Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-04-23
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 avril 1916 23 avril 1916
Description : 1916/04/23 (A49,N158)-1916/04/24. 1916/04/23 (A49,N158)-1916/04/24.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274756f
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
DEVANT VERDUN |&
La Situation* | n
îtew-York. — A propos (tes dernières 8
attaques allemandes entre Douaumont a
et la Meuse, on remarque en Amérique (
que le Kronpriz revient après'«tx gw» 1
échecs au poiint qui parut, dès 1© début j
de la bataille de Verdun, le moins favo- L
râble à son offensive, et l’on est con- t
vaincu que c’est un acte (le désespoir. ]
Pour certaines raisons particulières, les (
chefs allemande n'osent pas abandonnai*
l'offensive contre Verdun, quoi qu US
n’aient plus d’espoir de réussir. La plus J
importante raison se trouve dans l obs-
tacle dreecô par une confession de la
défaite qui «'opposerait aux efforts de
l’Allemagne pour obtenir des conditions
de paix. Une fois l’échec (le Verdun
avoué, une fois les jicrtes formidables
devenues aussi manifestes (juo l’absence
totale d un succès imi)orLant, les seules
conditions que l'Allemagne se verra
offrir gerant celles que l’on fait A une
nation vaincue. Abmutoxrmor les attaques
pourrait donc être plus dangereux |K>ur
T Allemagne quo de continuer A faire
croire A une grande entreprise coutro la
France. j
Au Mort-Homme. t
Verdun. — Notro attaque du 20, réso |
lument déclanchée au devant du Mort- >
Hommo, avait réussi à nettoyer les trait-1
chéee, '•eées au bas de la colline, des
Allemands qui «’v étaient frauduleuse-
ment inroduits à la sortie du bois de»
Corbeaux. Mais nos poilus, une fols
l’élan donné, no pouvaient s’arrêter en
si bon chemin. Se jetant tout d’un coup
du Mort-Homme au "ted do la côte plus
ü droite, et laissant le bois des Corbeaux
h leur gauche, il» so sont rués sur lo <
bois fies Gaurotto:#, et à la lisièro do ce
bols so sont emparés d'une tranchée en-
nemie qu’ils ont vidéo de ses occupants, ,
y péchant soldats et officiers du kron* {
prinz. L’ennemi perd l’avantage que la ■
i>énétration dans nos lignes lui donnait,
pour la repris© do son lourd et sanglant ,
effort.
En Espagne. |
Madrid. — L’opinion publique suit ;
avec un intérêt soutenu la bataille de
Verdun. Do nombreux germanophiles
avaient parié quo la ville tomberait
avant le 20 mars. Actuellement, Pim-
pression dominante est l’admiration
pour nos troupes. Ios Allemands fixés
en Espagne ont perdu beaucoup de leur
ossuurance. Il» évitent les conversations
sur Verdun et n'ajoutent plus une fol
absolue aux communiqués radiotélégra-
phies par la station de Naucn.
DANS LA PRESSE FRANQAI8E
Paris. — Tous les journaux attachent
la plus haute Importance aux deux évé-
neinents qui viennent de se produire aux
Etats-Unis et en France, A savoir : la
sommation du président Wilson A l’Aile*
magno d’avoir A renoncer h ln guerro
«ous-mariho ; l'aide militaire quo lu
Russie apporte au front fronçais.
LES SOLDATS RU8SE8 EN PRANOE
Paris. — Lo débarquement (l’un con-
tingent russo a produit un véritable en-
thousiasme dans le populaire, et les
journaux se font ce matin l’écho do cotte
impression réconfortante :
A Mar sel l|o.
Marseille. — Les vaillants soldats (pii
ont traversé les océans pour venir com-
battre aux côtés de leurs frèros d’armes
du front occidental ont, après une nuit
do repos au camp Mirabeau, défilé hier
matin A travers les principales voies do
Marseille. Ce défilé a fait naître dans
toute la ville un enthousiasme indescrip-
tible.
De la foulo ,do toutes les fenêtres par-
tiront des applaudissements prolongés et
les cris répétés do : « Vive la Russie ! >i
Les fleuristes du cours Saint-Louis se
dépouillèrent complètement do leur*
fleurs pour les offrir aux soldats qui en
ornèront aussitôt leurs fusils, et le défi h
B© continua ainsi, sous une pluio de
AOÛTS, do petits drapeaux, jusqu’A le
placo de la Préfecture.
A l’occasion do ce défilé, tous les monu
monts communaux, toutes les admlnis
trations et do nombreuses maisons étuion
décorées de drapeaux aux couleurs (loi
alliés. Dans le vieux port, les navire
avaient arboré lo grand pavois.
L’Impression en Italie.
Rome. — Lo débarquement des troupe
russes en France provoque on Italie un
gronde imptression. Les premiers coin
mon tairas elles journaux &o bornent pou
te moment A admirer le beau geste mili
taire qui commence et A souligner li
?;randto combativité (tes doux nation
Tançais© ot russe dont toutes las énorgio
sont tendues vers la victoire commune :
« Lo débarquement dos Russes, affirm
lo « Gtomalo d’Italia », est un fait qu
frappera do stupeur les ennemis. Ains
la formule s un front unique ot une armé
unique, devient toujours et davantag
une réalité. Non-seulement il s’agit d’un
Armée unique, mais do l’union parfait
des forces do terre et de mor désarmai
i communes car, sons la flotto anglais*
| les troupes russes n’auraient pu fair
celte heureuse surprise uux peuples de
puissances alliées. La Russie a trouvé 1
'vote d» la mer libre, ce qui est son rêv
depuis deux siècles. Telle est la grand
| nouveauté annoncée par la laconique d<
pèche de Marseille. »
LES ETATS-UNIS BT LES PIRATES
La Nota Américaine.
Washington. -- La note remise au go\
vernement allemand reproduit tous 1(
I arguments qui ont été exposés dans
1 discours de M. Wilson. Elle est rédigl
j dans un style enoore plus net et ne me;
1 tienne pas les allusions faites par le pr
I aident A l’amitié et aux ancienmcs trad
| tiens de la nation allemande. Elle c
I accompagnée d’un appendice très détail
1 énumérant, avec l'indication des source
I . toutes les preuves reçues A Waehlngt(
I * du torpillage du « Susses »>,
I M. Wilson «et soutenu
New-York. — Les journaux de tout
I nuances soutiennent fermement lo préi
! dent dans son attitude envers VAlloin
1 gne. Ou est d’avi9 que le président, qui
1 supporté durant si longtemps des pi
I vocations sans précédent, tient main!
1 nant la situation bien en main.
I Si l’Allemagne désire continuer A c
Il tretenlr des relations amicales aeve 1
i Etats-Unis, elle doit absolument mett
! fin à ses actes de sauvagerie sanguLnai
g «t renoncer A sa politique d’ergotago
do dérobade.
1 New-York. — M. Roosevelt et M. T(
I ont pirononcé. l’un et l’autre, d’éniergiqu
discours en faveur de la préparation d
i EtatsUnis A toute éventualité.
. Précautions nécessaires.
I Washington. — En cas do rupture d
la relations diplomatiques avec l’Allomagr
] tout lo» postes de télégraphie sans
I
■SBBMSWWSSHWWWS*
eront Immédiatement saisis par le mi- 11
istère do la guerre.
Dès maintenant, lo gouvernement fait 11
urveiller et garder étroitement les ré*
ervoirs assurunt la distribution des eaux.
;ette précaution a été prise A la suite de
'examen des documents saisis sur von
gel, T ex-secrétaire do l’ attaché naval
Ulornand von Papen, qui a été rappelé
mr la demande du gouvernement des
Ütats-Unis, qui le considérait comme in-
lésirablo. ^ m
Vert la Guerre. ^
Londres. — On mande do Washington <
au « Morning Post » que la guerre est 1
maintenant considérée comme inévitable, *
bien qu’un faible espoir reste encore A
un petit nombre d’optimistes qui croient
(lue l’Allemagne donnera satisfaction n
aux demandes du gouvernement améri- p
cuin. Mais ceux-lA même sont pris de dé- a
couragcmont, A la suite (le la déclaration J
très nette de von Bornstorfï affirmant que i
l'Allemagne n’abandonnera pas la corn- »
pagne sous-mari no. L’idée de la guerre •
ne soulève ni enthousiasino, ni surexci- .
tntion chauvine, dans le pays qui cet 1
pourtant prêt A soutenir M. Wilson, si la
guerre csl imposée aux Etats-Unis pour
la défense d’un principe de ses droits ot \
de son honneur. j
Von Botlunann prêt du Kaiser. {
]
Genève. — Le chancelier allemand a <
quitté avant-hier soir Berlin pour se ren- (
dre au grand quartier général où il ros- j
tera jusqu’A PAaues. Ce voyage, au mo- j
mont où les relations avec l’Amérique
sont si tendues, est diversement com* \
menté. . i J
La Thèso «demande. [
’ i
New-York,-- L’opinLon du comte Berna-
torff est donnéo A la presse ce mutin
d’une façon anonyme dans un article qui j
dit en substance: S
"n’Allemagno ne peut pas abandonner *
lu campagne sous-marino ; une mise en ‘
demeure de l’abandonner équivaut A une
, déclaration de guerre, les sous-marins
étant la seule arme contre le bocus un-
! glais.
» L’Allemagne no veut pas sacrifier la
1 vie d’un seul non combattant, mais la
perte do ces existences ne peut entrer en
considération quand il est question d’em-
pêcher des munitions et des vivres de
parvenir A l’ennemi.
i » L’Allemagne n’a nullement violé scs
• engagements de no pas attaquer tes pa-
; quobots transatlantiques, et elle n’a pas
l’intention de le faire.
