43°
MEN
ME M
"Gilles Ménagé parle aussi de Matthieu dans fa
-continuation manuscrite de Fhistoire de Sablé ,
mais il n'y dit rien de plus que ce que nous avons
rapporté.
MÉNAGE ('Gilles ) -né à Angers lé i 5 aoùt de
ï'an 1613., eut pour père ■Guillaume Ménage, avo-
cat du roi dans la même ville. Après y avoir
achevé ses études, il fut reçu avocat à Angers,
en 163 2 , 8ty plaida. U vint la même année à Paris
où il fut auffi reçu avocat, & y plaida plusieurs
causes. En 1634, le parlement ayáiit été tenir les
grands jours à Poitiers , il le suivit, & y plaida
-aussi, comme il nous l'apprend lui-même dans ses
Origines de la langue francoise., au mot Rachat. Mais
dégoûté de cette prafession-,il íè fit pourvoir de quel-
ques bénéfices, & se donna toute entier aux belles
lettres. Résolu de se fixer à Paris*, il entra chez
le cardinal de Rets, à la recommendation de M»
Chapelain., de l'açadémie francoise, & se distin*.
gua bientôt par deux pièces en vers, qui sortirent
de fa plume : l'une fut, la Métamorphose du pédant
Montmaur en Perroquet ; & l'autre , la Requête des
Dictionnaires, qu'on trouve dans ses oeuvres mêlées.
-Le peu de mesure qu'il garda avec des personnes
qui étoient entrées chez le cardinal de Rets, par
des vues plus intéressées que les siennes, le brouilla
irréconciliablement avec eux. II en sortit -, & prit
Un appartement dans le cloître Notre-Dame, où
jusqu'à.fa mort il a tenu tous les mercredis une
assemblée fréquentée par quantité de gens de lettres,
qu'il appelloit lui-même Mercuriale. II avoit vendu
une terre de la succession de son père à M. Servien,
qui lui en passa contrat de constitution de trois mille
livres de rente. D'ailleurs il jouissoit d'une pension
de quatre mille livres , créée en fa saveur sur deux
abbayes. Ce revenu tk deux mille livres de pen-
sion que le roi lui faisoit, mais dont il ne fut payé
que pendant quatre ans , le mirent en état de cul^-
tiver agréablement l'étude des belles lettres, &
de faire les dépenses nécessaires pour l'impression
de quelques-uns de ses ouvrages» II avoit une
grande érudition , jointe à une mémoire prodi^-
gieuse ; & aimoit à citer , souvent sanS raison,
des vers grecs, latins, italiens & françois dans
toutes ses conversations. II s'attira par son pro-
cédé méprisant & satyrique un grand nombre d'ad-
versaires dans la république des lettres , contre
quelques-uns desquels il écrivit, &dont quelques-
uns écrivirent contre lui. Tels furent l'abbé d'Au^
bignac , Gilles Boileau , frere de Boileau Des-
préaux j Cotin, M. Salo , le P. Bouhours & M.
Baillet. II n'y a presque point de genre de litté-
rature , dans lequel il ne se soit exercé, & souvent
àvec assez de succès , comme on le peut voir
par le grand nombre de livres qu'il a publiés.
Leurs titres sont, OEuvres mêlées ; c'est un i/z-40 ,»
qui parut en 1652, & dans lequel il y a un livre
adoptif, qui contient des pièces à fa louange»
Origines de la langue francoise, imprimé en 1650,
& dont il préparait quand il mourut, une nou-
velle édition qui ne parut qu'en 1694, avec des
augmentations par les soins de M. Simon de Val-
hébert, sous le titre de Dictionnaire étymologique,
ou Origines de la langue francoise. On en a donné une
nouvelle édition en 1750, en 2 volumes in-folio.
Cette édition qui est beaucoup augmentée, estdue
aux soins de M. Jault, professeur au collège royal.
Remarques italiennes fur VAmynte du Tasse ; Obser-
vations & corrections fur Diogène Lacre ; Aménités
du droit, en latin ; Histoire de Sablé; Remarques fur
la langue françois e ; Poésies grecques, latines, francoifes,
italiennes; Vita M. Gargilii Mamurrce, parasttopceda-
gogi, contre le professeur Montmaur, à Paris en
1643 , in-40. Gargilii Maronis parasito-sophista meta- I
mórphosis,contre le même,en i643,ï/z-4°.C'éspïéces
ont été depuis insérées dans les Mistcellanea , ou
oeuvres mêlées de l'abbé Ménage, à Paris, i/z-40
en 1*652 , & dans la vie de Montmaur par M. de
Sallengre.icecKct'/ des éloges faits pour le cardinal Maia-
riin, à Paris , in-fol. en 1666. M. de la Ménardiere
tk deux autres ont eu aussi part à ce recueil-.
