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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1913-10-03

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 03 octobre 1913

Description : 1913/10/03 (Numéro 13488).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5648425

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/06/2008

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ÉDITION DE PARUT

LE RAISIN DE PARIS On a vendangé ces jours-ci, à Paris. Ne vous étonnez pas. Ce n'est point une coquille. Il reste encore des vignes à Paris et ces vignes portent des raisins et ces raisins produisent du vin. D'ailleurs, la culture du vignoble fut jadis une des industries parisiennes les plus appréciées. Cela ne dura guère, évidemment. Mais, en cherchant bien, on en retrouve la trace, et cette recherche est amusante.

Donc, prenez, sur les indications précises de M. Camille Audigier, qui s est fait le conservateur des vignes de Paris, le chemin de la Butte aux Cailles, dans le treizième arrondissement. Enfilez la rue Barrault et poussez jusqu'au n° 45 vous trouverez une vigne en face de vous. Pas une vigne pour rire, puisqu elle compte 400 ceps et qu'elle est chargée de grappes. Ce vignoble, il est vrai, n'est pas un vestige du passé. Il est moderne et n'a pas dix ans d'âge.

Le terrain où il a été planté appartenait à un ingénieur agronome, qui avait installé en plein Paris une ferme modèle, avec du bétail, des légumes et des vignes. Après sa mort, on sauva le vignoble, qui se porte le mieux du monde.

Que durera-t-il? Je n'oserais le garantir. En tout cas, il existe et prouve qu'on peut replanter à Paris. A côté de cette jeune vigne vigoureuse, il y a de vieux ceps courageux qui n'ont pas voulu reculer devant l'invasion de la pierre. A les quérir, nous nous promènerons aux quatre bouts de la ville. Mais nous nous arrêterons d'abord rue Barrault, où nous sommes, pour admirer la treille du n° 15.

Il v a aussi la treille du Luxembourg, la treille de Plaisance, la treille de l'avenue d'Orléans et enfin, tout près de la Bastille, le long du canal SaintMartin, la vigne sur fil de fer, que l'éclusier protège jalousement contre les trous variés qui parsèment notre soussol.

J'ai gardé pour la bonne bouche la vigne de l'Institut, ainsi nommée parce qu'elle pousse dans la cour obscure du bureau des longitudes, plus resplendissant de science que de soleil.

Et c'est tout? Mon Dieu oui En cherchant bien, vous découvrirez du raisin à Montmartre, dans la rue Damrémont, et place du Calvaire, chez le peintre Neumont. Il y en a aussi, paraîtril, à Bagnolet. Ailleurs, il n'y a que des souvenirs.

Ces souvenirs, il est vrai, sont nombreux. Voici, par exemple, le quartier de la Goutte-d'Or. D'où lui vient son .nom ? Du fait que, chaque année, les vignerons de Montmartre envoyaient à Henri IV une pièce de vin du cru ainsi nommé.

A Passy, vous trouvez une rue des Vignes, qui ne s'est pas appelée ainsi par hasard. Joignez-y la rue du Pressoir, le passage de la Treille, la rue des Vinaigriers c'est plus qu'il n'en faut pour prouver qu'on a fait du vin à Paris. Quelle fut la destinée du vignoble parisien ? il.

Il paraît qu'au temps de PhilippeAuguste ce vignoble avait belle allure. Le plus célèbre de ses clos était celui des Mureaux, du côté de l'église NotreDame-des-Champs. Il y avait aussi le clos Sainte-Geneviève, rattaché à l'Université, et le clos aux Bourgeois, à l'entrée du faubourg Saint-Michel.

Certains de ces clos furent âprement disputés entre voisins hostiles, par exemple le clos du Pré-aux-Clercs, propriété, lui aussi, de l'Université, mais contigu à l'abbaye de Saint-Germaindes-Prés. C'est ainsi que le 4 juillet 1548 les écoliers, croyant avoir à se plaindre de leurs voisins, envahirent les vignes de l'abbaye, arrachèrent les ceps et en firent le soir un feu de joie sur la place de l'Eglise-Sainte-Geneviève.

Au commencement du seizième siècle, la culture de la vigne s'était étendue. Jusqu'alors, elle s'était maintenue sur les coteaux proches de Paris. A cette époque, elle envahit la plaine de Grenelle et vint baigner ses pieds dans les eaux calmes de la Seine. Sur tout terrain vague, on plantait de la vigne. Cela ne veut pas dire, d'ailleurs, qu'on la cultivât bien. Bien des fois, dans les vieux registres, on trouve les plaintes des « maîtres de la corporation des vignerons », implorant la protection royale contre les « fautes et mal façons De cette négligence résulta sans doute le curieux discrédit où la vigne parisienne tomba aux siècles suivants.

Au dix-huitième siècle, la vigne est mal portée. On dit bien que la ville de Paris produit chaque année 760 muids de vin. Mais chacun se demande d'où ils viennent.

Sans doute il y a le petit bleu d'Argenteuil et le piccolo de Suresnes. Mais ce sont là des produits secondaires, et d'ailleurs, y a-t-il du vin de Suresnes? Un historien de Loir-et-Cher a déboulonné la gloire de ce cru. On nous a appris jadis qu'Henri IV adorait le vin de Suresnes. Mais il paraît qu'il y a Suresnes et Suresnes, comme il y a fagot et fagot. Et il paraît aussi que le Suresnes d'Henri IV qui, d'ailleurs, s'écrivait Suren, était le nom, non pas d'un village des environs de Paris, mais d'un raisin du Vendômois, que le Béarnais affectionnait. Les courtisans suivirent son exemple et un astucieux marchand en profita, en dépit de la délimitation, qu'on n'avait pas encore inventée.

Et voici comment le cru le plus fameux du vignoble parisien n'est peutêtre qu'un usurpateur de titres.

ATTENTAT RUE BACHELET,; A coups de revolver, iiri àpache blesse, chez eux, deux hôteliers

Arrêté et conduit au commissariat, il s'enfuit et tire sur la foute, mais sans atteindre heureusement personne.

Repris, il est envoyé au dépôt. Rue Bachelet, 1 bis, sur le versant nord de la butte Montmartre, se trouve un hôtel meublé de modeste apparence tenu par les frères Têtard. Germain, Auguste et Albert, tous trois célibataires.

Originaires de la Souterraine, dans le département de la Creuse, MM. Têtard exploitent leur fonds depuis assez longtemps et ne comptent qu-e des amis. Leurs clients ne tarissent pas d'éloges sur eux et dans leur maison il ne s'etait jamais rien passé jusqu'à hier.

i'uui-uint leur clientèle ne compte pas seulement d'honnêtes ouvriers. Il s'y mêle parfois de. louches individu, vivant en compagnie de femmes galantes de la plus basse catégorie. Mais les frères Têtard avaient de la poigne. Il n'eût pas fallu s'aviser de faire du scandale chez eux.

Ce souci de tranquillité est la cause initiale de la scène tragique que nous allons raconter.

Attaquée chez oax

Il était environ deux heures et demie de l'après-midi quand un jeune homme blond, à la mine inquiétante de rôdeur, pénétra dans l'hôtel et demanda à voir un nouveau locataire. Son attitude fut si menaçante que les patrons soupçonnèrent quelque règlement de compte difficile qui pouvait mal Ils répondirent au quidam que le règlement de la maison interdisait de recevoir des visiteurs étrangers. Cette réponse fut fort mal accueillie.

Une violente .discussion ne tarda pas à éclater. Au bruit, le « camarade n demandé par l'inconnu descendit de sa chambre. Mais cela ne suffit pas à l'apache. Il insulta grossièrement MM. Tétard et les accabla de menaces.

A bout de patience, les hôteliers voulurent expulser leur brutal interlocuteur. Celui-ci sortit alors son revolver, un browning, de fort calibre, et à bout portant fit feu deux fois.

M. Auguste Tétard fut atteint à l'œil droit et son frère Germain à la jambe droite. Ils tombèrent en poussant des cris déchirants. A la faveur de l'émoi général, l'agresseur et son camarade prirent la fuite.

Tandis que l'on relevait les blessés pour les transporter il l'hôpital Lariboisière, les passants et les voisins, qui s'étaient amassés, criaient l'assassin! Arrêtez-le !» Les deux fuyards détalaient à toutes jambes. A ce moment, MM. Dequet, inspecteur du commissariat du Faubourg- Montmartre Holzer et Curie, inspecteurs au septième district, qui finissaient de déjeuner dans un restaurant voisin, 15, rue Lambert, accouruIts s'élancèrent sur les t.races des deux fugitifs et rejoignirent l'auteur de la tentative de meurtre.

M. Dequet le saisit à bras-le-corps. L'homme opposa une résistance acharnée. Tous deux roulèrent à terre et l'inspecteur se blessa légèrement dans sa chute.

Enfin, le bandit fut mattrisé et amené au commissariat de Clignancourl, chez NI. Lefils.

Interrogé par M. Lefresne, secrétaire, il déclara se nommer Louis Berthier, être âgé de vingt et un ans et demeurer 66, rue de la Villette, à Saint-Denis (Seine).

Il ajouta que l'ami qu'il était allé voir et qui avait. réussi à d'échapper s'appelait André Robineau, âgé de vingt ans, représentant de commerce.

En ce qui concernait le drame, le meurtrier affirma avoir agi sans préméditation, et dans un moment de colère folle. Il ne manifesta, d'ailleurs, aucun regret de son acte. M. Lefresne décida de l'envoyer au dépôt et, en attendant le passage du panier à salade », le fit garder à vue par un gardien de la paix. Puis, continuant son enquéte, il découvrait que l'inculpé avait donné un faux état civil.

En réalité, il se nommait Paul Grochard, âgé de dix-huit ans, était originaire d'Epinay-sur-Seine, exerçait l'état de plombicr et demeurait 23, rue Nationale, à Eaubunne (Seine-et-Oise).

Tentative de fuite du prlmomnlmf Un peu plus tard. Crochard, tout penaud d'avoir été démasqué, demandait à aller aux water-closets. On le lui permit et il s'y rendit, suivit de l'agent. Pour accéder au buen retiro, il suivit un couloir et passa, ainsi, devant la chambre de M. Sustandal, gardien de bureau attaché au commissariat. La porte était entre-baillée et la fenêtre, au premier étage, sur la rue Lambert, grande ouverte.

D'un bond, Crochard fut dans la chambre. li ferma la porte derrière lui et escalada la barre d'appui. Au risque de se rompre les oa, il se laissa tomber sur le trottoir. Il était libre!

Justement, Ni. Sustandal revenait à ce moment d'une tournée dans les hôtels du quartier et portait sous son bras une quantité de registres faire examiner et viser par le commissaire.

Voyant un individu sortir de chez lui par ia fenêtre, il crut à un cambriolage- ,NI. Sustandal posa ses registres à terre et. se prépara à barrer le passage au fugitif. 'Ancien sons-officier d'infanterie de- marine, haut de deux mètres, d'une force athlétique, il n'eût pas été embarrassé pour réduire à l'impuissance le misérable.

Malheureusement, il glissa sur le pavé gras et tomba tout de son long. Crochard put passer. Il suivit quelques instants la rue Cus tine, la traversa et, toujours courant, s'en- gagea, à sa droite, dans la rue Lécuyer. Il avait à la main son revolver et tenait en respect les passants terrifiés.

Pour reprendre haleine, il tenta de se ré-' i fugier dans une boutique de blanchisseuse, au 11 de la rue Lécuyer, mais la patronne. mise en émoi par les cris de la foule, lui ferma la porte au visage.

Alors il s'engouffra dans le vestibule de l'immeuble.

La meute humaine lancée sur sa piste se

rua quelques instants pins tard dans la maison. Il était trop. tard. L'homme avait disparu.

Les agents fouillèrent la maison de fond en comble. On visita la cave, les cours, les .moindres recoins, sans succès.

Finalement, on arriva au cinquième étage. La porte des water-closets s'ouvrit brusquement. Crochard se montra, toujours revolver au poing et fit feu des quatre balles qui lui restaient. Les projectiles n'atteignirent personne. Il n'y cul.' que des vitres qui volèrent en éclats.

Les agents se précipitèrent sur le forcené et le mirent hors d'état de nuire.

L'apaohm mm f traité par la foula Au dehors, la foule grondait. Quand le bundit franchit le seuil de la maisnn, des cris ̃ «A mort A mort 1;> cela tèrenl.C'ts ta grand', peine que les gardiens de la paix et les inspecteurs de la sûreté, purent empêcher un Dans le trajet de la rue Lécuyer au commissariat, les coups de poing et de pied tombèrent dru comme grêle sur Crochard, qui arriva le visage en sang.

Cette fois, il fut étroitement surveillé par deux agents qui ne perdaient pas de vue ses mouvements.

Dans la soirée, il a été écroué au dépôt. Admis à l'hôpital Lariboisière, salle Ambroise Paré, MM. Auguste et Germain Tétard sont dans un état des plus graves. M. Auguste Tétard a une balle dans la tête et on conserve peu d'espoir de le sauver. W'M. William Martin directeur du protocole M. William Martin vient d'être nommé directeur du protocole, en remplacement de M. Mollard, qui, comme nous l'avons annoncé, passe a la légation de Luxembourg. M. William Martin, qui est né en 1865, a rempli des fonctions diplomatiques tour à tour à Lima, à Constantinople, Pétersbourg, etc.

Chef adjoint du cabinet de M. Poincaré, aux Affaires étrangères, il devint ministre plénipotentiaire en 1912 et la méme année reçut la sous-direction des affaires de chancellerie et de contentieux.

M. William Martin accompagnera, la se-

mairie prochaine, M. Poincaré en Espagne. II a laissé dans ce pays, où il a été longtemps premier secrétaire de notre ambassade, le souvenir de sa parfaite courtoise et de son expérience des affaires.

C'est Après-Demain Dimanche QUE

Le Petit Parisien commencera la publication

d'un nouveau roman

d'TSRTMUR BERNÈDE es Travailleuses

POINTS NOIRS La Griucceaiie

ses préparais militaires Athènes, 2 octobie.

Le ministre de la Marine a fait rendre hier soir un décret appelant sous les drapeaux, dans un délai de trois jours, les sept classes de réservistes de 1900 à 1906 la plupart des autres classes sont actuellement mobilisées. Le département de la défense nationale achève de prendre toutes les mesures que commande la situation, devenue inquiétante par suite de l'hésitation de la Turquie a reprendre les pourparlers.

La flotte grecque sera, d'ici peu, rassemblée au complet dans la mer Egée.

Ce qui inquiète surtout les cercles officiels, c'est la tendance de la Porte à soulever la question des îles de la mer Egée.

Le gouvernement hellénique considère pourtant que l'affaire des Mes n'a rien de commun avec l'entente qui a été virtuellement conclue et, selon son .avis,la question a été déjà réglée par une décision formelle des puissances sur laquelle on ne peut revenir.

En attendant, dit-on, la concentration des forces turques s'effectue en masse sur le continent asiatique, à trois kilomètres de Chio.

Grave situation à Dédéagatch Sakmique, 2 octobre.

L'armée grecque de Dédéagatch a été reînplacée, à deux heures, par l'armée régsuJjère du gouvernement provisoire de Gumuldjina, sans incident, par suite d'un accord préalable en revanche, on a des craintes pour le jour où les Bulgares voudront prendre la place des nouveaux occupants. BATAILLE SERBO-ALBANAISE AUTOUR DE PRIZREND

Belgrade, 2 octobre.

D'après des rapports officiels récents, les Albanais, dans leur retraite devant les troupes serbes, ont commis de nombreux excès, ils ont mii? à mort des chrétiens sans déJense. ainsi que les Albanais et les Turcs qui refusaient de se joindre à eux. Sur leur passage. ils ont pillé les villages et les églises.

Hier, les Albanais ont subi une défaite à Lopouchki. Les troupes serbes ont reçu des renforts, et, à l'heure présente, les combats continuent autour de Prizrend, en particulier. Ici la lutte a pris un caractère d'intense acharnement.

Le chargé d'affaires d'Autriche a fait hier soir une démarche amicale auprès du gouvernement pour l'inviter à agir de façon à éviter de créer des complications de la crise albanaise.

Le ministre des Affaires étrangères a répondu que, comme il l'a déjà déclaré, la Serbie respecterait le traité de Londres, mais que, n'ayant pas de garanties suffisan- tes, de sécurité, elle a le devoir de faire en sorte d'empêcher le renouvellement des attaques albanaises.

M. Pachitch à Vienne

Vienne, 2 octobre.

Les journaux annoncent que le président du conseil de Serbie, M. Pachitch, aura demain un entretien avec le comte Berchtold. Les nombreux commentaires consacrés à cette entrevue tendraient à laisser croire qu'on y attache une grande importance politique.

Le trône d'Albanie

Vienne, 2 octobre.

Le Deutsches Volksblatt est informé que le prince de Wied, candidat au trône d'Albanie, rendra visite au comte Berchtold, à Vienne, vers le milieu du mois d'octobre. Il serait, en outre, reçu en audience par l'empereur.

Cette visite aurait un caractère politique très marqué.

Le journal autrichien estime que la question de l'occupation du trône d'Albanie serait ainsi à peu près réglée.

LE l0I DE SUÈDE EST SOUFFRANT Stockholm, 2 octobre.

Le roi Gustave V, qui tait en ce moment un séjour au château de Skaberjsoe, est malade. Les médecins ont publié aujourd'hui un bulletin rédigé en ces termes

« Depuis qu'il à subi l'opération de l'appendicite, en février 1911, le roi avait souffert à diverses reprises de douleurs dans la région du ventre. Comme la douleur avait reparu au cours des deux dernières semaines et s'était très sensiblement accentuée ces derniers jours, nous avons conseillé au roi de se soumettre à un traitement spécial au château de Drottningholni. Ce traitement exige tout d'abord que le roi garde le lit et ensuite qu'il s'abstienne jusqu'à nouvel ordre de s'occuper des affaires du gouvernement. La température est normale et l'éta.t de santé du souverain ne donne lieu à aucune inquiétude. LI MISSION FRANCHISE EN GRÈCE

Le général Eydoux sera reçu à Marseille par la colonie grecque

Marseille, 2 octobre.

Le général Eydoux sera dans notre ville le 14 octobre, et il y restera pendant deux jours.

Le jeudi 16 octobre, le général Eydoux prendra passage à bord du Niger, des Messageries maritimes, et rejoindra son poste à Athènes, en compagnie des principaux membres de sa mission, qui, entre paren.thèses, a été considérablement renforcée. Lors de la première visite du général Eydoux à Marseille, nous avons dit que la colpnie grecque se proposait de recevoir solennellement le chef de la mission à laquelle elle attribuait une partie du succès des armées helléniques. Le général Eydoux avait réservé son acceptation en indiquant qu'il devait prendre l'avis de ses chefs et qu'il ne pouvait s'engager avant de s'être entretenu avec eux. Depuis, il les a vus et M. Poincaré lui-même, après le ministre de la Guerre, l'a autorisé à accepter l'invitation si galamment proposée ces ce que le général a fait savoir à la colonie grecque,

D'un commun accord on a décidé que ia réception aurait lieu dans les salons Ce l'hôtel de la Réserve, le mercredi 15 octobre Une souscription a été ouverte parmi la colonie grecque, pour offnr au général un objet d'art nui Jui sera solennellement remis. C'est une épée d'honneur à poignée d'or massif, dont le prix est de dix mille francs.

La souscription a été couverte en trois jours.

Le septuple assassinat du Bas-Brlace POURQUOI L'EFFROYABLE TUERIE ?

LE SINISTRE GAMIN LE SAIT-IL LUI-MÊME ?

(DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)

Nantes, 2 octobre.

C'est en vain que l'on recherchera, chez ce gamin de quinze ans qui, en l'espace de quelques minutes, s'est fait l'atroce bourreau de toute une famille le 'ives gens, les tares héréditaires, les stigmates cie dégé- nérescence dont certains criminels sont marqués au berceau. On ne trouvera rien. Le cas du jeune Marcel Redureau est inexplicable et stupéfiant, unique peut-être. Ce gosse, qui est le quatrième de dix enfants, tous sains, vigoureux, honnêtes et bien portants, n'est pas un criminel né et, devant lui, le savant professeur Lombroso perdrait à coup sûr sa science et son latin. Il faut admettre que, subitement, oomme une ressort de montre qui éclate et désorganise tout le mouvement, une fissure s'est produite dans le cerveau de ce garçon, en armant son bras dans une crise terrible de folie sanguinaire, le poussant en avant pour abattre tout autour de lui.

La ferme sanglante

Et maintenant encore, dans cette ferme du Bas-Briace, qui, à la limite du pays vendéen, en bordure de la route de la Chapelle-Heulin au Loroux-Bottereau, se distinguait des autres par les parterres fleuris de sa façade et sa belle tenue, tout est rouge. Le sang est partout: sur les murs, dont il a souillé la blancheur, sur les meubles, qu'il a ternis, sur les dalles rouges des planchers où, coagulé et noirâtre, il s'étale en larges plaques. Il a empourpré les draps des lits et l'oreiller d'un berceau.

Pourquoi tout ce sang répandu ? Pourquoi ces sept victimes ? Pourquoi ces existences fauchées ? Pourquoi ces cadavres qui, ce matin, dans la salle à manger, s'alignent, côte à côte, dans des cercueils semblables, et qui, ce soir, reposeront pour toujours dans le petit cimetière de la commune du Landreau ? Pourquoi Pour rien Car peuton admettre qu'une simple observation, faite sur un ton qui n'était ni acerbe ni méchant ait pu provoquer l'idée du meurtre, aboutir à une pareille hécatombe ? Cela dépasse l'imagination- Cela est cependant. Vous connaissez les faits dans leur réalité décevante et brutale.

Comme on était en pleine vendange et que la besogne pressait, Jean Mabit et Marcel Redureau travaillaient au pressoir, à l'intérieur de la ferme. Mme Charpentier, mère de Jean Mabit, les deux fillettes et les deux petits garçons étaient couchés dans la cuisine. Mme Mabit causait avec Marie Dugast, sa servante.

Un coup de folie

La soirée s'avançait. L'horloge allait marquer dix heures. Soit fatigue, soit surmenage, et, sans doute, l'un et l'autre, Marcel Redureau n'avançait pas. Mabit s'en aperçut et crut devoir le lui faire remarquer. A quoi tiennent les choses Si le fermier l'eût renvoyé à son lit, dont il avait besoin, ce garçon s'en fût peut-être allé tranquillement, sans pensée mauvaise, car ceux qui le connaissent assurent qu'il n'est pas dépourvu de sensibilité. La fatalité ne le voulut pas ainsi. En faisant ce reproche, en apparence anodin, Mabit venait de pronon-'cer son arrêt de mort et celui des siens. L'exécution fut brève, affolante, horrible. Comme si une force qu'il ne se connaissait pas eût soulevé ses membres encore grêles, le Il gosse » se saisit d'un pilon énorme l'éleva au-dessus de sa tête et, d'un seul

LA FERME QUI A ÉTÉ LE THEATRE DU CARNAGE

En bas la serpe de pressoir, instrument du crime le jeune Pierre Mabit, qui, seul, échappa à la tuerie

coup sur le crâne, abattit le fermier à ses pieds.

Alors, dans U* hangar, la lueur vacillante d'une bougie, collée à une futaille, éclaira la lame énorme du couteau dont son patron se servait tout à l'heure pour couper et rabattre le trop-plein du pressoir. Il rejeta le pilon trop lourd, pour cette arme redoutable, d'un maniement plus commode et plus sûr. La lame, bien aiguisée, rosée des grains pressés, se rougit dans la gorge de Jean Mabit, qui se tordait à terre et ràlait.

Dans la cuisine, où cet égorgeur de quinze ans, entra en bourrasque, Mme Mabit et sa servante ne durent avoir qu'une rapide et angoissante vision de l'implacable destin qui s'abattait sur elles. Le couperet s'enfonça dans leurs gorges, leur faisant à toutes deux une tunique de sang De la gorge, le fer glissa tout le long du corps de Mme Mabit, qui allait être mère et fit, dans l'abdomen, une large ouverture.

Dans une pièce voisine, séparée par un corridor, la vieille mère du fermier, réveillée en sursaut, appela sa belle-fille qui, déjà, ne pouvait plus 1 entendre. En deux bonds, Marcel Redureau fut à son chevet et, une fois de plus, à la gorge, toujours, le couteau s'abattit.

Le petit oublié

Près de l'aïeule, dans l'ombre des rideaux tirés, le petit Pierre reposait. La mort le frôla sans l'atteindre. Réveillé, lui aussi, il vit, et, glacé d'horreur, il eut l'instinct de ne pas bouger, de ne pas crier, de ne pas même pleurer. La nuit entière il demeura bletti dans sa couche, avec des cadavres pour gardiens. Il dut entendre Marcel, qu'il avait très bien reconnu, achever son oeuvre de destruction. Dans la chambre où Henriette et Marie, ses soeurs, étaient couchées côte à côte, ainsi que leur frère Joseph, il frappa la première avec une violence telle que la tête se détacha du tronc. La deuxième fut défigurée et eut le poignet sectionné. Le visage du petit Joseph, tailladé, broyé, était méconnaissable.

La nuit passa. Au matin, un voisin aperçut le petit Pierre. Il était en chemise devant la ferme et pleurait.

Il dit

On a fait du mal à ma grand'mère! Il a du sang dans son lit

De toutes parts, on accourut. Ce fut, dans le village, un indescriptible émoi. Les gens, consternés, indignés, révoltés, se mirent en campagne pour retrouver l'assassin. Marcel Redureau ne pouvait être allé bien loin. On retrouva le coutelas qu'il avait jeté dans la cour de la ferme. Ce ne pouvait être un autre que lui c'était lui en effet, et les gendarmes n'eurent pas grand'peine à découvrir sa retraite.

L'arrestation

A deux cents mètres environ de la ferme, les parents de Marcel Redureau ont leur demeure. Ce sont de petits propriétaires terriens, cultivateurs et vignerons, qui vivent du produit de leurs récoltes, Derrière leur maison, dans le prolongement d'un grand jardin potager, s'élève une bâtisse abandonnée qui, en raison de sa façade spéciale, a été baptisée du nom de château ». C'est là que le gosse vint achever sa nuit. Dans une chambre du premier étage, il se coucha sur une paillasse abandonnée, au milieu de vieux sacs hors d'usage, d'outils rouillés et d'oignons étalés sur le plancher. Il donnait profondément quand, vers huit heures, sa mère, à laquelle on était venu le demander, heurta à la porte. Il l'avait verrouillée et elle

fs


dut frapper à plusieurs reprises pour qu'il ouvrit.

Je te cherche partont? Que fais-tu ici? A quelle heure y es-tu venu ? demanda la malheureuse femme qui, en voyant son flls, eut tout de suite le pressentiment de l'épouvantable vérité.

Le jeune misérable allait répondre par un stupide mensonge, quand il aperçut les gendarmes.

Cest pour l'affaire de Mabit ? dit-il. Puis, sans honte, il ajouta

Oui. c'est moi J'ai tué Mabit parce qu'il m'avait fait une observation Et, avec complaisance, le garçon de ferme conta, quelques heures plus tard, M. Mallet, juge d'instruction comment la Il chose s'était passée.

Inconscience ou cynisme ? Ce gamin est stupéfiant. Pas une larme, pas un mot de regret, pas une parole de repentir.

Quand on lui demanda à quelle considération il avait obéi en ne tuant pas le petit Pierre comme les autres, il se montra sur,pris.

Comment, il n'est pas mort? Tant mieux pour lui! Je l'ai oublié.

1 Voilà tout! Et ce petit monstre est un blondinet, aux cheveux bouclés et aux yeux bleus, des yeux qui regardent avec étonnement et n'ont rien de cruel.

L'autopsie

̃ MM. Ollive et Monnier, médecins légistes qui ont fait l'autopsie des victimes, ont déclaré que, jamais, ils n'avaient vu des coups portés avec un tel acharnement. Il leur a été impossible de se rendre un compte exac\ de l'ordre des coups et de leur nombre, telle1 ment les plaies étaient affreuses et entremêlées.

Les corps sont déchiquetés et tailladés. M. Mabit a succombé, non à un coup du couteau de pressoir, sorte de hache de vendangeur, mais à un coup du pilon qui servait à- fouler la vendange.

Le couteau de pressoir qui a servi au jeune assassin à égorger ses autres victimes ressemble à une sorte de yatagan. Le manche est cependant plus long que la lame, qui est recourbée.

M. Mabit offre un verre de vin

à Marcel Redureau

Jusqu'ici, le parquet de Nantes n'a pu 1 obtenir une explication plausible, autre que » celle de la colère motivée par un reproche, dru crime de Marcel Redureau.

Ce que l'on sait, c'est que, vers dix heures du soir. le vigneron déboucha une bou1 teille de vin blanc nantais, de muscadet, et en offrit un verre à Redureau, qui le but. C'est parce que son patron lui disait qu'il ï n'allait, pas assez vite en besogne que Redu1 reau s'arma du pilon et en asséna un coup 'violent sur M. Mabit, qui s'effondra, tué net. 1 Le gamin prit ensuite le couteau de pressoir et, dans une sorte de rage, s'acharna sur sa victime, lui sectionnant presque la Les obsèques des victimes

Aussitôt après que les docteurs Ollive et Monnier. médecins légistes, venus au Landreau avec le parquet, eurent terminé l'autopsie dés victimes, les corps furent mis en 1 bière en présence des parents consternés de perdre d'un seul coup, et par la fureur inconsciente d'un adolescent, un frère, une belle-soeur, une belle-mère, des nièces et neveux aimés.

Après tes suprêmes adieux et les derniers apprêts funèbres, on déposa dans diverses salles les six cercueils qui doivent être con1 fiés au cimetière du Landreau, tandis qu'on expédiait le corps de la jeune bonne, Marie 'Dugast, à la O.hapelle-Heulin, commune d'un canton limitrophe, où doit se faire l'inhumatjon.

Dans la cuisine, sur deux chaises, est le 1 cercueil de Mme Mabit dans le pressoir, où il fut tue, celui de M. Mabit, dont la casquette de vigneron est restée sur le sol à côté d'une large flaque de sang.

Dans une chambres, on a placé le Cercueil dé -la grand'mère des enfants; quant à ces ^pauvres petits êtres, que la-main d'un mons- tre a fauchés dans leur toute première jeunessé, ils sont côte à cote dans Il troisième $pièce.