» L’attitude allemande envers tes Etats-
Unis est amicale ; donc, il n’y a aucune
raison pour rompre les relations. »
j DU OOTt RUSSE
La Viotolro de Tréblzondo.
Genève. — La « Gazette do Lausanne •
écrit :
« La manette victorieuse des Russes on
Asie Mineure met tes Turcs devant un
péril redoutable. Non seulement les of-
1 tensives lointaines, l’expédition d’Egypte
f et la fameuse course A Bussorah sont
abandonnées et no pourront pas être ro-
prises; mais l’armée turque est tout on- j
tiôro est tout entière accaparée pour 1e j
snluit de l'empire. » . 3
La presse allemande publie simplement ■
la nouvelle do la prise de Tréblzondo son»
donner do commentaire». Seule, La « Ga*
ztto do Francfort » écrit que la situation
stratégique n’est nullement influencée,
L’offensive russe, en cet endroit, doit ôtro
inspirée par lo désir politique do rem-
porter n’importe quel succès, La « Ga-
zette » ajoute, naturellement, que Trébi-
zond# était une ville ouverte, et non une
forteresse. ‘
j A la faQon des Autruches.
i !
! Genève. — Lo bulletin turc transmis
i avant-hier soir par les soins de l’agence
i Wolf.f ignore toujours la chute do Trébi-
i zondo,
* Vienne. — Los Journaux n’attribuent
1 aucune Importance A la prise de Trébi*
1 zonde. Cette ville (levait être considérée
comme perdue depuis la chute d’Erzo-
- roum. Ils déclarent que la prise do Trô*
- bizonde n’aura pas une grando Impor-
t tance sur le cours des opérations on
3 Arménie.
s *
i ROUMANIE ET BULGARIE
1 Genève , — Le « Noues Wiener Jour-
nal » annonce quo les gouvernements
’ bulgare et roumain sont entrés en pour-
, parlera au sujet d’un échange d'habi-
r tanta do même raco do lours territoires.
. Les Bulgares habitant la Dobroudja se-
EV raient échangés contre des Koutzo-Vula-
H ques résidant actuellement dans les ter-
s ritoirea conquis par la Bulgario, Il s’ugit
pour cette dernière surtout dos populu-
o lions ! rament de la vallée du Timok. Os pour-
parler», d’après dos renseignements do
" source sûre, auraient beaucoup do chance
n d’abouti»
o EN GRÈCE
f Athènos — Une dépôche do Salonique
^ annonco que les Germano-Bulgares sont
a entrés dans le village d’Aghluporoskevi,
a où ils "ont arrêté les notables ot les ont
e emmenés en teritoire bulgare,
? j Les Grecs arrêtés jusqu’A ce jour par
** l les patrouilles alemondes qui ont pénô-
j pré on territoire grec, sont au nombre
I de quarante-cinq, dont dix-nouf femmes
| Genève. — Deux fondés de pouvoir de
la banque allemonde-américaine Germa-
Jj nia sont, d’après la « Gazette de Voss »
l0 arrivés A Athènos pour négocier avec le
ie gouvernement grec au sujet d’un em-
Q. prunt de 45 millions.
^ EN ANGLETERRE
La Question du Recrutement,
16
s, Londres (officiel). — L'accord Intervoni
m entre tes «nombres du cablnot donne sa
j tlsfnctlon A toutes les fractions de l'opi
I nton représentées dans lo gouvernement
' tout en répandant aux exigences do li
es situat ion militai ro. La seule raison pou
si-, retarder la séance secrèto jusqu’A rnard
est do permettre au Parlement d’êtr
a confidentiellement informé des faits gé
néraux et des chiffres sorvant do buse i
te* la décision du cabinet, et dont la publi
n. cation n’est évidemment pas désirable,
es Londres. — Los journaux félicitent 1
-ro gouvernement d’avoir réussi A trouve
ra j une solution A la crise sans perdre au
ot | cun ministre. « C’est, dit le « Daily Tele
... graph », un résultat auquel peu de gen
l0J i s’attendaient.
L’AIDE DU OANADA
Ottawa (officiel). — Entre te Pr janvle
et le 1 avril, on compte 102.500 recrue
les n» Canada pour lo service d’outre-mei
ie. ce qui donne, depuis le commencemen
fil de la guen’e, un tqtal de 900.600.
laavellBS Locales i
0
& Régionales, j •
—nam- J 1
A l’occasion dae Fêtes de PAques J1
os Ateliers étant fermés 1’ « Indépen- j j
ant » ne paraîtra pas Lundi soir. j '
mSQf—, I |
AVIS ? ;
Le Comte Jean et Alice O’Rourko
abitant A lloritignon, Cottage Henri IV,,
ar Pau ( Basses-Pyrénées ), n’ont] 1
ucune nouvelle do leur soeur de 5
Jowogroudek, ni de leur famille. j
FRANGE ET BELGIQUE
J. lo Minlst.ro de la Jurtic© de Belgique
a adressé A M. te Préfet des Basscfl-
Pyrénécs la lettre suivante ;
Sainte Adresse, 1e 1S Avril 1916.
Monsieur 1e Préfot,
Ijes Autorités du département dos
Susses-Pyrénées et do la Ville de Pau
xnt bien voulu s’associer aux regrets
ju’a provoqués la mort do M. Fraipant,
luditeufr militaire, décédé A Pau, 1e
J9 mars dernier.
Au nom du Gouvernement Belge, je
tiens A vous en exprimer mes plus vifs
remerciements.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet,
l'assurance do ma considérât Ion la plus
[ilstlnguéo.
CARTON DB VIARD.
OFFRES D’EMPLOIS
En application des Circulaires et Ins-
tructions récente», te Service de Santé
Militaire étant autorisé à recruter sur
place des Daines, pour te» employer, A
titre temporaire, dans tes formations
nanitairoH, en qualité de secrétaires pré-
posées aux écritures, de Cuisinières ou
do Lingèrcs, les personnes capables de
remplir ces emplois et qui voudraient tes
accepter, sont priées de »o faire inscrire
au Bureau du Service de Santé de la
Place, au Palais de Justice, tou» les
jours, de 9 heures A midi, ou de 14 heures
A 16 heure».
Les Dames doivent être d’une moralité
irréprochable et ô^ées de 21 an» au
moins. Lo» Secrétaire» ou Commises aux
écritures seront engagées au moins ; les
autres Dame» auxiliaire», A la Journée,
L© traitement, qui peut varier suivant
te» capacités de» postulantes, est (te 75 A
100 fr. par moi», pour les Secrétaires ; de
2 fr. 50 par Jour, pour los Lin,gère» ot
Couturières ; do 2 fr. par Jour pour les
Cuisinières do profession, capables :
celles-ci sont, en outre, nourries,, Prière
de se munir do toute» pièces et référen-
ces nécessaires.
Signé : Df Suooun.
MORT AU 0HAMP D’HONNEUR
d» Victor Bernloha,
Capitaine de la 8eofeion Palotee.
Avec une douloureuse émotion nous
apprenons la mort au Champ (l'Honneur
de notre ami Victor Bernicha, le plus
ancien et le jilus aimé des joueurs do la
Section Paloisc.
Dans cette grando '/^ilte qu’est la
Soc ion Palotee, ’;e nom bernicha
brillait d un particuluter ; aimé de
tous pou7 son dévouement, «a loyauté
s(,u 'attachement A la Société, au déve-
loppement j culièrcmont contribué, notre cher ami
1 avait su acquérir dans le inonde sportif
de» sympathie» précieuses,
Quelle fierté et quelle joie pour ses omis,
lorsque nous lo vimesen 1912 Capitoline dé
l'Equipe du Sud contre l'Equipe du Nord,
remporter devant une foule enthousiaste
une éclatante victoire qui confirma scs
exceptionnelles qualités d'entraîneur
d’hommes aussi modeste que courageux.
Quelques jours ce match mémorable, 11
était désigné par la Commission Centrale
pour commander, A Paris, l'Equipe diu
Possibles.
Si la Section PAIÛIBO a pu se classeï
Sarml les premières Sociétés Sportives
e Franco, une largo part en revient au
bon et sympathique athlète que nous
pleurons aujourd'hui et qui fut A sa tête
| comme capitaine pendant plusteur» un
nées.
j Nous no pouvons nns lo laisser s’er
aller, sans dire bien haut ce que savenl
| seuls ceux qui furent les témoins de sc
f vio et les confidents des intimités de Rt
■, conscience ; oui, nous pouvons dire soi
i amour pour sa chôro Section A laquolh
! il avait donné les meilleures année» (h
j sa vio, son dévouement A toute épreuve
î sa délicatesse jamais prise A défaut, si
simplicité souriante qui imposait la con
fiance et faisait naître l’amitié.
Sur lo front dès le premier Jour, il noui
faisait part souvent de sa Joie de vlvr
die telles émotion», de «a confiance dans li
Victoire et de ses n roots pour l'uvcnir d<
5 sa chère Section Paloisc.
I II est mort en héros, honorant sa fa
mille, son régiment, son Club ; il i
donné sa vio pour défendro notro sol o
notre indépendance, son souvenir n
s’effacera pas do notre mémoire.
A sa famille désolée, nous offron
l'hommage de nos condoléances uttrii
tées
: H. o.
1 I0MITÉ8 QANTONAUX
B’ASTION ABRI00LE DE FAU-EST
| ET FAU-0UK8T
Réunion Générale du 17 Avril 1016.
Une réunion générale des Comité
Communaux des doux cantons de Pau
eu lieu, te lundi 17 avril, A la Mairie d
Pau, sou» la présidence do M. lo Préf(
des Basses-Pyrénées, assisté do MN
Loustnlot ot Dissex.
150 agriculteurs environ, ont répond
* A la convocation du Bureau du (üomil
• Cantonal.
