini. jamais plus il ne le retrouverait. cela il en était sûr. Alors ? allait-il attendre que cette pitié lût maîtresse de lui et lui interdît d<j.

mettre cette étrangère, a la porte ? :.. Car, ce n'était plus qu'une étrangère qui venait de s'installer à son foyer. dans son bonheur médiocre. — comme tous les bonheurs — mais qui lui était cher, parce qu'il l avait péniblement reconquis.. Qui sait quelles nouvelles calamités il se préparait en la gardant avec lui ? Non, pour elle, comme pour lui, mieux valait en finir.

Doucement il l'éveilla. « Ah ! fit-elle comme désolée qu'on la ramenât à la vie.

— « Voilà. dit-il,, vite mais très nettement, vous ne pouvez pas rester ici. Il v a un hôtel a deux pas d'ici. Tenez. voici de l'argent. écrivez-moi quand vous n'en aurez p]us. 'cnez,., je vais vous conduire ». Et eprenanLla lampe, il la précéda.

— «' Mon Dieu! » fit-elle tout bas. pour elle-même. Son espoir la quittait d'un coup et elle se retrouvait seule et nue dans la rue noire. Pourtant elle lui obéissait. Il ouvrit la porte et élevant la lampe : « Adieu », dit-il.

Ombre mince, la nuit l'absorba bien vite.

Et M. Dupont, en remontant ses escaliers, se sentait tour à tour l'âme d'un bourreau et d'un héros

Custave STEPHAN.

LETTRE DE LONDRESI

(De notre correspondant particulier)

Londres. juillet W22. — Il n'est bruit ici, depuis huit iours. que du vol dont fut victime la femme de l'amiral Beattv. Les journaux français ont mentionné, je crois, cette curieuse affaire. Ladv Beattv nortait ce soirlà, à son corsage, une broche enrichie de diamants. Elle prit part 'à un grand diner, s'en fut ensuite dans l'automobile du prince de Galles à un bal qui réunissait l'élite de l'aristocratie de Londres, et s'aperçut, en, remettant son manteau pour partir, que sa broche avait disparu.

Certaine qu'elle avait encore ce bi. jo- u a l'issue du diner, elle crut l'avoir perdu soit dans la limousine du prince, soit dans les salons mêmes du bal. Or. malgré les plus minutieuses recherches, la broche demeura introuvable.

A Scotland Yard. où je me suis rendu pour enquêter à ce sujet, on parut fort perplexe.

- Si, me dit un inspecteur très connu de moi. ce vol était isolé, nous croirions volontiers Que le biiou tombé sous quelque meuble put être retrouvé par un domestique indélicat qui le mit simplement dans sa poche. Par malheur, c'est la sixième affaire du même genre qu'on nous signale depuis quatre mois, et nous ne pouvons exclure i'hvpothèse d'un ou de plusieurs audacieux ban-

*

dits camouflés en gens du monde, s'ils ne sont gens du monde authentiques qui opéreratent dans les milieux de la plus haute aristocratie.

— N'avez-vous pas. même dans ces miheux-la. demandai-je. des détectives entraînés ? ,

—- Si fait, et A puis biçn vous l'avouer, leurs rapports nous induisent à croire qu'il s'agit plutôt de vrais iuistocrat. que de vulgaires pickpockets en habit. Nos agents, en effet, qui ont l'aspect d'indubitables gentlemen, connaissent par cœur le gotha britannique. Pas un duc, pas un vicomte fréquentant les salons en question, dont la silhouette ne leur soit familière. Cela vous semble difficile et pourtant c'est chose relativement aisée tant ces salons sont fermés et d'un abord à peu près impossible à ouiconque n'est dûment. întroduced (présenté), — Vous ne supposez pas, cependant, qu'un duc et pir.

- Je ne suppose rien. je ne soupçonne personne. Je sais seulement que les temps sont durs pour tout le monde. Nombre d'aristicrates dépourvus d'une partie des revenus qui leur permettaient, avant la guerre, un onéreux train de maison, se font businessmen sans rien entendre aux affaires. N'avezvous pas vu ces jours derniers le vicomte Lascelles lui-même, mari de la princesse Mary, perdre 500.000 livres dans une entreprise de machines à écrire ? Ne peut-il dès lors se trouver jusque dans la paierie un jeune hopme ruiné, qui, ne voulant ou ne pouvant rien faire autre, en vienne à perdre toute notion de l'honneur ?» -

LA PRINCESSE INDIENNE

Je réfléchissais à ce que venait de me dire mon ami l'inspecteur quand, en m'en retournait, je rencontrai près de Trafalgar Square le Dr Bernard Hollander, névropathe très connu, dont les études sur l'hypnotisme et la suggestion font autôrité dans le monde médical britannique. L'ayant plusieurs fois interviewé déjà, je me - permis de l'aborder et l'entretins du vol sensationnel et de ce qu'on en pensait. à Scotland Yard.

— Dans un cas pareil, docteur, ne croyezvous pas que. les détectives n'aboutissant pas, on pourrait recourir fructueusement à certains de vos « sujets » ?

--- Je le crois si bien que je me garderai d'interorger aucun d'eux sur cette ténébreuse affait; Croyez-moi, la police a sûrement ses raisons pour ne point "pousècr plus a fôn'd 'ès "investigations: Ses raisons -sont les miennes. Après cela, si le_cœu^ vous -éh dit, vous pouvez interroger la princesse WahLetka.

—, La sorcière ïftdieffne ?

— Pourquoi la traitez-vous de sorcière?

C'est un excellent « sujet » pas autre chose: De ce qu'elle appartient à la tribu des Indiens CherÓkee, il ne s'en suit pas qu'elle possède d'autres dons que certaines de mes malades.

— Vous ajoutez foi, docteur, à toutes les histoires qu'on leur attribue ?

-— Je ne sais à quelles histoires vous faites allusion, mais en voici une qui me fut contée par un de mes amis, mêlé de près au drame que voici. La chose se passait à Philadelphie. Mon ami Lamb avait une fille charmante' mais maladive, fiancée à un jeune ingénieur d'excellente réputation.

- « Un soir, Lamb rentrant chez lui trouva sa fille morte, étendue tout de son long dans le hall d'entrée avec une balle dans la tête.

Comme un revolver- contenant encofe quelques cartouches gisait à portée dé sa main, la police sous. prétexte q',e l'enfant avait parfois des crises de neurasthénie, conclut froidement, au suicide;

« Certain que sa fille n'avait aucune raison grave de se donner la mort, Lamb recourut à la princesse Wah-Letka. L'Indienne entrée en hypnose, décrivit la scène tragique. Elle lui traça de la jeune fille dont elle n'avait vu. pourtant aucune photog-ranhie, un portrait d'une ressemblance frappante puis la montra aux prises avec un jeune homme à qui elle venait d'avouer qu'elle x;e l'aimait plus. Et la discussion s'achevait au moment de la séparation par un coup de revolver de l'amoureux affolé.

« A la description de l'homme, Lamb reconnut l'ingénieur à qui nul n'avait pensé, car il avait pris le train pour Baltimore où on l'avait vu dans la nuit. Mais le moyen de le confondre? L'Indienne lui révéla qu'une goutte de sang avait taché le bas de son pantalon de flanelle blanche. Cette tai che perdit le malheureux qui dut par la suite avouer son forfait.

« voua « my dear », ce que je sais de la princesse Wah-Lètka. Si elle n'a pas quitté Londres, vous la trouverez au Royal Elle v vient chaque soir fumer des cigarettes en compagnie d'une espèce de cow-boy qui s'est fait son manager. Interrogez-la, si vous l'osez, sur la perte du bijou de lady Beatty. »

Vous avouerais-je que je suis passé dix minutes après devant le « Café Royal » sans me soucier d'en franchir le seuil?.

L. FORTOLIS, -

(De la Société des Cens de Lettres)

Au moment d'envoyer cette lettre, l'apprends que la fameuse broche vient d'être retrouvée dans la doublure de la robe que portait ce jour-là ladv Beattv. par une petite femme de chambre française qui, pour une fois, fit la nique aux Sherlock Holmes de Scotland Yard,

COMMUNICATIONS

L'Estudiantina de Mustapha. — Lundi à 18 h.

50, Conseil.

Comœdia. — Dimanche répétition générale. Estudiantina de 9 heurea à 10 heures. Symphonie de 10 heures à 11 heures De 11 h. à 12 h., réunion du bureau (présence indispensable) au siège social, Brasserie de la Paix, Boulevard Général Farre.

- Artistic Etoile de Be/court. - Lundi. 31 juillet 19 h., réunion du Conseil chv M. Eigle, rue de l'Union n" 23.

Africaine, de Mustapha - Lundi, -31 juillet, à 13 h. réunion du Conseil d'administration (sortie de Cherchell); Mardi, à 20 h. 30, répétition g*nérale pour la pnuliurxntyni© et la clique; mereredi, à 18 h. 30, réunion mensuelle du Conseil d'administration; jeudi, à 21 h.. concert au Champ de Manœuvres.

Syndicat Commercial Algérien. — Les patrons boulangers d'Aller - et du département se réuniront en assemblée "générale lundi 31 juillet courant. à cinq heures dit Olr. au Palails Consulaire, salle du deuxième étage. Ordre du jour : Renouvellement du bureau.

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DERNIÈRE HEURE

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La Prochaine Enirevoe de Londres

M. DE SAINT'AULAIRE COMMUNIQUE A LORD BALFOUR LES INSTRUCTIONS

OU QUAI D'ORSAY

Londres, 20 juillet. — Le comte de SaintAulaire a communiqué, cet après-midi, à Lord Balfour, les instructions qu'il avait re-

çues de Paris au sujet des conversations en perpective sur la question des réparations.

M. de Saint-Aulaire a renouvelé à Lord Balfour que M. Poincaré était toujours très désireux de venir à Londres pour s'entretenir, avec M. Lloyd George et qu'il considérait qu'une, conversation s'imposait d urgence avant le 15 août

Sur la question ùe la participation de la Belgique et de l'Italie à ces entretiens, M.

de Saint-Aulaire a confirmé que M. 1 oiticaré était toujours d'avis qu'il était souhaitable que des délégués italiens et belges prissent part aux délibérations et qu il appartenait au gouvernement britannique de procéder à 'des invitations à cet effet.