Le spectacle est impressionnait, de telle mort qui plane partout sur cette maison. L'esprit se refuse à croire à une pareille yécatombe et chacun, se demande s'il n'est pa:S le jouet d'un rêve.

par des voisins compatissants, mais le sang coagulé ae-voit 'partout, sur le parquet, sur la literie, sur les meuble».

Toute la population;. du Landreau a tenu apporter titi témoignage de douleur et de sympathie et 'elle -est lir, au grand complet, quand le clergé vient faire la- levée des corps. l-)i\s larmes jaillissent de toua -les yeux et tous ces vignerons. qui les durs travaux ide la glèbe ont cependant fait une àme d'airain, ne peuvent dissimuler la grande uouyienr'qui "lt;s é treuil. Ce crime effroyable a (vraiment stupéfait et horrifié tout le monde. L'église du Landreau est trop petite pour 1 contenir tous les assistants accourus de tous les points du canton du Loroux-Bottereau. Au cimetière, quand le prêtre a béni les fosses où dormiront de leur dernier sommeil les innocentes victimes de Marcel Redureau, des sanglots éclatent dans cette foule de braves gens qui pleurent d'autres braves gens.

Presque il la même, heure et avec le concours de la populatioa dont l'émotion était très vive, on a mis en terre, la ChapellevHeuliu, le corps de Marie Dugast.

L'assassin

Ce n'est pas le remords qui a torturé la conscience du jeune assassin. Il a, toute la ;nuit qu'il a passée la. prison de Nanties, (,dormi d'un sommeil de brute.

Comme il n'a pas fait choix d'un défenseur, le juge d'instruction a remi.; à plus

N° 94. Feuilleton du Petit Parisien. Le Petit Mécano GRAND ROMAN INEDIT

TROISIÈME PARTIE

LA REVANCHE DU DESTIN XI (suite)

Le rêve de Dingler

Ce ne sera rien, fit le savant. Mais, entre nous, monsieur, je crois que vous avez de la chance et revenez de loin

Je commence à le croire aussi, riposta Pierre, en se rappelaet nettement mainte- nant sa chute fantastique par-dessus l'enco lure de Diane

Quatre personnes de volonté aidèrent à son transport dans l'automobile mise à sa disposition.

Mais je peux marcher! protestait Pier re Doizy.

Je n en doute pas, répondit le médecin. Néanmoins, par mesure de prudence, ne faites point, je vous prie, de mouvements inutiles

» Etendez-vous sur les coussins. les jambes bien allongées. comme cela. parfaitement

» Et faites-moi le plaisir de vous tenir tranquille On va vous reconduire chez vous à Samois. monsieur Doizy

Je vous remercie de vos prévenances aimables, dit l'industriel au propriétaire de l'automobile 1 » Mais serait-il possible de faire prévenir

tard son interrogatoire. Ce sera probablement pour lundi.

Le maire du Landreau a déclaré qu'il connaissait beaucoup Redureau, et qui a été fort surpris en apprenant son crâne. Bien n'indiquait, chez ce jeune homme, une telle prédisposition. -R n était pas sournois ni solitaire comme on se, plalt maintenant à le prétendre. Il avait même des amis. Il ne buvait pas.

D'autre part, l'ancien maître d'école de Redureau déclare que celui-ci, quoique d'intelligence moyenne, était un bon élève, nui Ai donnait toute satisfaction. 1! a passé avec succès son certificat d'études. L'instituteur, lui aussi, a été très surpris ,par la nouvelle du crime.

Le rescapé

Pierre Mabit, l'enfant de quatre ans échappé à hr sauvagerie de Marcel Redureau, a été recueilli par son oncle Pierre, qui habite aux environs.

LE MYSTERE DE LA RUE TRONCEET Un petit enfant

coupé en morceaux APRÉS UN AVANT-BRAS ET UNE MAIN ON RETROUVE LA TÊTE OE LA VICTIME Nous avons signalé, hier, qu'on avait découvert dans un égout, à l'angle des rues Tronchet et des Mathurins, un avant-bras et une main d'enfant.

De nouvelles recherches furent aussitôt entreprises, mais elles durent être interrompues par suite de l'envahissement de la canalisation provoqué par la pluie torrentielle de la journée.

Elles furent reprises, hier, par une équipe d'ouvriers et ne demeurèrent pas vaines. On trouva, en effet, enveloppée dans un linge, une tête d'enfant horriblement mutilée. Le crâne manquait ainsi que le haut du visage; seuls le nez, les joues, les oreilles et une partie du cou étaient intacts.

Il semble que la tête ait été sectionnée avec ane hachette, car les os sont coupés régulièrement.

La petite victime ne devait pas être âgée de plus de vingt jours. On croit qu'on se trouve en présence d'un crime commis par une ïille-mére, après accouchement clandestin et que le corps, après avoir été découpé en morceaux, a été jeté dans des watersclosets.

En tout eas, le crime semble récent car aucune trace de décomposition n'a été relevée sur tes funèbres débris de plus, l'égout fut nettoyé, de fond en comble, il y a trois jours, par les ouvriers.

On contenue les investigations dans l'égout "t le cOÎleeleur de plus, on va procéder il un examen très attentif des conduites desservant les divers immeubles du quartier, ce qui permettra de circonscrire les recherches et d'arriver ainsi il la maison où le forfait ̃1 été commis.

M. Fagard, commissaire du quartier de la Madeleine, poursuit son enquête, conjointe-ni, avec Ni. Raoul Guichard, chef du quatrième district.

COMME PIERRETTE FLEëltY Mort tragique

d'un Anglais éthéromane Un jeune et riche Anglais vient de suc- comber à Paris dans des circonstances absolument semblables à celles dans lesquelles, il y a quelques jours, mourut, au Vési- net, la demi-mondaine Pierrette Fleury. Ce jeune homme, sir Frédéric-Williams;, âgé de vingt-cinq ans, était le fils d'un baronnet, mort il a quelques années, en laissant il sa veuve et à son fils une fortune considérable. Pour son malheur, le jeune Williams était atteint d'une passion terrible il était éthé- romane.

C'est en vain que sa mère essaya de tous j les moyens pour le dégoûter du poison qui, à la longue, ruinait sa santé.

Le jeune homme, tout entier à son perni- cieux penchant, quittait la résidence familiale au mois de mai dernier et venait se fixer à Paris dans un appartement meublé, 48, rue de la Rochefoucauld.

Dans ce quartier, M. Williams eut bientôt lié connaissance avec des jeunes hommes et des jeunes iem nes qui partageraient ses goûts, Il prit plaisir à réunir ses amis dans son appartemeni. qu'il décora de peintures à caractère spécial, et à se livrer en leur compagnie a des divertissements pour le moins étranges.

Avant-hier matin, le major. Mqms, uti des compagnons habituels de M. Williams, qui était venu lui rendre visite, trouva le jeune homme couché sur un divan à demi inanimé. Lorsqu'il eut vu que tous ses soins demeuraient inutiles, l'ami du jeune Anglais s'emhressa de le faire transporter la maison de santé Dubois. L'état de NI, Williams était désespéré, le malheureux était complètement intoxiqué, et. en dépit d'un traitement énergique, il succombait la nuit dernière.

Sà mère, aussitôt avisée par les soins de la préfecture de police, s'est empressée de venir à Paris.

Devant le tribunal de Versailles comparaissent dix-huit prévenus Nous avons relaté en leur temps les nombreux vols commis à Rueil, Chatou, Vaucresson, Louveciennes, par une bande d'individus qui opéraient sous la direction de Paul Fusil, âgé de dix-huit ans.

Les inculpés, au nombre de dix-huit, prévenus de vol ou de complicité par recel, ont comparu hier devant le tribunal correctionnel de Versailles.

L'audience d'hier a été consacrée à l'interrogatoire de la bande et des témoins, Le procès se poursuivra demain samedi.

madame Doizy, ma femme, du léger accident qui m'est arrivé ?

On a devancé votre désir, intervint le banquier. Et un des invités est parti à bride abattue, pour rejoindre le peloton des amazones, sur la route de Bois-lé-Roi.

Les curieux maintenant avaient continué leur chemin et il ne restait plus, autour du phaéton, que le banquier et le médecin qui causaient, tranquillement, avec le blessé et le conducteur, l'accident n'ayant pas la gravité, à première vue, qu'on eut pu redouter d'une chute aus-si violente.

Quand le galop échevelé de deux chevaux, dans une allée voisine, ébranla le sol. Et Suzanne et l'homme de bonne volonté qui était allé à sa recherche apparurent. La jeune madame Doizy, en apercevant son mari, le front enveloppé de ^andages, étendu sur les coussins de l'auto, sauta prestemert à terre et se précipita vers la voiture.

Kile était d'une pâleur effrayante

Mais, te sourire de son mari et l'attitude confiante de ceux qui l'entouraient, la rassérénèrent légèrement.

Qu'y a-t-il Pierre?. Tu es blessé ? s'écria-t-elle! Qu'est-il arrivé ?

Et elle se jeta à son cou.

Oh c'est moins grave que cela eût pu être, répondit l'industriel. C'est ta satanée Diane qui a retrouvé l'ardeur de ses quatre ans et moi qui n'ai plus ni le sang-froid ni l'habileté de mes vingt ans

Tout cela additionné a finalement réussi à m'envoyer, les quatre fers en l'air, et c'est miracle, probablement, ma chérie, que tu as encore un mari à peu près complet! plaisanta-t-il. •

Ne vous effrayez pas inutilement, madame, intervint le médecin. Il n'y a rien de dangereux

u Veuillez monter je vous prie, auprès de

DRAME CONJUGAL A GA1GAN Trompé et bafoud, un mari tue sa femmejop volage Pontoise, 2 octobre.

Une fois encore, lassé de vivre dans l'enfer perpétuel qu'était son foyer où régnait en tyran une femme lui faisant depuis quinze

années subir tous ses caprices, un mari s'est libéré en tuant, dans un accès de rage folle, celle qu'il avait aimée.

Le drame s'est déroulé, la nuit dernière, aux portes de Paris, dans la coquette localité de Gargan-Livry.

Courtes amours

Originaire du département de la Nièvre, Louis Trameçon accomplissait son service dans les pontonniers, au 6" génie, à Angers, quand il fit la connaissance d'une jeune pensionnaire du couvent du Bon-Pasteur, Jeanne Roset, alors Agée de dix-huit ans. Les jeunes gens s'aimèrent. L'an d'après, ils s'épousaient et le jeune ménage s'installait à Paris, dans le quartier des ButtesChaumont où des parents de Jeanne Roset habitaient.

La lune de miel fut courte. Si, très sérieux et tli1 caractère égal, mais vif, Trameçon, employé, rue de Meaux, au service de la taillo des pavés de la Ville de Paris, gagnait largement sa vie, par contre, la jeune femme, devenue rapidement coquette et volaôe, se chargeait de dépenser rapidement les ressources du ménage. Des querelles de pins en plus violentes s'élevèrent alors, mais toujours le mari pardonna.

Cependant, en février dernier, d'accord avec sa mère, Louis Trameçon se décida à quitter Paris et acheta un débit fort bien achalandé, installé, 6, boulevard de la République, à Livry-Gargan, non loin de la gare, et portant .pour enseigne «café-restaurant du Marché »,

Il pensait que, préoccupée par son commerce, sa femme s'amenderait.

Mais, hélas ses prévisions ne se réalisèrent point tandis que, retenu à Paris par son emploi, son mari ne pouvait la surveiller, l'épouse, laissant la garde de la maison à sa belle-mère, revena.it souvent aux environs de la rue d'Allemagne où elle avait laissé un ami qui lui était cher

Or, avant-hier, Louis Trameçon, que le doute travaillait, surveillait, la porte de Romainville, l'arrivée des tramways venant de Gargan. quand, vers midi, il vit de l'un d'eux descendre sa femme.

11 la rejoignit au moment où elle allait aborder un jeune homme qui l'attendait. Une discussion très brève éclata entre eux. L'ami jugea prudent de s'esquiver et les deux époux, sans ae dire un mot, regagnérent leur maison.

Le drame

De bonne heure, on ferma l'établissement. C'est alors que dans la chambre la discussion recommença.

Mais cette fois, la débitante n'implora plus bien au contraire, elle cria son désir de liberté et son intention d'abandonner le domicile conjugal pour rejoindre son ami. Alors, ivre de fureur et de jalousie, Louis Trameçon se jeta sur l'intidèle, l'étrangla à demi. puis, saisissant, son revolver, par quatre fois il tira. Sa victime tomba, luée par !a première balle.

Au bruit des détonations, la vieille mètre, couchée dans une chambre voisine, accourut, ayant deviné le drame, et elle cria à son fils

Qu'as-tu fait, malheureux tu n'as donc pas- pensé à moi?

Si, rnère, répondit-il, j'ai pensé à toi, sans quoi je me serais tué après mon crime.

Il était i^ce moment dix heures du soir. Jusqu'au jour, Louis Trameçon et sa vieille mère restèrent effondrés devant l'horreur du crime. Puis, ayant réglé quelques affaires, le meurtrier se dirigea vers le commissariat du Raincy, où, quand le premier agent de service arriva, il se constitua prisonnier. L'enquête judiciaire

Dans l'après-midi, MM. Doreau, juge d'instruction, et Villette, substitut du procureur de la République à Pontoise, arrivaient au Raincy. Longuement aux magistrats, Trameçon raconta sa vie, ses malheurs et les circonstances du drame. Si longtemps il avait pardonné, il n'avait pu se faire à 1 idée

M. Doizy. et je vais vous accompagner jusqu'à Samois, si vous le permettez. Suzanne respira.

Elle fut prise et secouée d'une petite crise de larmes où sa nervosité s'épancha heureusement

Ah ce que j'ai eu peur, dit-elle, quand on est venu me chercher

Et elle prit dans sa main droite la main de Pierre et lui caressa le front de sa main gauche, doucement, comme pour apaiser la fièvre qui la brûlait

Puis, tout à coup, comme l'auto démarrait, son visage redevint grave, d'une gravité exceptionnelle.

En jetant un regard navré sur le -paysage environnant, comme pour voir, une fois encore. l'endroit néfaste où l'accident s'était produit, elle sentit un frisson la parcourir toute, de la tête aux pieds

Elle venait de reconnaître, au carrefour des quatre routes s'entre-croisaut, l'endroit exact, le gros chêne centenaire et le taillis, l'endroit même, où, six ans auparavant, Marcelle lui était apparue

C'est à cet endroit que Diane, sa jument alezane, avait pris peur de l'apparition de la jeune modiste, surgissant comme du fourré et lui faisant signe de s'arrêter Suzanne sentit, à cette brusque évocation, tout son sang se glacer dans ses veines Une angoisse folle l'étouffa! Sa mémoire, avec une éclatante précision, la rejeta à six ans en arrière

Elle se revit jeune fille, Suzanne Dingler, fiancée malgré elle au comte Tiburce de Larive

Devant ses yeux hallucinés, à cette minute où elle ramenait tristement à la maison son mari blessé, passa la silhouette ambiguë de Marcelle, venant se jeter à la bride de son cheval et lui dire

Ne craignez rien, mademoiselle, aucu-

de voir fuir celle par qui il avait tant souffert et c'est pourquoi il l'avait tuée.

Sanglotant, le meurtrier fut conduit il la gendarmerie et les membres du parquet se rendirent à Gargan, où le docteur Derome, médecin légiste, venait de procéder à 1 autopsie du cadavre de la victime.

Deux balles du revolver avaient pénétré dans le cerveau. Deux autres n'avaient causé que des blessures superficielles au bras et d'ans la région du cou.

Le permis d'inhumer délivré, les magistrats et les gendarmes quittèrent, vers sept heures du soir, la maison du crime, où, seule, la mère du meurtrier pleurait en songeant à son fils, en qui tous s'accordent à voir une victime de son amour trop violent pour une femme trop volage^

ON EXPÉRIMENTE A LA PRÉFECTURE DES FILMS ININFLAMMABLES

D'intéressantes expériences ont eu lieu, hier après midi, dans la cour de la caserne de ia Cité, en présence de M. Hennioti et des hauts fonctionnaires de la préfecture de police.

Un inventeur, qui vient de trouver le moyen de rendre ininflammables les films cinématographiques, avait tenu à démontrer qu'avec son procédé tout dansger d'incendie était écarté.

Les expériences ont paru concluantes. Cette découverte est d'autant plus importante que, jusqu'à présent, les plus grandes précautions s imposaient aux entrepreneurs d'exploitations cinématographiques. De Ia Seine, en retire le corps d'une jeune inconnue

On a retiré de la Seine, a l3oulogne, le corps d'une jeune fille de vingt ans, grande et blonde. Des habitants du quai de Boulogne, où le corps fut retrouvé, ont déclaré avoir vu cette personne appuyée à un arbre et paraissant en nroie une profonde tristesse. La novée était vêtue d'une jupe noire et d'un corsage à rayures rouges. Elle portait une petite broche en or avec perles fines et une broche-barrette.

La désespérée n'avait sur elle aucun papier qui permit d'établir son identité. On a découvert seulement. dans ses vêtements, un porte-monnaie contenant 0.70 centimes. M. Trameçon, commissaire de police, a fait transporter le cadavre à la morgue. La mystérieuse disparition de l'inventeur Diesel Anvers 2 Octobre.

On est toujours sans nouvelles, ici, de M. Diesel, dont le Petit Parisien a annoncé la mystérieuse disparition, \oici le résultat de l'enquéte qui a été faite à Anvers

M. Diesel avait passé a Gand ies journées de dimanche et de lundi, accompagné de M George Carels, grand industriel à Gand, dont il était l'hOte. Il avait visité l'exposition universelle de cette ville.

Lundi soir, MM. Diesel, Carets et Luckmann ce dernier ingénieur aux établissements Carels prirent le train pour Anvers. Tous trois s'embarquèrent sur le steamer Dresden, à destination d'Harwich, pour aller visiter les ateliers en construction près d'lpswich, au nord de l'embouchure de la Tamise. A l'arrivée du bateau, à Harwich, mardi, vers huit heures du matin, NI. Diesel avait disparu. La veille, en quittant ses compagnons de route pour regagner sa cabine, il leur avait d;t: A demain matin, nous déjeunerons ensemble. » Or, ne le voyant pas venir le lendemain, ses compagnons It firent appeler par le stewart. Celui-ci trouva la cabine vide. Sur le lit, non défait, s'étalait le costume de nuit de M. Diesel. Toutes les r'echerches faites pour retrouver la trace de celui-ci restèrent vaines.

M. Diesel était originaire de Munich. Sa femme est actuellement à Francfort. Il s'était bien embarqué

Loudres, 2 octobre.

Une dépêche d'Anvers a annoncé que le docteur Diesel, dont le Pelit Parisien a signalé la disparition, aurait quitté, vers cinq heures de l'après-midi, le paquebot Dresden, qui devait l'amener en Angleterre, et qu'il ne serait pas remonté à bord.

Cette nouvelle est formellement démentie par les amis du docteur qui voyageaient avec lui. Ces derniers affirment, en effet, l'avoir quitté dix heures du soir, alors que le navire était en pleine nrer, à la porte de sa cabine.

D'autre part, un matelot déclare avoir vu le docteur se promener ù l'avant du bateau vers dix heures et demie.

On pense à Londres que le docteur, qui était fort myope, est tombé accidentellement à l'eau ou que, dans un accès de fièvre, il s'est jeté à la mer.

VN CAMBRIOLEUR L'HOTEL BITZ Un jeune homme rasé, vêtu d'ane cotte bieue, porteur d'un sac d'outils, se présentait, hier matin, à l'hôtel Ritz, place Vendôme.

Je viens pour les réparations, de la part de la maison k. déclara-t-il. Avec empressement, on le conduisit "dans les appartements et les chambres, où il y avait des réparations à faire. Ur, l'homme, laissé seul, ne perdit pas son temps Il s'empara de tous les objets de valeur qui iui tUmbèrent sous la marin, bijoux, argenterie, etc. Puis il disparut.

Le montant du vol s'élevait il douze cents francs environ.

Le maliaitcur recommença dans un autre hôtel du quartier, où il prit environ 600 fr. d'objets divers.

Plainte a été déposée chez M. Uleynie, commissaire du quartier.

ne récrimination de ma part, aucun reproche malveillant Il ne s'agit ni de moi, ni du comte Tiburce, votre fiancé

» C'est pour vous seule que j'ai fait ce voyage de Paris à Fontainebleau, que, patiemment, auprès de cet arbre, j'attends depuis ce matin, le moment propice où je peux vous parler en tête à tête

Et la mémoire de Suzanne était si aigu2, si puissante qu'elle avait encore dans les oreilles le son de la voix d'autrefois qui la suppliait.

Il est impossible que vous épousiez le comte de Larive. Donnez-vous la peine d'interroger Pierre Doisy, l'aviateur au service de M. Dingler, votre père

Il Dites-lui ceci une femme que j'ai tout lieu de supposer intéressée à la rupture de mon mariage est venue me trouver pour m'engager à rompre la première Donnezmoi, Pierre Doizy, les raisons qu'elle n'a pu me donner

Ces paroles exactes de la petite modiste de Belleville chantaient tristement dans la mémoire fidèle de la fille de Dingler, mort à la peine

Et Suzanne, comparant le passé lointain au présent, se sentit frissonner davantage, comme sous l'emprise d'un malheur insoupçonné.

Pourquoi l'accident s'était-il produit exactement au même endroit, à tant d'années de distance ?

Une sorte de superstition confuse lui faisait appréhender de nouveaux malheurs, après tous ceux qu'elle avait traversés jusqu'ici

Et muette, fermée, le front barré d'un souci profond, Suzanne, tout en serrant la main de son mari blessé, cependant que l'auto les emportait, rapide, vers leur demeure, évoquait la distance parcourue depuis six ans Elle, Suzanne Dingler, devenue madame

Premières

Représentations AMBIGU. La Saignée HS70-1871J, drame en cinq actes et sept tableaux de MM. Lucien Descaves et Nozière.

L'Année Terrible Quarante-trois ans nous en séparent, et cependant il semble qu'elle vient seulement de s'écouler, tant les événements qu'elle a enfantés ont laissé de traces et gardent une grande inquence sur notre histoire. Ce sont des souvemrs qu'il ne faut pas oublier il faut y penser souvent, mais n'en parler qu'avec une extrême prudence. L'historien doit et le romancier peut tout dire l'auteur dramatique, qui s'adresse à des foules assemblées, du haut d'une scène qui, pour ainsi dire, grossit es paroles, l'auteur dramatique se doit à lui-même d'en user avec ménagements.

Le drame nouveau de MM. Descaves et Nozière s'appelle la Saignée, Le titre est juste la plaie saigne encore.

La pièce commence dans la seconde semaine de septembre. Nous sommes chez l'ébéniste Mulard, un ouvrier sérieux, aux mœurs ,rigides, que les malheurs de la patrie émeuvent profondément. On vient d'apprendre que les Prussiens ont paru à Lagny dans quelques jours, ils seront snus les murs de Paris. Les Mulard ont une fille, Antonine, intelligente, gaie, qui chante agréablement la chansonnette, tandis qu'un ami de son père, Cachette, l'accompagne sur le violon. Antonine a un fiancé, Charles Bécherel le mariage allait se faire lorsque ta guerre a éclaté. CharlesLest parti. Il était à edan, à Bazeilles un ami des Mulard, Francœur, qui était piqueur dans les écuries impériales, annonce que Charles Bécherel a été tué. La douleur d'Antonine est vive. Ce n'est pas seulement son fiancé qu'elle perd, c'est le père de l'enfant qu'elle porte dans son sein. Elle avoue sa situation à ses pa- rents. Mulard déplorait tout à l'heure la corruption de l'Empire il met ses actes en accord avec ses paroles il chasse sa fille. Antonine reste sans ressources. Elle se débat comme elle peut contre la misère, encore plus âpre pendant les mois du siège de Paris. A la suite d'un accident, elle accouche avant terme d'un enfant mort elle entre à l'hôpital et elle y est soignée par un jeune médecin, de bonne famille bourgeoisie et parisienne, qui, touché par les malheurs et le charme de la jeune fille 3e met à l'aimer.

Raymond Duprat installe Antonine clans la chambre d'un ami absent, k Montmartre, dans la rue des Rosiers. C'est là qu'Antonine cède à Raymond, le jour même où, sinistre prélude d'une formidable insurrection, y sont amener et fusillés les généraux Lecomte et Clément Thomas. Dans la foule furieuse qui conduit les officiers à leur supplice, Antonine reconnait tout à coup Charles Décherel, sous l'uniforme d'un soldat de l'infanterie.

Charles Bécherel, en effet, avait échappé au désastre de Bazeilles. Ii était rentré dans Paris, avait été versé dans le 88e, le régi.ment félon, qui leva la crosse en l'air le 18 mars il est maintenant un des défea seurs les plus ardents de la Commune. Il semble qu'il ait oublié un peu légèrement sa fiancée car il ne vient la retrouver qu'à la fin de mai, le jour même où les troupes de Versailles entrent à Paris. Antonine lui reproche son abandon Charles s'excuse comme il peut. Antonie lui pardonne ne l'at-elle pas oublié elle-même, en se donnant à Raymond Duprat ? Lorsqu'elle doit choisir entre Charles et Raymond, c'est Charles qu'elle suit.

Quelques jours après, la Commune a été vaincue. Mulard, qui avait été nommé membre du comité central, est arrêté Charles l'est aussi, les armes à la main. Antonine essaie de les sauver, en demandant la protection d'une ancienne camarade d'atelier,

M. Jean Kemm dans le rôle de Mulard qui est devenue la maltresse d'un officier supérieur. Mulard est envoyé à Nouméa, mais Charles est fusillé comme déserteur, presque sous les yeux d'Antonine. Neuf ans se passent. Antonine est devenue une actrice populaire de l'Ambigu Raymond Duprat s'est marié et a plusieurs enfants. L'amnistie a été proclamée. Le vieux déporté rentre à Paris, acclamé par la foule: il est persuadé que ce sont ses amis et lui qui ont fondé la République. Laissons-lui cette illusion.

On suit avec un intérêt qui ne diminue pas ces tableaux, hélas historiques. lls

Pierre Doizy, tandis que Marcelle, la maltresse de Tiburce, était devenue, de son côté, comtesse de Larive

Comme un éclair, la comparaison s'imposait, brutale, de la ruine dea autres et de la fortune conquise par son époux

Et, pour couronner l'oeuvre du petit mécano, la réconciliation, dans une paix unanime, de tous 1.

Et, brutalement, par un accident stupide, cette paix allait être troublée à nouveau ? Elle en avait comme le sinistre présage, butée à l'obsession grandissante de l'endroitmarqué, où Pierre avait fait sa malheureuse chute de cheval

Pierre Doizy eut une nouvelle syncope, vite dissipée, avant de regagner la villa de Samois.

Et, penchée sur son visage, Suzanne épiait dans ses yeux troubles les pensées qui l'assaillaient, lui aussi, comme un cruel et néfaste pressentiment!

On juge du désarroi qui bouleversa la maison. où le bonheur régnait, quand l'auto pénétra dans le parc, suivi du cavalier prévenant qui ramenait les deux chevaux. Mélanie et la marquise furent les premières à savoir de quoi il retournait. Puis Marcelle, qui était allée, avec la gouvernante et les deux enfants, faire un tour au village.

Et ce fut. pour toutes, la même douleur imprévue, la même angoisse soudaine Le médecin avait beau réconforter les quatre femmes et leur assurer qu'aucune suite grave n'était. à redouter, elles semblaient ajouter leurs peines à leurs transes, pour grossir leur commune douleur.

Le médecin d'Héricy, petite commune voisine, était venu sur-le-champ, se joindre à son confrère de Fontainebleau et son diag-

rapportent de pénibles souvenirs à ceux qui, grands ou petits, ont vécu ces heures tragiques Puissent-ils servir d'enseignement à ceux qui ne les ont .pas vus! Uni pays ne traverse pas impunément'des cri- ses aussi graves.

Il faut mettre hors de pair dans l'inter· prétation M. Jean Kemn (Mulard), Armand Bour (Cachette), Romain (Francœur), Damorès (Charles Bécherel) et Mlle Blanche Dufrêne (Antonine).

Adolphe ADERER..

L'ENLÈVEMENT DES ORDURES SOULÈVE DES PROTESTATIONS A peine mis en pratique, le nouveau sys< tème d'enlèvement des ordures ménagères, suivant les conditions que nous avons indiquées il y a. quelques joer.s, a provoqué dans les dix-septième et dix-huitième arrondisse- ments de nombreuses y .loslations. Les passants il qui, dans le jour, un défend de jeter à terre un ticket, d'autobus, se plaignent de rencontrer, la nuit, sur leur route, des amas d'ordures les locataires, obligés de surveiller la descente de leur boite avant neuf heures, s'élèvent contre ce souci quant aux concierges, ils ne sont pas non pi us très satisfaits d'être contraints à attendre le passage des voitures d'enlèvement peur rentre!) ensuite les récipients. et aller se coucher. Conclusion le nréfet de la Seine sera questionné à ce sujet lors de la prochaine session du conseil municipal et sollicité de modifier son arrêté. E.-M. A. L'originale industrie d'un ancien légionnaire Réformé de la légion étrangère après neuf ans de services, le Belge Kran<;ois-Marie Scouarnec, trente-neuf ans, serrurier, avait imaginé, pour se faire des rentes, un [nid assez ingénieux. Le malheur pour lui est qu'il ait été trop tôt éventé.

Scouarnec se présentait dans des bureau^ de recrutement, tantôt avec un état civil, tantôt avec un autre, et demandait à contracter des engagements pour la légion étrun*gère, afin d'aller servir au Maroc. Il con4 tracta ainsi des engagements successive- ment sous les noms de Conquet, Cabat et Martinet, et reçut à titre de prime une somme de 1100 francs. Ayant touché la prime, Scouarnec se souciait fort peu de rejoindre le régiment. Il revenait tranquillement à Paris et vivait, sous son vrai nom, avec l'argent qu'il avait ro<;u. Pendant ce temps, les vrais Conquet, Cabat et Martinet, dont il avait usurpé t état civil, étaient inquiétés par les autorités militaires et devaient prouver qu'ils n'avaient, cunhacié d.ucun engagement, ce qui n'était pas toujours farile. La perspicacité de M. likiitin. chef de la 1™ brigade de la sûreté générale, vient de mettre un terme ces étranges incidents. Grâce aux renseignements fournis par les rnédecins-majors, M. Bichon sauvait que l'homme qui s'était affublé de taux états crivils à diverses reprises n'était autre que Scouarnec, dont le corps portait de multiples et fort caractéristiques tatouages. Il le fit arrêtera son domicile, 187, faubourg SaintAntoine, par deux de ses inspecteurs, MNf. Coatmeur et Corteggiani, au moment où il se disposait à gagner la. Belgique avec sa maîtresse. Conduit aussitôt rue Greffulhe, Scouarnec a fait des aveux complets. Il est au dépôt,.