, M. Loustalet remercie M. lo Préfi
i d’avoir bien voulu présider cette réunioi
r et il expose lo travail fuit par 1e Comil
i Cantonal depuis sa créa non ; suivai
0 lo rôle qui lui a été dévolu par les üi
crets des 2 et 9 février, le Comité s’a
' offorcé de servir d'intermédiuire aupri
Ll des autorités militaires et civiles, e
* présentant A celles-ci et en appuyai
auprès a’elles les réclamations et h
o plaintes d’ordro général sur toutes h
M questions A la mise en valeur du sol.
M>. Loustalet énumère les différen
points qui, A l’heure actuelle, Intérc
" » sont te plus tes agriculteur de la région
s , Main-drosuvre agricole, sulfate do ci
’ vre, pommes do terre réquisition di
J fourragea et du bétail etc.
| M. le Préfet prend A son tour la pi
p ; rolo : il fait d’abord l’éloge des femme
‘ dos vieillards et des enfants du R6;n
r’ qui ont, compris que tous les hommes v
'* lldes étant an front, il leur apparthvi
tt do tes remplacer, on continuant A tr
K vallter 1a tcire ; ils joignant ainsi leu
florts à ceux des combattants qui luttent !
, Verdun et ailleurs pour ITétel, eam- ‘
ne A tous te» français* A tous ifc» Alliés, * 1{
•our un idéal (te iRttticfc et de Libeitô, J
ians ccs combats terribles qui ne pourront *,
lnlr que lorsque sera définitivement
t battu 1e militarisme prussien. !»
M. le Préfot paese ensuite en revue ^
es différentes questions qui lui ont été ï
iournlses, et répond aux demande» t or- i ti
nulées par de nombreux ogrienltruts. g
Il finit en rappelant aux Cultivateurs J
irésents, que lo» Béarnais sont des pri- L
dlégiés A l’heure actuelle, eux qui ne J
mulfrent qu’lndi,rectc,ment de cette Ion- J
jue et terrible guerre car leurs enfants
3t leurs biens sont A l’abri : 11 madé qu’aidé» par les allocatloiH «I
libéralemont répartie» pour le» éult;Va-
leurs, ics femmes et eaux qui restent
continueront leurs of/orls pour remplacer j
los absents ; il lfta assure de son dévoue- i
ment lo plus absolu et leur promet que (
le Gouvernement tera tout rp qu'il pourra (
pour les aider dan» teur tAche et leur i
procurer tout ce qui leur est nécessaire •
pour la mire fch valeur des terres et les
Foins A donner aux différentes cultures.
Voici les différentes questions traitée»
pendant cette réunion :
Main-d’oeuvre agricole, — La main-
d’oeuvre agricole o. été remplacée depuis
te début <1« lu guerre pur te travail des
temmes ot de» enfants ; les permission»
agricoles ont permis, l’année dernière,
d'effectuer les travaux indispensables.
Pour cotte année, M. te Préfet, eigdalo i
3u’il y a lieu d’ajouter A cette mfiin- ]
'oeuvre pour te Béarn ; }
1° Le» jeunes soldat» de la classe 1917,1
qui vont tous avoir une permission juq- J
qu’A la fin du mois ; |
2" Des équipes d’Alsaciens-Lorrains J
qui HCroyA mise», dès le mois prochain, J
A la disposition des Maire» pour être
réparties chez tes cultivateurs ; ces Al-
sadens-Lorrolrui seront surveillés par les
agent» (h-,s communes, M, le Préfet
s'efforcera d'en obtenir le plus grand
nombre possible ; j
2° La main-d’oeuvre féminine qui, dans
les hôpitaux et certaines lubriques, per-
mettra do remplacer de» auxiliaires, qui
pourront alors être mis A la disposition
des agriculteurs ;
4° Enfin, M. le Préfet signale l’Office
Départemental do placement qui fonc-
tionne A la Préfecture ot reçoit souvent
des demandes de travail ; 11 invite MM.
les Maires A envoyer A la Préfecture les
demandes de travail qui leur sont faites
dans te» communes, ot los agriculteurs
A so rendre A l’Office Départemental où
ils pourront quelquefois trouver une i
main-d’oeuvre utile. i
Sulfate de cuivre. — Mi le Préfet con- J
firme, pour te département de» Basses-
Pyrénées, l’achat de 1800 tonnes do sul-
fate do cuivre, A 132 fr, 25 tes 100 kilos
(‘n gut'o Bordeaux ; il a pu s’eu procurer
200 tonnes de plus qui seront livrées en
gare Bayonne, A U5 fruncs.
Los livraisons sont subordonnée» A
l'heureuse arrivée (los vapeurs
Les wagons nécessaires seront fournis
aussitôt.
Pommes de terre. — En plus des achats
do pommes de terre faits par te Gouver-
nement en Espagne et en Italie, et afin
de pouvoir planter au j>lus tôt les pom-
mes do terre, M. le Préfet a pu s’en pro-
curer 400 tonnes pour lo Département au
prix de 21 fr. 00 tes 100 kilos. Un avis
ultérieur fera connaître la date d’arri-
vée, probablement entre le 24 et le 30
avril.
Réquisition dos fourrages. — Après on- j
tente entre la Préfcctuo et l'Intendance |
au sujet do la réquisition des fourrages,
quo ne peuvent se prorurier les éleveurs,
voiturier», etc., il a été décidé que tous
les propriétaires ayant besoin de {mille,
foin ot avoine, devront adresser une de-
mande écrite A la Mairie do chaque
commune, on Indiquant les quantités qui
leur seront nécessaires jusqu’A la pro-
chaine récolte.
Ces demandes seront transmises au
Président (le la commission de ravitaille-
ment (pd autorisera les achats néces-
saires.
Réquisition du Bétail. -- Le Préfet In-
forme tes duitiVatélU's que lès réquisi-
tions du bétail qui avaient ôté suspen-
dues, vont reprendre incessamment, lo
département doit fournir environ 2.500
i têtes, avant la fin de Mat
i Ce» réquisitions seront ensuite suspen-
dues jusqu’au 15 septembre.
’ Sur la demande de M. Just, de I.aroin,
i le Comité cantonal émet le voeu, afin
i < d’éviter de longues pertes de temps aux
i ! cultivateur», quo les commissions do ra-
) vitailtement so transportent dnrts les
* Com,munés pour examiner les bêtes ré-
1 quisitionnées, et que celles qui ont été
i choisies, soient conduites A la Bascule
[ la plus rapprochée,
M. te Préfol promet de transmettre ce
i > voeu au Président do la Commission do
i j, ravitaillement.
3 Exportation do poulains, — Sur la de-
3 manao de MM. Ilôo-Parls et Toulèt, la
Commission Cantonale d’action agricole
i ronouvollo lo voeu déjA émis par lo Syn-
. dlcat des éleveurs du Cheval de guerro
et demande (juo la vente et l'exportation
3 dos jeunes poulain» au-dessous d’un un,
o et do deux ans, soient autorisées.
\ La Commission CuntonaJo émet aussi
u lo voeu que cette autorisation soit étendue
, aux jeunes mulets du même Age.
,j Transporte. — Sur la demande de M,
ji lîlsâox, lu Commission Cantonale étliei
t 1e voeu quo lo matériel nécessaire au
e transport de» engrais, soit livré en temps
voulu par la Compagnie du Midi. Les
a ■: engrais n’ont pu être livrés cctto année
; qu'avec des retards tels que beaucoup do
I indtivaleurs los ont refusés no pouvant
| plus en trouvor l'emploi.
I La séance a été levée A 4 h. 3/4 er
’ laissant A tous ceux qui y ont assisto
la meilleure impression d’union, d(
concorde et do bonne volonté de la par
i de l’nutorilé préfectorale et de celle d<
j tous tes cultivateurs qui s’efforceront
* par un travail assidu, do remplir la placi
8 des absents et d’apporter ainsi leu;
a , concours A la défense du Pays,
q Pour te Comité d’action agricolo
[. Le Secrétaire,
u Signé : A. GOBRE.
t N, R. — La réunion pour la Commis
slon permanente du Comité Cantonn
jt aura lieu, lundi 24 avril, A la Mairie d
i, Pau, A 3 heures,
\[ UN BRUTAL OONDAMNÉ
9t Le 26 mars dernier, lo sieur PucrtaLa
is Mariano, qui travaillait chez M. Juste
n ” route de Luroin, so prit do querelle ave
ît ie sieur Gasbaz, comme lui do natterni
}S i nié espagnole, et frappa d’un coup d
23 i couteau son compagnon, qui rest
quinze jours A l’hôpital. Il donna connu
ts ©xcuso qu’il avait reçu lut-môme un cou
s* de couteau do Casbaz, et que c'est pou
. : défendre sa vie qu’il avait frappé.
IJ’ j Mais U s témoins sont unanimes A d<
cs ’ claror nue la victime n’.avait pas d’nrw
\ sur elle ■ quant aux bte^sutvs de i’ue
. j tolas, tout lait penser qu’il sc h-. <’ a
1 faites lui-même, afin de faire croire
“ une attaque de la part de Gasba»
lt ■ f,o tribunal rorwUonni-l, a comlvum
a- Marlano Puertolos A quatre mois d
rs * priron, avec mt«rtfictlon W séjour,
HiNlEiaNiMEiètl MiLlTÂiÜES !
Làâ militaires amputés d’un membre A
L suite d’une blessure de guerre sont,
ès que leur état ne comporte plun de
raitement, pourvus d’un appareil pro*
Aétiquee et évacuée sur l’nôpital-dépôt
e oonvalescent», où fin na séjournent,
ue pendant le temps strictemeiil tiécès- ;
aire A là constitution de leur dossier i
iédicai. Ils peuvent eiisuito, s’ils ne dé- (
irent pas bénéficier d’une rééducation '
irofessionnelle dans uno 6c,fie de mutilés <
entrer dans leur famille pour y atten- j
Lre, avec te bénéfice (tes allocution» jour- ;
inJière» Hjiérinlcs prévue» par le décret !
lu 1er JooYter 1915, la lfijuidatlon de .
etir pension de retraite.
