Titre : Alger-mondain : organe du Comité des fêtes / [gérant Cœuret de Nesle]
Auteur : Comité des fêtes (Alger). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1891-05-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685380v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 86 Nombre total de vues : 86
Description : 21 mai 1891 21 mai 1891
Description : 1891/05/21 (A1,N20). 1891/05/21 (A1,N20).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6214928c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7019
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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• ",,' ., ■■
COMITÉ DES FÊTES PARAISSANT LE JEUDI 7
1" ANNÉE.
Les Communications et les Annonces sont reçues au Bureau du Comité, Hôtet-de-Ville
N" 20.
-.
Pour recevoir gratuitement l'A L GER-MONDA lN,
il suffit de s'adresser verbalement ou par écrit, au
bureau du Comité des Fêtes, à lhôtel-de- Ville
.,', ',\' -,',.,..
CHRONIQUE
DUS vous demandez sans doute pourquoi
ce point d'interrogation en tête de cette
chronique et eu guise de titre. En voici
la raison. En prenant kt plume nous ne sa\ons
pas le moins du monde où nous allons ; ni ce que
nous voulons écrire ; ou bien ce que nous écri-
rions a couru les rues et traîné dans tous les
journaux grands et petits.
Et puis, il y a des jours où l'on est mieux dis-
posé que d'autres à écrire, et au moment où nous
nous asseyons devant notre table nous ne le som-
mes guère. C'est aujourd'hui lundi, la ville est
en fête. la Pentecôte secoue ses joyeux carillons,
sous nos fenêtres passent des tramways bondés
de braves gens qui vont passer la journée a la
campagne, se griser de grand air, de soleil et
de liberté ; et nous avons une envie folle de faire
comme eux. Dans ces conditions, il n'est guère
commode d'écrire une chronique ; l'imagination
devient rebelle, la mémoire et les souvenirs font
défaut ; et l'on a beau mettre l'une à la torture et
fouiller les autres, on ne trouve aucun sujet 1:1
traiter.
Voilà pourquoi, ne sachant pas où nous allions,
ce que nous pourrions dire, nous avons mis un
point d'interrogation en tête de cette causerie.
De quoi pourrions-nous bien parler ? De tout
et de rien, du temps qu'il fait, des cancans du
jour, des potins de la rue, du duel d'aujourd'hui,
du scandale de demain, du mariage de M. X.
avec Mlle Z., du divorce de M. Y. ?
Tout cela n'a rien de bien intéressant, et au-
jourd'hui, il nous semble que rien de cela ne
vibre. A force de se répéter, l'histoire devient
banale, et redire le lendemain ce que l'on a dit
la veille, n'a rien de bien saisissant. Ça manque
absolument de chic ou de chien comme on dit au,
(théâtre en parlant de l'actrice a la mode — nous
ne disons pas celle qui a le plus grand talent,
mais celle qui aftiche les plus insolentes toilettes
et qui sait prendre des attitudes affriolantes. De-
mandez plutôt aux vieux messieurs des fauteuils
d'orchestre. Ils yous diront bien, eux, ce qu'on
veut dire, quand on dit qu'une actrice a du chien.
Ils vous diront que c'est celle qui s'entend le
mieux à souligner d'un geste canaille et d'un re-
gard expressif une phrase grivoise, un mot décol-
leté, une parole un peu leste. Et pour peu que
l'actrice ait en scène des jupes courtes montrant
les rondeurs provocantes de ses mollets ; oh
alors, elle a du chien dans toute la force du terme.
Demandez plutôt aux vieux messieurs de l'or-
chestre.
Mais tout cela, vous le savez aussi bien que
nous, et nous ne voyons pas trop pourquoi nous
vous en parlons.
*
* *
Et pendant que nous faisons ces réflexions,
nous entendons sous nos fenêtres le vacarme as-
sourdissant des tramways, le roulement de ces
horribles corricolos qui vont et viennent dans tous
les sens avec un accompagnement de jurons re-
tentissants et de claquements de fouet. Ils sont
bondés de braves gens, qui pour un jour vont à la
campagne, courir les champs et diner sur l'herbe.