A L'ËLYSRK

Le Président de la République a reçu. bier: le président de la chambre de commerce de Reims une délégation des représentants du département de Vaucluse, qui lui a été présentée par le prefeU M. Poincaré a re;'u, en outre, NI. Josserand, ambassadeur de France aux Etats-Unis, et le lieu- tenant de vaisseau Unger, allriehé naval de Suède, qui doit bientôt quitlor la France. LE DUEL Rm-ZIEn-noRC.li'.liES-lV HAKIK Une rencontre à l'épée a eu lieu, il Toulon, entre NI. Rouzier-Doirières et le docteur Rapue, la suite de la campagne du premier contre l'opiomanie. M. Rouzier-Dorcières a été atteint d'uir coup de fouet dans le cou, d'une plaie sous l'aisselle et d'une blessure pénétrante à la pawne de la main. Le docteur Hapue a reçu un coup de fouet avec plaie à la poitrine.

NÉCROLOGIE

On annonce la mort de M. Flury-Hérard, banquier, chevalier de la Légion d'honneur, décédé subitement en son château O.u Grand-Mesnil (Seine-et-Oise)

OBSEQUES DU DOCTEUR OGIER

Les obsèques du docteur Ogier. directeur du laboratoire de toxicologie à la préfecture de police, membre de la Société de médecine médicolégale et du comité consultatif d'hygiène. ont été célébrées, hier matin, a neuf heures et demie, en l'église Saint-François-Xavier.

Dans la très nombreuse assistance, on remarquait le représentant de M. Klotz. ministre de l'Intérieur MM. Hennion, préfet de police Laurent. secrétaire général de la préfecture Touny, directeur de la police municipale. Guichard. chef de la sùreté Bertilfon, chef du service des statistiques municipales à la préfecture de la Seine les docteurs Paul et Balthazard, médecins légistes MM. Dnoux et Chénebenoit, juges d'instruction.

Après la cérémonie religieuse, le corièye funèbre s'est dirigé vers le cimetière du Père-Lachuise, où le corps du docteur Ogier a été inhumé dans un caveau de famille,

NI. Hennion. dans une courte allocution, a retracé la vie laborieuse du défunt.

nostic était aussi rassurant que celui de son confrère.

Mais toutes les bonnes paroles des deux hommes de science ne pouvaient effacer l'impression d'angoisse qui régnait dans la villa de Samoi

Pierre, installé dans sa chambre, semblait respirer normalement, reprendre l'exacte conscience de ce qui lui était arrivé. Il s'efforçait, lui-même, entre deux crises de souffrance, de remonter lé mural de sa femme et de sa mère, installées à son chevet.

Ce ne fut que vers le soir, qu'une crise plus violente amena des nausées, puis des vomissements de sang qui commencèrent d'inquiéter les médecms.

On avait téléphoné A Paris et appelé en consu!tation un ces princes de la science Celui-ci n'arriva à Samois que fort tard dans la nuit.

Il trouva un malade désemparé, saisi de vertiges et se plaignant de douleurs internes.

Et ce fut, pour l'entourage de l'industriel, une nuit terrible

Heureusement, avec le jour, le mieux, un mieux très sensible, se manifesta, qui ras.sura pleinement les savants.

Et. l'on crut tout péril écarté.

Avec une renaissance d'espoir, mainte.nant presque certain, un grand soulagement se manifesta en toutes.

Madame de Larive était comme atterrée d'un pareil accident et ne cessait de répéter à Mélanie

Et dire qu'hier nous étions tout à la;joie et que M. Doizy nous avait donné tant de motifs d'être heureux

(A suivre, ALBERT Boissière. Traduction et reproduction formellement Interdites.


Dernière Heure DÉPECHES ET COMMUNICATIONS TÉLÉPHONIQUES DES CORRESPONDANTS SPÉCIAUX DU PETIT PARISIEN

Les difficultés turco grecques n'émeuvent pas l'Allemagne Berlin, 2 octobre.

Les difficultés lurco-grecques continuent à iaisser l'opinion publiaue à Berlin assez indifférente. -Le. milieux politiques 4'en émeuvent pus beaucoup non plus. Les journaux croient qu'il s'agit d'un bluff aussi bien de la part de la Turquie que de celle de la Grèce.

La Gazette de Voss éerit

Le fait même aue la Ci rêve <t mobilisé les réservistes de la flotte ne doit pas nous porter à une appréciation pessimiste. Ce même journal fait d'ailleurs suivre ses commentaires de cette dépêche, datée de Constantinople

if Herant Abro bey, qui a été nommé plénipotentiaire de fa Porte auprès de \i>. Grèce. cn remplacement de Rechid bey. parti ri vendredi pour Athènes. On me confirme dut coté diplomatique que. dans la question des nationalités, le cabmet d'Athènes se. ralliera au point de vue de la Turquie. Les diplomates considèrent Ia situation comme améliorée et comptent que lc traité ée paix sera signé la semaine prochaine. »

Au sujet de ce différend turco-grec, le corPétersbour^ dément les affirmations Suivant lesquelles tes puissances de la Triple En- tente auraient résolu d'exécuter une démonstration navale dans la mer Kgée an cas oi'i la Turquie romprait les relations diplomatiques avec la Grèce. Les grandes puissances, parait-il, n'ont pas encore envisagé i-.ette mesure, car il nest pas question d:; rupture des négociations diplomatiques entre les deux pays.

Le roi Constantin rentre en hâte

Vienne, v octobre.

La Poliiische Correspondent apprend que le roi de Grèce avait l'intention de se conformer à la tradition de son père qui, tous ics ans, lorsqu'il traversait l'AutricheHongrie, avait coutume de faire une visite à la cour de Vienne. Ubligé de hâter son retour en Grèce, le roi a adressé à l'empereur François-Joseph un télégramme dans lequel il exprime son vif regret de ne pouvoir lui faire cette visite.

Le général de Hœtzendorfï ne démissionne pas

Vienne. 2 octobre.

Le chef d'état-major général, le général Conrad de Hoetzendurff, a été reçu, aujourd'hui, en audience par l'empereur.

La Zeil assure que la question de sa démission a été à peine effleurée dans l'entretien.

Le général Conrad de Hœtzendorff reste définitivement son poste.

l.a conférence aurait porté surtout sur les événements albano-serbes.

Le journal assure qu'une haute distinction -era bientôt décernée au chef d'état-major général en témoignage de la confiance de I empereur.

EXPLOSION SUR LA LIGNE DE BAGDAD Berlin, octobre.

Un télégrammc de Constantinoplc annonce qu'une terrible explosion s'est produite sous le grand tunnel de Bagché, sur la ligne du chemin de fer de Bagdad.

Il y a 22 ouvriers tués et 1 1 blessés.

Le sinistre de Vladicaucase a fait 150 victimes

Saint-Pétersbourg, octobre.

Les journaux sont pleins de détails terrifiants sur la catastrophe de chemin de fer qui s'est produite à Vladicaucase.

Le nombre des victimes dépasse 150, dont iO tués. Tous les cadavres sont horrible. ment mutilés, plusieurs même ont été littéralement déchiquetés.

Trois familles qui comprenaient chacune quatre personnes ont été complètement anéanties. Cinq des voyageurs qui ont été les témoins de la catastrophe, sont devenus fous.

Le ministre des voies et communications a ouvert une enquête personnelle.

L'opinion générale est que la. catastrophe est due à l'état de pourriture des traverses et non à la malveillance de malfaiteurs, qui restent d'ailleurs introuvables.

Jeudi 2 octobre 1913.

Lucerne. On a découvert le cadavre de l'ouvrier Aloys Williger. Il avait été tué pendant son sommeil, à coups de revolver. Le val a été le mobile du crime.

Panama. Un tremblement de terre assez violent s'est produit hier soir.

La population a été prise de panique.

Madrid. t.e train i.,osle ri liant de Lirandu à Bilbao a, eu une collision avec un train de marchandises, près de Miranda. Il y a quatre morts et vingt-trois blessés.

Vallorbe. La perche du tunnel du Mont-d'Or sur la ligne raccuurcie de frasne a Vallorbe, long de ii,l'J9 mètres, a été achevée.

Bruxelles. A Borget-Lombeck, trois membres de la famille Brubarst. le père, la fille et le gendre, ont été grièvement blessés à coups de revolver par les frères Martin et Cyrille Servranckx, avec lesquels ils étaient brouillés. Les coupables ont été arrêtés.

Na 62. Feuilleton du Petit Parisien. La Rançon du Bonheur GRAND ROMAIN INEDIT

QUATRIÈME PARTIE

LA RANÇON DU BONHEUR 111 (suite)

Ici Par ici Cheorches Foilà. tans le troissième wagon Matame Torothée

Une femme assez forte, d'àge indécis, vêtue d'une sorte de dalmatique soyeuse foncée, à grandes manches, et d'un chapeau très simple, mais seyant, enveloppé du voile de mousseline, descendit du train avec un sac à main et un petit chien sous son bras.

Bonjour Lydie Bonjour Georges Bonjour Fraulein Ça va bien, mes enfants? Rien n'était plus maternel que ces appellations familières, accompagnées de baisers sur les joues.

Et voilà Datte Bonjour Dott: Petite Dette Me reconnais-tu

Chacun à son tour embrassa Dotte. La petite chienne frétilla, montrant ainsi qu elle reconnaissait sa famille et manifesta le désir de descendre sur le trottoir, à quoi,' tante Dorothée répliqua:

Non, lion. tout à l'heure Vous vous feriez écraser! Georges, occupe-toi

600.000 ouvriers anglais menacés de chômage Londres, 2 octobre.

Tous les journaux consacrent de longs arti- cles à la menace de lock-out formulée hier par la fédération des filateurs du Lancashire. Tous sont unanimes à déclarer que si cette éventualité venait à se produire, ce serait pour lc pays une véritable catastrophe; non seulement 2.000 usines environ ferme- raient leurs portes le 25 courant et ouvriers et ouvrières se trouveraient immé- diatement sans travail, mais si cet état de choses se prolongeait, 500.000 ouvriers des industries annexes seraient réduits égale- ment au chômage.

Les quelques chiffres suivants donneront une idée des cansénuences du conflit. II y a actuellement, dans le Lancashire seul, 58.li0.220 broches et 158.120 métiers qui tous so trouveraient arrêtés. Malheureusement, les ouvriers de l'usine Beehive, qui en se mettant en grève oni, provoqué la on* uc tu el- le, ne semblent pas disposés à céder. NI, Marshland. secrétaire du syndicat des ouvrie<rs tileurs. 1.1 en eflot déclaré aujourd'hui Nous avons essayé de les amener ù re- prendre le travail, nous leur avons dit qu'ils n'auraient jamais dû faire grève, mais ce fut peine perdue. l-a question a été même portée devint le comité exécutif qui a ordonné aux grévistes de rentrer à la filature, mais ils s'y sont refusés. Le syndicat se trouve par suite absolument impuissant.

!.t'atterrissage' du «Zeppelin-lV» a nécessité trois heures d'efforts Berlin, 2 octobre.

Le Zeppelin IV a failli aujourd'hui subir le sort de ses prédécesseurs. Il a quitté Leipzig ce matin à 7 heures avec seize hommes d'équipage à bord. A 9 heures, il arrivait à Potsdam, où il devait s'arrêter. La première tentative d'atterrissage échoua complètement, car, en cours de route, par suite du brouillard froid et humide, le pilote avait dû jeter beaucoup de lest pour se maintenir à une hauteur suffisante et il n'en avait que'peu de disponible. La deuxième tentative échoua également et l'on fit venir des renforts considérables.

V la troisième tentative, deux soldats furent grièvement blessés et le dirigeable. soulevé par un coup de vent, monta brusquement jusqu'à mille mètrets. Le pilote dut faire remettre en marche les moteurs pour sauver le, dirigeable d'une catastrophe. Enfin, vers midi, c'est-à-dire après trois heures de travail, on réussit rentrer le dirigeable dans son hangar.

Une affaire sensationnelle aux États-Unis

New-York, octobre.

Lu nommé Davis, alias O'Donneil. a été arrêté. Il est accusés d'avoir fait sauter un pont de chemin de fer à Mount-Vernon, dans l'Etat de New-York, le 3 septembre 1911. Suivant les déclarations de l'officier de po- lice qui a opéré l'arrestation, Davis aurait fait un avaà, impliquant dans l'affaire dey membres dirigeants de syndicats ouvriers. L'affaire sera, dit-on, aussi sensationnelle que le procès Mue Namnrn. en Secrétaire de syndicst nrrêté Inriia.ticipoiis, 2 octobre.

M. Harry Uwmes. seerétaire du syndicat des serruriers, a éle arrêté sous l'mculpution de conspiration.

11 serait compromis il la suite des ,-iveux fnits par Davis il New- York.

l'ÉTAT DU ROI OTHQN DE BAVIÈRE Munich, 2 octobre.

Le roi Othon de Bavière, qui est atteint de folie depuis de très, longues années et interné dans un château des environs de Munich, souffre actuellement d'inflammations de la peau, qui ne font qu'augmenter l'état de faiblesse générale dont il est atteint. Comme il ne prend presque plus de nourriture, on craint une issue fatale.

ON RETROUVE 23 SQUELETTES Londres, octobre.

Un signale d'Aberdeen que le vapeur Marlborough, de Glasgow, qui avait quitté Lyttelton (NouveHe-Zôlande) en janvier et dont on n'avait pas eu de nouvelles depuis lors, vient d'être découvert par hasard dans une crique, près dru cap Hprn. On a trouvé à bord 23 squelettes. On ne sait ce qui est advenu des 20 autres matelots et des 4 passagers qui étaient sur le Marlborough à son départ de Lyttelton.

DANS LE SUD MAROCAIN Tanger, 2 octobre.

Mazagan, :3u septembre. Haida Mouhis, pacha, de Taroudnnt, a attaqué pendant la nuit les villages d'Azour, de Tagadirt et de Goudi, l'est de Taroudant il a réussi complètement à chasser les dissidents qui ont eu de nombreux morts.

Mouhis attend des canons pour poursuivre ses succès..

des bagages, veux-tu ? J'ai deux valises dans le wagon. le troisième wagon. et ma malle, naturellement. tiens, voilà le bulletin. nous irons pied. c'est au Grand-Hôtel, n'est-ce pas ?

Oui, dit Georges, prenez par la terrasse. je vous rejoins.

Les trois femmes s'acheminèrent vers la sortie, tandis que retentissait, glapissante, sur deux tons supra-aigus, la psalmodie traditionnelle du petit groom

.As-cen-seur

Et fous afez fait un pon foyache, matame Torothée ?

Excellent, Fraulein. Et vous?

Très pon aussi, merci Quoique un peu fatiquant! Aussi, nous afons souhaité rester ici quelques semaines pendant ce peau printemps

Vraiment ?. Nous allons décider cela ce soir ou demain.

Georges les rejoignit.

Avant de rentrer à l'hôtel, ils s'arrêtèrent sur la terrasse, où un orchestre jouait, et la tante Dorothée s'y fit servir un lunch au thé et aux sandwiches.

Ils restèrent là jusqu'à cinq heures, au grand contentement de Fraulein, qui, le nez plongé dans sa seconde tasse de chocolat, exprimait tout haut ses judicieuses réflexions et se divertissait des types et des toilettes. Elle essayait de deviner aux visages ceux qui avaient eu « la veine » ou ceux qui sortaient « décavés », et ne s'apercevait pas, tandis qu'elle défrayait à elle seule la conversation, que tout un dialogue muet s'échangeait entre la nouvelle venue et ses deux acolytes, dialogue auquel Lydie ne se mêlait que dédaigneusement, affectant, pour la préoccupation des siens, le plus grand détachement.

M. POINCARÉ A MADRID

Madrid, 2 octobre.

Le comte de Romanonès a. déclare que le conseil des.ministres, présidé ce matin par le roi, S'était occuy de l'action espagnole au Marc, en établissant des comparaisons* opportunes avec l'action de la Franche. Quant au voyage de M. Poincaré, le comte de Romanonés a dit que le gouvernement est neriiuadé du succès de cette visite. Les précautions les plus rigoureuses seront prises à l'arrivée de M. Poincarê à Madrid. Sur les voies qui conduisent de la gare dru Nord au palais, on n'admettra qu'un nombre très restreint de personnes, er. dehors àes autorités. Le parcours sera gardé par une triple haie d'infanterie.

sur le quai de la gare, seuls le roi, les in- fants et ie président du Conseil attendront NI. Poincaré.

Les ministres, les autorités et les commissions officielles, dont les membres devront être porteurs d'un carnet spécial, resteront dans la salle d'attente.

Sur la place d'Orient, en face du palais, seuls pourront stationner les c.onseillers mu- nicipaux venus de Paris et une délégation des membres du comité du commerce et de l'industrie français. Les deux chefs d'Etat n'assisteront ensemble, à Madrid, qu'à la représentation de gala du Théâtre-Royal, car A Iphonse XIII n'ira pas à la garden party du Retiro.

Le ministre de la Marine a déclaré que le programme de la visite de M. Poincaré à Carthagène n'était pas encore arrêté complètement. Le ministre partira le 9 pour Carthagene, afin d'y recevoir le roi et M. Poincaré, qui y arriveront le jour suivant. Le Président de la République s'ernbarquera sur lu cuirassé Diderot le roi sur le cuirassé Espai/nn, le ministre de la Marine sur le Charles-Quint, La revue des deux escadres française et espagnole aura lieu dans l'après-midi après quoi les navires français lèveront l'ancre. LE PROGRAMME DU VOYAGE Voici, dans ses grandes lignes, sous réserve de quelques modifications de détail qui pourraient encore intervenir, le programme du prochain voyage du Président de la République

Dimanche oclourc. le Président de la République quitte Paris il :?'! heures. par la gare tlu quai d'Orsay

Lundi 6 octobre. Le Président, après avoir traversé Bordeaux, où ne doit avoir lieu aucune réception, et Morceux, où il sera salué par le maire, arrive vers neuf heures à Mont-deMarsan. M. Poincaré se rend à la prélecture, nir lui seront puésentés le conseil bnmrral, le conseil municipal et les autorités.

A Il h. le Président descend à la halte de Peyrouton et monte en voiture pour traverses la ville de Dax à midi. départ de Dax, gare dit Midi.

De Dax, le Président gagne Bayonne, on, a lieu le déjeuner. Puis il se rend à Biarritz, à SaintJean-de-Luz et à Hendaye, où il visite le sanatorium. Il est à 17 h à Iran, d'où il repart a 18 heures pour Madricl.

Mardi 7 Pclobre. A onze heures, arrivée à Madrid.

Le Président déjeune, dans l'intimité, au pa- lais,

Dans l'après-midi. visite du Président à. la. fa-, mille royale, réception de la colonie française' à l'nmbassade et cercle dipiomatique au palais. Le soir, dîner rie gala au palais.

Mercredi octobre, Le Prksident se rend à Toit'de et visite la cathédrale de San Juan de Los Il déjeune à l'éçole militaire -d'infanterie W, assiste à une manœuvre exécutée par les cason retour h'tfadrid le Préàident dîne dans ses appartements et assiste, le soir, à une représentation nu Théâtre-Royal.

Jeudi 9 octobre. Dans la matine, visitc de l'hôpital français, de 1 institut et du collège frnnmidi, départ pour le Parde, visite du palais. Dans l'après-midi, le Président assiste à une fête municipale. Il quitte Madrid 20 heures pour se rendre à Carthagène.

Vendredi in octobre. Dans la matinée, arrivée à Cartlragène et visite du cuirassé espagnol Kspana.

A 13 heures, déjeuner offert par le Président de la République il M. le roi d'Espagne, à bo"d du cuirassé Diderot.

A 15 heures départ de Carthagène.

Dimanche, li octobre. Le Président de la République débarque a Marseille, au vieux port. A 10 heures, présentation rl la préfecture des Bouefws-dti-Rhône des délégations, des fonctionLe Président se rend à la chambre de comnwree. A midi, banquet.

Dans l'après-midi, arrivée à l'exposition, pose de la première pierre, visite du vieux Marseille, visito île l'hôpital. Dîner à la préfecture. lundi, octobre. Visite des travaux, de fEstaque et départ pour Aix, où le Président' ar- rive a 13 heures 30. M. Poincaré passe une heure et demie il Aix et revient à Marseille, où, le soir, il offre un diner à la préfecture.

Mardi, octobre. Le Président quitte Marseille. Il est à 9 heures 45 à Arles et v reste environ une heure. A 11 heures, il arrive à Gravesou et se rend en auto à Maillant. A son retour, il déjeune en gare de Gravesou.

Le Président est k 13 heures 15 à Avignon. Il y reçoit les autorités, puis se rend à la promenade du Rocher et traverse la ville. Vers 16 heures, départ d'Avignon.

Le Président arrive vingt-cinq minutes après à Orange et d'Orange se rend à Sérignan en auto. Il vient reprendre le train à Orange et se dirige vers Montélimar, où il arrive vers 18 heures 1/4. A 19 heures, M. Poincaré se rend à la Béffude et repart de Montéltoai' à 22 heures 15 Mercredi, 15 octobre. A 8 heures, retour a Paris.

A cinq heures, ils quittèrent la place. firent quelques pas dans les allées la tante Dorothée affirmant que l'air pur la défatiguait mieux que la chaise-longue, de ses heures de train, relativement brèves, puisqu'elle s'était arrêtée à Marseille la veille au soir.

Elle venait d'Alger où ses neveux n l'avaient quittée deux mois auparavant. Ils rentrèrent à l'hôtel.

Lea visages accueillants et empressés du directeur, du caissier, du portier et des chasseurs, saluèrent dès le seuil, la nouvelle venue.

On l'escorta dans l'ascenseur et on l'introduisit au n° 64, en enfilade avec le 65 et le 66. Puis, on vint leur présenter le registre où les étrangers sont tenus de donner ;eurs noms, leur profession, leur résidence dernière.

ns écrivirent

a Dorothée, comtesse de Tinville, née à Saint-Malo, âge quarante-sept ans, venant d'Alger

Georges Lozier trente-trois ans, ingénieur, né à Paris, venant de Rome Lydie Colline, seize ans, née à Paris, venant de Rome

» Fraulein Victoria Schultz, institutrice, quarante-six ans, née à Francfort, venant de Rome ».

Ces formalités accomplies, et le valet de chambre disparu, Georges Lozier regarda sa montre, constata cinq heures et demie et murmura

C'est le moment psychologique.

Ses dispositions étaient prises.

Il ouvrit l'armoire, posa la valise qu'il y avait enfermée, sur la table, l'ouvrit toute grande et sonna trois coups précipités, puis ] trois autres.

Comment s'explique

le suicide du japitaine Halphen L'OFFICIER ÉTAIT HAUTE PAR LE 50UVHIK D'U1E EtyPH DE TIR

Fontainebleau, 2 octobre.

Le suicide du capitaine d'artillerie Gaston lialphen que je vous ai signalé hier, a fait quelque bruit à Fontainebleau. D'aucuns ont voulu voir en ce drame navrant un mystère qui n'existe pas. On sa.il aujourd'hui pourquoi ce brillant officier s'est donné la mort. Nommé en juin 1910 capitaine au 170 d'artillerie en garnison il la 1ère, dans une batterie montée, M. Ilalphen n'était que depuis six mois aux batteries à cheval de Fontainebleau et cela sur sa demande, car c'est un commandement de grand choix.

Il s'y était tout aussitôt acquis des sympathies et ceci détruit la que de puis deux jours on a voulu établir ici, qu'il ne s'était suicidé que parce que, de religion israélite, il était boycotté par ses camarades. C'est absolument faux. C'est autre part qu'on doit chercher la cause de cet acte de désespoir. Il faut d'abord le voir dans un accès de neurasthénie aiguë, conséquence de ses deux ans et demi de séjour dans les pays chauds. Le capitaine Halphen avait, en effet, servi tout d'abord aux compagnies sahariennes, puis dans l'Afrique occidentate. Au su de sa famill et, de ses camarades, il. n'avait aucune raison de mettre fin à une existence facile et agréable, car il entretenait les meilleurs rapports avec les officiers de la garnison, était aime de ses hommes et adorait le métier militaire. D'autre part, il était dans une belle situation de fortune et ni ses parents ni ses amis ne lui connaissaient d'ennui de quelque sorte que ce fût.

Or, en cela .seulement on se trompait. Au mois d'avril dernier le capitaine Halphen avait commandé des tirs réels au camp de Sissonne. Au cours de ces tirs, un obus mal dirigé alla éclater au-dessus des bâtiments d'une ferme. Le Petit Parisien a relaté le I fait en son temps.

Bien que cet accident n'eût pa^s eu de ^uitetf graves, l'autorité rrrilitaire prescrivit une enquête.

Craignant que la responsabilité de cette erreur ne retombât sur un de ses camarades. le capitaine Halphen s'en déclara l'auteur t'irteident était clos.

Mais l'officier en demeura fort navré. Peutêtre crut-il son avancement compromis. En tout cas, les nft*nbreux hrouillons de lettres adressées des camarades et que le parquet de Fontainebleau a retrouvés parmi les papiers du désespéré. établissent, que le souvenir de cette affaire le hantait. l'obsédait. Dans les lettres d'adieu qu'il adressa à ses camarades, NI. Ha.lphen fit encore afinsion au malencontreux obus du camp de Sissonne,

Ces lettres ont été saisies par \f. Girard, procureur de la République: mais il est probable que c'est maintenant, l'autorité militaire à qui va incomber le soin de poursuivre l'ennuéte ouverte sur les circonstances de ce drâme. D'ores et déjà. on est maintenat fixé sur ses causes.

Depuis sa mort, le capitaine a été veillé j«+r des officiers, et sous-officiers de sa batterie. Ce matin, à 9 heures 15, a eu lieu la le\tLe du corps. Le cereeuil a été transporté à l'octroi du boulevard de Melun, où on l'a placé dans un fourgon automobile pour le diriger sur Paris.

Les honneurs étaient rendus par la batterie du défunt. De nombreux officiers de toutes armes assistaient à la cérémonie, ayant à leur tête le général Desprez, commandant l'Ecole d'artillerie le lieutenant-colonel Prax, du dragons, et le commandant Roesch, des batteries il cheval.

Sur le cercueil étaient placés l'uniforme et le sabre du défunt. De nombreuses et magnifiques couronnes avaient été envo'yées par la famille, les amis et l'artillerie de la 7e division. L'inhumation a eu lieu au cime- tière Montparnasse.

NOTRE ENQUÊTE A LA FÈRE La Fère, octobre'.

C'est en vain qu'on a prétendu que le suicide du capitaine Halphen pouvait avoir des causes mystérieuses et qu'on trouverait la cbf de l'énigme à la Fère"

M. Halphen, qui appartient, en effet, au d'artillerie, avait quitté la Fèrc il y il six mois. Il laissait les meilleurs souvenirs, j Très estimé de ses chefs, qui le considé- raient comme un officier de grand avenir, il jouissait de la sympathie de ses hommes. Très érudit, connaissant à fond son métier, il dirigeait le peloton des officiers de réserve. D'autre part, sa conduite était très régulière et jamais, d'aucune façon, il n'avait fait parler de lui. On ne lui connaissait ici ni intrigue ni maîtresse, et jamais il n'eut la moindre discussion, tant avec des militaires qu'avec des civils. D'autre part, il ne donna a aucun moment à ses collègues l'impression qu'il pouvait être neurasthénique. Très enjoué au contraire, fort apprécié de •son colonel, il avait toujours des conversations fort intéressantes, était excellent musicien et se montrait en tout homme du monde. Il réunissait fréquemment nombre d'officiers en son appartement de la rue de la République et, se mettant au piano, faisait les frais de la soirée. Riche et d'une gé- nérosité exemplaire, il avait, l'aumône fa- cile et, constammwii, remethtit au maire de ia Fère son obole pour les pauvres. Ses vieux effets qu'il n'utilisait plus étaient donnés aux assistés du bureau de bienfaisance. Bref, ici, militaires et civils ne tarissent pas d'éloges sur son compte, aussi accueille-t-on avec scepticisme cette version donnée ce matin que de sérieux ennuis éprouvés à la Fère par le capitaine d'artillerie iui auraient dicté sa fatale détermination. Tl n'y rien de vrai dans tout cela.

Le garçon d'étage se précipita à l'appel. Faites monter le directeur de l'hôtel, dit Georges, d'une voix brève et rauque. On a cambriolé chez moi

Le garçon sursauta

Est-il possible ?. Chez monsieur aussi ? Voyez. Un portefeuille enfermé dans ma valise a disparu.

Les deux femmes survenues, agitées, questionnaient, inspectaient, feignaient le doute et conseillaient de chercher minutieusement partout

Comment chercher ? répliquait Georges nerveux. C'est pourtant limpide J'ai déposé et enfermé là mon portefeuille, en sortant ce matin j'ai pris la clef de l'armoire. et il n'y est plus Il contenait trois mille francs'

Le directeur extrêmement ému survint sur ces mots.

On m'annonce, monsieur, dit-il, qu'on a volé chez vous. quelque chose ? Et volé bien adroitement répliqua Georges. Car les serrures ne portent aucune trace d'effraction.

Vous êtes bien certain, monsieur ? balbutiait le directeur. Vous ne faites pas erreur?. Quelquefois, on croit être sûr. et puis, on se trompe. Avez-vous bien regardé dans toutes vos poches ?. Dans vos malles ?

Je ne fais que ça depuis un quart d'heure Non Non Je sms sûr, absolument sûr! J'ai enfer:né mon portefeuille dans la valise. là.

Ceci me passe Ceci me passe répétait le malheureux directeur, dont le front perlait de gouttes de sueur. Un vol extrêmement important a été commis dans la chambre voisine, et les locataires s'en sont aperçus à trois heures de l'après-midi. Vous

Un briquetier blesse grièvement_sa maîtresse PUIS IL SE BARRICADE CHEZ LUI ET TIRE SUR UN AGENT

Au n" 142 du quai d'Auteuil, dans un petit logement au premier étage, habitaient, depuis un an environ, un briquetier, Gaston Dire, âgé de trente-six ans, sa maitresse, Mme veuve Marie Beauprés, et les quatre enfants de cette dernière.