— —
AU DEPOT DES PRISONNIERS
Par décifinît ininistérielle, M. lo chef 1
lC bataillon Duplaa de Garât, du 49", <>»t
lésigné pour commander te dépôt des
prify?nnlen's de guerre de Pau.
- —
QANTlNti SÔ0LAIR6
bU GROUPE (( TGURASSE »
Le sous-comité du Hameau remercie
sincèrement te 1» 129 souweripteurs «îUi ont
bien voulu répondre A son apjnd en
faveur des cantines scolaires. Ses remer-
ciement» vont également A l’adies/-e aimable» quêteuses qui ont recueilli la
somme satisfaisante de 129 fr. 85.
—
LÉ tvïàUï SOCIAL
Éoeenitltuticn cte3 Foyer» détruite
llftr la Guerre
Siège Wr»cîui : Ô, rue Gobert, Paris,
les résultats obtenus en 1915 ont été
brillants car de nombreuses familles
ont reçu de» secours du GooiiM central
Hélas. 1»M dé»:\r,M’o» M’accumulent et lo
Devoir Social fait un nouvel appel aux
mutualiste». Voici un extrait de", statut»
caractérisant la tAfcho a accomplir :
Art. 3 . La Société a pour but :
De venir en aide, dans la limite de ses
ressources, uux habitants des pays fran-
çais ot allié», y cornons los Afsactemv
Lorrain», ayant eu A souffflr de l’in-
vasion ;
De reconstituer les foyers détruits, en
vue do la reprise de la vie familiale ;
De réparer tes dégAts causés par la
guerre, tant aux Individualités qu’aux
collectivités, et de faire renaître le jdus
promptement possible l’activité dans les
pays dévastés.
La Société pourra venir en aide aux
oeuvres d’assistance concourant au sou-
lagement des infortunes causées par la
guerro.
La Société entend ninsi mener une ac-
tion parallèle et comjdémontuiro A celle
des Pouvoir» Public», la devancer j>nr-
foi.s, et, au besoin, corriger les erreurs et
le» omission» qu'elle pourrait commettra
dans l'oeuvre ne réparation, dont le de-
voir s'impose si Impérieusement.
Art. (i. — La Société est composée : de
Membres Actifs ; do Membres Donateurs ;
de Membre» Bienfaiteurs.
Art. 7. — La cotisation annuelle dos
Membres Actifs est lixéo A 100 l'rajics. La
cotisation des Membres Donateurs est
fixée A 1 franc. Un versement unique de
500 francs, au minimum, confère le titre
do Membre Bienfaiteur.
Le bureau du Comité de direction _osl
ainsi composé : Président, M. Henri Viet,
Maire du XI" Arrondissement de Paris
I Vice-Président, M. Ghamprenault, Avon 1
A la Cour d’Aj»pcJ de, Paris, Juge de Paii
suppléant A Paris (XI" Arr.) ; Secrétaire,
M. Louis Olivier, Président do l’Pnior
Nationale des Cheminot» ; Trésorier
M. Aimé-Charles Ixnnrd, Président d*
l’Orphelinat des Postes et Télégraphes.
L’année dernière 135 cartes de Metnbn
donateur ont été placée» A Pau Le Co
mité vient solliciter de nouveau la ternu
volonté des Mutualiste» Béarnais. De
carte» (le membre donateur, nu prix d
un frp.no, sont déli\rées A Pau (et )> le département jmr corro.qxmdancc), nu;
adresse» suivantes :
E, Carat, maison Guillaume Malan, IC
rue Dunoué ;
P. Laurent, trésorier de l’Union, 11, ru
I.atapie ;
J. Chic hcr, Secrétaire do l’Union, 2, ru
Gassiot.
On peut demander dos cartes par vol
postalo.
—'g/—
TRIBUNE PUBLIQUE
On nous pri» d’insérer la commun 1 ce
tion suivante :
Un Voeu de l'Amicale des Instituteurs
dos Baesos-Pyrônéefl.
Le Con sali d’Administration de l’An'
calo de» Instituteurs et Institutrices de
Baa^ofl-Pvrénéeâ, réuni A Pau, lo joue
13 avril 1916, v ,
Considérant (juo l’alcool est, après 1
guerro, lo plus redoutable dos fléaux ;
Emet le voeu quo lo privilège dos boui
loiiirs do cru soit supprimé ;
Quo l’Etat établisse le monopole do la
oool, réservant lu majeure partie des pr<
dult» alcoollquos jK>ur rinxlustrio, l’auti
pour la pha.rmaciô.
1 ***
Ligue dos Droits ds l’Homme.
!t On nous communique les extraits su
1 vaut» d'une lettre adressée par la Sortie
i do la Ligule dos Droits (te l’Homme (lfiu
1 Oloron) aux Sections des Basses-Pyr
1 nées : .
! « Dès lo début do la guerre, la Scctlc
- Pau-Oloron de la Ligue des Droits t
l’Homme fut gravement nffoetôo par 1
i événements. Durant do longs mois, »<
i Président fut mobilisé ; des membres i
Î Bureau et du Comité lo sont encor© ; <
t nombreux membres sont apx Armées. D
3 qu'il le pût, notre Président convoqi
. une Assemblée générale qui décida, p<>
a l’avenir, une action vigoureuse. Des A
r semblées générales et de Comité ont (
tenues avec un succès très satisraisai
• étant, donné le» circonstances ; cl os o
pris des résolutions sérieuses, ot la
tion Pau-Oloron vn. redevenir ©o qu ei
étant, avant la guerre : |>utenante, actn
A l’affût des moindres occasions de w
i vir la cause du Droit et do la Justice.
„ » Quelles sont les misons qui ont poi
sé la Section Pau-Oloron A décider col
» En premter lieu, il nous a semblé q
te strict devoir des Sections était d© so
teuir, d’épauler l'action du Comité c<
9 tral. Ferdinand Buisson, notre vém
>* Président, Victor Bosch, Heur Guenr
c Alfred Wostplwil, Gabriel béa lies, et tu
L‘ d’autros, mènont depuis le début de
0 mierre un bon et rude combat. Vous a\
ft lu lo « Bulletin officiel » ; voua savez
0 nombre, l'importance des intervenue
P de notro Comité central ; vous conna
r g€lZ j0 dévouement do ces hommes adi
râbles qui, sans compter, dépensent U
?- temps, leur intelligent en faveur
IQ t jiroit opprimé. Mate, pour 'M 1 SOI
r- f de
a. I viüuuuit cl f ira'’r, n -w qm» le ■ • il-'n» 1
A ? do notre Kfit-M-vi-m - •
• «s a-etX il faut que te,os o.. ,1s ! •
lè u que l'armée des Ligueurs no fa
a t derrière eux qu'un seul bloc. Quel j
0 i soit te prestigte persoimél de notre ]
m
■n.ai.wwwn 1
reaii èéntral, U faut qu’il «'appuie mr te
nombre, il faut qu'il puisse dire «« mi-
nistres : « C'e»t au nom de 50.00U ligueurs
que nous parlons, que nous réclamons le
respect de la Justice, de» grands princi-
pe» républicains ». C’est au nom ue
50.000 citoyens particulièrement «claires
qu’il doit soumettre au Purtement, au
Gauvwnwlnünt, cw admirable» rosoiu-
tions sur tes iMp-.raUvns A offrir aux vie.
Unies de la guerre, sur m dUèstion d
loyen, (tes Conseils de guen^, 4’1^- . ,
» (j’ost au nuin de 50.(XX) FrançAT», p...*
nu )•-» meilleure* qu’il d^it étudier te»
glands problèmes de j.olitiiiue
si tragiquement posés par lu guen*. I»
faut (jue nous, Sortions do j,rovinee, nous
vivions de notro vie i<;ode.sté, maJ - a/’tive.
car la s ho fjui fait épanouir la fleur ot
mûrir l» fniil, n- KMIII )eo humide» rajci-
i«*s qui la distillent et ia pmi-CMUit jus*
qu’A la tête do l’arbre magnifique.
» Si rions laissions, nous écrivait notre
» Président F. Buisson, si nous lais;- i< ns
» peuidant qette longue crisw i..,»s fion.-»
» f-e rornpnô ôl nos eaiiro» s© diteagrég'
n si lo pays voyait disparaître oir s éto-in-
» dre de lie la torpeur de l'inerte» tous
» ces petit» foyci's d'ordeur riviqu ■ q'id
» la Ligue avait allumé jusqu'au fond
» des campagnes, i! remit sing'ii.i:êtvn.«'nt
» tlîffîrite, la paix v-Jiue, do b*s r.o. uît-
» titucr u\x>c leur force et leur ji ros tige. »
» Et coin, mon cher Collègue, est lo
ftofiOinu motif qui a déterminé La Section
Pau-OLor interne, Beaucoup de nos Membres ont
inebdisé», sont dans la traîne hé© ; qad-
quiôs-un» .péul élrê, ont été blessé*», M.nt
nrisopnjef», (Vue penWTont ils (te la L gmi
Sj, n »i ru-mmrd du l’IJPl'ÇUV\' Çt la f ”'*
franco, elle fivs abandonne, so
fto d'oux, si ce n'est au moment, d ■ U
carte.,. A payer ? Reviendront-ils, un©
fols la to|iriijente n.jtai.(•», U déi.oitq
vernie, réviiuidronl-il» vel's tlhn il,
une Ligne (*ui a dormi pendant qu ’»
donnaU'iit h-ur peine et leur sang j»»ur
là Patrie ? Notre devoir te, plus strict, lu
Jiitia Conforme d'allleur» A tvofre intérêt,
même, nous a paru être de refiofiPT' te»
fils bris/s entre la Section et ceux do sert
Membres parti» pour la défense de la
Patrie et (les Droits de, l'Homme. Nous
voulons leur îmiptrer quic nous vl^ inR#
que noms pensons A eux, qm» leurs peine»
sont nos jiqinos, et leurs joies, nos y P*s,
Et, alors, la paix venue, ils reviendront
tout naturellement aux Assemblées géné-
rales s'asseoir parmi leurs camarade»,
et ils seront, j’en sols sûr, nos militants
les plus actif», les plus dévoués, le» plus
passionnément attachés h notro idéal.