M. Lloyd George sera absent de Londres jusqu'à lundi. Donc il est peu probable qu'une décision soit prise avant le commencement de la semaine porchaine. »

Le complot contre M. Poincaré

CE QUE DIT UN JOURNAL ANCLAIS Londres, 29 juillet. — La Pall Mail Gazette écrit qu'il n'est nullement surprenant que les assassins de MM. Erzhèrg-er et Rathenau complotent contre M. Poincaré. Les récentes attaques contre la commission interalliée - s'inspirent de la même source.

La Mort de la Danseuse

L'ENQUÊTE DE LA POLICE

Paris, 29 juillet. - Plusieurs témoins ont été entendus cet après-midi au sujet _de la danseuse de la Gaîté-Rochechouart, Vivette Paria, décédée le 22 juillet, chez le docteur Meslier. rue Martel, par le juge chargé de l'enquête.

Deujt altistes, lyriques amies de la défunte ont déciaié que la danseuse voyait avec chagrin sa maternité s'avancer. L'une d'elles a accompagné Vivette, le 21 juillet, chez, le docteur Meslier et l'y laissa en traitement, n'e se doutant pas que Vivette songeait à se débarrasser de sa maternité.

Quand elle est revenue le lendemain rue Martel, prendre des nouvelles de la-danseuse, le docteur lui a annoncé' qu'elle était morte des suites d'une opération.

On prévint les amies de la danseuse. Son ancien amant vint reprocher au docteur d'avoir opéré la malade. Le médecin supplia de ne pas prévenir la police.

Le docteur Meslier, interrogé, a déclaré avoir donné, le 15 juillet, ses soins à la jeune femme et a constaté une grossesse anormale, I] lui prescrivit un repos complet. Il la revit le 21 juillet et l'hospitalisa chez lui.

Son état s'étant aggravé, il appela le docteur Bouchet qui pratiqua une opération. Le docteur Meslier ajouta qu'il avait constaté qu'à aucun moment sa cliente n'avait subi de manœuvres abortives. Le docteur Souchet a déclaré qu'il eut' l'impression que l'avortement avait été pratiqué, mais la malade nia et le docteur Meslier, interrogé, répondit ne rien savoir. ;

Le juge va rechercher l'emploi du temps de la victime du 1) au 21 juillet.

On nouveau gréviste de la faim

IL EN EST A SON DEUXIEME JOUR Paris, 29 juillet. - Le nommé Çoulon, condamné dernièrement à un an de prison pour recel eTc documents militaires, et de; tenades; fait lagrêve' i -la faim <ètMi8"k prison de la Conciergerie, parce qu'il n'esti pas place au régime politique. Il en est à son deuxième jour de jeune.

Eri Koiarria,riie

LA CHALEUR OCCASIONNE UNE FORMIDABLE EXPLOSION

Bucarest, 29. juillet. l'ne explosion s'est produite sur une. ligne de la banlieue de Bucarest. dans un dépôt de munitions orovenant d'anciens stocks inutilisable L'explosion est attribuée à l'altération et à la clé sion est attribuée à

composition des explosifs par suite des chaleurs excessives de ces iours derniers. LTne centaine de wagons ont fait successivement explosion. Par bonheur on n'a eu aucune victime à 'déplorer.

La Crise Italienne

Rome. 29 iuillet. — La Tribuna annonce que M. Orlando va tenter de former le cabinet avec un fasciste, M. Hussolini. et un socialiste, H. Turati.

A la Chambre de Commerce de Marseille

IMPORTANTES DECLARATIONS DU MINISTRE DES FINANCES

Marseille, 29 juillet. — Cet après-midi, la Chambre de commerce a reçu en séance

M. de Lasteyrie qui, répondant aux souhaits

de bienvenue du président, a affirmé la vo- lonté du gouvernement de poursuivre une politique d'économie. Il n'a pas caché pour- tant que l'équilibre budgétaire ne pouvait être obtenu par ce seul moyen. La création de nouveaux impôts serait inadmissible. Il faut donc améliorer la perception des impôts actuels. L'Administration réalise à cet égard des progrès et se préoccupe de perfectionner encore ses méthodes. Il faut, dans l'Intérêt du bon rendement des impôts et de la paix sociale, s'orienter vers le système des impôts forfaitaires à bases indiciaires.

Le ministre s'est déclaré hostile à la suppression des titres au porteur et il a formulé diverses réserves sur la question des monopoles de PEtat, tout en reconnaissant la nécessité d'en -modifier V exploitât ion de manière à la rendre plus fructueuse.

Enfin, il s'est expliqué sur la création .du marché à terme des changes et a souligné toutes les difficultés que rencontre le problème de leur stabilisation.

Le Meeting Sportif de

Boulogne=sur=Mer

Boulogne-sur-Mer, 29 juillet. — Voici le classement complet :

Cyclecars : 1er Devaux, en 4 h. 53'3i'\

Moyenne horaire, 91 km. 700; 2e Cass, en 5 h. 15'.

Voiturettes : en 5 h; 18'; 2e Van den Bosch, en 5 h. 30'; 3* Bucciali, en 5 h. 42'

Petits cyclecars : 1er Sénéchal, en 5 h. 34'.

Petites voitures : 1er Follot, en 6 h. 9'.

Dans la coupe « Pickett », Deveaux a battu tous les records de sa catégorie.

Dans l'accident survenu à la voiture de Bouttemy, celui-ci n'a été que légèrement blessé, mais le mécanicien Crespel. relevé avec une fracture du crâne, a été conduit à l'hôpital.

PETITES NOUVELLES « -'

NEW-YORK. - M. Myron T. Herrick, débarquant, a exprimé sa foi dans l'avenir de la France.d. e l'effort des Français pour la regrandeur de l'effort des Français pour ]a rcconstruction des régions dévastées, en attendant toujours le paiement des Réparations.

Les Tendances Séparatiste de la Bavière

LE NOUVEAU COUVERNEMENT

SUSPEND UN JOURNAL SOCIALISTE

Berlin, 29 juillet. — La presse bavaroise, £ iâlgré son ton courtois envers le président Ebert, semble peu disposée à admettre des concessions et à se rallier à sa thèse. On critique vivement la remise de la lettre du président Ebert par le comte Zech. dont le gouvernement bavarois demande le rappel.

Une non application a été faite, par le gouvernement bavarois de son ordonnance du 2i juillet déclarée illégale. Un journal socialiste de Nuremberg a été interdit pour 8 jours. La presse berlinoise observe un ton très courtois et signale à peine que le gouvernement bavarois prend largement le temps de réfléchir.

L'ATTITUDE DE LA BAVIERE EST DESAPPROUVEE ;,.

Francfort, 29 juillet. — Les présidents des Etats du Wurtemberg, de la Bavière et de Hesse se sont réunis à Bruchsal et ont approuvé l'attitude du gouvernement du Reich et ont estimé que la politique de la Bavière dans cette question était préjudiciable à l'unité du Reich.

Dans le Proche Orient

LE COUVERNEMENT ANGLAIS

REPOND A LA PROTESTATION DES SOVIETS

Londres, 29 juillet. — Le Gouvernement britannique a répondu à la protestation de Moscou contre les opérations navales grecques en déclarant celles-ci justifiées par 1 état de guerre entre la Grèce et la Turquie.

D'autre part, le passage des Dardanelles en 1914 par le « Gœben » et le « Breslau » a annulé la neutralité des détroits.

Le gouvernement britannique termine en déclarant que. les preuves manquent d'une intervention des soviets pour empêcher les opérations militaires d'Angora.

LA SITUATION EN ANATOLIE

Bakcm, 29 juillet. — On mande de Boukhara :

D'après les récentes nouvelles Enver Pacha aurait pu rétablir le calme dans les départements qui se sont révoltés contre lui.

Dans le département de Karadjadou les révolutionnaires ont adhéré.

LE CONFLIT CRECO-TURC

Angora, 20 juillet. — (Communiqué officiel). - Dans les différents secteurs du front, duel d'artillerie. L'ennemi, a attaqué nos lignes dans la région de Tchall; .mais il a été repoussé ç# subissant des pertes; Calme dans les autres secteurs.

A PROPOS DE LA MARCHE

SUR CONSTANTINOPLE

DECLARATIONS DU GOUVERNEMENT

GREC ,

Constantinople, 29 juillet' — Le g-ouvernement hellénique a fait savoir aux gouvernements alliés qu'il n'avait nullement l'intention de faire pénétrer ses troupes dans la zone neutre, et qu'il s'est borné -à réorganiser les positions de son armée pour le cas où les .alliés l'autoriseraient à marcher sur Constantinople. Cette autorisation n'a pas d'ailleurs été sollicitée.

!Les hauts-commissaires sont maintenant d'accord pour confier aux représentants de la Croix Rouge internationale les deux enquêtes parallèles sur les atrocités turques et grecques.

Les gouvernement d'Angora et d'Athènes vont être invités à leur faciliter l'exercice de leur mission, dont oh n'attetid pas la conclusion avant plusieurs semaines.

Le Problème des Compensations ''¡'",

LA REPONSE FRANÇAISE N'EST PAS DU COUT DE LA PRESSE ALLEMANDE

Berlin, 29 juillet. — Le chancelier d'Empire, ministre des Finances, et le secrétaire d'Etat intéresseront délibéré "aujourd'hui au sujet de la réponse française à la demande des paiements mensuels au titre des compensations.

La réponse allemande ne sera envoyée que la semaine prochaine et fera probablement valoir qu'il ne. doit être donné à la renuête allemande .qu'une seule réponse ctimmunc par tous les gouvernements alliés.

La réponse , de "la Belgique a tracé cette tactique. La baisse considérable dtï'mark qui s'est produite précisément aujourd'hui est attribuée comme par un mot <f.'ordre par toute la presse à la. réponse de là France seule.

La Gazette de Bertift a midi demande quand le gouvernement prendra des l mesures contre certains milieux dont les manœuvres obscures ont une action décisive sur la spéculation.

Le Tageblatt déclare qu'il est naturel que l'Allemagne delnande à ..être allégée pour ses paiements en devises de toute nature et s'étonne de l'intransigèahce de la France dans cette question qui intéresse surtout les Anglais.

La Gazette de Voss dit que la France scie elle-même la branche desséchée à laquelle se cramponne l'Allemagne et dont M. Lloyd George a parlé dans son dernier discours.

Les Championnats du Monde Cyclistes

Liverpool, 29 juillet. — Championnat du kilomètre (amateurs) : lef Johson (Angleterre) ; 2° Peeters ; 3e Armston (Angleterre) ; durée de la course, 49".l/5.

