Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1904-10-20
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 octobre 1904 20 octobre 1904
Description : 1904/10/20 (Numéro 1887). 1904/10/20 (Numéro 1887).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/10/2008
1
«N BrGDfDtaY An ha* da ge*aV
Avé, na incendie a dMnM im naassoa d»*-
fcituiou té a» bucmm ffapinarts saamrtuftjri
kM. BmmM ai habités par M.'Lsfaé. Lu
fartas, «ai •'«tout* 4 S.iûOfruct, tent am-
Lanattcb
PARI STUPIDB. Troh m;mu avaient
tiboacha une barrique de cidre et s'étaient
mis boire i qai mieux mieux.
Un enjeu était destiné à celai qui boirait k
plus de cidre. Mais deux paysans seraient
morts.
Lang-aidic
CAISSE RURALE. Nous avons annoncé
Il y a quelque tempe la création dune oaieee
ronle dans cette commune par M. Lamy,
Le ooDsail d'administration de ta eoetété a
été élu dimanche damier et se trouve com-
posé de M. François Keruau, M. Louis
Tootc? M. Mateur» Le Rémllier.
Les demandes de fonde devront être adres-
sée! à M. Tnarae. da bourg de Languldic.
Pour recevoir des avances it faut habiter la
commuée et fournir ooe caution.
Les prit* n'étant effsetoés que d*ns un la-
térêt agricole, ileet indispensable de justifier
de J'empioi des fonds.
Las reaboursemeats t'opèrent à longs ter-
mu et par fractions.
Que née bravos cultivateurs ne servent
donc de cette caisse créée par leurs compa-
triotee et amis. Elle fonctionne depuis di-
manche.
l'orient
ETAT-CIVIL. Naissances. Félix
Magouro, hospice etvil Pierre Lamarre, rue
Saint-Pierre, 18 René Le Visage, hospice
civil Marie Conrtête, ruelle du Roufeo
LouU Treliec. rue de la Comédie, 6 Arsène
Delfonr, rue de l'Etang Simon Melédo, rue
Philippe. 11; GabrieUe Ha ré, roelle des
Quais, 18; Jean Le Bobinée, rue Briieux. 23;
Rolland de Latoucbe, rue Jubier, 5 Ger-
maine Marqnizeaux, roe do Port, 58 Marü
Gnitier, rue de r'Hôpital, 3; Joseph Lessord,
ruelle de la Googrégaiie*.
Promesses de marittçes. Louis Evin,
matelot de commerce, rue docteur Vâllers.
31, et Mirie Lamour, cuisinière. rne Carnot,
89 Alexandre Mady, brigadier d'artillerie
coloniale, et Maria Ere Port, couturière, roe
Brfzeux, 19 Ferdinand Laparoox, charpen-
tter, rue du Port, et Advienne Corre, 1. p.,
roe du Port, 1 J»r« Le Drian, boulanger»
Heasebont, et lderie M«mB, hetrioe, rue du
Port, 15 Loris Benreet, matelot fusilier
bo:d de ta Sagaie. et Marie Harnux. lingère,
rue du Poteao.
Décès. Loris Tango y, 62 ans, jonrnaiiw,
Beepiee civil Louis Le Cnfl, 2 ans, rue St-
Vfnwent; Loaie Bertfn, 28 ans. journalier,
hospice clvil Marie Donaard, 88 ans, a la
ProVtdeoee de Carnet Cécile Boyer, 44 ans,
vwve Leioncbe, rue de la Comédie Charte@
Traouez, apprenti ewrter mécanietro, 16
«os, bftpttat Bwrittme Georges Marée, 12 ans
bottée Narcisoe Mangent, marin do com-
merce, bopttai marHIme Anne Venea, 4 au
hospice civil.
TritMul cofTfxUtwd de Urieit
/tuwiM da 17 octobre
Lokirit. Les importas. M. Lotsean,
̃ai avati été condamné par defavt dans le
Aernier jugement prononcé par le tribanal de
Lorieot i l'égard des capucin*, forme oppo-
sition aujourd'hui à oe jugement éuuH dans
les délaie lég»t>x.
Le Pdre Patrice se présente, sa poitrine eet
@ouverte de décorations, notamment de la
médaille coloniale quoique vieux, il supporte
•Mègremeot le poids dee ans. Il n'étonne
qu'on ait rendu contre lui un jugement par
défiol, qu'on l'ait même poursuivi alors qutt
m faisait pion partie de la commuB&nté de
Lorient; prochainement il prendra if. chemin
de l'exil dans les paye lointains, mais il n'a
pas votvla avoir l'air de craindre la justice de
s* patrie et désire s'expliquer sur son cas.
Mttlbeureusement. le dossier relatif aux ca-
pocins de Cirnel n'est pas à Lorient est il
à Rennes est-il à Paris ? Le tribunal ne le
aosséàant pae non pies, l'affaire eet ren-
voyée à trois semaines.
Accident mortel. Le 15 juillet, vers huit
heures du matin, Louis Le Navenant, ca-
mionnear de l'établissement Dolory, à Kereo-
trech. était a. on té sur son camion et vis à vis
de t'établissemeni Dotery, rae Poulourio, il
aperçut une petite voiture, laissée sans sur-
vttliiince, placée en bitie et adossée k l'éta-
blisaemeot. 1l crut pouvoir tourner, mail! il
•vaM une donte mal calculé les distances et
la roue arrière du camion heurta la petite
voiture.
A ce moment, une vieille femme, nne
veuve Meytr, 4,de de 77 ans, demeurant rue
BmsI, 175, venant à passer entre cette petite
voiture et le camion fat heurtée par le bran-
o*rd et tomba sous la roue du camion. Rele-
vée dans un état pitoyable, elfe succombait
deux jours auprès à l'hôpital.
Louis Le Ka>venant, 45 Mu, déclara-avoir
Mimé que la place lui avait paru suf9se»te
et n'avoir point aperçu la victime l'a-
tance.
Le Navenant est condamné 100 francs
d'amende.
Gémi. Jean Davigo est ponnorvi pour
n'avoir pas provoqué ka visite annuelle de
ion vapeur parla commission de snrv^ilance.
Après quelques observalions de M. Barb>ron,
l^iftaire est miee eu délibéré.
La vrave Sttpb», son fils, son rendre
Jtan Uzet et sa fille Léon ti ne Sîtptfan, femme
Çzel, sont incalpée de voies de lait sfer ka pet-
sonne de Jean Le Bélier.
La veuve Sté phan et son file tont condam-
née chacun i 50 fr. d'amende. Lee époux Usei
à 30 Ir.
Hennebditt. Le Otent est condamné i
50 franc* d'amende pa»K incultes et coups t
la femme Coovriérec, ménagère à Mala-
ob&ppe.
Heunebont
LA PROPRETÉ DES RUES. Récem-
ment le Maire d'Hennebont faisait afficher un
arrêté muoieipal sur la propreté des rasa
nous avooa 5e regret de coontater que tee
Hennebontais n'en tiennent pae toujours
compte.
La rue Neuve, notamment an bas et la rue
de la Prisoon roui habituellAnect daM un
étant qni n'est pas à l'honnen'- de notre ville,
pi lion pins en Xaveur de l'hygiène pobliqtie
et de ia iaalé du habitants de cei quartiers.
Il uobs satabif; que les ménagères devraient
avoir plu» d'amow-propre, et, au «si songer
un peu pU» & la noté de leur famille par tel
émanatiems malsaines de la rue de la Prison
surtout D*Amtlior»et certainement^as.
Ptaërinel
ETAT-CIVIL du 13 an 18 octobre. Nais-
muteet. Théodore Dolo, à la Ville-Pellerin
ima» M&ieiE, à la S»dM.
Promesses de mariage. Pierre Cbeval-
Uer, 21 a», rue de la Gare, et Mlle Oh*.
SI ans, a Maiestroit Jean-Marie Davslo, 36
*es, et Mite Caret, 34 au, an Bois-H«Uie
Henri O*taj>oite, médecin de 1'* clame de la
marine, demeurant Cherbourg, et MUe
Margoarite Lesegretain Hsubourg, rae des
Forgae, à Ploirmel.
Dècet. Pierre Davalo, 67 ans, époux No-
blet, à Saint-Jcsm Elisabeth Pretesettie,
80 ans, veuve Thomas, me de la Gare.
Le'
SUICIDE. Le nommé Jean Hémery, 84
ana, qui souffrait depuis longtemps d'on eao-
eer a ta lèvre, s'est pendu à un chêne, aot
environ* de sou habitation. C'est son beau-
frère, Louis Houarner, cultivateur au village
da Cravie, qui, inquiet de ea soniaine dispa-
MORT SUBITE. Mlle Loum JuinoT»
au, anit, téton son habitude, assisté la
mecs* le matin. Rentrée chez elle, elle pré-
parait se* «ttraer, quand toot à coup elle
fat priae ffétrorditaerneoti, et appeia aea
voisins a sou aide. On fit venir un médecin,
mais malgré tens lei soins qu'il prodigua à
l'infortunée jeune fille, oelle-ei expira t trots
bwree de l'après-midi. On dit qu'elle souf-
frait depuis longtemps d'une affection car-
diaqae, qu'on appelle communément maladie
de coeur.
r COUPS ET BLESSURES. Le nommé
Matbarin Lavenant. 88 aux, cultivateur an
Nénèze en Saiot-Barlbélémy, a déposé à la
gendarmerie de Baud une plafnte pour ooapa
et blessures aonlre son voisin Joseph-Marie
Nicol, 41 ans, cultivateur ta même village.
Une enquête est ouverte à ce sujet.
Kerrrist N«ulliac
ACCIDENT DE VOYAGE. Mme veove
Le Bris, de Cléguérec, se rendait au bourg de
Kergriat Neultiac pour visiter les construc-
tions que l'on y fait pour elle, lorsque, près
du village de Trémeler, un chien se jeta sur
elle et lui mit son tablier en lambeaux. Mme
Le Bris a déposé une plainte à la gendarmerie
de Cléguérec contre M. Joachim Le Botmel,
propriétaire du chien hargneux.
Locmlné
PAUVRE TOUTOU. Une automobile
voyageant à une allure très vive a écrasé,
dans la rue du Pont, un chien ralier appar-
tenant & M. Joachim Mabon, maréchal-fer-
rant. M. Mabon a pu prendre le signalement
inscrit à l'arrière de l'aatomobile. Il n'aurait
pM cédé son toutou pour cent francs.
LOIREINFÉRIEURE
NAIMTES
Au Conseil municipal
Le vote de la dernière séance du Conseil
municipal au sujet de la souscription au
monument Waldeck-Rousseau, est très
comrrenté.
Ce vote de crédit a été repoussé, au scra·
tin aeeret, par 18 voix contre 18 18 à
droite, 18 à gauche, dont celle du maire,
M. Sarradin.
Les uns prétendent que le Conseil mu-
nicipal aurait du suivre l'eiemple de la
Chambre de commerce qui a voté l.OOÔ
francs, reconnaissant ainsi les immenses
services rendus à Nantes par l'ancien pr6-
sideot du conseil, et que les conseillers ré-
pabiteaios devraient démissionner. D'au-
tres ne considèrent dans l'ancien ministre
que l'auteur de ls loi sur les congrégations
e>«ar la marine marchande ceux-là ap-
prouvent la décision de la droite.
Ce qui eet certain, c'est que dans l'état
d©te m unwiparHé actuelle, la droite com-
prenant les libéraux et les royalistes, est-
entièrement maîtresse de la situation tontes
les fois que le scrutin sera secret on ce
qui peut arriver, qu'un conseiller dtf gau-
otre sera absent.
Dans le milieu républicain fl est même
question d'insister auprès du gouverne-
ment pour demander la dissolution du
conseil en s'appuyant sur ce point que par
suite de la scission de la municipalité en
deux parties égales, il lui est impossible
de remplir le mandat dont les électeurs
l'ont ehargée.