» Et, au surplus, mon cher Collègue,
quand même notre intérêt personnel dn
j Section, de Ligue, rno nous ordonnerait,
I pas (l'agir, un intérêt plus élevé, colin do
J la Patrie, nous le commanderait impéra-
; tlvament. « Sain» pntrias jirinm lex >*
! Ruppelons-nou» les belle» paroles du
eiitoyen (ia/briel Séaillcs : « Nous reven-
» (tiquons le titre de patriote» qu'on jetait,
» coin m© un outrage A nos jière» de 92 ;
» nous Hommes firêts a Ions les Mvcrlflces
M pour sauvegarder l’Intégrité du terri*
» ioire et rindépe.ndanco national©: nous
» n’accejiterons pas, si lo Jour venait
I » jamais de l’éprouve, le» poix bontou-
■ » .ses.,, a
- i» Souvenons-nous que, dans la gin-rr»
’ moderne, si la foire militaire est fiait,
dès qu’elle n’est plu» soutenue par la,
fonreo morale, elle n’est rien. C’est « l'eu.
, » prit de sacrifice, lu fore^' morale qui,
, | >» autant et plus que la for r mécanique,
; »> décide du sort d*» batailles », (G. Séail*
t, j tes.) Comment nos admirable» soldats
: : résisteraient-ils A Verdun, s'il» n’étninnt.
, i fioutenus jmr un idéal supérieur de Jjbor-
» J té, de justice, l'idéal mêna- de la Ero.nc©
, I révolutionnaj're, celui qui, depuis fi »
3! déclarations de 17*9 et 1793 , n été dan»
j le monde le mobile de toutes l»s actions
, ' boite,» et généreuse», relui (pii a enthou-
siasmé les peuples comme tes Individu» ?
n | Selon la mugnifiqoiO’ formule, I'. HU'A
H ■ est, la « nation armee », et ce que sera fi»
i, moral de la nation, le moral fie l'arun'o
r le sera. Eli bien, mon cher Collègue,
v nous |HHi\ i ms, nous des on», nous, I i
guours, travailler et gard-r intact I©
i, montai d» la nation. N<-u., d s, nous
aussi, faire « o uvre de défense untio-
e riale »
o ! réfugiés ruinés par la bataille ; en di-
j fendant les amis de la Frime© injuste*
e j ment jetés dans de» camps de concentra-
tion ou reconduits A la frontière ; en
protestant contre P incorporation dan» ! a
Légion étrangère de ceux qui veulent, \ r-
ser leur sang pour cettoi second© pnt'-ia
^ d© tout homme libre, la l'rani’e ; en étu
(liant, selon l’esj»rit révolutionnaine d »
, déclarations do ©9 et 93. tous les grand»
i protilèinies jioéss par la guerre, en riM'l -
. | chant les causes de cotte terrible « \!a
* chère » et le» remède© propres A les 1
,j primer. Nous contribuerons nln .
II modestement der le moral au pays, car, pour guérir
a des maux, il no suffit pas, comme le
, croit notre bonne Censure, de le» nier,
" ruais 11 faut remonter A la racine, re«
, chercher la cause, l’étudies* pour U
combattre.
]’ » Pour me résumer, la Section de Pau*
Oloron a décidé de mener une vigoureuse
campagne do propagande et d’action
pour wmtemir le Comité Central, jxmr
conserver intact un foyer de civisme mie
nos camarades mobilisés non» reproche-
1* raient A leur retour d’avoir laissé étein-
•il dre, pour faire muvro do défense nul lo-
ti- nnle, chaquo Section de la Ligue pouvant
é- et devant être une petite usine do moral
d© guerre.
,n »> Jo mo permets donc, mon cher Collè-
lo guc, do soumettre à l'aj)j)^éciation do
votre Section le plan d’aetten>n Section do Pau-Oloron a décidé de mettra
lu en oeuvre. Je m'excuse d© le résumer
brièuemnt pour rio pas allonger exagéré-
ès ment cette lett.iv.
ia „ Notro Section a décidé d© :
ur „ jo j^tablir le contfu't entre ln. Section
‘s* et ses membres ; connaître te plu» rapi-
‘té dem©rit possible ceux qui sont mobjlisé»
lt, et leur a;lrn«»o militaire ; ceux qui an-
nt raint pu être tués ou blessé» A l'ennemi :
'c- <-oux qui pourraient êtr© prisonniers en
llû Allemagne ; ceux qui ont olj^enu des pro-
•e, motion» ou de» distinctions honorifique»,
ir- citation, médaille militaire, 1/gion d’hon-
neur, Croix de guerre :
is- ©i> Organiser un servie© régulier de cor-
de rcspondatice avec : les soldats dans les
tranchées ; le» blessés en traitement ; le-*
uo prisonniers (pour ces derniers, essayer
m- do leur venir en aide niatério.lleinonB ;
■n- connaître, s’il y a Hou, la situation fait©
»ré aux réformés-mutilés et faire redre»s'r
ut, le» erreurs, retards, etc., dont ils pour-
mt ; riUent avoir A souffrir ;
la
vz » » Mettre h l’étude toute» tes grandes
1° questions j>oséo» par la guerre, dans 1©
>ns domaine économique, dans le» domaines
Js- d© politique intérieur© et extérieure ;
ni* » 5» Tenir des Assemblées générales
vir mensuelles avec conférence faite» par le»
du Membres 1e» pi’’» anfB f; v 'te ” dre .' *•
ion tü p y.:r d©» t.!>'!•• d'.ici; . !!!«' ,
le * fil U* ti v û v* i
•y Î.M : < ü 1 ■ • ,
» Pour le Bureau, le Secrétaire Générai,
i » Camille LEMERCIER,
ÿù* I F Agfêgé d’Hi9toir&, «
La Situation* | n
îtew-York. — A propos (tes dernières 8
attaques allemandes entre Douaumont a
et la Meuse, on remarque en Amérique (
que le Kronpriz revient après'«tx gw» 1
échecs au poiint qui parut, dès 1© début j
de la bataille de Verdun, le moins favo- L
râble à son offensive, et l’on est con- t
vaincu que c’est un acte (le désespoir. ]
Pour certaines raisons particulières, les (
chefs allemande n'osent pas abandonnai*
l'offensive contre Verdun, quoi qu US
n’aient plus d’espoir de réussir. La plus J
importante raison se trouve dans l obs-
tacle dreecô par une confession de la
défaite qui «'opposerait aux efforts de
l’Allemagne pour obtenir des conditions
de paix. Une fois l’échec (le Verdun
avoué, une fois les jicrtes formidables
devenues aussi manifestes (juo l’absence
totale d un succès imi)orLant, les seules
conditions que l'Allemagne se verra
offrir gerant celles que l’on fait A une
nation vaincue. Abmutoxrmor les attaques
pourrait donc être plus dangereux |K>ur
T Allemagne quo de continuer A faire
croire A une grande entreprise coutro la
France. j
Au Mort-Homme. t
Verdun. — Notro attaque du 20, réso |
lument déclanchée au devant du Mort- >
Hommo, avait réussi à nettoyer les trait-1
chéee, '•eées au bas de la colline, des
Allemands qui «’v étaient frauduleuse-
ment inroduits à la sortie du bois de»
Corbeaux. Mais nos poilus, une fols
l’élan donné, no pouvaient s’arrêter en
si bon chemin. Se jetant tout d’un coup
du Mort-Homme au "ted do la côte plus
ü droite, et laissant le bois des Corbeaux
h leur gauche, il» so sont rués sur lo <
bois fies Gaurotto:#, et à la lisièro do ce
bols so sont emparés d'une tranchée en-
nemie qu’ils ont vidéo de ses occupants, ,
y péchant soldats et officiers du kron* {
prinz. L’ennemi perd l’avantage que la ■
i>énétration dans nos lignes lui donnait,
pour la repris© do son lourd et sanglant ,
effort.
En Espagne. |
Madrid. — L’opinion publique suit ;
avec un intérêt soutenu la bataille de
Verdun. Do nombreux germanophiles
avaient parié quo la ville tomberait
avant le 20 mars. Actuellement, Pim-
pression dominante est l’admiration
pour nos troupes. Ios Allemands fixés
en Espagne ont perdu beaucoup de leur
ossuurance. Il» évitent les conversations
sur Verdun et n'ajoutent plus une fol
absolue aux communiqués radiotélégra-
phies par la station de Naucn.
DANS LA PRESSE FRANQAI8E
Paris. — Tous les journaux attachent
la plus haute Importance aux deux évé-
neinents qui viennent de se produire aux
Etats-Unis et en France, A savoir : la
sommation du président Wilson A l’Aile*
magno d’avoir A renoncer h ln guerro
«ous-mariho ; l'aide militaire quo lu
Russie apporte au front fronçais.
LES SOLDATS RU8SE8 EN PRANOE
Paris. — Lo débarquement (l’un con-
tingent russo a produit un véritable en-
thousiasme dans le populaire, et les
journaux se font ce matin l’écho do cotte
impression réconfortante :
A Mar sel l|o.
