Titre : L'Écho du monde savant : journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1846-04-02
Contributeur : Boubée, Nérée (1806-1863). Directeur de publication
Contributeur : Desprez, Auguste-Désiré. Directeur de publication
Contributeur : Lavalette, Adrien (1813?-1886). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Rédacteur
Contributeur : Fraysse, C.-B.. Rédacteur
Contributeur : Dujardin, Félix (1801-1861). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327622829
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2920 Nombre total de vues : 2920
Description : 02 avril 1846 02 avril 1846
Description : 1846/04/02 (A13,N26). 1846/04/02 (A13,N26).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6366187q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1121
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/01/2013
ai ^Treizième années Paris, jeudi 9 avril f H46. £ er Seittestre. NO 26.
h-\:, n.:.' -"
L'ECHO lit IHOWDE SAVANT.
: TIIAVAUgmi DE TOUS LES PAYS DANS TOUTES LES SCIENCES.
L'ÉCHO DU MONDE SAVANT parait le JEUDI et le DIMANCHE de chaque semaine et forme par an 2 volumes de plus de 4,200 paees chacun On s'abonne
à Paris, quai Voltaire, 5, et rue de la Chaussée-d'Antin, 3, et dans les départements chez les principaux libraires, et dans les bureaux de poste et
des Messageries. Prix du journal : Paris, pour un an, 25 fr. ; six mois, 13 fr. 50 c. ; trois mois, 7 Ir. - Départements, 30 fr., 16 fr., 8 fr. 50 c.- Etranger
5 fr. en sus pour les pays payant port double. — Adresser tout ce qui concerne le journal à M. le vicomte A. DE LAVALETTE, directeur et rédacteur en chef.
On rend compte des ouvrages et mémoires scientifiques, soit français, soit étrangers, qui sont adresses, SANS FRAIS, au bureau du journal.
I SOMMAIRE.
S*, SOCIÉTÉS SAVANTES. — ACADÉMIE DES SCIENCES.
|f Séance du lundi 30 mars 1846.
r SCIENCES PHYSIQUES. — PHYSIQUE. Sur la puis-
sance calorifique de la lumière de la Lune: Mello-
ni. — CHIMIE. Sur la composition de quelques
verres fabriqués en Bohême : L. Péligot.
:' SCIENCES NATURELLES. - BOTANIQUE. Notice
; sur le Chêne velani : Loiseleur-Deslongchamps
ï (2e art.). — GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ET ZOOLOGI-
QUE. Origine des végétaux et des animaux de la
Grande-Bretagne.
SCIENCES MÉDICALES ET PHYSIOLOGIQUES.—
MÉDECINE. Rapport de M. Prus sur la peste et les
quarantaines (4e art.).
SCIENCES APPLIQUÉES. — MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
Tarare pour nettoyer le blé et les autres grains :
Hick. — MÉTALLURGIE. Sur la fonte malléable. —
i, ÉCONOMIE INDUSTRIELLE. Ressources de l'Algérie
r en combustible minéral et forestier : LepellelieT.
SCIENCES HISTORIQUES. — ARCHÉOLOGIE, His-
toire, archéologie et légendes des Marches de la
■ Saintonge : R.-P. Lesson (14* art.).
FAITS DIVERS.
BIBLIOGRAPHIE.
f
SOCIÉTÉS SAVANTES.
ACADÉMIE DES SCIENCES.
Séance du lundi 50 mars 1846.
Notre compte-rendu de la séance du 30
pourrait se réduire à deux lignes, peut être
même à deux mots. En effet, jamais encore
nous n'avions assisté à une séance aussi dé-
pourvue d'intérêt réel quoique très ani-
, mée, aussi nulle pour la science quoique
,. sa durée ait été plus longue que de coutu-
me. — La docte assemblée est restée réu-
nie pendant trois heures entières, et pour-
k tant Je dépouillement de la correspondance
i n'a pu être fait et a été renvoyé à lundi
prochain ; et, de plus, une seule lecture a eu
lieu. Cette lecture est celle qui a été faite par
M. Payen d'un mémoire de M. de Mir-
bel et de lui relativement à l'organisation
ces végétaux monocotylés. Il nous est ab-
solument impossible de donner aujourd'hui
à nos lecteurs la moindre idée de ce travail,
qu'accompagnent de nombreuses planches.