Dirn adorait sa compagne, et le faux ménage vécut longtemps heureux mais il y a quelquc temps, la suite de commérages, Dire se figura que Mme Beauprés recevait des jeunes gens en son absence, et il en conçut une vive jalousie.

Rien dans la conduite de la jeune femme ne justifiait cependant les suppositions de son amant: il ne lui faisaü pas moins des scènes, qui parfais devenaient si violentes, que la police avait dû intervenir.

Hier soir, vers six heures. Dire rentra ivre chez lui sans raison plausible, il injuria sa compagne. Une querelle, qui s'envenima rapidement, se produisit.

un moment donné, l'hommc exaspéré, se retira dans sa chambre et se coucha. Une heure plus tard, Mme Beauprés vint le trouver.

Allons, Gastm, lui dit-elle, conciliante, le dtner est prêt, viens manger.

,le n'ai pas faim, répliqua-t-il. Je desire qu'on me laisse la paix.

D'un mot à un autre, une nouvelle scène ne tarda pas à éclater.

A bout d'arguments, la jeune femme menaça snn amant de le quitter.

Ah c'est à cela que tu voulais en venir ? s'écria le briquetier. Eh bien nous allons en finir tout de suite.

Ce disant, il s'arma d'un revolver et, par deux fois, fit feu sur la malheureuse, qui fut atteinte il la tête et à l'abdomen.

Elle s'enfuit et alla s'abattre dans la pièce Tandis due l'on transportait la blessée à l'hôpital Boucicaut, le meurtrier se barricadait dans sa chambre.

t L'agent Richaud prévenu par la rumeur publique. accourtr't. A sa vue, le forcené tira. de sa fenêtre, dans sa direction, quatre balles. Le gardien dut à l'obscurité de n'être pas atteint.

Du poste d'Auteuil du renfort arriva. Il fallut faire le siège du logement. Protégés par des matelas, les gardiens s'approchèrent. Enfin, vers neuf heures, au moment où on allait enfoncer sa porte, l'assiégé cria qu'il était prêt à se rendre.

Le coupable veut se faire justice Les agents allaient l'arrêter lorsque deux nouvelles détonations retentirent. Dire venait de tenter de se tuer.

On pénétra dans le logement. Le brique- tier ne s'était blessé que légèrement. Après avoir été pansé l'hôpital, il fut conduit devant M. Bauleiller, commissaire du quartier d'Auteuil.

La jalousie et la boisson, déclara-1-il en pieurani, m'avaient rendu fou. Je regrette ce qnc j'ai fait. Maintenant je ne désir© plus que la mort,

Dire a été envoyé à l'infirmerie du dépôt. Vol au musée de l'Armée Un vol a été constaté, hier soir, au musée de l'Armée, à l'hôtel des Invalides.

Une vitrine a été cambriolée par un malfaiteur inconnu, qui s'est emparé d'un fourreau et d'un ceinturon de sabre annamite enrichi d'une plaque en or et de pierreries et d'une grosse perle.

M. Guénin, commissaire do police, attaché spécialement l'hôtel des Invalides, s'est livré à#une enquête qui n'a donné aucun'résultat*

Ce vol semble cependant devoir étre rapproché d'nn incident qui s'est produit ces jours derniers.

Vers six heures et quart, c'est-à-dire plus d'une heure après la fermeture du musée, les plantons de service, réunis dans la salle qui leur e.st affectée, virent s'ouvrir une porte donnant sur un corridor désert, et un inconnu leur apparaître.

Cet individu fut interrogé.

Il déclara s'être égaré dans l'hôtel, après la sortie du public.

Cette explication f n et on le laissa s'en aller.

On suppose maintenant que ce personnage pst l'auteur du vol commis hier. Et l'on attribue à une première tentative avortée sa présence dans l'hôtel des Invalides, l'autre soir. En pénétrant dans la salle des plantons, il avait cru sans doute s'introduire dans une des salles du musée.

Une mystérieuse voyageuse est internée à Yvetot

Yvetot, 2 octobre.

Une vieille dame de soixante-treize ans, descendue, ie 13 septembre dernier, dans un hôtel de notre ville, où elle s'était inscrite sous le nom de veuve l'aulier, duchesse Huc de Sannois, a dû être internée, en raison des signes d'aliénation mentale qu'elle donnait depuis quelque temps.

On n'a trouvé ni dans les vêtements de la démente, ni dans ses bagages aucun papier permettant d'établir son identité. Sur une carte, on a pu lire l'adresse suivante « Saint Maur- ies- Fossés, 4, avenue du Cirque. »

Cette adresse est-elle celle de la mystérieuse voyageuse ? Nous ne tarderons pas à le savoir.

Quoi qu'il en soit, la démente parait jouir d'une certaine aisance, car on a trouvé sur elle des carnets de chèques et un titre de 1,800 francs de rente.

avez quitté vos appartements au moment du déjeuner, ainsi que ces personnes on a. déjà questionné le service. les chambres ont été faites, comme d'habitude, lorsque les locataires ne sortent pas le matin de une heure à deux heures. Le commissaire prévenu a commencé une enquête. Deux vols Deux vols le même jour à la même heure Mais aussi, monsieur, pourquoi ne pas déposer vos valeurs, vos bijoux, ainsi qu'il est recommandé, au bureau de l'h6tei Nous sommes alors responsables C'est affiché, monsieur! Cela se fait partout

C'est juste. Et je déplore n'avoir pas pris cette précaution. Mais enfin, une maison comme la vôtre devrait être plus sûre. On n'imagine pas qu'on peut être dévalisé en plein jour, avec un service à tous les étages Le contrôle du va-et-vient! Il me semble qu'une enquête serrée doit aboutir. Si vous ne soupçonnez pas votre personnel, au moins, peut-il dire qui est venu, de midi à cinq heures ? Quels fournisseurs ? Quels commissionnaires ? Quels visiteurs? Que sais-je ?.

Le personnel a été étroitement interrogé, monsieur,. Les soupçons se sont portés, tout d'abord, sur une manucure et un garçon tailleur de la ville, qui est venu à cet étage livrer des vêtements à deux heures de 1 après-midi. Le commissaire les a fait appeler l'un et l'autre. Le vol dont vous vous plaignez est exactement semblable à celui effectué au 67. Les serrures ont été également ouvertes et non forcées. L'avis du commissaire est que nous avons affaire à un professionnel fort habile.

Oui. Tout cela ne paralt pas en voie de solution. Voulez-vous téléphoner au même commissaire qu'il a à recevoir une

CONTES DU PETIT P.4RISIEN LE PETIT HOMME pau

GUY DE TÉRAMOND

Mon marin avait ancré la pinasse près du débarcadère de Picqney, ce joli village du bassin d'Arcachon dont les toits rouges jaillissent des pins comme un bouquet de coquelicots.

Debout à l'arrière. je suivais d'un œil attentif les petits trogues qui, attirés par la rogue, venaient, en bandes argentées, se faire prendre dans ;es mailles de mon filet, quand, soudain; un violent remous faillit me précipiter dans l'eau.

C'était le Courrier -du-Cap qui accostait, faisant danser toutes les barques dans le sillage de son hélice.

Mon compagnon leva la tête et salua d'un sonore bonjour, selon l'habitude du pays, le timonier du vapeur.

C'est Coussarègues, té m'expliqua-t-il. un collègue de Gujan-Me'3tras. un fameux loup de mer. vingt ans de navigation sur les océans. et un rescapé du Gigantir, vous savez bient Le Gigantic?. Je n'. souvenais, en effet, de ce paquebot colossal qui, à sa première traversée, heurta un iceberg en pleine nuit et sombra, en quelques heures, avec la plus grande partie de ses passagers et de son équipage. Ça a dû être horrible? murmurai-je.

Oui, me répondit-il Nous ne saurons jamais tout ce qui s'est passé de drames, dont Dieu seul a été témoin. Tenez, j'en connais un. ce sont des gens d'ici qui y ont été mêlés, pas moins. Voulez-vous que je vous le raconte ?.

Jean Arnould était un jeune ingénieur de Bordeaux, sorti dans les premiers de l'Ecole centrale qui, désespérant de trouver une situation en France, malgré un diplôme et ses capacités, avait résolu de s'expatrier et d'aller tenter fortune en Amérique, pays ouvert à toutes les initiatives et à toutes les intelligences.

Pour ne pas les exposer à tous les aléas d'un pareil voyage, il avait laissé ici sa femme et ses deux petits enfants, un garçon de trois ans et une fillette de quelques mois.

Aussitôt que cela me sera possible, avait-il dit en partant, vous viendrez me rejoindre.

Mme Arnould était courageuse et vaillante. Elle comprit que cette séparation momentanée était préférable à une existence de privations et de misère dont elle ne prévoyait pas la fin.

Va, répondit-elle à son mari, et lâche de réussir vite. Quant à tes enfants, je les éleverai comme si tu étais là et tu n'auras aucun reproche à me faire.

C'était une excellente mère, monsieur je l'ai rencontrée très souvent ici même, où elle venait passer les vacances chez une sienne tante.

Son fils était, comme tous l«s gamins, un peu dissipé et bruyant parfois mais jamais elle ne le grondait sévèrement. •– Sois donc sage, Georges, lui disaitelle simplement. Il faut donner le bon exemple à ta soeur. Ne veux-tu pas que j'écrive à ton père que tu es un petit homme, à présent?.

C'était une phrase magique instantanément, il redevenait docile et obéissant.

Un bien joli enfant, d'ailleurs, grand, mince, avec de grands yeux clairs et de longs cheveux retombant sur ses épaules, en boucles dorées, que sa mère n avait jamais pu se résoudre à faire couper et qui lui donnaient un air gracieux de fillette en culotte.

Mais cinq ans s'étaient écoulés.

La chance avait fini par sourire au jeune ingénieur. Il avait trouvé une magnifique situation dans les téléphones, à New-York. Des perfectionnements. qu'il avait apportés aux appareils, des brevets qu'il avait pris lui avaient assuré la fortune.

Son premier souci fut d'appeler sa petite famille autour de lui.

Rallie le premier bateau en partance, écrivit-il à sa femme. J'ai hâte de vuus revoir et de vous embrasser. Ne regarde à rien, surtout, pour voyager confortablement. Nous sommes riches, maintenant, et je veux que tu en profites dès aujourd'hui.

Vous pensez bien, monsieur, que Mme Arnould ne se le fit pas répéter. Elle ne fut pas longue à s'informer du départ des paquebots. Justement le Gigantic, ce formidable navire qui venait d'être lancé, allait accomplir sa première traversée transatlantique. Elle s'y embarqua le surlendemain.

Quel bonheur, maman, s'écriait joyeusement Georges, nous allons bien-

seconde plainte, et le prier de se rendre tout de suite à mon appel ?

Bien, monsieur.

Les doigts dans les poches de son veston, Georges allait et venait par la chambre, d'une marche agitée et fébrile, admirablement jouée.

Le directeur crut devoir s'excuser encore: Je suis au désespoir, monsieur Je conçois qu'un tel accident vous soit désagréable.

Plus que désagréable Je ne suis ni rastaquouère, ni millionnaire. je ne fréquente "° pas les salles de jeux et trois mille francs ne sont pas une bagatelle pour moi

Je conçois, monsieur. Je conçois !« Croyez que je m'emploierai de mon mieux pour retrouver le gredin.

Et mon voisin ? Que lui a-t-on volé ? Oh! Une forte somme. et cinq cent mille francs de bijoux

-Cinq cent mille?. Mazette! Mais aussi, comment voyage-t-on avec de telles fortunes sur soi 7.

C'est ce que je dis 1 Comment ne les dépose-t-on pas en arrivant au bureau de l'hôtel ?

Enfin. à quelle heure suppose-t-on que le vol a eu lieu ?

Je vous l'ai dit, monsieur. de midi et demi à trois heures puisque ces personnes ne sont pas remontées chez elles avant trois heures. Mais il peut avoir eu lieu plus tôt. Qui a fait les chambres ?

Deux femmes que j'occupe depuis quatre ans à cet étage.

Voulez-vous tes faire venir ? Je voudrais les questionner moi-mAme.

Tout de suite, monsieur.

(A suivre.) Yves Mora.


tôt retrouver papa que va-t-il dire, en me voyant?

Mais, mon chéri, répondit Mme Amould en souriant, que tu es devenue un petit homme, un vrai petit homme, et il sera fier d'avoir un fils si grand et si sape

Et, tout heureux à cette pensée, l'enfant s'endormait sur sa couchette étroite, bercé par le remous de l'océan. Soudain, la cinquième nuit, alors que tout le monde sommeillait, sur le Gigaiitic, un craquement effroyable &e fit entendre et il s'arrêta net.

Il venait de heurter, à toute la vitesse de ses hélices, un immense iceberg que son pilote n'avait point aperçu. Tout son avant s'était entr'ouvert sous le choc et il se mettait à couler lentement.

Un cri sinistre, répercuté aussitôt, de bouche en bouche, se répandit, en un instant, sur tout le paquebot Sauve qui peut

Réveillés en sursaut, les passagers accouraient de tous côtés, demi-nus; affolés, se bousculant à travers l'obseu!rité et demandant, d'une voix angoissée» 'ce qui était arrivé.

Mme Arnould s'était précipitée à leur suite, sur le pont, après avoir enveloppé ses deux enfants dans les premiers vêtements qui lui étaient tombés sous la main et jeté, elle-même, un châle sur ses épaules. Cependant, les officiers s'efforçaient d'organiser le sauvetage déjà, l'equipage avait dégagé les bastingages et mettait les canots à la mer.

Qu'on embarque les femmes d'abord, ordonna le commandant les hommes attendront sur la passerelle Des matelots avaient établi une barrière qui ne permettait aux passagers d'avancer qu'un par un le dernier, à la coupée, la laissait franchir aux femmes et repoussait impitoyablement ks hommes vers la passerelle, où l'orchestre du bord avait attaqué les preimières mesures de l'hymne Plus près \-de toi, mon Dieu!

Mme Arnould se présenta à son tour. Le matelot jeta sur elle un coup d'œil Passez avec vos fillettes, madame Mais, comme si on le cinglait d'un !coup de fouet, Georges releva la tête Moi, d'abord, je ne suis pas une ̃– Allons, viens vite s'écria Mme ArInould, le tirant par la main.

L'enfant résistait toujours

Non. non. répétait-il, en frappant du pied. je suis -un homme un vrai netit homme

Viens donc, supplia la malheureuse mère, redoublant ses efforts. Mais, ne connaissant que sa consigne, le matelot les avait arrêtés.

Ah tu es un homme?. Alors, sur la passerelle

Mme Arnould essaya de parlementer, d'expliquer. On n'avait pas le temps de l'écouter. Les minutes étaient précieuses, le paquebot s'enfonçait peu à peu. Déjà, un officier s'approchait Voyons, madame, dépêchons-nous, les ordres sont formels

La pauvre femme ne dit rien elle n'esquissa pas même un mouvement de révolte machinalement, elle retira son châle et en enveloppa son fils que, d'un geste brusque, le matelot poussa avec les autres hommes.

Elle ne l'a jamais revu.

Guy de TÉRAMOND.

DOUBLE ASPHYXIE PASSAGE HA6UINOT Deux époux cherchent la mort cour fuir ia misère

i,A. *"15»«JMlli SBCCOMBE

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un couple arrivait à l'hôtel situe passage Ragmnot et se faisait donner une chambre. Sur le registre de l'étabissement, l'homme s'inscnvit sous le nom de Jules Ho don, apprèteur, âgé de trente-trois ans; la femme sou. celui de Marie Breton, ménagère, de deux àns plus jeune.

On leur donna, au troisième étage, la' ehambre 18, dans laquelle ils s'installèrent bientôt,non sans avoir recommandé qu'on ne ies éveillât pas avant onze heures et demie, car, fatigués par un long trajet, ils voulaient se reposer eL taire la grasse matinée.

Hier, vers une heure et demie de l'aprèsmidi, comme aucun ctes deux nouveaux cataires ne S'était montré, on s'inquiéta. Le logeur frappa inutilement à leur porte, fermée à l'intérieur.

Prévenu, NI. Boutineau, commissaire du quartier, intervint, accompagné d'un serrurier qui lui donna accès dans le logement Une épaisse fumée prit à la gorge le magistrat et ceux nui t'accompagnaient. Bien vite, tandis qu'on repoussait sur le palier un poêle dans lequel du charbon achevait de brûler, on ouvrait portes et fenêtres, soigneusement calfeutrées.

Sur le lit gisaient les deux locataires. Un médecin, qui assistait Yf. Boutineau, déclara que la femme avait cessé de vivre. L'homme respirait encore, mais râlait. On l'emporta à l'hôpital Saint-Antoine, où les médecins qui le soignent ne conservent que peu d'espoir de le sauver

Sur le cadavre de la 'femme, on releva quelques traces de brûlures. Pendant la nuit, la malheureuse s'était levée pour surveiller le réchaud fatal et, s'étant brûlée, n'avait rien trouvé de mieux que de se recoucher, voulant absolument mourir.

Elle et son ,compagnon son mari avaient en effet décidé d'en finir avec une vie qui, pour eux, depuis longtemps, n'avait été qu'un long calvaire.

On trouva, dans leurs vêtements, des papiers qui permirent d'établir leur véritable identité, car ils avaient donné un faux état civil à l'hôtelier, et de connaître les causes de leur fatale détermination

Lui, Léon Osselin, journalier de trente-six ans, miné par la maladie, ne travaillait plus. Il avait traité d'hôpital en hôpital, et le mal incurable dont il était atteint n'avait fait que progresser. Sa femme, née Marie Gratton, ayant passé son existence à le soigner, n'avait pu se livrer à aucune besogne capable de leur procurer, à l'un et à l'autre, les moyens de vivre.x

A bout de forces, las de lutter contre l'adversité, ils avaient pris la détermination de disparaître.

LES BICYCLETTES MITRAILLEUSES On apprendra avec intérêt que les bicydettes-mitrailleuses dont toute la presse a i fait l'éloge, lors des dernières manœuvres ? du Midi, sont dues à l'initiative patriotique 1 de la maison Peugeot, qui en eut, d'ailleurs, l'idée première.

Nous rappelons par la même occasion ) que Peugeot, fournisseur habituel de l'armée, vient de recevoir une nouvelle commande de 3.550 bicyclettes pliantes milij taires.

Un tramway emballé traverse Sèvres à toute allure QUATRE PERSONNES BLESSÉES Un accident étrange et assez grave s'est produit hier, vers midi, à Chaville, causant une véritable émotion Sèvres..

Le tramway électrique du Louvres-Versailles ¡¡Si-il venait de quitter la station des Petits-Bois, il Chaville, lorsque, par suite de la rupture des freins à air, le convoi brûla les arrêta du Haut-de-Sèvres et dui dépôt. Grâce à la vitesse acquise, les deux voitures descendirent en trombe la Grande-Rue de Sèvres, au grand effroi des passants. Place Gallardon, le tramway emballé heurta avec violence la tapissière de M. David, blanchisseur à Sèvres. Ce dernier fut projeté à terre, ainsi qu'un de ses amis, M. Chevyot, serrurier, 95, Grande-Rue. Tous deux furent relevés très grièvement blessés en diverses parties du corps.. En dépit de ce choc violent, le tramway poursuivit sa course folle, culbutant un tombereau chargé de briques et son charretier, NI. Charles Suzanne, qui fut blessé à la tête. Pendant ce temps, le cheval avait«été projeté sur le trottoir, renversant un passant, M Eugène Lavault, manchot, qui eut la jambe gauche brisée. M. Lavault fut transphorté à l'hôpital de Sèvres. La convoi, ne toujours. pas arrête. Il nassa à toute allure devant ta mairie de Sèvres, où se tenait M. Y<Miz, commissaire de police, et son brigadier NI. Durand. Ceux-ci devinèrent lé; causes de l'acrident, sautèrent dans une auto et déparèrent bientôt mais sans pouvoir intervenir, le tramway qui venait de gagner la voie unique du pont de Sèvres, où s'exécutent des travaux de pavage. Là, une voiture de déménagements appartenant à M. Andrieux fut encore tamponnée.

Après l'octroi de Boulogne, le wattman sauta à terre et avec l'aide d'un cycliste put jeter sur les rails quelques madriers et enfin il arrêta son convoi dans lequel, heureusement, ne se trouvait aucun voyageur. lettre intéressante pour les maiades de l'Estomac, de i'In'istin, du Foie et des Reins

Si vods avez le malheur de souffrir de dyspepsie gastralgie, entérite, constipation ou d'une affection quelconque des voies digestives vous lirez avec intérêt cette lettre d un Lyonnais reconnaissant

« Je suis heureux d'affirmer que les comprimés de Stomoxygène m. ont complètement guéri d'indigestions si fréquentes qu'elles étaient devenues depuis trois ans une dyspepsie chronique. J'avais essayé de tout, et rien ne m avait réussi. Avec le Stomoxy-,gène, j'at ressenti de suite un grand soulaI gement, et la guérison complète a suivi très rapidement. J'ai conseillé ce remède à un oncle, qui souffrait de constipation depuis des années et à une sœur, atteinte d une grave maladie de foie. Tous deux ont été guéris, et me chargent de vous remercier. » L'oione contenu dans les comprimés de Stomoxygène nettoie et désinfecte toutes les voies digestives. Son effet est tellement rapide, qu'une seule botte d'essai vous convaincra.

En vente dans toutes les pharmacies, au prix de 3 fr. la botte, et au Laboratoire du Stomoxygène, avenue de Clichy, Paris. Les couverts du patron

Depuis plusieurs mois, Ferdinand Poupardin, un polisseur de vingt-huit ans, demeurant en garni, rue Àlbouy, dérobait des couverts d'argent tr son patron, m orfèvre de la rue d'Enghien,

Après les avoir maquillés, Poupardin les faisait engager au Mont-de-Piiété pair samaïtresse, Marcelle Grollot.

Il arriva que leur manège fut surpris par des inspecteurs de .la sûreté du deuxième district. Le polisseur et sa maîtresse furent arrêtés et envoyés au dépôt.

Aeression faubourg au TemoCe"

Vers minuit, un employé de commerce, M. Jules Collas, demeurant rue de Malte, arrivait, rentrant chez lui, à l'angle de la place de la République et du Faubourg du Temple

Déux femmes l'accostèrent.; il déclina leurs invites. Une d'elles appela aussitôt h Marcel, Marcel ».

Et Marcel accourut, se rua sur l'employé et le cribla de coups, si brutalement que, blessés au ventre, M. Collas sera pendant quelques jours dans l'incapacité de marcher. M. :lndrieu, commissaire du quartier, fait rechercher Marcel et les deux femmes qui ont disparu.

Un foë rue ae Charenton

Rue de Char-enton. un individu se précipitait, hier, sur une femme portant un enfant dans les bras et la frappait au visage. Un peu plus loin, il se ruait sur un jeune homme, le brutalisait et lui arrachant sa casquette, la jetait au ruisseau.

Des agents intervinrent. Il les malmena. Bref, on put le maîtriser et le conduire devant Ni. Verdeau, commissaire du quarts-. Tandis que le secrétaire du magistrat, M. Lignières, interrogeait J'énergumène, celui-ci se saisissant des objets qui se trouvaient à sa portée, les lui lança au visage.

On avait affaire à un aliéné, Jules Lebocq, terrassier de vingt-neuf ans, sans domicile connu, qu'on a envoyé à l'infirmerie spéciale du dépôt.

Un garçon de magasin ae dix-huit ans, MarCet Bouquin, avait suustrait l.ObO francs dans la caisse de son patron, :m commissionnaire de la rue d'Hauteville.

Arrété, le jeune voleur a été envoyé au dépôt par M. Tanguy, commissnire ae policé. On a arrêté dans un bar ces Halles, on il servait comme garçon, sous le n^m de Guafton, un déserteur clu !«• bataillon d'infanterie légère d'Afrique, Maurice- Albert Lamé, vingt-deux ans, qui a quilté son corps le 2fi juillet dernier. Jaloux de voir sa maîtresse, Eugénie Dantin, vingt-quatre ans, brocheuse, demeurant en garni rue de lui préférer François Chutot Vingt-six ans. camionneur. Ernest Derrtet, trente ans chaudronnier, attendit, la nuit dernière, son rival, boulevard Kdgar-Quinet, et le poignarda. Mais la blessure est légère et, la victime n a pas jugé à propos de porter plainte.

François Gerbaut, dix-neuf ans, maçon, de- meurant en garni rue Vercingétorix, volait, hier, une paire de chaussures dans un chantier, rue de Vanves Conduit dwant M. le commissaire Raynaud il fut reconnu pour avoir été condamné par défaut, en décembre 1912, Il dix-huit mois de prison et à 100 francs d'amende. Il a donc pris te chemin du dépôt.

Une fillette violentée par un gars de batterie Les magistrats du parquet de Senlis font activement rechercher un gars de batterie, nommé Louis C. accusé d'avoir, à Fresnoy-en-Thelle, violenté une fille de douze ans, la petite Léonie Dupuis.

Cette dernière entrait dans un jardin lorsqu'elle vit st dresser devant elle un homme qui avait dO l'attendre en se cachant dans la haie. Lindividu voulut l'entraîner dans un endroit plus désert, puis tenta de l'envoyer faire une commission.

Comme la gamine s'y refusait, le triste personnage se précipita sur elle et la violenta.

La petite victime a désigné Louis C. comme son agresseur. Le triste personnage est en fuite.

POUR LES PROCHAINES ÉLECTIONS

On expérimente à Ivry les cabines isoloirs La municipalité dTvry-sur-Seine lit, hier après midi, une sorte de répétition générale pour expérimenter le système de cabine insoloir qui, selon la loi, doit servir pour les élections législatives. Ces cabinet- seront mises en usage otliciellement, pour la première fois, le 9 novembre, à Ivry, lors de l'élection du successeur de M. Juies Coutant.

A trois heures, à la mairie d'Ivey, étaient réunis 1o nouveau maire, M. Maillet, M. Davoine, adjoint, MM. Ladent, Hanoulle, Guy, conseillers municipaux Blaireau, chef de bureau la préfecture de la Seine Rondu, maire de Çhoisy-lc-Roi Poret adjoint/; Logerot, coirseillér municipal Turbert, maire d'Arcueil, etc.

Dans la grande salle qtri sert habituellement aux ̃élections; deux systèmes d'isoloirs avaient été dressés l'un à six cabines dédoublubles par trois ou par deux l'autre compose de deux cabines.

Et voici comment, très prochainement, après l'expérience d'hier, les choses se passeront.

L'électeur entre dans la salle de vote. On lui remet sa carte d'électeur, puis un peu plns..lo!n mie enveloppe grise non gommée et sans signes extérieurs.

Il se rend ensuite dans une case de l'isoloir, ferme la porte, écrit son bulletin de vote, car un porto- pi urne, du p--ipier et de l'encre sont mis à sa disposition sur une tablette, et ressort par une autre porte, auprès avoir inséré son bulletin dans l'enveloppe. Il se dirige alors vers le bureau.

Celui d hier, pour la circonstancié, était pré- sidé par le mairc, M. Maillet, ayant pour assesseurs MM. Davoine et Ladent et pour se- crétaire M. Voorman, secrétaire de la maiL'électeur remet sa carte, on la pointe, mais c'est lui-même qui introduit dans l'urne -l'enveloppe contenant son bulletin et non plus le président du bureau.

La fente de l'urne est assez large, car l'enveloppe doit y être glissée non pliée elle est perpendiculaire au président, de telle 'façon que ce dernier peut voir en même temps, au recto et au verso de l'enveloppe. L'expérience du vote, qui réunissait une soixantaine de votante, a permis de constater que la sincérité du vote était de ceftç façon assurée et qu'aucune fraude n'était possible.

Si, dans les grandes vrilles, l'utilité de cette réforme sera très appréciée, elle le sera bien davantage dans les petites, où tout le monde se connaît et où ton peut savoir pour qui l'électeur vote, grâce à la nuance ou à l'épaisseur du papier.

Les deux isoloirs d'Ivry ont fonctionné parfaitement le premier, à six cabines dédoublables, sera utile dans les grandes agglomérations l'autre, à deux cabines, trouvera aussi sa place- dans {es grandes villes. comme dans les bourgades. Toutefois, au

moment d'affluence des électeurs, il est à craindre, si les isoloirs ne sont pas en nombre suffisant, qu'il ne se produise des bousculades et des réclamations. L'avenir nous le dira.

L'Etat a assumé une grande partie des frais pour l'installation de ce système et alloue la somme de quinze francs pour chaque L'ASSASSINAT DE M. ffiAGADOUX

Seul, Auguste Deve demeure inculpé Mantes, 2 octobre.* Auguste Devé, ce gars de batterie inculpé d'être l'auteur de l'assassinat de M. Magadoux, ce maréchal ferrant de Gressey, dont nous ..avons relaté, la fin tragique, été, après interrogatoire, maintenu seul en 'état d'arrestation par M. clavier, juge d'instruction, amené cet après-midi et écroué il la maison d'arrêt.

fin dépit des charges accablantes qui s'accumulent d'instant en instant contre lui, Devé persiste à protester de son innocence il le fait pourtant sans énergie.

Ce que le, témoins prétendant, a-tril dit au magistrat instructeur, est peut-être exact, mais moi je ne me souviens de rien. J'étais, dans la soirée du meurtre, en état complet d'ivresse. Je ne sais plus ce qui s'est On sait qu'en même temps que Devé on avait arrêté un -de ses camarades de travail, Louis Gontier, fortement soupçonné d'être le complice de Devé.

Après une journée d'enquête, Gontiar vient de bénéficier d'une ordonnance de non-lieu, ayant pu établir l'emploi de son temps au cours de la soirée tragique.

AGITATION AU MARCHE DE LA YILLETTI Ei; ue de protéger le bétail français contre la fièvre aphteuse, M. Hennion, préfet de police, prenait récemment un arrêté aux termes duquel les animaux des espèces bovine, ovine, caprine et porcine ne pourront sortir du marché de la Villette, ainsi que du départernent de la Seine, que pour être conduits dans un abattoir public régulièrement inspecté par un vétérinaire )1.