Marseille. — Les vaillants soldats (pii
ont traversé les océans pour venir com-
battre aux côtés de leurs frèros d’armes
du front occidental ont, après une nuit
do repos au camp Mirabeau, défilé hier
matin A travers les principales voies do
Marseille. Ce défilé a fait naître dans
toute la ville un enthousiasme indescrip-
tible.
De la foulo ,do toutes les fenêtres par-
tiront des applaudissements prolongés et
les cris répétés do : « Vive la Russie ! >i
Les fleuristes du cours Saint-Louis se
dépouillèrent complètement do leur*
fleurs pour les offrir aux soldats qui en
ornèront aussitôt leurs fusils, et le défi h
B© continua ainsi, sous une pluio de
AOÛTS, do petits drapeaux, jusqu’A le
placo de la Préfecture.
A l’occasion do ce défilé, tous les monu
monts communaux, toutes les admlnis
trations et do nombreuses maisons étuion
décorées de drapeaux aux couleurs (loi
alliés. Dans le vieux port, les navire
avaient arboré lo grand pavois.
L’Impression en Italie.
Rome. — Lo débarquement des troupe
russes en France provoque on Italie un
gronde imptression. Les premiers coin
mon tairas elles journaux &o bornent pou
te moment A admirer le beau geste mili
taire qui commence et A souligner li
?;randto combativité (tes doux nation
Tançais© ot russe dont toutes las énorgio
sont tendues vers la victoire commune :
« Lo débarquement dos Russes, affirm
lo « Gtomalo d’Italia », est un fait qu
frappera do stupeur les ennemis. Ains
la formule s un front unique ot une armé
unique, devient toujours et davantag
une réalité. Non-seulement il s’agit d’un
Armée unique, mais do l’union parfait
des forces do terre et de mor désarmai
i communes car, sons la flotto anglais*
| les troupes russes n’auraient pu fair
celte heureuse surprise uux peuples de
puissances alliées. La Russie a trouvé 1
'vote d» la mer libre, ce qui est son rêv
depuis deux siècles. Telle est la grand
| nouveauté annoncée par la laconique d<
pèche de Marseille. »
LES ETATS-UNIS BT LES PIRATES
La Nota Américaine.
Washington. -- La note remise au go\
vernement allemand reproduit tous 1(
I arguments qui ont été exposés dans
1 discours de M. Wilson. Elle est rédigl
j dans un style enoore plus net et ne me;
1 tienne pas les allusions faites par le pr
I aident A l’amitié et aux ancienmcs trad
| tiens de la nation allemande. Elle c
I accompagnée d’un appendice très détail
1 énumérant, avec l'indication des source
I . toutes les preuves reçues A Waehlngt(
I * du torpillage du « Susses »>,
I M. Wilson «et soutenu
New-York. — Les journaux de tout
I nuances soutiennent fermement lo préi
! dent dans son attitude envers VAlloin
1 gne. Ou est d’avi9 que le président, qui
1 supporté durant si longtemps des pi
I vocations sans précédent, tient main!
1 nant la situation bien en main.
I Si l’Allemagne désire continuer A c
Il tretenlr des relations amicales aeve 1
i Etats-Unis, elle doit absolument mett
! fin à ses actes de sauvagerie sanguLnai
g «t renoncer A sa politique d’ergotago
do dérobade.
1 New-York. — M. Roosevelt et M. T(
I ont pirononcé. l’un et l’autre, d’éniergiqu
discours en faveur de la préparation d
i EtatsUnis A toute éventualité.
. Précautions nécessaires.
I Washington. — En cas do rupture d
la relations diplomatiques avec l’Allomagr
] tout lo» postes de télégraphie sans
I
■SBBMSWWSSHWWWS*
eront Immédiatement saisis par le mi- 11
istère do la guerre.
Dès maintenant, lo gouvernement fait 11
urveiller et garder étroitement les ré*
ervoirs assurunt la distribution des eaux.
;ette précaution a été prise A la suite de
'examen des documents saisis sur von
gel, T ex-secrétaire do l’ attaché naval
Ulornand von Papen, qui a été rappelé
mr la demande du gouvernement des
Ütats-Unis, qui le considérait comme in-
lésirablo. ^ m
Vert la Guerre. ^
Londres. — On mande do Washington <
au « Morning Post » que la guerre est 1
maintenant considérée comme inévitable, *
bien qu’un faible espoir reste encore A
un petit nombre d’optimistes qui croient
(lue l’Allemagne donnera satisfaction n
aux demandes du gouvernement améri- p
cuin. Mais ceux-lA même sont pris de dé- a
couragcmont, A la suite (le la déclaration J
très nette de von Bornstorfï affirmant que i
l'Allemagne n’abandonnera pas la corn- »
pagne sous-mari no. L’idée de la guerre •
ne soulève ni enthousiasino, ni surexci- .
tntion chauvine, dans le pays qui cet 1
pourtant prêt A soutenir M. Wilson, si la
guerre csl imposée aux Etats-Unis pour
la défense d’un principe de ses droits ot \
de son honneur. j
Von Botlunann prêt du Kaiser. {
]
Genève. — Le chancelier allemand a <
quitté avant-hier soir Berlin pour se ren- (
dre au grand quartier général où il ros- j
tera jusqu’A PAaues. Ce voyage, au mo- j
mont où les relations avec l’Amérique
sont si tendues, est diversement com* \
menté. . i J
La Thèso «demande. [
’ i
New-York,-- L’opinLon du comte Berna-
torff est donnéo A la presse ce mutin
d’une façon anonyme dans un article qui j
dit en substance: S
"n’Allemagno ne peut pas abandonner *
lu campagne sous-marino ; une mise en ‘
demeure de l’abandonner équivaut A une
, déclaration de guerre, les sous-marins
étant la seule arme contre le bocus un-
! glais.
» L’Allemagne no veut pas sacrifier la
1 vie d’un seul non combattant, mais la
perte do ces existences ne peut entrer en
considération quand il est question d’em-
pêcher des munitions et des vivres de
parvenir A l’ennemi.
i » L’Allemagne n’a nullement violé scs
• engagements de no pas attaquer tes pa-
; quobots transatlantiques, et elle n’a pas
l’intention de le faire.
» L’attitude allemande envers tes Etats-
Unis est amicale ; donc, il n’y a aucune
raison pour rompre les relations. »
j DU OOTt RUSSE
La Viotolro de Tréblzondo.
Genève. — La « Gazette do Lausanne •
écrit :
« La manette victorieuse des Russes on
Asie Mineure met tes Turcs devant un
péril redoutable. Non seulement les of-
1 tensives lointaines, l’expédition d’Egypte
f et la fameuse course A Bussorah sont
abandonnées et no pourront pas être ro-
prises; mais l’armée turque est tout on- j
tiôro est tout entière accaparée pour 1e j
snluit de l'empire. » . 3
La presse allemande publie simplement ■
la nouvelle do la prise de Tréblzondo son»
donner do commentaire». Seule, La « Ga*
ztto do Francfort » écrit que la situation
stratégique n’est nullement influencée,
L’offensive russe, en cet endroit, doit ôtro
inspirée par lo désir politique do rem-
porter n’importe quel succès, La « Ga-
zette » ajoute, naturellement, que Trébi-
zond# était une ville ouverte, et non une
forteresse. ‘
j A la faQon des Autruches.
i !
! Genève. — Lo bulletin turc transmis
i avant-hier soir par les soins de l’agence
i Wolf.f ignore toujours la chute do Trébi-
i zondo,
* Vienne. — Los Journaux n’attribuent
1 aucune Importance A la prise de Trébi*
1 zonde. Cette ville (levait être considérée
comme perdue depuis la chute d’Erzo-
- roum. Ils déclarent que la prise do Trô*
- bizonde n’aura pas une grando Impor-
t tance sur le cours des opérations on
3 Arménie.
s *
i ROUMANIE ET BULGARIE
1 Genève , — Le « Noues Wiener Jour-
nal » annonce quo les gouvernements
’ bulgare et roumain sont entrés en pour-
, parlera au sujet d’un échange d'habi-
r tanta do même raco do lours territoires.
. Les Bulgares habitant la Dobroudja se-
EV raient échangés contre des Koutzo-Vula-
H ques résidant actuellement dans les ter-
s ritoirea conquis par la Bulgario, Il s’ugit
pour cette dernière surtout dos populu-
o lions
parler», d’après dos renseignements do
" source sûre, auraient beaucoup do chance
n d’abouti»
o EN GRÈCE
f Athènos — Une dépôche do Salonique
^ annonco que les Germano-Bulgares sont
a entrés dans le village d’Aghluporoskevi,
a où ils "ont arrêté les notables ot les ont
e emmenés en teritoire bulgare,
? j Les Grecs arrêtés jusqu’A ce jour par
** l les patrouilles alemondes qui ont pénô-
j pré on territoire grec, sont au nombre
I de quarante-cinq, dont dix-nouf femmes
| Genève. — Deux fondés de pouvoir de
la banque allemonde-américaine Germa-
Jj nia sont, d’après la « Gazette de Voss »
l0 arrivés A Athènos pour négocier avec le
ie gouvernement grec au sujet d’un em-
Q. prunt de 45 millions.
^ EN ANGLETERRE
La Question du Recrutement,
16
s, Londres (officiel). — L'accord Intervoni
m entre tes «nombres du cablnot donne sa
j tlsfnctlon A toutes les fractions de l'opi
I nton représentées dans lo gouvernement
' tout en répandant aux exigences do li
es situat ion militai ro. La seule raison pou
si-, retarder la séance secrèto jusqu’A rnard
est do permettre au Parlement d’êtr
a confidentiellement informé des faits gé
néraux et des chiffres sorvant do buse i
te* la décision du cabinet, et dont la publi
n. cation n’est évidemment pas désirable,
es Londres. — Los journaux félicitent 1
-ro gouvernement d’avoir réussi A trouve
ra j une solution A la crise sans perdre au
ot | cun ministre. « C’est, dit le « Daily Tele
... graph », un résultat auquel peu de gen
l0J i s’attendaient.