A la simple audition nous n'avons pu nous
fixer ni sur son ensemble ni sur les détails
qu'il renferme. On sait, en effet, qu'il est
très difficile, sinon impossible, de suivre
une lecture quelconque dans la salle de l'A-
cadémie, dont la forme et la disposition
sont éminemment désavantageuses pour la
voix. Cet inconvénient est devenu bien plus
grand encore par suite d'un changement
récent et assez peu concevable, ce nous
semble, par lequel on oblige aujourd'hui le
lecteur à se tourner vers le bureau, c'est-à-
dire a se détourner entièrement de la gran-
de majorité de l'assemblée, à l'inverse de
ce qui a lieu dans toutes les grandes assem-
blées dans lesquelles on s'est accordé à
trouver naturel que l'orateur fît entendre
sa parole au plus grand nombre. Le mé-
moire de MM. de Mirbel et Payen n'a pas
été déposé au secrétariat après la séance, de
telle sorte qu'il nous a été impossible
d'en prendre connaissance.
Après celte lecture, M. Gaudichaud a
pris la parole pour faire observer à l'Aca-
démie que le nouveau mémoire de M. de
Mirbel donnerait matière à de nombreuses
objections de sa part ; seulement, il a ajouté
que, pour agir avec toute sûreté, il ne pré-
senterait ces objections que lorsqu'il aurait
pu prendre plus exactement connaissance
de ce travail, après son impression dans les
comptes-rendus.
— M. Poncelet a lu ensuite le rapport
fort succinct arrêté à l'unanimité par la
section de mécanique à propos des deux
notes de M. Piobert. On se rappelle que
ce dernier savant avait lu, dans la séance
de lundi dernier, une très courte note dans
laquelle il appelait l'attention sur les dan-
gers qui accompagnent aujourd'hui la lo-
comotion sur les chemins de fer, et il expri-
mait le vœu que le gouvernement s'occupât
au plus tôt des moyens de faire cesser un
état de choses qui a amené des accidents si
terribles a des intervalles rapprochés. Pour
donner plus de poids à ces communications
de M. Piobert, qui signalaient le mal sans
indiquer les moyens d'y remédier, l'Acadé-
mie les renvoya à la section de mécanique
tou t entière à laquelle elle adjoignit M. Sé-
guier. Ce renvoi semblait avoir pour but
d'amener de la part de la section quelque
chose de plus directement pratique, ou tout
au moins de plus expiieite que les deux no-
Les extrêmement succinctes de M. Piobert.
Or, regardant la question d'un tout autre
point de vue, la section de mécanique réu-
nie en commission n'a pas cru devoir être
plus précise que M. Piobert, et elle s'est
bornée à s'associer aux idées de ce savant,
à exprimer les mêmes vœux et à appeler
la sollicitudedu gouvernementsur la néces-
sité de faire disparaître, ou tout au moins
de diminuer le plus possible les dangers des
voyages sur les chemins de fer. Telle a été
la cause de la discussion qui s'est agitée
pendant deux heures et demie dans le sein
de 1 Académie.
M. Arago, qui n'assistait pas à la fin de
la dernière séance pendant laquelle fut
prise la décision que nous avons fait con-
naître, a pris la parole après la lecture du
rapport de la commission et a fait observer
que ce document, de même que les deux
petites notes de M. Piobert, était beaucoup
trop vague et ne portait pas le caractère
scientifique,qui semblait devoir lui etrepro"
pre, comme émané de l'Académie. Selon
lui, se borner à appeler la sollicitude du gou-
vernement sur les dangers de la locomo-
tion par les voies de fer est une démarche
d'autant plus inutile qu'on sait que des
commissions d'ingénieurs ont été nommées
pour s'occuper de cet important objet, et que
l'une d'elles existe encore en ce moment.
