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» Gentil roi, or est exécuté le plaisir de Dieu, qui vou-
» lait que vous vinssiez à Reims recevoir votre digne sacre
» en vous montrant que vous êtes vrai roi, et celui à qui
» le royaume doit appartenir. » Jeanne d'Arc à CharlesWll.
elle ajouta que maintenant sa mission était terminée et
<1 ii.niitl i ld ne-m >sion de se retirer; mais le roi refusa de
lu laisse? mitii
{Tissol, Histoire de France.)
bi Ii domiur n'est pas une chimère,
1 e \i il bonheur a sa réalité !..
(
(-e q i on îc isent dans l'immortalité.
Je bins 1 imotir, je suis la foi nouvelle,
Et je conduis mes élus au bonheur :
J'épouserai l'humanité fidèle,
C'est dans son coeur, que je verse mon coeur.
Je suis berger, je suis la voie nouvelle,
El je conduis mes brebis au bonheur.
(Le Berger fidèle, par A. P. Le Gallois).
Lorsqu'une noire ingratitude '^ :
Avait flétri le coeur du Roi,
Jeanne, on sait qu'en ta solitude,
Les bons anges veillaient sur toi.
On vit à cette heure suprême,
Resplendir ton front immortel,
Dieu te ceignit d'un diadème,
Ton bûcher devint un autel.
(Mm< Jobè de Ligny).
Sur le bûcher, sainte héroïne,
Vers Dieu reprenant tous tes droits,
On entendit ion chant du Cygne
El ton bourreau fut aux abois.
[A. L. G.)
Reviens sur cette terre,
Car le Ciel en courroux,
Trop juste en sa colère,
Eclaterait sur nous.
(Le 15 Mai ou le mois de Marie, extrait de la Lyre
chrétienne, recueil mensuel publié par A. P. Le Gallois.)
Air «MM €?$iant des Soldais.
1" COUPLET.
Salut à loi, Vierge guerrière,
Le Ciel excita ton courroux,
S'il éclata dans sa colère
Tu nous donnas un jour plus doux.
Grande et sublime souveraine
Ton nom remplit tout notre coeur ;
Jeanne tu brisas notre chaîne
Et des Anglais tu fus vainqueur (bis).
REFRAIN :
Salut, salut, Vierge bergère,
0 liberté de nos aïeux!
Reviens pour combler tous nos voeux,
Pour nous revoir, quitte les deux ;
Jeanne vient protéger la terre,
La terre,
La terre,
Fille des champs brille à nos yeux.
2e COUPLET,
La France asservie , en tutelle
Fut opprimée et dans les fers,
Tu te levas noble immortelle...
Pour affranchir tout l'univers !
0 Vélléda de nos annales !
Sans toi, beau lys de Domremy,
La Gaule était aux saturnales,
Paris était à l'ennemi (bis).
Salut, salut, Vierge bergère, etc.
3e COUPLET.
Enfant tu quittas la houlette
Et les mères de tes agneaux,
Pour affronter ma bergerette
Le feu, le fer et les bourreaux,
0 Geneviève! ô blanche étoile !
La France en toi se reconquit,
L'Anglais repartit sans sa voile ,
Et ton nom, Jeanne, fut béni (bis).
' Salut, salut, Vierge bergère, etc.
4e COUPLET,
Mai? la calomnie en délire
Au lieu de protéger tes jours,
De Vuucouleur osa médire :
Charles n'arrêta pas le cours. . ;
C'est que l'Enfer dans sa vengeance,
De concert avec les pervers, . ■
Voulut te voir à la potence
Et nous remettre clans les fers (bis.)
Salut, salut, Vierge bergère etc.
5° COUPLET.
Jeanne d'Arc en ta sollitude,
Tes bons anges veillaient toujours,
Quand de ton Roi, l'ingratitude
Déchirait Danois nuit et jour,
Mais au bûcher, heure suprême !
Par Dieu reconquérant tes droits,
On te rend ton beau diadème,
Evêque et Rois sont aux abois (bis).
Salut, salut, Vierge bergère, etc.
6° COUPLET.
Le Bourguignon dans ton enfance
Voulut, dit-on, trancher tes jours,
Quand tu guidais l'adolescence
Matin et soir par tes discours,
Tes beaux récits, ma prophétesse,
Aujourd'hui réchauffent nos coeurs,
Par eux tes soeurs dans l'allégresse
Vont retrouver tout leur bonheur (bis).
Salut, salut, Vierge bergère, etc.
7* COUPLET.
. Veille à jamais sur notre France,
0 Vierge, habitante des Cieux :
Que la Russie en sa démence
Succombe enfin sous ses faux dieux ;
Que l'union de nos Phalanges
Partout triomphe à ta clarté,
En choeur nous dirons tes louanges
Sous ton soleil, ô liberté ! (bis).
REFRAIN.
Salut, salut, Vierge bergère,
0 liberté de nos aïeux !
