Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-06
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 mai 1920 06 mai 1920
Description : 1920/05/06 (Numéro 5318). 1920/05/06 (Numéro 5318).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/01/2011
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de Paris, et d'ailleurs'
Cttti Qutilques remarques'
•Lc6 grévistes arrêtent les trains. Le gou-
wrnemera arrête les grcvAstes. Arrêter est
le mot d1 ordre. Et l'on continue à parler.
dû la marelle des affaires '̃
L'extrémiste MoTimousseau, parti pr.éc:i-
pitanwncnt pour échapper à la. paille hu-
mide des cachots, voudrait, dit-on, se faire
'remplacer à la tête de la Fédération par
isoh prédécesseur et son adversaire le mo-
déré Bidegaray..
(Tétait .pas là peine, assurément, de
changer de.secrétaire général.
Bidegaray accepter a-t-il ?
S'il reçoit la. visite des gendairmes à la
place de. Monmousseau, on pourra dire,
.vraiment, qu'il en a une. Santé
Les ptrojiets de réorganisation des che-
mins de fer sortent de tous tes cartons. Ça
'n'allait déjà pas très bien sur le 'rail fran-
çais. Si Monsieur Lebureau Réorganisa-
"touir s'y met, qu'est-ce que vant prendre
les voyageurs
La C. G. T. prétend déclencher les grè-
ves l'une après 1 autre et sol on son ban
plaisir.. Les' travailleurs gui -continuant à:
« s'y coller » quand d'autres ont l'ordre-
de ne rien faire commencent à mtvrmuTM-.
̃\< C'est y ça leur égalité ? » se demandent--
als avec Mat-Nab. Il tout rocotmaîtmr que
la question, est troublante. •->
̃-
Mais quand- .on voit le bateau de -Sha*
.cklpton..ran.prisoarâ>c dans les glaces potëû-
̃pcb,. on se pi-and à trouver moins trafiques
'-nos petits tourments d'ordre social,
ttee Une controverse s'est. engagée re-
.ceimment su.r l'orthographe exacte du nom
itle BaudelaiTe qui, d'après certains au-
rait 6té Beaudelaire. Et à ce sujet, l'Intcr-
̃mecUaire des Chercheurs et des Curieux a
./ouvert une enquête pour connaître l'origine
'de ce nom. C'est à M. Henri d'Ataiemas q.ua
]revient le mérite d'avoir donné la solution
Le Badelaire, dit-il, était,, au Moyen
'Age, une épée courte, larcce et recourbée.
quelques -un s disaient baudelaire. Il est de
toute, évidence que le -nom du poète a été
formé-de ce vieux mot, qu.i était à Ja fois
,un terme. d'axmoirie et un terme de bla-
son.
Introduit e,n France à la suite. dc-s -Croi-
sa.des, le badqlaire,. sorte de cimeterre mu-
sulman, fut einployé à Paris, inique vers
loGfi, comme arme d'exécution.
Un de. ces instruments a été découvert,
•toi 1861, lors des fouilles- exécutées prè-î-
dy Pont-au-Change c'est celui qui servit
au .boum-eau du Grand-Chàtelet. On l'a,
terrifiant" muséc de Cluny son aspect est
Qui sait si l'origine de son nom n'eut pas
l'une influence mystérieuse- sufr l'esprit' do
«Baudelaire, et ne lui donna pas le e-oût-
:nu macabre qui est comme la marque de
'ses principales couvres ? Il Y avait cmcïcue
¡chose d'mqniétant et de sinistre jusque
'dans son masque glacé, et surtout dans ses
,y«rx dont les ont reproduit la
'¡dure expression et. la fixité presque terri-
fiante.
wO|C w\
«««Partout-, on essaie de. lutter contre
*a vie chère. Un grand nombre de corpo-
rations ont essayé de former dos. coopérati-
ves et 1 on sait que-nos députés eux-mêmes
.jont cède la mode du jour.
Le Parais de Justice n'y a jias manqué
.non plus et l'é minent bâtonnier Chenu rm
ardant champion de la « Famille judiciai-
-re», célèbre la nouvelle organisation dans
un article des Echos parisiens
La preuve est faite, dil-il, que, dans
nos temps nouveaux, l'association est une
force dont ce serait aveuglement et sottise
'-de se passer. Contre l'ennemi commun
.'contre la vi.c chère, liguons-nous donc fus-
sions-nous magistrats, avocats, avoués ro
̃taia-cs et autres gens de robe et de baso-
« Ce n'est pas forcer le sens des mots rra.o
'nous -considérer, comme membres d'une
-même et grande famille, autorises en con.
;séquence' ,il. réunir nos intérêts et nos ef-
forts Et ce 'n'est pas davantage sacrifier
¡ni abandonner nos rigueurs professinnnei-
¡les qu écarter de notre route vers le pro°r*s
et le mieux-être de la famille le .spectre du
mandat et le fantôme du maniement des
fonds. » ̃" ̃•"
Maître, la;cajiSe est entendue.
« Que j'aime la France » s'écrie
de « Roi d'Arène, Fiers et Caillavct, au
̃moment d'un entretien a.vec une jolie ra-
nsL2nn.e. ̃̃
Mais nous avons d'autres armes pour
conquérir les sympathies du- monde Nous
avons notaranent les vins et,, entre tous,
.Je vin d'e 'Chaanjp-agne.
Le. miiï-istôre. du Commerça britaimique
\vient de conificr à la Chambre des Com-
'iriunes que, dams la seule année i'Àn-
'«TletoTe avait importé environ 7 GOO.OCO
boutilles de Champagne.
-L'Impôt sur le, Capital-
La Chambre n'a pas écarté l'impôt sur
le capital, comme on aurait pu le croire, à
ia suite d'un vote obtenu à une forte iitajo-
Elle a, en effet, par la suite, renvoyé
l'examen de la commission des finances
'tous les projets déposés dans ce but et m-
'saait en même temps l'amortissement de la
dette publique.
La commission des finances a estimé
'qu'en votant pltcs de neuf rnilliards d'int.
̃pôls nouveaux à ajouter aux quatre mil-
liards de taxes supplémentaires volées au
cours des hostilités, le Parlement et le gou-
verneanent ont demandé au pays un effort
/fiscal suffisant pour équilibrer le budget
de 1920. D-iàulre yart, pour ne pas relarder
ijaar de plus longs débats l'heure où tes som-
.•mes à provenir des impôts nouveaux pour
,ronl être rnises la disposition de ta Tiéso-
\rerie, Ici commission a propose à la Chani.
}bre, qui ci accepté, du disjoindre du projet
`;de loi discuté les diverses propositions
fd'impôt sur le capital et d'en renvoyer l'exa-
men à une sous-commission de neuf mem-
bres, chargée de lui faire rapport dans le
délai d'un mois.
La commission a affirmé, au surplus,
'que les rcssotcrces nécessaires au bcidget
ides réparations et' des pensions doivent,
:conformément. au traité rLe.Jzai.,v, être, assu-
rées par. l'Allemagne et que des ententes
interalliée.- doivent être recherchées par les
de la section financière de la Société
.Tlés-An triais vont avoir à payer 'une taxe
formidable sua- le chamipag-ne, si bien que;'
le. change aidant, leur intérêt, sietra de le
venir boire sur place
N90 Puisque nous parlons vins, citons
'Ces précieux renseignements de la Presse,
« Il res,te encore, dit-elle, dans les caves est
chais de 250 heçtos de beaujolais
la récolte de 1920 s'annonce magnifique
de-nombreuses vignes, momentanément dé--
laisséea, sont remises en éta-f cette année, à
grand renfort de bras. Les prix demeurent
fermes. »
Pardi Les prix, en France, sont comme
les principes, ils ne faiblissent jamais
HISTOIRES NATURELLES
RUE DE LA PAIX
PeuPil être permis, sans sombrer dans
la mélancolie, d'évoquer un cairi du Paa·is
d'axanUguerre ? ce Paris que nous déni-
grions déjà, sans prévoir ce qu'il pourrait
dcvenir après une paix victorieuse
Ne nous attardons pas à nous lamenter
sur l'état désastreux de la chaussée, où
les fondrières semblent avoir été accumu-
lées à plaisir par une municipalité spor-
tive dans le but évident d'organiser des
épreuves -dff'-r-êsistance "pour châssis de
véhicules.
Ne. retenons pour ̃aujourd'hui qu'une
.évolution qui ne peut être iniputqbleà ùes
[négligences municipales.
Vous smwient-it, grand maire, de lu 1'ne
de la Paix en 1914 ? 'C'était le
dux 5-à-7,de' tous les mondains et de toit-
tes les élégantes.- -̃-
A cette heure-là ou 'rencontrait entre la
place Vendôme et' la "rue 'Daimoû (sur' le
trolloir de gauche en se dirigeant vers
VQpéra) tout ce que l'on, était convenu
d'appeler le Tout-Paris chic.
Il y avait de jeunes oisifs qui. sont
taant occupés et de vieux messieurs
qui guettaient sans en avoir l'air Tit sortie
des ateliers de coulure, et les belles ma-
dames en quéte d'achats dans les grandes.
maisons.
Mais on sont les promeneurs d'antan?'
Auraient-ils changé leur quartier. gé-
néral; et dans un souci de constante ac-
tualité, transporté leur P. C. de la rue de
la Paix à la rue de Victoire ? Où bien au-
raient-ils songé enfin remettre en vogue
la. promenade sous les galeries de l'e?t-
chanteur
Mais non. Les dancings, paraît-il, ont
'tout accaparé, tout trusté à l'heure du thé,
supplantant le footing par le fox-irolting.
Les cousettes et les midinettes de la rue
de la Paix auraieni-eîles perdu, tous leurs
attraits ?
Sans doute, les nouveaux, riches ne se
soucient-ils point de remarquer d.ès u pe-
tUes mains Tout augmente.