Course handicap (amateurs) du 1/4 de .mille :"ler Guldageri (Danemark) ; 2° Corde:ry (Angleterre) ; 3e Hubberfield (Angleterre) ; 'durée, 29" 4/5.

Un Incident à la frontière Belge

DES DOUANIERS ALLEMANDS

TUENT UN PAYSAN

Bruxelles, 20 juillet. — L'Indépendance Belge dit qu'hier matin à 6 heures un incident grave s'est produit entre des douaniers allemand? et des fraudeurs de nationalité inconnue. Deux fraudeurs poursuivis par les allemands ont traversé une passerelle jetée sur la Moselle et n'ont pas été rejoints. Les douaniers sans quitter la rive allemande ont tiré dans la direction des fuyards et ont atteint des paysans Luxembourgeois qui étaient dans un vignoble. Un paysan atteint jjai; une balle a été tué.

Une annonce dans « L'ECHO D'ALCER »

C'EST DE L'OR

Examens et Concours

BACCALAUREAT

La session s'ouvrira a Alger, Oran, Constantine et Tunis, le dix-neuf octobre, à 8 heures.

Toutes les demandes d inscription devront parvenir au Secrétaire des Facultés avant le 25 septembre, dernier délai.

Les demandes d'inscription sur timbre et écrites de la main même du candidat avec consentement du père ou tuteur (signatures légalisées) devront porter en marge ; IoLe chef-lieu choisi pour l'examen;

2* Les langues vivantes présentées à l'écrit et à l'oral ;

3° L'adresse du candidat et celle de sa famille.

Pour tous renseignements consulter l'affi.

che ou s'adresser soit au secrétaire des Fa-

cultés soit aux cliefs des établissements d'enseignement secondaire (Lycées et Collèges).

ENRECISTREMENT. — DOMAINES

ET TIMBRE

Un concours pour l'emploi de commis et de dame émplbyée titulaire dans les directions et les bureaux de l'Enregistrement et des Domaines ainsi que dans les Conservations d'ïïypotlièques en Algérie sera ouvert à Alger, Constantine et Oran, le 16 octobre 1922.

Les demandes d'admission -devront narvenir au Directeur de l'Enregistrement du département avant le 9 septembre. Les candidats trouveront auprès de ce chef de service tous resnéignements utiles en ce qui concerne l'indication des pièces à fournir ainsi que le programme du concours (arrêté gouvernemental du 16 juin 1922).

CONTRIBUTIONS DIRECTES

Un concours d'admission au surnumérariat donnant accès aux fonctions de contrôleur des contributions directes aura lieu au début de l'année 1923.

Pourront prendre part à cet examen les jeunes gens pourvus d'un diplôme complet de bachelier et nés entre le 1er juillet 1897 et le 30 juin 1905.

Les candidats nés entre le 1er juillet et le 31 décembre 1905 pourront obtenir des dispenses d'âge. La limite d'âge supérieure est, en conformité de .l'article 17 de la loi du 7 août 1913, reculée d'un an pour les jeunes gens ayant accompli trois années de service militaire et abaissée d'un an par année de service militaire non accomplie.

Le diplôme complet de bachelier n'est pas exigé des candidats qui justifient avoir "été déclarés admissibles aux épreuves orales du concours d'entrée de l'une des écoles suivantes : Ecole polytechnique (épreuves du 20 degré), Ecole nationale supérieure des mines (cours préparatoires), Ecole nationale des ponts et chaussées (cours préparatoires), Ecole nationale des mines de Saint-Etienne, Ecole spéciale militaire, Ecole navale, Institut agronomique.

Sont, d'autre part, « dispensés » de subir les épreuves du concours, sous certaines conditions d'âge, les jeunes gens qui ont satisfait aux examens d'entrée soit des écoles cidessus énumérées, soit de l'Ecole normale supérieure ou de l'Ecole centrale des arts et manufactures.

Les candidats admis reçoivent, pendant la durée de leur stage, une indemnité annuelle de 4.500 francs et une indemnité de résidence.

Le registre d'inscription des candidatures sera irrévocablement clos le 10 novembre 1922.

Les candidats trouveront auprès du Directeur des Contributions directes à Alger rue Monge, n° 8, tous les renseignements nécessaires sur les conditions d'admission. Le programme des épreuves leur sera remis ou envoyé sur leur demande.

La Vie Sportive

Vélodrome d'Alger

LES ADIEUX DE ROHRBACH

Aujourd'hui, à 16 heures, matinée de grand gala : pour la première fois sur la piste nouvelle : MATCH DERRIERE MOTOS entre Guercy et Varo ; Prix d'ncou.

ragement (vitesse-débutants) ; Une heure à l'Américaine : l'équipe des As Bâron-Rohrbach partira avec un retard d'un tour et demi (300 m.), sur les équipes régionales : TorrèSBallester Raphaël, Richard-Serra, LuigiRabah, perllni-Meziane, Compagne-Cucciniello et Antoine-Dejean.

Il faudra que Baron et Rohrbach se montrent réellement de beaucoup supérieurs pour combler dans une heure le retard qui les handicape, car nos courageux régionaux tels que Raphaël Ballester, Torrès, Serra, Richard, Luiggi, Rabah. Campagne, etc., sont décidés à ne pas se laisser faire et vont mener la danse sans répit.

Tribunes couvertes : 5 fr. et 3 fr.; populaires, 2 fr. ; enfants et militaires non gradés, 1 fr. -

GRANDE FETE SPORTIVE ORGANISEE

PAR L'OLYMPIQUE DE FOUKA

A L'OCCASION DES FENTES ANNUELLES

L'Olympique de Fouka organise le 6 août prochain un grand challenge d'athlétisme ouvert à tous les clubs affiliés à la 2-FA. Cette réunion sportive est appelée à obtenir un énorme succès.

Une coupe d'une valeur de 300 francs sera attribuée au vainqueur du challenge et 3 médaillés ou breloques récompenseront les vainqueurs de chaque épreuve. Les épreuves du challenge sont : 100 mètres. 400 mètres, 65 mètres haies. 800 mètres relai (200' x 4), 1.500 mètres. 5.000 mètres, saut en longueur, poids, disque.

Les engagements individuels ou par club seront reçus jusqu'au 3 août inclus chez le secrétaire de l'O. F.. Hôtel Moderne. Fouka.

Le même jour l'Olympique fera courir une grande épreuve cycliste de 45 kil.. sous les règlements de l'U.V.F. Cette réunion est ouverte à tous les cyclistes de 2°. -3e. 4c et 5e catégories et dotée cle nombreux prix :

lor prix. 100 francs en espèces : 2e prix, 60 francs en espèces ; 3e prix. 30 francs en espèces; 4e prix. 1 paire boyaux offert par la maison Bertrand d'Alger; 5° prix, 1 collé extra piste et diverses plaquettes. médailles, breloques.

Les engagements. 3 fr. par coureur, seront reçus par le secrétaire de l'Olympique de Fouka, ou chez MM. Bertrand, rue Mahon.

Alger, et Diailoux. place du Gouvernement.

CSJP. - Ce soir réunion de la commission des fêtes à 21 heures au siège social, 50, rue Eovigo.

Présence indispensable.

Groupement Sportif Algérois. — Ce matin à 7 heures 30, Stade municipal, Champ de Manœuvres, entraînement aux sports athlétiques à 10 h.

30, Bar du Vélo, 13. rue de Conatantine, réunion générale, distribution des diplômes et médailles de la manifestation sportive ASSE-GSA,

ÉTAT-OIVIL

Publications de mariages. — Jouvin Jean, distillateur et Schuh Marie ; Croci Eugène, mécanicien et Sebastian Marguerite ; Arinitano Marins, militaire et Chabert Sophire ; Capo Jean, peintre et Soriano Alphonsine ; Guedj Isaae, clerc d'huissier et Hadjadj Louise ; Gaugenni Joseph, mapon et Bouijade Berthe ; Beguin Maurice, lieutenant et Segur Lucienne ; Constantin Albert, sous-officier et Fouqueau Henriette ; Ruggini Lucien, employé transitaire et Lancelotti Angèle ; Eckern Alexandre, militaire et Jardon Jeanne ; Bouveraz Adolphe, mécanicien et Maa- zouz Marie ; Gangemi Pierre, maçon et Bouafout Louise ; Baudet Ernest, surveillant au nettoiementet et Vella. Marianne ; Despaux Léon, fondé do pouvoir et Portelli Marie ; Berenguer Sauveur, mouleur et Batiat Augusta ; Bertomeu José, sandalier et Segni Joséphine ; Cazenave Guillaume, artiste lyrique et Grima Laurence ; Hetroit Martin, directeur d'école et Ardemagny Victorine; Verrière Louis, employé de banque et Pecourt Suzanne ; San Martin Alfred,- relieur et Montero Joséphine ; Robert Fernanù, tourneur et Balzan Marguerite : Mathieu Auguste, employé maritime et Repeticci Jeanne ; Michel Louis, chauffeur et Rizo Anna ; Morel François, employé PLM et Marcadal Catherine ; Antonio Juan, bourrelier et Lopez Adoration ; Fourquier Henri,

représentant de commerce et Cornet Jeanne ; CouIon Hllri, employé à l'Etat-Algérien et Tuduri Joséphine ; Doukhan Emile, employé de commerce et Tubiana Lucienne ; Fluiza José, miroitier et Segui Maria, ; Bricotin Augustin, marin et Chappuis Annonciate ; Blasco Antoine, caviste et Hesse Alice ; De Segons de Labrousae Armand, adjoint contrôle technique des tabacs et Baly Jenny ; Bruguières Emile, employé PLM et Jaclietta Jeanne ; Bado Charles, employé PLM et Pierre Alida ; Ghilee Mohammed, agriculteur et Bessaci Djouhra ; Pedatella Jean, comptable et Liberati Marie ; Schupp Charles, chauffeur d'auto et Couchez Gabrielle ; Cohen Missim, cordonnier et Charquin Mathilde ; Slaveeff Costadin, ajusteur et Roig Rose ; Dormoy François, ferblantier et Cartoux Rose ; Mourier eHnri, violoniste et Pcîze Gabrielle ; Guiela Louis, garçon restaurateur et Soubret Jeanne ; Gaudin Gabri?!, employé de Banque et Marques Honorine ; Dumas Alexaiiilî ajusteur PLM et Camizuli Claire ; Birioui Mohammed. commis Tribunal de Commerce et Pinatel Rosa ; Dahan Joseph, commerçant et Sebah Esther ; Bonnan Charles, menuisier et Kamoun Fortunée ; Prenzler Gustave, élève en pharmacie et Naturel Marguerite ; Seror Eliaon, employé comptable et Cohen Bacri Germaine,

Dans les Départements

DE NOS CORRESPONDANTS

DEPARTEMENT D'ALGER

BLIDA

Naissance. — Le fover de nos excellents amis Madame et M. èottet, le sympathique er èxpert mécanicien, vient de s égayer par la venue d'un superbe garçon, bâti en athlète, Marc..