L’AIDE DU OANADA
Ottawa (officiel). — Entre te Pr janvle
et le 1 avril, on compte 102.500 recrue
les n» Canada pour lo service d’outre-mei
ie. ce qui donne, depuis le commencemen
fil de la guen’e, un tqtal de 900.600.
laavellBS Locales i
0
& Régionales, j •
—nam- J 1
A l’occasion dae Fêtes de PAques J1
os Ateliers étant fermés 1’ « Indépen- j j
ant » ne paraîtra pas Lundi soir. j '
mSQf—, I |
AVIS ? ;
Le Comte Jean et Alice O’Rourko
abitant A lloritignon, Cottage Henri IV,,
ar Pau ( Basses-Pyrénées ), n’ont] 1
ucune nouvelle do leur soeur de 5
Jowogroudek, ni de leur famille. j
FRANGE ET BELGIQUE
J. lo Minlst.ro de la Jurtic© de Belgique
a adressé A M. te Préfet des Basscfl-
Pyrénécs la lettre suivante ;
Sainte Adresse, 1e 1S Avril 1916.
Monsieur 1e Préfot,
Ijes Autorités du département dos
Susses-Pyrénées et do la Ville de Pau
xnt bien voulu s’associer aux regrets
ju’a provoqués la mort do M. Fraipant,
luditeufr militaire, décédé A Pau, 1e
J9 mars dernier.
Au nom du Gouvernement Belge, je
tiens A vous en exprimer mes plus vifs
remerciements.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet,
l'assurance do ma considérât Ion la plus
[ilstlnguéo.
CARTON DB VIARD.
OFFRES D’EMPLOIS
En application des Circulaires et Ins-
tructions récente», te Service de Santé
Militaire étant autorisé à recruter sur
place des Daines, pour te» employer, A
titre temporaire, dans tes formations
nanitairoH, en qualité de secrétaires pré-
posées aux écritures, de Cuisinières ou
do Lingèrcs, les personnes capables de
remplir ces emplois et qui voudraient tes
accepter, sont priées de »o faire inscrire
au Bureau du Service de Santé de la
Place, au Palais de Justice, tou» les
jours, de 9 heures A midi, ou de 14 heures
A 16 heure».
Les Dames doivent être d’une moralité
irréprochable et ô^ées de 21 an» au
moins. Lo» Secrétaire» ou Commises aux
écritures seront engagées au moins ; les
autres Dame» auxiliaire», A la Journée,
L© traitement, qui peut varier suivant
te» capacités de» postulantes, est (te 75 A
100 fr. par moi», pour les Secrétaires ; de
2 fr. 50 par Jour, pour los Lin,gère» ot
Couturières ; do 2 fr. par Jour pour les
Cuisinières do profession, capables :
celles-ci sont, en outre, nourries,, Prière
de se munir do toute» pièces et référen-
ces nécessaires.
Signé : Df Suooun.
MORT AU 0HAMP D’HONNEUR
d» Victor Bernloha,
Capitaine de la 8eofeion Palotee.
Avec une douloureuse émotion nous
apprenons la mort au Champ (l'Honneur
de notre ami Victor Bernicha, le plus
ancien et le jilus aimé des joueurs do la
Section Paloisc.
Dans cette grando '/^ilte qu’est la
Soc ion Palotee, ’;e nom bernicha
brillait d un particuluter ; aimé de
tous pou7 son dévouement, «a loyauté
s(,u 'attachement A la Société, au déve-
loppement
1 avait su acquérir dans le inonde sportif
de» sympathie» précieuses,
Quelle fierté et quelle joie pour ses omis,
lorsque nous lo vimesen 1912 Capitoline dé
l'Equipe du Sud contre l'Equipe du Nord,
remporter devant une foule enthousiaste
une éclatante victoire qui confirma scs
exceptionnelles qualités d'entraîneur
d’hommes aussi modeste que courageux.
Quelques jours ce match mémorable, 11
était désigné par la Commission Centrale
pour commander, A Paris, l'Equipe diu
Possibles.
Si la Section PAIÛIBO a pu se classeï
Sarml les premières Sociétés Sportives
e Franco, une largo part en revient au
bon et sympathique athlète que nous
pleurons aujourd'hui et qui fut A sa tête
| comme capitaine pendant plusteur» un
nées.
j Nous no pouvons nns lo laisser s’er
aller, sans dire bien haut ce que savenl
| seuls ceux qui furent les témoins de sc
f vio et les confidents des intimités de Rt
■, conscience ; oui, nous pouvons dire soi
i amour pour sa chôro Section A laquolh
! il avait donné les meilleures année» (h
j sa vio, son dévouement A toute épreuve
î sa délicatesse jamais prise A défaut, si
simplicité souriante qui imposait la con
fiance et faisait naître l’amitié.
Sur lo front dès le premier Jour, il noui
faisait part souvent de sa Joie de vlvr
die telles émotion», de «a confiance dans li
Victoire et de ses n roots pour l'uvcnir d<
5 sa chère Section Paloisc.
I II est mort en héros, honorant sa fa
mille, son régiment, son Club ; il i
donné sa vio pour défendro notro sol o
notre indépendance, son souvenir n
s’effacera pas do notre mémoire.
A sa famille désolée, nous offron
l'hommage de nos condoléances uttrii
tées
: H. o.
1 I0MITÉ8 QANTONAUX
B’ASTION ABRI00LE DE FAU-EST
| ET FAU-0UK8T
Réunion Générale du 17 Avril 1016.
Une réunion générale des Comité
Communaux des doux cantons de Pau
eu lieu, te lundi 17 avril, A la Mairie d
Pau, sou» la présidence do M. lo Préf(
des Basses-Pyrénées, assisté do MN
Loustnlot ot Dissex.
150 agriculteurs environ, ont répond
* A la convocation du Bureau du (üomil
• Cantonal.
, M. Loustalet remercie M. lo Préfi
i d’avoir bien voulu présider cette réunioi
r et il expose lo travail fuit par 1e Comil
i Cantonal depuis sa créa non ; suivai
0 lo rôle qui lui a été dévolu par les üi
crets des 2 et 9 février, le Comité s’a
' offorcé de servir d'intermédiuire aupri
Ll des autorités militaires et civiles, e
* présentant A celles-ci et en appuyai
auprès a’elles les réclamations et h
o plaintes d’ordro général sur toutes h
M questions A la mise en valeur du sol.
M>. Loustalet énumère les différen
points qui, A l’heure actuelle, Intérc
" » sont te plus tes agriculteur de la région
s , Main-drosuvre agricole, sulfate do ci
’ vre, pommes do terre réquisition di
J fourragea et du bétail etc.
| M. le Préfet prend A son tour la pi
p ; rolo : il fait d’abord l’éloge des femme
‘ dos vieillards et des enfants du R6;n
r’ qui ont, compris que tous les hommes v
'* lldes étant an front, il leur apparthvi
tt do tes remplacer, on continuant A tr
K vallter 1a tcire ; ils joignant ainsi leu
florts à ceux des combattants qui luttent !
, Verdun et ailleurs pour ITétel, eam- ‘
ne A tous te» français* A tous ifc» Alliés, * 1{
•our un idéal (te iRttticfc et de Libeitô, J
ians ccs combats terribles qui ne pourront *,
lnlr que lorsque sera définitivement
t battu 1e militarisme prussien. !»
M. le Préfot paese ensuite en revue ^
es différentes questions qui lui ont été ï
iournlses, et répond aux demande» t or- i ti
nulées par de nombreux ogrienltruts. g
Il finit en rappelant aux Cultivateurs J
irésents, que lo» Béarnais sont des pri- L
dlégiés A l’heure actuelle, eux qui ne J
mulfrent qu’lndi,rectc,ment de cette Ion- J
jue et terrible guerre car leurs enfants
3t leurs biens sont A l’abri : 11
libéralemont répartie» pour le» éult;Va-
leurs, ics femmes et eaux qui restent
continueront leurs of/orls pour remplacer j
los absents ; il lfta assure de son dévoue- i
ment lo plus absolu et leur promet que (
le Gouvernement tera tout rp qu'il pourra (
pour les aider dan» teur tAche et leur i
procurer tout ce qui leur est nécessaire •
pour la mire fch valeur des terres et les
Foins A donner aux différentes cultures.
Voici les différentes questions traitée»
pendant cette réunion :
Main-d’oeuvre agricole, — La main-
d’oeuvre agricole o. été remplacée depuis
te début <1« lu guerre pur te travail des
temmes ot de» enfants ; les permission»
agricoles ont permis, l’année dernière,
d'effectuer les travaux indispensables.
Pour cotte année, M. te Préfet, eigdalo i
3u’il y a lieu d’ajouter A cette mfiin- ]
'oeuvre pour te Béarn ; }
1° Le» jeunes soldat» de la classe 1917,1
qui vont tous avoir une permission juq- J
qu’A la fin du mois ; |
2" Des équipes d’Alsaciens-Lorrains J
qui HCroyA mise», dès le mois prochain, J
A la disposition des Maire» pour être
réparties chez tes cultivateurs ; ces Al-
sadens-Lorrolrui seront surveillés par les
agent» (h-,s communes, M, le Préfet
s'efforcera d'en obtenir le plus grand
nombre possible ; j
2° La main-d’oeuvre féminine qui, dans
les hôpitaux et certaines lubriques, per-
mettra do remplacer de» auxiliaires, qui
pourront alors être mis A la disposition
des agriculteurs ;
4° Enfin, M. le Préfet signale l’Office
Départemental do placement qui fonc-
tionne A la Préfecture ot reçoit souvent
des demandes de travail ; 11 invite MM.
les Maires A envoyer A la Préfecture les
demandes de travail qui leur sont faites
dans te» communes, ot los agriculteurs
A so rendre A l’Office Départemental où
ils pourront quelquefois trouver une i
main-d’oeuvre utile. i
Sulfate de cuivre. — Mi le Préfet con- J
firme, pour te département de» Basses-
Pyrénées, l’achat de 1800 tonnes do sul-
fate do cuivre, A 132 fr, 25 tes 100 kilos
(‘n gut'o Bordeaux ; il a pu s’eu procurer
200 tonnes de plus qui seront livrées en
gare Bayonne, A U5 fruncs.