PRISE D'.œilES AUX INVALIDES
Unie prise d'airmes a -lieu, cet -après-midi,
a 14 h 30, dans la cour d'ho-nneti-r des Inva-
lidas, pour la remisé périodique des déco-
rations.
LE GALA DE CENTRALE
Les élèves de l'Ecole Centrale, douloureuse-
ment affectés par la mort de leur camarade
Henri Colson, ont décidé de reporter à une
date quoi sera fixée ultérieurement l.e gala de
bienfaisance organisé pour le 9 mai, théâtre
des Champs-Elysées.
NOUVELLE LIGNE D'AUTOBUS
La Compagnie Générale des Omnibus va
remettre en service dimanche prochain, 9
mai 1020, la ligne d'omnibus. automobile T
« Place Jeanne, -d' Arc-Square Montholon ».
Rappelons que. cette ligne dessert Le Jar-
din des Plantes, la Halle aux Vins, l'Ile
Saint-Louis, l'Hôtel- de Ville, les Arls- et
Métiers, les portes -Saint-Martin et Saint-
De.nis et le faubourg Poissonnière.
A propos du 1er Mai
M. Adiricn Oudin, président du Conseil-
municipal, vient d'adresser au directeur
de 1.' « Humanité » la lettre suivante
Monsieur le Directeur, j'ai lu dans V «Hu.
mariité » de ce matin une information- oui me
vise personnellement et qui pourrait laisser
s'établir sur mon compte une légende déso-
bligeante. Je tiens à précider qu'au cours des
visitas que j'ai faites dans'les hôpitaux j'ai
en effet réservé ma sympathie aux seules
victimes du devoir. Quant '-aux paroles que
l'on me prête et qui sont dénaturées, elles ne
visaient que les. misérables », pour la plu-
part étrangers, qui, se. servant de morceaux
de fonte, avaient blessé les agènts et que je
n'ai jsmais confondus avec les ouvriers qui
n'empl'oient pas de iels moyens,
̃ .Veuillez agréer,' etc., signé Adrien Oudin,
président du Conseil municipal.
D'autre part, M. Beaud, oonseillea' du
quartier Saint -Viiieent-de-PauJ, d'accord
avec ses. collègues du 10" arrondissement
vient d'aviser le Préfet de police qu'il lui
poserait une question au sujet des mesu-
Eion du 1er mai, notamment 1 enlèvement
des grilles d'arbres.
Le même conseiller signalera au préfet
des Nations, section dont la constitution a
été prévue par la Conférence de ta paix dit
28 avril 1919.
La commission s'est déclarée, en outre,,
que d'amortissement, de ta d'elle publique.
Etant données le.s lignes directrices tra-
cées par la commission des finances, le rap-
port prochain de sa sous-commission pro--
met de ne pas manquer d'intérêt.
EN FRANCE
Transatlantique. Recettes de 1919 • ?38
millions 532.1S9 francs contre 1S7.016.S2-3 en
i 1913. Dépenses 199.226. S64 francs au lieu ae
143.013.808.- Produits de l'exploitation 39 mil-
lions 303.325 francs contre 44.002.951 Après
prélèvement de 29.969.077 francs pour les
| amortissements divers ert dotation des fonds
de prévoyance, les bénéfices nets s'établis.
sent à 9.334.247 francs contre 8.163:277 en 1918.
Dividende proposé 23 francs au Lieu de 20 fr.
l'année dernière.
Crédit Foncier Franco-Canadien. Le divi-
dende- des actions serait maintenu au chiffre
précédent de 32 fr. 50, mais il s'y ajouterait
un bon:us; on sait d'ailleurs que les rembour-
sements de prêts ont constitué à la Société des
disponibilités importantes dont le remploi ne
se trouve pas aisément.
Etablïssemeiiîs Kuhlmann. Les comptes
qui seront, présentés à l'assemblée du 21 cau-
rant se soldent par un bénéfice- brut de 14- mil-
Le P. T\> T.
Spleen., l'ancien. '̃'
de ta Seine que' les détais de fonte qui
:"gisaient' le sol après les bagarir.es n'ont
ét-5 enlevés que le lendemain matin.
Aussi M. Beaad dtoandera-t-il qu'à
l'avenir il y ait une meilleure coordina-
tion enk-'c les d-eux préfectures.
De
Bouts d'essais
Antotaf met, en; scène pour la S.C.A.G.L. un
film tiré du roman des Goncourt « Les Frères
Zeingano
La Robeirtson Colé de New-York,, pour le
compte de qui tourne G. Canpe.ntier vient, de
renouveler le contrat du japonais Sessu-e.
H-ayalvaw-a pour une période de 4 ans et 16
films. Cette maison vient d'acheter à Maurice
LeMànc, le droit de reproduction de la. sérié
des « Arsène Lupin n. Le rôle du gentlemen
cambrioleur sera tenu par l'acteur Nowel.
On annonce de Los Angeles qu'un individu
&st accusé d'avoir fait disparaître 26 femmes
qu'il avait successivement épousées- C'est
-beaucoup. mais dans catte^ cinémapolis les
Lemmes doivent avoir facilement la-tëte.
tourné;).
J WWW
Dans Ses Régions
Chez !es fila.teurs de laine
Les meni'bres de 1'; Union fcaiiçaise' des
iliateurs- de laine r peignée; dont les usines
avant La guerre près die 2 mil-
lions de broclies et procuraient du travail à
ouvriers, viennent dé "tenir louir pre-
îuière assemblée générale' annuelle, à P'aiiïs'
Considérant- que le moyen le plus sûr de
^éîd'uif le pi'ix-xièà'-procî'Uits" fabriqués: éti'-coiii-
séquemmeu-t, le coût, de l'existence^, en même
temps- que le taux du change, est- de diévolop-
per la production nationale et de favoriser
l'exportation des produits semi-ouivrés qui ne
seraient pas absorbés par. le marché inbé-
rie'ui-
Lonsioierant qu il est- proiona-ement regret-
après la libération! de notre territoire, les ré.
gions dévastées, où n-rès de brooii.es
i
reçu à plaine broches; -il valoir sur le
montant {te leurs dommages de -guérite
Ils ont émis le vœu
,Que., dans l'intérêt du pays tout entier et,
plus partiou-lièremewl, du'consommateur.'les
.pouvoirs publics se préoccupent d'activer la
livraison, atnx in
riel de remplacement et de jeiïr accorder des
avances en. espèces leur permettant au. moins
-d'entreten'ir la. niain-d'ceuvflp nécessaire il la
reconstitution de leurs •établissements.'
POUR LES COMMERÇANTS
Le Comité d'ttude et de 'protection des
intérêts; commerci-aux et' de
Miair&eiile et de .la rég-iom, nous fait parve-
ni le texte dune lettre 'adressée- avlo ment-
.bres de la coniimisE-ion d'ainrifistie.
Le Comité demande avec raison que le
texte de la lai comprenne dans l'amnistie
les infractions à la loi du 10 avril 1916,
commises avant le 10 février. 1918, texte qu.i
avait été voté par la précédente Chambre
sans oposition du gouvernement- et que le
Sénat n'a pas ratifié parce qu'il n'a pas été
saisi à temps.
Snfirmatisos municipabs
Au c&miîs (i'estiiéiîtiue
Par a.rrêté du préfet de. la Seine, sont nom-
més membre du comité supérieur d'architec-
ture. et d'essliéiique pour une période de trois
a,n,s
Mil. Nénot-, Digiane, membres de l'Institut
Paquit, Durasse. Pontiemoli, du Bois d'Au-
b -?.r vi.He, Jauss-ely, Plumet, Roussi, Foucault,
Formige, Devienne, 'Moiï'ce, Eustaclie, Lou-
tectes.
Les oxanisns des 'brevets.
La première session d'examen pour l'obten-
tion des brevets de capacité s'ouvrira à "Paris
Pour le brevet supérieur, le lundi 28 juin
Ponir le brevet élémentaire, le lundi 19 juil-
(Les éprecives écrites du -brevet- élémentaire
seront passées .le même .jour par tous les can-
didats et candidates).'
Les inscriptions.sont reculs taus Us jours,
de 11 heures à' 16 heures (dimanches- et fêtes
exceptés), à l'annexe de la direction de l'En-
elg-nements primaire, service c'es Examens,
3, rue Mabillon (6° arr.).
Piour le brevet. .supérieur, jusqu'au 10 ..juin
inclus (délai de rigueur), aspirants "et aspi-
ra'nifeiS.̃
Pour le "brevet éléjnenta.ire, jusqu'au 19 juin
inclus' (délai de rigueur), aspirants et aspi-
rantes. •̃-• ̃
La Vie. -artistique
Le Salon des Arts appliqués
M. Descb.an.el, prr-csident de la République,
visitera officiellement îe Salon des Arts ap-
pliaués (Jardin, des Tuileries) demain ven-
dredi, à quatorze heures. (Entrée parte Cas-
tiglione.)
L'Exposition Cuncan
L'ouverture de l'Exposition des tableaux de
Raymond Duncan auira lieu, Galerie La
Boëtie, 64 bis, 'rue La-Boëtie, samedi 8 mai,
à trois heures. i
lions francs et, net y compris le re-
port. antérieur, de 9.931.491 francs contre 8 mil-
lions -francs précédemment. Le divi-
dende sera de 30 franes.
Tramways de l'Est Parisien. Le dividende
de l'exercice écoulé sera de 4 francs par ac-
tion comme précédemment.
Efl-léa. Les comptes au 31 décembre 1319
qui seront soumis à l'assemblée du 20 cou-
rant accusent un bénéfice de 6.570.353 francs
contre 3.663.41S en Il sera proposé un
dividende de 40 francs aux actions et. de
2-i fr. 93 aux parts. Les réserves dépassent
14 millions pour un capital de 12 millions.
Il serait question d'une prochaine opération
financière intéressante pour les actions et
les parts.