Le congrès de la F. R. F.
Le quatrième congrès de la Fédération
régional is te française aura lieu à Nantes,
le dimanche 23 octobre 1904, dans les sal-
les du Phare de la Loire, 12, place du
Commerce. Il coïncidera avec celui de la
Loire navigable, auquel les congressistes
de la F. R. F. sont spécialement invités.
Le matin et l'après-midi séances de tra-
vail. Icstitutions maritimes (Ch*mbre de
commerce, syndicats, pêcheries, ete). Ports
francs et zones franches, centres industriels*
Kueeiguement technique (océanographie,
écoies de commuée, etc.). Les intérêts régio-
nam et lea cotumiasions départementales.
L'avenir des sociétés coopératives.
Le soir, conférence par M.Maurice Schwob
Le reboisement.
Le lundi 24 coagiès de la Loire naviga-
ble. L'oeuvre du couiûé central. Le ré-
gime da la Loira daim la 1" section et t'état
actuel des travaux. La carte indostrieHe
d'Indre-et-Loire. Autonomie financière des
canaux et des fleuve», etc. Déjeuner offert
par la n-)unieip«l!té. Le soir, banquet offert
par la Chambra de commerce.
Le mardi 25 excur&ioa en Loire pour
visiter les travaux et déjeuner â Cbaloaues.
La participation au orngrés est gratuite.
Adretttfr les adhésion» au secrétariat de la
Le secrétaire du congrès C. Clapier.
L'aflktre Deiiéchati
M. Jules-Iioui»-Breton, député socialiste
du Cher «adresse au ministre de la guerre,
la tettre suivante relativemeet au jugement
du dernier conseil de guerre du XI corps
d'armée.
Monsieur le ministre.
J'ai l'honneur d'appeler votre bienveillante
attention sur an jugement véritablement in-
qualifiable que vient de rendre le conseil de
guerre de Nantes. Un ancien soldat, Dent-
chan libéré depuis plusieurs mois,' complète'
ment rentré dans la vie civile ayant adressé
une vague injure à son ancien adjudant au
cours d nie discussion dans un café, motivée
par l'attitude grossière de ce dernier vient
d'être induit devant le conseil de guerre et
condamné à un an de prison sans sursis.
Pour ea comparution devant la juridiction
militaire, on a dû adresser un dispositif dont
je me félicite d'avoir obtenu la «oppression
lors de la discussion de l'article 48 de la loi
de deux ans. Je ne doute pas que, dans ces
conditions, vous tous appliquerez réparer
cette déplorable iniquité ea évitant par une
grace immédiate l'exéeution de cette révol-
tante condamnation.
Dans l'espoir que vous aecneifrerei favora.
blement ma demande, agréez, etc.
J.-L. Breton.
Comme on le voit, l'affaire Dtnécheaw
semble devoir être portée à la tribune.
Ajoutons que les protestations continuent
contre ce malheureux jugement
La Chambre syndteaie des maçon* pro-
teste d'autant plus vivement qu'il y a qwl-
ques mois ce même Conseil a condamné à
un jour de prison un officier supérieur oen-
pabte du rehu d'obéisswrce. Èlie réclame
ta suppression des armées permanentes et
des conseils de guerre.
Le Syndicat det tabac* invite tontes les
organii-tioQb ouvrières à réclamer la sap-
pression des conseils de guerre.
L'affaire Denèchau viendra jeudi en
huit devant la Cour de cassation.
Un individu dangereux
Depuis bientôt dix-huit mois, Mme G.
et son mari son* en butte aux menaces
B««h*el, Mé de 48 ma, dameànot' rue de
la Ustmio, maison Brassereau.
B y a environ quinze johm, Breheret
alla se placer au coin de la rue de Coût
mie*6, non lotn de la manufacture des ta-
bacs où travaille Mme G. Dès qu'il l'a-
perçut sortant de la manufacture, il se
précipita sur elle et la menaça d'un tran-
chet qu'il avait à la main. Mme G. s'é-
tant enfuie en criant au secours, le cordon-
nier s'était éclipsé.
Procès-verbal n'en avait pas moins été
dressé contre lui.
Hier, vers 1 h. lis'est renouvelé, mais cette fois sur le mari
de Mme G. toujours en face la manufac-
ture des tabacs, boulevard Sébastopol.
Nous avons rencontré Mme G. hier au
soir et voici les détails qu'elle nous a fourni
sur la genèse de cette affaire qui menace
de devenir tragique
Mme G. il y a plus d'un an, s'est ma-
riée avec un ancien retraité de l'armée. Cet
acte [déplût considérablement à un sieur
Breberet, qui depuis fort longtemps courti-
sait Mme G.
Mais bien loin de cesser ses assiduités,
chaque jour le cordonnier venait attendre
la pauvre femme, soit à l'entrée, soit à la
sortie des tabacs. Mme G. en était ré-
duite à changer de chemin chaque jour.
Parfois il parvenait à l'approcher et comme
celle ci n écoutait pas ses supplications, il
la menaçait de la tuer.
Plusieurs fois appelé devant le commis-
saire de police, Bréneret avait déclaréque
s'il poursuivait Mme G. c'était unique-
ment pour lui faire rendre une malle qu'eUe
avait en sa possession.
Hier donc Mme G. qui depuis quel-
ques jours se faisait accompagner par son
mari, rentrait à la manufacture. Elle ve-
nait de rentrer, lorsque Breheret s'élança
sur M. G. toujours le fameux tranches à
la main. Heureusement M. G. fit un <
mouvement de côté et le tranchet parvint
seulement à effleurer ses vêtements. Ayant
manqué son ceup Breheret se précipita de <
nouveau sur G. et lui arracha des mains
un parapluie avec lequel il cherchait à se
défendre.
Puis il prit la faite et content de ses ex-
plofts s'en alla se reposer dans un débit de <
la rue Riohebourg.
M. et Mme G. out déposé ope nouvelle
plainte au commissariat de pofrce du 3' ar
rondifigemeot. M. 6. a déclaré que si on I
ne mettait pas son agresseur à la Mison, il 1
se verrait daw la nfeessitô de porter un
revolver. <
Nous espérons que M. G. n'aura pas a
en venir à cette extrémité et que la police
saura mettre un terme aux entreprises de
Breheret car, si elles continuaient, nous
auiiocs, à n'en point douter, un nouveau I
drame à enregistrer.
ENCORE UNJNCENDIE
Ce matin vers 11 heures 112, un grave la-
cendie s'est déclaré dans le. ateliers de M.
Fraacheteau, entrepreneur de couvertures,
rue Constantine, 2. L'immeuble incendié eut
presqu'entièrement oonstruit en bois. A
droite, se trouvait un hôtel appartenant à
Mme Narbonne gauche, tes ateliers de
mécanique de M. Bernard, derrière loi ma-
gasins de M. Hervé, petntre.
A 11 heures, les ouvriers de M. Franche-
teau avaient quitté le travail comme d'habi-
tade pour aller déj«Aner, après avoir recou-
vert la marmite où ils mettaient les fers
souder le feu de la forge avait été égale-
ment couvert.
Vers Il beores 112, Mme Narbonne aperçut
toot à coup des flammes qui s'échappaient
de la toiture de l'atelier. L'alarme fut aussi-
tôt donnée au poste de pompiers de la rue
Lamoricière et de là on téléphona à la mai-
rie.
Mais déjà le feu avait envahi tout le bati-
ment trouvant une proie facile dans la cons-
truction en bois. Leq pompiers arrivèrent
bientôt. Pour pénétrer dans l'immeuble en
feu il» défoncèrent les portes qui étaient fer-
mée* à clef. Quelques instants après, la
pompe vapeur et l'extincteur Gmi«é arri-
vaient sur les lieux du sinistre. L'extincteur
mis en fonction arrêta en partie l'iacendie,
mais le feu avait lait des progrés oousidépa-
blFs et on dut se borner à préserver les mai-
sons voisines. Deux bouches d'eau forent
installées, l'une sur la place L&morieière,
l'autre sur la place du Saniiat. C'est ainsi
qu'on réussit à préserver les ateliers de M.
Hervé qui contenaient une certaine quantité
de matières inflammables.
La toiture de l'immeuble habité aar M-.
Bernard a été quelque peu endommagée. A
midi et demie, l'incendie était presque com-
piétement éteint et tas pompe n'avaient
plus qu'à noyer les dénombres. Toutes les
marcrjxndwes et te matériel Je M. Franche-
4eau oot été dëtruita. Celm-ci avan dan^ ae
ateliers va gracd sssortimeot de DPiqaes et
environ 60.000 ardoùes.
Tost eeia ne tenue ptss qu'on amas de
décombres. Un poteau qui était placé au
milieu dm ateliers tsou tenant le« ftls étectri-
ques a été fortement enàonnan^é. La oompa-
gaie d'felecti-icitti a dû la faite e««sorider.
M. FraflcbettaiKstime ses (ettea à 15.000
fr&ncsimrreusemoot aAeurées. Les Kvrss de
comptabilité u'ont pas été broie!). M. Fran-
cbvteaa led ayant emportés cea jours derniera
à son domicile tee Voltaire pour travailter le
soir. Maigre ce siaietre, te travaH sera repris
d'ioi 2 ou 3 jours dane an nouveau local et
les ouvriers n'auront pas à sabir de chô-
mage.
On ignore les causes de l'incendie. Une
enquête eat ouverte.
UN MARIN NOYÉ. Un accident est
arrivé ces jours derniers a bord du Myosotis.
Le aecond est tombé à l'eau et s'est uoyé aa
moment où le navire entrait ea rade de
Fuwey, durant la traversée de Nantes i
Charnsftown.
ACTE DR DÉVOUEMENT. M. Pierre
Brégeon. agent de police Nkstee, vient de
recevoir irr-a lettre de félicitations pour avoir,
le 18 juin derrâf .maîtrisé un cheval emporté
atteins une voiture.
SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE. Ven-
dredi prochain, à 8 neuves du soir, M. teogène
Gallois fera une conféreoce à la Société de
Géographie, n parlera du rôle de ta France
en Chine et de ses intérêts dans te bassin de
Yan.g-Tté-KiaDg, aiott que de la crise ac-
tneite en Extrême-Orient.
M. Gatto: il y a deux ans, avait fait à
iNantes dans, ta même salle une très intéres-
=ne% eonOMBee sur un veysgeqn'H avait
f art|d*ns nos eofoeies.
Des projeotioe* lumineuse* serom faites an
cours-de oette conférence.
M. Darde!, inspeetebr d'académie, vient
d'être assois à la retraite. Sur aa demande,
nous dit-on, il aurait été mis en corné, pouV
came de sauté, à partir do 17 en
aHeooatrt ae mise à la retraite.
jusqu'à ta nomination d'un successeur, l'in-
térfmt d'inspecteur d'académie eera fait par
M- Doridoc.
VOL A LA GARE. M. Louis Balvay,
48 ans, obef de la gare de l'Elit, A déclaré a
la gendarmerie qur, proQlant d'une absence
de quelques minute., un inconnu s'est iiitro-
dtit dus son bare*a et M a dMU Mf. 86.
lei aooMpa» m perlnt nrm team d»
4» au, awei terte, qui a rodé quelque tempe
au. de son bureau. Une enquête eat ou-
verte.
ACCIDENT DE MOTOCYCLETTES.
MM. R. du T. et A. de la J. allaient de.
nièrement sur la roule de La Cbavrolière aux
Trois-Moulin», à une allure exagérée, lon-
qu'ils vinrent se jeter sur la barrière da pas-
sage à niveau du train de Nmtos-Ssgré, qui
était fermée.
Par suite du choc, les deux jeunes gens ont
été projeta à terre, ne re faisant heureuse-
ment que des contusions sur différentes par-
ties du corps.