La chambre syndicale patronale^ des ddbarq.ueurs et conducteurs de bestiaux s'étant émue de cet arrêté a entrepris une vigoureuse campagne pour le faire rapporter. Pille avait organisé dans ce but, hier après midi, un meeting de protestation au marché de la Villette.

Au bureau avaient pris place MM. Lalné, président de la chambre syndicale patronale Lenoir, de la chambre syndicale des commissionnaires Rozier, député Leîebvrë, président des bouchers détaillants, etc.

Le président a fait remarquer que la délivrance des laissez-passer occasionnait une perte de temps aux conducteurs et débarqueurs. De plus, avec la nouvelle réglementation, les conducteurs se voient dans l'obligation de faire des frais considérables, car ils sont, en effet, obligés de venir deux, fois au marché de la Villette par semaine au lieu d'une.

Une délégation de tautes les corporations intéressées se rendra, aujourd'hui, auprès de M. Hennion, afin. de tenter de faire rapporter le nouvel arrêté.

EXPLOITS DE DEUX GARS DE BATTERIE Ils blessent un chauffeur! et violentent une femme Senlis, 2 octobre.

On signale, dans la région, les exactions commises par certains gars de batterie qui, la moisson terminée et commençant à manquer d'ouvrage, boivent, s'enivrent et sèment la terrcur dans les villages. A Gondeville, tout récemment, deux ouvriers agricoles, originaires de Paris, les nommés Ainey et Gaillard, mirent à aac l'auberge de Mme Rocton, blessèrent la mère de la débitante ainsi qu'un consommateur. Aujourd'hui, à Ully-Saint-Georges, ce sont deux jeunes gcns de vingt ans, au eervice de M. Decamp, entrepreneur de battage, qui ont violenté une de leurs compagnes de travail, Mme Marie Duflot.

Son travail terminé, cette dernière regagnait la carrière, où eUe trouve, chaque nuit, un refuge.

En cours de route, elle fut attaquée à l'improviste pas deux chenapans, Espérance Bethancourt et Julien Sauvez, qui la dépouillèrent de ses vêtements et s'acharnèrent sur elle. Comme la malheureuse appelait au secours de toutes ses forces, ils durent la lâcher et s'enfuir dans la direction de la carrière.

Effrayée, Mme Duflot ne voulut pas rentr er chez elle, séule elle alla demander au chauffeur de la machine à battre, M. Duhaut, et l'escorta.

Près de la carrière, tous deux furent attaqués par Sauvez et Bethancourt. Ce dernier, d'un coup de tête dans le ventre, jeta à terre M Du haut, puis, se ruant sur lui, le frappa à l'épdllle droite d'un coup de couLes deux bandits tournèrent alors leur fureur sur Marié Duflot, la blessèrent à l'œil droit d'un violent coup de couteau et, cette fois, réussirent à la violenter.

Ils s'enfuirent alors dans la direction de Mouy,"où lès gendarmes réussirent à les retrouver.

Ils ont été mis à la disposition du parquet de Senlis.

Quel mystère cache

l'agression de l'infirmière ? fin juillet dernier, une infirmière, habitant Boulogne-su r-Seine Mme Burkardt, qui se rendait à Meudon, était assaillie route des Gardes, à Bellevue, par trois vauriens qui lui enlevèrent son réticule renfermant, d'après ses dires, une somme de trois mille francs qu'elle se disposait à porter chez son notaire.

Les auteurs de cette agression furent récemment découverts par la lro brigade mobile. C'étaient deux mécaniciens du Bas-Meudon Gohier et Pouponel. Ceux-ci avouèrent l'attentat, mais nièrent le vol de trois mille francs.

Interrogés par M. Fougery, juge d'instruction à Versailles, ils déclarèrent avoir trouvé dans le réticule de l'infirmière une somme de vingt-cinq francs seulement par contre, il y avait, affirtrièrent-ils, des bijoux de prix, d'une valeur de douze mille francs. Le troisième voleur, nommé Fortin, fut arrêté le 20 septembre, et au magistrat instructeur qui l'interrogeait, hier, il confirma la version de ses deux acolytes.

On devait confronter hier les trois vauriens avec Mme Burkardt, mais la plaignante avait fait prévenir qu'elle ne pouvait se rendre à Versailles.

Les bijoux dérobés ont été retrouvés et une rentière, Mme B. de Saint-Mandé, doit venir reconnaître l'un d'eux, un bracelet orné de pierreries d'une valeur de huit mille francs.

M. Fougery, juge d'instruction, va s'efforcer de mettre d'accord la plaignante et ;s voleurs. Cette affaire devient étrangement mystérieuse.

LA COLLISION DE C&AILLY-EN-BIÊRE M. Brandt est inculpé

d'homicide par imprudence

Melun, 2 octobre.

Le parquet de Melun vient d'ouvrir une information contre M. Brandt, agent de change à Paris, inculpé d'homicide par imprudence à l'occasion de la mort de Mme Monteharmont et des autres personnes tuées ou blessées en juillet dernier, au cours de la collision d'autos de Chailly-en-Bière. Le juge d'instruction avait convoqué aujourd'hui MM. Montcharmont et Bellugue à titre de témoins. Ces deux messieurs se sont présentés devant le juge, assistés de Me Chaclés Philippe, chargé de la défense de leurs intérêts.

M. Brandt a d'ailleurs reconnu sa responsabilité. Dans ces conditions, le juge dinstruction compte transmettre au plus tôt son dossier au parquet.

M EX^BiONNAIRE REGRETTE LA LÉGION Douai, 2 octobre.

Richard Trentesaux, vingt-neuf ans, sujet belge, condamné par Je tribunal correc[ tiounel de Lille à six mois de prison, pour infraction a un arrêté d'expulsion, comparaissait cet après-midi devant la cour d'appel de Douai.

Il a imploré l'indulgence de ses juges, en ces termes

J'ai fait cinq ans dans la légion étrangère et j'ai combattu pendant quatre ans au Maroc, d'où je reviens. Je voudrais contracter un nouvel engagement à la légion. Trentesaux produisit des certificats confirmant ses dires, certificats tous à sa louange.

Les juges s'émurent en sa faveur et le président, M. Bosquet, paternel, prit la défense de Trentesaux.

Dans un moment d'ivresse, il a outragé les agents. Ce n'est pas impardonnable, dit-il, puisqu'il est plem de bonnes intentions.

La cour a réduit la peine à deux mois. Engagez-vous pendant que vous êtes en prison, recommanda alors le président, sans cela on vous reconduirait à la frontière à l'expiration de votre peine et vous risqueriez d'enfreindre à nouveau l'arrêté d'expulsion en revenant en France pour contracter votre engagement.

UN ÉCHO DE L'AFFAIRE CLERC

LES PAVILLONS TRAGIQUES SONT MIS EN VENTE

Versailles, 2 octobre. On n'a pas oublié le drame qui, il y a quelques mois, mit en émoi la coquette ville de Sèvres, drame au cours duquel M. Philippe Clerc, mari de la directrice de l'institution des Hauts-Tillets, trouva la mort.

On sait que les trois inculpés, Mme Clerc, Paratt et Mathieu Nollet, furent condamnés par les assises de Seine-et-Oise.

On a procédé aujourd'hui à la vente des trois propriétés ayant appartenu au défunt, devant le tribunal civil de Versailles. Le pavillon où fut tué M. Clerc a été offert pour 'une somme de 10,000 francs l'autre pavillon de la sente des Hauts-Tillets, où était installée l'école, n'a fait que 7,000 fr. enfin, le chalet de la sente des Rossignols a été mis à prix 5,000 francs.

Le tout a été adjugé sur une enchère de 100 francs à ün proche parent'de Mme Andréa Clerc.

lyerricneieVlrs-Saiii-Paiil! aciitté iMjib sa ire Beauvais. 2 octobre.

Aujourd'hui comparaissent, devant la cour d'assises de l'Oise, Joseph Portier, dix-neuf ans, manouvrier à Villers-Saint-

Joseph Portier et sa mère au banc des accusés

Paul, et sa mère, Marie, née Minguet, âgée quarante et un ans.

Joseph Portier est accusé d'avoir, le l"r juillet, à l'instigation de sa mère, tué son père à coups de revolver.

Rappelons les faits depuis de longues années, Pierre-Joseph Portier, manouvrier il Villers-Saint-Paul. alcoolique invétéré, maltraitait ses enfants et sa Femme. Celleci rentrait chez elle dans l'après-midi du dimanche 20 juin 1913. Elle fut menacée par son mari, qui la poursuivit, armé d'une cognée. Elle ne lui échappa que gr2ce à l'intervention d'un voisin, M. Heu.

Craignant pour ses jours, elle se réfugia chez une voisine avec son fils Désiré. Le lendemain, la dame Portier ayant voulu rentrer au domicile conjugal, en fut empêchée à nouveau par son mari, qui se précipita sur elle, une béche à la main. Cette fois encore, elle réussit à lui échapper mais jugeant alors la situation sans issue, elle adjura son fils aîné. Joseph, de les débarrasser de son père. Elle lui remit une pièce de 20 francs, pour se procurer un revolver, regrettant, dit-elle, d'être trop faible pour accomplir elle-même le meurtre qu'elle préméditait ».

Joseph Portier alla aussitôt acheter un revolver chez un armurier de Creil mais, ce soir-là, lundi 30 juin, aucune discussion n'éclata entre son père et lui.

Le lendemain, mardi 1er juillet, ayant achevé sa journée de travail. Joseph Portier retrouva, en rentrant, son père attablé, qui lui demanda

Où est ta mère

Il lui répondit

C'est de ta faute, si elle n'est pas là! A ces mots, Portier père se serait dressé, furieux et menaçant. C'est alors que son fils Joseph tira, de la poche droite de son pantalon, son revolver, et fit feu sur lui six fois de suite; puis il alla retrouver sa mère, qui était chez une voisine, et lui dit

Ça y est, tu peux venir

Tous deax retournèrent la maison du crime et, là, Mme Portier, ayant appris en chemin que son mari ne devait pas être mort, dit à Joseph Porticr

Rechargc ton arme et achève-le.

Il obéit, pénétra dans la chambre où s'était réfugié son père et fit encore, par deux fois, feu sur lui. La mère et le tils s'approchèrent alors de la victime et, après avoir constaté qu'elle était mortellement atteinte, ils se rendirent à la gendarmerie de Creil, où ils se constituèrent prisonniers.

Portier est mort dans la nuit même du

crime.

Les accusés n'ont pas d'antécédents judiIls sont laborieux et d'une conduite irréprochable tous deux

Aussi, bien que le ministère public ait prononcé contre eux un sévère réquisitoire, Joseph Portier et sa mère, habilement défendus par NI- Paisant et Joly, ont-ils bénéficié d'un verdict d'acquittement.

On crait tenir les auteurs

du coup de Saint-Nom-la-Bretèche Nous avons conté ces jours derniers le vol important commis à Saint-N'om-la-Bredèche, au préjudice de M. Prunel, boucher, à qui on déroba des bijoux et une somme de 1?,000 francs.

Les inspecteurs Maurin et Martin, de la première brigade mobile, chargés de suivre cette affaire, ont arrèté, hier, à Paris, le garçon boucher Jules Geoffroy, vingt-neuf ans, et sa femmc, Marie B!in, trente-huit ans, auxquels on impute ce rnéfait. Les inculpés ont été trouvés nantis d'un livret de caisse d'épargne qui mentionnait une somme de 800 francs, de 1,200 fraucs en billets de banque et de multiples reçus pour des dépôts effectuées, dans des banques. Geoffroy et sa femme ont été mis à la disposition de M. Fredin, juge d'instruction Versailles.

L'explosion de Cerbère Cerbère 2 octobre.

Les travaux de sauvetage et de déblaiement ont été menés avec une activité fébrile par la population civile,. comme par les soldats du 53* régiment d'infanterie.

Jusqu'ici treize cadavres ont été retirés des décombres,

•' Il ne manque plus que le cadavre de Mme Pages, née Rose Coste, âgée de trente-deux ans, la femme de 1 épicier-quincaillier chez qui se produisit l'explosion.

Découverte d'un dé ris humain Cerbère, 2 octobre.

La mer a rejeté à Port-Bou une jambe hu- maine affreusement déchiquetée. On se demande si ce n'est pas une partie du corps de Mme Rosé Pages qui, peut-être, a été entraînée à la mer par l'inondation.

Les blessés

Trois blessés de la catastrophe, en traitement à l'hôpital de Perpignan, sont tonjours dans, un état grave.

Les obsèques

Cerbère, octobre.

Les obsèques des victimes ont eu lieu cet après-midi, à trois heures.

La' cérémonie a été des plus impressionnantes. Toutes les autorités civiles et militaires du département y assistaient, ainsi que les députés, les sénateurs, et les conseillers généraux.

Les treize cercueils étaient portés par des soldats du 53e de ligne.

Dans la nombreuse assistance, on remarquait des délégations des administrations espagnoles de Port-Bou, le maire et le conseil municipal de cette ville.

Toute la population était massée sur le parcours du cortège.

Une bande organisée

met les Halles en co,pe réglée En dehors de la corporation des forts de la Halle, dont on connaît le recrutement sévère, et des porteurs attitrés, braves gens qui exercent honnêtement un métier dur eu- tre tous, une association redoutable s'était récemment constituée.

Composée de repris de justice, de gens sans aveu, elle avait établi son quartier général dans le quadrilatère formé par le boulevard de Sébastopol, les rues Etienne-Marce], du Louvre et de Rivoli.

Ses membres venaient pour la plupart de la Pop me » ou de la T'eaubourg et, dès minuit, sortant de leur gîte, s'installaient là jusqu'à deux heures du matin. Ils contrefaisaient les "poivrots", jouant au besoin du couteau quand on leur refusait l'aumAne.

Ils attendaient ainsi l'arrivée des maraîchers venant écouler leurs provisions, ou des maltres d'hOtel désirant faire leur marché. Alors, ils leur offraient leurs services, se faisant payer d'avance le transport des marchandises qui n'arrivaient jamais à destination, les malandrins s'en emparant. La sûreté du district exerça une active surveillance dans ces parages, et, hier, des agents camouflés en nmraïcher*t surprirent un des faux commissionnaires au moment où celui-ci recevait de l'argent d'uu épicier du boulevard Saint-Germain, M. Maraud. Les inspecteurs le suivirent dans un débit où l'homme ne tarda pas à entrer. Ils furent là les témoins de nouvelles tentatives d'escroquerie de la part du malfaiteur qu'ils arrétèrent aussitôt.

C'est un nommé Louis Chourour, vingtcinq ans, déjà cinq fois condamné et qui devait, ce mois-ci, partir pour les bat'd'Alf. Une perquisition opérée chez iui, rue de la Parcheminerie, a fait découvrir-une quantité énorme de volailles, d'œufs et de beurre, détournes par le faux porteur.

Ses acolytes sont activement recherches. Lille, 2 octobre.

Une scène dramatique s'est déroulée rue du Curé-Saint-Sauveur, n° 29, dans une chambre située au deuxième étage, occupée par Virg'inie Blouin, vingt-huit ans, bambrocheuse, séparée de son mari, Maurice Eecke, trente-cinq ans, fileur, depuis deux mois.

Jeudi après midi, Eecke se présentait chez sa femme, et une querelle s'élevait lmtre eux. Soudain, le fileur venait s'abattre sur le palier pendant que sa femme, couverte de sang, se réfugiait chez des voisins.

On s'empressa autour des deux blessés. Malheureusement Eecke avait cessé de vivre. Il portait trois coups de couteau, dont un avait traversé le corps.

Sa femme avait également été mortellement blessée de plusieurs coups de coutoîiii, dont l'un intéressait le poumon. C'est dans un état désespéré qu'elle a été transportée à l'hôpital. La justice s'est re:ndue sur les lieux.

On suppose, la femme n'ayant pu être interrogée, que les deux époux se sont mutellement frappés à coups de couteau Brest, 2 octobre.

L'amirauté vient de décider que le dreailnought Jean-Bart serait, à dater du S octobre, adjoint à la 2e escadre cuirassée et rallierait Toulon avec cette force navale. Le Courbet, qui est actuellement à Lorient. rejoindra cette escadre en même temps. Les deux dreadnonghts seront affectés ensuite à la première armée navale.

Un jeune homme de dix-neuf ans tue l'amant de sa mère

.\rras, 2 octobre.

Cn meurtre a été commis, au cours dc la nuit dernière, dans la commune de YieiiIlesdin.

Depuis quelque temps, le nommé Emile Pruvosl, trente-cinq ans, cultivateur it

ï>o.int-Lreorges, était 1 amant de la veuve Lagache, propriétaire à Vieil-Hesdin. Ces relulions déplurent fortement au !ils Lngaeh* Agé de dix-neuf ans qui, cette nuit, veis deux heures quinze, se mit en embuscade Quand Emile Pruvost se rendit au domicile 4e la veuve, le' fils qui l'attendait, lui tira un coup de fusil.

Pruvost, atteint à la tète, fut tué sur le coup.

La gendarmerie a arn'Hé le meurtrier, qui est gardé à vue.

Le parquet vient d'arriver.

Lagachê, le meurtrier, es! d'une famille 1res honorable. TJ vient de sorlir du roHèifi1 de Saint-Pol, où il obtint tous les premiers prix.

LA PKOPKlrilE Les président. ,.̃̃“ <.<o.- aotxaiitc grands gi oupeinenls. parisiuiia t,e sont rt?uniy hier soir nu un ia l'ûuérà- lion des eoiunu'rçaiHù dclai.iuuls, 21, rue du Chateau-d'Eau. cious la .pivMUunce .de M. Rougier, président du syiiiiicat des hôteliers, assisté de M. Cudi, tt'i>;vM niant M. Grizard, président de ia ri-u.iuuon nationale des boissons, et M. Etk-nin1. vice-président du syndicat de l'épicerie frun<;aise.

La commission d'organisation reud compte de ses travaux préparatoires et propose de tenir la grande réunion en faveur de la propriété commerciale la veille de la rentrée des Chambres, le lundi 10 novembre, au Trocadéro, il. trois heures de l'après-midi. M. Girardin, faisant fonction :1e président du comité de l'Alimentation parisienne, n accepté de faire partie de la commission, ainsi que M. Etienne, du syndicat de l'épicerie française.

M. Pierre Audin, "secrétaire général'de la Fédération nationale des boissons, a été confirmé par l'assemblée plénièn- d.ms ses fonctions de trésorier de lu roium -SHk'M M. Georges Maus._ président de la Fédération des commerçants détaillante, a Aie désigné pour prendre la parole au nom des groupements corporatifs, et \)., Jules Jk'rnheim, pour exposer les conclusions de son rapport. LES NOTES DES AGENTS DES P. T. T. M. rninisl-re du Commerce, des Postes et des Télégraphes, vient d'adresser !n circulaire suivant' :\n:. '̃'̃< -t.n> Nt .chefs de service des P. i". I

Aux termes des circulaires des 3u novembre 1900. 9 juin 1906 et 3 octobre les agents et ouvriers peuvent, sur leur demande, obtenir cerumunication de leurs notes.

Or, l'an dernier, certains agents, qui cependant en avaient fait la demande en temps utile, n'ont pu prendre connaissance des feuilles sif/îtalctiques les concernant que postérieurement aux tintes des réunions des commissions de classement du premier degré.

Je tiens essentiellement à ce que ces faits ne se renouvellent pas cette année et je vous prie de prendre toutes disputions utiles pour que !&> agents qui en exprimeront le désir, qu'ils soient ou non susceptibles de figurer .aux tableaux d'avancement àe classe ou de grade, puissent avoir communication de leurs notes avant la réunion de la commission du premier dégrade votre direction.


La suppression des étalages CE QU'EN PENSE M. GEORGES MAUS Presiieni de la Fedeiafloo îLîs coœmerçanis-deiailtaiis

Les explications spontanément fournies hier pair M. Hennion ont quelque peu atténué 1 émotion provoquée par la mesutie visant les étalages et Ics terrasses.

Nous avons dit que les petits commerçants, voyant leurs intérêts compromis, étaient résolus à défendre des droits acquis.

Déjà, sur la proposition de M. Girardin, faisant fonction de président du comité de AiiiniMia.iuii parisienne, les présidents et des grands groupements pari,sii:;is, îvijnis rue du Chàteau-d'Eau, 21, ont, à ri.ni,ni;.îih:, iiduptù le vœu su.ivant Les présideuU des grands groupements cc.r;ior;ifs. ému.s de la décision de M. 'e préfet de la Seine supprimant les terrasses el cicuug^s clans ivru^ncs rues de Paris, sur la di-tnanxle de Ni. je de police, front. appel au conseil municipal pour que, dès sa rentrée et avec la plus grande énergie, d fas.-v rapporter cet arrête, lequel, s'il était lieu, Mij, apporterait une telle entrave aux commerçants visés que ceux-ci seraient Un plaidoyer en faveur

des petits commerçants

L'aimable président de la Fédération des «oiiiiiH'i'f.'anU-détaillanf.s, M. Georges Maus, que nous avons vu hier, reconnait à M. Henpréfet de police, les meilleures dispositions pour essayer d'améliorer la circulasi intense dans Paris, et rend également hommage à son esprit éclairé. Mais à propos de la nouvelle réglementation, J'Il. Mans qui n'a pas encore eu le temps de 's'entretenir il fond de cette question avec ses collègues du bureau estime le moment mal-choisi pour tenter une nouvelle réforme Depuis plusieurs mois, en effet 'nous a-t-il dit en substance, le commerce est devenu extrêmement difficile; de nombreux détaillants :mt eu i surmonter de très grosses difficultés pour maintenir leur situation et le moindre bouleversement dans des habitudes spéculaires leur causerait un grand préjudice.

Au surplus, en admettant même qu'il puisse avoir quelques modifications à apporter à l'état de choses actuel, pourquoi M. Hennion n"â-t-il pas agi à notre égard comme le ministre du Travail ? M. Chéron nous a convoqués il plusieurs reprises pour s'enlrete nir avec nous au sujet de la réglcmentation des employées aux étalages, Nous aurions été heureux de causer avec le préfet de police, comme il l'a fait d'une «façon si libérale avec les et et chauffeurs.

Après les explications très loyales que nous lui aurions alors fournies, et aussi le rtétnil de certains commerces qui ne peuv -nt se passer d'éventaire, si modeste 6fl;i-ii, on peut avoir la conviction que pnu.s 's.-rions tombés d'accord. Nous savons qn: 'or-qu'une revendication est légitime et jus! ̃ M. Hi-naion j'entend volontiers. C'est ce qui nous rassure.

Et pour la première fois que le préfet de police a affaire aux commerçants, il ne voudra pas maintenir cette restriction mais au contraire, par une tolérance large, Ni. Hennion permettra à tous les détaillants de lutter contre cette crise à laquelle je faisais allusion, car den ain les impôts de l'Etat vont augmenter, ceux de la Ville menacent de prendre la méme progression. C'est donc par des mesures de libéralisme que l'on maintiendra la prospérité de tout ce commerce qui rend Paris si vivant et donne à notre grande cité cette originalité si spéciale et unique.

saACSKÎ Profiter de l'exposition générale des nouveautés de la saison, organisée par les Magasins de la Place Clichy, qui a lieu actuellement. Les achats peuvent être réglés en 10 mois en s'adressant à la Société de Crédit de la Place Clichy, 32, rue Saint-Pétersbourg. Installations d'appartements, service spécial pour la province. CM Ii CAPTA. l.DE^AUID YAL DE LA LOIRE Orléans, 2 octobre.

Le conseil général du Loiret a adopté, à l'unanimité, un vœu tendant à ce que la Ville de Paris ne soit pas autorisée à caoter les eaux souterraines du val de la Loire. ^i ME1H0DE NOUVELLE

C'est le traitement des maladies par les sérums. L anémie, la bronchite, l'emphysénie, 1 asthme, la tuberculose se soignent, aujourdhui. par cette méthode. On traite avec succès de cette manière à la Clinique des Voies respiratoires, 134, rue du Bac, Paris ,face Bon Marché;. Tous les jours de midi à 2 h., sauf samedis et dimanches, et les lundis. mercredis et vendredis, de 9 h. à 10 h 1/2 matin. Consultations trois francs. Les opérations da Laboratoire municipa Les opérations effectuées par le laboratoire municipal dans le courant du mois de septembre se répartissent ainsi

Analyses effectuées analyses demandées par te public et essais rapides analyses opérées d'office i analyses opérées à la requête des administrations de la Ville et du départent ut t'*I analyses pour la répression des fraudes 339.

Ont été reconnus de bonne qualité, 712 échantillons; ont été reconnus suspects ou de mauvaise qualité, 220 échantillons.

Le laboratoire municipal effectue pour tous les habitants de Paris et de la banlieue des analyses gratuites complètes ou des essais rapides permettait de renseigner en quelques heures les déposants sur la valeur appruximative des produits alimentaires dont ils désirent connaître la qualité.

RHUM. NEGRITAj/1^^

lss ïmum cas-rnemants due Soissons Soissons, 2 octobre.

Le Petit Parisien a signalé la délibération prise, en juin dernier, par le conseil municipal de Suissons, en vue de l'extensiun de la garnison.

La ville s'engageait à verser une somme de 6UO.O0O francs, afin de conserver en entier le 67e de ligne, et offrait des terrains situe-; "ur l'emplacement des anciennes fortifications, boulevard Alexandre-Dumas ?a subvention ne devait plus être que de cinq cent mille francs, dans le cas où les caserin'm-'nts seraient aménagés sur l'emplacenvnl du Jardin militaire actuel, boulevard Jeanne-d'Arc.

C'est ù cette solution qu'on s'est arrêté, âpre? avis du service sanitaire.

Ln convention intervenue devant recevoir son effet à la date du 1er octobre, il a été égalemrnt décidé que

Provisoirement et en attendant l'achève-

MACARONS LUCULLUSS

La rentrée

des cours et tribunaux La rentrée des cours et tribunaux s'est effectuée, hier, au palais de justice avec le cérémonial habituel.

A la première chambre de la cour d'app<?J s'est tenue une audience solennelle et publique, sous la présidence de M. le sénateurpremier président Emile Forichon.

NI. le procureur général Victor Fabre a fait, -en termes émus, l'éloge funèbre des deux magistrats de la cour décédés pendant l'année judiciaire 1912-1913 MM. Sauvftjol, président, de chambre, et Larose, président honoraire, ancien sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur.

Puis M. l'avocat général de Casabianca a donné lecture de la « mercuriale c'est-àdire des résultats des travaux de la cour de Paris et des tribunaux de son ressort pendant l'année 1912.

Enfin, le conseil de l'ordre des avocats à la cour d'appel de Paris pour l'année judiciaire 1913-1914. M. le bâtonnier Henri Robert et les anciens bâtonniers en tête, a renouvelé le sarment.

Après cette audience, les magistrats ont regagné leurs chambres successives. A la première chambre du tribunal civii, les magistrats ont tenu, sous la présidence de M. Monier, une audience à huis clos. Toutes les chambres ont repris ensuite leurs travaux.

Les procès criminels augmentent

La « mercuriale » lue par M. de Casabianca accuse une augmentation constante du nombre des affaires judiciaires.

La Cour a eu iL s'occuper de 11.440 procès, soit 685 de plus qu'en 1911. Elle n'a pu les examiner tous et en a laissé ti.728 en souffrance. Au janvier 1909, le chiffre des affaires en retard n'était que de Au tribunal de la Seine, le nornbre des affaires à juger s'est élevé à dans ce nombre, il y a eu 23.457 affaires nouvelles il n'y en avait eu que 21.482 l'année pré- cédente.

La justice criminelle enregistre une pa- reille augmentation du nombre des affaires. La chambre des mises en accusations a statué sur 1.000 affaires au lieu de 916 en elle a prononcé 408 renvois aux assises

La Cour d'assises a jugé 331 crimes au lieu de 285 l'année précédente, de 231 en est de 272 en 1909. La progression de la criminalité s'affirme donc dans la statistique officielle avec une impérieuse évidence. Enfin, la Cour a jugé 5.547 affaires correctionnel'es au lieu de 5.348 en 1911. Au 1"r janvier 1913, il restait à juge- 2.524 afJfaires et la création d'une nouvelle chambre correctionnello il la Cour apparaît comme indispensable.

L'assassinat du plâtrier Rousselle LES DEUX COUPABLES SONT ARRÊTÉS

Lure, 2 octobre.

Les auteurs de l'assassinat du plâtrier Rousselle, de Lure, trouvé mort dans ses cabinets d'aisance, la tête dans la lunette, n'auront pas joui longtemps de leur liberté. Les premiers soupçons se portèrent 'sur une veuve Sarrazin, née Suzanne Treyveraud, dite la Joconde n, qui avait eu des

La veuve Sarrazin, dite la ci Joconde » relations avec Rousselle. Elle vivait avec un asphalteur nommé Groux, qui avait bien pu faire le coup.

La Joconde n arrétée déclara que Groûx lui avait avoué avoir tué Rousselle, qu'il avait pris la fuite et s'était dirigé vers Belfort. Comme on croit qu'elle a joué un rôle dans l'affaire, on l'a maintenue en état d'arrestation.

Quant à Groux, la veuve Sarrazin avait dit la vérité sur son compte. Il se trouvait bien à lielfort, où on l'a arrêté. Il aurait fait des aveux ^et déclaré avoir agi sur l'inspi.ration de sa maîtresse à laquelle il a remis l'argent volé.

L'Administration Duiayel vend par abonnement au mvme prix qu'au comptant, dans plus de sept cents magasins de Paris et de province. La brochure explicative est envoyée franco. La limitation des débits de boissons Chartres, 2 octobre.

En vue de limiter le nombre des débits de boissons, le conseil générai d'Eure-et-Loir vient de déterminer un périmètre dans lequel, en vertu d'un arrêté préfectoral qui sera pris ultérieurement, il sera interdit d'ouvrir de nouveaux cafés ainsi que près des églises, cimetières, écoles et hospices.

ment des constructions destinées au casernement du régiment entier à effectif renforcé, la ville mettra à la disposition de l'autorité militaire, à dater de demain l'ancien petit séminaire Saint-Léger, propriété de la ville l'ancien évéehé, propriété indivise entre l'Etat et le département L'ancien grand séminaire, propriété de l'Etat

L'ancienne Maternité, propriété de la Ville

L'ancien hôpital militaire, propriété des hospices de Soissons.

Tous ces immeubles sont complètement aménagés pour recevoir les t.387 conscrits qui vont arriver.