Banque Transatlantique. -Le dividende de
l'exercice proposé à l'assemblée du 22
courant, sera d'environ 17 francs par action,
au lieu de 1G francs, précédemment.
Forges et Aciéries de la Marine. Il serai
distrilué le 31 courant, un acompte de divi-
dende, 20 francs par action
Havraise Péninsulaire. Les bénéfices de
1919 s'élèvent à francs contre 2.069.661
en 1918. A l'assemblée du 20 mai, le Conseil
proposera la répartition d'un dividende de
200 francs contre 150 en '1918. On sait qu'un
acompte de 100 francs a été mis en paiement
le 15 mars
Usines du Rhône. Le dividende qui sera
proposé à l'assemblée du 21 mai sera de 300 fr.
égal au précédent. L'Émission d^obligations
qui figure à l'ordre du jour de cette réunion
sera du type 6 0/0 net et portera sur au moins
Frs 10 millions.
A L'ÉTRANGER
Le Commerce Franco-Américain, New-
York, 5 ma-i. Exportations vers la France
dollars 71 minions contre .dollars 91 milions
Le Fîlmenr.
dans tous les bons
AU PERCHOIR «Chiche », revue en 2 actes,
de MM, Jean Bastia et C.-A. Carpentî&r.
La p'us grande vedette femme u
Tandis que se déroulait, sur la scène me-
nue et triangulaire du Perchoir, la Revue
de MM. Jean Bastia et C.-A. Carpentier,
toute la salle était dans le ravissement. Il
est difficile de faire nire les honnêtes gens.
Les auteurs de Chiche y sont parvenus,
grâce à -un esprit aussi éclatant, abondant,,
que fin et choisi. Voici de la vraie gaieté,;
faite de veuve et de talent, à laquelle on
est heureux de s'accorder. Voici du vrai
parisianisme, digne de Paris.
Tout est amusant. On a ri tout le temps,-
tout le temps on a été plein d'aise et sous
le charme. Les chansons de M. Jean Bas-
tia, dont les lecteurs de la Presse connais-
sent la belle humeur naturelle, la subtilité
nuancée, joyeuse et teintée d'une poésie qui
fait penser parfois à Banville visitant
Montmartre, ont obtenu le plus brillant, le
plus approbateur succès. On était conquis.
On ne laissait point .d'en témoigner son
plaisir. Un' a:utre triomphe a été pour NI.
Dêlphin, dans ses imitations "de M. Des-
chanel, de Marguerite Deval et de M. Man-
Max :Dèaiiy, dans- un sketch, Kpaches's'
Parly, nous prouvant que, sur la 'Butte sa-
çrae, il n'y a pas le m-oiruçla-e la la
sont des agents de la sûreté déguisés, des
acteurs de cinéma, ou des 'princesses, rus-
ses en mal de distractions troublantes."
Quanr 'à la. «môme aux joues vermillon-
nes et à tignasse pas' démêlée, qui'.est la
reins de l'endroit, c'est une jeune vierge
qui raccommode les' chaussettes familiales.
Et le sketch se termine par un tango cha-
loupé et désopilant;
Une autre scène, qui larme aussi une
sc-rte de sketch, est intitulée «
Mai On y voit une jeunes fille cueillant
au bois le muguet. Et elle contre le joli mi-
.racle religieux quii fit dé la fleur-clochette
un porte-bonheur. Mais un ouvrier vient
au bois, lui aussi, pour y cueillir l'églan-
tine ronge, la fleur de la révolte. Et il'
.chante une courte chanson, d'un souffle
tragique, la Bruant, où il est dit que les
Jcups et saignés par leurs maîtres, les
flo Courteline. Rassurons'nous.' La fleur
blanche a vite séduit la fleur, rouige.
•« L'églantine, dit-elle, ne deviewt-alle i3a.s-
là ror>e ? En France, tout finit par de
Dans la Revue est intercalée une comé-
̃-diie clé M. Paul Giafïeri. « La plus grande
;Vedette Feanine ». Un auteiur a exigé,
pour jouer sa pièce à thèse, une grar1de
vedette. Mais celle-ci anuive aux .répéti-
tions' avec trois heures de retard, et le peu
passée et présente, expose ses goûts et ses
dégoût?^ son.é.tat de santé et son état
d'âme. Puis elle se dispute avec le, jeune
premier, fait la pièce des coupures et
des addictions. Tout cela sous l'œil béné-
vole et indifférent du directeur qui répète
chaque bondi&sement de l'auteur, avec
une insistance moliéresque ,on cher
̃ami, j'avais, dans ma troupe, une petite
femme délicieuse. Mais vous avez voulu
une vedette ». Si bien que l'auteur, exas-
père, demi-fou, retire sa pièce. C'est tout,
ce que désirait la vedette. Ainsi elle peut
faire joueir la pièce de son fils:- Et elle té-
moigne sa reconnaissance au directeur et
au jeune piieirnier, avec une définitive et
Peut-être .exagère-t-élle un peu, et une fin
d'une indication plus légère eût-elle été
préférable. Mais tout le reste de l'œuvrette
est plein d'humour, de satirique observa-
tion et de drôlerie..
Pour terminer, une petite Pastorale, à
l'instar de'la grande, de M. 'Gémier, nous
a Aimablement divertis. En sortant du Per-
choir, tout le monde exprimait son enchan-
tement de ce spectacle.
Les comédiens sont excellents. MM. "Paul
Ville, Jean Ma-rsac, Saint-Ober ont joué
leurs divers rôles avec une fantaisie débor-
dante et une mesure parfaite. Mlles Lily
Mounet, Reine Derns, Lucyane, .et Simone
Doria méritent toutes les applaudissements
qu'on leur a prodigués. Quant à. Mlle Isa-
belle Fusier, qui ressemble à sainte Cécile
alors qu'elle jouie de la harpe, et -qui est
l'etoilé cltï :Pe,roh,oir, elle s'est monttéë" ado-
rablement divertissante en princesse russe
,comme en grande vedette. Et elle ·chante
comme, un roucoulant et tendre rou°e-
La mode du jersey. Trop de fumée
Le jersey- un instant délaissé est plus
à la mode que jamais.
Il habille extrêmement bien les femmes aux
lignes joliment modelées, gracieusement porte-
lées. Les maigres s'en gardent, et elles ont
raison car ce tissu si très indiscrète-
ment dévoile les formes
Le jersey n'est pas de tissu des jeunes filles,
car il toesbabule vraiment trop.
On fait cependant de très jolies robes en
jersey, de te intes mode, extrêmement simples
en mars 1\110 imP°Ttati°ns de France aux
Les Tarifs des Chemins cie Fer Américains.
i\ew-l.arlc 5 mai. Les railroads ont pré-
sente à lInterstateis Commerce Commission
une demande de relèvement des tarifs des
marchandises de 30, pour les réseaux de
l'Est, de 30, 9 pour ceux du Sud, de 23,
pour ceux de l'Ouest.
Nouvel Emprunt PoSonais. New-York 5
mai Le Gouvernement polonais se propo-
serait de contracter un emprunt aux Etats-
Unis pour garantir les 11 milliards de papier-
monnaie qu'il serait sur le point d'émettre.
Sheil Transport. Londres, 5 m*i. Le
« Daiily Mail croit que la mise en valseur des
•terrains petrolifères de Mésopotamie deman-
dera au ntoins 5 ans et une dépense d'environ
10 millions de livres sterlinb Un accord Royal
DutcïbShell aurait l'avantage d'assurer, en
attendant, J'approvisionnement de l'Angleterre
et de la France. La Royal Dutch jouit, ajoute
le journal, de la confiance de la France.
Rand Mines. Londres, 5 mai. D'après
le l'inancial Néws, certaines compétences du
marone escomptent que l'abrogation de taxe
sur les excédents de bénéfices est uni appoint
des plus favorables aux Compagnies finan-
cières comme Rand Mines ou Johannesburg
Investment. Si ces Compagnies en bénéfi-
cient, il semble que les producteurs doivent
y gagner également.
BOURSE DU 5 MAI 1920
Malgré quelques réalisations, l'ensemble
du marché conserVe une tenue satisfai-
sante l'activité est générale et les cours
sont fermes en grande majorité. Les chan-
ges n'enregistrent que de faibles varia-
tons sur leurs cours d'hier.
Comédie en un acte
de M. Paul Ciafîeri
Ceux c[U'o'n y'rencontrè
JAnë càtull.e-meMdes.
elles évoquent les .lignes de la cotte-liard'ie
y.tlu 'ïïtoyep ̃ âs?e. i6oU.b-c1, 7i;it exempLe, d'unie
teinie _â.ii
̃ume bloiii'Je au teint clak- en jersey vert V'é-
:TOiièse--à brodea'i-es lilas. la robe forme tuni-
que s'ou Virant de cliaque côté sur un fond
plus étroit encore.
Tout lé -haut, épouse exactement-les formes
Les eûtes de la robe s'encadrent d'une bro-
derié en soie fine .lilas. Les manclies étroites
et longues sont unies. Le décolleté très mo-
deste,
La gracieuse fantaisie d'une ceinture prise
sous' la broderie da chaque côté met, dans
l'ensemble, unie note originale. ̃
Elle vient se nou'er en deux longs pans sur
une large plaque brodée ornant le devant de
la robe.
,Rien de .plus ohàrroant et de plus chic pour
l'intimité.
Dialogue rapporté par les* Elégances de
Paris
Il y a maintenant une plirase que l'on
n'euitend plus jamais. C'est celle-ci te Ma-
dame, la fumée vous dérange-t-elle ? Il
Pardon, ciière maciame, en ciierain de .fer,
s'il y des dames, et même dans un com-
partiment d'e fumeurs je ne manque jamais
de poser 'cette quest.ion; eu tirant mon étui
à cigarettes.