Les machines ont été complètement broyées.
D'après l'enquête, la barrière du chemin de
fer était insuffisamment éclairée, et les deux
voyageurs u'ont pu juger ei eHe état fermée.
ACCIDENT DE TRAVAIL. Hier, vers
huit heures du malin, le sieur Louis Gué-
neuf, igé de 49 ans, mauoenvre, demeurant
rue des Chapeliers, 5t était uccapé an déchar-
gemeut d'un bale&u de charbon Le Refucio,
ancré qaai Ile Vroemen», pour le compte de
M. Jxrlei GranJ]ûuaa, et se trouvait dans le
fond de ht ca;e, lorsqu'en mettant une motte
de charbon dans la benne qui était pleine, il
fit tomber l'ai!5e et l'appareil lui est retombé
sur le genou et sur la cheville, lui faisant de
fortes contusions.
Le blessé a été transporté en voiture à
l'HOtel-Dieu où il a été admis d'urgence.
LES EXPLOITS D'UN COCHER. Ces
jours derniers nous avons raconté les peu ga-
lants exploits des cochen Neau et Chiron qui,
après avoir emmené deux femmes se prome-
ner en voiture, les avaient brutalisées et dé-
valisées à la côte Saiat-Sébaatien. Nean
était également accusà d'avoir xoustrait
240 francs à un autre cocher, te nommé R.
avec qui il avait fait la fête deux jours aupa-
ravant.
Neau, qui était en fuite, a été hier mis en
état d'arrestation. Il a rteonna être l'auteur
du vol commid sur son confrère.
Il a été conduit au Petit Parquet et écroué.
SUICIDE. Jean Gantier, cultivateur
chez ton père, au Petit-Bois Bonin, en Roogé,
a trouvé le 17, vers 8 h. 3l4, son demeatiçue
Julien Roamaui, 21 ans, pendu au moyen
d'un louge au râtelier de l'écurie aux che-
vaoa. Le corps était déjà froid. Le motif de
est suicide est difficile à déterminer. Cepeo-
dant Roumaux, qui érait allé voir ses parents
dimanche, eut, paraît-il, une discussion fort
vive avec sa belle mère. C'est d'ailleurs pris
de boisson qu'il a mis fin ses jours.
Saint-IVnxaire
UN CANOT AUTOMOBILE. Ce matin
sortait de notre port pour remonter a Nantes,
le S Mer, canot automobile, appartenant
M. Brosseau, de Nantes.
Ce canot, dont l'aspect extérieur est celui
d'un bateau sabmersible, est muni de deux
trâMces de différentes grandenrer actionnées
par un moteur pétrole. Il est éclairé l'in-
térieur par l'électricité.
Ses derniers essais de vitesse ont donné
35 kilomètres à l'heure, avec la petite hé-
lice.
Le Slider a été construit à Nantes, d'après
les plus de son propriétaire, M. Brosseau.
OBSÈQUES DU GENERAL EDON.
Hier avaient lieu à Saint-Naxaire, les obsè-
ques du général de division Edon, comman-
deur dala Légion d'honneur.
Lee honneun militaires étaient reudus par
les soldats du 1" bataillon du 64' d-'iofanterie
et la compagnie d'artillerie de forteresse en
garnison à isiiot-Naziire, les geodarmes et
les douaniers.
De nombreux officiers, M. le sous préfet da
Saint N^z-iire et sombre de notabilités lui-
vaient la famille éplorée.
Le corpe, aprèt la cérémonie religieuse, a
été transporté la gare et mis en wagon pour
être inhumé à Caaqueville (Manche).
FINISTERE
QUIMPER
Brevet supérieur
Sont admis définitivement MM. Caudan,
Méva! et Paubert.
Chùteaalin
LA FOIRE. La grande toire de Saint-
Luc, qui s'est tenue mardi 18 coûtant, a été
favorisée par nn beau temps. Cependaot, elle
n'a pas été aussi fréqaentce comme ies lunées
précédentes, à cause sans donte du temps -qui
avait voulu se gâter le matin, mais qui s'est
maintenu au beau toute la journée. Aussi les
bestiaux amenés sur le champ de foire ont été
vendu? bon prix, car les marcUands y étaient
très nombreux.
Morlaix
TROP DE SANS-GÊNE 1 On nous
--écrit de Huelgoat
Monsieur le directeur,
Voudriez-vous accepter de faire paraître
dans votre estimable journal les doléances
d'un voyageur qui a été vraiment outré (en
compagnie d'ailleurs de beaucoup d'antres)
de ce qui s' tut passé hier soir à la gare de
Morlaix, 'au départ du train de Carhaix.
La foire haute qui a lieu chaque année à
Morlaix se termine par une journée dite la
ioire des jeunes yens et tonte la jeunesse des
environs il. quinze lieues à la ronde y accourt.
Cette année notamment. l'affluence était
considérable, et de notre pays deCornonailles
il y était allé une grande foule.
Hors, précisément ce soir d'affluenca extra-
ordinaire, la compagnie économique, avait
juste expédié deux wagons de voyageur» de
Carhaix à Morlaix. Au dépôt de Morlaix il y
en avait également deux, pour tout potage
sait au total quatre wagons, pnnr emmener
cinq ci six cents voyageurs qui comptaient
prendre le tiain de ueuf heures du soir. fnu-
tile de voua détaMtar le désordre, la cohoe,
rentusemeot dans des wagons qui sont soi-
disant cuot^nir soixante voyageurs et dans
leequela on en empilait cmt vingt.
Bref, tous les wagons remplis à regorger,
la moitié des voyageurs restaient sans place.
C'est alors que l'on eut l'idée géuiale de les
empiler dans des fourgons à chevaux.
On les y entassa debout, les uns contre les
antre», comme des sardines, hommes, femmeç,
-jeunes fille», jeunes gens et enfants, avec un
je m'enfoutism.3 complet des règles du confort
et même de la morale. Votre serviteur fut du
nombre des malheureux mis ainsi en caba-
non. C'est seulement aujourd'hui qu'il s'est
rendu compte de ta sottise qu'il a faite de ne
pas protester et de ne pas réclamer une in-
demnité. Il parait que les règlements sont
lormele.
Tout voyageur qui muni d'an billet régu-
lier, ne peut monter dans on compartiment
de la classe pour laquelle il a payé, a droit
à une indemnité.
Voila, Monsieur le directeur^ce que je tiens
IL faite connaître i tous, afin que nos compa-
triotes protestom hautement dans des occa-
siens qui se représentent trop souvent, contre
le mns-geae d'une compagnie qui dit-on, fait
fortune et non contente de ne pas payer snf-
fkaaxnnt ses employés (si l'on en cpoU les
articles sisuggestifiparusdans i' Ouest- Eclair y-
vaut encore traiter ses voyageurs de bêtes de
somme.
Veuilles agréer, etc.
Un voyageur.
Cnrhuix
VICTIME «DE L'ALCOOL. Jd:ôoe Le
Boa, 35 ans, journalier à Carhaix, était un
[?r»gpe invétéré. Dimanche roir Il but encore
plus que de cotitnmc, et Il ne réunit pas à
rentrer chez lui. En ^essayant de gigner la
catbata m bas des eeealien et il wUtta>
drttt où la avait dégringoM.
Lundi matin leu voisine en sortant tronve-
Le Bon inanimé. Sa femme fut avertie et on
la transporta cbes lui. Tous les soies demeu-
rèrent vains et inutiles, Le Bon avait cessé
de vivre. Il avait suecombé à une congestion
provoquée par l'alcool. Il iaiase une veuve
sans enfant.
ATTAQUE NOCTURNE. Le 15 octo-
bre courant. François Kéréver, âgé devant,
cultivateur à Kériou, en Plouyé, revenait de
Carhaix où il avait acheté une vache qu il
avait confiée à deux personnes de la Feuillée.
Celles-ci lui avaient promis de l'attacher à
une auberge quelconque au Vieux-Tronc, où
il cet allé la chercher vers 10 h. 112 du soir.
Eu arrivant daus ce village, Kéréver re-
marqua à côté de l'atelier Chimq, un indi-
vidu coiffé d'un béret et revêtu d'un paletot.
Kéréver se dirigea vers sa demeure. quand,
arrivé a moitié chemin de Vieux Tronc, il
fut attaqué par cet individu qni lui asséna
un vicient coap de b&ton sur la tête et le ter-
rassa il s'est ensuite emparé d'une somme de
47 francs que Kéréver avait dans la poche dis
son ilet. Après cela, il lui donna encore de
nombreux coups de pied et de poing sur tout
le corps, dout la victime se plaint depuis.
Quant à ia vache, elle avait été laissée
l'auberge du Pont-Pierre, en Pouliaouèn, oh
la femme Kéréver a été la prendre le lende-
main matin. Malgré lee recherches qui ont
été faites, l'auteur de cette liche agression
est resté inconnu.
L.ambézelleo
ETAT-CIVIL du 17 octobre.- Naissances.
Yves Gorju, René Bossard, Antoinette Jal-
fré«.
Décès. François Abiven, 1 an 2 mois,
roe de Brest. 23.
St-Pierre-Qnilblernon
ETAT-CIVIL du 17 octobre.- Naissances.
Yvonne Déniel, A la Graode-Riviére Marcel
Le Hénaff, au bourg, 25 Fraaçine Perros,
au bourg, 26.
Mariages, Claude Péton, cultivateur à
Laningner, et Marie Mescam, sans profession
à Peumeamadec Gabriel Lescop, boulanger,
rue de Brest, 180, et Marie Mescam, sans
profession, à Penmesmadec.
Décès. Marie Acquitter, sans profession,
épouse de Jean Uguen, quartier-maître mé-
canicien, 27 ^ns 6 mois, rue de Brest, 37,
BREST
Heure» des murée*- AniooTd'hBi jeudi M
octobre Pleiue met à Brest à 12 h 30 malin et 1 h.
53 t.; i Lorient i t h. 25 m. et à la h. 46 i.;«u Léguo,
à 5 h. 27 m. et à 5 h. 10 a.
Basse-mar i Ureat i 7 h 49 da matin et 8 h. Il du
soir à Louent a 7 h. 42 du matin et 7 h. 51 soir
au Légué à lt b. 53siatiu et 12 h. 9 matin.
Une pétition
A propos des caravanes scolaires
Depuis quelques jours la caravane scolaire
est de retour à Brest. Elle n'avait paa encore
quitté la plage que, dans la commune de
Plougonvelin, et particulièrement dans les
fermai voisines de la colonie, se sigoait avec
empressement une pétition demandant à ce
qne la municipalité ne louât pins dorénavant
son terrain pour l'inftaitation des caravanes
scolaires. Et nous croyons savoir qu'en effet
la municipalité de PloDgouvolin est décidée à
opposer une fiu de non recevoir aux proposi-
tions que pourrait lui faire, à l'avenir, la
municipalité brestoise,
Ce fait n'est pas pour infirmer les critiques
que nous avons émises au sujet de ces cara-
vaaed et qui ont fortement indigné les démo-
crates à rebours qui n'ont vu dans cette œu-
vre essentiellement bienfaisante et humani-
taire, qu'un moyen de propagande révolu-
tionnaire et une occasion d'entretenir leurs
enfants ainsi que de banqueter eux-mêmes,
sous des prétextes auîai divers que fallacieux,
aux dépens des contribuables.
L'aimable jeunesse qui bénéficiait des fa-
veurs municipales lita.' donc, oc le pressent,
admirabiemeui cboisie pour être insuppor-
table à la population de Plouxonvolin aussi
bien qu'aux touriites qu'un désir de repos et
de tranquittité avait amenés à la magnifique
plage du Trez-Hir.