Toutefois, une compagnie restera provisoirement détachée au fort de Condé. On voit que la ville de Soissons n'a rien négligé pour conserver son régiment son geste valait d'être signalé.

Le sacrifice important consenti par les habitants sera amorti en 50 années par une imposition extraordinaire de 0,106.

CHROlIQUUIIDltlAlKE « C'ÉTAIT UN OUBLI » DIT LE VIEILLARD Le marchand des quatre-saisons Bidamant était. poursuivi, hier, devant le tribunal correctionnel pour vol.

On lui reprochait d'avoir dérobé, aux Halles, une boite d'éperlans d'une valeur de trente sous. Bidamant, qui est Age de soixante-ncjJ ans, a explique

Je suis vieux, je n'ai plus beaucoup de mémoire. J'ai emporté cette botte croyant l'avoir payée, et voilà tout, mais je1 n'ai, jamais volé de ma vie.

Le tribunal, convaincu par l'accent de sincérité du septuagénaire, l'a acquitté. « JE PEUX BIEN LA BATTRE, C'ST MA FEMME' Deux gendarmes apercevaient, ces jours derniers, à Cli-eliy, un individu qui. à tour de bras, tapait sur une femme ayant un pçtit garçon de quatre ans sur le àos. Le pau< vre bambin criait à tue-tête.

S'approchant du brutal, ils voulurent le faire cesser, mais .celui-ci, un journalier du nom de Louis Aimard, âgé de vingt-neuf ans, leur lit observer Après tout; j j'ai bien le droit de la battre, c'est ma femme. '». Les gendarmes ayant voulu alors s'emparer de lui, Aimard lança à l'un d'eux, Bâtard, un vigoureux coup de pied, puis il se coucha à terre, proférant des injures telles que: bandits! assassins etc. Il fallut l'intervention de plusieurs passants pour maltriser ce forcené, que la neuvième chambre correctionnelle a condamné hier à trois mois de prison.

«JE ME F. DE TOI COMME DU GRAND RABBIN Salomon f.isen, juif autrichien, avait sollicité du grand rabbin des secours. N'ayant rien obtenu, il s'en mnntra très fâche et alla, le 11 septembre, faire du scandale devant la synagogue de la rue de la Victoire. Un agent l'ayant invité- à cesser, Eisen tourna sa colère contre le représentant de l'autorité et lui dit Tu es bien trop fainéant pour aller te faire trouer la peau lu Maroc. Je me f. autant de toi que du grand rabbin. Je suis venu casser des carreaux il y a quelques jours à la synagogue, demain, je casserai la figure au grand rabbin. Il Eisen, cette fuis, fut appréhendé et, hier. le tribunal correctionnel lui infligeait huit jours de prison.

A PROPOS DE DESSINS

M. Michaud, éditeur d'art, est en procès avec le dessinateur Lobel-Riche.

Il lui réclame la somme de 5.000 francs de dommages-intérêts pour ne lui avoir pas livré dans le laps de temps convenu une année -les dessins qu'il lui avait commandés pour illustrer un roman de M. Charles-Louis Philippe.

L'artiste prétend qu'il n'y a pas eu contrat passé entre eux et qu'il n'aurait pu accepter pour un travail aussi délicat un laps de temps aussi court. Il affirme s'être refusé à signer un engagement et réclame reconven^tionnellement une somme de 3.000 francs de dommages-intérêts.

Le tribunal, qui déjà avait en mai dernier ordonné une enquête, statuera à huitaine. CONDAMNATION DE CAMBRIOLEURS

Deux cambrioleurs, Louis Joly, ouvrier tourneur, trente-six ans, et Léon Dacheux, comptable, trente-huit ans, avaient hier à répondre, devant la cour d'assises de la Seine. d'un certain nombre de vols commis notamment 10, rue du Trésor, à Paris, au préjudice de M. Tocéllat rue Vieille-duTemple, 101, au préjudice de NI. Cornu et d'une dame Debar rue de Saintonge, 29, chez une dame\Piton rue de Fontenoy, 211, à Vincennes rue Pa.sto.iroiw*, Paris, etc. Après plaidoirie de M°" Etienne Caen et Marcel Haoert, reconnus coupables, ils ont été condamnés Joly à huit ans de travaux, forcés et dix ans d'interdiction de séjour;- Dacheux à trois ans de prison. Poursuivi, hier, devant le tribunal correctionnel de Versailles pour avoir frappé M. Manceau;! maire de Mesnil-le-Roi, un journalier, Louis Debas, a été condamné à trois mois de prison. A la même audience a comparu Jean Volant, journalier à Argenteuil., qui, au cours d'une discussion avec une de ses voisines, Mme Marie Meunier, couturière, frappa cette dernière sur le point de devenir mère. volant a <Hé condamné à un an de prison et à cinq ans d'interdiction de séjour.

Enfin, le même tribunal a condamné à quatre mois de prison Georges Métrich, photographe ambulant, qui. tenta de fracturer les appareils- automatiques de la gare du Val-Fleuri, ix Meudon. Le jury de l'Oise a condamné, hier, à vingt ans de travaux forcés, René Liedts, cet ouvrier agricole de nationalité kelge qui, le 23 juin, à Monts, canton de Méru, violenta une énfanl de huit ans, la fille de ?es amis, à qui il allait rendre visite à sa sortie de -la prison de Beauvais. A ^INSTRUCTION Le crime de l'italien

Le 23 août dernier, dans un bar, à l'angle de la rue Lagrange et du quai de Montebello, l'Italien Lazare -Sorti se prenait de querelle, pour un motif futile, avec le charpentier en ïer Louis Boucher. Soudain, il le frappait d'un coup de couteau à la cuisse, gauche et lui coupa.it une artère. Une 'hémorragie mortelle s'ensuivait.

Hier, M. le juge d'instruction Chesney a renvoyé l'Italien meurtrier devant la cour d'assises de la Seine.

hfbMïf LE BAMDAfiE^MEYRieMAe SEUL .opprime les SOUS-CUISSES et lc tir-nùls R E S S O R T 0 0 R S A L. Appli cation at essai (irstalt. Exigez sur chaque appareil \e. nom et l'arirer«< de l'inventeur. IGNE drtvett, r, Saml-attor*, ,'ans (Métro îmlartM). UN ENFANT MALTRAITÉ ? Saint-Germain-en-Laye, 2 octobre.

En février dernier, mourait, ;V l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye, un journalier divorcé nommé et dont la femme s'était retirée a Nanterre, où elle vivait avec un camelot. Le défunt ̃•avait laissé un enfant, le jeune Henri-Lucien, aujourd'hui âgé de neuf ans.

A la mort du père, la mère demanda à être chargée de la tutelle du gamin. Une décision de justice la lui ayant donnée, elle alla avec le camelot, son amant, ies trois enfants qu'elle eh avait eus et le petit HenriLucien, se fixer dans une localité voisine de Chatou.

Mais, au bout de quelque temps, les voisins remarquèrent qu'Henri n'était pas soigné aussi bien qu'il aurait dû l'être. Ils avisèrent le parquet de Versailles, aitîrmanl que le. garçonnent était le souffre-douleur de sa mère, du camelot et des trois autres enfants.

A la suite de dénonciations, M. Roussel, commissaire de police, entreprît une enquête et chargea le docteur Lttnos d'examiner l'enfant. Le praticien, ayant relevé sur le corps du bambin des traces de coups, a rédigé un rapport médical que M. Roussel a transmis à la procédure au parquet de Versailles.

hes enfants donnent de réintégijîrjes elasses De nouvelles écoles sont ouvertes et huit cours de préapprentissage vont

fonctionner

Après huit semaines de congé, coupées par quatre semaines de classes de vacances, les écoles primaires et maternelles de Pua'is ont rouvert leurs portes lu i" octobre.

Profitons de cette occasion pour donner à nos lecteurs certaines indications susceptible© de les intéresser.

Quelques chiffres intéressants l'heure actuelle, l'administration pré[ fectorale ne connait pas encore au juste le nombre total des élèves inscrits dans les écoles publiques de la Ville de Paris il faut attendre les rapports que les inspecteurs primaires déposeront à la direction de l'enseignement dans quelques semaines, lorsque la rentrée des élèves sera complètement effectuée.

Voici cependant quelques chiffres Au 1er janvier 1913, il y avait 603 écoles primaires élémentaires fonctionnant à Paris, dont 210 écoles de garçons, 213 de filles et 180 écoles maternelles. Dans cvs. établisserments, qui reçoivent plus de enfants, exercent directeurs, 31.9 directrices, 1749 instituteurs, L8Ï3 institutrices (dont 28 attachées à des écoles, de garçons) et 730 adjointes maternelles.

Pour payer les traitements du personnel enseignant dans ces écoles et fournir le matériel d'enseignement, la Ville de Paris dépense chaque année une vingtaine de millions de francs

Les nouvelles écoles

Tous tes chiffres que nous venons de citer doivent être augmentés par suite de l'ouverture de nouvelles écoles.

Le conseil municipal a décidé en effet la création pour octobre 1913 et pour la fin de cetteannée d'une école maternelle rue de l'Espérance de quatre écoiés de gare >ns rue Pierre-Larousse, rue Vuipian, rue Debelleyme, avenue Gambetta de cinq écoles de filles rues de la Mare, avenue Gambetta, rue Vujpian, rue Sarrette, rue ConstanUn-Pecqueur.

L'ouverture de ces nouveaux établisse-, ments entraînera la création d'une cinquantaijae de postes d'instnuteurs et d'institutrices et une augmentation d'environ 1,500 élèves.

La classe de perfectionnement qui existait à l'école de filles, rue Jouffroy, est transféréc rue Saussure.

Inscriptions d'élèves. Service d'hiver Rappelons que la loi sur l'obligation de l'instruction primaire laisse toute latitude aux familles dans le choix de l'école publique où elles désirent faire inscrire leurs enfants. Un enfant dont les parents ont leur domicile à proximité de plusieurs arrondissements peut donc fréquenter l'une ou l'autre école de ces arrondissements. Toutefois, l'inscription serait refusée si l'école choisie par la famille comptait déjà le maximum d'élèves qu'elle .doit recevoir.

Dès la rentrée on a mis en usage dans les écoles lies le i? service d'iiiver »̃ les jeunes enfants y seront gardés de huit heures du matin à eix heures du soir, Il en sera ainsi jusqu'à la rentrée des vacances de Pâques, point de départ du « service d'été n, sept heures du matin à sept heures du soir.

Cours de préapprentissage

Complétant les mesures prises l'an dernier pour essayer de remédier la crise de l'apprentissage, le conseil municipal de- Paris-vent d'ouvrir dans huit écoles primaires «e cours de préapprentissage.

̃ *!Ç$ê~ cours sont destinés aux* adolescents qui désirent, avant d'entrer à l'atelier,: commencer leur apprentissage et acquérir des notions techniques leur permettant de devenir, de bons ouvriers. Depuis le 1er octobre, ces coirs fonctionnent dans les écoles suivantes Avenue Parmentier, (apprentis mécani'(tien.) rue CliarltiS-Baudelaire (menuisiers et ébénistes) rue de Patay, 121 (mécaniciens) boulevard Montparnasse, 80 (tôliers, plombiers, zingueurs) rue Lacordaire, 11 (mécaniciens électriciens) 5, rue Pierre-Uudin (menuisiers, serruriers) 27, rue du Pré-Sauit-Gervais (luéc-inicieiisj.; U,.rue des Panoyaux (mécanicien^).

Ces cours comprennent chacun trente élèves au maximum ils sont ouverts, aux jeûnes garçons de nationalité française, âgés de douze, .à quinze ans'et munis du certificat d'études primaires élémentaires. Le stage dure une arinée.

Les cours et séances pratiques, qui ont lieu tons les jours (sauf dimanches et fêtes) de huit heures à dix-sept heures et 'demie, sont faits .par des instituteurs et par des professeurs techniques.

L'emploi du temps' {88 heures par semaino) est ainsi compose

Vingt heures consacrées aux travaux pratiques dix heures d'enseignement technique deux heures d'enseignement scientifi,que et six heures d'dhseignement' général La rentrée dans les lycées

Li rentrée des classes vient également de s'effectuer dans tes écoles primaires su périeures, dans normales, dans les collèges et les lycées.

D'après les »rei:u,:j. renseignements parvenus au ministre de Tlnstriictioi: publique, cette rentrée s'annonce comme très satisfaisante, surtout dans les lycées. Les chiffres ne seront connus que dans quelques jours; et la statistique officielle sera établie après le congé de la Toussaint, te 5 novembre. Le fait le plus significatif aujourd'hui, ne peut plus recevoir d'internes. Le proviseur a été obligé de renvoyer dans d'autres ly-cëes de nombreux élèves nouveaux qu'il ne pouvait admettre. Il faut signaler également le succès obtenu, dès le premier jour. par le nouveau lycée parisien de jeunes filles, k lycée Juies-Ferry, qui s'élève entre la me de Douai et le boulevard de Clichy. On craignait que les deux lycées déjà existants dirns cette partie de la ville, le lycée Racine, rue de Rome, et le lycée Lamartine, rue du Faubourg-Poissonnière, ne portassent, du moins au d/;buf, quelque préjudice au recrutement de ses élèves. Il n'en a rien été. Ce matin, le nouveau lycée comptait déjà plus de 300 élèves externes et demi-pensionnaires on sait qu'il ne comporte pas d'internat. Quant aux deux seuls internats de la ré- gion parisienne, celui du lycée Victor-Duruy organisé l'an dernier et. celui du lycée de Versailles, ils n'ont déjà plus de place libre. Ce développement de t'enseigne'ment secondaire public féminin et le suc-;dès des internats va fai- étudier, par l'administration académique, la création de nouveaux établissements.

Les obsèques du lieutenant Broudehoux Compiègne, 3 octobre.

Les obsèques du lieutenant Broudehoux, qui trouva la mort dans les dramatiques circonstances que nous avons relatées, ont été célébrées aujourd'hui au milieu d'une aîfluence considérable. Dans l'assistance, on remarquait les généraux Dor de Lastours. commandant la 6e division de cavalerie Rousseau, commandant la 2° brigade, et de nombreuses personnalités M. F'uurnier-Sarlovèze, député, maire et conseiller général. Le dragons, le 21e de l'arme, ancien régiment du défunt, le comité du concours hippique de Compiègne, la Saumurienne avaient envoyé de superbes, couronnes.

Les moustiques ont envahi le huitième rronaissement Les habitants du huitième arrondissement ont perdu le sommeil attirés sans doute par les arbres du parc Monceau et des Champs-Elysées, par les bassins et les fontaines qui les ornent, d'innombrables moustiques se sont abattus sur ce point de Paris. La nuit venue, ils pénètrent dans les apparlements, bourdonnent aux oreilles des dormeurs et les piquent cruellement. C'est un véritable fléau Aussi le commission d'hygiène de l'arrondissement a-t-elle dû intervenir. Elle a prié le pro-fesseur La- veran, do l'Institut Pasteur, membre de l'Académie de médecine, d'étudier cette insupportable engeance.

L'illustre savant, dont on connaît la compétence en matière de paludisme, vient de terminer son rapport. Il a demandé qu'une instruction' concernant les mesures à pren- idre pour empêcher l'éclosion des mousti- ques soit répandue dans le public.

Le conseil d'hygière a ensuite décidé, à l'unanimité, que cet intéressant travail serait imprimé et distribué en épreuves. ÉTRANGE AGRESSION A RUElL Rentrant de Paris par le train qui arrive à onze heures et demie du soir- à Rueil, un jeunfe homme de dix-sept ans, Fernand Mauchien, demeurant dans cette localité, avenue du Çhemin-de-Fer, se dirigeait vers son domicile. Comme il arrivait à l'angle de la rue Cramail et de l'avenue du Chemin-de-Fer, deux hommes et une femme se trouvèrent tout à coup devant lui.

Sur un signe de la femme, les deux individus se jetèrent sur le jeune homme et le 'fra,ppérent avec une odieuse brutalité. le b'eb^anl à la tête, à la main droite et aux genoux.

landis que ses agresseurs s'enfuyaient, le jeune Mauchien se traîna péniblement jusqu'au domicile de ses parents.

Il reçut les soins du docteur Lanos, puis se rendit à la gendarmerie, où il fit le récit de l'agression dont il avait été victime. Il ajouta qu'il avait reconnu dans la femme une parente, qu'il a nettement désignée. Celle-ci, interrogée par les gendarmes., a protesté énergiquement. Confrontée avec Fernand elle a maintenu ses dires, et le jeune homme a été de son côté très affirmatif. Les choses en sont là et il appartient au parquet de Versailles, saisi de l'affaire, d'éclaircir ce mystère.

La nouvelle garnison de- «. vitriers » du 26e Pont-Il-Mousson 2 octobre.

Le 26e bataillon de chasseurs à pied. venant de Vincennes, est arrivé à 9 h. 1/2 à Pont-a Mousson. sa nouvelle garnison. La ville était pavoisée de drapeaux et d'oriflammes, et deux arcs de triomphe avaient été dressés près de la gare. De nombreuses sociétés de vétérans et l'anciens militaires, avec leurs drapeaux attendaient les chasseurs.

Une foule nombreuse a acclamé les soldats à l'arrivée du train. et des fillettes ont remis des bouquets et un objet d'art au commandant Vidalon.

Tirs réels de guerre dans la région mantaise Mantes, 2 octobre.

Ce matin, des tirs réels de-guerre ont été exécutés dans la région mantaise, plus spécialement sur les territoires d'Epône, Breuil, Bois-Robert, Hargeville et Goussonville, par le d'artillerie de Versailles, en présence' du colonel Valabrègue, commandant provisoirement l'artillerie du 3e corps d'armée. Commencés à six heures, eus -tirs ont pris fin vers midi. En dépit du mauvais temps, ils ont donné d'excellents résultats. Demain et samedi, des tirs semblables sevont effectues par les 11' et -43e d'artillerie, et auront lieu par batteries ayant à leur disposition trBnte-deux obus, soit près de trois cents par régiment.

Dans la région de Compiègse la foudlre tait deux victimes Compiègne, 2 octobre.

Au cours de l'orage qui, a éclaté mercredi soir sur la région, un électricien due vingtneuf ans, habitant Chauny, M. Gaston Ju"metz, était. ,occupé h établir un branchement à l'hôtel de Bellevue, à .Trâcy-le-Mont, quand, atteint par la foudre, il lâcha prLse et tomba sur le- sol'. Dans sa chute, il se'-fractiira le crâne. La mort a été instantanée, n laisse une veuve et deux ènfants.

A,u, même moment, M. Delhaye, rentier sexagénaire habitant Ressens, a été foudroyé on traversant la cour de sa maison. Il est mort sur le coup.

Au conseil général de Seine-et-Oise Le conseil général a voté, hier, une subvention de 7.a00 francs à répartir entre le comice d'encouragement à l'agriculture et à l'horticulture de le comice agricole du département de Seine-et-Oise et la Société d'agricuH.'re et des arts de Seine.Oise.

Cette assemblée a également voté un crédit de 67.000 francs pour la participation du département dans les frais de création d'une école professionnelle pour garçons à l'asile départemental des P^tis-Prés, à Plaisir. Enfin, le conseil a autorisé M. Autrand à contracter un emprunt de 50.000 francs destiné à l'acquisition de l'ancien collège de filles de'Saint-Gcrmain-en-Laye et à la création d'écoles annexes à l'école normale d'instiutrices de cette ville.

A L9HÛTELj3£ VILLE Le dégagement des Arts et Métiers Le dégagement, depuis si longtemps réclame, au «.-uuoerv.Uuir. dus arts et métiers, entre la rue Saint-Martin et la rue Nouvelle, ainsi que l'élargissement de la rue Vaucan- son, ne tarderont plus beaucoup maintenant à être exécutes. En <l'tet, ie Bulletin municipal officiel a publié, Lier, un arrêté du préfet de la Scine, visant la publication du plan parcellaire des propriétés à exproprier pour cause d'utilité publique, au sujet de cel.te inloresSfUilfl. operaljtiii de voirte. On purra prendre connaissance du dossier à la mairie du troisième arrondissement, du samedi i au lundi 13 octobre.

Les agressions d'Eaubonne A la suite des agressionK-nocturnes et des cambriolages qui furent commis- récemment dans les circonstances que nous avons rplatées tant à Eaubonne qu'à Ermont, une enquête très sévère fut prescrite par le parquet de Pontoise.

Dans l'après-midi d'hier, M. Boutet. juge d'instruction suppléant, accompagné de il. Bonnat, substitut, et des inspecteurs de la brigade mobile, s'est rendu dans la région. Ces messieurs ont entendu de nombreux témoins.

Des renseignements intéressants ont été recueillis et, d'orée et déjà, les policiers sui- vent plusieurs pistes' qui, croient-ils, leur L'état de M. Ballagny, la dernière victime, ne paralt devoir présenter sucttn caractère de gravité.

HORS PARIS CHEVINCO!l?RT. Une meule de 10,000 bottes de paille appartenant à M. Lecomte a été détruite par les flammes, f.insi qu'une fourragera et des instruments de culture: Les dégâts sont CTîEIL. Une femme de mœurs légères, Augustine Liénsrt. déçue de ne point rencontrer son ami au café de l'Oise, brisa les glaces de cet établissement et menaça de faire un mauvais parti au cafetier, M. Lavoisier.

Les agents eurent, fort à faire pour l'emmener au poste. Un d'aux, Vatent Patron, fut. mordu à la main, et pon collègue, Ovrée, «ut son donnai: lacéré, NI. commissaire de police, tut lui-même malmené.

DOMPIERRE. Un "incendié' sest déclaré, la nuit dernière, dans une grange appartenant it M. Baillet, cultivateur. Malgré les secours de diverses compagnies de pompiers, le feu gagna plusieurs bâtiments, ainsi qu'une grange voisine ap: partenanl à M. Dervai. Tous ces immeubles ont été détruits avec leur ccmteilu. On ignore les causes du sinistre.

FONTAINEBLEAU, Une enfant de dix ans, Marceline Ritter, tille de la gardienne du refuge municipal des femmes, jouait il une fenêtre du logement de sa -nrèrev situé au deuxième étage, quand elle perdit l'équilibre et s'abima- dans le vide, passant a travers un vitrage. Quoique son état soit grave, la petite blessée ne paraît pas en danger de mort.

GOUSSONVILLE. A ia fuite d'une discussion avec un -des siens, un cultivateur septuagénaire habitant Goussonville, M. Modeste Bouseeau, s'est noyé dans la Mauldre. Son cadavre a été repêché près d'Epone.

LAGNY. Par le tiain cjuitlànt la gare de l'Est à minuit le soldat André Marchand, dont la famille habite l'aris, rejoignait le lti2" régiment d'infanterie à Verdun, en compagnie de plusieurs aulres militaires. li était fort exubérant et gesticulait si imprudemment à la pourtière, qu'entre les stations ;le Chenet et de Vaires. il eut le bras droit brisé par un train de marchandises. Il est 'il. 1-hospice.

̃>»-• Un enfant de huit ans, le pefff Baptiste. dont les parents habitent tue Gictor-Hugo, est tombé accidentellement dans la Marne, en suivant l'extrême bord du quai de la Gnurdine. Un passant, M. Vigne, ouvrier peintre, s'est jeté il l'eau et a pu le retirer sain et sauf

LA MADELEINE. Profitant d'une absence de sa femme, un sexagénaire, M. Désiré Guignon, carrier, domicilié à la Madeleine, s'est levé de son lit, où le tenait. cloué une attaque de paralysie, et, se traînant péniblement, alla se jeter dans le canal du Loing. M. Noret, écluswr, le repêcha, mais la mort avait faii son oeuvre. LA PLAINE-SAINT-DENIS. Un couvreur, M. Henri Uuingand, demeurant à Paris. 10, rue Oberkampf, est tombé du toit de l'usine Violet, avenue de Paris, où il travaillait.

Le malheureux est mort à l'hôpital de SaintDenis.

LE PRE-SAINT-GEBVAIS. En l'absence de MM. Vial et Lisio, industries, demeurant 12, Grande-Rue, un de k>irs ouvriers, Charles Johan, s'introduisit par effraction dans leurs appartements et y déroba une somme de :$,20lJ francs. Il fut arrêté peu après, ainsi que Georges E. garçon livreur, accusé d'avoir fait le guet.

L'un et l'autre ont pris le chemin du dépôt. MANTES. Maurice Duvergé, ce garçon du buffet de Mantes dont nous avons relaté l'accident mardi, est mort hier à lhôpital de Mantes. MEAUX. Le S» hussards étant, de par la loi des cadres, placé dans les troupes de couverture, sa mobilisation devra dorénavant s'effectuer en six heures. Un essai dans ce sens a eu heu hier matin au auartier Luxembourg. Une fête de rentrée Hura lieu dimanche prochain, à trois heures, dans le parc de l'école de garçons. Des jeux auiit réservés aux enfants des deux sexes. L'Association amicale des anciens éléves profitera de cette réunion pour souhailer la bienvenue eu nouveau directeur de l'établissement, M. Thonza.rd.

On a écroue a la prison deux journaliers, Pierre de Witte, sujet belge, et Maurice Fouquet; recherches, le premier par le parquet d'Avesnes, le second par celui de Reims, pour coups et blessures.

MISY-SUR-YONNE. Dans la soirée d'hier, M. Constant Carillon, cultivateur de soixante < un ans, habitant Misy-sur- Yonne, tomba si malheureusement de la voiture qu'il il conduisait qu'une roue., du -véhicule lui- passa sur le corps. Il est mort peu après. MÛRAINVUJ4ERS. Au lieudit les Groux de Bures, un incendie qu'on croit dû 'à la malveillance a détruit toé meule appâi'teJialît à M.A'allerand. Les dégâts atteignent l,30U francs. NEUILLY-SUR-SEINE. On a amie, hier, Albert Eoreily,.Camiile -Hostop et Marcel Cotte, âgés de tiïx-hui!. à- vingt' ans, rôdeurs demeurant en garni a Levallois, qui, ,a.s te'nos derniers, avaient commis de nombreux vois'de métaux chez divers industriels de ia !v;J<>ir

NOYON. Au rnonl. Siméon, près de Noyon, <le» promeneurs- ont -.lécouvert un -jeune homme évanoui et qui. bkwsi; la tCte, perdait abondammenl son Transporté â l'hôpital, Il reprit ses se: ira se pommer Denis-Albert Antcnin, < est. un ;eune homme de vingt ans, commis des, &. Liiou,. «iiginaire de Paris. Il s'était lire un coup de revolver 'dans'la téte, voulant se la-suite de diagrins damour. 'Le le vient (i'fetre informé qu'il quitterait Neyoh le 1er avrri on ne connait pas encore sa nouvelle .'paniisiaï.

Le» général Jiritloiix, ..commandant la 51 division de cavalerie, a, cours d'une revue, fait sesî'sdïeiix. aid régiment: Il a déclare regretter' ('e'ne pîus 'côrhniurfder aux héritiers des cuirassiers de Keiçhshoîfen.

PANTIN. Des cambrioleurs se sont introduits, par eflriïclipn. nie Etienne-Marc-.el, dans le logement de M. Ilibèrt, marchand de vin, et y ont fait main liasse sur divers bijoux en or, dont une montre ancienne d'une grande valeur. PROVINS. Cn s'est déclaré, hier miwin. li, rue de la Cordonnerie, a Provins, dans une chambre occupée par un artiste peintre polonais. M. i,éori de Hoyewsky.

Le sinistre a •été vivemeât circonscrit, mais les flammés ont tltMruit In mobilier, ainsi que' les lalJeaux du focalaire et un billet d« banque de 5tXr francs que ce dernier avait place sur sa table de nuit.

SANNOIS. Dans un laboratoire de pharmacie. rue de la t'îiaciore. un incendie sest déclaré, la vapeur d'alcool fusant d'un alambic s'éiant enflammée. Grâce it la présence d'esprit du garçon de laboratoire, qui jeta du sable sur l'alcool enilamme, un sinistre fut évité. Les dégâts sont importants.

SOISSONS. Un ancien verrier de quarantehuit ans, M. Joseph Chopin, demi paralytique, était sur le point d être admis à l'hospice, Il s'est pendu, hier matin, dans les cabinets du débit Poulain, place de Laon. il Soissons.

TARASCON. C'est ce soir que débute, à T;irasoon. le grand cirque Ancillutli-Pl^ge, une vieille et sympathique connaissance, dans lequel nous avons une wnfiance illimitée. Aucun autre cirque ne nous donne jamais le spectacle varié et nouveau qu'il nous apporte' chaque passage. VERSAILLES. Plusieurs apaches ont assailli, la nuit dernière, passage Toulouse, un ouvrier couvreur, M. Alexandre Blanchard, auquel ils onienievé sa montre et sa paie.

Les inspecteurs de la qu'été ont arrêté deux des coupables, Georges !• raneheteau et Edouard Toravel. Leur complice. Joseph Le Cam, un dangereux malfaiteur, a ''éus-si à fuir.

•«~»» Un cycliste, NI. Emile Vendeuil, brigadier au 220 régiment d'artillerie, s'est jeté, hier, à l'angle- des rues de -Satory et de l'Orangerie, sur une automobile de livraison el a été renversé. Relevé nvec de multiples contusions, le brigadier a du être transporté à l'hôpital militaire. VILLE-SAINT-IACQUES. Les époux Comble, cultivateurs à Ville-Saint-Jacques, s'étaient absentes de cher- eux, la nuit dernière. D'audacieux malfaiteurs en profitèrent pour s'introduire dans leur demeure et leur enlever nne importante somme d'argent renfermée dans l'armoire. Tous les meubles avaient été vidés de leur contenu. VOULANGIS. A son retour de la foire de Crècy, où il s'était enfvré, ün rentier habitant le hameau de Saint-Martin, M. Charles Boy, troubla le repas de. famille et se montra si menaçant à l'égard 'de sa mère octogénaire que les convives prirent le parti de se retirer, afin de se soustraire à sa fureur, Après leur départ, Boy monta dans sa chambre et se tira un coup de revolver dans la letiipe droite. La mort fut instantanée.

SPORT-BOULES PARIS

Le concours annuel de la Boule du Village en bois, réservé aux sociétaires de cette importante association sportive, aura lieu les 12 et 19 octobre.. A cotte dernière date, un grand banquet clôturera la manifest&tioa bouliste du Village en bofs qui projet, cette année, d'être particulièrement attrayante.