Origines de la langue talienne , en italien ; à
Paris, en 1-669, z;z~4°:> & * Genève en 1685
in-fol. Cette deuxième édition est la meilleure. Une
édition des poésies de Malherbe , avec des notes
à Paris en 1666 & 1689 , corrigée. Notes furies
poésies de M. Délia Casa, en italien, à Paris
en 1667, i/z»-80» La vie de Matthieu Ménage , en
latin : nous en avons parlé dans Varticle précèdent.
Mélanges , en italien , à Paris , en 1678 , & à
Rotterdam en 1692, avec des augmentations»
Histoire des femmes philosophes , en latin , en
1690 , i/2-12 , & à la fin de ses observations
fur Diogène Laërce de sédition de Hollande. Anti-
Baillet, en 1690, i/2-12, 2. vol. réimprimé avec
les Jugemens des savans de M. Baillet, & les notes
de M» de la Monnoye , de l'édition de Hollande,
en 1727 , & à Paris, i/z-40 j avec les mêmes notes^
en 1730» Menagiana, cfabord en un volume, en-
suite en deux , & enfin M. de la Mqnnoye en a
donné une édition fort augmentée, en 4. volumes
i/z-12 , en 171 5. La vie de Pierre Ayrault , en
latin , à Paris , en 1675 •> én-âst.. II a laissé une
fuite encore manuscrite de son histoire de Sablé*
Ménage étoit de l'açadémie de la Crìifea ; & il
eût été de l'açadémie francoise , sans un compé->
titeur ( M. Bergeret ) qui fempcrta , lorsqu'il
sot proposé en 1684. 11 mourut à Paris le 23 juillet
de l'an 1692, âgé de 79 ans. * Journal des savans
du mois d'août 1692. Mercure galant, de la même
année. Suite du Menagiana. Baillet , jugemens des
Javans fur les poètes modernes. Bayie , dictionnaire
critique.
MENAHEM DE LONZANO , rabbin , a com-
posé un livre intitulé : Schete Jadoth ; deux mains,
où il traite de diverses choses. Dans la première
partie , dont Ie titre est Ortora, la lumière de la
/oijl'auteur examine le texte hébreu du Pentateuque
sor un grand nombre d'exemplaires manuscrits f/
pour en marquer exactement les diverses leçons,
jusqu'aux plus petites minuties des accens. Ce
traité a été imprimé à Venise, l'an 1618 , &
l'on en pouroit trouver encore des- exemplaires
chez ses Juifs d'Amsterdam* * M. Simon.
MENAI, rivière , ou plutôt détroit d'Angle-
terre , dans la partie septentrionale de la province
de Galles, est nommé par ceux du pays North-
wales. Ce détroit sépare Piste d'Anglesei du comté
de Caërnarvan ^ tk a sur ses bords la ville qui
donne son nom à ce même conïté, Bangor, Beain
maris, tkc.
MENALE, montagne d'Arcadie, dédiée au dieit
Pan, très-élevée & pleine de pins. Elle est ainsi
appellée du nom de Menale, fils de Lycaon. C'est
auffi le nom d'une ville d'Arcadie, célèbre par le
culte qu'on y rendoit au dieu Pan. * Virgil. est.
VIII, & Georg. t. 1. Ovide , nietam. t. 1. Stacc,
/. 9 Thébaïd. Paufan. Etienne de Byiance.
MENALIPPE, soeur d'Antiope, reine des Ama-
zones , fut faite prisonnière par Hercule dans la
guerre qu'il leiu ..;.t; & Payant rendue à fa soeur,
il reçut d'elle pour prix de fa rançon, les armes
& le baudrier de la reine. * Juvénal ,Jdtir. 8.
MENALIPPE, Menalippus , citoyen de Thèbes,
blessa mortellement Tydèe , l'un des seigneurs qui
Iassiégeoient la ville de Thèbes. Tydée avant que
de mourir, demanda à ses gens , qu'on lui donnât
la consolation de lui apporter la tête de Ménalippe 3
MEN
ME M
"Gilles Ménagé parle aussi de Matthieu dans fa
-continuation manuscrite de Fhistoire de Sablé ,
mais il n'y dit rien de plus que ce que nous avons
rapporté.
