Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1932-08-21
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 août 1932 21 août 1932
Description : 1932/08/21 (Numéro 13072). 1932/08/21 (Numéro 13072).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6590120
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
UN MONUMENT AU MARÉCHAL FOCH
VA ÊTRE INAUGURÉ AUJOURD'HUI
A FLOUJEAN (Finistère)
UNE BELLE VOU TE DE VERDURE
An fond le manoir et la chapelle
Plocjeak, 20 août. (De notre cn-
voyé spécial.) Les nombreux tou-
ristes qui, par ces temps de canicule,
roulent sur la route de Morlaix à Tré-
gastcl-Primcl, sont surpris de s'enga-
ger soudain, à trois quarts de lieue
de la ville. dans une sorte de grand
tunnel de verdure baigné d'une frai-
cheur et d'une ombre délicieuse. Que
l'on se rende à la mer ou qu'on en re-
vienne, en deçà ou au delà de ce tun-
nel, la grand'route traverse un pay-
sage de champs et de landes aux talus
dénudés, où rien ne vient s'interposer
entre le voyageur et les flèches d'or
d'un soleil implacable. Aussi quel
wupir de bien être «'exhale de la poi-
trine des aut.omobilistes en nage. des
cyclistes ruisselants, des pèlerins exté-
nués, dès l'entrée d'un sous-bois dont
les ramures serrées donnent à la
rhaussée goudronnée l'aspect d'une
magnifique avenue, et interceptent si
parfaitement la lumière solaire que
rs yeux ont d'abord peine à s'y faire.
La plupart des voyageurs ignorent
iu'à ce sous-bois se rattache un nom
illustre entre tous, et que la propriété
,-oupee en deux par la route qu'ils sui-
vent n'est autre que Traonfeunteuniou,
domaine familial et résidence d'été du
Maréchal Foch Combien de fois ai-je
'ait bondir de surprise les nombreux
étrangers a la région que j'ai eu l'oc-
casion de piloter dans le pays de Mor-
LE NOMMENT
DU MARECHAL FOCH
oeuvre du statuaire Francis Renaud
laix, en leur annonçant, à l'entrée de
l'avenue
La propriété du Maréchal Foch.
M arshal Foch's property
Pas possible Oh, /ine
Et l'on eut dit que leurs yeux à tous
voulaient regarder double pendant le
temps que la voiture mettait à traver-
ser le bois
TRAONFEUNTEUNIOU
Traonfeunteuniou, situé en lr. com-
mune de Ploujean, à 2 kilomètres au
N.-E. du bourg, s'étend sur un plateau
en bordure de la vallée formée par un
petit tributaire de la rivière « Dour-
duff s. Ce nom, d'une complexion 1
étrange au premier abord, veut dire.
en breton, le ac Val des Fontaines
La propriété comporte une quinzaine
d'hectares de bois coupes par des ave
nues et allées. encadrant de grosses
prairies, et dissimulant a la vue du
passant une maison de maître du
XVIII siècle, d'architecture très sim-
ple et tres avenante a la fois. Ayant
ete possédée au cours des âges, par
de viPilies familles du terroir, elle fut
acquise par la famille Bienvenue, ori-
ginaire de Saint-Brieuc, à laquelle le
futur Maréchal s'allia en la personne
de Mlle Jeanne Bienvenue
Devenu a demi-Breton par son ma-
riage. le cap; ~e d'artillerie Foch fut
vite conquis- par .t charme de ce coin
de Tregor si diûérent de ses Pyrenees
natales. et fit de Traonfeunteuniou sa
résidence d'élection. Il s'intéressait j
plus particulièrement dit-on a ses
arbres dont il ordonnait meticuleuse-
ment les coupes Il les considérait
comme ci, vieux amis que l'or. retrou-
ce avec ioip apres une séparation pro-
longe?. Pt c est a leur ombre que, des
retour sur ses terres, il aimait méditer
sur dei- sujets qui peut-être, n'avaient
que des rapports très lointain, avec
une destinée auf-si brillante qu'insoup-
çonnée.
Dans ses dernières annees, le Maré-
chal s'attardait volontiers 1 anfc
nord-ouest du bois, qui donne sur la
route de Primel, et je l'y ai souvent
vu, seul assis sur un banc de gazon
surélevé, colé d'un chapeau mou, vêtu
de noir, appuyé sur sa canne et le
corps penché en avant. semblant ne
s'intéresser à autre chose qu'au pas-
sage intermittent des voitures. Per-
sonne ne le saluait, car personne ne
remarquait dans ce coin .mbreux la
silhouette sombre de l'illustre flâneur.
et ceux qui, d'aventure. l'auraient ra-
pidement aperçue, ne pouvaient se
douter que ce petit vieillard à l'air
crâne n'était autre que le grand chef
qui commanda à des millions de sol-
dats, et mit fin à la plus terrible des
guerres dont le genre humain ait eu
à souffrir.
Ploujeannais d'adoption. depuis
quarante ans ou plus, le Maréchal
Foch sera commémoré aujourd'hui
dans la vieille paroisse trégoroise qu'il
affectionnait. Un monument de gra-
nit, sur lequel vient s'encastrer un mé-
daillon de bronze, sera inauguré ce
matin dans l'ancien pourpris de l'e-
gllse paroissiale où, pendant ses sé-
jours sur ses terres, le châtelain de
Traonfeunteuniou venait chaque di-
manche ouïr messe avec toute sa fa-
mille.
jju a uniiiative ae ia section mor-
laisienne de l'Union fédérale des An-
ciens Combattants, réalisé grâce à
,uae souscription publique, ce monu-
ment, mis au concours entre artistes
bretons, a été exécuté par le statuaire
France Renaud.
D'aucuns pourront regretter qu'il
n'ait pas été érigé face à l'entrée de
la propriété du Maréchal, auprès du
vieux calvaire situé à l'opposé de la
route. Sa masse gris clair eut fait
merveille sous le splendide dais de
verdure qui protège la croix, et il eut
certes reçu là, en raison de la densité
de la circulation sur la route de Mor-
laix à Trégastel-Primel. infiniment
plus de visites qu'au bourg même de
Ploujean où très peu de gens l'iront
chercher.
Quoi qu'il en soit, placé où il est, il
s'harmonise aussi parfaitement avec
son cadre naturel, constitué par le
chevet gothique de la vieille église
(que dépare malheureusement une sa-
cristie sans style) et par les beaux
arbres de l'ancien cimetière. Et, ceci
peut, dans une certaine mesure, com-
penser cela. Francis GouRviL.
Inaugaration du monument
du maréchal Foch
La cérémonie sera présidée par le
général Weygand, vice-président du
Conseil supérieur de la guerre, inspec-
teur général de l'armée, membre de
l'Académie Française.
D'autres personnalités militaires et
civiles assisteront à cette cérémonie.
notamment le préfet maritime et le'I
I général commandant le 10r Corps le
préfet du Finistère le docteur Lan-
cien, président du conseil général, de
nombreux sénateurs et députés.