Un prêtre venait à à paraître à l'horizon,
vite le cliœur des mômes, meué à la bapuette
par les jeunes Vibert, Thoury, Demeale,
Tocrnier, etc., entonnait à pleins poumons
Le Christ à la voirie
La Vierge a l'écurie
Et le Saint Père au diable, etc.
Le tout ponctué de « houlfhou la calotte
parfaitement réussis
Si c'était an bonrgeois ou une bourgeoise on
attaquait de préférence cet aimable re-
frain
Tous les bourgeois à la lanterne
Ah ça ira, ça ira, ça ira,
Tous les bourgeois on les pendra
Et c'était ainsi du roir au matin pendant le
mois de séjour ait là-bas par l«s protégés du
conseil municipii. On voit d'ici l'agrément
pour !es paisibles baigneurs, et quel est l'ave-
nir réservé a la plage si on n'y mettait bon
ordre.
En ce qui concerne la propriété, ces jeune
gêna professaient également des idées peu
susceptibles de plaire aux cultivateurs des
enviions.
Eu vertu de ces principes, la marauda et
lee déprédations de toutes sortes étaient cho-
ses éminemment recommandable. Les ver-
gers en ont su quelque cbo*e. L'un des chef*
Ce la jeuue Iraude formuiatt ainsi la théorie
« La propriété c'est le vol or. nous volons
ces tommes, donc noua en sommes les légiti-
mes propriétaires Quelque» oreilles de ga-
lcpius eureuJ, croyons-nous, à pâtir de l'ap-
phcalion trop pffrontée de ces balles doctrines,
maia il est douteux que cela ai: produit beau-
coup de conversions.
Les barques ou plates que certains bai-
gneurs avaient acheiées ou louées pour leurs
promenades en m:r étaient considérées nain-
rellement par cette singuliers marmaille
comme mises à ea disposition. Aussi, un au-
cinu conseiller municipal de B:tsi ayant eu
le mauvais goût de trouver le prooé le un peu
sana-gêne et d'y y mHira bon o.dre, il se vit
couspué énergiqucment à toute heure de la 1
journée et a chaque fois que cette charmante
jeunesse croyait avoir quelque réclamation à
faire, c'était aux cris de « A bas 0. 1
qu'elle témoig. ait son mécontentement.
J'en ai dit -ullisaniment pour démontrer
que, ai l'on veut que cette excellente couvre
des caravanes scolaires réussisse et soit sup-
portée par lai habitants de la campagne, il
faadra bien que t'on soit un peu plus éclecti-
que â l'avenir dans ;e cooix des sujets, qu'on
leur fasse comprendre qu'on les envoie à la
plage pour refaira leur a.inté et non pour em-
bêter les bourgeois à l'exemple des édiles
brestois, enfin qu'on exerce snr eux une sur-
vaillance autre qu'a coups de joyeux festins
l'hôtel.
L'argeut des contribuables doit être emplo- 1
yé a des usages sérieux et non à des fwtai- 1
hies de mauvais goût. L'INFORMÉ.
Un marin pas commode 1
Dans la nuit de dimanche à lundi deux 1
marin; consommaient cbex Mme Colin, hôte- 1
lière rue Algésiras; comme ils voulaient partir 1
saus payer, Jt&n Abalain, 29 ans, voulu* lea J
empocher ne sortir, mais un des deux marins
le irap|.a avec un instrument tranchant, lui
faisant une blessure au-dessns de l'oeil
droit.
M. Lefnbvre, commissaire de polioe du 2* 1
anortfcMem* «-ouvert ose eaqafb
igé de 22 ans, fasiltier breveté..
Les cambrioleur$ tf*églt*««. tm
gendarmerie a été saisie de 4 plaintes pofr
cambriolages d'ég,ises.
Les églises ou chapelles cambriolées sont
celles de la Trinité où l'on compte 8 fp. la
dégâts; celle de Plouirzel où tu malfaiteur»
n'oat lait qu'un maigre butin, enfla l'égtts*
de Loc Maria et une chapelle située à eov£
ron 700 mètres du bourg. Les malfaiteurs ont
enlevé 2 custodes, les dêgata s'élèvent à 19
francs. La gendarmerie rechercbe activement
le ou les malfaiteurs.
Oscar ntéténler Brast. Osc»r
Méténier eat arrivé hier à Srest. Il doit doo-
ner demain soir au Casino bre^tois une coa-
férence Les Prussiens au thèdtre.
Procès ve presse. Vendredi pr«»
chain viendrons devant le tribunal correc-
tionnellu procèa en diffamation intentés,
premier par M. Léon Tillet, directeur de
l'Avanir brescois, contre M. Petitcola», sa»,
crétaire de rédaction de la Dépêche et le s*»
cond intenté par NI. Lamarqua président ft,
conseil d'arrondissement contre M. Nsvadle-
flls, rédacteur à l'Avenir brestois.
Chacon des demandeurs réclame 5.000 Ir.,
dédommages-intérêt*.
M' Ernest Feillard, avocat au barreau dB''
Brest, et M' Ganmiche, avocat au barreau dt
Paris, plaid .rout dans ces deux affaires.
.NI* Gaumicho profitera de la circoostaofla
pour donner samedi soir une conférence 4 Ifc'
Salle des fêtei.
Jeûnas voleurs. Noas avons dit qflff
Paul Auffret, 21 ans, canonnier ao 2' Datait-
Ion d'artillerie Français Yvol, 18 ant> e*.
Alfred Bergot, 17 ans, étaient inculpée d'ÔF
vol d'nue paire de chaussures. Uo autre roÉ
vient d'être porté à leur actif. fan effet une
heure avant, ils avaient détroussé, place S^
Martin, M. Leroux, cultivateur, qui
de Plouguen où il était allé acheter un c
val. Il avait !>ur lui ape somme de 80 frantiT
et une reeonnaissance de 300 frince.
L'agent Templier qui se trouvait au posta
de oolice, ayaut entendu un bruit de lutte sax
rendit sur les .ieux, maia les agresseur»!
avaient disparus. M. Leroux alla an porte et
déclara qu'il avait été attaqué par deux indi-
vidus qai le prirent par le cou, lui mirent la-
main sur la bouche pendant qu'un autre le,
fouillait. Questionné- Bergot et Yvol ont nid
avoir détroussé un p&y»an, mais Auflret*.
déclaré qu'ils étaient les véritables agrès*'
lis ont élé conduite hier au parquet ot
Auffret a maintenu sa déclaration devant tu1
procureur de ia Répuplique. Tous les troi»'
ont été maintenus en état d'arrestitiOn et''
écroués.
Etat.civil de Brest
du 18 octobre
Naissance. Louis-Marie Bos?ear.
Mariage. Edmond Roville; maréchal daV
lugis d'artillerie coloniale, et Marie Mosaèft
modiste, passage St-Loui».
Décès. Marie Le Bourg, m6nagére, épcW
de Michel Héliés, ournalier, 3b ans 6 mois, ras
Porstrein-Névez, 83.
Octobre passe sur la terre
La forêt sous le vent du Nord
En pleurs sur la sèche bruyère
Epand ·oa roux teuihage mort,
Sous la martre et la zibeline
Belles trileuses, vous pleurez,
Je sus bieu ce qui vous chagrine
Vos doigts roses vont se gercer.
Sous ta martre et la zibafine
Belles frileuses vous rirez.
L'onguent demain rendra fine
La main dont vous vous désolez.
Dépôt à t orient L. Bouthelier, pharmacien,
7, rue des Fontaines.
2C40 i_4
Marine
et_Colonies
De nos correspondants particuliers de Fart
et des ports par dépêches.
MARINE DE GUERRE
Promotions dans la maistranct
Sont promus dans la maistrance
1' m. mnn., Tillon, Hamon 2- m. man.,
Gnégon, Gi'on, Moal, Raymond, Hametai»»
Caro, Ledélégué, Baux, Hervé, Hillion
l' m. de l'écoie de canon., Saliun, Dopré*'
2' m" de l'éc' de canon., Philip pot, Lefè-
vre, Lebreton, Le Roumagnet, Keram borne,
Picot, Godbe»sin, Doffec l' m. torp., La
Hégarar, Seguin 2' m. torp., Levisage, Lr
Gô, Car«u>, Briand, Fictioux /• m'
monsf., Roussel, Hascoc', Tangny.
2' m. mousq., Bolu. Le Dantec, Riou, Le
Cloartc, lierry, Le Gaern. Daforn l' m.
timon., Floch, Le Dret 2' m. Uni., Légal,
Forgelés, Le Sturn, Morvan, Féat, Mono»\
Castex, Le Pari, Le Normaud, Carre;
m. mècan., Chéonc|ue, Lambert, Boteyi.
Amiou, Lamprai-i. Sassouia». Chvvillard
m. mécano théurque, Coulon, Dubleco,
Dupratoux. Douzet. Largaei, Viallard, Bi-
^isn, Barb;er, Morin 1~ nt. mecan. prao,
uque, O;iles, Le Bobet, Le Gcehannee, Bar-
bedienne. Lancelot, Cruzet, Rioa.
2' méc. théorique. Le Boaard, Douffel, Le
renomme, Dapert, Véran, Vignone, Rival-
Han, Georges, Lanrens, Santa, Alezan, La
Bloth, Herry, Le Gall, Dauie, Balboa..
Houscaut, Duiour, Chilupat, Pujol, Briand*
Pilou, Friquet, Biuan, Ferrand, Bonard,
Elève, Gaudrey, Ovain, Lavambre, Diéboet,;
Guiilemoto, Allemand, Barthélémy.
Quartiers- maîtres, le2 ru. mec. de l'ée.j
pratique Benon, Cousin, Boeuf, Arcbamberaa, i
Gaiparcb, Gac. Jézéqusl, Colas, Bounean,
Casiaor», Le Fners, Brondy, Frodec, Le
Flocb, Canin, Chevabre, Delacour, Keromnè8;
oilotv de 2* ci., Leseeh 1" ni, four' de 2"
bat, Delporeb. P:impée 2' m. four. de 2'
:i. Gerbler, Wienter, Petitgag, Mener, 3a-:
!>ier, Eyuard, Maice, Coriao, Rivé, Gai-
1" m, charp. da 2' ci., le 2' m' charp. de)
Il cl. Harm 2' m. charp. de 3' cl., Ies(
l. m. cbarp. de 1" cl. Le Fraoçois, Leu;'
m. commrs aux vivres de 2' ci., les 2' m*
îommis aux vives de 1" cl. Gauthier, Henry,
Vilaren 1" m. :nfirrn., le 2' m. inf. de V"
;1. Garat££* m. infirm. de 2- ci., le q.-m. io4,j
le 1" el. Tron m. chauf. de 2* et., les q.-m.'
;hauf, de 1" ci. Le Carno. Le Gaeo, Le Toa-;
:ic 2' m. tambour de 2' cl., le q.-m. Umboa»^
le 1" et. Favre.
Prises de commandement- P
iront leur commandement X la data ouiv
les lient, de v. De Kerroa, d'un torp. à Br
le 1' nov. Saisset, d'un torp. à Brest, le
sov. Dopont, d'un torp. à Brest, le l' noV.
Latourette, d'un torp. à Lorient, te 5 noir.
Cronzet, d'un torp. à Tonton, te 1' nov. fit»?
?arrenne, d'un torp. à Cherbourg, le 5 aov.fi
Pîambard, d'un torp. à St-Servao, 1»7 ae»M
Bon ni o, d'un torp. à Rochefort, le l'
Duriez, d'un torp. Dnnkerque, la 1'
Biondeao, d'an torp. a Cherbourg, le laVooVd
Envers, du Catapulte, le 15 nov. Celas,
p Carabine, le 18 nov. Morillon, de la m^m
jogne, suivra le 1' nov. Ici travsax d'acbèaaiA
Dent de ce bâtiment; Le Camus, da Gustawm}
Zèd&, te V Fournior, du Lutin, le p» dit;,
3ougoon, de la Vigilante, le 13 nov. £aty
«N BrGDfDtaY An ha* da ge*aV
Avé, na incendie a dMnM im naassoa d»*-
fcituiou té a» bucmm ffapinarts saamrtuftjri
kM. BmmM ai habités par M.'Lsfaé. Lu
fartas, «ai •'«tout* 4 S.iûOfruct, tent am-
Lanattcb
PARI STUPIDB. Troh m;mu avaient
tiboacha une barrique de cidre et s'étaient
mis boire i qai mieux mieux.