Reviens pour combler tous nos voeux,
Pour nous revoir quitte les cieux ;
Jeanne, viens protéger la terre,
La terre,
La terre,
Fille de Dieu brille à nos yeux.
QUELQUES MOTS Ai] SUJET DE LA FÊTE NATIONALE DE' JEHANNE D'ARC. A ORLÉANS.
11 y a à peine quelques jours, de tous les points de la France se réunis-
sait, à Orléans, tous les admirateurs de la Vierge illustre, qui sauva la
nationalité française. Chaque année, sa fête se célèbre sur le théâtre
même de ses exploits ; mats depuis bien longtemps, elle n'avait pas eu
la solennité de l'année ISoo.
11 faut que l'influence de la vertu, et la vénération qu'inspire la vraie
gloire, soient bien puissantes pour faire naître, après plus de 4 siècles,
des sentiments d'enthousiasme aussi grands que ceux qu'exprime notre
époque. Tous les arts se réunissent à l'envie pour retrouver le souvenir
du jeune chef de guerre des français au lome siècle, dont les facultés
intellectuelles dévelopées jusqu'à là seconde vue la plus extraordinaire,
lui inspirèrent non-seulement ses prophéties . mais encore les lui firent
accomplir à la lettre.
I Quel vaste sujet de méditation pour un homme à la fois religieux et
| philosophe, admirant les desseins de Dieu dans ses créatures en appa-
j renée les plus faibles, qui tout-à-coup se trouvent douées d'une puis-
sance extraordinaire, pour accomplir les missions qu'il leur inspire.
Qu'on se reporte au temps où la captivité, avec toutes ses angoisses,
terminée par la plus cruelle torture, fut le prix d'une vie si pure, si
héroïque et si dévouée. Jehanne d'Arc fut le plus grand Prophète, car
I non-seulement toutes ses prédictions ont un cachet de clarté et de pré-
cision que n'ont jamais eu les autres, mais elle-même, contre toute
prévision humaine, en a accompli la plus grande partie ; Jehanne d'Arc
| possédait donc au plus haut degré la plus grande clairvoyance dont,
| quelques somnambules de nos jours, ont donné tant de lumineux
j aperçus.
FÊLES ETIENNE.
■ -i—nr>s>' »'
Chez -.l'Auteur, J.-J. Rousseau, 3. | Passage Jouffroy, chez M. SIMON.
PRIX : i.0 CENTIMES. /WV.
c!fï i
Varia.— Imp. EoiPacav, M&lvaux, Auêroo, paPSBfte du Gfttro, îSS-lB* "...
y i ..-,,-.--
» lait que vous vinssiez à Reims recevoir votre digne sacre
» en vous montrant que vous êtes vrai roi, et celui à qui
» le royaume doit appartenir. » Jeanne d'Arc à CharlesWll.
elle ajouta que maintenant sa mission était terminée et
<1 ii.niitl i ld ne-m >sion de se retirer; mais le roi refusa de
lu laisse? mitii
{Tissol, Histoire de France.)
bi Ii domiur n'est pas une chimère,
1 e \i il bonheur a sa réalité !..
(
(-e q i on îc isent dans l'immortalité.
Je bins 1 imotir, je suis la foi nouvelle,
Et je conduis mes élus au bonheur :
J'épouserai l'humanité fidèle,
C'est dans son coeur, que je verse mon coeur.
Je suis berger, je suis la voie nouvelle,
El je conduis mes brebis au bonheur.
(Le Berger fidèle, par A. P. Le Gallois).
Lorsqu'une noire ingratitude '^ :
Avait flétri le coeur du Roi,
Jeanne, on sait qu'en ta solitude,
Les bons anges veillaient sur toi.
On vit à cette heure suprême,
Resplendir ton front immortel,
Dieu te ceignit d'un diadème,
Ton bûcher devint un autel.
(Mm< Jobè de Ligny).
Sur le bûcher, sainte héroïne,
Vers Dieu reprenant tous tes droits,
On entendit ion chant du Cygne
El ton bourreau fut aux abois.
[A. L. G.)
Reviens sur cette terre,
Car le Ciel en courroux,
Trop juste en sa colère,
Eclaterait sur nous.
(Le 15 Mai ou le mois de Marie, extrait de la Lyre
chrétienne, recueil mensuel publié par A. P. Le Gallois.)
Air «MM €?$iant des Soldais.
1" COUPLET.
Salut à loi, Vierge guerrière,
Le Ciel excita ton courroux,
S'il éclata dans sa colère
Tu nous donnas un jour plus doux.
Grande et sublime souveraine
Ton nom remplit tout notre coeur ;
Jeanne tu brisas notre chaîne
Et des Anglais tu fus vainqueur (bis).
REFRAIN :
Salut, salut, Vierge bergère,
0 liberté de nos aïeux!