Compliments aux heureux parents, meilleurs souhaits de prospérité a notre nouveau concitoyen, un futur « as » 'du volant.

Deuil. - M. Reybaud, contrôleur des P.T. T. en retraite et Madame, née Coutayar, viennent d'être atteints par la mort survenue à Bougie, où les obsèques on eu lieu au milieu d'une nombreuse assistance, de Madame Coutavar leur belle-mère et mère.

Aux familles en deuil, plus particulièrement à M. et Mme Reybaud, nous adressons l'expression de nos vives condoléances.

Aux Apiis Réunis. — Mercredi, 2 août pro-, chain, à 21 heures dans les Jardins de la Société grand concert vocal et instrûmental, offert aux membres fondateurs et honoraires de la société. Ce ocncert sera suivi d'une sauterie.

Ce munir de la carte d'adhérent et de la dernière quittance pour faciliter le contrôle..

BOUFARIK

Mariage. — La semaine dernière a eu lieu à Boufarik le mariage de Mlle Jeanne-Charlotte Calléja, fille de Mme veuve Jean Calléja, propriétaire, avec M. Fernand-Louis Manuel, gérant de ferme à Saint-Charles, près Boufarik, fils de Mme et M. Marius Manuel.

Nos sincères félicitations aux parents et nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux.

Médaille militaire. — La médaille militaire à titre posthume a été attribuée à la mémoire du tirailleur Labbe Henri Louis I él;x, mort pour la France, avec la belle citation suivante :

» Tirailleur d'une bravoure exemplaire.

» Tom be glorieusement à son jjoste de C:,:Jl» bat le 17 octobre 1918 devant Bca'irepa?:e.

Il Péjà cité deux fois. »

Le tirailleur Labbe était le fil: de Mme et M. Labbe, comptable aux Domaines Ch!-.

ris. à Sainte-Marguerite, près Btlufarik,

DRARIA

Concours de boules. — Contrairement à ce Cfui a été annoncé par les affiches, et dans la presse, la commission des fêtes de Draria a décidé de doter le concours de boules de

150 francs et d'v ajouter toutes les entrées.

Prix d'entrée 5 francs par joueur.

AIN-TAYA

Les eaux de Suffren. — La saison estivale vient de s'ouvrir, et les familles sont déjà nombreuses, qui sont fixées, tant a Aïn-Taya que dans ses annexes ; la population est donc sérieusement augmentée. Mais malgré cette perspective, et, disons-le, malgré les nombveuses doléances des habitants de Suffren, dont ils ont saisi, par des pétitions motivées, l'administration compétente, l'eau est, dans ce charmant hameau, très insuffisante et, hélas ! de mauvaise consommation, nous en rapportant, non seulement au témoignage inaltérable des anciens du pays, mais encore et surtout aux résultats de 1 analyse officielle de l'eau, à laquelle vient de procéder rlnstituc Pasteur d'Alger. Il doit être remédié à cette situation sans plus tarder.

Notre excellente municipalité s'emploie a y apporter un remède : elle a un devoir impérieux a remplir, de toute urgence, et nous voulons compter sur elle pour une prompte résolution. En attendant, nous nous faisons un devoir de mettre le public — en particulier les nombreux estiveurs de Suffren — en garde contre les dangers qui peuvent naître de l'usage pour la boisson de l'eau actuellement amenée dans ce centre.

FONDOUCK

Constitution de la Société musicale. Nous sommes en mesure d'annoncer que la Société Musicale va être constituée d'une façon définitive. Depuis près de deux ans. notre chef de musiciue. avec un dévouement a toute épreuve, a su former une pléïade de musiciens oui aujourd'hui méritent a être encouragés. Aussi la nooulation semble avoir voulu le comprendre. Le diwwwHîke 16 juillet, un bal fut organisé par nos musiciens dont le bénéfice était destiné à l âchât d'une coiffure uniforme. La somme nécessaire fut rapidement réalisée grâce à de nombreux et généreux donateurs. Les ca-

marades Holmière. Vag-lio Lin et Vaglio Joseph. vainqueurs du concours de boules du 14 juillet, abandonnèrent entièrement leurs prix à la dite cause, ce dont nous ns saurions trop les remercier.

Donc l'essor est lancé, et dans peu de temps notre centre sera doté d'une société de musique à laquelle chacun sera fier d apporter son appui. Une réunion aura lieu sous peu afin de nommer Ife comité, et nous sommes .persuadés d'avance que les personnes les plus notables, se feront un plaisir.de présider aux destinées de notre jeune mais vaillante société.

Une commission vient dette designée afin d'ouvrir une souscription destinée à l'achat du drapeau. Nous ne doutons pas qu'elle reçoive partout le meilleur accueil.

Une grande fête. dont la date sera fixée ultérieurement, aura lieu le iour de la lcmise du drapeau.

BABA-HASSEN

Les fêtes communales. — Agrémentées d'attractions nombreuses et variées, nos maIgnifiques fêtes communales revêtireht cette année, un éclat inaccoutumé.

Citons d'abord la vaillante LTnion Sportive d'El-Biar qui avait bien voulu offrir son gracieux concours, cel dont nous la remercions, et qui se fit chaleureusement applaudir dans ses brillantes exhibitions de boxe, de ( lutte, etc., nous permettant par surcroît d'acclamer M. Baland, le distingué champion d'Algérie.

Sous l'impeccable direction de son chef, le maëstro Bontemps. Téminente société philharmonique « Les Enfants de Douéra » nous tint sous le charme d'un véritable régal artistique, par l'exécution irréprochable de morceaux choisis avec goût dans son magnifioue rénertoiro.

Les fêtes nocturnes furent tout simplement merveilleuses; outre un orchestre entraînant formé de musiciens de Douéra, qui fit tourbillonner pendant deux nuits entières une foule immense d'inlassables danseurs ; la Compagnie Lebon, d'Aller.. qui ne devait nous 1ivier l'électricité qu'à fin juillet, tint à s'assactei. elle aussi, à nos réjouissances e* à reliausseï l'éclat des fêtes en nous faisant l'agréable surprise d'éclairer, à cette occasoin, le village ainsi que les édifices et établissements publics, à la lumière électrique, sans souci du surmenage et de la fatigue résultant de cette installation rapide.

Nous prions M. le Directeur, ainsi que M.

l'Ingénieur et tout le personnel de la Compagnie d'agréer nos bien vifs remerciements pour leur aimable attention et nos félicitations pour avoir pu donner l'électricité à notre centre dans un délai aussi restrèint,

Nos compliments également à MM. Lempereur et Moncho, électriciens à Douéra pour leurs merveilleuses décorations électriques du bal et de la place de la Mairie qui firent l'admiration de tous.

Le programme des divers jeux se déroula parmi l'entrain général et dans l'ordre le plus parfait ; le concours de boules mit en relief l'art et l'adresse des nombreux groupes qui v prirent part. Ces enjeux, chaudement disputés, furent attribués comme suit :

1er prix : 280 francs en csnèçes, 'au groupe Cazayous et Mercadal frères de Baba-Has-

sen. 7

2' prix : 110 francs, au groupe Mas, Mcnanger et Diégo, de Draria.

3a prix : 50 francs, au groupe Serra. Gomila et Cerda, de Baba-Hassen.

AMEUR-EL-AIN

Fêtes locales. — Nous avons le plaisir d'informer la population qu'un, comité vient d'être désigné pour organiser les fêtes de notre commune qui uront lieu les 26, 27, 28 et 29 août prochain.

La commission qui désire faire encore mieux que les années précédentes, invite toutes les * personnes de la commune et des environs a bien vouloir réserver le meilleur accueil aux

membres du comité chargé de la souscription.

BERARD

Fête locale. — Selon nos prévisions, la fête de notre coquet petit centre a eu pleine réussite.

Pendant les deux jours. la Société Musicale de Mouzaïaville, sous la direction de son chef M. Assenci, nous a prodigue un répertoire des plus choisis et particulièrement entrainant, et les nombreux danseurs s'en sont ilonné à cœur joie jusqu'au matin sur notre belle place, délicieusement décorée et illuminée, ainsi que toute la traversée du village, par les soins de la maison Andrès :¡ui mérite toutes nos félicitations.

Il nous-appartient de féliciter sans réserve îout le comité qui n'a rien négligé et s'.est ïlonné toute la peine voulue pour cette réussite et de remercier la Clique de Castiglione qui a bien voulu offrir irracieusement* son concours pour rehausser l'éclat de notre re;raite aux flambeaux de dimanche.

N'oublions pas M. Morant Evariste, notre sympathique directeur du cinéma, pour son installation d'un jet d'eau électrique aux couleurs nationales, du plus bel effet, qui a fonctionné pendant les deux nuits et qui a eu le plus grand succès.

TENIET-EL-HAAD

Félicitations. — C'est avec -un vrai nlaisir que-nous venons d'apprendre que notre jeune ami M. Naudon Paul vient d'être nommé administrateur adjoint à El-Milia (Çonstantine), par décision Gouvernementale du tantine) 1922. M. Naudon Paul est le fils de n'otre sympathique ami M. Naudon. commis principal des Eaux et Forêts à Téniet-elHaâd. »

Nous adressons au nouveau promu toutes nos félicitations ainsi qu'à Mme et M. Naudon et lui souhaitons tout le bonheur dans sa nouvelle carrière.

Décès. — Mercredi dernier ont eu lieu à Téniet-el-Haâd les obsèques du ieune Vasseur Yves-Francis, âgé de 3 mois, décédé le 25 juillet, après -une cruelle maladie. Toute la population avait tenu à accompagner ce fils regretté à sa dernière demeure.