Un enjeu était destiné à celai qui boirait k
plus de cidre. Mais deux paysans seraient
morts.
Lang-aidic
CAISSE RURALE. Nous avons annoncé
Il y a quelque tempe la création dune oaieee
ronle dans cette commune par M. Lamy,
Le ooDsail d'administration de ta eoetété a
été élu dimanche damier et se trouve com-
posé de M. François Keruau, M. Louis
Tootc? M. Mateur» Le Rémllier.
Les demandes de fonde devront être adres-
sée! à M. Tnarae. da bourg de Languldic.
Pour recevoir des avances it faut habiter la
commuée et fournir ooe caution.
Les prit* n'étant effsetoés que d*ns un la-
térêt agricole, ileet indispensable de justifier
de J'empioi des fonds.
Las reaboursemeats t'opèrent à longs ter-
mu et par fractions.
Que née bravos cultivateurs ne servent
donc de cette caisse créée par leurs compa-
triotee et amis. Elle fonctionne depuis di-
manche.
l'orient
ETAT-CIVIL. Naissances. Félix
Magouro, hospice etvil Pierre Lamarre, rue
Saint-Pierre, 18 René Le Visage, hospice
civil Marie Conrtête, ruelle du Roufeo
LouU Treliec. rue de la Comédie, 6 Arsène
Delfonr, rue de l'Etang Simon Melédo, rue
Philippe. 11; GabrieUe Ha ré, roelle des
Quais, 18; Jean Le Bobinée, rue Briieux. 23;
Rolland de Latoucbe, rue Jubier, 5 Ger-
maine Marqnizeaux, roe do Port, 58 Marü
Gnitier, rue de r'Hôpital, 3; Joseph Lessord,
ruelle de la Googrégaiie*.
Promesses de marittçes. Louis Evin,
matelot de commerce, rue docteur Vâllers.
31, et Mirie Lamour, cuisinière. rne Carnot,
89 Alexandre Mady, brigadier d'artillerie
coloniale, et Maria Ere Port, couturière, roe
Brfzeux, 19 Ferdinand Laparoox, charpen-
tter, rue du Port, et Advienne Corre, 1. p.,
roe du Port, 1 J»r« Le Drian, boulanger»
Heasebont, et lderie M«mB, hetrioe, rue du
Port, 15 Loris Benreet, matelot fusilier
bo:d de ta Sagaie. et Marie Harnux. lingère,
rue du Poteao.
Décès. Loris Tango y, 62 ans, jonrnaiiw,
Beepiee civil Louis Le Cnfl, 2 ans, rue St-
Vfnwent; Loaie Bertfn, 28 ans. journalier,
hospice clvil Marie Donaard, 88 ans, a la
ProVtdeoee de Carnet Cécile Boyer, 44 ans,
vwve Leioncbe, rue de la Comédie Charte@
Traouez, apprenti ewrter mécanietro, 16
«os, bftpttat Bwrittme Georges Marée, 12 ans
bottée Narcisoe Mangent, marin do com-
merce, bopttai marHIme Anne Venea, 4 au
hospice civil.
TritMul cofTfxUtwd de Urieit
/tuwiM da 17 octobre
Lokirit. Les importas. M. Lotsean,
̃ai avati été condamné par defavt dans le
Aernier jugement prononcé par le tribanal de
Lorieot i l'égard des capucin*, forme oppo-
sition aujourd'hui à oe jugement éuuH dans
les délaie lég»t>x.
Le Pdre Patrice se présente, sa poitrine eet
@ouverte de décorations, notamment de la
médaille coloniale quoique vieux, il supporte
•Mègremeot le poids dee ans. Il n'étonne
qu'on ait rendu contre lui un jugement par
défiol, qu'on l'ait même poursuivi alors qutt
m faisait pion partie de la commuB&nté de
Lorient; prochainement il prendra if. chemin
de l'exil dans les paye lointains, mais il n'a
pas votvla avoir l'air de craindre la justice de
s* patrie et désire s'expliquer sur son cas.
Mttlbeureusement. le dossier relatif aux ca-
pocins de Cirnel n'est pas à Lorient est il
à Rennes est-il à Paris ? Le tribunal ne le
aosséàant pae non pies, l'affaire eet ren-
voyée à trois semaines.
Accident mortel. Le 15 juillet, vers huit
heures du matin, Louis Le Navenant, ca-
mionnear de l'établissement Dolory, à Kereo-
trech. était a. on té sur son camion et vis à vis
de t'établissemeni Dotery, rae Poulourio, il
aperçut une petite voiture, laissée sans sur-
vttliiince, placée en bitie et adossée k l'éta-
blisaemeot. 1l crut pouvoir tourner, mail! il
•vaM une donte mal calculé les distances et
la roue arrière du camion heurta la petite
voiture.
A ce moment, une vieille femme, nne
veuve Meytr, 4,de de 77 ans, demeurant rue
BmsI, 175, venant à passer entre cette petite
voiture et le camion fat heurtée par le bran-
o*rd et tomba sous la roue du camion. Rele-
vée dans un état pitoyable, elfe succombait
deux jours auprès à l'hôpital.
Louis Le Ka>venant, 45 Mu, déclara-avoir
Mimé que la place lui avait paru suf9se»te
et n'avoir point aperçu la victime l'a-
tance.
Le Navenant est condamné 100 francs
d'amende.
Gémi. Jean Davigo est ponnorvi pour
n'avoir pas provoqué ka visite annuelle de
ion vapeur parla commission de snrv^ilance.
Après quelques observalions de M. Barb>ron,
l^iftaire est miee eu délibéré.
La vrave Sttpb», son fils, son rendre
Jtan Uzet et sa fille Léon ti ne Sîtptfan, femme
Çzel, sont incalpée de voies de lait sfer ka pet-
sonne de Jean Le Bélier.
La veuve Sté phan et son file tont condam-
née chacun i 50 fr. d'amende. Lee époux Usei
à 30 Ir.
Hennebditt. Le Otent est condamné i
50 franc* d'amende pa»K incultes et coups t
la femme Coovriérec, ménagère à Mala-
ob&ppe.
Heunebont
LA PROPRETÉ DES RUES. Récem-
ment le Maire d'Hennebont faisait afficher un
arrêté muoieipal sur la propreté des rasa
nous avooa 5e regret de coontater que tee
Hennebontais n'en tiennent pae toujours
compte.
La rue Neuve, notamment an bas et la rue
de la Prisoon roui habituellAnect daM un
étant qni n'est pas à l'honnen'- de notre ville,
pi lion pins en Xaveur de l'hygiène pobliqtie
et de ia iaalé du habitants de cei quartiers.
Il uobs satabif; que les ménagères devraient
avoir plu» d'amow-propre, et, au «si songer
un peu pU» & la noté de leur famille par tel
émanatiems malsaines de la rue de la Prison
surtout D*Amtlior»et certainement^as.
Ptaërinel
ETAT-CIVIL du 13 an 18 octobre. Nais-
muteet. Théodore Dolo, à la Ville-Pellerin
ima» M&ieiE, à la S»dM.
Promesses de mariage. Pierre Cbeval-
Uer, 21 a», rue de la Gare, et Mlle Oh*.
SI ans, a Maiestroit Jean-Marie Davslo, 36
*es, et Mite Caret, 34 au, an Bois-H«Uie
Henri O*taj>oite, médecin de 1'* clame de la
marine, demeurant Cherbourg, et MUe
Margoarite Lesegretain Hsubourg, rae des
Forgae, à Ploirmel.
Dècet. Pierre Davalo, 67 ans, époux No-
blet, à Saint-Jcsm Elisabeth Pretesettie,
80 ans, veuve Thomas, me de la Gare.
Le'
SUICIDE. Le nommé Jean Hémery, 84
ana, qui souffrait depuis longtemps d'on eao-
eer a ta lèvre, s'est pendu à un chêne, aot
environ* de sou habitation. C'est son beau-
frère, Louis Houarner, cultivateur au village
da Cravie, qui, inquiet de ea soniaine dispa-
MORT SUBITE. Mlle Loum JuinoT»
au, anit, téton son habitude, assisté la
mecs* le matin. Rentrée chez elle, elle pré-
parait se* «ttraer, quand toot à coup elle
fat priae ffétrorditaerneoti, et appeia aea
voisins a sou aide. On fit venir un médecin,
mais malgré tens lei soins qu'il prodigua à
l'infortunée jeune fille, oelle-ei expira t trots
bwree de l'après-midi. On dit qu'elle souf-
frait depuis longtemps d'une affection car-
diaqae, qu'on appelle communément maladie
de coeur.
r COUPS ET BLESSURES. Le nommé
Matbarin Lavenant. 88 aux, cultivateur an
Nénèze en Saiot-Barlbélémy, a déposé à la
gendarmerie de Baud une plafnte pour ooapa
et blessures aonlre son voisin Joseph-Marie
Nicol, 41 ans, cultivateur ta même village.
Une enquête est ouverte à ce sujet.
Kerrrist N«ulliac
ACCIDENT DE VOYAGE. Mme veove
Le Bris, de Cléguérec, se rendait au bourg de
Kergriat Neultiac pour visiter les construc-
tions que l'on y fait pour elle, lorsque, près
du village de Trémeler, un chien se jeta sur
elle et lui mit son tablier en lambeaux. Mme
Le Bris a déposé une plainte à la gendarmerie
de Cléguérec contre M. Joachim Le Botmel,
propriétaire du chien hargneux.
Locmlné
PAUVRE TOUTOU. Une automobile
voyageant à une allure très vive a écrasé,
dans la rue du Pont, un chien ralier appar-
tenant & M. Joachim Mabon, maréchal-fer-
rant. M. Mabon a pu prendre le signalement
inscrit à l'arrière de l'aatomobile. Il n'aurait
pM cédé son toutou pour cent francs.
LOIREINFÉRIEURE
NAIMTES
Au Conseil municipal
Le vote de la dernière séance du Conseil
municipal au sujet de la souscription au
monument Waldeck-Rousseau, est très
comrrenté.
Ce vote de crédit a été repoussé, au scra·
tin aeeret, par 18 voix contre 18 18 à
droite, 18 à gauche, dont celle du maire,
M. Sarradin.
Les uns prétendent que le Conseil mu-
nicipal aurait du suivre l'eiemple de la
Chambre de commerce qui a voté l.OOÔ
francs, reconnaissant ainsi les immenses
services rendus à Nantes par l'ancien pr6-
sideot du conseil, et que les conseillers ré-
pabiteaios devraient démissionner. D'au-
tres ne considèrent dans l'ancien ministre
que l'auteur de ls loi sur les congrégations
e>«ar la marine marchande ceux-là ap-
prouvent la décision de la droite.
Ce qui eet certain, c'est que dans l'état
d©te m unwiparHé actuelle, la droite com-
prenant les libéraux et les royalistes, est-
entièrement maîtresse de la situation tontes
les fois que le scrutin sera secret on ce
qui peut arriver, qu'un conseiller dtf gau-
otre sera absent.
Dans le milieu républicain fl est même
question d'insister auprès du gouverne-
ment pour demander la dissolution du
conseil en s'appuyant sur ce point que par
suite de la scission de la municipalité en
deux parties égales, il lui est impossible
de remplir le mandat dont les électeurs
l'ont ehargée.