Vous êtes probablement le seul. Mais
savez-vous que les fumeurs envahissent main-
tenant les domaines qui leur sont strictement
interdits, qu'on se met il fumer dans le mëwo
et dans les théâtres de comédie, que dans les
restaurants les plus élégants, vos voisins, à'
côté die vous, fum'ent entre deux pilats. J'ai
barreur-de respirer de- la fumée- quand, je
ïïïianig-e. Cela gâte toutes mes jouissances de
gourmande. Décidément, la vieille galante-
Tie française s'eavede en- fumée.
Nous nous mettons à- la cllsposltlon-qe nos Us-
trlces cour leur procurer, à des prix exceptionnels,
des «.patrons» de vêtements, Hncerie. ,'etc, soit
en papier, soit en mousseline, établis sur mesures.
.Ecrire a l'Administration du journal, avec timbre
pour réponse. ̃̃;̃̃ .̃;̃, L
̃ –» .̃ --wvwv- '•
ln Mai ( Saint Jean (le saint le
U Jeudi ( plus souvent fêté sur!
les calendriers.
Le sol&:l se lève à 5 h. 23 et se cou-
che à 20 h. 12.
S Thermomètre il 10 heures + 13°5.
Prendre une canne et un feutre clair.
Courses à LangGhwnp. •
En revenant de Lon-gchamp, -s'arrê-
ter au. avenue des Champs-
Elysées, pour le five o'c!ock le plus
élégant de Paris. Retendu- sa ta,ble est
̃ d'une .élémentaire prudence.
Seùiâter d'aller au Ciné Max Un des-
si l'on n'a pas encore vu le programme
actuel dont c'est le dern.ier jour, avec
« « l'Eté. de la Saint Martin » et « Char-
•S lot apprenti Il fa,ut entendre l'or-;
c-iieatre -incomparable du a Max Lin-
dc-.r Pour loueii' ses places télépli
Be.rg. MAL. i
Ne pas m-ancnier une pareille aubai-
na manger du (r Turbot sauce Lan-
tua plat succulent qui figure au
menu du dîner de ce sbLr au OastBïe,
̃ www ̃' '•
ET CONVOCATIONS
Le banquet de l'Association des Littérateurs
indépendants aura' lieu le samedi 8 mai, à
8 heures du soir, ai restaurant Bonvalet,
sous la présidence de M. le ministre de l'ins-
truction1 publique et des Beaux-Arts. Les ins-
criptions sont reçues au siège social, 2y, rue
Bonaparte, Paris.
Le lendemain, 9 mai, au même endroit, se
ti2ndra l'assemblée générale de ce groupe-
ment-d'écrivains' qui compte actuellement
plus de 500 adhérents.
Le Comité du 8° arrondissement pour la
G Journée Nationale des Mères de familles
nombreuses organise demain- vendredi 7
mai, à 2 h. 30 très précises, salle Gaveau, une
grande matinée de Gala.. sous la présidence de
M. le Docteur Ph. Maréchal, maire du Se ar-
rondissemeni, président d'honnea.r:du. Comité.
Les sociétaires de da dixième section sont
invités il' 'assister à la réunion générale qui
aura lieu dimanche prochain 9 mai, à qua-
torze- heures- précises,- au- siège social' de la
société, 2G, boulevard de Séba.stopol.
mie :.trè6!" .-précises, ancienne chapelle Saint-
Antoirie- de Padoue, G, rue- de Puteaux (me-1
tro Rome), grande -controverse -suit la: -So-
ciété -des Nations.
Journal parlé c La '-Société des Nations et
les Juifs' », « le Sionisme à' San-Reino ».
Les Orphsïins d'Auteuil
Une' vente de charité auu'a lieu de 14 à1 1S
heures, -demain vendredi 7 mai, dans les lo-
caus de l'Œuvre, i0, rue La Fontaine, Paris-
Auteuil, au profit de l'Œuvre de la première
communion et des orptelins-a.piprenlis.
Au cours de la silan.ee d'-hier, M. Mahout a
étudié dans un rapport très documenté- la
question de la hausse du prix de la viande et
des autres denrées alimentaires.
A la suite d'une communication de NI. Lavo-
lée sur l'exécution du traité de Versailles, la
Société émet le veut que des mesures efficaces
soient prises pour assurer, la réparation des
dommages causés à l'agriculture dans les ré-
gions envahies.
VALEURS p.jsj.j;n! du jour VALEURS du j euf
3 amortissa. 07 20 67.. eanq.Pijssiiiferil 6S3-. 030-
4 i-313.,7. 71 H 71 15 I tant. Bat. d'à; 1190 1100
5 S7 55 87 55 Ira. Foire, defr.
5%amort. 1920 '100 fO ioo 75 CrM. F d'êljwia 925..
Banqus lie Franca 5950 ̃•
Dari5U9d«Faii.U83î iïiO S.S.Sanq.fcfroî. 535.
Les Rentes françaises sont sans change-
ment. De même l'obligation du Crédit Na-
tional a des demandes nombreuses à
494 50, en vue du prochain tirage. Le
groupe des Etablissements de crédit con-
serve sa bonne orienlation.
Lyon i'ssîaseriî:
Bidi 760 •• Clfflrssur: Rfcsis 2000
Sasi 9000 •• Danilais 015 ••
Bien impressionnés par les nouvelles de
la grève, qui enregistrent de nombreuses
•rentrées, las Chemins français gagnent
quelques points. Les valeurs parisiennes de
transports en commun sont plus faiblement
traitées, de même que les valeurs de trans-
ports maritimes.
Boléo J-275 asîsa -2375-^ 23S5
Pe»œ2»3 2»{o 25(0 Carrières 2740.. "730
Sailfe] j39 600 aa
Dans Je groupe des mines métalliques, le*
Rio est calme, bien que les cours du cuivre
aient des tendances à s'améliorer. Penar-
roya perd une trentaine de points Ga fsa
est en avance nouvelle, l'îes Charbonnages
sont moins bien tenus, la grève des mineurs
-tendant à s.e généraliser.
I* MANHEQui»! B'OSIEH.
Due Gambon (Madeleine). Prix des
Ouick
Les Littérateurs indépendants
Les Familles nombreuses
Les Prévoyants de l'Avenir
Au .Faubourg ̃
prochain S mai, à trois "heures et de-
Les Agrîcuiieiirs Ce France
.2.800 fr., dans 19°, contre 5 pièces, cuis conf
sonnes qui, grâce aux services de l'hitonné-
de paraître. 11 contient
Orléans Hord-Sud
0.-? crcsiaiw î-sso usô
[ucifn. ds Paris Csmpisars à S;> Sâo "̃
li'glilio.iDS 6:fS5!igflî.n
Sais
tale un nouveau progrès de la 0 n<- n
Les valeurs de sucreries ac 1,1 eut leurs
bonnes dispositions, notamment i r
les Sucreries d.'Egypte J es, p it,j u es p j
dent 10 points sur Jeurs cours précédents.
tioiisa H t-o /,J5
MBinos. loi ifi
u Bssrs M.. 1C5! iws
u'Hi-sisnieifi. 3iS ,-iis
Corstoro. aa
serit encore sur les va.ieurs eu _e i a.
contre, les valeurs inaL°tj.idJ,.fa lusses unt
de meiileuies tendances. Les p 1 o ^s ^o
en faveur, ainsi que les cajuU i ao icb
&•: 29!{f ™ ^3!Oi*
If 27CiA 278 s 1
~r« l'abonnement EXPIRE LE î5
t™ ter tout retard dans S'envcii de ••
s-»» î3ur journal,
La Crise du
Une solution pratique. en Angleterre
La crise du logement ne sévit pas seule.
ment en France, elle atteinttc« A.ngleteT?
des proportions si alaimrfifttes qu'une ca.ni,
pagne. ;e fait avec rappui-^du gouveme-
inent poiur rûm-édien- à la situation. La mi.
eere de l'un ne fait pas le boaiheur de l'an-
we, et il serait criminel de nous consoleir
de nos propres malheurs en songeait que
d autres, à côté de nous, ne sont pas mieux
partages,
Voyons ce qu'un grand peuple voisiin, re-
nomme pair son. sens pratique, tente powr
porter remède à une orise identique la
notre..
M. Bonar Law, en l'absence de M Lloyd
George ailité, a pris la parole a.u Guidiiail.
L orateur a soutenu la thèse diu ministre
absent. « Si la nation ne fait pas tous ses-.
efforts, a-t-il dit, pour améliorer la situa-
tion du peuple, nous nous trouverons en
face d'un pays mécontent- et inènie i-niiitè
ce qud, serait fatal à not9-e ̃ commerce, no-
tre industrie et à notre crédit. »
M. Bcnàr-Lawa dit ̃ ensuite que
..nia.îson* étaient en ceurs de canisfcnuction
niajs que pour faire davant,ai«e il fallait
1 .ap-ptu .financier, du pays. Et il a exhorté
ses auditeums -et il faine sous-
crire 'à l'émiission d'oblig-aliaris spéciales
partant, un. intérêt de G 0/0 et dont le pro-
duit pei-mettra la construction de 178.000
maisons.
La niéthcid.e. enipilovée par-nos .vcifeinis n--»'.
semble pas "mauvaise, qu'en panso t-on on
haut lieu"?
Libre de suile
L. P. 10M. Bureau non meublé, avec'
électricité, téléphone, loyer fr. par a.n,
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ces, cuis., eau, au rez-de-ch. sur rue îo'ver
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gaz, électr., au 4° sur. avenue, loyer av -<*
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cuis" gaz, loyer 750. fr., sur rive droite.