A Mme et M. Vasseur. gestionnaire à l'hôpital militaire, à toute la famille et amis de la famille, nous adressons nos sincères condoléances. -

Fêtes locales. — Dimanche dernier à la suite d'une réunion convoquée par M. le Maire Dubouché, à la salle de la Mairie au S'U, jet de l'organisation des fêtes locales des 2, 3 et 4 septembre; les comités ont été composés comme suit :

Comité d'honneur MM. Duroux, sénateur; Fiori et Abbo, députés ; Robert et Vagnon, délégués financiers ; -Jourdan, conseiller général ; M. le sous-préfet de Miliana ; Dubouché, maire ; Lambert, administrateur ; Mj Chassaing, administrateur détaché à la sous-préfecture de Miliana ; d'Espagnat, commandant d'armes ; les conseillers municipaux ; les fonctionnaires civils et militaires ; l'agha Belkacem ; les caïds de la commune mixte et de plein exercice.

Comité actif : Président, Chassaing L.; vice-présidents, MM. Tabarly et Salles Baptiste : trésorier général, M. Bianchi ; trésorier adjoint. Figarol fils ; secrétaire général, M. Ben-saitl Maurice ; adjoint, Ch. Margnt..

Directeur de la Société de gymnastique, M. Datibe ; moniteurs généraux, Bot et Sensar,

Commission du 'bal : Président, Billy A. ;

commissaires, MM. Gauthier, Fournil, Marguerie, Naudon R., Salles Pierre, Orchol fils, Quentin fils.

Commission des courses : Président, M.

Bonin ; commissaires : MM. Saint-Martin Léon, Anouilh J., Buttet L., Grenet P., Ptstou F.

Commission des jeux : Président, M. Yelch

Pierre ; commissaires, MM. Curtin, Braizat L., Braizat E., Ortéga A.

Commission du tir : Président, M. Quentin père ; commissaires, Bullon, Ortéga J., Greriet-P., Talbr, Orien, Cermery. -

P6ur tous renseignements en ce qui concerne les courses, s'adresser à M. le président du comité des courses.. pour les engagements qui seront reçus jusqu'au 26 août iridus.

l.es indigènes eux 'aussi pourront-s<& di- vertir ; le comité leur réserve des surprises ; courses, fantasias, bal^acabe, ,etc.

Le meilleur accueil sera réservé aux étiangers. Des emplacements gratuits seront; réservés aux marchands forains.

La musique dé l'Echo des Cèdres promet, elle aussi, sous la direction du maestro M.

Dias, de faire merveille pendant ces trois jours de fêtes.

La Fête Nationale. - La Fête Nationale du 14 juillet a revêtu, cette année, un éclat inaccoutumé. Le comité des fêtes a entièrement réussi les divers buts qu'il s'était proposés et nous sommes .heureux de rendre hommage au- sympathique président, à son inlassable dévouement et à son comité, pour l'élaboration èt l'exécution, du programme.

I.e succès -de cette jôlie fête revient aussi en partie à la population tant européenne qu'israélite et indigène qui, par ses dons, aojutés à-rencaisse du-comité et à la subvention municipale a contribué à sa parfaite réussite. ■ ■

La fêté nationale a débuté le 13 au soir, par une magnifique retraite aux flambeaux à laquelle avaient pris part les goumiers. le comité de 1' « Echo des Cèdres » et là c.;ique de l'U.S.T. Le lendemain matin, après un réveil en fanfare a eu lieu une revue des troupes de la garnison auxquelles s'était jointe la .société de l'.U.S.T. avec ses pupilles. M. le Maire a félicité M" le capitaine d'Espagua, commandant d'armes pour la bonne tenue de nos soldats et en particulier des jeunes recrues. Au cours de tette cérémonie une attribution de décorations a été faite. Ont été décorés à titre posthume : M. Boileau et M. Buillon. Les médailles ont été remises à- la veuve et au frère de ces deux héros. D'autres récompenses posthumes ont été offertes à de nombreuses familles de soldats indigènes morts pour la Patrie.

A l'issue de la revue un service funèbre solennel à la mémoire de nos glorieux morts a été dit en l'église paroissiale, auquel assistait presque toute la population ainsi que toutes les notabilités de notre centre. Une quête faite au profit du monument à élever aux morts pour la Patrie a rapporté la jolie somme de 217 fr. 75.

Nos charmantes demoiselles de Téniet-el-I

Haâd. que nous remercions bien vivement, ont réuni la cooute somme de 516 francs par "la vénte de fleurs offertes de façon des plus gracieuses.

La fête a continué durant toute I3 journée par des exercices gymniques exécutés de façon impeccable par nos jeunes membres de PU. S. T. Nos félicitations vont surtout à leurs dirigeants MM. Daube, directeur général et Bot et Seusa. moniteurs, pour leurs louables efforts et les meilleurs résultats obtenus.

De nombreux jeux divers ont égayé aussi grands et petits et le soir un magnifique bal clôturait dignement la fête nationale que nos indigènes n'ont pas eux aussi oublié de fêter comme il convient.

Nous adressons nos félicitations sincères au comité des fêtes pour les belles réjouissances qu'il a su nous procurer et rendons un hommage à toute la population oui a contribué à leur succès par son obole et par sa présence.

CHERCHELL

Fiançailles. - Nous sommes heureux d'annoncer les fiançailles de M. Bâtit Alphonse, fils de Mme et M. Bâtit, propriétaire à Cherchell avec Mlle Yvonne Thomé, fille de M. Thomé, propriétaire à Clérieux (Drôme).

FORT-NATIONAL

Arrivée de troupes. - - Viennent d'arriver pour tenir garnison à Fort-National. 40- jeunes soldats du JO régiment de zouaves, prélevés sur les deux compagnies stationnées à Koléa.

M. le capitaine Le Roy des Barres, commandant d'armes, s'était porté à leur rencontre, sur la-route de Tizi-Ouzou. avec toutes les troupes de la garnison, zouaves et tirailleurs.

Nos jeunes soldats, clique en tête. sont rentrés en ville pleins d'entrain et ont regagné immédiatement leurs casernements respectifs ou, comme toujours, le plus bienveillant accueil leur a été réservé.

Le prélèvement de jeunes soldats sur les compagnies de Koléa, nous donne à .penser que nous verrons prochainement arriver parmi nous une 3° compagnie du 9e.

Dans ces conditions, il est à supposer également que la résidencé du, chef de bataillon sera définitivement fixée à Fort-Naitonal.

Quoiqu'il en soit, il nous appartient de remercier l'autorité militaire pour les louables efforts qu'elle fait pour rchforcer notre garnison.

Tribunal répressif. - - Dans son audience du 22 juillet. le tribunal répressif de FortNational. présidé par M. Battesti. juge de paix suppléant, a prononcé les-condamnations suivantes :

Belaïdi Saïd Ben Amar. ivresse (récidive),

8 jours de prison et 25 fr. d'amende.

Ounadi Amar Ben Salem, outrages et ré r bellion à agents de la force publique, 1 mois de prison et 16 francs d'amende.

Ladjel Lamara. bléssures par imprudence et détention illégale d'arme. 1.. mois de prison et 200 fr. d'amende.

Ministère public : M. Castéran. administrateur adjoint.

Défenseurs : MM. Ould Aoudia et Mammeri Arezki.

Greffier.: Mc Ameur Tahar. <

CARNOT ,

>

Fêtes communales. — La jeunesse de Carnot s'est réunie dimanche 23 courant sur l'invitation de M. le Maire à l'effet de désigner les membres qui devaient former le comité des fêtes. Tout alla pour le mieux à la réunion et le comité allait se mettre à l'œuvre pour la bonne réussite des fêtes lorsque des discussions ont surgi et provoqué la rupture des pourparlers.

M. Triquéra, qui avait été élu Président, nous avise qu'il donne sa démission et nous prie d'insérer la lettre ouverte à M. le Maire, dont voici la teneur :

Monsieur le Maire,

« Elu à l'unanimité Président du comité des fêtes à la séance du dimanche '23 juillet courant, j'ai l'avantagç de vous donner ma démission. Je vous en ai donné les raisons de vive voix, je les réitère :

« Quelques mécontents toujours dans' rombre ayant suscité contre cette -élection, quelques timides protestations de la part de commissaires, je ne veux pas ktm tucause de discorde dans le village, surtout pour la bonne réussite des fêtes.

Il est surprenant de constater dans notre centre qu'après avoir élu un comité, ces trouble-fêtes peu au courant des usages, reviennent sur une décision- prise" a Punanimité.

Mystère et commérage ! ! î

Veuillez agréer Monsieur le Maire l'assurance de ma parfaite considération.

MEDEA

Fêtes annuelles. — Les nombreux Médéens venus à l'appel de la municipalité en vue de la formation du comité des fêtes, réunis dans la salle de la mairie sous la présidence de M. Darnaudet, adjoint, ont procédé à l'élection du Bureau. -

Présidents d'honneur. : MM. Duroux, sénateur ; Fiori et Abbo, députés Richard, maire et conseiller général ; Armand, souspréfet ; colonel Ollivier, commandant d'armes, -

Président : Thiébaud Gustave : vice-présidents : Doriot, Darmon Emile, Moulay Mostéfa Abderrhaman ; trésorier général : Baudier ; trésorier adjoint : Kebaïli Ali ; secrétaire général : Raspail ; secrétaire adjoint : Choùvel ; assesseurs : Torre Maurice Costagliola Joseph, Bel Hamdi, Mauvezin Paul, Cassar Charles, Daniaud Maurice.

Le Bureau ainsi constitué a fixé aux 2, 3, 4 et 5 septembre prochain les fêtes de notre charmante cité.

CAMP-DU-MARECHAL

Les fêtes. -- La Fête annuelle de notre centre a été# définitivement fixée, par l'Assemblée générale, pour les 9, 10 et 11 septembre prochain.

La Commission a été composée comme suit : Présidents d'honneur, MM. Duroux, sénateur; Fiori et Abbo, députés ; Guinand, conseiller général ; Guastavino, Pélissier, délégués financiers ; Lehalle, conseiller général de Dellvs, entrepreneur des docks de la Tabaco de la Kabylie ; Si Smaët délégué financier et conseiller général, et Kuecht, maire. ,

Président effectif. M. Fund Marcel; vice-

président, M. Hildenbrand « Paul ; trésorier.

M. Fund Pierre; secrétaire, M. Kuecht Martin ; assesseurs, MM. Rabat Yvan et Anglade Marcel ; Commission indigène, MM.

Dali et Seba, adjoints indigènes, et Talbi i Rabah, khodja-iûterprète. j Plusieurs commissaires ont été également, désignés,

,. Le programme, qui a été minutieusement çlaboré, nous promet un succès sans précédent. Il sera publié ultérieurement.