A 10 heures, sera célébré en l'église
de Ploujean, un service religieux au
cours duquel M. l'abbé Thomas, an-
cien recteur de Ploujean et ami per-
sonnel du maréchal, prendra la pa-
) rote.
A l'issue de cette cérémonie il sera
1 procédé à l'inauguration du monu-
I ment.
Un arrêté pris par M. le maire de
Ploujean. à la date du 17 août, indi-
que les voies dans lesquelles la circu-
lation est autorisée.
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OBJET DE VALEUR
Chez les Bretons de Tunisie
L'Armonque, société régionale des
Bretons de Tunisie, nous communique
son bulletin annuel qui vient de sortir
de l'imprimerie. C'est le dixième en
date depuis la reorganisation de la
société en 1920.
Mais. que de progrès réalisés. depuis
cette époque.
M. Richard, président général du
groupement breton des Côtes-du-Nord.
se plait a le signaler lui-même, puis-
qu'il constate que le nombre des adhe-
rents e:t passé en ce laps de temps
de 70 à 450 représentants de 1500 à
2.000 compatriotes, compte tenu des
femmes et des enfants.
Il estime cependant que là ne doit
pas s'arrêter le développement de la
société qui devra dans un délai rap-
proché, grouper l'unanimité des Bre-
tons de Tunisie dont le nombre est
officiellement de 3.000 environ.
L'Armorique est placée sous la pre-
sidence d'honneur de M. Manceron,
ministre, résident général. qui est lui-
même Breton par alliance et qui en-
courage vivement les efforts de ses
compatriotes.
M. Yves Le Trocquer, sénateur, an-
cien ministre Le Theuff, inspecteur
général des services administratifs à
la direction générale de l'Interieur et
Mgr Raoult (du Finistère), archidiacre
de Carthage, font également partie du
comité de patronage de la société.
Celle-ci comprend une section dans
chacune des quatre grandes villes de
Tunisie, Bizerte, Sousse et Gabés.
C.iacune de ces sections est admi-
nistrée par un bureau.
A Tunis Président, M. Daniel, (Fi-
nistère), chef de l'exploitation à la
Cie des ports, assisté de M. Guillemot
(I.-et-V.), directeur adjoint des services
judiciaires et de M. Jamet (I.-et-V.
contrôleur principal des douanes
secrétaire, M. L. Le Guern (C.-du-N.),
sous-chef de service à la Trésorerie
générale trésorier, M. Ropers (C.-du-
N.), contrôleur des patentes.
A Bizerte Président. M. Guénédal,
(Morbihan), officier de port, assiste de
M. le capitaine Le Mesle et l'ingénieur
Le Moustre trésorier, M. Buisson
secrétaire, M. Petel (Finistère)
A Sousse Président, M' de Kaiser,
avocat, assisté de M. Desmats, géo-
mètre secrétaire. M. Gouzien. C.F.T.:
trésorier, M. Kerrien, employé de
banque.
A Gabès M. Guillemot, originaire
des Côtes-du-Nord. receveur des postes.
Toutes ces sections sont placées sous
le contrôle d'un bureau central ayant
à sa tête un président général, M.
Richard, des Côtes-du-Nord. juge au
tribunal civil de Tunisie, assisté de
M. L. Le Guern. Briochin. sous-chef du
service du Trésor, secrétaire général.
Le bulletin, superbement décoré,
d'une excellente présentation, contient
les statuts de la société, la liste com-
plète des 450 adhérents actuels. la
composition des bureaux de chacune
des sections dont nous venons de psi*.
1er, la désignation des présidents
d'honneur, des membres honoraires,
etc. Il donne le compte rendu des
assemblées générales, des fêtes, confé-
rences, banquets, en un mot de tous
les évènements susceptibles d'intéres-
ser les compatriotes, et s'étant produit
au cours de l'année sociale 1931-1932.
Il rappelle enfin la belle manifesta-
tion ayant eu lieu en mars dernier, à
l'occasion de la remise officielle de la
croix de la Légion d'honneur, à Mgr
Raoult manifestation que nous
avons racontée et consacre en ter-
minant, quelques pages à la mémoire
des deux illustres Bretons récemment
disparus Charles Le Goffic et Aris-
tide Briand.
Les compatriotes qui se rendent en
Tunisie peuvent s'adresser aux secre-
taires de section ou au secrétaire gé-
néral. L. Le Guern, 39, avenue de
Paris, Tunis, qui s'empresseront de
leur donner tous les renseignements
concernant l'association. Ainsi, ils
trouveront dans les quatre grandes
villes, des lieux de réunion, des amis,
de vrais Français et de vrais Bretons.
ENDROIT CHARMANT
Ce n'est point une plage créée à force
de réclame DINARD est un site uni-
que un centre d'excursions incompa-
rable, jouissant d'un aimable climat.
Sa vogLe ne se dément pas. Le rendez-
vous des bonnes compagnies ne cessent
de se donner en cet endroit charmant.
CHAMPIONNAT DE FRANCE
DU JEU D'ECHECS
Le championnat de France du jeu
d'échecs aura lieu cette annee a La
Baule. du 2 au 11 septembre Il com-
prendra un tournoi principal pour le
titre de champion de France et un
tournoi subsidiaire
Près de trente joueurs sont engages
et parmi eux hgurent six maitres de
la Fédération Française des Echecs
Le grand-maitre Znosko-Borowski as-
sistera également au championnat et
l'on a prévu une grande séance de
propagande pour intéresser les ama-
teurs de la région
Toutes les parties seront louées au
Casino de La Bauie. dans la magnifi-
que salle df- Ambassadeurs. qui a ete
mise a la disposition du comité orga-
nisateur Nous tenons a en remercier
M. Boiieau. l'aimable directeur de
lHernvtage et du Casino
Le Comité tient aussi a assurer de
sa reconnaissance M le Préfet de la
Loire-Inferieure. les nombreuses per-
sonnalités baulnises et egalement le
Syndicat des Hôteliers dont la eene-
rosite a permis l'organisation du
championnat.
Ï~'VILLË"dF IfORÎAÏr
mure.
ttt
fi- 1 7 ootobr» Wii.
Rrineiencm Mairie 'Tel B» et 105
La publicité ne vOuest-Eclait ex il
moins chère parce que la plQs productive
-L'OMBRE- 1
Ce n'est pas un séparatiste, mais seulement un type qui cherche la
statue de l'inventeur du fauz-coi; sans doute pour le faire sauter.
iCroquis de Schneider.j
APRES L'ATTENTAT DE RENNES OU.
LA SEANCE CONTINUE
la brigade mobile a perquisitionné hier dans un manoir
au Trez-Hir, près de Brest
BREST, 20 août. (De notre rédac-
tion). Nous annoncions hier que la
brigade mobile de Rennes, après avoir
enquêté dans la région de Quimper, al-
lait poursuivre ses investigations à pro-
ximité de Brest. C'est du manoi de
Trez-Hir, domicile de M. Olier Chevil-
lotte, 42 ans, ingénieur agronome, dont
nous voulions parler.