LA VIE SPORTIVE îbES COURSES

MAISONS-LAFFITTE

Aujourd'hui vendredi 3 octobre I9i3

NOS PRONOSTICS

de Trappes. 3,000 francs, 1.200 mètres. 1- Bfo, Gardeuse.

Prix de Gargenville. 5,C00 fr.. mètres. L Royal Fronton, t'adùue II.

Prix de la Vallée.- 3.000 francs, 2,41»-Mètres., •- Fanon. Ecaille It:

Prix de Seine-et-OiSe. 20.000 fr., 1,400. mètres. L Sardanapatc Guerroyante. :̃ Pflx Plaisantertt? Haridicap, 5,000 -.francs, C.OOÛ mètres. Questure, La Concorde. Prix Codoman. 5.001 francs, 1JW0 tnètres. Sloùghi, S'alicottie.

SAINT-OUEN

Résultais du jeudi 9 octobre 1913

Cël&d lüer une des grandes journées de Saintteue», celle du SLeéplc-Cbasc de 'Irais Ans. Disons Icùt-de suite <\Uc la î-énnioiî, favorisée par un lemfts redevenu tm.->oleille, a été pleinement réustic au point de vue sport.

Romarin Il, qui fêtait sur des insuccès, a rptrouve son ancieiin*.1 valeur avec un terrain moins terme. Il a. wuni ui; véritable walk-ovcr dans le prix de l'Estënel.

Un incident le le .Steepte.-Ghaae Me Trois Ans. En se rendant sous les ordres du itartiér, Arauco et Le Mont Saint-Michel sont enjrawkins a pu se remet Ire en selle et prendre part la course, mais le poulain- de -NI. de Muram, blesic au membre antérieur gandin, a chi être rapnené au paddock. Malgré ce début malenconfreiix, Le Mont Saixit-\uchel a très bien ligure Bans la course, qu'il a menée jusqu'au dernier tournant, ou Valise de Voyage le dépassait, Le Kvslémier venait à son tour, mais ne pouvait Inquiéter la pouliche de M. Veàl-Picard, qui ga- mait da plusieurs longueurs devant les deux rieprésentants Hermessy. Kleur des Pois. quatrième, ï très bien figuré.

Prix du Var. Haies. 3,000 fr.. 2,500 mètres France, à Il. de Mumm (J.-B. Lassus); Origan (R. Sauval) 3. Etrurie (A.-E. Bâtes). Non placés Val d'Aran 11, Znaïm. Clos des Fées, Tégée, Cantorbury, Walde, Pilre, Vernex. inerte tll

hagné d'une courte tète, le troisième à trois longueurs.

Prix du Queyras. Steepie-chase. iJXK) fr.. ̃ l.iOO mètres. 1. Brise Tout M, à M. Gouttenoire de Toury (J Baral; 2. Lokharttia iLovegrove) D. Saint Marcet (Squires).

Ivoire, La Gartempe Il, Bull Dog. Madras Il, GosJip, Négro, Le Morvan.

Gagné de trois longueurs, le troisième à trois longueurs.

Prix de TEstérel. Haies, 4,000 fr., 3.300 mèIres. 1. Romarin lI, à M. A. Veil-Picard (ParIrenrent) i. Corcyre (A.-E. Bâtes) 3. Sulpice (Powers).

Non placés Rioumajou. Beau Rivage IL Moulits*£, Iiqu&teur IV. Manfeslant, Puteaux, Take Gagné de six longueurs, le troisième à une longueur.

Steeple-Chase de Trois Ans. 20.000 francs, JjjXW mètres. 1. Valise de Voyage, a Ni. A. VeilPicard (Parfrement) 2 Le Systémier (A. Carter); 8. Le Mont Saint Michel ¡Hawkins).

Non placés Baladeur II, Fleur des Pois If, Perpigail. Oncle Luu,

Gagné de quatre longueurs, le troisième à cinq longueurs,

Prir de la Turbie. Steeple-chase, handicap, tOÛO fr. i,100 mètres. 1. Cavero. a M. Frank lay-Gould (A.-V CiiapiiMn) 2. Better (Parfretnent) 3. Léon 111 (Bérard!.

Non placés Napo, Souiard. Le Thorion. Gagné de deux longueurs, le troisième à six longueurs.

Prix du Mont-Agel. Haies, handicap, 4,000 fr., mètres. I. La Bégude. à NI. C. Lignon (E. Hardy; 2. Corton 1I (A.-V. Chapman) 3. Ortnu7.d (R. Sauvai).

Non placés Hunter, Azarias, Ekwanok. Bise, gkntoneïlo, Haltowell, Milane, Ulmus, Folligny, paliiéenne. Tribun Il.

Gagné d'une demi-longueur, le troisième à une

RÉSULTATS' DU PARI UUTUHL

PES. PEU F ES. PEU

CggTAUX li0fr &ff I 10 fr. 5 fr France G S» 50 36 50 Suipice P 2160 10 50 P 50 10 E.V.-PicartiG U 50 Origan P 29.. ValisedeV.P 16.. S 50 tturie. P 7 50 Systémier.. P 13 50 6 50 Brise Tou'IIG 230 M Cavero G P 5* si P 19 iLokharttia.P S2.. 14 5o Bcttt-'r 16 10 SiMarcet ..P LaBègudr. G S4 40 50 Komarinll.G 61 ,0 39 50 P a2 60 Il 60 tcfcyre P 28 LOnrauzd.P ii6 13 60

AÉRONAUTIQUE

LE « PARASOL> MÔHANE-SÂULNiER Le Petit Parisien signalait ces jours-ci les casais, sur l'aérodrome Morane-Sauliiier, à Villaeoublay, d'un nouveau aionojjlan cãractérisé par k fait que les ailes, constituée par une surface unique, sent placées à .juelques du fuselage, ce qui a pour effet d'augmenter considérablement la solidité du haubanage et de donner là l'appareil une très grande stabilité. C'est à tort que la paternité de ce très intéressant engin, qui a tié baptisé le « Parasol », a été attribuée à Santos-Dumont. C'est à la maison Morane-Saulnier, rt it elle seule, qu'il est du, et comme conception et connrîe construction.

Ajoutons que îo i-I'aïu.sol vient de faire

««• VALEURS FRANÇAISES Cours I au- I w^ VALEURS FRANÇAISES I cosr.j Au- loem. VALEURS FRANÇAISES cour* Au. | Dem.l VALEURS ÉTRANGÈRES Cours Au- lowal VALEUAS DIVERSES Cours Au- oem.1 VALEURS AVERSES Cours Au- loem. MARCHÉ EN BANQUE Cours AuW. fends d'ÊUU, Villes (Act., OR? | prfcM Jount rev. rondat d'États, TOlea (let.. OU.) | prfcW.| Jourd. | rev.j d'ÉUU, TOes (Art., OM.) | Ht*} Joug- w- ronds d'États (Act et ON.) prfcfct|jourd. «y. Fonds d'États (Aft. et Ohl.) prfcéd Jourd. rev. Fonds «tuts (Art. et OH.) prtctt Jourd. ray. TERME précSiJourf, «.UUldU UU «. UUIUUIU iuiu SON.) 15 p. 15. 3%non«n« 409 7» 41U 20 de Bordeaux 4% 81 MO j 5% 1908 si? soi U7 05 4 0/OTare 4% unitté. 88 65 saoOr au Pormsral aot ,M4 !58O S 0/OHtzimu n ->i lu; C/0O% J.Cciotm JB1J o»l. 88.. 8810 1260- ï 1 W, 368 50 366 50 17 è« Bordeaux 4% 4S+ ..1 4M 4% 1910. 401 5o'4OO 20 Ottoman Consolidé Ï ^t ttééd 45S "rayai Nord..232 ̃̃•• .•»> tenna. 88 10 U Aidnmsi 17 DU 1;291. ..11X10 s% ;Pernanxbi 195 .495 2U 450 8 50 Economiques du Hord..232 .E38 Co. OODmaai'Oo'lè'WB»" ZOOM r OAlï»' «mortunalile J. Ocamre cpt. .Lm, act CJChemim EconomionOT. aot 570 25 Bnonos-Ayres 8% 0/0Ottom Trib d'EzvDta 4% 1890. ..Aonutéi Bedan-LérouTffli' 'i' 5»4 ..B20 3 ah «Cape Cobdm 1&.1 2 50IMadaga.car 00. 2 1 « r.àoôô 7S 50 s 1 «% 84 (S. £oM) 15 .MwSrla a ÂteSSa 8% 417 25410 50 »2shoDo Ba«n onlinairei 514 Fœk>o3% 405 407 20 .jEanjt pour l'Etraawr, act S05 5% orl903 602 498 20 5 S East Rand TT. S » « si obi. 2 1/2% tii. 367 60 3"1 75 JOa jEduon. act 735 .IOmwo QoU 76 75 7« 76 3 1 /SUrairaay S £ /2% 189Î Oedold iê part. 245 8 0/ODanemark3% 1887 ̃ 79 60 5 0/0i 95' àè OS 20 ..temwas» rran?aS4% 3 «hGeldenhnH TJs» 34 » .• 18713% r. 400 'p 395 50 397 25 ouiManœ 661..56250 ? »u«u»^" -™ Jg g- jGo«ra et 0"7TT }a JS 5? 8 ..M 1/4E.4100 oW. 3% 8S4 8 1/2. privijéirtéM • ̃ 04 04 30 4'Atnenaa 82 83 4 0 /O Industrien» Fonol«r» S» Wt 440 o «Poch (N«w) 11 J? g ÎO ..S 1878 4% r. 500 U) 5:!8 lE -2i/B% ̃.•368 50 872 50 25 Haynme d'ESiergia. aot 600 • I Mme. 93 46 23 08 Centrale M«xio«i« 134 63 50 627Î î 60? 1/4 1. p 87 50 »«.. oniMAno» 1305 ..1300 00 _oai C«ntra!. act 1619 .1635 J£ -Haiti 1876 5% 42jCWdU Foncier d'Auttich» lliS 15 ..EmÎ8% 411 6* m' Haut Volga pririlégiée. iO..|l» i4-8621,2c.400t.p oW. 3% 415 415 1» «Société do Oai de Pari. 283 20 | Egyptien 750 50 755 » •̃ pour l'iéaiiw 4% 25 425 "̃ • Hninchic? *"™*™~ ̃ ™ Ln j; 2 60jM 4% 1887 al..| 7p 96Anaalouj, act 332 327 » ̃ BwMott» de Paria 4% 47* 472 'i iMaSSft, Hartmann: ̃'̃ ̃̃̃' 697 7u^ 2W » ««HollanS. 3% 1896. 7U H 35 20 485^485 Ï*^H|- ,-3Ui'lîl100'> 81' 8150 12 50 1/H 36825 371.. US <*l. 1- Brpothàqr» 389 75 15 3% 409 409 50 'j X&£?itoTiuïn' tito* 'Y. 11 ..J «érie A 371 22 60 (Uniondra) 41^^89 608.. iSobnuon^ Deep 37 75 ï? Tu 6S«H|_ 170.15 -3%nouTeilas 414 413 26 65 Mokta-«>-Hadid. act 2395 2396 4 0/0 Japonais 4% 10123% ̃ 265. 284 50 « oM. 3% 401 401 60 de Lommy. act 1600..1610 4 O/O-He^cain'^ior.. 78 15 10 .fchemin de ter Congo supérieur 316 50^ dePana .t. nbï ..nu i. obligations Yonnan 3% 402 405 7o 2si jô 2M 50 S 1/21 obi 3% 267 267 50 15 ^rtransaSanti™ SX «T «S t6 icomwnie^Siraie dn Ësài. 2131 2165 75 ChtttUon-Commentry 2170 » 1O*dU Foncier d'Algéra Ub 687.. B90 ïï jn'oa' étranger act 789 Commentry-Foutchamosult 1614 3 0/0| 2« séria 6380 –4% 20 COMPTANT PlMtalPL Ull JSjj'M 188S2iiO% «6 407 G oj'tro Nord-Sua 180 182 40 JMéditerranés (Fo«. et 4 0/01 4% amog. MO» 89 50 .}& 2- hypothèque S60 °°- H fj » M (Denain iiô •̃] lOommunaies 36S i% 60Oronil>us de Paris, act ™1 50 729 .Forges et Aciénaj de Russie lai 4 oâ 4% 1880 r. pair I5 hypothèque 25 ..IBahia ..499 T ii',iiColuml)iaNat EaU 6% .2 -lu Communales 18S52 80 414 75 412 .omninm Lyonnais, act 4 4 4 0/0 m 1^.2;.<*»!ito4' ̃••• 90 4O< 90 85 15 .Pampelune (spéciale) 34S 60 350 5 O/Op£ss« 5% 1B2B 1 SI 75 122 g g nKer-can union Rauway 8% 4%YY.Y.YY. jcaiareeura Réunis, aot. 641 ?% con» i, "il 'série 94 94 25 15 3* hypothéone 348..862 .fTriJail (Chart>« de) act 345. îs Portc-Rlco 500 h-. 3% i" hyp 37 «0 ,̃• Foncières 1913 i -ii% 41» 49» 10 .Voimns,«ot 188 501 18« 50 go Annm Hava» aot. 1234 12J5 4 0,0 *» ia«H 'i «-i-X "ii 90 40 «1 25 iû 8% i" rang. 310 308 25 SO El uoen Tono. 5 o/OSnd du Brésil 5% 188*iL- ̃ "M 57 126j> 3 o/O 4:- or W de Para i% '•̃• .iBanona Hypothécaire 1. 1.000.. 543.. 543.. ,° 82 65 82 90 20 .ptaisas 4% Riazan-Ooral 441.. 444.. ^T S"ort tp 74 50 74 50 12 Srcieda Monaco' 4% .H– r- 800 395.. i? soBoleo. aot 825 835 ao EtahUssOTMOti DOT»I. act 922 6 0/0 5% 1900 105 40105 SO M Moscoo-Klaw 441.. 440.. 50 TéléCTanhes du Nori act S8M 5400 55 crédit Français g lîâectro-Métallnrfdo. act 4 1 1909 100 60(100 5u 20 4% Mosooo-Wmdau 439 ê«ira-Al«ract 281 50i 07 fr^ (Soniême» ïôal iioas Français • • opi. Iflao 1084 Pœarroya act 1517 1510 4% l'hypothèque 360 359 }b la ï* 2" rïïg .9 AnSrLjili'Riiasé | .»« ..ji.»w 4 0/3 4% Karïod-AaH 1894- 84 80 84 30 15 3' hypothèque 'SmoSta 784 7«i ne Fr<mr aim pour » commerce j7 ,¡Panama paru de londaieor 2380 ..2341 Phoepnates Oalsa. act 1027 ̃ ̃ ̃̃ 4 0«l «4 S Wagons Lits ordinaire» 15 S% 68 u rluinoioS iSociStéHmphl»' 764 fonte «S VALEURS ETRANGERES "n^Lj" S™" onla*n» a- W-,jU- 20 te«.«::lg::is :d=*fc-w-v- -Sî2?o ::2?S I -fe-^k ;• ::te t^i^^SS^SrT'Y.À. ,^i. *1. 401 400 M TlttsalImBoa d'iatotrioÉ». 674 670 4 0/0 4%1900 91 91 30 3 0/of 3% 15*4 ^"SSton "̃, Y.YYYYYY loi 185 E 60KB. act T '.» 927 934 J louast-Loinlér» 158M 157 4 0/0 Autrichien 4% or 911 90 75 s .M BÏ/2%IM6.. 2 EoUenaa^ ̃̃ 62.. SE.. TERME "*>••"»•̃ lôioT– mdsaaM J 427 4S4 ia (Ototeoaioité de Pa*. »•». a O/pjB^y S% !• s«m> 78 7pJ j O/S– «s, 8826 :1.. aot ,.|S15.. Ï1O 50 t te

ses preuves à la suite du meeting de Reims. Piloté par Garros, qui avait avec lui une passagère, il a effectué le trajet Reims-Villacoublay avec une sûreté merveiheuse.

D'autre part, un nouveau monoplan est en construction aux ateliers Morane-Saulnier. Il est destiné à Santos-Dumont et rappelle la « Demoiselle n, qui jadis connut la célébrité. Avec cet appareil, extra-léger et extra-rapide, le populaire aviateur compte prochainement nous émerveiller à nouveau. La suite de l'incident de la Coupe IPommer'y '̃Sous avons signalé les faits à la suite desquels- la coupe Pommery, attribuée par erreur il l'aviateur Guillaux, avait été, de nouveau, confiée à Brindejonc des Moulinais, Mon légitime détenteur.

Cet incident, si nous en croyons certains bruits, ne serait pas terminé. En effet, en beau joueur, Guillaux, battu, avait résolu de faire une nouvelle tentative et il se proposait de quitter, ce matin même, Issy-les-Maulineaux, à destination de la Russie, lorsque l'ordre de renoncer à ce projet iui a été i intimé.

G uillaux, afnrme-t-on, aurait été peu satisfait de cela, et en aurait manifesté son LE CONSEIL GENERAL DE SEINE-ET-MARNE ACCORDE UNE SUBVENTION A MOREAD Le conseil général le .'Seinc-et-Mttrne. sur la proposition du préfet, M. Bascou, a voté, à l'unanimité, une subvention de mille francs en faveur de taviateur Moreau.

Pendant que le conseil s'occupait de cette question, Moreau se livra à du rouvelles expériences sur la ville, laissant son appareil complètement livré à lui-même, c'est-à-dire abandonnant tous les leviers, ainsi que le «rouvernail de direction, et exécutant des vols d'une rectitude parfaite. M. Memer, sénateur, émerveillé des résultats obtenus par Moreau, lui a, riier soir, après les vols, remis personnellement une somme de mille francs en le félicitant et en l'engageant à poursuivre son oeuvre de progrès et de patriotisme. AUTOMOBILISME

LE GRAND PRIX DE L'A. C. F. EN 1914 Sur l'initiative d'un comité lyonnais, l'Automobile-CliLb de France vient d'être saisi d'une proposition de circuit pour 191d.

Ce circuit, partani des Sept-Chemins, se dirige vers puis vers Ghâteauneui pour revenir enlln aux Sept-Chemins.

Le parcours total est de 38 kilomètres environ et les concurrents devront le parcourir vingt fois, soit au total 760 kilomètres.

LA COURSE DE COTE DE GAILLON Dimanche prochain se courra, à Gaillon, pour quinzième fois, la grande course de côte devenue classique.

Cette année, les motocyclettes, cycle-cars et side-cars ne prendront pas part à l'épreuve; ainsi en ont décidé les organisateurs.

Voici quels sont, jusqu'à ce jour, les engagements reçus

Voitures de course. Sixième catégorie 1. Le Gui (X.), 2. Crespelle (Crespelle) SepGème caté- gerie 1. Buctiet (Loneux); Huitième catégorie 1. Vermorel (Gasté), 2. tiumber Neuvième catégorie 1. Audax Rouen 1 (X.); Dixième catégorie 1. Suère (Suére) Douzième catégorie 1. Violet-Bogey (Violet), 2. La Violette (Macaigne), 3. Automotulette t.

Voitures de tourisme, Quatrième catégorie 1. Cœsar (SGacchi), 2. Aquila-ltaliana Cinquième catégorise 1. Despagna (Despaigne); Sixième catégorie 1. Rex (X.), ?, Darracq (X.). 3. Anasagasti (d'Avaray), 4. Martini [D. Lamberjack) Septième catégorie 1. Albans (Croosteck), 2. Sizaire-Naudin (Gautier), 3. T. A. M. (Rassant), i. Aquila-Italiana, 5. Buick (Repuaseau) Huitième catégorie 1. Doriot Flandrin Parent (Royer), 2. Luxior Dixième catégorie 1. Suère (Trottier), 2. Audax Rouen (X.), 3. Ponette I; Onzième catégorie 1. Métropolitaine (X 2. Ponette II Douzième catégorie 1. Violet-Bogey (X.), 2. La Violette (X.), 3. Automobilette. En les trois grandes épreuves classiques PARIS-TOURS

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Demudii le uUlogoe, 76, stems GamietU, à CoarlKTOit L'ALLEMAGNE ET LFS *EUX OLYMPIQUES Le comité allemand des Jeux olympiques de 1916, qui sollicitait de son gouvernement une large indemnité pour la préparation des prochaines Olympiades, vient de voir ses voeux couronnés de succès.

Ce comité vient d'être officiellement prévenu que le prochain budget national comporterait une demande de subvention de 300.000 marks, soit francs.

Sur cette somme, 200,000 marks seraient distribués aux Fédérations allemandes, le reste étant destiné à permettre d'étudier l'athlétisme étran- ger et aussi à envoyer aux grands meetings internationaux les meilleurs spécialistes allemands. Max AVENAY.

Courrier des Théâtre Ce soir

Théâtre Fémina, 8 h. première représenta6on des Travaux d'Hercule, opérette en 3 actes, livret de MM. R. de Fiers et G. de Caillayet, musique de Claude Terrasse.

Opéra, 8 h. Borna.

Comédie-Française, 8 h., le Médecin malgré lui, (Edipc roi.

Opéra-Comique, S h. Carmen.

Odéon, 8 h. les Corbeaux.

Gaité-Lyrique, 8 h. Rip.

Th. des Champs-Elysées, 8 h. Lucia di Latttmermoor.

Porte-St-Martin, 8 h. 1/4, Cyrano de Bergerac. Ambigu, 8 h. 1/2, la Saignée (1S7O-1871). Trianon-Lyrique, 8 h. 1/2 (reprise;, le Domino noir.

Concerts Touche, 9 h., Francis Touche et son orchestre.

Matinées de dimanche » Comédie-Française, représentation gratuite Bérénice; les Fausses Confidences.

Opéra-Comique Apitrodite.

Odéon Zaïre, Ie Mariage forcé.

Apoïlo la Mascotte. Trianon-Lyrique la Poupée.

(iaité-Lynquç. Vaudeville, Porte-Saint-Marlin, Sarah-Bern.hatvH, Palais-Royal, Renaissance, Châtelet, Athénée. Ambigu, Antoine. Déjazet, Cluny, Grand-Guignol, mémes spectacles que k soir. Au théâtre des Champs-Elysées. La récuvertiuie avait attiré, hier soir, dans la belle salle de l'avenue Montaigne, wi publk extrêmement nombreux et, comme de coutume, d'une suprême ô.léga'nce. Les abonnés avaient tous repris possession de leurs loges et de leurs Fauteuils. Pénétope a soulevé le même enthousiasme que l'an passé. On a acclamé MUe Bréval, admirable Pénélope Mme Tlrévenet, émouvante Euryelée M. Séveilhac, vibrant Ulÿsse; M. Henri Alhérs, qui cfantaitpour la première fois, avec une incomparable autorité. ̃'̃ MM. Georges t. Tirmont Mlle Jane Boulanger, qui a heureusement débulv dans h- de. Cléone l'orchestre conduit par M. Louis Hasselmans et la belle mise en scène de M. Durée.

Au Chàtelet. Les concerts Colonne devant commencer le 12 Octobre, le théâtre du Châtelet donnera, dimanche prochain, la dernière matinée dominicale de Michel Stroqoff. Les matinées du jeudi ne seront pas interrompues.

A Cluny. –M. Duplay retient les dates du mercredi 8 et du jeudi 0 octobre, pour la répétition générale et la première représentation de son nouveau spectacle. Monsieur le juge, de MM. Nancjy et Jean Rioux.

A Bobino-Music-Hall. C'est ce soir que sera docmé le nouveau spectacle classique, avec les Plaideurs, de Racine.

'fst lundi prochain qv'aura lieu, à l'Rldora^o. la grande matinée de gala organisée par la.$)ciétr de secours mu!uels des artistes lyriques, au profit de la caisse des retraites, avec toutes tes vedettes du café-concert.

SPECTACLES DIVERS Une grande première au Gaumont-Palace L' Enfant de Paris »

cinémadrame en 2 actes et 45 tableaux

La présentation de l'Enfant de Paris, au Gaumont-Palace, marque les débuts d'une ère nouvelle pour la cinématographie.

Il s-'agit là, d'une véritable pièce dra-

iiîttMquw ^u 4 rti.:wîsT U un uu-erei puj.ssam, a une émotion croissante, d'une constante vartéte et dont les qualités de mise en scène et d'exécution forceront l'admiration de tous les spectateurs. Dans le monde entier, In film théâtral, l'Entant de Paris, a obtenu un colossal succès, et si la direction du Gaumont-Palace attendit à ce jour pour le présenter au public, c'est qu'elle tenait le réserver pour l'heure où tous les Parisiens ont reriagné la capitale.

Il est presque impossible de résumer en quelques lignes le sujet traité. Disons seulement que l'action, tour à tour tragique et plaisante, angoissante et pleine de sentiment, se déroule dans une succession de panoramas merveilleux, et une suite d'intérieurs supérieurement étudiés. ixs rôles du Bosco et de la petite Marie-Laure, la création magistrale d'Edmond le Bachelier, auront dans quelques jours la grande popularité du succès.

Encadrant cette œuvre sensationnelle, une série de films comiques et d'actualités hors de pair viendront compléter le programme.

Le premier acte de l'Enfant de Paris débute à 21 h. 30. et le deuxième acte à 22 h. Location de 11 h. à 17 h. Téléphone: MarcaCe soir

̃"̃– Moulin-Rouge. Madame Cantharide, fantaisie à grand spectacle.

La Pie-qui-Chante. Revue, Un coup de collier, (;h. Fallot.

A l'Alhambra. Nouveau spectacle veut f dire nuuveau succès, et, naturellement, celui provoqué par l'annonce d,Annette -Kellermann « la femme parfaite ». r-st ;iussi complet que la gracieuse plongeuse pouvait le désirer.

Annette lvellermann se présenter d'abord dans une suite de danses fort plaisantes et entourée d'un essaim d'enfants, jeunes et jolies danseuses puis elle nous fait assister une série de plon- geons savantes et, si c'rôle que cela puisse para tre, disons tout a fait artistiques. Une grande pis- cine installée à cet effet sur la scène montre de quels moyens peut disposr l'Alhambra. Avec Annetle Kellennann, le programme se compose de grosses attractions, une bonne dou- zaine au moins, parmi lesquelles il faut signa- ler La Pia dans ses danses lumineuses vraiment féeriques.

Dans l'ensemble du nouveau spectacle, beaucoup de comique.

Eldorado. Ce soir, changement dc spectacle, premièru représentation de la Patate, vau- deville militaire en 2 actes, joué par Dranem. ̃~v». Olympia. Si la troupe féminine qui in- jterprétera la revue de NI. Hugues Delorme cons- titue une véritable constellation d'étoiles, la trou- pe masculine constituera une affiche comme ja- mais on n'en a vu au music-hall. Tout d'abord

DorviUe, Morton, Galan, Faivpe, mauville, Pré ffls, Max Berger, qui tenteront d'atteindre le comique de leurs aines et qui y parviendront.

f^hez Ma vol. La rentrée de Camhardi, l'exquis chanteur, et les débuts de Perrand, comique, agrémenteront, dès ce soir. le progracrune qui comprend déjà Tramel, Suzanne Chevalier, S. Valroger, Mary Massort MM. Danvers, Ouvran. Mayol triomphe chez lui, tous les soirs, à lu h. t/2.

:licide Pépie, piéce très amusante, terminera le spectacle.

«~– Eden-Concert. Si, avenue Ledru-Rcllin. Ce soir, débuts du comique Albens, engagé spécialement pour jouer Pétoche. Tous ceux qui ont vu cette pièce ou qui en ont entendu parler ne manquent pas de venir l'appiaudir en apprenant que Pétoche ce sera Albens.

Débuts de Mirepoix, Devi.lsert et Montagne. v~* Ce soir, à 8 h. à la Gaité-Rochechouart, première de l'Herbu tendre. pièce de M. A. Sohwartz. Partie de concert rentrée de Marguerite Delbay, Milton, Gaby Montbreuse, etc. Moulin de la Chanson. Roger Ferréol et Emile VVollï annoncent pour oe soir l'ouverture de leur nouveau cabaret, 43, boulevard de Clichy, avec Enthoven et Mtigdy. dans la revue. ~~v Gcrminal au Cirque d'Hiver. L'œuvre la plus puissante du grand écrivain Emile Zola, Germinal, vient de recevoir la c,oneéoration du cinémaiographe. A partir d'aujourd'hui vendredi, on peut voir se dérouler sur l'écran, au Cirque d'Hiver, toutes les péripéties de ce poignant et dramatique chef-d'œuvre.

Le fameux orchestre et le grande choral du Cirqur d'Hiver prêtent leur concours à ce gala cinématographique, qn, malgré son triomphe assuiT-, ne tiendra P&ffieiK! que huit jours. Matinée tous les jours à 2 h. soirée à 8 h. 1/2.

Les programmes de l'Omnia présentent, chaque semaine, un nouvel intérêt.

Outre les prodigieux exploits de Prévost à Reims et les actualités du Pathé-Journal, on verra Arme.s et Amours, dramatique scénario l'étonnant Prince dans Bigadin Sapoléon, comédie, où il atteint aux plus hauts effets comiques to Jura pittoresgue une superbe vue de voyage, ainsi que divers films amusants et instructifs. Au Colisée, 38, avenue des Champs-Elysées (station Marbeuf). La plus belle salle de l'aris donne ce soir un programme sensationnel. A le Baiser de la Tzigane, film bohémien remarquable Traces d'Indiens, pris dans le pays même la Jolie Mousmèe, drame japonais admirable: plusieurs scènes comiques et scientifiques. Le tout accompagné par un crcheslre de 25 musiciens, Prix des places 1 fr. 50, 2 fr., 3 fr. et 5 fr. Location sans augmentation. Téléph. La direction de TivoÏKÏinénia présentera, à partir d'aujourd'hui, en matinée et en soirée, Enfant de Paris. On a rarement vu un film d'une .̃aassi belle et aussi vrais puissance dramatique. L'adaptation musicale, i-articuiièrement soignée, est tirée des grandes partitions claasiques ef mo.dernes. Il y aura foule cette semaine, en matinée et en soirée, dans l'immense salle de Tivoli-Cinéma, 19, faubourg du Temple, et J4, rue de la Uouane. Location 426-U.

LA HERSE.