Des emplacements gratuits sont réservés aux marchands forains qui en feront la demande au Président et le meilleur accueil sera réservé à tous les étrangers à la Commune qui voudront bien honorer de leur présence ces diverses réjouissances.

Un avis ultérieur fera connaître la date de la mise en adjudication de la buvette du bal, ainsi que des jeux divers.

Une indiscrétion nous permet d'annoncer d'ores et déjà que le banquet d'inauguration des Docks de la Tabaco de la Kabylie aura probablement lieu le 11 septembre prochain, le dernier jour de la Fête, ce qui nous fait espérer un succès sans précédent jfUns les annales de Camp-du-Maréchal,

Qu'on se le dise. N

LODI

Fêtes localeS: - A la suite de la réunion tenue par les bonnes volontés de la localité, il a été décidé -que. les fêtes auraient lieu les 12, 13 et 14 août prochain. La commission est ainsi composée :

Présidents d'honneur MM. Armand, sou s-préfet. ; Richard, conseiller général ; Izard, maire.

Président : M. Thomas ; vice-préfeidents Campagne- E., - V-icq, Touami ; secrétaire : Pauzier ; trésorier : Sicard ; commissaires : Couchez A. Guillaumot E., Storacc, Perret, Couchez. L., Coudiez M., Eymieux, Ramoni, Tridondani A., Joffray M. '1

Avec line telle commission, dont. tous apporte le plus grand dévouement, nous pouvons être certain du succès de la fête.

AFFREVILLE

-

Conseil Municipal. — Dans sa séance du samedi dernier, le Conseil Municipal d'Affreville a approuvé le compte administratif que lui présentait le Maire pour l'exercice 1921 et l'a arrêté comme suit : Recettes, 606.602 fr. 38; dépenses, 510,471 fr. 94 ; excédent, 96.130 fr. 44.

Il a ensuite voté le budget additionnel de 1922 avec les chiffres suivants : !

Recettes, "059.MB. fr.- 27; dépenses, 957.327 ,1 fr. 10, parmi lesquelles sont compris- le remboursement de 100.000 francs de prêts de semences et les 'grands travaux ci-après : Réfection du réseau urbain des conduites d'eau;: 305.0UO fr. ; construction d'une justice de paix, 125.000 fr.;' construction d'une salle des.

fêtes, 127.500 fr. ; doublement du matériel do production, d'énergie électrique, I25.0WI ir. ; Construction d'une 4° classe à l'école des.

garçons, 17.000 fr. ; , construction, d'une infirmerie indigène, Iffl-ffl-fr. ; construction d'un ossuaire et réparation-du mur du cimetière, L500 fr. : captage de l'Aïn-Sefra et conduite d'eau, 6.COO fr. ; achat de terrain pour ouverture de rues, 4000 fr. ; couverture d'égouts, 1.500 fr. ; construction d'un trottoir devant le marché, 2.000 fr. - Sur la proposition de M. Kohler, le Con,seil, à l'unanimité, a adressé à M. Jourdan Eugène, maire, ses remerciements pour son excellente gestion des finances communales et pour les résultats obtenus par son administration active et toujours plus féconde.

*

M. le l'faire; très touché de cette manifesM. le Mairel, 'Assemblée d'associer à ces élotation, prie l'Assemblée a 'associer à ces éloges M. Bertrand, secrétaire général de la

Mairie, dont là collaboration dévouée et l'exactitude rigoureuse sont appréciées de tous.

Tribunal réiwessii. Le tribunal répressif de notre ville, sous la présidence de M.

J. Deleris, juge de paix suppléant, assisté de MM. Jules Reder et Benkada. propriétaires, a .tenu audieo.ee samedi 22 courant.

: Le. siège du minisîèrc public était occupé

par M. 1. Ferro. notre commissaire de police. "',

Ont été condamnés : Achour Abdelkader, pour complicité de voî et recel, à 1 an de prison;

oBenyamina MÓharned. pour vagabondage et port d'arme prohibée, à 8 jours de prison.

Ghoul Mahieddine, pour vol de 280 fr., à

6 mois de prison. »

L:affaiTC-dr F»jîrtjïrîlah Ahmed ben Bcnaou., da, àrg-otier, très connu dans notre ville, a attiré beaucoup d'indigènes. Après un réquisitoire serré de M. Ferro, ministère public. et malgré une habile plaidoirie de Me De Meredieu, du barreau de Blida. le tribunal a Condadmné Djaballah à 6 mois dé prison pour coups et blessures volontaires et a accordé 50 francs a la partie civile.

DEPARTEMENT D'ORAN

RELIZANE

Médaille d'honneur. - - La médaille du travail vient d'être, conféré à nos concitoyens MM. Berthier,* Cadenne, Gillet et Rivière, de la Compagnie P.-L.-M., ainsi qu'a M.

Rodriguez, cantonnier.

Nos sincères félicitations.

Naissances. — Mme et M. Auguste Benhaïm. publiciste, sont depuis quelques jours les heureux parents d'un garçon qui a reçu1 le& prénoms de Joël-Joseph.

— Mme et M. Aclrien Picard sont égale- J ment les heureux parents d'un gros garçon qu -répond au prénom de Jean.

- On nous annonce aussi la naissance de: Mlle Raymonde Cohen, fille de Mme et M.

Elie Cohen-Salmon. Nos complimenta aux parents et tous nos vœux aux nouveaux-nés.

ZEMMORA

Depart. - C'est avec regret que nous £,v,ln::; vu M. ChaSsàin^* facteur à la Rare de Zemmota. partir pour le poste de Saïda comme facteur intérimaire. En partant, cet exc.-l'ent cheminot laisse par rut nous le meilleur souvenir.

Nous lui souhaitons bonne chance dans sl>'1 nouveau 'pos..

Incendie. — Le nommé Zitouni Mohammedould Abdelkader, de la tribu des OuladRafaâ, a été victime d'un incendie. Pendant son absence et celle de sa famille, le feu lui a détruit 7 quintaux orge, trois quintaux blé, 100 francs en espèce, 2 tapis, 2 chevreaux, 1 haïk. 1 burnous, etc.

La victime est indigente et a à charge sept enfants en bas âge.

DEPARTEMENT DE CONSTANTINE

SAINT-ARNAUD f

Heureuse initiative. — Nous apprenons que sur l'initiative des plus louablés d'un de nos concitoyens, une nouvelle pharmacie serait installée dans notre centre, qui, en établissant une concurrence, aliénerait un abaissement dans le prix de vente des produits et préparations, dont la collectivité, à n'en pas douter, he tarderait pas à ressentir les heureuses conséquences.

INFORMATIONS MARITIMES

MOUVEMENT DU PORT du 28 au 29 juillet 1922

Arrivées. - Vap. ital. Clara Camus, de Montréal, rel.; vap. (Jan. Algarve, d'Anvers, d. m,; vap. esp. Mercédès, d'Aliçante, d.m.; vap. fr. Arménie, de Mogador, d. m.; vap.

ital. Mameli, de Palerme, rel.; vap. ital.

Sant-Agostino, de Barcelone, d. m.; vap. fr.

Ant.-Achaque, de Tipaza, f. vin ; vap. ang.

Gibeï Zerjon, d'Alicante, d. m.; vap; esp.

CuBera, de Palma, d. m.; vap. fr. Grandlieu, de Nantes, d. m.

Départs. - - Vap. fr. Charles-Roux, pour Marseille, d. m.; vap. fr. Arménie, pour Bougie, d. m.; vap. ital. Mameli, pour Huelva, d. m.; vap. fr. Moulouya, pour larseillè, d. m.; vap. ital. Sant-Agostino, pour Gênes, d. m.; vap. ang. Gibet Zerjon, pour Oran, d. m.; van, fr. Ant-Achaque, pour DeHvs, d. m.; vap. fr, M.-Schiaffino, pour .Marseine, d. m..; vap. esp. Mercédès.Dour.AlKàJ}J, d. m.; vap..fr. Savoie, pour Marseille, d. m.;

vap. jtal." Clara Camus, polir Gènes, grajns; vap. dan. Algarve, pour Tunis, d. m.

k65 spee^Ae^es

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Constantmc. Matinée 4 heures.

SPLENDID PLEIN AIR, rue Wai se et boulevard Carnot. — Soirée 9 h. : Dernières du gros succès LA FAUTE D'ODETTE MARECHAL, magnifique drame de la vie mondaine, en 6 parties, interprétation et mise en scène de premier ordre. Doc. Act. Comique avec CHARLOT. Aujourd'hui, à 5 heures, matinée dé gala.

Sélection complète de Mireille. avec. le. concours de M. Peyre, basse chantante du Théâtre de l'Opéra, dans le rôle d'Ourrias. de Mme Lodi (Mireille), de. Mlle Duchemin (Taven) et de M. Terror (Vincent). La sélection sera précédée d'un grand concert avec le concours de tous les artistes.

Prix des places. - - *Loges, 2,50. Toutes les autres places 2 fr. Location ouverte sans augmentation de prix au Splendid Cinéma. Tél.

2 8

CINEMA OLYMPIA. - Salle la plus fraîche -et la mieux aérée. - Matinée 4 h. 15, soirée 9 h. : Dernière du délicieux progframme LE POING D'HONNETJR. film magnifique en 4 parties, avec Victor Moore ; DE-" DE. CHAMPION PAR AMOUR, fou en Sacfns. De.c. Loc. Tél. 19-07. Demain. Attention ! Programme merveilleu x ! Un grand chef-d'œuvre français. LE 15'3 PRE LU D E DE CHOPIN, drame puissant en 6 parties, avec Andrée Nox et Natalie Kovanko.

TRIANON. — Mati née ciné à 2 h., matinée concert à 4 h.. son-ce : LE SCHERIFF, dr. r LE LOTUS DE THIEN TAI, 8* épis.

Sur scène : Rictus Jancy.

BIJOU CINEMA, 2 Matinées et Soir: CHAMPION DU MONDE DE BOXÉ, 4« épisode. PRINCESSE ALIGE, ck 6 parties.

CINEMA MONTPENSIER. — Mat. 4 h., soir. 9 h. ; Rio Jim dans LES PORTES DI; L'ENFER, grand drame ; L'AMANT nE LA'LUNE, l1'1" épisode.