Appartenant à une famille des plus
honorable et très connue dans la ré-
gion brestoise, M. Chevillotte exploite
la jolie propriété de Kervasdoué, située
à environ 800 mètres de la plage du
Trez-Hir, dans la commune de Plou-
gonvelin. Il habite, avec Mme Chevil-
lotte et ses cinq enfants, un vieux ma-
noir qui ne manque pas de cachet et
qui est admirablement situé au milieu
d'un beau parc d'où il découvre la baie
de Bertheaume. Jouissant d'une belle
fortune, M. Chevillotte y vit une exis-
tence paisible au milieu des siens.
AU DESSERT
Il venait de terminer son déjeuner
hier lorsqu'une auto stoppa dans l'allée
conduisant au manoir.-
C'était la voiture de la brigade mobile
de Rennes. MM. Mallet, commissaire;
Le Poulennec et Faggiani, inspecteurs,
descendirent et présentèrent à M. Che-
villotte une commission rogatoire du
juge d'instruction de Rennes, ainsi
qu'une délégation de M. Le Meur, juge
d'instruction à Brest. Les enquêteurs
demeurèrent près de trois heures au
manoir et. en sortant, ils firent montre
à notre égard de la plus grande cour-
toisie, mais aussi de beaucoup de dis-
crétion.
UNE INTERVIEW
Quelques instants plus tard, nous
frappions à la porte de M. Chevillotte,
qui nous accueillit fort aimablement
et nous conduisit dans son billard. Ce-
lui-ci portait, envore visible, les traces
du passage des policiers; les meubles
étaient demeurés entr'ouverts et un
monceau de papiers divers et de jour-
naux jonchaient le tapis vert.
M. Chevillotte, non sans ironie, nous
pria d'excuser ce désordre qui n'était
pas son fait et auquel il n'avait pas
eu le temps matériel de remédier.
La visite de M. Mallet et de ses col-
laborateurs n'avait d'ailleurs pas au-
trement surpris le propriétaire de
céans qui s'y attendait depuis long-
temps.
J-' suis, en effet, dit-il, un autono-
miste intégral et depuis septembre der-
nier membre du Comité directeur de
Breiz Atao, parti de M. Debauvais,
dont on a beaucoup parlé depuis l'at-
tentat de Rennes.
« Après toutes celles qui l'ont pré-
cédée, cette visite domiciliaire était
dans l'ordre, et vous ne m'en voyez
pas autrement surpris. Iuntile de vous
dire que je n'ai, ni de près, ni de loin,
participé en aucune manière à cet at-
tentat que j'ai appris par la presse.
J'ignore tout de lui: mon opinion per-
sonnelle, cependant. est qu'elle est le
fait d'isolés et non pas de membres
d'un parti qui auraient obéi à un mot
d'ordre. Je m'étais senti visé, il y a
auelques jours déjà dans un article
d'un journal rennais qui avait à mots
couverts parlé de moi à propos de la
Société des Frères Bretons, fondée il
y a trois ou quatre ans et dont le but
était de réagir contre l'orientation a
gauche que Breiz Atao tentait de
prendre. J'étais dans le Finistère, le
chef de cette société dont le siège se
trouvait à Mordelle, près de Rennes,
chez M. Raphaël Tullou. A l'heure ac-
tuelle, la Société des Frères Bretons
n'existe plus.
comme on l'a faussement prétendu,
rédacteur en chef du journal Breiz di
Gabestr (La Bretagne Libérée).
LE CHATEAU MYTERIEUX
« Vous le voyez, je ne le cache pas,
je suis un autonomiste militant et un
nationaliste convaincu en même temps
qu'un catholique. Cependant, de là a
tremper dans cet attentat, il y a un
ras. M. Mallet et ses collaborateurs
cm longuement perepusitionn* chez
moi suns résultat, et pour cause. Ils
n'ont trouve, comme ils semblaient In
penser, m armes, ni explosifs. ni mu-
nitions d'aucune sorte, si ce n'est mon
fusil de chasse et Quelques cartouches.
Vous voyez, ce château mystérieux
dont on parle, transforme en dépôt de
bombes et de munitions n'est pas le
mien, s'il n'a Inmnis existe Pour le
butin, ces messieurs de la police oui
saisi et emporté quelques lettres et
documents divers que je juge sans in-
térêt, dont quelques-uns ont trait a
mes rapports avec Breiz Atao. S'ils
avaient été le moindrement compro-
mettant, je les aurais fait disparaître:
car, depuis l'attentat j'en aurais eu
largement le temps. Une des lettres
que les enquêteurs ont emporté émane
de Mme D. demeurant à Penguily
(Côtes-du-Nord), qui me parle de l'at-
tentat et déclare qu'il a été éxécuté de
main de maitre. Elle exprime l'avis
qu'il ne doit être le fait de Jeusset et
ajoute qu'il est celui d'un grand X.
voulant dire par là que son auteur est
un inconnu.
« Cette dame D. est également
membre du Comité directeur de Breiz
Atao: vous le voyez, par cet exemple,
les découvertes faites par la police
n'ont rien de sensationnel. Et main-
tenant il ne me reste plus qu'à mettre
un peu d'ordre dans mes affaire. »
C'est sur ces derniers mots que nous
prenons congé de notre aimable inter-
locuteur qui nous reçut très courtoise-
MM.' Mahét et ses collaborateurs
sont rentrés en automobile dans la
soirée. Nous croyons savoir ou'ils vont
poursuivre leurs investigations dans
le Sud-Finistère et dans les Côtes-du-
Nord.
Faat-il s'attendre
à an deuxième attentat ?
La même discrétion est toujours
observée vis-à-vis des journalistes
Dans le cabinet de M. Ricaud. juge
d'instruction, c'est le calme absolu.
Aucune allée et venue sous les voûtes
du Palais.
Au Commissariat central, au con-
traire, M. Cussonnac. l'actif com-
missaire du 3' arrondissement, reçoit
force visiteurs et poursuit sa tâche
avec une ardeur chaque jour renouve-
lée. Mais rien ne transpire de ces lon-
gues entrevues dans les chambres her-
métiquement closes. Partout, au Par-
quet, à l'Instruction, au Commissariat,
nous recevons la même réponse laco-
nique « Rien de nouveau. Il
Quand donc aurons-nous du nou-
veau ? Quand donc aurons-nous un
communiqué officiel ? Ah nous sa-
vons que l'enquête est longue et com-
bien difflcultueuse. Mais, tout de mê-
me.
Nous avons appris toutefois hier un
fait assez troublant. Dans la nuit de
vendredi à samedi, des inconnus ont.
sur quelques murs de la ville, placé
des affiches que les agents se sont, du
reste, empressé de décoller aussitôt
qu'ils en eurent pris connaissance.
Qu'annonçaient donc ces affiches ?