1 BULLETIN FINANCIER Paris, 2 octobre. Le marché, qui accentuait tout d'abord ses excellentes dispositions de la veille, se calmait quelque peu par la suite, à l'annonce de l'élévation de 4 1/2 à 5 0/0 du taux de l'escompte à la Banque d Angleterre. A vrai dire, cette mesure n'était pas tout à fait inattendue, en raison des sorties d'or importantes effectuées depuis quelque temps, destination de Berlin, mais on espérait encore ce matin qu'elle pourrait être évitée. En tout cas, il n'en était plus question en deuxième partie de séance, et c'est là fermeté qui reprenait le dessus jusqu'en clôture, qui s'effectuait dans de nombreux cas aux environs du niveau le plus élevé de la journée. Parmi les valeurs les plus favorisées, il convient de noter les naphtifères, recherchées jusqu'en dernière heure par SaintPétersbourg. De son côté, le Rio, un moment arrêté dans son élan, fini,sait en excellente orientation.

Du côté des places étrangères, Berlin et Vienne faisait également meilleure contenance.

Notre 3 0/0 ne se niqdifie pas sensiblement à 88 10. Les achats des caisses ont porté sur 48.000 francs de Rente au comptant. Parmi les fonds étrangers, le Turc progresse à 86 80, le Serbe à 82 25. De même, J'Extérieur¿ se raffermit à 45. Les russes consolident leur reprise de la veille, le Consolidé à 93 80, le 1891 à 76 65, le 1906 à 55. Grande fermeté des établissements de crédit, de la Banque de Paris à 1754, du Lyonnais à 1690, de l'Union Parisienne à lia et du Crédit Mobilier à 643.

Nombreuses demandes en Banque privée introduite aujourd'hui it la cotF terme du marché officiel. Il n'est pas inutile de rappeler que les progrès réalisés par cet établissement ont été tout à fait remarquables i au cours de ces dernières années. Les dé pots, notamment, se sont sensiblement accrus et dépassaient 100 millions de francs au biian du 30 juin 1913.

En sociétés étrangères, la Banque City mane reste bien tenue à 642, la Nationale du Mexique à 682.

Avance de nos grands chemins du 1 P.-L.-M. à 1315, du Nord à 1722.

Lignes espagnoles plus calmes que précé.demment.

La Compagnie Belffe des chemins de fer réunis se retrouve à 446.

Dans le groupe de la traction, le Métro

finit soutenu à €13. L'Omnibus vaut 725, la Thomson779.

Fermeté des électriques. La Norvégienne de l'Azote s'inscrit à 310.

Les industrielles russes consolident leurs progrès d'hier la Sosnowice à 1573. la Le Rio débutant à 2010 est ramené à 1995 pour finir soutenu à 1999. Cuivre inchangé. Au comptant, les Hauts Fourneaux et aciéries de Caen se traitent à 390. En banque, les mines d'or sud-africaines ne se modifient pas de façon bien sensible. La Goldfields se traite à 62 75, la Rand Mines à 152, l'East Rand à 58 25.

Le De Beers, par contre, est moins bien tenue contre 514.

Très bonne attitude des métallurgiqueso russes, parmi lesquelles la Maltzof se négocie en clôture à 920, la Hartman à 702, le Platine il 712.

Avance intéressante, aux cuprifères, de la Chino à de la Ray à 106 50 et de l'Utah à 288 50.

Caoutchoutières peu modifiées la Financière reste à 106, la Malacca à 121 50. Grande effervescence des pétrolifères. La Russian Oil progresse à 60 50. Au comptant, les transactions ont pris une réelle ampleur sur la Colombia qui bondit rt 2300. et sur l'Omnium, recherché à

L'action Sabounichy progresse à 361. NOUVELLES FINANCIERES

Crédit foncier de France. Augmentation du capital. Dans sa séance du mercredi 1" octobre, le conseil d'administration du Crédit foncier de France a décidé de procéder e l'augmentation de son capital pour une somme de vingt-cinq millions.

La souscription sera ouverte du 23 octobre au Caisse commerciale et industrielle de Paris. Le conseil d'administration :•. de-Wdë la mise en paiement à partir du 1.' octobre d'un acompte de à valoir sur !e dividende de l'exercice en cours.

Cet acompte sera payible sur présenlation du coupon no 9, sous déduction des impôts, à raison de 12 fr.pour les tïtres nominatifs et de 9 fr. pour les titres au porteur.

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1) Hollande.. 516 112.. 5%Suisse. 104 78.. 104 S/8.. mcompte hors banque 3/4 ON

CHANCE A L'ETRANCER

Homt Vienne. 37 48 sur sur Paris reia sur a 1/4

INFORMATIONS OUVRIERES COXVOCATIONS DU JOUR.

Bourse du travail, 3, rue du Château-d'Eau; Assemblées générales chapellerie (3e groupe!, 9 h. soir, grande salle: marpentiere en bois (1™ section;, \1 Il, soir, =alle des conférences:serruriers (section centrale), Il. soir, salle Bondy casquettiers, i) h. soir, Mille des grèves ferblantiers (réunion d atelier. (¡ Il. soir, salle de commission travailleurs municipnux (machinistes du nettoiement), n. salle de commission

Réunions dc conseil: tramways Sud (comité générali, 9 h. soir, salle du 1 as fourreurs en confections, 9 n. soir; maçonnerie et pierre (commission executive!, Il. soir (les meetings régionaux, etc.).

Union des syndicats de la Seine. Réunion de la commission d'édification de la Maison des syndicats et des sous-commissions technique <-t financière, 9 Il, soir, au siège, 33, rue GrangeComité intersyndical de Saint-Maur. Réunion du comité intersyndical, ,) h. soir, à la Maison des syndiques, 16, avenue Eslibal. Comité intersyndical de Pantin-Aubervilliers. rVuninn du comité, s h. 1/2 soir. au siège, 15. rue de Magenta.

Comité intersyndical d'Ivry-sur-Seine. Réunion du comité, 9 h. soir, au siège. S, rue Bourgeois.

Chambre syndicale ouvrière des coiReurs de Paris. liéunion corporative, 9 h. 1/2 soir, ir I.wallois, -17, rue de i..O'.irc»l!e.s (la fermeture a 8 heures du soir; mesures à prendre pour l'application de la convention nassée avec le syndi- cat patronal).

PETITES INTORMATIÔWS

Aujourd'hui vendredi 3 octobre:

Les Anciens du régiznent d'artillerie. Réunion mensuelle, il heures soir, au café des Merveilles de la Mer, 8, place de la République. Les Anciens du 54* de ligne. liéunion amicale, à. 9 heures soir, brasserie Aiidres, 4, rue Saint- Laurent.

•>v La Société parisienne de préparation militaire, qui prépare au brevet d'aptitude militaire pour toutes les armes, ouvrira ses cours le 17 octobre. fbur renseignements, s'adresser l4, boule- vard Poissonnière, de 5 h. 1/2 à 7 heures, le soir, et le dimanche matin, de à 11 heures.

Le Mauvais après-dîner M..Alfred Martin, cordounier, rue SaintNicolas, à Nancy, souffrait beaucoup de l'estomac. Depuis qu'il a pris les Pilules Pink, ses digestions sont, dit-il, carfaifes

Après avoir essayé sans succès des quanütés de remèdes, je me suis décidé prendre vos Pilules Pink pour essayer de guérir mon mauvais estomac. Ce que les autres remèdes n'avaient pu faire, les Pilules Pink l'ont très bien obtenu. J'ai bon appétit maintenant et mes digestions sont très bonnes. «

La nourriture une fois rendue dans t'estomac doit y être traitée par les sucs gastriques, puis sous l'influenco des mouvements péristaltiques, le bol alimentaire dégage peu à peu l'estomac pour s'acheminer dans l'intestin. Lorsque les choses se passent ainsi, tout va bien, vous êtes bien nourri, d'abord. alerte et dispos ensuite. Mais chez les affaiblis, les anémiques, chez tous ceux qui pour une cause ou une autre ont le sang pauvre, les choses se passent autrement. Les sucs gastriques sont sécrétés très modérément et la transformation de la nourriture est longue et difficile. Chez les affaiblis, les mouvements péristaltiques sont sans amplitude, à peine sensibles, et le bol alimentaire, au lieu de s'acheminer normalement vers l'intestin, séjourne dans l'estomac. C'est alors que le patient dit: «Mon diner ne passe pas et il bâille, il est indisposé. congestionné il a soif. Ce bol aliruentaire qui ne passe pas dilate l'estomac. Les poumons et le coeur, voisins, en sont gênés et le pai. nt étouffe et a des palpitations. Le bol alimentaire en fermentation'dans l'estomac vous explique ies renvois acides qui accompagnent toujours !es mauvaises digestions, les migraines et les nausées. C'est le mauvais après-diner.

A qui la faute? A vous ou à votre stmg. A vous, parce que bien souvent le mauvais état de l'estoc mac est dû à des écarts de résims. nourriture trop abondante, épicêe. abus des liqueurs..4 votre sang, parce quc celui qui n'a pas le sang riche et, pur a des organes mal nourris, donc affaiblis' et qui ne font (;̃ imparfaitement ce qu'ils ont à faire. Les Pilules Pink ont. on vient de le lire, d'excellent* effets pour rétablir un mauvais estomac. C'est que les Pilules Pink donnent du sang riche et pur à ceux qui n'en ont pas.

On peut se les procurer dans toutes 1es pharmacies et au dépôt Pharmacie Gablin. 23. me Ballu, Paris 3 fr. 50 la boite 17 tr. 50 les 6 boîtes, franco.

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Novembre.. '75 76 idenovemb. 74 M jO 70 M 4 premiers.. 73 oO a »n 74 ,%O 4 de mars. 172 50 73 50| T2 50 Circulation (quintaux! HUILE DE LIN, la 100 kUoi

Courant 6 50 à i6n SO16J SO16J ;.O 61 Nov.-décem. 6ï yi uvl 4denovemb. 6i 4 de mars. «3 50 I6H &0!«)3 5OI63 M Circulation (quintaux; 1 2OC ALCOOLS, l'ftccU Kl i 90»

Nov.-décem. 'A la j3 4 premiers.. .la, 44 4 de mai. 4o 50 45 5C|4& 5J r Circulation (pipes] 1-25 Stock ¡pipes}. 10.975 Plus 2 fr. 26 de taxe de fabrication

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Courant.130 15 a 31 iSO i Novembre.. 30 «; il Su 87|30 87 4 premiers.. 31 75 31 h7 31 623 J 62 Circulation sacs) Sucre raffiné 62 nU 6 i surchoix, cassé, rangé en caisses de 6 à 6 ,droits acquitta.

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COTE OFFICIELLE DES MARCHANDISES du jeudi octobre

Farine Ueur 100 kilos ̃ ::•> Blé 75 Avoine noire 75 Avoines diverses. 19 75 Seiele Huile de colza Huile de lin ̃ Sucre roux 88» 2675 27 -M Sucre blanc n. 3 3t. Alcool à 90» 1 hoctor


APRES-DEMAIN Le Petit PariSieîl commencera à p ublier LES TRAVAILLEUSES Le nouveau roman d'ARTHUR BERNÉDE

Dans ce récit, le plus beau qui soit jamais sorti de sa plume, le célèbre romancier Louise Monnier est l'héroïne incomparable de cette merveilleuse histoire où populaire ne s'est pas contenté d'étudier, avec son admirable souci de la vérité, lectrices et lecteurs la verront se sacrifier tout entière pour le bonheur des siens, les milieux ouvriers modernes, il a voulu surtout résumer en un personnage qui protégeant sa soeur cadette contre toutes les tentations et les dangers, sauvant son demeurera inoubliable, les qualités de courage, de dévouement et d'énergie frère, jeune soldat, victime de mauvais conseils, et accomplissant jusqu'au bout, qui sont l'apanage de la travailleuse française. sans la moindre défaillance, le noble devoir qu'elle s'est tracé ne nous font pas, en effet, pénétrer seulement dans les ateliers et les usines; Môme Trognon, nous verrons vivre, agir, en des aventures tour à tour tragiques l'auteur des Amours d'un petit Soldat et de Coeur de Française, et joyeuses de la vie au régiment avec son habileté coutumière, a su corser son récitdéjà si palpitant, d'une incursion Henri Vaillant, le fiancé de Louise Monnier; Pierre Monnier, son frère; à la caserne. du plus puissant intérêt. le brave capitaine Debray; le mauvais soldat Marsin, et l'inénarrable Et, à côté des Travailleuses Louise et Gabrielle, des trotüns La Puce et la tambour Lavergne LES TRAVAILLEUSES setont le roman d'aujourd'hui, de demain. de toujours!

SPECTACLES DU 3 OCTOBRE THEATRES

Opéra, 8 h..1/4. Homa.

Comédie-Française, 8 h..1/2. le Médecin maljjro lui, Œdipe roi. >

Opéra-Comique, h. Carmen.

Th. des Champs-Elysées, S h. 1/2. Lucie de Lainmermuor.

Odéon, 8 h. 3/4 Les Corbeaux.

Galte-Lyrique, 8 h. 1/2. t.ip.

Comédie des Champs-Elysées, 9 h. En douce 1. Châtelet 8 h. 1/2. Michel Strogoff.

Variétés. Relâche.

Antoine, 8 h. 1/2. Hamlet.

Forte-Saint-Martin, 8 h. 1/4 Cyrano de Bergerac.

Ambigu, 8 h. 1/2. La Saignée.

Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/4. L'Aiglon.

Renaissance, 8 h. 3/4. Les Hoses rouges. ̃ Béjane, 8 h. 3/i. Le Bonliear, Me5dames. Trianon-Lyrique, 8 h. Le Domino Noir. Apollo. Relâche.

Gymnase. Helâche.

Athénée, 8 h. 1/2. Triplepatte.

Vaudeville, 8 h. 1/2. Le Menuisier, la Dame du Louvre.

Déjazet, 8 h. 1/2. Le Mariage de'Mlle Beulemans.

« Palais-Royal, h. La Présente

*Cluny, 8 b. 1/2. Le Loustic Madame Diiricin, députe.

Grand-Guignol (T. Le Beau Régiment la Petite Fille; Un début dans le monde M. Platon.

Concerts Touche, 25, bd Strasbourg (T. fous les soirs, 9 h., concerts symphoniques. Matinées dimanches et fêtes, à 3 h. Jeudi, musinue de chambres, à 3 heures.

Théâtre-Populaire, B h. 1/?. Le Cid, les Pré-

Belleville, S h. 1/2. Naz en l'air.

Moncey, h. 1/4. Gigolelte.

Théâtre-Nouveau, 8 h. 1/i. Les Deux Micheline.

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mandées 5fr. Autres rubriques 6fr. Nota. Les PETITES ANNONCES du mardi doivent parvenir l'Office d'Annonces, 10, place de La Bourse, au plus 'lard le lundi avant 10 heures, et ceues du ïttndredi le jeudi avant 10 heures.

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Montmartre, 8 h. 1/2. Martyre.

Molière. 8 h. 1/2. Les lieux Micheline. Montparnasse, 8 h. 1/2. Les Cinq Sous de Lavarède.

Grenelle, 8 h. Les Deux Micheline. Gobelins, 8 h. 1/2. Fleur de pavé.

SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère (t. 8 h. 1/2. Dranem, Quadratstein Montmartre! (Delmarès); Humpsti-Bmnsti, Salerno, li Vampire, etc.. etc. Alhambra (t. Roquette 0-10). S h. 1/2. Annette Kellermann, la femme parfaite Oswald Williams, la Pia, Leslie Brothers, Léonard Gau- tier, les Therons, Hartley Wonders, etc., etc. Ba-Ta-Clan (T. Roq. 30-12). Labricolle et Cor- penchot, opér. (Augé, Portal, V. Lirevy, Mary- Hett). Conc. Nine Pinson.

Empire (ex-Etoile- Palace) (T. Wagram Prince Joseph, l3urt Shepherd, Miette, Leonard and Co. M. et Mme Villé-Dora, Norman Teinta, Deferrand, etc.

Cirque Medrano, me des Martyrs (T. Central Attractions nouvelles. Matinées les jeudi, dimanches et fêtes, A 2 h. -1/2. Olympia (T. 244-68), 8 h. 30. La Quaker Girl, opérette. Mmes O'Brien, Delysia, MM. Morton, Franck, Férrières et Henri l,éoni. etc., etc. Eldorado (T 442-17). Uranem dans M. Truck, te roi des policiers, de Dranem. Bach, CarjoL Georgel. Vorelli, Nuigam. Ueschamps, Giselle. Concert Mayol. Mayol chante à 10 h. 1/2, ainsi a je jeudis, dimanches et fêtes, en matinée. Gaité-Rochechouart (T. WXi-23). V Herbe tendre Marguerite Delbay, Milton, U. Monthrcuse. etc. La Pie-qui-Chante, 15J, r. Montmartre (T. Central 25-G7). Charles Fallot. Auteurs gais. Seerétan. P%co. Jeanjame. Revue Marfa Dhervilly. Grands Magasins Duîayel. Concert et cinématographe tous les jours, de 2 h. à 6 h., sauf le dimanche. Buffet. Nombreuses attractions. Palais-Bochechouart, 53, bd Rochechouart. Métro Anvers. Les Derniers uurs de Pompéi. Cinéma-Omnia Pathé, 5, bd Montmartre (à côte des Variétés). Le plus beau, le plus élégant. séances sans interruption de 2 heures à minuit.

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HÉMORROÏDES Ce sont des dilatations veineuses, des varices Ces symptômes ne sont pas toujours les mêmes,

en un mot. de la partie inférieure du gros intestin. mais il est facile pourtant de les reconnaître. xmgSKÊ Elles peuvent être au delà de l'orifice lui-même, Tel patient perd un peu de sang en allant à la & et autour de lui ce sont les hémorroïdes exter- garde-robe tel autre constate une petite masse

nes ou bien au-dessus du sphi-ncter. par consé- molle. suintante et grossissant dans les efforts un

quent dans l'intérieur de l'intestin ce sont les troisième éprouve une sensation de broiement, ou

hémorroïdes internes. encore de déchirure un dernier comparera la

Elles ne sont pas sans cesse douloureuses, à la douleur ressentie subitement à un coup de poi-

vérité, et beaucoup en portent qui ne s'en doutent gnard terrible. D'autres fois, c'est moins encore

nullement. Mais à des intervalles variables, elles une pesanteur, au niveau du fondement, une dou-

se manifestent par des crises, qui, elles, sont atro- leur sourde, gravative. qui s'accentue après être

cernent douloureuses. A ce moment, les hémor- allé à la selle et puis des démangeaisons, souvent

roïdes, qui, en temps habituel, sont flasques, très vives et presque intolérables.

flétries, aplaties et ne causent aucune gêne, se Mais, allez-vous dire, ces petits malaises. ces

gonflent, se remplissent de sang (puisque ce sont petites incommodités, qui ne les a pas ressenties?

des dilatations veineuses), et deviennent énormes. Evidemment mais, ne vous en déplaise, les

Ce sont alors de grosses masses dures, tendues, victimes des hémorroïdes sont légion. Il est. d'ail-

violacées, qui siègent soit auprès et autour de l'a leurs, des conditions qui en favorisent le développe-

riBoe anal. soit B l'intérieur même du rectum, ment c'est tout ce qui rend la circulation du sang

d'où elles peuvent même sortir lors d'un effort, con- paresseuse dans la région où elles siègent, c'est

stituant les hémorroïdes procidentes. Quant aux tout ce qui congestionne le rectum.

douleurs qui accompagnent ces crises, elles sont Pour vous. Monsieur. c'est la profession séden-

épouvantables cest une véritable torture, analogue l&tre% ^Ile vous oblige k rester de longues

quelque peu, à ce que doit être le supplice du pal. heures assis devant un bureau. Nous en appelons Puis, cette fluxion hémorroïdale se termine le g votre témoignage. messieurs les bureaucrates,

plus souvent par 1 éclatement des veines,, trop ten- qui avez dû inventer, pour parer à cet inconvé^

dues. et un écoulement de sang. Et tout rentre nient. le rond de cuir bien connu. II Bill dans 1 ordre. jusqu'à la prochaine fois. Mais il pour vous, Madanie le danger, c'est le fauteuil

peut aussi survenir des complications une véri- profond, la moelleuse bergère ou vous vous attardez

table hémorragie, dangereuse par elle-méme, par en bavardant, et dont les épais et souples coussins

L'anémie qu'elle entraîne ou encore l'inflamma- maintiennent dans une douce chaleur tout ce qu'ils

tion des hémorroïdes, qui augmente les douleurs, entourent. C'est encore la constipation dont, n'est-

rend les masses gonflées noires et dures, avant il pas vrai, vous avez à souffrir, comme la plupart

quelles ne se mettent à suppurer; enfin, l'étrangle- de vos sœurs en humanité c'est enfin la constric- fil

ment et la gangrène, dans lesquels les paquets hé- tion que détermine un corset trop serré, qui gêne

morroïdaires se mortifient et sen vont par-loin- la circulation dans toutes les veines de l'abdomen.

beaux, quand le chirurgien n'intervient pas asset An oui. ils sont légion. les hémorroïdaires

iot pour en débarrasser lu patient. mais combien savent ce qu'il faut faire pour se

Tels sont les grands accidents des hémorroïdes, soigner Et puis. vailà Il s'agit d'un mal que

terreur de ceux qui ont passé par ces tortures, ou beaucoup n'osent pas avouer.

même de ceux qui ont simplement vu souffrir les Quand on souffre de cet endroit délicat, on hé-

autres supplice que Dante a oublié dans sa des- site à le raconter à son médecin. et l'on est encore

cnption de 1 Enfer, et plus atroce pourtant que plus gsné pour le montrer. En vérité, ce préjugé

tien d autres dont la lecture nous fait frissonner. est bien ridicule. Les médecins sont habitués à

%lais rassurez-vous. 'l'ous ceux qui sont atteints tout voir et puis, quand on souffre, rien ne doit

de cette maladie n'en arrivent pas là- fort heurfu" faire hésiter.pour trouver le soulagement.

sèment et il fut bien savoir qu on peut le plus Précisément, rien n'est plus facile ici que d'être

souvent éviter de telles souffrances, en se soignant soulagé. Car il existe une préparation, réputée

à temps, en tenant compte des premiers symptô- pour son action sur les vemes, qui est un vérita- M

mes du mal a ses débuts. ble spécifique des hémorroïdes, c'est

que le corps médical dn monde entier prescrit journellement. Prenez-en, chaque jour, 2 ou 3 verres à liqueurs pendant vos crises et vous serez rapidement soulagés et guéris

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Souffrent des Nerfs, de l'Estomac ou de Maladies intérieures. Chez la Fernmr'. en elïet, la circulation du sang joue un rôle considérable, et quand, pour une raison quelconque, le sang n'a plus son

cours normal, tout i organisme se aetraque et il en découle de nombreux malaises et, parfois, des maladies graves. C'est pourquoi nous ne saurions trop recommander à toutes les Fem- mes de faire une cure avec la

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A Monsieur Glaser, Spécialiste à Paris. Agé de 55 ans et atteint d'une hernie depuis sine ans, j'noaia essayé bien des systèmes de bandages sans obtenir aucun soulagement. Ma hernie grossissait toujours à tel point qu'à la veille d'un étranglement je dus appeler mon méaecin qui me la remit en place. Votre appareil me fut appliqué au Havre en nooembre 1910 et je puis attester d'une complète guérison après l'aooir porté nuit et jour rwts gêne. Je cous témoigne toute ma reconnaissant;? et je vous autorise à publier ma lettre. Louis CATELAN

Cultivateur, à Bolleville (Seine-Inf.), il octobre 1912.

Cher Monsieur Glaser. J'ai porté très longtemps xn système de bandage qu'on disait fort renommé; mais il s'allongeait outre mesure et J'ai du le raccourcir à plusieurs reprises. En plus de cela il me faisait mal. Le 2 février 1913, j'ai acheté votre appareil et depuis cinq moi.< que je le porte il ne s'est pas allongé d'un millimètre. Je n ai qu'à me féliciter i'aoow cAorji votre appareil, il assure la parfrite contention de ma hernie

cloubie et ne me gêne d'aucune façon. Je roue autorise à publier ma lettre âans l'intérêt de ceuw qui souffrent pour les décider à cous rendre eisite. Emile BARBILLON, imprim.-lithog.t

84, rue Pbilippe-de-Girard, Paris 17 juillet 1913.

Monsieur Glaser.- Je oiens cous remercier du service ue bous m'aots rendu. J'étais atteint d'une hernie volumineuse ei je souffrais beaucoup. J'aoais essayé plusieurs sy sternes de bandayes sans résultat. Vous m'aoeê appliqué notre appareil, Je l'ai porté pendant un an sans étre incommoda. Je vous annonce aujourd'hui ma guérison et oous autorise publiar ma lettre. Croyes à toute ma reconnaissance. Joseph MAURIÈS, à Aussac, par Cadalen (Tarn), 4 juin 1913.

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Voyages d'automne en Espagne et au Maroc. Pour faciliter pendant l'automne les excursions en Espagne et au Maroc, la compagnie d'Orléans délivrera jusqu'au 31 octobre 1913. au départ de Paris, des rùlets spéciaux de 1ro et 2« classes à prix très réduits permettant d'alteindre Madrid, Cordoue. Séville. C^dix. Grenade. Malaga et AJgcsiras et comportant dix itinéraires différents. "validité pour le retour jusqu au 31 décembre 1913, dernière date pour l'arrivée du voyageur à son point de départ. Faculté d'arrêt en France, a Bordeaux. Bayonne et Hendaye en Espagne à tous les pomts du parcours. D'Algésiras à lancer. traversée en I h. 1/2 environ

Chemins de fer de l'Est. Modifications au service des trains de voyageurs à partir du 1er octobre 1913. Le train rap;de partant actuellement de Paris à 21 h. 45 et arrivant à Bel- j fort à 3 h 11 quittera Paris à 21 h 25 et arrivera a Belfort à 2 li] 42. Ce train recevra les voyageurs de lre et 2e classes à destination de Berne (arr. 7 h. 40), de Milan (arr. 14 h. 10). Trajet sans changement de voiture, il assurera à Baie les mêmes correspondances qu'actuellement. Le train semi- direct partant de Paris à 22 h. vers Coulom- miers sera acancé de 4 minutes sur tout son parcours. Les voyageurs à destination de Villepatour et d'Ozouer-leAoulgis seront désormais admis dans ce train. Ils devront se transborder à Gretz. Chemin de fer d'Orléans. Relations directes entre Paris et l'Alg'Tie par Bordeaux, Madrid, Carthagène et Oran. A l'aller départ de ParisQuai d'Orsay à 12 h. (Sud-Express; et à 19 h. 38 (rapide lre, ;le classes et wagons-lits) arrivée à Bordeaux-Saint-Jean à 19 h. U9 et à 3 h, 43. à Madrid-Norte a 14 h. 12 et à 22 h. 58: dénart de Madrid-Atocha à 20 h. 35 (1™, 3e classes, wagons-lils les lundis, mercredis et vendredis! arrivée à Carthagène à 10 h. 35. De Carthagène à Uran par la Compagnie générale transatlantique, tous les mardis à 20 heures traversée en 3 heures; 2° par la compagnie Tintoré tous les vendredis à 20 heures traversée en 11 heures. Au retour d'Oran à Carthagène 1° par la Compagnie générale transatlantique, tous les lundis heures traversée en 9 heures i" par la compagnie Tintoré tous les jeudis à 20 heures traversée en 11 heures départ de Carthagène à 16 h. 45 (lre, 2e et 3e classes, wagons-lits les mardis, jeudis et samedis) arrivée à Madrid-Atocha 7 h. 30: départ de Madrid-Norte à 20 h. (SudExpressi et à 9 h. li (rapide 1" et 2" classes couchettes et lits-toilette au départ d'Hendaye), de Bordeaux-Saint-Jean à 14 h. 03 et a 6 h. arrivée à Paris-Quai d'Orsay à 20 h. 54 et à 14 h. 15. Chemin de fer d'Orléans. Avis aux chasseurs. A. Ligne de Pans-Orléans-Vierzon la Les samedis et veilles de fêtes, pendant toute la durée de la chasse dans le Loiret et le Loir-et-Cher au nouveau train extra rapide 1te classe, partant de Paris-Quai d'Orsay à ld h. 13 (Austerlitz 17 h. 23 et arrivant à Vierzon à 20 h. 06 desservira' les gares de la Ferté-Saint- Aubin. Lamotte-Beuvron Nouan-ie-Fuzeher, Salbns et Theillay Il corres- pondra à Salbris avec les trains partant à 19 h. sur .A:gent et à 20 h. 07 sur Romorantin un train express partant chaque jour de Paris-Quai d'Orsay (jusqu au 9 octobre à 19 h. 10 et après Il 9 octobre à W h., sauf le samedi où le départ sera maintenu à 19 h. 10 jusqu'à la fermeture de la chasse) et arrivant il Vierzon à 22 h. 24 desser- vira la Ferté-Saint-Aubin, Lamotte-Beuvron Nouan-ie-Fuzeher Salbris et Theitlay le samedi' à partir de la veille de l'ouverture de la chasse, ce train s'arrêtera également à Saint-Cyr-en-Val et Vouzon et comportera un wagon-restaurant Sa a partir du 10 octobre et jusquà la fermeture

de la chasse, le train rapide lre classe par'ant de Pans-Quai d'Orsay à S h. 20 sera prolongé, les dimanches et jours de fêtes, entre les Aubrtia (départ d'Orléans à 9 h. 49, des Aubrais à la h. et Vrerzcn par un train express ccv renant toutes classes qui desservira ia Fertc-Saint-Aubin, Lamotte-Beuvron et Salbris Au retour, le train express partant de Vierzon il. 9 h. 12 et arrivant il Pans-Quai d Orsay a h, W s'arrêtera pendant la durée de la chasse les lundis et lendemain de fête à Salbris et à Lamotte-Beuvron, ou il prendra les voyageurs de lre et de 2° classes a destination de Paris. B. Ligne de Paris-Etampes-Betiun-ela-Rolande et Bourges 1° le tram 2< partant de Paris-Quai d'Orsay a 8 h. 36 s'arrêtera tous les jours, pendant la durée de la criasse, a ia stat:on de Chevflly 2° le train 43-439 partant de ParisQuai d'Orsay a 18 h. 2tj s'arrêtera a 1a station de viûemurlin tes samedis et veilles de (êtes. Au retour, un train express comportant toutes classes partira, comme l'an dernier. d'Argent a 16 h. desservira les principaux points de la ligne d'Argent à Pithoiers et arrivera à Pans-Quai d'Orsay â V.) h. ce train na prendra toutefois en 3. classe que les voyageurs effectuant un parcours simple de 50 kilomètres ou payant. pourcette distant

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