CINEMA DU PLATEAU.:.!.Mat, 4 h., soir 9 h. : Douglas Fairbanks dans LE METIS, superbe drame; LA BAILLONNES, 1er épisode Entre deux haines; CHARLOU BROCANTSUR. Jotw air.e.

VARIETES CINEMA. — Mat. 4 h., éoir.

9 h. : QUAND LES FEUILLES TOMBERONT, gr. drame poignant; L'EMPEREUR DES PAUVRES, 11e ép.; LUCIEN, LUCETTE, comique. -. -

ALCAZAR CINEMA. — Mat. 4 11,. soir 9 Jt. : Bras d'Aoier dans SAMSON MUET, 2e et dernière époque: L'EMPEREUR DES PAUVRES, 10* ép. ; LUI, comioue.

CINEMA PALACE. — Mat. 2 h. et 4 h., soir 9 h. : Bras d'Acier dans SAMSON MUETV drame d'aventures en 2 époques ; CHARLOT NE S'EN FAIT PAS, fou rire; REINE LUMIERE, dernier en

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métique. calligraphie, histoire et géographie ; premiers éléments de l'algèbre, de la geométrie, de la physique, de la chimie et d'une langue vivante.

Titres dispensant dé cet examen : brevet élémentaire et certificat du premier cycle de renseignement secondaire.

Deuxième combinaison : deux années d'études préparatoires. } Age minimum d'admission : 14 ans ac., complis au 1er juillet précédent.

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23e rentrée des cours : lundi 2 octobre

1922 à 8 h. 30 du matin.

Examen d'admission : samedi 30 septembre à 8 h. 30 du matin..

Clôture du registre d'inscription : vendredi 29 sentembre au soir.

FEUILLETON DE L'ECHO D'ALGER 38

UN HOMME

DANS LA NUIT

PAR

Gaston LEROUX -

PREMIERE PARTIE

L'Auberge Rouge

XIV

- Une terrible explication

- Mon père ! s'écria le prince Agra.

M-iis vous mavez dit maintes fois que vous ne le connaissiez point. et, pour avoir une famille, il me fallut inventer cette fable du radjah et de la Thessalienne.

— Je te dis que je vais te parler de ton père !.. Et ne mets pas en doute, une seconde. mes paroles, car j'ai toutes les preuves de ce que je vais te dire !. Et si tu doutes encore malheureux, malgré ces preuves, interroge alors Harrisoh, fais signe à ce colosse qui est derrière cette porte et qui, nuit et jour, veille sur moi ; interroge Joe luimême ; interroge-les, car ils savent et je les délierai de leur serment !. Et si tu doutes encore, alors, oh ! alors, j'irai tout de suite à ceux que j'accuse et, devant toi, je leur dévoilerai mon regard, ce regard qu'ils reconnaîtront, Agra, et qui les fera mourir d'épouvante. Mais alors tu me croiras ! _:. Parlez, parlez, monsieur, fit précipitam-j ment le prince, je vous écoute et je vous croi !

- Agra, Agra, ton père était un homme colossafement -riche. Il ^'appelait Jonathan

Smith et on l'appelait te roi de l'huile ! Il

commit une faute en aimant ta mère, mais une faute qu'il voulut réparer sur-le-champ, dès qu'il apprit qu'elle était enceinte. Il voulut l'épouser. Mais quelqu'un veillait qui avait intérêt à ce que ce mariage n'eût point lieu. Ton père avait un jour recueilli dans les rues de Chicago une petite fille, une enfant qui l'avait séduit par sa grâce et sa beauté. Il avait également recueilli la mère.

Or, cette femme, dès qu'elle vit l'engouement de Jonathan Smith pour sa fille, conçut les plus grandes ambitions. Elle songea que, quelques années plus tard, son enfant serait d'âge à se marier et que son bienfaiteur, qui était jeune encore, pourrait l'épouser. Ce fut justement cette femme que, dans

ignorance de ses desseins, ton père choisit comme intermédiaire entre ta mère et lui.

Elle s'arrangea de telle façon que jamais une lettre de ta mère ne parvint à Jonathan et qu'il ne revît plus celle Qui lui avait donne un fils, mais que les machinations de la mendiante de Chicago avaient irrémédiablement éloignée de lui !

« Il arriva ce que cette femme avait prévu, mais ce qu'elle ne vit pas. car elle mourut avant que sa fille fut fiancee au roi de l'huile. Oui, ton père, avant vainement recherché partout les traces dé ta mère, et désespérant de les jamais retrouver, s'était laissé prendre aux manœuvres de la fille de la mendiante, de miss Maty !

« Or. écoute ce qu'il advint. Cette miss Mary, dont ton père était fou, n'aimait pas Jonathan Smith. Ton père la croyait pure.

Elle aimait un jeune homme Charley, un employé de Jonathan. Ce Charlev, le roi de l'huile, après la mort de la mendiante, l'avait efiargt de continuer ses recherches. C'est cet homme qui finit par te découvrir et qui te plaça dans une maison de la Nouvelle Orîéanc. Mais il ne dit rien de sa découverte à Jonathan. Il avait intérêt à t'avoir sous la main. iJ.l.US, le but de t'éloigner toujours du roi de l'huile. Il voulut que toute la fortune de celui-ci allât 'à celle qu'il aimait, à miss

Mary. Tous deux nourrissaient certainemcnl contre Jonathan des dçsseins criminels. La suite, helas ! le prouva. »

Arnoldson s'arrêta un instant et regarda le prince Agra. Le prince, effroyablement pâle, écoutait avec religion la parole persuasive d'Arnoldson, persuasive même dans ceUe partie au récit relative aux manœuvres de la mendiante et de Lawrence et que nos lecteurs savent fausse, mais qui était destinée à 'expliquer vis-à-vis du fils l'abandon du pèrc.

-- Comiiiucz.- monsieur ! continuez .1 supplia le prince Agra.

- Je termine prince Agra, par une question ; Que ïejois-tu si tu appreçais quû tua père, victime, comme ta mère, de Clisrley et de Mary, avait été. assassiné par eux ?

- Assassiné ! .s'écria Agra. J)ar eux

- Asasssiné impunément, en chemin de fer, sur l'Union Pacific rajlway, et précipité, du haut du pont de Julsebourg dans le gouffre de la rivière Platte ! Assasîlné (Ife la n ain même de cette jeune fille qu'il adorait et dont il al'tit faire sa femme, avec la com plicité de son amant ! Prince Agra, que lcras-tu ?

Les yeux d Agra flamboyaient i — Vous rue le demandez !

Et le prince eut un geste de terrible menace; -

nace.

- Tu le vengerais, n'est-ce pas ? Eh bien, William, s'écria Arnoldson. levant les bras au ciel, puisque tu veux venger ton père, venge-moi !. - v

Agra se précipita vers Arnoldson. Il lui demanda, la voix rauque : ;

—- Vous ? vous ?. mon père ?

- Ton père, te dis-je. Je suis Jonathan Smith, qui a sufvécu à ses blessures. Je suis le. roi , de l'huile, qui revient déformé, estro- pié par les coups de ses ennemis, mais qui revient plus puissant que jamais 1 Je suis l'Homme de là nuit, .enfin, qui t'a élevé, pour que tu accomplisses un jour l'oeuvre de justic-e et de châtiment .1.. Que vas-tu faire, mon fils 1

Le prince Agra étendit la main et pronon-

ça lentement ce serment :

— Sur la tête de ma mère, morte de faim dans mes bras par la faute de vos ennemis" je jure, de venger ma mère, je jure de vous venger, mon père !

Et il s'agenouilla devant l'Homme de la nuit. cilon il baisa les genoux.

— Vous avez souffert, dit-il. Mais ili souffriront J Pourqrci avez-vous attendu si longtemps ?

- Pour que le châtiment soit plus terrible. Vois-tu, mon fils, je veux que- Charley et Mary, qui se sont mariés, me croyant mort,, soient maudits jusque dans leurs ehfants, punis jusque dans leurs enfants. Ils ont un fils et une fille. Le fils vient d'atteindre l'âge, d'homme ; la jeune fille sera fiancée demain. Au lieu de deux coeurs, mon fils, nous allons, broyer quatre cœurs ! Et les autres aussi, ceux qui ont eu le malheur de les ainwr; souffriront de les avoir aimés- !

Ah ! leurs quatre cœurs, reprit Arnoldson, d'un accent farouche, leurs quatre cœurs, comme nous allons les broyer !

Sauvage.. il - faisait le geste d'étreindre et de briser des cœurs. On eût dit qu'il avait ses quatre cœurs entre ses mains et qu'il en exprimait le san. la vie !

Et il releva le prince Agra, resté à genoux.

Maintenant. l'Homme de la nuit riait d'une effrayante façon.

— Ah ! il v a des hommes qui tuent, qui se vengent en tuant ! Les inàensés ! La mort, n'est-ce pas le repos ? La vie. c'est le marty" re ! D'autres s'attaquent à la chair. se vendent sur la chair! Les imbéciles! Les tortures du epeur sont autrement terribles !

Et il ajouta, -.mettant d'un geste douloureux la main sur son coeur :

-7- J'en sais quelque chose ! Il alla à ta fenêtre et l'ouvrit a nouveau.

— J'étouffe, dit-il.

La - auit n'avait plus alors que de rares éclairs. Le tonnerre était lointain déjà. 11 pleuvait toujours.

Agra dit :

i-- Mon père, vous allez me faire connaître qui sont Charlev et Marv et vous allez me faire connaitre leurs enfants.

— Tu les connais, William, et tu as déjà commencé à me venger.

--.Oui sont-ils, mon père?

- L'homme de la nuit allait répondre fiuand Ain grand bruit se fit entendre au dehors. Il pencha la tête et regarda dans les ténèbres.

Il distingua, sur la route qui passait à une cinquantaine cle mètres de l'auberge Roture. une voiture qui était arrêtée et. dont le cocher fouettait vivement les chevaux. La route, étroite, montait, assez rapide. L'orage et la pluie v avaient creusé de profondes fondrières. Il seïnblait que tout l'équipage dût à jamais v rester. Les chevaux refusèrent de donner de noiiveaux efforts. La portière de la voiture s'ouvrit, et, à la lueur de la lanterne, sir Arnoldson vit cinct personnages qui descendaient de cette voiture et se dirigeaient rapidement vers l'auberge, .dont les' fenêtres, éclairées, avaient dû attirer l'attention des voyageurs.