Nous les suivons par la pensée. Les voila au Bois
de Boulogne, au Jardin d'Essai, a Saint-Eugène,
au bord de la mer. En guise de table, on étale sur
l'herbe ou sur les rochers quatre ou cinq journaux,
et là-dessus on installe, dans une symétrie bizarre,
les provisions que l'on a apportées. Le grand air
creuse les estomacs et quand tous ces braves gens
se mettent à table en/asseyant à la façon des
tailleurs, personne ne se fait prier pour donner
un coup de fourchette. Et tout en dînant avec un
robuste appétit, les jeunes gens, les jeunes filles
échangent, à la barbe des grands parents, des
regards pleins de promesses enivrantes et qui en
disent long. Dans quelques heures le soleil aura
disparu à l'horizon, et c'est dans l'ombre, sous le
regard inditïérent de la lune, en suivant a pied la
grande route que l'on rentrera a Alger. Ce sera
l'heure des confidences et des aveux sollicités avec
un tremblement dans la voi x.
Lentement, doucement, sur une route pou-
dreuse, bras dessus, bras dessous, jeunes gens et
jeunes filles ébaucheront un joli roman dans -
quelques mois, aura son dénouement dorant M. le •
Maire et M. le Curé.
Ail ! la jeunesse ! rien au monde ne la ~vais: ni
la fortune, ni la gloire, ni laTenommée, ni le
pouvoir ; non, rien au monde ne vaut la jeunesse ;
malheureusement, on ne sait l'apprécier que
quand elle a disparu. C'est l'âge où tout vous
sourit, où tout est beau, où l'on voit tout en rose,
l'âge des illusions, l'âge où l'on croit à tout, à l'a-
venir — un mystère ; au bonheur — un men-
songe ; à la vie — une deception., a l'amour —
un mot vide de sens ; à la femme — une éternelle
perfidie.
Non, non : il passe trop de monde sous nos
fenêtres ; il y a trop de. tramways dans la rue :
nous laissons là la plume pour aller courir les
champs, et faire nous aussi l'école buissonnière.
Nous cherchions un titre pour cette chronique ;
nous venons de le trouver : malheureusement il
vient trop tard et nous laissons ie point d'interro-
gation que nous avons mis en tête.
ALGER MONDAIN.
>
NOS ALGÉRIENS EN FRANCE
)us devons saluer ici les Sociétés de
Gymnastique Algériennes qui sont allées
promener en France le drapeau de l'Aigé-
rie.
Elles l'ont tenu haut et ferme ce drapeau, et
Alger la Blanche peut être fière du succès que
viennent de remporter ses enfants.
Le Club Gymnastique, la Patriote et l' Ave-
nir Algérien, sont allés, on le sait, prendre part
au concours de gymnastique qui vient d'avoir
lieu à Limoges.
Notre jeunesse algérienne avait affaire à forte
partie, les concurrents étaient nombreux, et il
n'était pas facile de décrocher la timbale. Sûrs
d'eux, pleins de confiance, cette superbe con-
fiance en soi, qui est l'un des plus merveil-
leux apanages de la jeunesse, nos gymnastes ont
fait merveille au milieu des applaudissements de
la foule qui les entourait. Mais bon sang ne peut
mentir. Nos Algériens ont le sang chaud, les
nerfs solides et ils l'ont bien prouvé à Limoges.
Nous enregistrons le brillant succès qu'ils
viennent de remporter. Ils ont bravement, vail-
lamment représenté l'Algérie en France ; et
quand, dans quelques jours, ils nous reviendront,
certainement notre population sera sur pied
pour les acclamer à leur passage.
Voici maintenant, d'après une dépêche de Li-
moges, le résultat du concours quia eu lieu dans
cette ville.
PREMIÈRE DIVISION. - SEtTION UNIQUE.
Premier prix : Club gymnastique d'Alger ;
Deuxième prix : Société de Besançon j
Troisième prix : Société de Rouen ;
Quatrième prix : Patriote d'Alger.
Le résultat final n'est pas encore connu.
D'un autre côté voici la liste des prix rempor-
tés par la Patriote à ce même concours de
gymnastique de Limoges :
4e prix de section;
4e prix individuel, de Peretti ;
2° prix, courses ;
1er prix, courses, Lebrand;
8e prix, pyramides.