Nous avons cherché à le savoir, natu-
rellement, et pour cela nous nous som-
mes adressé a « Dame police n. Mais,
une fois de plus, nous nous sommes
heurtés au silence le plus absolu.
Des affiches ? nous a-t-on dit.
Première nouvelle, nous ne savons
rien.
Décidément, la police ne sait pas
grand'chose. Mais nous sommes cer-
tain que la police connaît ces affiches.
mars qu elle ne veut rien dire
Que pouvait-on lire sur ces affi-
ches ? Quelque chose de terrible, sans
doute, pour qu'on les dissimule avec
tant de soin Eh bien. oui. C'est ter-
rible.
On nous a rapporté que sur ces affi-
ches on disait qu'il y at;ait encore des
bombes de prêtes pour faire sauter à
Rennes un deuxième monument
Tenez-vous bien Un de ces quatre
matins. Rennais. vous allez être ré-
veillés .vers 4 h 40. par un pétard de
tous les diables Un deuxième monu-
ment aura sauté
Qui a posé ces affiches ? Mystère.
Qui fera sauter le deuxième monu-
ment ? Encore et toujours mystère.
Est-ce que par hasard ce ne serait
pas la « main noire » ou la « vierge
rouge n qui regrettait de ne pas avoir
été l'auteur du dernier attentat ?.
Attendnns le coup de bombe, mais
d'ici là dormons sur nos deux oreilles
iGRlCULTEURS. ELEVEURS
L'OUEST-ECLAIR »
EST VOIRE JOURNAL
'noa les Jmirs Il von· résprr» un* pare
'otre int* von* «ntiund» de lire
LES VICTIMES ]
DE LA CHALEUR
Terrassé en fauchant du blé
Coutances, 20 août. Sous l'ardent
soleil de vendredi, le domestique ae
M. Louis Bouley. cultivateur au ha-
meau de la Hurie, en Nicorps, était
en train de faucher du ble. Tout a
coup il s'affaissa; ses compagnons de
travail s'empressèrent autour de lui
mais il avait cesse de vivre. La vic-
time de cette insolation est un Jeune
homme de 25 ans.
Une autre victime à Graignes
St-Jeah-de-Daye, 20 août Ven-
dredi. M. Isidore Marie, cultivateur,
a été victime d'une insolation et est
décédé, malgré les soins qui lui ont
été prodigues par M. le docteur Des»
vallées.
Trois cultivateurs terrassés
par l'insolation
GUINGAMp, 20 août. (De notre
correspondant)
A Landebaeron, M. Pierre Bau-
dour, 55 ans, cultivateur à Tou Lan.
travaillant aux travaux de la moisson
chez sa soeur au bourg de Landebae-
ron. s'en fut faire la sieste au pied
d une meule de paille. Inquiets de ne
pas le voir revenir quelques heures
plus tard, les autres employés se mi-
rent à sa recherche pour ne retrou-.
ver qu'un cadavre
A Goudelin, vendredi dernier,
M Le Roux, âgé de 40 ans, était
occupé à la confection d'une meule
CI;' gerbes de blé chez M\ Hérisson. au
Bois de la Roche, lorsque se sentant
indisposé, il descendit. pix minutes
après, M. Le Roux rendait le dernier
soupir.
Vendredi après-midi, la femme Le
Bricquer, née Gorregues, âgée de
55 ans environ, demeurant au village
de Bellanger. pres le bourg de Lan-
todec, travaillait à la moisson, dan»
un champ appartenant à M. Pierre
Jégo, à l'endroit de Kergumérien.
A 16 heures. les autres personnes tra-
vaillant à la récolte quittèrent le
champ, pour se rendre à la ferme où
la collation etait préparée.
Se disant fatiguée. Mme Le Bricquer
dit qu'elle préférait demeurer au
champ.
Lorsque les ouvriers revinrent. Us ne
trouvérent qu'un cadavre.
La mort due à une congestion avait
fait son œuvre.
Morte en travaillant
Lesneven (Finistère). 20 août. M.
Bellec. 44 ans. cultivateur à Coa.tg¡u-
nou. en Plouider. en rentrant je olé
«teïss tout a
coup. On appela ÔnihédlatemSnt le
docteur Duterque, mais tous les soins
furent inutiles et quelque temps aprea.
le malheureux mourait.
Il meurt au pied d'un pailler
Sable-sur-Sarthe (De notre corres·
pondant).
Dans notre numéro d'hier nous si-
gnalions la mort d'un journalier, victi-
me d une congestion imputable à la
forte chaleur que nous subissions. Voilà
qu'a nouveau nous avons enregistré un
deuxième décès dans des conditions
absolument analogues.
Vendredi 19, vers 3 ueures de l'a-
près-midi. M. Delacour Henri 61 ana,
demeurant à la Bosse d'Auvers-le-Ha-
mon. charroyait des gerbes pou: le
compte de M. Rézé. cultivateur à la
Halerie, mime commune. Alors qu'il se
trouvait sur le pailler. il sentit sub ̃•-
ment ses forces l'abandonner et put
toutefois descendre. Hélas, ainsi que M.
le docteur Bernard, de Sr jlé, le cons-
tata par la suite, M. Delacour venait
d'être victime d'une congestion due a
la chaleur torride et n- tarda yas a
rendre le dernier soupir.
En cette triste circonstance, nous
adressons à la famille du uéfunt i
sincères condoléances.
Il meurt de congestion
Antrain, 20 août. M. Amand Le-
gendre, 53 ans, demeurant au village
d" Launay-Boivent. en Saint-Ouen-la-
Rouërie, était venu vendredi aider
a M. Laine, de Guepillon. aux tra-
vaux de la récolte. Vers 16 heures, la
chaleur étant accablante. M. Legen-
dre prit un verre de cidre mais dé-
clara que cette boisson ne lui avait
pas fait de bien. Les voisins remar-
guèrent qu'il commençait à chance-
ler
En hâte on se précipita à son se-
ccurs et le malade fut transporté à
sor. domicile pendant que le docteur
Coupel était prévenu d'urgence. Celui-
ci diasgnostiqua une congestion cau-
séu par la chaleur et bientôt après
l'infortune M. Legendre décédait
A sa famille si cruellement éprMi-
vée. nous offrons nos sincères condo-
léances
De nouvelles victimes
à Sens-de-Bretagne
et Vieux-Vy-suT-Couesno*
Sens-de-Bretaghe, 20 août Vei^
dredi dernier. M. Pierre Ooirre. 32 ans,
était allé cnez sou irere François
Coirre, cultivateur a 1'Aunay, en Sens-
de-Bretagne pour l'aider aux travaux
du battage des bles
Dans la journée, il fut indisposé
par la chaleur excessive et. son état
ayant empire dans la soiree, il expirait
vers 11 heures chez ses parents, au
village de Mesbee
A sa famille, nous offrons nos con-
doléances attristées
On signale d'autre part qu'une
dame Aubree. cultivatrice à Brais. en
Vieux-Vy-sur-Couësnon, a succombe
dans les conditions Il peu près iden-
tiques.