Le savant secrétaire perpétuel aurait voulu
que la section de mécanique, au lieu de
se borner à formuler des vœux, à signaler
des dangers trop connus, même des hom-
mes les plus étrangers à la science, eût
exprimé un avis positif, eût indiqué les
modifications à effectuer, soit dans les lo-
comotives, soit dans la répartition des voya-
geurs, soit dans l'ordre et la disposition des
convois. Mais il pense que le rapport tel
qu'il est est absolument insigniiiant, et que,
dès lors, il est au moins inutile de le pré-
senter au ministre au nom du corps qui re-
présente la science en France. MM. Pouil-
let et Liouville s'expriment dans le mêmf^
sens. M. Dufrénoy a j oute qu'il est d'au Jrat l
plus inutile de soumettre au ministpfhïne^
simple noie dans laquelle on ne pro~~f_
moyens nouveaux pour diminuer fê^danC^
gers ni modifications à l'état de 0, S es
actuellement existant, que la comi
nommée a ce su j et par le gouverne ni
s'occupe activement à remplir la tàchecFSII
facile qui lui a été confiee. il ajoute que les
accidents qui arrivent sur les chemins de
fer sont dus aux chauffeurs et aux conduc-
teurs des locomotives plus souvent qu'à ces
machines elles-mêmes; que, dès lors, de
nouvelles dispositions mécaniques, quelque
avantageuses qu'elles fussent, ne pourraient
faire disparaître qu'une partie des dangers
que l'on redoute avec raison. D'un autre
côté, les membres de la section de mécani-
que, particulièrement MM. Poncelet et Ch.
Dupin, justifient le système dont leur rap-
port est l'expression. Le premier de ces
savants va même jusquà dire que la note
émanée de l'Academie ne pouvait être si-
gnificative sans être absurde. Selon eux,
au milieu des nombreux moyens qui ont
été proposés, soit pour enrayer, soit pour
modifier la marche et la disposition des
convois, le seul parti que laprudence au-
torisât était de ne rien dire" de positif, de
rester dans le vague qu'on reproche à leur
rapport.
Enfin, après une discussion très longue,
très animée, peut-être trop animée par mo.
ments, M. Arago formule la proposition
qui résume sa manière de voir et qui con-
siste à renvoyer le rapport à la commission
de laquelle il émane pour qu'elle le modifie
en le rendant plus précis, plus explicite, si
elle le juge convenable èt si la discussion qui
a eu lieu lui a fait sentir la nécessité de lui
donner une autre forme. Mais les membres
h-\:, n.:.' -"
L'ECHO lit IHOWDE SAVANT.
: TIIAVAUgmi DE TOUS LES PAYS DANS TOUTES LES SCIENCES.
L'ÉCHO DU MONDE SAVANT parait le JEUDI et le DIMANCHE de chaque semaine et forme par an 2 volumes de plus de 4,200 paees chacun On s'abonne
à Paris, quai Voltaire, 5, et rue de la Chaussée-d'Antin, 3, et dans les départements chez les principaux libraires, et dans les bureaux de poste et
des Messageries. Prix du journal : Paris, pour un an, 25 fr. ; six mois, 13 fr. 50 c. ; trois mois, 7 Ir. - Départements, 30 fr., 16 fr., 8 fr. 50 c.- Etranger
5 fr. en sus pour les pays payant port double. — Adresser tout ce qui concerne le journal à M. le vicomte A. DE LAVALETTE, directeur et rédacteur en chef.
On rend compte des ouvrages et mémoires scientifiques, soit français, soit étrangers, qui sont adresses, SANS FRAIS, au bureau du journal.
I SOMMAIRE.
S*, SOCIÉTÉS SAVANTES. — ACADÉMIE DES SCIENCES.
|f Séance du lundi 30 mars 1846.
r SCIENCES PHYSIQUES. — PHYSIQUE. Sur la puis-
sance calorifique de la lumière de la Lune: Mello-
ni. — CHIMIE. Sur la composition de quelques
verres fabriqués en Bohême : L. Péligot.
:' SCIENCES NATURELLES. - BOTANIQUE. Notice
; sur le Chêne velani : Loiseleur-Deslongchamps
ï (2e art.). — GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ET ZOOLOGI-
QUE. Origine des végétaux et des animaux de la
Grande-Bretagne.