Le congrès de la F. R. F.
Le quatrième congrès de la Fédération
régional is te française aura lieu à Nantes,
le dimanche 23 octobre 1904, dans les sal-
les du Phare de la Loire, 12, place du
Commerce. Il coïncidera avec celui de la
Loire navigable, auquel les congressistes
de la F. R. F. sont spécialement invités.
Le matin et l'après-midi séances de tra-
vail. Icstitutions maritimes (Ch*mbre de
commerce, syndicats, pêcheries, ete). Ports
francs et zones franches, centres industriels*
Kueeiguement technique (océanographie,
écoies de commuée, etc.). Les intérêts régio-
nam et lea cotumiasions départementales.
L'avenir des sociétés coopératives.
Le soir, conférence par M.Maurice Schwob
Le reboisement.
Le lundi 24 coagiès de la Loire naviga-
ble. L'oeuvre du couiûé central. Le ré-
gime da la Loira daim la 1" section et t'état
actuel des travaux. La carte indostrieHe
d'Indre-et-Loire. Autonomie financière des
canaux et des fleuve», etc. Déjeuner offert
par la n-)unieip«l!té. Le soir, banquet offert
par la Chambra de commerce.
Le mardi 25 excur&ioa en Loire pour
visiter les travaux et déjeuner â Cbaloaues.
La participation au orngrés est gratuite.
Adretttfr les adhésion» au secrétariat de la
Le secrétaire du congrès C. Clapier.
L'aflktre Deiiéchati
M. Jules-Iioui»-Breton, député socialiste
du Cher «adresse au ministre de la guerre,
la tettre suivante relativemeet au jugement
du dernier conseil de guerre du XI corps
d'armée.
Monsieur le ministre.
J'ai l'honneur d'appeler votre bienveillante
attention sur an jugement véritablement in-
qualifiable que vient de rendre le conseil de
guerre de Nantes. Un ancien soldat, Dent-
chan libéré depuis plusieurs mois,' complète'
ment rentré dans la vie civile ayant adressé
une vague injure à son ancien adjudant au
cours d nie discussion dans un café, motivée
par l'attitude grossière de ce dernier vient
d'être induit devant le conseil de guerre et
condamné à un an de prison sans sursis.
Pour ea comparution devant la juridiction
militaire, on a dû adresser un dispositif dont
je me félicite d'avoir obtenu la «oppression
lors de la discussion de l'article 48 de la loi
de deux ans. Je ne doute pas que, dans ces
conditions, vous tous appliquerez réparer
cette déplorable iniquité ea évitant par une
grace immédiate l'exéeution de cette révol-
tante condamnation.
Dans l'espoir que vous aecneifrerei favora.
blement ma demande, agréez, etc.
J.-L. Breton.
Comme on le voit, l'affaire Dtnécheaw
semble devoir être portée à la tribune.
Ajoutons que les protestations continuent
contre ce malheureux jugement
La Chambre syndteaie des maçon* pro-
teste d'autant plus vivement qu'il y a qwl-
ques mois ce même Conseil a condamné à
un jour de prison un officier supérieur oen-
pabte du rehu d'obéisswrce. Èlie réclame
ta suppression des armées permanentes et
des conseils de guerre.
Le Syndicat det tabac* invite tontes les
organii-tioQb ouvrières à réclamer la sap-
pression des conseils de guerre.
L'affaire Denèchau viendra jeudi en
huit devant la Cour de cassation.
Un individu dangereux
Depuis bientôt dix-huit mois, Mme G.
et son mari son* en butte aux menaces
B««h*el, Mé de 48 ma, dameànot' rue de
la Ustmio, maison Brassereau.
B y a environ quinze johm, Breheret
alla se placer au coin de la rue de Coût
mie*6, non lotn de la manufacture des ta-
bacs où travaille Mme G. Dès qu'il l'a-
perçut sortant de la manufacture, il se
précipita sur elle et la menaça d'un tran-
chet qu'il avait à la main. Mme G. s'é-
tant enfuie en criant au secours, le cordon-
nier s'était éclipsé.
Procès-verbal n'en avait pas moins été
dressé contre lui.
Hier, vers 1 h. li
de Mme G. toujours en face la manufac-
ture des tabacs, boulevard Sébastopol.
Nous avons rencontré Mme G. hier au
soir et voici les détails qu'elle nous a fourni
sur la genèse de cette affaire qui menace
de devenir tragique
Mme G. il y a plus d'un an, s'est ma-
riée avec un ancien retraité de l'armée. Cet
acte [déplût considérablement à un sieur
Breberet, qui depuis fort longtemps courti-
sait Mme G.
Mais bien loin de cesser ses assiduités,
chaque jour le cordonnier venait attendre
la pauvre femme, soit à l'entrée, soit à la
sortie des tabacs. Mme G. en était ré-
duite à changer de chemin chaque jour.
Parfois il parvenait à l'approcher et comme
celle ci n écoutait pas ses supplications, il
la menaçait de la tuer.
Plusieurs fois appelé devant le commis-
saire de police, Bréneret avait déclaréque
s'il poursuivait Mme G. c'était unique-
ment pour lui faire rendre une malle qu'eUe
avait en sa possession.
Hier donc Mme G. qui depuis quel-
ques jours se faisait accompagner par son
mari, rentrait à la manufacture. Elle ve-
nait de rentrer, lorsque Breheret s'élança
sur M. G. toujours le fameux tranches à
la main. Heureusement M. G. fit un <
mouvement de côté et le tranchet parvint
seulement à effleurer ses vêtements. Ayant
manqué son ceup Breheret se précipita de <
nouveau sur G. et lui arracha des mains
un parapluie avec lequel il cherchait à se
défendre.
Puis il prit la faite et content de ses ex-
plofts s'en alla se reposer dans un débit de <
la rue Riohebourg.
M. et Mme G. out déposé ope nouvelle
plainte au commissariat de pofrce du 3' ar
rondifigemeot. M. 6. a déclaré que si on I
ne mettait pas son agresseur à la Mison, il 1
se verrait daw la nfeessitô de porter un
revolver. <
Nous espérons que M. G. n'aura pas a
en venir à cette extrémité et que la police
saura mettre un terme aux entreprises de
Breheret car, si elles continuaient, nous
auiiocs, à n'en point douter, un nouveau I
drame à enregistrer.
ENCORE UNJNCENDIE
Ce matin vers 11 heures 112, un grave la-
cendie s'est déclaré dans le. ateliers de M.
Fraacheteau, entrepreneur de couvertures,
rue Constantine, 2. L'immeuble incendié eut
presqu'entièrement oonstruit en bois. A
droite, se trouvait un hôtel appartenant à
Mme Narbonne gauche, tes ateliers de
mécanique de M. Bernard, derrière loi ma-
gasins de M. Hervé, petntre.
A 11 heures, les ouvriers de M. Franche-
teau avaient quitté le travail comme d'habi-
tade pour aller déj«Aner, après avoir recou-
vert la marmite où ils mettaient les fers
souder le feu de la forge avait été égale-
ment couvert.
Vers Il beores 112, Mme Narbonne aperçut
toot à coup des flammes qui s'échappaient
de la toiture de l'atelier. L'alarme fut aussi-
tôt donnée au poste de pompiers de la rue
Lamoricière et de là on téléphona à la mai-
rie.
Mais déjà le feu avait envahi tout le bati-
ment trouvant une proie facile dans la cons-
truction en bois. Leq pompiers arrivèrent
bientôt. Pour pénétrer dans l'immeuble en
feu il» défoncèrent les portes qui étaient fer-
mée* à clef. Quelques instants après, la
pompe vapeur et l'extincteur Gmi«é arri-
vaient sur les lieux du sinistre. L'extincteur
mis en fonction arrêta en partie l'iacendie,
mais le feu avait lait des progrés oousidépa-
blFs et on dut se borner à préserver les mai-
sons voisines. Deux bouches d'eau forent
installées, l'une sur la place L&morieière,
l'autre sur la place du Saniiat. C'est ainsi
qu'on réussit à préserver les ateliers de M.
Hervé qui contenaient une certaine quantité
de matières inflammables.
La toiture de l'immeuble habité aar M-.
Bernard a été quelque peu endommagée. A
midi et demie, l'incendie était presque com-
piétement éteint et tas pompe n'avaient
plus qu'à noyer les dénombres. Toutes les
marcrjxndwes et te matériel Je M. Franche-
4eau oot été dëtruita. Celm-ci avan dan^ ae
ateliers va gracd sssortimeot de DPiqaes et
environ 60.000 ardoùes.
Tost eeia ne tenue ptss qu'on amas de
décombres. Un poteau qui était placé au
milieu dm ateliers tsou tenant le« ftls étectri-
ques a été fortement enàonnan^é. La oompa-
gaie d'felecti-icitti a dû la faite e««sorider.
M. FraflcbettaiKstime ses (ettea à 15.000
fr&ncsimrreusemoot aAeurées. Les Kvrss de
comptabilité u'ont pas été broie!). M. Fran-
cbvteaa led ayant emportés cea jours derniera
à son domicile tee Voltaire pour travailter le
soir. Maigre ce siaietre, te travaH sera repris
d'ioi 2 ou 3 jours dane an nouveau local et
les ouvriers n'auront pas à sabir de chô-
mage.
On ignore les causes de l'incendie. Une
enquête eat ouverte.
UN MARIN NOYÉ. Un accident est
arrivé ces jours derniers a bord du Myosotis.
Le aecond est tombé à l'eau et s'est uoyé aa
moment où le navire entrait ea rade de
Fuwey, durant la traversée de Nantes i
Charnsftown.
ACTE DR DÉVOUEMENT. M. Pierre
Brégeon. agent de police Nkstee, vient de
recevoir irr-a lettre de félicitations pour avoir,
le 18 juin derrâf .maîtrisé un cheval emporté
atteins une voiture.
SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE. Ven-
dredi prochain, à 8 neuves du soir, M. teogène
Gallois fera une conféreoce à la Société de
Géographie, n parlera du rôle de ta France
en Chine et de ses intérêts dans te bassin de
Yan.g-Tté-KiaDg, aiott que de la crise ac-
tneite en Extrême-Orient.
M. Gatto: il y a deux ans, avait fait à
iNantes dans, ta même salle une très intéres-
=ne% eonOMBee sur un veysgeqn'H avait
f art|d*ns nos eofoeies.
Des projeotioe* lumineuse* serom faites an
cours-de oette conférence.
M. Darde!, inspeetebr d'académie, vient
d'être assois à la retraite. Sur aa demande,
nous dit-on, il aurait été mis en corné, pouV
came de sauté, à partir do 17 en
aHeooatrt ae mise à la retraite.
jusqu'à ta nomination d'un successeur, l'in-
térfmt d'inspecteur d'académie eera fait par
M- Doridoc.
VOL A LA GARE. M. Louis Balvay,
48 ans, obef de la gare de l'Elit, A déclaré a
la gendarmerie qur, proQlant d'une absence
de quelques minute., un inconnu s'est iiitro-
dtit dus son bare*a et M a dMU Mf. 86.
lei aooMpa» m perlnt nrm team d»
4» au, awei terte, qui a rodé quelque tempe
au. de son bureau. Une enquête eat ou-
verte.
ACCIDENT DE MOTOCYCLETTES.
MM. R. du T. et A. de la J. allaient de.
nièrement sur la roule de La Cbavrolière aux
Trois-Moulin», à une allure exagérée, lon-
qu'ils vinrent se jeter sur la barrière da pas-
sage à niveau du train de Nmtos-Ssgré, qui
était fermée.
Par suite du choc, les deux jeunes gens ont
été projeta à terre, ne re faisant heureuse-
ment que des contusions sur différentes par-
ties du corps.
Les machines ont été complètement broyées.