Encore une victime à Essi
Fssé le 2P mur Vpndreal ••»•
âier, M. Lourdais, cultivateur à A*4r
VA ÊTRE INAUGURÉ AUJOURD'HUI
A FLOUJEAN (Finistère)
UNE BELLE VOU TE DE VERDURE
An fond le manoir et la chapelle
Plocjeak, 20 août. (De notre cn-
voyé spécial.) Les nombreux tou-
ristes qui, par ces temps de canicule,
roulent sur la route de Morlaix à Tré-
gastcl-Primcl, sont surpris de s'enga-
ger soudain, à trois quarts de lieue
de la ville. dans une sorte de grand
tunnel de verdure baigné d'une frai-
cheur et d'une ombre délicieuse. Que
l'on se rende à la mer ou qu'on en re-
vienne, en deçà ou au delà de ce tun-
nel, la grand'route traverse un pay-
sage de champs et de landes aux talus
dénudés, où rien ne vient s'interposer
entre le voyageur et les flèches d'or
d'un soleil implacable. Aussi quel
wupir de bien être «'exhale de la poi-
trine des aut.omobilistes en nage. des
cyclistes ruisselants, des pèlerins exté-
nués, dès l'entrée d'un sous-bois dont
les ramures serrées donnent à la
rhaussée goudronnée l'aspect d'une
magnifique avenue, et interceptent si
parfaitement la lumière solaire que
rs yeux ont d'abord peine à s'y faire.
La plupart des voyageurs ignorent
iu'à ce sous-bois se rattache un nom
illustre entre tous, et que la propriété
,-oupee en deux par la route qu'ils sui-
vent n'est autre que Traonfeunteuniou,
domaine familial et résidence d'été du
Maréchal Foch Combien de fois ai-je
'ait bondir de surprise les nombreux
étrangers a la région que j'ai eu l'oc-
casion de piloter dans le pays de Mor-
LE NOMMENT
DU MARECHAL FOCH
oeuvre du statuaire Francis Renaud
laix, en leur annonçant, à l'entrée de
l'avenue
La propriété du Maréchal Foch.
M arshal Foch's property
Pas possible Oh, /ine
Et l'on eut dit que leurs yeux à tous
voulaient regarder double pendant le
temps que la voiture mettait à traver-
ser le bois
TRAONFEUNTEUNIOU
Traonfeunteuniou, situé en lr. com-
mune de Ploujean, à 2 kilomètres au
N.-E. du bourg, s'étend sur un plateau
en bordure de la vallée formée par un
petit tributaire de la rivière « Dour-
duff s. Ce nom, d'une complexion 1
étrange au premier abord, veut dire.
en breton, le ac Val des Fontaines
La propriété comporte une quinzaine
d'hectares de bois coupes par des ave
nues et allées. encadrant de grosses
prairies, et dissimulant a la vue du
passant une maison de maître du
XVIII siècle, d'architecture très sim-
ple et tres avenante a la fois. Ayant
ete possédée au cours des âges, par
de viPilies familles du terroir, elle fut
acquise par la famille Bienvenue, ori-
ginaire de Saint-Brieuc, à laquelle le
futur Maréchal s'allia en la personne
de Mlle Jeanne Bienvenue
Devenu a demi-Breton par son ma-
riage. le cap; ~e d'artillerie Foch fut
vite conquis- par .t charme de ce coin
de Tregor si diûérent de ses Pyrenees
natales. et fit de Traonfeunteuniou sa
résidence d'élection. Il s'intéressait j
plus particulièrement dit-on a ses
arbres dont il ordonnait meticuleuse-
ment les coupes Il les considérait
comme ci, vieux amis que l'or. retrou-
ce avec ioip apres une séparation pro-
longe?. Pt c est a leur ombre que, des
retour sur ses terres, il aimait méditer
sur dei- sujets qui peut-être, n'avaient
que des rapports très lointain, avec
une destinée auf-si brillante qu'insoup-
çonnée.
Dans ses dernières annees, le Maré-
chal s'attardait volontiers 1 anfc
nord-ouest du bois, qui donne sur la
route de Primel, et je l'y ai souvent
vu, seul assis sur un banc de gazon
surélevé, colé d'un chapeau mou, vêtu
de noir, appuyé sur sa canne et le
corps penché en avant. semblant ne
s'intéresser à autre chose qu'au pas-
sage intermittent des voitures. Per-
sonne ne le saluait, car personne ne
remarquait dans ce coin .mbreux la
silhouette sombre de l'illustre flâneur.
et ceux qui, d'aventure. l'auraient ra-
pidement aperçue, ne pouvaient se
douter que ce petit vieillard à l'air
crâne n'était autre que le grand chef
qui commanda à des millions de sol-
dats, et mit fin à la plus terrible des
guerres dont le genre humain ait eu
à souffrir.
Ploujeannais d'adoption. depuis
quarante ans ou plus, le Maréchal
Foch sera commémoré aujourd'hui
dans la vieille paroisse trégoroise qu'il
affectionnait. Un monument de gra-
nit, sur lequel vient s'encastrer un mé-
daillon de bronze, sera inauguré ce
matin dans l'ancien pourpris de l'e-
gllse paroissiale où, pendant ses sé-
jours sur ses terres, le châtelain de
Traonfeunteuniou venait chaque di-
manche ouïr messe avec toute sa fa-
mille.
jju a uniiiative ae ia section mor-
laisienne de l'Union fédérale des An-
ciens Combattants, réalisé grâce à
,uae souscription publique, ce monu-
ment, mis au concours entre artistes
bretons, a été exécuté par le statuaire
France Renaud.
D'aucuns pourront regretter qu'il
n'ait pas été érigé face à l'entrée de
la propriété du Maréchal, auprès du
vieux calvaire situé à l'opposé de la
route. Sa masse gris clair eut fait
merveille sous le splendide dais de
verdure qui protège la croix, et il eut
certes reçu là, en raison de la densité
de la circulation sur la route de Mor-
laix à Trégastel-Primel. infiniment
plus de visites qu'au bourg même de
Ploujean où très peu de gens l'iront
chercher.
Quoi qu'il en soit, placé où il est, il
s'harmonise aussi parfaitement avec
son cadre naturel, constitué par le
chevet gothique de la vieille église
(que dépare malheureusement une sa-
cristie sans style) et par les beaux
arbres de l'ancien cimetière. Et, ceci
peut, dans une certaine mesure, com-
penser cela. Francis GouRviL.
Inaugaration du monument
du maréchal Foch
La cérémonie sera présidée par le
général Weygand, vice-président du
Conseil supérieur de la guerre, inspec-
teur général de l'armée, membre de
l'Académie Française.
D'autres personnalités militaires et
civiles assisteront à cette cérémonie.
notamment le préfet maritime et le'I
I général commandant le 10r Corps le
préfet du Finistère le docteur Lan-
cien, président du conseil général, de
nombreux sénateurs et députés.