Enfin l'Avenir Algérien a obtenu, en ae divi-
sion, les f prix de section, 2e, 3% 5% Se , 10e et
12e prix de championnat. ,.'
Cette Société a également remporté le 9e prix
de pyramides, sections réunies.
mMr,
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COMITÉ DES FÊTES PARAISSANT LE JEUDI 7
1" ANNÉE.
Les Communications et les Annonces sont reçues au Bureau du Comité, Hôtet-de-Ville
N" 20.
-.
Pour recevoir gratuitement l'A L GER-MONDA lN,
il suffit de s'adresser verbalement ou par écrit, au
bureau du Comité des Fêtes, à lhôtel-de- Ville
.,', ',\' -,',.,..
CHRONIQUE
DUS vous demandez sans doute pourquoi
ce point d'interrogation en tête de cette
chronique et eu guise de titre. En voici
la raison. En prenant kt plume nous ne sa\ons
pas le moins du monde où nous allons ; ni ce que
nous voulons écrire ; ou bien ce que nous écri-
rions a couru les rues et traîné dans tous les
journaux grands et petits.
Et puis, il y a des jours où l'on est mieux dis-
posé que d'autres à écrire, et au moment où nous
nous asseyons devant notre table nous ne le som-
mes guère. C'est aujourd'hui lundi, la ville est
en fête. la Pentecôte secoue ses joyeux carillons,
sous nos fenêtres passent des tramways bondés
de braves gens qui vont passer la journée a la
campagne, se griser de grand air, de soleil et
de liberté ; et nous avons une envie folle de faire
comme eux. Dans ces conditions, il n'est guère
commode d'écrire une chronique ; l'imagination
devient rebelle, la mémoire et les souvenirs font
défaut ; et l'on a beau mettre l'une à la torture et
fouiller les autres, on ne trouve aucun sujet 1:1
traiter.
Voilà pourquoi, ne sachant pas où nous allions,
ce que nous pourrions dire, nous avons mis un
point d'interrogation en tête de cette causerie.
De quoi pourrions-nous bien parler ? De tout
et de rien, du temps qu'il fait, des cancans du
jour, des potins de la rue, du duel d'aujourd'hui,
du scandale de demain, du mariage de M. X.
avec Mlle Z., du divorce de M. Y. ?
Tout cela n'a rien de bien intéressant, et au-
jourd'hui, il nous semble que rien de cela ne
vibre. A force de se répéter, l'histoire devient
banale, et redire le lendemain ce que l'on a dit
la veille, n'a rien de bien saisissant. Ça manque
absolument de chic ou de chien comme on dit au,
(théâtre en parlant de l'actrice a la mode — nous
ne disons pas celle qui a le plus grand talent,
mais celle qui aftiche les plus insolentes toilettes
et qui sait prendre des attitudes affriolantes. De-
mandez plutôt aux vieux messieurs des fauteuils
d'orchestre. Ils yous diront bien, eux, ce qu'on
veut dire, quand on dit qu'une actrice a du chien.
Ils vous diront que c'est celle qui s'entend le
mieux à souligner d'un geste canaille et d'un re-
gard expressif une phrase grivoise, un mot décol-
leté, une parole un peu leste. Et pour peu que
l'actrice ait en scène des jupes courtes montrant
les rondeurs provocantes de ses mollets ; oh
alors, elle a du chien dans toute la force du terme.
Demandez plutôt aux vieux messieurs de l'or-
chestre.
Mais tout cela, vous le savez aussi bien que
nous, et nous ne voyons pas trop pourquoi nous
vous en parlons.
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* *
Et pendant que nous faisons ces réflexions,
nous entendons sous nos fenêtres le vacarme as-
sourdissant des tramways, le roulement de ces
horribles corricolos qui vont et viennent dans tous
les sens avec un accompagnement de jurons re-
tentissants et de claquements de fouet. Ils sont
bondés de braves gens, qui pour un jour vont à la
campagne, courir les champs et diner sur l'herbe.