MÉNAGE ('Gilles ) -né à Angers lé i 5 aoùt de
ï'an 1613., eut pour père ■Guillaume Ménage, avo-
cat du roi dans la même ville. Après y avoir
achevé ses études, il fut reçu avocat à Angers,
en 163 2 , 8ty plaida. U vint la même année à Paris
où il fut auffi reçu avocat, & y plaida plusieurs
causes. En 1634, le parlement ayáiit été tenir les
grands jours à Poitiers , il le suivit, & y plaida
-aussi, comme il nous l'apprend lui-même dans ses
Origines de la langue francoise., au mot Rachat. Mais
dégoûté de cette prafession-,il íè fit pourvoir de quel-
ques bénéfices, & se donna toute entier aux belles
lettres. Résolu de se fixer à Paris*, il entra chez
le cardinal de Rets, à la recommendation de M»
Chapelain., de l'açadémie francoise, & se distin*.
gua bientôt par deux pièces en vers, qui sortirent
de fa plume : l'une fut, la Métamorphose du pédant
Montmaur en Perroquet ; & l'autre , la Requête des
Dictionnaires, qu'on trouve dans ses oeuvres mêlées.
-Le peu de mesure qu'il garda avec des personnes
qui étoient entrées chez le cardinal de Rets, par
des vues plus intéressées que les siennes, le brouilla
irréconciliablement avec eux. II en sortit -, & prit
Un appartement dans le cloître Notre-Dame, où
jusqu'à.fa mort il a tenu tous les mercredis une
assemblée fréquentée par quantité de gens de lettres,
qu'il appelloit lui-même Mercuriale. II avoit vendu
une terre de la succession de son père à M. Servien,
qui lui en passa contrat de constitution de trois mille
livres de rente. D'ailleurs il jouissoit d'une pension
de quatre mille livres , créée en fa saveur sur deux
abbayes. Ce revenu tk deux mille livres de pen-
sion que le roi lui faisoit, mais dont il ne fut payé
que pendant quatre ans , le mirent en état de cul^-
tiver agréablement l'étude des belles lettres, &
de faire les dépenses nécessaires pour l'impression
de quelques-uns de ses ouvrages» II avoit une
grande érudition , jointe à une mémoire prodi^-
gieuse ; & aimoit à citer , souvent sanS raison,
des vers grecs, latins, italiens & françois dans
toutes ses conversations. II s'attira par son pro-
cédé méprisant & satyrique un grand nombre d'ad-
versaires dans la république des lettres , contre
quelques-uns desquels il écrivit, &dont quelques-
uns écrivirent contre lui. Tels furent l'abbé d'Au^
bignac , Gilles Boileau , frere de Boileau Des-
préaux j Cotin, M. Salo , le P. Bouhours & M.
Baillet. II n'y a presque point de genre de litté-
rature , dans lequel il ne se soit exercé, & souvent
àvec assez de succès , comme on le peut voir
par le grand nombre de livres qu'il a publiés.
Leurs titres sont, OEuvres mêlées ; c'est un i/z-40 ,»
qui parut en 1652, & dans lequel il y a un livre
adoptif, qui contient des pièces à fa louange»
Origines de la langue francoise, imprimé en 1650,
& dont il préparait quand il mourut, une nou-
velle édition qui ne parut qu'en 1694, avec des
augmentations par les soins de M. Simon de Val-
hébert, sous le titre de Dictionnaire étymologique,
ou Origines de la langue francoise. On en a donné une
nouvelle édition en 1750, en 2 volumes in-folio.
Cette édition qui est beaucoup augmentée, estdue
aux soins de M. Jault, professeur au collège royal.
Remarques italiennes fur VAmynte du Tasse ; Obser-
vations & corrections fur Diogène Lacre ; Aménités
du droit, en latin ; Histoire de Sablé; Remarques fur
la langue françois e ; Poésies grecques, latines, francoifes,
italiennes; Vita M. Gargilii Mamurrce, parasttopceda-
gogi, contre le professeur Montmaur, à Paris en
1643 , in-40. Gargilii Maronis parasito-sophista meta- I
mórphosis,contre le même,en i643,ï/z-4°.C'éspïéces
ont été depuis insérées dans les Mistcellanea , ou
oeuvres mêlées de l'abbé Ménage, à Paris, i/z-40
en 1*652 , & dans la vie de Montmaur par M. de
Sallengre.icecKct'/ des éloges faits pour le cardinal Maia-
riin, à Paris , in-fol. en 1666. M. de la Ménardiere
tk deux autres ont eu aussi part à ce recueil-.