A 10 heures, sera célébré en l'église
de Ploujean, un service religieux au
cours duquel M. l'abbé Thomas, an-
cien recteur de Ploujean et ami per-
sonnel du maréchal, prendra la pa-
) rote.
A l'issue de cette cérémonie il sera
1 procédé à l'inauguration du monu-
I ment.
Un arrêté pris par M. le maire de
Ploujean. à la date du 17 août, indi-
que les voies dans lesquelles la circu-
lation est autorisée.
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OBJET DE VALEUR
Chez les Bretons de Tunisie
L'Armonque, société régionale des
Bretons de Tunisie, nous communique
son bulletin annuel qui vient de sortir
de l'imprimerie. C'est le dixième en
date depuis la reorganisation de la
société en 1920.
Mais. que de progrès réalisés. depuis
cette époque.
M. Richard, président général du
groupement breton des Côtes-du-Nord.
se plait a le signaler lui-même, puis-
qu'il constate que le nombre des adhe-
rents e:t passé en ce laps de temps
de 70 à 450 représentants de 1500 à
2.000 compatriotes, compte tenu des
femmes et des enfants.
Il estime cependant que là ne doit
pas s'arrêter le développement de la
société qui devra dans un délai rap-
proché, grouper l'unanimité des Bre-
tons de Tunisie dont le nombre est
officiellement de 3.000 environ.
L'Armorique est placée sous la pre-
sidence d'honneur de M. Manceron,
ministre, résident général. qui est lui-
même Breton par alliance et qui en-
courage vivement les efforts de ses
compatriotes.
M. Yves Le Trocquer, sénateur, an-
cien ministre Le Theuff, inspecteur
général des services administratifs à
la direction générale de l'Interieur et
Mgr Raoult (du Finistère), archidiacre
de Carthage, font également partie du
comité de patronage de la société.
Celle-ci comprend une section dans
chacune des quatre grandes villes de
Tunisie, Bizerte, Sousse et Gabés.
C.iacune de ces sections est admi-
nistrée par un bureau.
A Tunis Président, M. Daniel, (Fi-
nistère), chef de l'exploitation à la
Cie des ports, assisté de M. Guillemot
(I.-et-V.), directeur adjoint des services
judiciaires et de M. Jamet (I.-et-V.
contrôleur principal des douanes
secrétaire, M. L. Le Guern (C.-du-N.),
sous-chef de service à la Trésorerie
générale trésorier, M. Ropers (C.-du-
N.), contrôleur des patentes.
A Bizerte Président. M. Guénédal,
(Morbihan), officier de port, assiste de
M. le capitaine Le Mesle et l'ingénieur
Le Moustre trésorier, M. Buisson
secrétaire, M. Petel (Finistère)
A Sousse Président, M' de Kaiser,
avocat, assisté de M. Desmats, géo-
mètre secrétaire. M. Gouzien. C.F.T.:
trésorier, M. Kerrien, employé de
banque.
A Gabès M. Guillemot, originaire
des Côtes-du-Nord. receveur des postes.
Toutes ces sections sont placées sous
le contrôle d'un bureau central ayant
à sa tête un président général, M.
Richard, des Côtes-du-Nord. juge au
tribunal civil de Tunisie, assisté de
M. L. Le Guern. Briochin. sous-chef du
service du Trésor, secrétaire général.
Le bulletin, superbement décoré,
d'une excellente présentation, contient
les statuts de la société, la liste com-
plète des 450 adhérents actuels. la
composition des bureaux de chacune
des sections dont nous venons de psi*.
1er, la désignation des présidents
d'honneur, des membres honoraires,
etc. Il donne le compte rendu des
assemblées générales, des fêtes, confé-
rences, banquets, en un mot de tous
les évènements susceptibles d'intéres-
ser les compatriotes, et s'étant produit
au cours de l'année sociale 1931-1932.
Il rappelle enfin la belle manifesta-
tion ayant eu lieu en mars dernier, à
l'occasion de la remise officielle de la
croix de la Légion d'honneur, à Mgr
Raoult manifestation que nous
avons racontée et consacre en ter-
minant, quelques pages à la mémoire
des deux illustres Bretons récemment
disparus Charles Le Goffic et Aris-
tide Briand.
Les compatriotes qui se rendent en
Tunisie peuvent s'adresser aux secre-
taires de section ou au secrétaire gé-
néral. L. Le Guern, 39, avenue de
Paris, Tunis, qui s'empresseront de
leur donner tous les renseignements
concernant l'association. Ainsi, ils
trouveront dans les quatre grandes
villes, des lieux de réunion, des amis,
de vrais Français et de vrais Bretons.
ENDROIT CHARMANT
Ce n'est point une plage créée à force
de réclame DINARD est un site uni-
que un centre d'excursions incompa-
rable, jouissant d'un aimable climat.
Sa vogLe ne se dément pas. Le rendez-
vous des bonnes compagnies ne cessent
de se donner en cet endroit charmant.
CHAMPIONNAT DE FRANCE
DU JEU D'ECHECS
Le championnat de France du jeu
d'échecs aura lieu cette annee a La
Baule. du 2 au 11 septembre Il com-
prendra un tournoi principal pour le
titre de champion de France et un
tournoi subsidiaire
Près de trente joueurs sont engages
et parmi eux hgurent six maitres de
la Fédération Française des Echecs
Le grand-maitre Znosko-Borowski as-
sistera également au championnat et
l'on a prévu une grande séance de
propagande pour intéresser les ama-
teurs de la région
Toutes les parties seront louées au
Casino de La Bauie. dans la magnifi-
que salle df- Ambassadeurs. qui a ete
mise a la disposition du comité orga-
nisateur Nous tenons a en remercier
M. Boiieau. l'aimable directeur de
lHernvtage et du Casino
Le Comité tient aussi a assurer de
sa reconnaissance M le Préfet de la
Loire-Inferieure. les nombreuses per-
sonnalités baulnises et egalement le
Syndicat des Hôteliers dont la eene-
rosite a permis l'organisation du
championnat.
Ï~'VILLË"dF IfORÎAÏr
mure.
ttt
fi- 1 7 ootobr» Wii.
Rrineiencm Mairie 'Tel B» et 105
La publicité ne vOuest-Eclait ex il
moins chère parce que la plQs productive
-L'OMBRE- 1
Ce n'est pas un séparatiste, mais seulement un type qui cherche la
statue de l'inventeur du fauz-coi; sans doute pour le faire sauter.
iCroquis de Schneider.j
APRES L'ATTENTAT DE RENNES OU.
LA SEANCE CONTINUE
la brigade mobile a perquisitionné hier dans un manoir
au Trez-Hir, près de Brest
BREST, 20 août. (De notre rédac-
tion). Nous annoncions hier que la
brigade mobile de Rennes, après avoir
enquêté dans la région de Quimper, al-
lait poursuivre ses investigations à pro-
ximité de Brest. C'est du manoi de
Trez-Hir, domicile de M. Olier Chevil-
lotte, 42 ans, ingénieur agronome, dont
nous voulions parler.
