N 0 T E.
-- IL 411 K y" j
oN est une chose si grave,, que loh ne * peut assez
s'/tQji h €r"(jpp k gVefenaement en prostitue le Cri. et l'allarme aussi. facile-
X?r^ 'Lorsqtfo/foa fë^geXcahier qu'il fait distribuer sous le titre de PIÈCES
fef#tivspwerti«n découverte le 2 2. p luviâ.>e , tendante .au ren~
îï^Tnmvki^amerr&m\nl républicain et au réta b lissement de la roy auté,
èiiç&erc ^&pi t^ JitÇQU est donc ce renversement du gouvernement réou.-
UÙc^iry. Qa'jiîa ^'ei'çoîdf au travers du fatras qui encom b re les véritables
pieteS^, qujp 'de$&pÉp5 dont la base conditionnelle re p ose sur la su p o-
sitiorî^urt hwe inent sans m ê me en admettre la possibilité, autrement
que dŒi 1 eftetéventuel des menaces et des complots reels des JACOEINS.
Une société d'hommes, amis de la paix, f.-appée de cette remarque, a
cru essentiel à la tranquillité du public-, de réunir sous ses yeux les piè -es
fondamenrales de ce qu'on appelle la Co'i •/•ir<.iian royaliste, en sorte
que la réunion de ces pièces opère na:uiçlUment celle des idées qu'elles
renferment, et véritablement on ne peut lire ce., pièces toures seules sans
s'identifier avec l'intention qui les a produites ,«t il ne reste p'us ds cons-
piration. Il doit en résulter que le citoyen , d'abord effiayé par les craintes
apparentes du gouvernement, doit calmer et rasseoir ses craintes, et finir
par reconnoître ; « qu'il est plus qu'évident qu'une faction intéressée à
» occuper le public par des divagations de cette nature, a seule imaginé
» cet appareil fantastique, dans 1 espoir de parvenir plus facilement a le
» subjuguer par des allarmes qui, heureusement, ne sont que mensongères
» et purement illusoires ».
BUREAU CENTRAL DU CANTON DE PARIS.
Paris, le 12 pluviôse, an 5 de la République française.
Nous, administrateurs du bureau central, avons fait extraire
de la chambre. du dépôt, et comparoître pardevant nous ua
individu "y consigné, ayant été arrêté et conduit audit bureau en
vertu de notre réquisition du II pluviôse présent mois, et du
procès-verbal dressé en conséquence par le commissaire de
police de la division du Punt-N euf, le même jour ; lequel indi-
vidu nous a paru âgé d'environ cinquante ans, avoir le front
large, les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleus, le nez
long et écrasé, la bouche ordinaire, le menton rond, le visage
plein et coloré, et l'avons interrogé ainsi qu'il suit : -
D. Vos noms, prénoms, âge, pays de naissance, demeure
et profession ?
R. Charles-Honorine Berthelot de la Villeurnoy, âgé de
quarante-sept ans, natif de Toulon, département du Var, ci-
devant maître-des-requêtes, à présent sans état, demeurant à
Paris, rue Culture Sainte-Catherine, a0. 520, division de lin-
divisibilité.
A
-- IL 411 K y" j
oN est une chose si grave,, que loh ne * peut assez
s'/tQji h €r"(jpp k gVefenaement en prostitue le Cri. et l'allarme aussi. facile-
X?r^ 'Lorsqtfo/foa fë^geXcahier qu'il fait distribuer sous le titre de PIÈCES
fef#tivspwerti«n découverte le 2 2. p luviâ.>e , tendante .au ren~
îï^Tnmvki^amerr&m\nl républicain et au réta b lissement de la roy auté,
èiiç&erc ^&pi t^ JitÇQU est donc ce renversement du gouvernement réou.-
UÙc^iry. Qa'jiîa ^'ei'çoîdf au travers du fatras qui encom b re les véritables
pieteS^, qujp 'de$&pÉp5 dont la base conditionnelle re p ose sur la su p o-
sitiorî^urt hwe inent sans m ê me en admettre la possibilité, autrement
que dŒi 1 eftetéventuel des menaces et des complots reels des JACOEINS.
Une société d'hommes, amis de la paix, f.-appée de cette remarque, a
cru essentiel à la tranquillité du public-, de réunir sous ses yeux les piè -es
fondamenrales de ce qu'on appelle la Co'i •/•ir<.iian royaliste, en sorte
que la réunion de ces pièces opère na:uiçlUment celle des idées qu'elles
renferment, et véritablement on ne peut lire ce., pièces toures seules sans
s'identifier avec l'intention qui les a produites ,«t il ne reste p'us ds cons-
piration. Il doit en résulter que le citoyen , d'abord effiayé par les craintes
apparentes du gouvernement, doit calmer et rasseoir ses craintes, et finir
par reconnoître ; « qu'il est plus qu'évident qu'une faction intéressée à
» occuper le public par des divagations de cette nature, a seule imaginé
» cet appareil fantastique, dans 1 espoir de parvenir plus facilement a le
» subjuguer par des allarmes qui, heureusement, ne sont que mensongères
» et purement illusoires ».
BUREAU CENTRAL DU CANTON DE PARIS.
Paris, le 12 pluviôse, an 5 de la République française.
Nous, administrateurs du bureau central, avons fait extraire
de la chambre. du dépôt, et comparoître pardevant nous ua
individu "y consigné, ayant été arrêté et conduit audit bureau en
vertu de notre réquisition du II pluviôse présent mois, et du
procès-verbal dressé en conséquence par le commissaire de
police de la division du Punt-N euf, le même jour ; lequel indi-
vidu nous a paru âgé d'environ cinquante ans, avoir le front
large, les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleus, le nez
long et écrasé, la bouche ordinaire, le menton rond, le visage
plein et coloré, et l'avons interrogé ainsi qu'il suit : -
D. Vos noms, prénoms, âge, pays de naissance, demeure
et profession ?
R. Charles-Honorine Berthelot de la Villeurnoy, âgé de
quarante-sept ans, natif de Toulon, département du Var, ci-
devant maître-des-requêtes, à présent sans état, demeurant à
Paris, rue Culture Sainte-Catherine, a0. 520, division de lin-
divisibilité.
A
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Sujets similaires France 1795 1799 Directoire France 1795 1799 Directoire /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "France 1795 1799 Directoire "L'ombre de J. P. Brissot, aux législateurs français, sur la liberté de la presse ou Extrait fidelle d'un imprimé ayant pour titre (1) : Mémoire aux États Généraux sur la nécessité de rendre dès ce moment la presse libre, et surtout pour les journaux politiques (2) , par J.-P. Brissot de Warville... /ark:/12148/bd6t59229270.highres Procès-verbal de la fête du 14 juillet, célébrée dans la commune de Toulouse le 26 messidor an V /ark:/12148/bd6t5923580f.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6262855p/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6262855p/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6262855p/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6262855p/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6262855p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6262855p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6262855p/f5.image × Aide