SCIENCES MÉDICALES ET PHYSIOLOGIQUES.—
MÉDECINE. Rapport de M. Prus sur la peste et les
quarantaines (4e art.).
SCIENCES APPLIQUÉES. — MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
Tarare pour nettoyer le blé et les autres grains :
Hick. — MÉTALLURGIE. Sur la fonte malléable. —
i, ÉCONOMIE INDUSTRIELLE. Ressources de l'Algérie
r en combustible minéral et forestier : LepellelieT.
SCIENCES HISTORIQUES. — ARCHÉOLOGIE, His-
toire, archéologie et légendes des Marches de la
■ Saintonge : R.-P. Lesson (14* art.).
FAITS DIVERS.
BIBLIOGRAPHIE.
f
SOCIÉTÉS SAVANTES.
ACADÉMIE DES SCIENCES.
Séance du lundi 50 mars 1846.
Notre compte-rendu de la séance du 30
pourrait se réduire à deux lignes, peut être
même à deux mots. En effet, jamais encore
nous n'avions assisté à une séance aussi dé-
pourvue d'intérêt réel quoique très ani-
, mée, aussi nulle pour la science quoique
,. sa durée ait été plus longue que de coutu-
me. — La docte assemblée est restée réu-
nie pendant trois heures entières, et pour-
k tant Je dépouillement de la correspondance
i n'a pu être fait et a été renvoyé à lundi
prochain ; et, de plus, une seule lecture a eu
lieu. Cette lecture est celle qui a été faite par
M. Payen d'un mémoire de M. de Mir-
bel et de lui relativement à l'organisation
ces végétaux monocotylés. Il nous est ab-
solument impossible de donner aujourd'hui
à nos lecteurs la moindre idée de ce travail,
qu'accompagnent de nombreuses planches.
A la simple audition nous n'avons pu nous
fixer ni sur son ensemble ni sur les détails
qu'il renferme. On sait, en effet, qu'il est
très difficile, sinon impossible, de suivre
une lecture quelconque dans la salle de l'A-
cadémie, dont la forme et la disposition
sont éminemment désavantageuses pour la
voix. Cet inconvénient est devenu bien plus
grand encore par suite d'un changement
récent et assez peu concevable, ce nous
semble, par lequel on oblige aujourd'hui le
lecteur à se tourner vers le bureau, c'est-à-
dire a se détourner entièrement de la gran-
de majorité de l'assemblée, à l'inverse de
ce qui a lieu dans toutes les grandes assem-
blées dans lesquelles on s'est accordé à
trouver naturel que l'orateur fît entendre
sa parole au plus grand nombre. Le mé-
moire de MM. de Mirbel et Payen n'a pas
été déposé au secrétariat après la séance, de
telle sorte qu'il nous a été impossible
d'en prendre connaissance.
Après celte lecture, M. Gaudichaud a
pris la parole pour faire observer à l'Aca-
démie que le nouveau mémoire de M. de
Mirbel donnerait matière à de nombreuses
objections de sa part ; seulement, il a ajouté
que, pour agir avec toute sûreté, il ne pré-
senterait ces objections que lorsqu'il aurait
pu prendre plus exactement connaissance
de ce travail, après son impression dans les
comptes-rendus.
— M. Poncelet a lu ensuite le rapport
fort succinct arrêté à l'unanimité par la
section de mécanique à propos des deux
notes de M. Piobert. On se rappelle que
ce dernier savant avait lu, dans la séance
de lundi dernier, une très courte note dans
laquelle il appelait l'attention sur les dan-
gers qui accompagnent aujourd'hui la lo-
comotion sur les chemins de fer, et il expri-
mait le vœu que le gouvernement s'occupât
au plus tôt des moyens de faire cesser un
état de choses qui a amené des accidents si
terribles a des intervalles rapprochés. Pour
donner plus de poids à ces communications
de M. Piobert, qui signalaient le mal sans
indiquer les moyens d'y remédier, l'Acadé-
mie les renvoya à la section de mécanique
tou t entière à laquelle elle adjoignit M. Sé-
guier. Ce renvoi semblait avoir pour but
d'amener de la part de la section quelque
chose de plus directement pratique, ou tout
au moins de plus expiieite que les deux no-
Les extrêmement succinctes de M. Piobert.