Appartenant à une famille des plus
honorable et très connue dans la ré-
gion brestoise, M. Chevillotte exploite
la jolie propriété de Kervasdoué, située
à environ 800 mètres de la plage du
Trez-Hir, dans la commune de Plou-
gonvelin. Il habite, avec Mme Chevil-
lotte et ses cinq enfants, un vieux ma-
noir qui ne manque pas de cachet et
qui est admirablement situé au milieu
d'un beau parc d'où il découvre la baie
de Bertheaume. Jouissant d'une belle
fortune, M. Chevillotte y vit une exis-
tence paisible au milieu des siens.
AU DESSERT
Il venait de terminer son déjeuner
hier lorsqu'une auto stoppa dans l'allée
conduisant au manoir.-
C'était la voiture de la brigade mobile
de Rennes. MM. Mallet, commissaire;
Le Poulennec et Faggiani, inspecteurs,
descendirent et présentèrent à M. Che-
villotte une commission rogatoire du
juge d'instruction de Rennes, ainsi
qu'une délégation de M. Le Meur, juge
d'instruction à Brest. Les enquêteurs
demeurèrent près de trois heures au
manoir et. en sortant, ils firent montre
à notre égard de la plus grande cour-
toisie, mais aussi de beaucoup de dis-
crétion.
UNE INTERVIEW
Quelques instants plus tard, nous
frappions à la porte de M. Chevillotte,
qui nous accueillit fort aimablement
et nous conduisit dans son billard. Ce-
lui-ci portait, envore visible, les traces
du passage des policiers; les meubles
étaient demeurés entr'ouverts et un
monceau de papiers divers et de jour-
naux jonchaient le tapis vert.
M. Chevillotte, non sans ironie, nous
pria d'excuser ce désordre qui n'était
pas son fait et auquel il n'avait pas
eu le temps matériel de remédier.
La visite de M. Mallet et de ses col-
laborateurs n'avait d'ailleurs pas au-
trement surpris le propriétaire de
céans qui s'y attendait depuis long-
temps.
J-' suis, en effet, dit-il, un autono-
miste intégral et depuis septembre der-
nier membre du Comité directeur de
Breiz Atao, parti de M. Debauvais,
dont on a beaucoup parlé depuis l'at-
tentat de Rennes.
« Après toutes celles qui l'ont pré-
cédée, cette visite domiciliaire était
dans l'ordre, et vous ne m'en voyez
pas autrement surpris. Iuntile de vous
dire que je n'ai, ni de près, ni de loin,
participé en aucune manière à cet at-
tentat que j'ai appris par la presse.
J'ignore tout de lui: mon opinion per-
sonnelle, cependant. est qu'elle est le
fait d'isolés et non pas de membres
d'un parti qui auraient obéi à un mot
d'ordre. Je m'étais senti visé, il y a
auelques jours déjà dans un article
d'un journal rennais qui avait à mots
couverts parlé de moi à propos de la
Société des Frères Bretons, fondée il
y a trois ou quatre ans et dont le but
était de réagir contre l'orientation a
gauche que Breiz Atao tentait de
prendre. J'étais dans le Finistère, le
chef de cette société dont le siège se
trouvait à Mordelle, près de Rennes,
chez M. Raphaël Tullou. A l'heure ac-
tuelle, la Société des Frères Bretons
n'existe plus.
rédacteur en chef du journal Breiz di
Gabestr (La Bretagne Libérée).
LE CHATEAU MYTERIEUX
« Vous le voyez, je ne le cache pas,
je suis un autonomiste militant et un
nationaliste convaincu en même temps
qu'un catholique. Cependant, de là a
tremper dans cet attentat, il y a un
ras. M. Mallet et ses collaborateurs
cm longuement perepusitionn* chez
moi suns résultat, et pour cause. Ils
n'ont trouve, comme ils semblaient In
penser, m armes, ni explosifs. ni mu-
nitions d'aucune sorte, si ce n'est mon
fusil de chasse et Quelques cartouches.
Vous voyez, ce château mystérieux
dont on parle, transforme en dépôt de
bombes et de munitions n'est pas le
mien, s'il n'a Inmnis existe Pour le
butin, ces messieurs de la police oui
saisi et emporté quelques lettres et
documents divers que je juge sans in-
térêt, dont quelques-uns ont trait a
mes rapports avec Breiz Atao. S'ils
avaient été le moindrement compro-
mettant, je les aurais fait disparaître:
car, depuis l'attentat j'en aurais eu
largement le temps. Une des lettres
que les enquêteurs ont emporté émane
de Mme D. demeurant à Penguily
(Côtes-du-Nord), qui me parle de l'at-
tentat et déclare qu'il a été éxécuté de
main de maitre. Elle exprime l'avis
qu'il ne doit être le fait de Jeusset et
ajoute qu'il est celui d'un grand X.
voulant dire par là que son auteur est
un inconnu.
« Cette dame D. est également
membre du Comité directeur de Breiz
Atao: vous le voyez, par cet exemple,
les découvertes faites par la police
n'ont rien de sensationnel. Et main-
tenant il ne me reste plus qu'à mettre
un peu d'ordre dans mes affaire. »
C'est sur ces derniers mots que nous
prenons congé de notre aimable inter-
locuteur qui nous reçut très courtoise-
MM.' Mahét et ses collaborateurs
sont rentrés en automobile dans la
soirée. Nous croyons savoir ou'ils vont
poursuivre leurs investigations dans
le Sud-Finistère et dans les Côtes-du-
Nord.
Faat-il s'attendre
à an deuxième attentat ?
La même discrétion est toujours
observée vis-à-vis des journalistes
Dans le cabinet de M. Ricaud. juge
d'instruction, c'est le calme absolu.
Aucune allée et venue sous les voûtes
du Palais.
Au Commissariat central, au con-
traire, M. Cussonnac. l'actif com-
missaire du 3' arrondissement, reçoit
force visiteurs et poursuit sa tâche
avec une ardeur chaque jour renouve-
lée. Mais rien ne transpire de ces lon-
gues entrevues dans les chambres her-
métiquement closes. Partout, au Par-
quet, à l'Instruction, au Commissariat,
nous recevons la même réponse laco-
nique « Rien de nouveau. Il
Quand donc aurons-nous du nou-
veau ? Quand donc aurons-nous un
communiqué officiel ? Ah nous sa-
vons que l'enquête est longue et com-
bien difflcultueuse. Mais, tout de mê-
me.
Nous avons appris toutefois hier un
fait assez troublant. Dans la nuit de
vendredi à samedi, des inconnus ont.
sur quelques murs de la ville, placé
des affiches que les agents se sont, du
reste, empressé de décoller aussitôt
qu'ils en eurent pris connaissance.
Qu'annonçaient donc ces affiches ?
Nous avons cherché à le savoir, natu-
rellement, et pour cela nous nous som-
mes adressé a « Dame police n. Mais,
une fois de plus, nous nous sommes
heurtés au silence le plus absolu.