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3e et. -max., loyer 2.580 fr., .dans 10"oa 11e"
Rappelons que les heures d'ouvei-tura '&&
notre office sont de 10 heures à midi et ;ia
3 heures à 5 heures en semaine.
x x x. Il arrive fréquemment que des •per-
diaire, ont effectué un éolianfr.e- nu Inné un
appartement, omettent de rions r>n .aviser
Nous leur serions reconnaissant de nous
prévenir, ceci pour la mise .•: r.r .<• -,ç>r,
Celles.
x Nous informons nos oGrr&nyciîianîs tî'i'ij
ne s2ra répondu qu'aux Isttr&s dans îes^urii^s
il aura été joiin un timbre pour la vé^ons-s.
fl ̃ -JVV\'V'W--
Le n° 3S de La Femme et l'Enfant s vient
«- Lu' Journée nationale des mères de faniil-
Parmi les vaJeurs industrielles, on cons-
3i5. 340 tf
En Banque, des réalisations ̃= =e medu
GGTE DES GM«f'CE5
Nous [prions nos abonnes dOiit"
MAS. de vouloir bien le reno-u- "»•
vefer, cîss à Présent, afin d'év:-
de Paris, et d'ailleurs'
Cttti Qutilques remarques'
•Lc6 grévistes arrêtent les trains. Le gou-
wrnemera arrête les grcvAstes. Arrêter est
le mot d1 ordre. Et l'on continue à parler.
dû la marelle des affaires '̃
L'extrémiste MoTimousseau, parti pr.éc:i-
pitanwncnt pour échapper à la. paille hu-
mide des cachots, voudrait, dit-on, se faire
'remplacer à la tête de la Fédération par
isoh prédécesseur et son adversaire le mo-
déré Bidegaray..
(Tétait .pas là peine, assurément, de
changer de.secrétaire général.
Bidegaray accepter a-t-il ?
S'il reçoit la. visite des gendairmes à la
place de. Monmousseau, on pourra dire,
.vraiment, qu'il en a une. Santé
Les ptrojiets de réorganisation des che-
mins de fer sortent de tous tes cartons. Ça
'n'allait déjà pas très bien sur le 'rail fran-
çais. Si Monsieur Lebureau Réorganisa-
"touir s'y met, qu'est-ce que vant prendre
les voyageurs
La C. G. T. prétend déclencher les grè-
ves l'une après 1 autre et sol on son ban
plaisir.. Les' travailleurs gui -continuant à:
« s'y coller » quand d'autres ont l'ordre-
de ne rien faire commencent à mtvrmuTM-.
̃\< C'est y ça leur égalité ? » se demandent--
als avec Mat-Nab. Il tout rocotmaîtmr que
la question, est troublante. •->
̃-
Mais quand- .on voit le bateau de -Sha*
.cklpton..ran.prisoarâ>c dans les glaces potëû-
̃pcb,. on se pi-and à trouver moins trafiques
'-nos petits tourments d'ordre social,
ttee Une controverse s'est. engagée re-
.ceimment su.r l'orthographe exacte du nom
itle BaudelaiTe qui, d'après certains au-
rait 6té Beaudelaire. Et à ce sujet, l'Intcr-
̃mecUaire des Chercheurs et des Curieux a
./ouvert une enquête pour connaître l'origine
'de ce nom. C'est à M. Henri d'Ataiemas q.ua
]revient le mérite d'avoir donné la solution
Le Badelaire, dit-il, était,, au Moyen
'Age, une épée courte, larcce et recourbée.
quelques -un s disaient baudelaire. Il est de
toute, évidence que le -nom du poète a été
formé-de ce vieux mot, qu.i était à Ja fois
,un terme. d'axmoirie et un terme de bla-
son.
Introduit e,n France à la suite. dc-s -Croi-
sa.des, le badqlaire,. sorte de cimeterre mu-
sulman, fut einployé à Paris, inique vers
loGfi, comme arme d'exécution.
Un de. ces instruments a été découvert,
•toi 1861, lors des fouilles- exécutées prè-î-
dy Pont-au-Change c'est celui qui servit
au .boum-eau du Grand-Chàtelet. On l'a,
terrifiant" muséc de Cluny son aspect est
Qui sait si l'origine de son nom n'eut pas
l'une influence mystérieuse- sufr l'esprit' do
«Baudelaire, et ne lui donna pas le e-oût-
:nu macabre qui est comme la marque de
'ses principales couvres ? Il Y avait cmcïcue
¡chose d'mqniétant et de sinistre jusque
'dans son masque glacé, et surtout dans ses
,y«rx dont les ont reproduit la
'¡dure expression et. la fixité presque terri-
fiante.
wO|C w\
«««Partout-, on essaie de. lutter contre
*a vie chère. Un grand nombre de corpo-
rations ont essayé de former dos. coopérati-
ves et 1 on sait que-nos députés eux-mêmes
.jont cède la mode du jour.
Le Parais de Justice n'y a jias manqué
.non plus et l'é minent bâtonnier Chenu rm
ardant champion de la « Famille judiciai-
-re», célèbre la nouvelle organisation dans
un article des Echos parisiens
La preuve est faite, dil-il, que, dans
nos temps nouveaux, l'association est une
force dont ce serait aveuglement et sottise
'-de se passer. Contre l'ennemi commun
.'contre la vi.c chère, liguons-nous donc fus-
sions-nous magistrats, avocats, avoués ro
̃taia-cs et autres gens de robe et de baso-
« Ce n'est pas forcer le sens des mots rra.o
'nous -considérer, comme membres d'une
-même et grande famille, autorises en con.
;séquence' ,il. réunir nos intérêts et nos ef-
forts Et ce 'n'est pas davantage sacrifier
¡ni abandonner nos rigueurs professinnnei-
¡les qu écarter de notre route vers le pro°r*s
et le mieux-être de la famille le .spectre du
mandat et le fantôme du maniement des
fonds. » ̃" ̃•"
Maître, la;cajiSe est entendue.
« Que j'aime la France » s'écrie
de « Roi d'Arène, Fiers et Caillavct, au
̃moment d'un entretien a.vec une jolie ra-
nsL2nn.e. ̃̃
Mais nous avons d'autres armes pour
conquérir les sympathies du- monde Nous
avons notaranent les vins et,, entre tous,
.Je vin d'e 'Chaanjp-agne.
Le. miiï-istôre. du Commerça britaimique
\vient de conificr à la Chambre des Com-
'iriunes que, dams la seule année i'Àn-
'«TletoTe avait importé environ 7 GOO.OCO
boutilles de Champagne.
-L'Impôt sur le, Capital-
La Chambre n'a pas écarté l'impôt sur
le capital, comme on aurait pu le croire, à
ia suite d'un vote obtenu à une forte iitajo-
Elle a, en effet, par la suite, renvoyé
l'examen de la commission des finances
'tous les projets déposés dans ce but et m-
'saait en même temps l'amortissement de la
dette publique.
La commission des finances a estimé
'qu'en votant pltcs de neuf rnilliards d'int.
̃pôls nouveaux à ajouter aux quatre mil-
liards de taxes supplémentaires volées au
cours des hostilités, le Parlement et le gou-
verneanent ont demandé au pays un effort
/fiscal suffisant pour équilibrer le budget
de 1920. D-iàulre yart, pour ne pas relarder
ijaar de plus longs débats l'heure où tes som-
.•mes à provenir des impôts nouveaux pour
,ronl être rnises la disposition de ta Tiéso-
\rerie, Ici commission a propose à la Chani.
}bre, qui ci accepté, du disjoindre du projet
`;de loi discuté les diverses propositions
fd'impôt sur le capital et d'en renvoyer l'exa-
men à une sous-commission de neuf mem-
bres, chargée de lui faire rapport dans le
délai d'un mois.
La commission a affirmé, au surplus,
'que les rcssotcrces nécessaires au bcidget
ides réparations et' des pensions doivent,
:conformément. au traité rLe.Jzai.,v, être, assu-
rées par. l'Allemagne et que des ententes
interalliée.- doivent être recherchées par les
de la section financière de la Société
.Tlés-An triais vont avoir à payer 'une taxe
formidable sua- le chamipag-ne, si bien que;'
le. change aidant, leur intérêt, sietra de le
venir boire sur place
N90 Puisque nous parlons vins, citons
'Ces précieux renseignements de la Presse,
« Il res,te encore, dit-elle, dans les caves est
chais de 250 heçtos de beaujolais
la récolte de 1920 s'annonce magnifique
de-nombreuses vignes, momentanément dé--
laisséea, sont remises en éta-f cette année, à
grand renfort de bras. Les prix demeurent
fermes. »
Pardi Les prix, en France, sont comme
les principes, ils ne faiblissent jamais
HISTOIRES NATURELLES
RUE DE LA PAIX
PeuPil être permis, sans sombrer dans
la mélancolie, d'évoquer un cairi du Paa·is
d'axanUguerre ? ce Paris que nous déni-
grions déjà, sans prévoir ce qu'il pourrait
dcvenir après une paix victorieuse
Ne nous attardons pas à nous lamenter
sur l'état désastreux de la chaussée, où
les fondrières semblent avoir été accumu-
lées à plaisir par une municipalité spor-
tive dans le but évident d'organiser des
épreuves -dff'-r-êsistance "pour châssis de
véhicules.
Ne. retenons pour ̃aujourd'hui qu'une
.évolution qui ne peut être iniputqbleà ùes
[négligences municipales.
Vous smwient-it, grand maire, de lu 1'ne
de la Paix en 1914 ? 'C'était le
dux 5-à-7,de' tous les mondains et de toit-
tes les élégantes.- -̃-
A cette heure-là ou 'rencontrait entre la
place Vendôme et' la "rue 'Daimoû (sur' le
trolloir de gauche en se dirigeant vers
VQpéra) tout ce que l'on, était convenu
d'appeler le Tout-Paris chic.
Il y avait de jeunes oisifs qui. sont
taant occupés et de vieux messieurs
qui guettaient sans en avoir l'air Tit sortie
des ateliers de coulure, et les belles ma-
dames en quéte d'achats dans les grandes.
maisons.
Mais on sont les promeneurs d'antan?'