Nous les suivons par la pensée. Les voila au Bois
de Boulogne, au Jardin d'Essai, a Saint-Eugène,
au bord de la mer. En guise de table, on étale sur
l'herbe ou sur les rochers quatre ou cinq journaux,
et là-dessus on installe, dans une symétrie bizarre,
les provisions que l'on a apportées. Le grand air
creuse les estomacs et quand tous ces braves gens
se mettent à table en/asseyant à la façon des
tailleurs, personne ne se fait prier pour donner
un coup de fourchette. Et tout en dînant avec un
robuste appétit, les jeunes gens, les jeunes filles
échangent, à la barbe des grands parents, des
regards pleins de promesses enivrantes et qui en
disent long. Dans quelques heures le soleil aura
disparu à l'horizon, et c'est dans l'ombre, sous le
regard inditïérent de la lune, en suivant a pied la
grande route que l'on rentrera a Alger. Ce sera
l'heure des confidences et des aveux sollicités avec
un tremblement dans la voi x.
Lentement, doucement, sur une route pou-
dreuse, bras dessus, bras dessous, jeunes gens et
jeunes filles ébaucheront un joli roman dans -
quelques mois, aura son dénouement dorant M. le •
Maire et M. le Curé.
Ail ! la jeunesse ! rien au monde ne la ~vais: ni
la fortune, ni la gloire, ni laTenommée, ni le
pouvoir ; non, rien au monde ne vaut la jeunesse ;
malheureusement, on ne sait l'apprécier que
quand elle a disparu. C'est l'âge où tout vous
sourit, où tout est beau, où l'on voit tout en rose,
l'âge des illusions, l'âge où l'on croit à tout, à l'a-
venir — un mystère ; au bonheur — un men-
songe ; à la vie — une deception., a l'amour —
un mot vide de sens ; à la femme — une éternelle
perfidie.
Non, non : il passe trop de monde sous nos
fenêtres ; il y a trop de. tramways dans la rue :
nous laissons là la plume pour aller courir les
champs, et faire nous aussi l'école buissonnière.
Nous cherchions un titre pour cette chronique ;
nous venons de le trouver : malheureusement il
vient trop tard et nous laissons ie point d'interro-
gation que nous avons mis en tête.
ALGER MONDAIN.
>
NOS ALGÉRIENS EN FRANCE
)us devons saluer ici les Sociétés de
Gymnastique Algériennes qui sont allées
promener en France le drapeau de l'Aigé-
rie.
Elles l'ont tenu haut et ferme ce drapeau, et
Alger la Blanche peut être fière du succès que
viennent de remporter ses enfants.
Le Club Gymnastique, la Patriote et l' Ave-
nir Algérien, sont allés, on le sait, prendre part
au concours de gymnastique qui vient d'avoir
lieu à Limoges.
Notre jeunesse algérienne avait affaire à forte
partie, les concurrents étaient nombreux, et il
n'était pas facile de décrocher la timbale. Sûrs
d'eux, pleins de confiance, cette superbe con-
fiance en soi, qui est l'un des plus merveil-
leux apanages de la jeunesse, nos gymnastes ont
fait merveille au milieu des applaudissements de
la foule qui les entourait. Mais bon sang ne peut
mentir. Nos Algériens ont le sang chaud, les
nerfs solides et ils l'ont bien prouvé à Limoges.
Nous enregistrons le brillant succès qu'ils
viennent de remporter. Ils ont bravement, vail-
lamment représenté l'Algérie en France ; et
quand, dans quelques jours, ils nous reviendront,
certainement notre population sera sur pied
pour les acclamer à leur passage.
Voici maintenant, d'après une dépêche de Li-
moges, le résultat du concours quia eu lieu dans
cette ville.
PREMIÈRE DIVISION. - SEtTION UNIQUE.
Premier prix : Club gymnastique d'Alger ;
Deuxième prix : Société de Besançon j
Troisième prix : Société de Rouen ;
Quatrième prix : Patriote d'Alger.
Le résultat final n'est pas encore connu.
D'un autre côté voici la liste des prix rempor-
tés par la Patriote à ce même concours de
gymnastique de Limoges :
4e prix de section;
4e prix individuel, de Peretti ;
2° prix, courses ;
1er prix, courses, Lebrand;
8e prix, pyramides.
Enfin l'Avenir Algérien a obtenu, en ae divi-
sion, les f prix de section, 2e, 3% 5% Se , 10e et
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Cette Société a également remporté le 9e prix
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