Des affiches ? nous a-t-on dit.
Première nouvelle, nous ne savons
rien.
Décidément, la police ne sait pas
grand'chose. Mais nous sommes cer-
tain que la police connaît ces affiches.
mars qu elle ne veut rien dire
Que pouvait-on lire sur ces affi-
ches ? Quelque chose de terrible, sans
doute, pour qu'on les dissimule avec
tant de soin Eh bien. oui. C'est ter-
rible.
On nous a rapporté que sur ces affi-
ches on disait qu'il y at;ait encore des
bombes de prêtes pour faire sauter à
Rennes un deuxième monument
Tenez-vous bien Un de ces quatre
matins. Rennais. vous allez être ré-
veillés .vers 4 h 40. par un pétard de
tous les diables Un deuxième monu-
ment aura sauté
Qui a posé ces affiches ? Mystère.
Qui fera sauter le deuxième monu-
ment ? Encore et toujours mystère.
Est-ce que par hasard ce ne serait
pas la « main noire » ou la « vierge
rouge n qui regrettait de ne pas avoir
été l'auteur du dernier attentat ?.
Attendnns le coup de bombe, mais
d'ici là dormons sur nos deux oreilles
iGRlCULTEURS. ELEVEURS
L'OUEST-ECLAIR »
EST VOIRE JOURNAL
'noa les Jmirs Il von· résprr» un* pare
'otre int* von* «ntiund» de lire
LES VICTIMES ]
DE LA CHALEUR
Terrassé en fauchant du blé
Coutances, 20 août. Sous l'ardent
soleil de vendredi, le domestique ae
M. Louis Bouley. cultivateur au ha-
meau de la Hurie, en Nicorps, était
en train de faucher du ble. Tout a
coup il s'affaissa; ses compagnons de
travail s'empressèrent autour de lui
mais il avait cesse de vivre. La vic-
time de cette insolation est un Jeune
homme de 25 ans.
Une autre victime à Graignes
St-Jeah-de-Daye, 20 août Ven-
dredi. M. Isidore Marie, cultivateur,
a été victime d'une insolation et est
décédé, malgré les soins qui lui ont
été prodigues par M. le docteur Des»
vallées.
Trois cultivateurs terrassés
par l'insolation
GUINGAMp, 20 août. (De notre
correspondant)
A Landebaeron, M. Pierre Bau-
dour, 55 ans, cultivateur à Tou Lan.
travaillant aux travaux de la moisson
chez sa soeur au bourg de Landebae-
ron. s'en fut faire la sieste au pied
d une meule de paille. Inquiets de ne
pas le voir revenir quelques heures
plus tard, les autres employés se mi-
rent à sa recherche pour ne retrou-.
ver qu'un cadavre
A Goudelin, vendredi dernier,
M Le Roux, âgé de 40 ans, était
occupé à la confection d'une meule
CI;' gerbes de blé chez M\ Hérisson. au
Bois de la Roche, lorsque se sentant
indisposé, il descendit. pix minutes
après, M. Le Roux rendait le dernier
soupir.
Vendredi après-midi, la femme Le
Bricquer, née Gorregues, âgée de
55 ans environ, demeurant au village
de Bellanger. pres le bourg de Lan-
todec, travaillait à la moisson, dan»
un champ appartenant à M. Pierre
Jégo, à l'endroit de Kergumérien.
A 16 heures. les autres personnes tra-
vaillant à la récolte quittèrent le
champ, pour se rendre à la ferme où
la collation etait préparée.
Se disant fatiguée. Mme Le Bricquer
dit qu'elle préférait demeurer au
champ.
Lorsque les ouvriers revinrent. Us ne
trouvérent qu'un cadavre.
La mort due à une congestion avait
fait son œuvre.
Morte en travaillant
Lesneven (Finistère). 20 août. M.
Bellec. 44 ans. cultivateur à Coa.tg¡u-
nou. en Plouider. en rentrant je olé
«teïss tout a
coup. On appela ÔnihédlatemSnt le
docteur Duterque, mais tous les soins
furent inutiles et quelque temps aprea.
le malheureux mourait.
Il meurt au pied d'un pailler
Sable-sur-Sarthe (De notre corres·
pondant).
Dans notre numéro d'hier nous si-
gnalions la mort d'un journalier, victi-
me d une congestion imputable à la
forte chaleur que nous subissions. Voilà
qu'a nouveau nous avons enregistré un
deuxième décès dans des conditions
absolument analogues.
Vendredi 19, vers 3 ueures de l'a-
près-midi. M. Delacour Henri 61 ana,
demeurant à la Bosse d'Auvers-le-Ha-
mon. charroyait des gerbes pou: le
compte de M. Rézé. cultivateur à la
Halerie, mime commune. Alors qu'il se
trouvait sur le pailler. il sentit sub ̃•-
ment ses forces l'abandonner et put
toutefois descendre. Hélas, ainsi que M.
le docteur Bernard, de Sr jlé, le cons-
tata par la suite, M. Delacour venait
d'être victime d'une congestion due a
la chaleur torride et n- tarda yas a
rendre le dernier soupir.
En cette triste circonstance, nous
adressons à la famille du uéfunt i
sincères condoléances.
Il meurt de congestion
Antrain, 20 août. M. Amand Le-
gendre, 53 ans, demeurant au village
d" Launay-Boivent. en Saint-Ouen-la-
Rouërie, était venu vendredi aider
a M. Laine, de Guepillon. aux tra-
vaux de la récolte. Vers 16 heures, la
chaleur étant accablante. M. Legen-
dre prit un verre de cidre mais dé-
clara que cette boisson ne lui avait
pas fait de bien. Les voisins remar-
guèrent qu'il commençait à chance-
ler
En hâte on se précipita à son se-
ccurs et le malade fut transporté à
sor. domicile pendant que le docteur
Coupel était prévenu d'urgence. Celui-
ci diasgnostiqua une congestion cau-
séu par la chaleur et bientôt après
l'infortune M. Legendre décédait
A sa famille si cruellement éprMi-
vée. nous offrons nos sincères condo-
léances
De nouvelles victimes
à Sens-de-Bretagne
et Vieux-Vy-suT-Couesno*
Sens-de-Bretaghe, 20 août Vei^
dredi dernier. M. Pierre Ooirre. 32 ans,
était allé cnez sou irere François
Coirre, cultivateur a 1'Aunay, en Sens-
de-Bretagne pour l'aider aux travaux
du battage des bles
Dans la journée, il fut indisposé
par la chaleur excessive et. son état
ayant empire dans la soiree, il expirait
vers 11 heures chez ses parents, au
village de Mesbee
A sa famille, nous offrons nos con-
doléances attristées
On signale d'autre part qu'une
dame Aubree. cultivatrice à Brais. en
Vieux-Vy-sur-Couësnon, a succombe
dans les conditions Il peu près iden-
tiques.
Encore une victime à Essi
Fssé le 2P mur Vpndreal ••»•
âier, M. Lourdais, cultivateur à A*4r
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