Auraient-ils changé leur quartier. gé-
néral; et dans un souci de constante ac-
tualité, transporté leur P. C. de la rue de
la Paix à la rue de Victoire ? Où bien au-
raient-ils songé enfin remettre en vogue
la. promenade sous les galeries de l'e?t-
chanteur
Mais non. Les dancings, paraît-il, ont
'tout accaparé, tout trusté à l'heure du thé,
supplantant le footing par le fox-irolting.
Les cousettes et les midinettes de la rue
de la Paix auraieni-eîles perdu, tous leurs
attraits ?
Sans doute, les nouveaux, riches ne se
soucient-ils point de remarquer d.ès u pe-
tUes mains Tout augmente.
PRISE D'.œilES AUX INVALIDES
Unie prise d'airmes a -lieu, cet -après-midi,
a 14 h 30, dans la cour d'ho-nneti-r des Inva-
lidas, pour la remisé périodique des déco-
rations.
LE GALA DE CENTRALE
Les élèves de l'Ecole Centrale, douloureuse-
ment affectés par la mort de leur camarade
Henri Colson, ont décidé de reporter à une
date quoi sera fixée ultérieurement l.e gala de
bienfaisance organisé pour le 9 mai, théâtre
des Champs-Elysées.
NOUVELLE LIGNE D'AUTOBUS
La Compagnie Générale des Omnibus va
remettre en service dimanche prochain, 9
mai 1020, la ligne d'omnibus. automobile T
« Place Jeanne, -d' Arc-Square Montholon ».
Rappelons que. cette ligne dessert Le Jar-
din des Plantes, la Halle aux Vins, l'Ile
Saint-Louis, l'Hôtel- de Ville, les Arls- et
Métiers, les portes -Saint-Martin et Saint-
De.nis et le faubourg Poissonnière.
A propos du 1er Mai
M. Adiricn Oudin, président du Conseil-
municipal, vient d'adresser au directeur
de 1.' « Humanité » la lettre suivante
Monsieur le Directeur, j'ai lu dans V «Hu.
mariité » de ce matin une information- oui me
vise personnellement et qui pourrait laisser
s'établir sur mon compte une légende déso-
bligeante. Je tiens à précider qu'au cours des
visitas que j'ai faites dans'les hôpitaux j'ai
en effet réservé ma sympathie aux seules
victimes du devoir. Quant '-aux paroles que
l'on me prête et qui sont dénaturées, elles ne
visaient que les. misérables », pour la plu-
part étrangers, qui, se. servant de morceaux
de fonte, avaient blessé les agènts et que je
n'ai jsmais confondus avec les ouvriers qui
n'empl'oient pas de iels moyens,
̃ .Veuillez agréer,' etc., signé Adrien Oudin,
président du Conseil municipal.
D'autre part, M. Beaud, oonseillea' du
quartier Saint -Viiieent-de-PauJ, d'accord
avec ses. collègues du 10" arrondissement
vient d'aviser le Préfet de police qu'il lui
poserait une question au sujet des mesu-
Eion du 1er mai, notamment 1 enlèvement
des grilles d'arbres.
Le même conseiller signalera au préfet
des Nations, section dont la constitution a
été prévue par la Conférence de ta paix dit
28 avril 1919.
La commission s'est déclarée, en outre,,
que d'amortissement, de ta d'elle publique.
Etant données le.s lignes directrices tra-
cées par la commission des finances, le rap-
port prochain de sa sous-commission pro--
met de ne pas manquer d'intérêt.
EN FRANCE
Transatlantique. Recettes de 1919 • ?38
millions 532.1S9 francs contre 1S7.016.S2-3 en
i 1913. Dépenses 199.226. S64 francs au lieu ae
143.013.808.- Produits de l'exploitation 39 mil-
lions 303.325 francs contre 44.002.951 Après
prélèvement de 29.969.077 francs pour les
| amortissements divers ert dotation des fonds
de prévoyance, les bénéfices nets s'établis.
sent à 9.334.247 francs contre 8.163:277 en 1918.
Dividende proposé 23 francs au Lieu de 20 fr.
l'année dernière.
Crédit Foncier Franco-Canadien. Le divi-
dende- des actions serait maintenu au chiffre
précédent de 32 fr. 50, mais il s'y ajouterait
un bon:us; on sait d'ailleurs que les rembour-
sements de prêts ont constitué à la Société des
disponibilités importantes dont le remploi ne
se trouve pas aisément.
Etablïssemeiiîs Kuhlmann. Les comptes
qui seront, présentés à l'assemblée du 21 cau-
rant se soldent par un bénéfice- brut de 14- mil-
Le P. T\> T.
Spleen., l'ancien. '̃'
de ta Seine que' les détais de fonte qui
:"gisaient' le sol après les bagarir.es n'ont
ét-5 enlevés que le lendemain matin.
Aussi M. Beaad dtoandera-t-il qu'à
l'avenir il y ait une meilleure coordina-
tion enk-'c les d-eux préfectures.
De
Bouts d'essais
Antotaf met, en; scène pour la S.C.A.G.L. un
film tiré du roman des Goncourt « Les Frères
Zeingano
La Robeirtson Colé de New-York,, pour le
compte de qui tourne G. Canpe.ntier vient, de
renouveler le contrat du japonais Sessu-e.
H-ayalvaw-a pour une période de 4 ans et 16
films. Cette maison vient d'acheter à Maurice
LeMànc, le droit de reproduction de la. sérié
des « Arsène Lupin n. Le rôle du gentlemen
cambrioleur sera tenu par l'acteur Nowel.
On annonce de Los Angeles qu'un individu
&st accusé d'avoir fait disparaître 26 femmes
qu'il avait successivement épousées- C'est
-beaucoup. mais dans catte^ cinémapolis les
Lemmes doivent avoir facilement la-tëte.
tourné;).
J WWW
Dans Ses Régions
Chez !es fila.teurs de laine
Les meni'bres de 1'; Union fcaiiçaise' des
iliateurs- de laine r peignée; dont les usines
avant La guerre près die 2 mil-
lions de broclies et procuraient du travail à
ouvriers, viennent dé "tenir louir pre-
îuière assemblée générale' annuelle, à P'aiiïs'
Considérant- que le moyen le plus sûr de
^éîd'uif le pi'ix-xièà'-procî'Uits" fabriqués: éti'-coiii-
séquemmeu-t, le coût, de l'existence^, en même
temps- que le taux du change, est- de diévolop-
per la production nationale et de favoriser
l'exportation des produits semi-ouivrés qui ne
seraient pas absorbés par. le marché inbé-
rie'ui-
Lonsioierant qu il est- proiona-ement regret-
après la libération! de notre territoire, les ré.
gions dévastées, où n-rès de brooii.es
i
reçu à plaine broches; -il valoir sur le
montant {te leurs dommages de -guérite
Ils ont émis le vœu
,Que., dans l'intérêt du pays tout entier et,
plus partiou-lièremewl, du'consommateur.'les
.pouvoirs publics se préoccupent d'activer la
livraison, atnx in
riel de remplacement et de jeiïr accorder des
avances en. espèces leur permettant au. moins
-d'entreten'ir la. niain-d'ceuvflp nécessaire il la
reconstitution de leurs •établissements.'
POUR LES COMMERÇANTS
Le Comité d'ttude et de 'protection des
intérêts; commerci-aux et' de
Miair&eiile et de .la rég-iom, nous fait parve-
ni le texte dune lettre 'adressée- avlo ment-
.bres de la coniimisE-ion d'ainrifistie.
Le Comité demande avec raison que le
texte de la lai comprenne dans l'amnistie
les infractions à la loi du 10 avril 1916,
commises avant le 10 février. 1918, texte qu.i
avait été voté par la précédente Chambre
sans oposition du gouvernement- et que le
Sénat n'a pas ratifié parce qu'il n'a pas été
saisi à temps.
Snfirmatisos municipabs
Au c&miîs (i'estiiéiîtiue
Par a.rrêté du préfet de. la Seine, sont nom-
més membre du comité supérieur d'architec-
ture. et d'essliéiique pour une période de trois
a,n,s
Mil. Nénot-, Digiane, membres de l'Institut
Paquit, Durasse. Pontiemoli, du Bois d'Au-
b -?.r vi.He, Jauss-ely, Plumet, Roussi, Foucault,
Formige, Devienne, 'Moiï'ce, Eustaclie, Lou-
tectes.
Les oxanisns des 'brevets.
La première session d'examen pour l'obten-
tion des brevets de capacité s'ouvrira à "Paris
Pour le brevet supérieur, le lundi 28 juin
Ponir le brevet élémentaire, le lundi 19 juil-
(Les éprecives écrites du -brevet- élémentaire
seront passées .le même .jour par tous les can-
didats et candidates).'
Les inscriptions.sont reculs taus Us jours,
de 11 heures à' 16 heures (dimanches- et fêtes
exceptés), à l'annexe de la direction de l'En-
elg-nements primaire, service c'es Examens,
3, rue Mabillon (6° arr.).
Piour le brevet. .supérieur, jusqu'au 10 ..juin
inclus (délai de rigueur), aspirants "et aspi-
ra'nifeiS.̃
Pour le "brevet éléjnenta.ire, jusqu'au 19 juin
inclus' (délai de rigueur), aspirants et aspi-
rantes. •̃-• ̃
La Vie. -artistique
Le Salon des Arts appliqués
M. Descb.an.el, prr-csident de la République,
visitera officiellement îe Salon des Arts ap-
pliaués (Jardin, des Tuileries) demain ven-
dredi, à quatorze heures. (Entrée parte Cas-
tiglione.)
L'Exposition Cuncan
L'ouverture de l'Exposition des tableaux de
Raymond Duncan auira lieu, Galerie La
Boëtie, 64 bis, 'rue La-Boëtie, samedi 8 mai,
à trois heures. i
lions francs et, net y compris le re-
port. antérieur, de 9.931.491 francs contre 8 mil-
lions -francs précédemment. Le divi-
dende sera de 30 franes.