Or, regardant la question d'un tout autre
point de vue, la section de mécanique réu-
nie en commission n'a pas cru devoir être
plus précise que M. Piobert, et elle s'est
bornée à s'associer aux idées de ce savant,
à exprimer les mêmes vœux et à appeler
la sollicitudedu gouvernementsur la néces-
sité de faire disparaître, ou tout au moins
de diminuer le plus possible les dangers des
voyages sur les chemins de fer. Telle a été
la cause de la discussion qui s'est agitée
pendant deux heures et demie dans le sein
de 1 Académie.
M. Arago, qui n'assistait pas à la fin de
la dernière séance pendant laquelle fut
prise la décision que nous avons fait con-
naître, a pris la parole après la lecture du
rapport de la commission et a fait observer
que ce document, de même que les deux
petites notes de M. Piobert, était beaucoup
trop vague et ne portait pas le caractère
scientifique,qui semblait devoir lui etrepro"
pre, comme émané de l'Académie. Selon
lui, se borner à appeler la sollicitude du gou-
vernement sur les dangers de la locomo-
tion par les voies de fer est une démarche
d'autant plus inutile qu'on sait que des
commissions d'ingénieurs ont été nommées
pour s'occuper de cet important objet, et que
l'une d'elles existe encore en ce moment.
Le savant secrétaire perpétuel aurait voulu
que la section de mécanique, au lieu de
se borner à formuler des vœux, à signaler
des dangers trop connus, même des hom-
mes les plus étrangers à la science, eût
exprimé un avis positif, eût indiqué les
modifications à effectuer, soit dans les lo-
comotives, soit dans la répartition des voya-
geurs, soit dans l'ordre et la disposition des
convois. Mais il pense que le rapport tel
qu'il est est absolument insigniiiant, et que,
dès lors, il est au moins inutile de le pré-
senter au ministre au nom du corps qui re-
présente la science en France. MM. Pouil-
let et Liouville s'expriment dans le mêmf^
sens. M. Dufrénoy a j oute qu'il est d'au Jrat l
plus inutile de soumettre au ministpfhïne^
simple noie dans laquelle on ne pro~~f_
moyens nouveaux pour diminuer fê^danC^
gers ni modifications à l'état de 0, S es
actuellement existant, que la comi
nommée a ce su j et par le gouverne ni
s'occupe activement à remplir la tàchecFSII
facile qui lui a été confiee. il ajoute que les
accidents qui arrivent sur les chemins de
fer sont dus aux chauffeurs et aux conduc-
teurs des locomotives plus souvent qu'à ces
machines elles-mêmes; que, dès lors, de
nouvelles dispositions mécaniques, quelque
avantageuses qu'elles fussent, ne pourraient
faire disparaître qu'une partie des dangers
que l'on redoute avec raison. D'un autre
côté, les membres de la section de mécani-
que, particulièrement MM. Poncelet et Ch.
Dupin, justifient le système dont leur rap-
port est l'expression. Le premier de ces
savants va même jusquà dire que la note
émanée de l'Academie ne pouvait être si-
gnificative sans être absurde. Selon eux,
au milieu des nombreux moyens qui ont
été proposés, soit pour enrayer, soit pour
modifier la marche et la disposition des
convois, le seul parti que laprudence au-
torisât était de ne rien dire" de positif, de
rester dans le vague qu'on reproche à leur
rapport.
Enfin, après une discussion très longue,
très animée, peut-être trop animée par mo.
ments, M. Arago formule la proposition
qui résume sa manière de voir et qui con-
siste à renvoyer le rapport à la commission
de laquelle il émane pour qu'elle le modifie
en le rendant plus précis, plus explicite, si
elle le juge convenable èt si la discussion qui
a eu lieu lui a fait sentir la nécessité de lui
donner une autre forme. Mais les membres
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