Origines de la langue talienne , en italien ; à
Paris, en 1-669, z;z~4°:> & * Genève en 1685
in-fol. Cette deuxième édition est la meilleure. Une
édition des poésies de Malherbe , avec des notes
à Paris en 1666 & 1689 , corrigée. Notes furies
poésies de M. Délia Casa, en italien, à Paris
en 1667, i/z»-80» La vie de Matthieu Ménage , en
latin : nous en avons parlé dans Varticle précèdent.
Mélanges , en italien , à Paris , en 1678 , & à
Rotterdam en 1692, avec des augmentations»
Histoire des femmes philosophes , en latin , en
1690 , i/2-12 , & à la fin de ses observations
fur Diogène Laërce de sédition de Hollande. Anti-
Baillet, en 1690, i/2-12, 2. vol. réimprimé avec
les Jugemens des savans de M. Baillet, & les notes
de M» de la Monnoye , de l'édition de Hollande,
en 1727 , & à Paris, i/z-40 j avec les mêmes notes^
en 1730» Menagiana, cfabord en un volume, en-
suite en deux , & enfin M. de la Mqnnoye en a
donné une édition fort augmentée, en 4. volumes
i/z-12 , en 171 5. La vie de Pierre Ayrault , en
latin , à Paris , en 1675 •> én-âst.. II a laissé une
fuite encore manuscrite de son histoire de Sablé*
Ménage étoit de l'açadémie de la Crìifea ; & il
eût été de l'açadémie francoise , sans un compé->
titeur ( M. Bergeret ) qui fempcrta , lorsqu'il
sot proposé en 1684. 11 mourut à Paris le 23 juillet
de l'an 1692, âgé de 79 ans. * Journal des savans
du mois d'août 1692. Mercure galant, de la même
année. Suite du Menagiana. Baillet , jugemens des
Javans fur les poètes modernes. Bayie , dictionnaire
critique.
MENAHEM DE LONZANO , rabbin , a com-
posé un livre intitulé : Schete Jadoth ; deux mains,
où il traite de diverses choses. Dans la première
partie , dont Ie titre est Ortora, la lumière de la
/oijl'auteur examine le texte hébreu du Pentateuque
sor un grand nombre d'exemplaires manuscrits f/
pour en marquer exactement les diverses leçons,
jusqu'aux plus petites minuties des accens. Ce
traité a été imprimé à Venise, l'an 1618 , &
l'on en pouroit trouver encore des- exemplaires
chez ses Juifs d'Amsterdam* * M. Simon.
MENAI, rivière , ou plutôt détroit d'Angle-
terre , dans la partie septentrionale de la province
de Galles, est nommé par ceux du pays North-
wales. Ce détroit sépare Piste d'Anglesei du comté
de Caërnarvan ^ tk a sur ses bords la ville qui
donne son nom à ce même conïté, Bangor, Beain
maris, tkc.
MENALE, montagne d'Arcadie, dédiée au dieit
Pan, très-élevée & pleine de pins. Elle est ainsi
appellée du nom de Menale, fils de Lycaon. C'est
auffi le nom d'une ville d'Arcadie, célèbre par le
culte qu'on y rendoit au dieu Pan. * Virgil. est.
VIII, & Georg. t. 1. Ovide , nietam. t. 1. Stacc,
/. 9 Thébaïd. Paufan. Etienne de Byiance.
MENALIPPE, soeur d'Antiope, reine des Ama-
zones , fut faite prisonnière par Hercule dans la
guerre qu'il leiu ..;.t; & Payant rendue à fa soeur,
il reçut d'elle pour prix de fa rançon, les armes
& le baudrier de la reine. * Juvénal ,Jdtir. 8.
MENALIPPE, Menalippus , citoyen de Thèbes,
blessa mortellement Tydèe , l'un des seigneurs qui
Iassiégeoient la ville de Thèbes. Tydée avant que
de mourir, demanda à ses gens , qu'on lui donnât
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