D'après l'enquête, la barrière du chemin de
fer était insuffisamment éclairée, et les deux
voyageurs u'ont pu juger ei eHe état fermée.
ACCIDENT DE TRAVAIL. Hier, vers
huit heures du malin, le sieur Louis Gué-
neuf, igé de 49 ans, mauoenvre, demeurant
rue des Chapeliers, 5t était uccapé an déchar-
gemeut d'un bale&u de charbon Le Refucio,
ancré qaai Ile Vroemen», pour le compte de
M. Jxrlei GranJ]ûuaa, et se trouvait dans le
fond de ht ca;e, lorsqu'en mettant une motte
de charbon dans la benne qui était pleine, il
fit tomber l'ai!5e et l'appareil lui est retombé
sur le genou et sur la cheville, lui faisant de
fortes contusions.
Le blessé a été transporté en voiture à
l'HOtel-Dieu où il a été admis d'urgence.
LES EXPLOITS D'UN COCHER. Ces
jours derniers nous avons raconté les peu ga-
lants exploits des cochen Neau et Chiron qui,
après avoir emmené deux femmes se prome-
ner en voiture, les avaient brutalisées et dé-
valisées à la côte Saiat-Sébaatien. Nean
était également accusà d'avoir xoustrait
240 francs à un autre cocher, te nommé R.
avec qui il avait fait la fête deux jours aupa-
ravant.
Neau, qui était en fuite, a été hier mis en
état d'arrestation. Il a rteonna être l'auteur
du vol commid sur son confrère.
Il a été conduit au Petit Parquet et écroué.
SUICIDE. Jean Gantier, cultivateur
chez ton père, au Petit-Bois Bonin, en Roogé,
a trouvé le 17, vers 8 h. 3l4, son demeatiçue
Julien Roamaui, 21 ans, pendu au moyen
d'un louge au râtelier de l'écurie aux che-
vaoa. Le corps était déjà froid. Le motif de
est suicide est difficile à déterminer. Cepeo-
dant Roumaux, qui érait allé voir ses parents
dimanche, eut, paraît-il, une discussion fort
vive avec sa belle mère. C'est d'ailleurs pris
de boisson qu'il a mis fin ses jours.
Saint-IVnxaire
UN CANOT AUTOMOBILE. Ce matin
sortait de notre port pour remonter a Nantes,
le S Mer, canot automobile, appartenant
M. Brosseau, de Nantes.
Ce canot, dont l'aspect extérieur est celui
d'un bateau sabmersible, est muni de deux
trâMces de différentes grandenrer actionnées
par un moteur pétrole. Il est éclairé l'in-
térieur par l'électricité.
Ses derniers essais de vitesse ont donné
35 kilomètres à l'heure, avec la petite hé-
lice.
Le Slider a été construit à Nantes, d'après
les plus de son propriétaire, M. Brosseau.
OBSÈQUES DU GENERAL EDON.
Hier avaient lieu à Saint-Naxaire, les obsè-
ques du général de division Edon, comman-
deur dala Légion d'honneur.
Lee honneun militaires étaient reudus par
les soldats du 1" bataillon du 64' d-'iofanterie
et la compagnie d'artillerie de forteresse en
garnison à isiiot-Naziire, les geodarmes et
les douaniers.
De nombreux officiers, M. le sous préfet da
Saint N^z-iire et sombre de notabilités lui-
vaient la famille éplorée.
Le corpe, aprèt la cérémonie religieuse, a
été transporté la gare et mis en wagon pour
être inhumé à Caaqueville (Manche).
FINISTERE
QUIMPER
Brevet supérieur
Sont admis définitivement MM. Caudan,
Méva! et Paubert.
Chùteaalin
LA FOIRE. La grande toire de Saint-
Luc, qui s'est tenue mardi 18 coûtant, a été
favorisée par nn beau temps. Cependaot, elle
n'a pas été aussi fréqaentce comme ies lunées
précédentes, à cause sans donte du temps -qui
avait voulu se gâter le matin, mais qui s'est
maintenu au beau toute la journée. Aussi les
bestiaux amenés sur le champ de foire ont été
vendu? bon prix, car les marcUands y étaient
très nombreux.
Morlaix
TROP DE SANS-GÊNE 1 On nous
--écrit de Huelgoat
Monsieur le directeur,
Voudriez-vous accepter de faire paraître
dans votre estimable journal les doléances
d'un voyageur qui a été vraiment outré (en
compagnie d'ailleurs de beaucoup d'antres)
de ce qui s' tut passé hier soir à la gare de
Morlaix, 'au départ du train de Carhaix.
La foire haute qui a lieu chaque année à
Morlaix se termine par une journée dite la
ioire des jeunes yens et tonte la jeunesse des
environs il. quinze lieues à la ronde y accourt.
Cette année notamment. l'affluence était
considérable, et de notre pays deCornonailles
il y était allé une grande foule.
Hors, précisément ce soir d'affluenca extra-
ordinaire, la compagnie économique, avait
juste expédié deux wagons de voyageur» de
Carhaix à Morlaix. Au dépôt de Morlaix il y
en avait également deux, pour tout potage
sait au total quatre wagons, pnnr emmener
cinq ci six cents voyageurs qui comptaient
prendre le tiain de ueuf heures du soir. fnu-
tile de voua détaMtar le désordre, la cohoe,
rentusemeot dans des wagons qui sont soi-
disant cuot^nir soixante voyageurs et dans
leequela on en empilait cmt vingt.
Bref, tous les wagons remplis à regorger,
la moitié des voyageurs restaient sans place.
C'est alors que l'on eut l'idée géuiale de les
empiler dans des fourgons à chevaux.
On les y entassa debout, les uns contre les
antre», comme des sardines, hommes, femmeç,
-jeunes fille», jeunes gens et enfants, avec un
je m'enfoutism.3 complet des règles du confort
et même de la morale. Votre serviteur fut du
nombre des malheureux mis ainsi en caba-
non. C'est seulement aujourd'hui qu'il s'est
rendu compte de ta sottise qu'il a faite de ne
pas protester et de ne pas réclamer une in-
demnité. Il parait que les règlements sont
lormele.
Tout voyageur qui muni d'an billet régu-
lier, ne peut monter dans on compartiment
de la classe pour laquelle il a payé, a droit
à une indemnité.
Voila, Monsieur le directeur^ce que je tiens
IL faite connaître i tous, afin que nos compa-
triotes protestom hautement dans des occa-
siens qui se représentent trop souvent, contre
le mns-geae d'une compagnie qui dit-on, fait
fortune et non contente de ne pas payer snf-
fkaaxnnt ses employés (si l'on en cpoU les
articles sisuggestifiparusdans i' Ouest- Eclair y-
vaut encore traiter ses voyageurs de bêtes de
somme.
Veuilles agréer, etc.
Un voyageur.
Cnrhuix
VICTIME «DE L'ALCOOL. Jd:ôoe Le
Boa, 35 ans, journalier à Carhaix, était un
[?r»gpe invétéré. Dimanche roir Il but encore
plus que de cotitnmc, et Il ne réunit pas à
rentrer chez lui. En ^essayant de gigner la
catbata m bas des eeealien et il wUtta>
drttt où la avait dégringoM.
Lundi matin leu voisine en sortant tronve-
Le Bon inanimé. Sa femme fut avertie et on
la transporta cbes lui. Tous les soies demeu-
rèrent vains et inutiles, Le Bon avait cessé
de vivre. Il avait suecombé à une congestion
provoquée par l'alcool. Il iaiase une veuve
sans enfant.
ATTAQUE NOCTURNE. Le 15 octo-
bre courant. François Kéréver, âgé devant,
cultivateur à Kériou, en Plouyé, revenait de
Carhaix où il avait acheté une vache qu il
avait confiée à deux personnes de la Feuillée.
Celles-ci lui avaient promis de l'attacher à
une auberge quelconque au Vieux-Tronc, où
il cet allé la chercher vers 10 h. 112 du soir.
Eu arrivant daus ce village, Kéréver re-
marqua à côté de l'atelier Chimq, un indi-
vidu coiffé d'un béret et revêtu d'un paletot.
Kéréver se dirigea vers sa demeure. quand,
arrivé a moitié chemin de Vieux Tronc, il
fut attaqué par cet individu qni lui asséna
un vicient coap de b&ton sur la tête et le ter-
rassa il s'est ensuite emparé d'une somme de
47 francs que Kéréver avait dans la poche dis
son ilet. Après cela, il lui donna encore de
nombreux coups de pied et de poing sur tout
le corps, dout la victime se plaint depuis.
Quant à ia vache, elle avait été laissée
l'auberge du Pont-Pierre, en Pouliaouèn, oh
la femme Kéréver a été la prendre le lende-
main matin. Malgré lee recherches qui ont
été faites, l'auteur de cette liche agression
est resté inconnu.
L.ambézelleo
ETAT-CIVIL du 17 octobre.- Naissances.
Yves Gorju, René Bossard, Antoinette Jal-
fré«.
Décès. François Abiven, 1 an 2 mois,
roe de Brest. 23.
St-Pierre-Qnilblernon
ETAT-CIVIL du 17 octobre.- Naissances.
Yvonne Déniel, A la Graode-Riviére Marcel
Le Hénaff, au bourg, 25 Fraaçine Perros,
au bourg, 26.
Mariages, Claude Péton, cultivateur à
Laningner, et Marie Mescam, sans profession
à Peumeamadec Gabriel Lescop, boulanger,
rue de Brest, 180, et Marie Mescam, sans
profession, à Penmesmadec.
Décès. Marie Acquitter, sans profession,
épouse de Jean Uguen, quartier-maître mé-
canicien, 27 ^ns 6 mois, rue de Brest, 37,
BREST
Heure» des murée*- AniooTd'hBi jeudi M
octobre Pleiue met à Brest à 12 h 30 malin et 1 h.
53 t.; i Lorient i t h. 25 m. et à la h. 46 i.;«u Léguo,
à 5 h. 27 m. et à 5 h. 10 a.
Basse-mar i Ureat i 7 h 49 da matin et 8 h. Il du
soir à Louent a 7 h. 42 du matin et 7 h. 51 soir
au Légué à lt b. 53siatiu et 12 h. 9 matin.
Une pétition
A propos des caravanes scolaires
Depuis quelques jours la caravane scolaire
est de retour à Brest. Elle n'avait paa encore
quitté la plage que, dans la commune de
Plougonvelin, et particulièrement dans les
fermai voisines de la colonie, se sigoait avec
empressement une pétition demandant à ce
qne la municipalité ne louât pins dorénavant
son terrain pour l'inftaitation des caravanes
scolaires. Et nous croyons savoir qu'en effet
la municipalité de PloDgouvolin est décidée à
opposer une fiu de non recevoir aux proposi-
tions que pourrait lui faire, à l'avenir, la
municipalité brestoise,
Ce fait n'est pas pour infirmer les critiques
que nous avons émises au sujet de ces cara-
vaaed et qui ont fortement indigné les démo-
crates à rebours qui n'ont vu dans cette œu-
vre essentiellement bienfaisante et humani-
taire, qu'un moyen de propagande révolu-
tionnaire et une occasion d'entretenir leurs
enfants ainsi que de banqueter eux-mêmes,
sous des prétextes auîai divers que fallacieux,
aux dépens des contribuables.
L'aimable jeunesse qui bénéficiait des fa-
veurs municipales lita.' donc, oc le pressent,
admirabiemeui cboisie pour être insuppor-
table à la population de Plouxonvolin aussi
bien qu'aux touriites qu'un désir de repos et
de tranquittité avait amenés à la magnifique
plage du Trez-Hir.
Un prêtre venait à à paraître à l'horizon,
vite le cliœur des mômes, meué à la bapuette
par les jeunes Vibert, Thoury, Demeale,
Tocrnier, etc., entonnait à pleins poumons
Le Christ à la voirie
La Vierge a l'écurie
Et le Saint Père au diable, etc.