Tramways de l'Est Parisien. Le dividende
de l'exercice écoulé sera de 4 francs par ac-
tion comme précédemment.
Efl-léa. Les comptes au 31 décembre 1319
qui seront soumis à l'assemblée du 20 cou-
rant accusent un bénéfice de 6.570.353 francs
contre 3.663.41S en Il sera proposé un
dividende de 40 francs aux actions et. de
2-i fr. 93 aux parts. Les réserves dépassent
14 millions pour un capital de 12 millions.
Il serait question d'une prochaine opération
financière intéressante pour les actions et
les parts.
Banque Transatlantique. -Le dividende de
l'exercice proposé à l'assemblée du 22
courant, sera d'environ 17 francs par action,
au lieu de 1G francs, précédemment.
Forges et Aciéries de la Marine. Il serai
distrilué le 31 courant, un acompte de divi-
dende, 20 francs par action
Havraise Péninsulaire. Les bénéfices de
1919 s'élèvent à francs contre 2.069.661
en 1918. A l'assemblée du 20 mai, le Conseil
proposera la répartition d'un dividende de
200 francs contre 150 en '1918. On sait qu'un
acompte de 100 francs a été mis en paiement
le 15 mars
Usines du Rhône. Le dividende qui sera
proposé à l'assemblée du 21 mai sera de 300 fr.
égal au précédent. L'Émission d^obligations
qui figure à l'ordre du jour de cette réunion
sera du type 6 0/0 net et portera sur au moins
Frs 10 millions.
A L'ÉTRANGER
Le Commerce Franco-Américain, New-
York, 5 ma-i. Exportations vers la France
dollars 71 minions contre .dollars 91 milions
Le Fîlmenr.
dans tous les bons
AU PERCHOIR «Chiche », revue en 2 actes,
de MM, Jean Bastia et C.-A. Carpentî&r.
La p'us grande vedette femme u
Tandis que se déroulait, sur la scène me-
nue et triangulaire du Perchoir, la Revue
de MM. Jean Bastia et C.-A. Carpentier,
toute la salle était dans le ravissement. Il
est difficile de faire nire les honnêtes gens.
Les auteurs de Chiche y sont parvenus,
grâce à -un esprit aussi éclatant, abondant,,
que fin et choisi. Voici de la vraie gaieté,;
faite de veuve et de talent, à laquelle on
est heureux de s'accorder. Voici du vrai
parisianisme, digne de Paris.
Tout est amusant. On a ri tout le temps,-
tout le temps on a été plein d'aise et sous
le charme. Les chansons de M. Jean Bas-
tia, dont les lecteurs de la Presse connais-
sent la belle humeur naturelle, la subtilité
nuancée, joyeuse et teintée d'une poésie qui
fait penser parfois à Banville visitant
Montmartre, ont obtenu le plus brillant, le
plus approbateur succès. On était conquis.
On ne laissait point .d'en témoigner son
plaisir. Un' a:utre triomphe a été pour NI.
Dêlphin, dans ses imitations "de M. Des-
chanel, de Marguerite Deval et de M. Man-
Max :Dèaiiy, dans- un sketch, Kpaches's'
Parly, nous prouvant que, sur la 'Butte sa-
çrae, il n'y a pas le m-oiruçla-e la la
sont des agents de la sûreté déguisés, des
acteurs de cinéma, ou des 'princesses, rus-
ses en mal de distractions troublantes."
Quanr 'à la. «môme aux joues vermillon-
nes et à tignasse pas' démêlée, qui'.est la
reins de l'endroit, c'est une jeune vierge
qui raccommode les' chaussettes familiales.
Et le sketch se termine par un tango cha-
loupé et désopilant;
Une autre scène, qui larme aussi une
sc-rte de sketch, est intitulée «
Mai On y voit une jeunes fille cueillant
au bois le muguet. Et elle contre le joli mi-
.racle religieux quii fit dé la fleur-clochette
un porte-bonheur. Mais un ouvrier vient
au bois, lui aussi, pour y cueillir l'églan-
tine ronge, la fleur de la révolte. Et il'
.chante une courte chanson, d'un souffle
tragique, la Bruant, où il est dit que les
Jcups et saignés par leurs maîtres, les
flo Courteline. Rassurons'nous.' La fleur
blanche a vite séduit la fleur, rouige.
•« L'églantine, dit-elle, ne deviewt-alle i3a.s-
là ror>e ? En France, tout finit par de
Dans la Revue est intercalée une comé-
̃-diie clé M. Paul Giafïeri. « La plus grande
;Vedette Feanine ». Un auteiur a exigé,
pour jouer sa pièce à thèse, une grar1de
vedette. Mais celle-ci anuive aux .répéti-
tions' avec trois heures de retard, et le peu
passée et présente, expose ses goûts et ses
dégoût?^ son.é.tat de santé et son état
d'âme. Puis elle se dispute avec le, jeune
premier, fait la pièce des coupures et
des addictions. Tout cela sous l'œil béné-
vole et indifférent du directeur qui répète
chaque bondi&sement de l'auteur, avec
une insistance moliéresque ,on cher
̃ami, j'avais, dans ma troupe, une petite
femme délicieuse. Mais vous avez voulu
une vedette ». Si bien que l'auteur, exas-
père, demi-fou, retire sa pièce. C'est tout,
ce que désirait la vedette. Ainsi elle peut
faire joueir la pièce de son fils:- Et elle té-
moigne sa reconnaissance au directeur et
au jeune piieirnier, avec une définitive et
Peut-être .exagère-t-élle un peu, et une fin
d'une indication plus légère eût-elle été
préférable. Mais tout le reste de l'œuvrette
est plein d'humour, de satirique observa-
tion et de drôlerie..
Pour terminer, une petite Pastorale, à
l'instar de'la grande, de M. 'Gémier, nous
a Aimablement divertis. En sortant du Per-
choir, tout le monde exprimait son enchan-
tement de ce spectacle.
Les comédiens sont excellents. MM. "Paul
Ville, Jean Ma-rsac, Saint-Ober ont joué
leurs divers rôles avec une fantaisie débor-
dante et une mesure parfaite. Mlles Lily
Mounet, Reine Derns, Lucyane, .et Simone
Doria méritent toutes les applaudissements
qu'on leur a prodigués. Quant à. Mlle Isa-
belle Fusier, qui ressemble à sainte Cécile
alors qu'elle jouie de la harpe, et -qui est
l'etoilé cltï :Pe,roh,oir, elle s'est monttéë" ado-
rablement divertissante en princesse russe
,comme en grande vedette. Et elle ·chante
comme, un roucoulant et tendre rou°e-
La mode du jersey. Trop de fumée
Le jersey- un instant délaissé est plus
à la mode que jamais.
Il habille extrêmement bien les femmes aux
lignes joliment modelées, gracieusement porte-
lées. Les maigres s'en gardent, et elles ont
raison car ce tissu si très indiscrète-
ment dévoile les formes
Le jersey n'est pas de tissu des jeunes filles,
car il toesbabule vraiment trop.
On fait cependant de très jolies robes en
jersey, de te intes mode, extrêmement simples
en mars 1\110 imP°Ttati°ns de France aux
Les Tarifs des Chemins cie Fer Américains.
i\ew-l.arlc 5 mai. Les railroads ont pré-
sente à lInterstateis Commerce Commission
une demande de relèvement des tarifs des
marchandises de 30, pour les réseaux de
l'Est, de 30, 9 pour ceux du Sud, de 23,
pour ceux de l'Ouest.
Nouvel Emprunt PoSonais. New-York 5
mai Le Gouvernement polonais se propo-
serait de contracter un emprunt aux Etats-
Unis pour garantir les 11 milliards de papier-
monnaie qu'il serait sur le point d'émettre.
Sheil Transport. Londres, 5 m*i. Le
« Daiily Mail croit que la mise en valseur des
•terrains petrolifères de Mésopotamie deman-
dera au ntoins 5 ans et une dépense d'environ
10 millions de livres sterlinb Un accord Royal
DutcïbShell aurait l'avantage d'assurer, en
attendant, J'approvisionnement de l'Angleterre
et de la France. La Royal Dutch jouit, ajoute
le journal, de la confiance de la France.
Rand Mines. Londres, 5 mai. D'après
le l'inancial Néws, certaines compétences du
marone escomptent que l'abrogation de taxe
sur les excédents de bénéfices est uni appoint
des plus favorables aux Compagnies finan-
cières comme Rand Mines ou Johannesburg
Investment. Si ces Compagnies en bénéfi-
cient, il semble que les producteurs doivent
y gagner également.
BOURSE DU 5 MAI 1920
Malgré quelques réalisations, l'ensemble
du marché conserVe une tenue satisfai-
sante l'activité est générale et les cours
sont fermes en grande majorité. Les chan-
ges n'enregistrent que de faibles varia-
tons sur leurs cours d'hier.
Comédie en un acte
de M. Paul Ciafîeri
Ceux c[U'o'n y'rencontrè
JAnë càtull.e-meMdes.
elles évoquent les .lignes de la cotte-liard'ie
y.tlu 'ïïtoyep ̃ âs?e. i6oU.b-c1, 7i;it exempLe, d'unie
teinie _â.ii
̃ume bloiii'Je au teint clak- en jersey vert V'é-
:TOiièse--à brodea'i-es lilas. la robe forme tuni-
que s'ou Virant de cliaque côté sur un fond
plus étroit encore.
Tout lé -haut, épouse exactement-les formes
Les eûtes de la robe s'encadrent d'une bro-
derié en soie fine .lilas. Les manclies étroites
et longues sont unies. Le décolleté très mo-
deste,
La gracieuse fantaisie d'une ceinture prise
sous' la broderie da chaque côté met, dans
l'ensemble, unie note originale. ̃
Elle vient se nou'er en deux longs pans sur
une large plaque brodée ornant le devant de
la robe.