Ils arivèrent à la porte et frappèrent. La porte s'ouvrit. et tout le groupe fut vivement éclairé.

L'homme de la nuit poussa une exclamation.

- Le ciel est avec nous ! s'écria-t-il. Prince Agra. vous av raison de croire en Dieu!

C'est Dieu qui nous les envoie cette nuit.

Vous nie demandez qui furent mes assassins ! Regardez !

A son tour, le prince se pencha à la fenêJreet reconnut le dernier voyageur qui entraitodans l'auberge Rouge.

— Lawrence ! fit-il. Vos dernières paroles me l'avaient fait prévoir. Ah ! mon père. vous faites bien de dire que j'ai commencé à vous venger !

Ce n'est rien à côté de ce qui té reste à faire, mon fils !

Yin dé la oremière parti*

DEUXIEME PARTIE

L'Amour et la Mort r 1

OU NOUS REVENONS QUELQUES

ANNEES EN ARRIERE -,

Jonathan Smith vivait toujours. Le roi de Fhuile avait échappé car miracle à la

mort ! Ce n'était pas un cadavre due Char- lev avait ieté par-dessus le pont de Tulesbcmrg. Tonathan respirait encore ! L'une des

piles de ce pont repose sur un étroit ilot, et c'est sur cet îlot, parmi les grands joncs qui poussent aux bords de la rivière Piatte, que le roi de IhUlle vint échouer.

Combien de temps resta-t-ii sans connaissance? Quand il ouvrit les veux. d'étranges visages le fixaient. C'étaient des têtes aux teintes de cuivre, tatouées et empertnées.

Certaines avaient de larges anneaux passés dans les narines, ou encore des bâtonnets.

Certaines portaient d'immenses plumes multicolores dressées sur leur longue chevelure.

Tous ces gens bizarres étaient vêtus d'étoffes éclatantes jetées sur les épaulés ; les poitrines étaient nues, badigeonnées au minium et tatouées comme les visages. Ils étaient armés de longs fusils et portaient des ceintures qui recelaient les munitions. La plupart s'entretenaient dans un langage incompréhensible pour un homme civilisé. Certains affectaient de parler anglais ou tout au moins de « sortir » les auelques mots, les quelques phrases qu'ils connaissaient de cet-

le langue.

Le roi de l'huile comprit qu'il était aux mains d'une tribu de Peaux-Rouges. Il était le prisonnier des Delawares !

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CHABET-EL-AMEUR. — m. Joseph Lavaysstère et sa famille ; M. Louis Lavayssière et sa. faanille ; Marlemoieelle Jeanne LavayBsière ; M, Gabriel Lavayssière ; M. Lucien Lay!.YBsière ; Mme Vve Erneet Lavayssière €t Bon file, de Chabet-el-Ameur : M Alfred Coste et sa famille, il'Isserbouirg ; les familles Lavayssière et Delcahut, de Fheminee (France): M. et Mme Georges ttognr et leur famille, de Chabet-El-Ametir, Ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Henri LAVAYSSIÈRE

leur regretté. frère, beau-frère, oncle, neveu et cousin, décédé à Chabet-el-Ameur dans sa 29* année.

L'enterrement aura, lieu à ,Chahet-eLAmeur le dimanche 30 juillet à 4 heures du soir.

Alger-Fanfare. — Le Conseil d'administration et 3eiB membres exécutante vous font part du d,écès de

Monsieur Jean CASSAR *

Père de leur secrétaire

Tous prient d'aseieter aux obsèques qui auront lieu le 30 juillet à 5 heures du soir, Bd Pitolet, Maison Rambeaud.

Madame Veuve Dégoursi ; Monsieur Louis Dégourei ; Mesdemoiselles Marie et Laurence Dégoursi ; Monsieur êt Madame Jean Camps, née Dégoursi et leurs enfants ; Monsieur et Madame Pierre DégSurei, née Fabre ; Madame Veuve Ghirlandà et son fils -; lee familles Astier, Baùdier, Fabre et Camps, ¡'.

Ont. la douleur de vous faire part de la prte cruelle qu'ils viennent d'épiduvet en la personne de

Mademoiselle Jeanne DEGOURSI

leur fille, sœur, bélle-soeur, tante, eousfne et alliée décédée à Alger le 29 juillet 1922 à l'âge de 22 ans ,

Et vous prient de vouloir bien assister iL see obsèqueô qui auront lieu aujourd'hui dimanche 30 juillet 1922 à 10 heures du matin. 1.

On ae réunira au domicire mortùaire, 31, rue Dupucli.. - L inhumation aura lieu au cimetière du Boulevard Bru.

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AL.CER-CHERCHELL. — M. René Jouvin et Mme, née Bertrand ; Mlle Renée Jouvin; Mlle Clémence Bertrand ; les familles Scarone, Morettet Jouvin,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Veuve Jules BERTRAND

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décédée à Alger, le 29 juillet 1922, à l'âge de 46 ans. 1

Et vous prient de bien vouloir assister à see obsèques qui auront lieu aujourd'hui dimanche à six heures, à Cherchell,

Réunion au domicile mortuaire, rue Sidi-Ali, Maison Begs, ,

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Trouvain, de Paris, L. Cosso-Centil, directeur à Alger, 62 et 64, rue de Constantine. Téléph.

Madame Louis Péan ? Monsieur Michel Pé,an ; Madame Gosseln, née Péan, le commandant GosSein ; Monèieur et Madame Louis Bolsset et leur enfant ; Monsieur Eugène Boisaet ; Madame Suzanne Bcisget et ses enfants ; Madame et Monsieur Stéplian ; Madame et Monsieur Lemaire ; Madame Vve Théodore Alcay ; Monsieur André Alcây ; Monsieur et Madame Marcel Alcay ; Madame Vve Emile Alcay ; Madame Vve René Blasselle çt 66S enfants ; Madame et Monsieur Adolphe Bïassellç et leur enfant ; Messieurs Emile et Louis Alcay ; Monsieur H. Carron,

Ont la douleur de faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprokvl'r en la personne de

Monsieur le docteur Louis PEAN

Directeur du Service de la Santé Maritime du Protectorat Français du Maroc Ancien Conseiller général de Médéa

leur - époux père, frere, beau-frère, oncle, nveu, 1 cousin," allié et ami décédé le 27 juillet 1922 X Casablanca, Maroc, à l'âge de 57 a ne.

St-EUCENE. •— Mme Vve Jean Cassar ; M. et Mme Achille Ca&sâr èt leurs enîante ; M. et Miiïê Lèuifi Ca&èïr ; M. et Mme Claude Levêqûe ; Thérèse éassàr ■ M, Jean Pierre Cilea fllr ; M, Pierre Cassar, rejiïéeentânt de commerce, Mme et leurs enfants ; Mme Vve Salvator Cassar ; M. et Mme Antoine C'asear, et leur fils ; MM. Michel, François et Charles Cassar ; les- familletl

Chevalier d'Alger,* Calvier, d'Orân, Scàla 'l'Alger,

Iêèle et Zanzi du RUIsseau.

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Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la iaruOnne de - *

* Monsieur Jean CASSAR ",

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Représentant de commerce »

* « * père, grand-père, frère, parent et ai- leur époux, à St-Eugène, le 29 juillet 1922, à l'âge lié; décédé à St-Eugène, le 29 juillet 1922, il. l'âge dé 54 ans.

Et vous prient d'assister à ses obsèques, qui auront lieu aujourd'hui, à cinq heures.

On se réunira au dçmicile mortuaire. Boulevard Pitolet, n" 1, Maison Rambàud, à St-Eugène (Rais vi lie).

1 .OFFICE D'ETAT-CIVIL, Sle de la Maison G.

Trouvain, de Paris, L. Cosso-Centil, directeur à Alger. 62 et 64, rue de Constantine. Téléph. 27-03. j

Monsieur et Madame Henri Kanoui et leurs enfiwts eî^t" MongiétU' et JJadàme Samuel Sarfati de

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Madame Veuve SASSOUN ABOU

Née JuHe SARFATI

décédée à El-Biar le 29 juillet 1922 Et vous prient de vouloir bien assister à, -ses obsèques-qui auront liéeu aujourd'hui dimanche 30 juillet 1922 à

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On se réunira rue de l'Aima.

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REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE Mme Vve Rousset ; les familles Fellheimer, Molin, Bemmont, Fnlchiron et leur nombreuse fanjjîle, remercient leurs amis et «onnai«8ahcee des marquèè de sympathie qu'ils leur ont témoignées à l'occasion de la perte de leur regrettée

Madame Veuve TACHELLA-SANCHEZ

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Et les prient de bien vouloir aesieter à la mesae qui sera dite en l'église de Notre-Dame des Victoires - le mererdi 2 août à 8 heures du maiin.

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE;

Monsieur Alger Froger ; Monsieur Charles Vi dot, Madame Vidot et èa fille et toute leur famille, ne pouvant répondre individuellement aux nom-, breuees personnes qui leur ont témoigné tant d'affectueuee sympathie à l'occasion du décès de leur chère regrettée

Madame Albert FROCER

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décédée le 20 juillet 1922, les remercient bien sîrfl cèrement, et les prient d'assister au service fu-' nèbre qui aura lien, & son intention, .en l'Eglise' St-Charles de l'Agha, le mardi 1" août, à 8 heures du matin t i La famille ne recevra pas à l'issue de la CÓré.!

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BERROUACHIA. — M. Gauthier, Mme et H,,¡ Vidil et leurs enfants remercient bien sincère-i ment toutes les "personnes qui leur ont t-émmgné: tant de marques de sympathie à l'occasion du.' décès de leur regrettée- épousé, mère et grandmère

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de Me Gaston de BARON, licencié en droit, notaire à Alger, 2, rue Dumont-d'Urvlle. ,

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du Fonds de Commerce de

Café-Brasserie du Trianon-Palace

Le mercredi 2 août 1922, à to heures du matin en l'étude et par le ministère dé""l\l e de BARON, notaire, il sera procédé a la vente aux enchères publiques, du fonds de comhnerce du Café-Brasserie du iTrianon-Pàlace, exploité a Aler, quartier Bab-eltOucd, avenue de la Bouzaréa n* 29, comprenant x

io La clientële ct l'achalandage.

l, 2° Le matériel le garnissant.

3,° Le droit au bail des lieux où il s'exploite expirant le ier buin IQ3Q-

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Pour extrait :

L'avoué poursuivant.

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