Reviens pour combler tous nos voeux,
Pour nous revoir, quitte les deux ;
Jeanne vient protéger la terre,
La terre,
La terre,
Fille des champs brille à nos yeux.
2e COUPLET,
La France asservie , en tutelle
Fut opprimée et dans les fers,
Tu te levas noble immortelle...
Pour affranchir tout l'univers !
0 Vélléda de nos annales !
Sans toi, beau lys de Domremy,
La Gaule était aux saturnales,
Paris était à l'ennemi (bis).
Salut, salut, Vierge bergère, etc.
3e COUPLET.
Enfant tu quittas la houlette
Et les mères de tes agneaux,
Pour affronter ma bergerette
Le feu, le fer et les bourreaux,
0 Geneviève! ô blanche étoile !
La France en toi se reconquit,
L'Anglais repartit sans sa voile ,
Et ton nom, Jeanne, fut béni (bis).
' Salut, salut, Vierge bergère, etc.
4e COUPLET,
Mai? la calomnie en délire
Au lieu de protéger tes jours,
De Vuucouleur osa médire :
Charles n'arrêta pas le cours. . ;
C'est que l'Enfer dans sa vengeance,
De concert avec les pervers, . ■
Voulut te voir à la potence
Et nous remettre clans les fers (bis.)
Salut, salut, Vierge bergère etc.
5° COUPLET.
Jeanne d'Arc en ta sollitude,
Tes bons anges veillaient toujours,
Quand de ton Roi, l'ingratitude
Déchirait Danois nuit et jour,
Mais au bûcher, heure suprême !
Par Dieu reconquérant tes droits,
On te rend ton beau diadème,
Evêque et Rois sont aux abois (bis).
Salut, salut, Vierge bergère, etc.
6° COUPLET.
Le Bourguignon dans ton enfance
Voulut, dit-on, trancher tes jours,
Quand tu guidais l'adolescence
Matin et soir par tes discours,
Tes beaux récits, ma prophétesse,
Aujourd'hui réchauffent nos coeurs,
Par eux tes soeurs dans l'allégresse
Vont retrouver tout leur bonheur (bis).
Salut, salut, Vierge bergère, etc.
7* COUPLET.
. Veille à jamais sur notre France,
0 Vierge, habitante des Cieux :
Que la Russie en sa démence
Succombe enfin sous ses faux dieux ;
Que l'union de nos Phalanges
Partout triomphe à ta clarté,
En choeur nous dirons tes louanges
Sous ton soleil, ô liberté ! (bis).
REFRAIN.
Salut, salut, Vierge bergère,
0 liberté de nos aïeux !
Reviens pour combler tous nos voeux,
Pour nous revoir quitte les cieux ;
Jeanne, viens protéger la terre,
La terre,
La terre,
Fille de Dieu brille à nos yeux.
QUELQUES MOTS Ai] SUJET DE LA FÊTE NATIONALE DE' JEHANNE D'ARC. A ORLÉANS.
11 y a à peine quelques jours, de tous les points de la France se réunis-
sait, à Orléans, tous les admirateurs de la Vierge illustre, qui sauva la
nationalité française. Chaque année, sa fête se célèbre sur le théâtre
même de ses exploits ; mats depuis bien longtemps, elle n'avait pas eu
la solennité de l'année ISoo.
11 faut que l'influence de la vertu, et la vénération qu'inspire la vraie
gloire, soient bien puissantes pour faire naître, après plus de 4 siècles,
des sentiments d'enthousiasme aussi grands que ceux qu'exprime notre
époque. Tous les arts se réunissent à l'envie pour retrouver le souvenir
du jeune chef de guerre des français au lome siècle, dont les facultés
intellectuelles dévelopées jusqu'à là seconde vue la plus extraordinaire,
lui inspirèrent non-seulement ses prophéties . mais encore les lui firent
accomplir à la lettre.
I Quel vaste sujet de méditation pour un homme à la fois religieux et
| philosophe, admirant les desseins de Dieu dans ses créatures en appa-
j renée les plus faibles, qui tout-à-coup se trouvent douées d'une puis-
sance extraordinaire, pour accomplir les missions qu'il leur inspire.
Qu'on se reporte au temps où la captivité, avec toutes ses angoisses,
terminée par la plus cruelle torture, fut le prix d'une vie si pure, si
héroïque et si dévouée. Jehanne d'Arc fut le plus grand Prophète, car
I non-seulement toutes ses prédictions ont un cachet de clarté et de pré-
cision que n'ont jamais eu les autres, mais elle-même, contre toute
prévision humaine, en a accompli la plus grande partie ; Jehanne d'Arc
| possédait donc au plus haut degré la plus grande clairvoyance dont,
| quelques somnambules de nos jours, ont donné tant de lumineux
j aperçus.
FÊLES ETIENNE.
■ -i—nr>s>' »'
Chez -.l'Auteur, J.-J. Rousseau, 3. | Passage Jouffroy, chez M. SIMON.
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