Le tout ponctué de « houlfhou la calotte
parfaitement réussis
Si c'était an bonrgeois ou une bourgeoise on
attaquait de préférence cet aimable re-
frain
Tous les bourgeois à la lanterne
Ah ça ira, ça ira, ça ira,
Tous les bourgeois on les pendra
Et c'était ainsi du roir au matin pendant le
mois de séjour ait là-bas par l«s protégés du
conseil municipii. On voit d'ici l'agrément
pour !es paisibles baigneurs, et quel est l'ave-
nir réservé a la plage si on n'y mettait bon
ordre.
En ce qui concerne la propriété, ces jeune
gêna professaient également des idées peu
susceptibles de plaire aux cultivateurs des
enviions.
Eu vertu de ces principes, la marauda et
lee déprédations de toutes sortes étaient cho-
ses éminemment recommandable. Les ver-
gers en ont su quelque cbo*e. L'un des chef*
Ce la jeuue Iraude formuiatt ainsi la théorie
« La propriété c'est le vol or. nous volons
ces tommes, donc noua en sommes les légiti-
mes propriétaires Quelque» oreilles de ga-
lcpius eureuJ, croyons-nous, à pâtir de l'ap-
phcalion trop pffrontée de ces balles doctrines,
maia il est douteux que cela ai: produit beau-
coup de conversions.
Les barques ou plates que certains bai-
gneurs avaient acheiées ou louées pour leurs
promenades en m:r étaient considérées nain-
rellement par cette singuliers marmaille
comme mises à ea disposition. Aussi, un au-
cinu conseiller municipal de B:tsi ayant eu
le mauvais goût de trouver le prooé le un peu
sana-gêne et d'y y mHira bon o.dre, il se vit
couspué énergiqucment à toute heure de la 1
journée et a chaque fois que cette charmante
jeunesse croyait avoir quelque réclamation à
faire, c'était aux cris de « A bas 0. 1
qu'elle témoig. ait son mécontentement.
J'en ai dit -ullisaniment pour démontrer
que, ai l'on veut que cette excellente couvre
des caravanes scolaires réussisse et soit sup-
portée par lai habitants de la campagne, il
faadra bien que t'on soit un peu plus éclecti-
que â l'avenir dans ;e cooix des sujets, qu'on
leur fasse comprendre qu'on les envoie à la
plage pour refaira leur a.inté et non pour em-
bêter les bourgeois à l'exemple des édiles
brestois, enfin qu'on exerce snr eux une sur-
vaillance autre qu'a coups de joyeux festins
l'hôtel.
L'argeut des contribuables doit être emplo- 1
yé a des usages sérieux et non à des fwtai- 1
hies de mauvais goût. L'INFORMÉ.
Un marin pas commode 1
Dans la nuit de dimanche à lundi deux 1
marin; consommaient cbex Mme Colin, hôte- 1
lière rue Algésiras; comme ils voulaient partir 1
saus payer, Jt&n Abalain, 29 ans, voulu* lea J
empocher ne sortir, mais un des deux marins
le irap|.a avec un instrument tranchant, lui
faisant une blessure au-dessns de l'oeil
droit.
M. Lefnbvre, commissaire de polioe du 2* 1
anortfcMem* «-ouvert ose eaqafb
igé de 22 ans, fasiltier breveté..
Les cambrioleur$ tf*églt*««. tm
gendarmerie a été saisie de 4 plaintes pofr
cambriolages d'ég,ises.
Les églises ou chapelles cambriolées sont
celles de la Trinité où l'on compte 8 fp. la
dégâts; celle de Plouirzel où tu malfaiteur»
n'oat lait qu'un maigre butin, enfla l'égtts*
de Loc Maria et une chapelle située à eov£
ron 700 mètres du bourg. Les malfaiteurs ont
enlevé 2 custodes, les dêgata s'élèvent à 19
francs. La gendarmerie rechercbe activement
le ou les malfaiteurs.
Oscar ntéténler Brast. Osc»r
Méténier eat arrivé hier à Srest. Il doit doo-
ner demain soir au Casino bre^tois une coa-
férence Les Prussiens au thèdtre.
Procès ve presse. Vendredi pr«»
chain viendrons devant le tribunal correc-
tionnellu procèa en diffamation intentés,
premier par M. Léon Tillet, directeur de
l'Avanir brescois, contre M. Petitcola», sa»,
crétaire de rédaction de la Dépêche et le s*»
cond intenté par NI. Lamarqua président ft,
conseil d'arrondissement contre M. Nsvadle-
flls, rédacteur à l'Avenir brestois.
Chacon des demandeurs réclame 5.000 Ir.,
dédommages-intérêt*.
M' Ernest Feillard, avocat au barreau dB''
Brest, et M' Ganmiche, avocat au barreau dt
Paris, plaid .rout dans ces deux affaires.
.NI* Gaumicho profitera de la circoostaofla
pour donner samedi soir une conférence 4 Ifc'
Salle des fêtei.
Jeûnas voleurs. Noas avons dit qflff
Paul Auffret, 21 ans, canonnier ao 2' Datait-
Ion d'artillerie Français Yvol, 18 ant> e*.
Alfred Bergot, 17 ans, étaient inculpée d'ÔF
vol d'nue paire de chaussures. Uo autre roÉ
vient d'être porté à leur actif. fan effet une
heure avant, ils avaient détroussé, place S^
Martin, M. Leroux, cultivateur, qui
de Plouguen où il était allé acheter un c
val. Il avait !>ur lui ape somme de 80 frantiT
et une reeonnaissance de 300 frince.
L'agent Templier qui se trouvait au posta
de oolice, ayaut entendu un bruit de lutte sax
rendit sur les .ieux, maia les agresseur»!
avaient disparus. M. Leroux alla an porte et
déclara qu'il avait été attaqué par deux indi-
vidus qai le prirent par le cou, lui mirent la-
main sur la bouche pendant qu'un autre le,
fouillait. Questionné- Bergot et Yvol ont nid
avoir détroussé un p&y»an, mais Auflret*.
déclaré qu'ils étaient les véritables agrès*'
lis ont élé conduite hier au parquet ot
Auffret a maintenu sa déclaration devant tu1
procureur de ia Répuplique. Tous les troi»'
ont été maintenus en état d'arrestitiOn et''
écroués.
Etat.civil de Brest
du 18 octobre
Naissance. Louis-Marie Bos?ear.
Mariage. Edmond Roville; maréchal daV
lugis d'artillerie coloniale, et Marie Mosaèft
modiste, passage St-Loui».
Décès. Marie Le Bourg, m6nagére, épcW
de Michel Héliés, ournalier, 3b ans 6 mois, ras
Porstrein-Névez, 83.
Octobre passe sur la terre
La forêt sous le vent du Nord
En pleurs sur la sèche bruyère
Epand ·oa roux teuihage mort,
Sous la martre et la zibeline
Belles trileuses, vous pleurez,
Je sus bieu ce qui vous chagrine
Vos doigts roses vont se gercer.
Sous ta martre et la zibafine
Belles frileuses vous rirez.
L'onguent demain rendra fine
La main dont vous vous désolez.
Dépôt à t orient L. Bouthelier, pharmacien,
7, rue des Fontaines.
2C40 i_4
Marine
et_Colonies
De nos correspondants particuliers de Fart
et des ports par dépêches.
MARINE DE GUERRE
Promotions dans la maistranct
Sont promus dans la maistrance
1' m. mnn., Tillon, Hamon 2- m. man.,
Gnégon, Gi'on, Moal, Raymond, Hametai»»
Caro, Ledélégué, Baux, Hervé, Hillion
l' m. de l'écoie de canon., Saliun, Dopré*'
2' m" de l'éc' de canon., Philip pot, Lefè-
vre, Lebreton, Le Roumagnet, Keram borne,
Picot, Godbe»sin, Doffec l' m. torp., La
Hégarar, Seguin 2' m. torp., Levisage, Lr
Gô, Car«u>, Briand, Fictioux /• m'
monsf., Roussel, Hascoc', Tangny.
2' m. mousq., Bolu. Le Dantec, Riou, Le
Cloartc, lierry, Le Gaern. Daforn l' m.
timon., Floch, Le Dret 2' m. Uni., Légal,
Forgelés, Le Sturn, Morvan, Féat, Mono»\
Castex, Le Pari, Le Normaud, Carre;
m. mècan., Chéonc|ue, Lambert, Boteyi.
Amiou, Lamprai-i. Sassouia». Chvvillard
m. mécano théurque, Coulon, Dubleco,
Dupratoux. Douzet. Largaei, Viallard, Bi-
^isn, Barb;er, Morin 1~ nt. mecan. prao,
uque, O;iles, Le Bobet, Le Gcehannee, Bar-
bedienne. Lancelot, Cruzet, Rioa.
2' méc. théorique. Le Boaard, Douffel, Le
renomme, Dapert, Véran, Vignone, Rival-
Han, Georges, Lanrens, Santa, Alezan, La
Bloth, Herry, Le Gall, Dauie, Balboa..
Houscaut, Duiour, Chilupat, Pujol, Briand*
Pilou, Friquet, Biuan, Ferrand, Bonard,
Elève, Gaudrey, Ovain, Lavambre, Diéboet,;
Guiilemoto, Allemand, Barthélémy.
Quartiers- maîtres, le2 ru. mec. de l'ée.j
pratique Benon, Cousin, Boeuf, Arcbamberaa, i
Gaiparcb, Gac. Jézéqusl, Colas, Bounean,
Casiaor», Le Fners, Brondy, Frodec, Le
Flocb, Canin, Chevabre, Delacour, Keromnè8;
oilotv de 2* ci., Leseeh 1" ni, four' de 2"
bat, Delporeb. P:impée 2' m. four. de 2'
:i. Gerbler, Wienter, Petitgag, Mener, 3a-:
!>ier, Eyuard, Maice, Coriao, Rivé, Gai-
1" m, charp. da 2' ci., le 2' m' charp. de)
Il cl. Harm 2' m. charp. de 3' cl., Ies(
l. m. cbarp. de 1" cl. Le Fraoçois, Leu;'
m. commrs aux vivres de 2' ci., les 2' m*
îommis aux vives de 1" cl. Gauthier, Henry,
Vilaren 1" m. :nfirrn., le 2' m. inf. de V"
;1. Garat££* m. infirm. de 2- ci., le q.-m. io4,j
le 1" el. Tron m. chauf. de 2* et., les q.-m.'
;hauf, de 1" ci. Le Carno. Le Gaeo, Le Toa-;
:ic 2' m. tambour de 2' cl., le q.-m. Umboa»^
le 1" et. Favre.
Prises de commandement- P
iront leur commandement X la data ouiv
les lient, de v. De Kerroa, d'un torp. à Br
le 1' nov. Saisset, d'un torp. à Brest, le
sov. Dopont, d'un torp. à Brest, le l' noV.
Latourette, d'un torp. à Lorient, te 5 noir.
Cronzet, d'un torp. à Tonton, te 1' nov. fit»?
?arrenne, d'un torp. à Cherbourg, le 5 aov.fi
Pîambard, d'un torp. à St-Servao, 1»7 ae»M
Bon ni o, d'un torp. à Rochefort, le l'
Duriez, d'un torp. Dnnkerque, la 1'
Biondeao, d'an torp. a Cherbourg, le laVooVd
Envers, du Catapulte, le 15 nov. Celas,
p Carabine, le 18 nov. Morillon, de la m^m
jogne, suivra le 1' nov. Ici travsax d'acbèaaiA
Dent de ce bâtiment; Le Camus, da Gustawm}
Zèd&, te V Fournior, du Lutin, le p» dit;,
3ougoon, de la Vigilante, le 13 nov. £aty
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