,Rien de .plus ohàrroant et de plus chic pour
l'intimité.
Dialogue rapporté par les* Elégances de
Paris
Il y a maintenant une plirase que l'on
n'euitend plus jamais. C'est celle-ci te Ma-
dame, la fumée vous dérange-t-elle ? Il
Pardon, ciière maciame, en ciierain de .fer,
s'il y des dames, et même dans un com-
partiment d'e fumeurs je ne manque jamais
de poser 'cette quest.ion; eu tirant mon étui
à cigarettes.
Vous êtes probablement le seul. Mais
savez-vous que les fumeurs envahissent main-
tenant les domaines qui leur sont strictement
interdits, qu'on se met il fumer dans le mëwo
et dans les théâtres de comédie, que dans les
restaurants les plus élégants, vos voisins, à'
côté die vous, fum'ent entre deux pilats. J'ai
barreur-de respirer de- la fumée- quand, je
ïïïianig-e. Cela gâte toutes mes jouissances de
gourmande. Décidément, la vieille galante-
Tie française s'eavede en- fumée.
Nous nous mettons à- la cllsposltlon-qe nos Us-
trlces cour leur procurer, à des prix exceptionnels,
des «.patrons» de vêtements, Hncerie. ,'etc, soit
en papier, soit en mousseline, établis sur mesures.
.Ecrire a l'Administration du journal, avec timbre
pour réponse. ̃̃;̃̃ .̃;̃, L
̃ –» .̃ --wvwv- '•
ln Mai ( Saint Jean (le saint le
U Jeudi ( plus souvent fêté sur!
les calendriers.
Le sol&:l se lève à 5 h. 23 et se cou-
che à 20 h. 12.
S Thermomètre il 10 heures + 13°5.
Prendre une canne et un feutre clair.
Courses à LangGhwnp. •
En revenant de Lon-gchamp, -s'arrê-
ter au. avenue des Champs-
Elysées, pour le five o'c!ock le plus
élégant de Paris. Retendu- sa ta,ble est
̃ d'une .élémentaire prudence.
Seùiâter d'aller au Ciné Max Un des-
si l'on n'a pas encore vu le programme
actuel dont c'est le dern.ier jour, avec
« « l'Eté. de la Saint Martin » et « Char-
•S lot apprenti Il fa,ut entendre l'or-;
c-iieatre -incomparable du a Max Lin-
dc-.r Pour loueii' ses places télépli
Be.rg. MAL. i
Ne pas m-ancnier une pareille aubai-
na manger du (r Turbot sauce Lan-
tua plat succulent qui figure au
menu du dîner de ce sbLr au OastBïe,
̃ www ̃' '•
ET CONVOCATIONS
Le banquet de l'Association des Littérateurs
indépendants aura' lieu le samedi 8 mai, à
8 heures du soir, ai restaurant Bonvalet,
sous la présidence de M. le ministre de l'ins-
truction1 publique et des Beaux-Arts. Les ins-
criptions sont reçues au siège social, 2y, rue
Bonaparte, Paris.
Le lendemain, 9 mai, au même endroit, se
ti2ndra l'assemblée générale de ce groupe-
ment-d'écrivains' qui compte actuellement
plus de 500 adhérents.
Le Comité du 8° arrondissement pour la
G Journée Nationale des Mères de familles
nombreuses organise demain- vendredi 7
mai, à 2 h. 30 très précises, salle Gaveau, une
grande matinée de Gala.. sous la présidence de
M. le Docteur Ph. Maréchal, maire du Se ar-
rondissemeni, président d'honnea.r:du. Comité.
Les sociétaires de da dixième section sont
invités il' 'assister à la réunion générale qui
aura lieu dimanche prochain 9 mai, à qua-
torze- heures- précises,- au- siège social' de la
société, 2G, boulevard de Séba.stopol.
mie :.trè6!" .-précises, ancienne chapelle Saint-
Antoirie- de Padoue, G, rue- de Puteaux (me-1
tro Rome), grande -controverse -suit la: -So-
ciété -des Nations.
Journal parlé c La '-Société des Nations et
les Juifs' », « le Sionisme à' San-Reino ».
Les Orphsïins d'Auteuil
Une' vente de charité auu'a lieu de 14 à1 1S
heures, -demain vendredi 7 mai, dans les lo-
caus de l'Œuvre, i0, rue La Fontaine, Paris-
Auteuil, au profit de l'Œuvre de la première
communion et des orptelins-a.piprenlis.
Au cours de la silan.ee d'-hier, M. Mahout a
étudié dans un rapport très documenté- la
question de la hausse du prix de la viande et
des autres denrées alimentaires.
A la suite d'une communication de NI. Lavo-
lée sur l'exécution du traité de Versailles, la
Société émet le veut que des mesures efficaces
soient prises pour assurer, la réparation des
dommages causés à l'agriculture dans les ré-
gions envahies.
VALEURS p.jsj.j;n! du jour VALEURS du j euf
3 amortissa. 07 20 67.. eanq.Pijssiiiferil 6S3-. 030-
4 i-313.,7. 71 H 71 15 I tant. Bat. d'à; 1190 1100
5 S7 55 87 55 Ira. Foire, defr.
5%amort. 1920 '100 fO ioo 75 CrM. F d'êljwia 925..
Banqus lie Franca 5950 ̃•
Dari5U9d«Faii.U83î iïiO S.S.Sanq.fcfroî. 535.
Les Rentes françaises sont sans change-
ment. De même l'obligation du Crédit Na-
tional a des demandes nombreuses à
494 50, en vue du prochain tirage. Le
groupe des Etablissements de crédit con-
serve sa bonne orienlation.
Lyon i'ssîaseriî:
Bidi 760 •• Clfflrssur: Rfcsis 2000
Sasi 9000 •• Danilais 015 ••
Bien impressionnés par les nouvelles de
la grève, qui enregistrent de nombreuses
•rentrées, las Chemins français gagnent
quelques points. Les valeurs parisiennes de
transports en commun sont plus faiblement
traitées, de même que les valeurs de trans-
ports maritimes.
Boléo J-275 asîsa -2375-^ 23S5
Pe»œ2»3 2»{o 25(0 Carrières 2740.. "730
Sailfe] j39 600 aa
Dans Je groupe des mines métalliques, le*
Rio est calme, bien que les cours du cuivre
aient des tendances à s'améliorer. Penar-
roya perd une trentaine de points Ga fsa
est en avance nouvelle, l'îes Charbonnages
sont moins bien tenus, la grève des mineurs
-tendant à s.e généraliser.
I* MANHEQui»! B'OSIEH.
Due Gambon (Madeleine). Prix des
Ouick
Les Littérateurs indépendants
Les Familles nombreuses
Les Prévoyants de l'Avenir
Au .Faubourg ̃
prochain S mai, à trois "heures et de-
Les Agrîcuiieiirs Ce France
.2.800 fr., dans 19°, contre 5 pièces, cuis conf
sonnes qui, grâce aux services de l'hitonné-
de paraître. 11 contient
Orléans Hord-Sud
0.-? crcsiaiw î-sso usô
[ucifn. ds Paris Csmpisars à S;> Sâo "̃
li'glilio.iDS 6:fS5!igflî.n
Sais
tale un nouveau progrès de la 0 n<- n
Les valeurs de sucreries ac 1,1 eut leurs
bonnes dispositions, notamment i r
les Sucreries d.'Egypte J es, p it,j u es p j
dent 10 points sur Jeurs cours précédents.
tioiisa H t-o /,J5
MBinos. loi ifi
u Bssrs M.. 1C5! iws
u'Hi-sisnieifi. 3iS ,-iis
Corstoro. aa
serit encore sur les va.ieurs eu _e i a.
contre, les valeurs inaL°tj.idJ,.fa lusses unt
de meiileuies tendances. Les p 1 o ^s ^o
en faveur, ainsi que les cajuU i ao icb
&•: 29!{f ™ ^3!Oi*
If 27CiA 278 s 1
~r« l'abonnement EXPIRE LE î5
t™ ter tout retard dans S'envcii de ••
s-»» î3ur journal,
La Crise du
Une solution pratique. en Angleterre
La crise du logement ne sévit pas seule.
ment en France, elle atteinttc« A.ngleteT?
des proportions si alaimrfifttes qu'une ca.ni,
pagne. ;e fait avec rappui-^du gouveme-
inent poiur rûm-édien- à la situation. La mi.
eere de l'un ne fait pas le boaiheur de l'an-
we, et il serait criminel de nous consoleir
de nos propres malheurs en songeait que
d autres, à côté de nous, ne sont pas mieux
partages,
Voyons ce qu'un grand peuple voisiin, re-
nomme pair son. sens pratique, tente powr
porter remède à une orise identique la
notre..
M. Bonar Law, en l'absence de M Lloyd
George ailité, a pris la parole a.u Guidiiail.
L orateur a soutenu la thèse diu ministre
absent. « Si la nation ne fait pas tous ses-.
efforts, a-t-il dit, pour améliorer la situa-
tion du peuple, nous nous trouverons en
face d'un pays mécontent- et inènie i-niiitè
ce qud, serait fatal à not9-e ̃ commerce, no-
tre industrie et à notre crédit. »
M. Bcnàr-Lawa dit ̃ ensuite que
..nia.îson* étaient en ceurs de canisfcnuction
niajs que pour faire davant,ai«e il fallait
1 .ap-ptu .financier, du pays. Et il a exhorté
ses auditeums -et il faine sous-
crire 'à l'émiission d'oblig-aliaris spéciales
partant, un. intérêt de G 0/0 et dont le pro-
duit pei-mettra la construction de 178.000
maisons.
La niéthcid.e. enipilovée par-nos .vcifeinis n--»'.
semble pas "mauvaise, qu'en panso t-on on
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