Los livraisons sont subordonnée» A
l'heureuse arrivée (los vapeurs
Les wagons nécessaires seront fournis
aussitôt.
Pommes de terre. — En plus des achats
do pommes de terre faits par te Gouver-
nement en Espagne et en Italie, et afin
de pouvoir planter au j>lus tôt les pom-
mes do terre, M. le Préfet a pu s’en pro-
curer 400 tonnes pour lo Département au
prix de 21 fr. 00 tes 100 kilos. Un avis
ultérieur fera connaître la date d’arri-
vée, probablement entre le 24 et le 30
avril.
Réquisition dos fourrages. — Après on- j
tente entre la Préfcctuo et l'Intendance |
au sujet do la réquisition des fourrages,
quo ne peuvent se prorurier les éleveurs,
voiturier», etc., il a été décidé que tous
les propriétaires ayant besoin de {mille,
foin ot avoine, devront adresser une de-
mande écrite A la Mairie do chaque
commune, on Indiquant les quantités qui
leur seront nécessaires jusqu’A la pro-
chaine récolte.
Ces demandes seront transmises au
Président (le la commission de ravitaille-
ment (pd autorisera les achats néces-
saires.
Réquisition du Bétail. -- Le Préfet In-
forme tes duitiVatélU's que lès réquisi-
tions du bétail qui avaient ôté suspen-
dues, vont reprendre incessamment, lo
département doit fournir environ 2.500
i têtes, avant la fin de Mat
i Ce» réquisitions seront ensuite suspen-
dues jusqu’au 15 septembre.
’ Sur la demande de M. Just, de I.aroin,
i le Comité cantonal émet le voeu, afin
i < d’éviter de longues pertes de temps aux
i ! cultivateur», quo les commissions do ra-
) vitailtement so transportent dnrts les
* Com,munés pour examiner les bêtes ré-
1 quisitionnées, et que celles qui ont été
i choisies, soient conduites A la Bascule
[ la plus rapprochée,
M. te Préfol promet de transmettre ce
i > voeu au Président do la Commission do
i j, ravitaillement.
3 Exportation do poulains, — Sur la de-
3 manao de MM. Ilôo-Parls et Toulèt, la
Commission Cantonale d’action agricole
i ronouvollo lo voeu déjA émis par lo Syn-
. dlcat des éleveurs du Cheval de guerro
et demande (juo la vente et l'exportation
3 dos jeunes poulain» au-dessous d’un un,
o et do deux ans, soient autorisées.
\ La Commission CuntonaJo émet aussi
u lo voeu que cette autorisation soit étendue
, aux jeunes mulets du même Age.
,j Transporte. — Sur la demande de M,
ji lîlsâox, lu Commission Cantonale étliei
t 1e voeu quo lo matériel nécessaire au
e transport de» engrais, soit livré en temps
voulu par la Compagnie du Midi. Les
a ■: engrais n’ont pu être livrés cctto année
; qu'avec des retards tels que beaucoup do
I indtivaleurs los ont refusés no pouvant
| plus en trouvor l'emploi.
I La séance a été levée A 4 h. 3/4 er
’ laissant A tous ceux qui y ont assisto
la meilleure impression d’union, d(
concorde et do bonne volonté de la par
i de l’nutorilé préfectorale et de celle d<
j tous tes cultivateurs qui s’efforceront
* par un travail assidu, do remplir la placi
8 des absents et d’apporter ainsi leu;
a , concours A la défense du Pays,
q Pour te Comité d’action agricolo
[. Le Secrétaire,
u Signé : A. GOBRE.
t N, R. — La réunion pour la Commis
slon permanente du Comité Cantonn
jt aura lieu, lundi 24 avril, A la Mairie d
i, Pau, A 3 heures,
\[ UN BRUTAL OONDAMNÉ
9t Le 26 mars dernier, lo sieur PucrtaLa
is Mariano, qui travaillait chez M. Juste
n ” route de Luroin, so prit do querelle ave
ît ie sieur Gasbaz, comme lui do natterni
}S i nié espagnole, et frappa d’un coup d
23 i couteau son compagnon, qui rest
quinze jours A l’hôpital. Il donna connu
ts ©xcuso qu’il avait reçu lut-môme un cou
s* de couteau do Casbaz, et que c'est pou
. : défendre sa vie qu’il avait frappé.
IJ’ j Mais U s témoins sont unanimes A d<
cs ’ claror nue la victime n’.avait pas d’nrw
\ sur elle ■ quant aux bte^sutvs de i’ue
. j tolas, tout lait penser qu’il sc h-. <’ a
1 faites lui-même, afin de faire croire
“ une attaque de la part de Gasba»
lt ■ f,o tribunal rorwUonni-l, a comlvum
a- Marlano Puertolos A quatre mois d
rs * priron, avec mt«rtfictlon W séjour,
HiNlEiaNiMEiètl MiLlTÂiÜES !
Làâ militaires amputés d’un membre A
L suite d’une blessure de guerre sont,
ès que leur état ne comporte plun de
raitement, pourvus d’un appareil pro*
Aétiquee et évacuée sur l’nôpital-dépôt
e oonvalescent», où fin na séjournent,
ue pendant le temps strictemeiil tiécès- ;
aire A là constitution de leur dossier i
iédicai. Ils peuvent eiisuito, s’ils ne dé- (
irent pas bénéficier d’une rééducation '
irofessionnelle dans uno 6c,fie de mutilés <
entrer dans leur famille pour y atten- j
Lre, avec te bénéfice (tes allocution» jour- ;
inJière» Hjiérinlcs prévue» par le décret !
lu 1er JooYter 1915, la lfijuidatlon de .
etir pension de retraite.
— —
AU DEPOT DES PRISONNIERS
Par décifinît ininistérielle, M. lo chef 1
lC bataillon Duplaa de Garât, du 49", <>»t
lésigné pour commander te dépôt des
prify?nnlen's de guerre de Pau.
- —
QANTlNti SÔ0LAIR6
bU GROUPE (( TGURASSE »
Le sous-comité du Hameau remercie
sincèrement te 1» 129 souweripteurs «îUi ont
bien voulu répondre A son apjnd en
faveur des cantines scolaires. Ses remer-
ciement» vont également A l’adies/-e aimable» quêteuses qui ont recueilli la
somme satisfaisante de 129 fr. 85.
—
LÉ tvïàUï SOCIAL
Éoeenitltuticn cte3 Foyer» détruite
llftr la Guerre
Siège Wr»cîui : Ô, rue Gobert, Paris,
les résultats obtenus en 1915 ont été
brillants car de nombreuses familles
ont reçu de» secours du GooiiM central
Hélas. 1»M dé»:\r,M’o» M’accumulent et lo
Devoir Social fait un nouvel appel aux
mutualiste». Voici un extrait de", statut»
caractérisant la tAfcho a accomplir :
Art. 3 . La Société a pour but :
De venir en aide, dans la limite de ses
ressources, uux habitants des pays fran-
çais ot allié», y cornons los Afsactemv
Lorrain», ayant eu A souffflr de l’in-
vasion ;
De reconstituer les foyers détruits, en
vue do la reprise de la vie familiale ;
De réparer tes dégAts causés par la
guerre, tant aux Individualités qu’aux
collectivités, et de faire renaître le jdus
promptement possible l’activité dans les
pays dévastés.
La Société pourra venir en aide aux
oeuvres d’assistance concourant au sou-
lagement des infortunes causées par la
guerro.
La Société entend ninsi mener une ac-
tion parallèle et comjdémontuiro A celle
des Pouvoir» Public», la devancer j>nr-
foi.s, et, au besoin, corriger les erreurs et
le» omission» qu'elle pourrait commettra
dans l'oeuvre ne réparation, dont le de-
voir s'impose si Impérieusement.
Art. (i. — La Société est composée : de
Membres Actifs ; do Membres Donateurs ;
de Membre» Bienfaiteurs.
Art. 7. — La cotisation annuelle dos
Membres Actifs est lixéo A 100 l'rajics. La
cotisation des Membres Donateurs est
fixée A 1 franc. Un versement unique de
500 francs, au minimum, confère le titre
do Membre Bienfaiteur.
Le bureau du Comité de direction _osl
ainsi composé : Président, M. Henri Viet,
Maire du XI" Arrondissement de Paris
I Vice-Président, M. Ghamprenault, Avon 1
A la Cour d’Aj»pcJ de, Paris, Juge de Paii
suppléant A Paris (XI" Arr.) ; Secrétaire,
M. Louis Olivier, Président do l’Pnior
Nationale des Cheminot» ; Trésorier
M. Aimé-Charles Ixnnrd, Président d*
l’Orphelinat des Postes et Télégraphes.
L’année dernière 135 cartes de Metnbn
donateur ont été placée» A Pau Le Co
mité vient solliciter de nouveau la ternu
volonté des Mutualiste» Béarnais. De
carte» (le membre donateur, nu prix d
un frp.no, sont déli\rées A Pau (et )>
adresse» suivantes :
E, Carat, maison Guillaume Malan, IC
rue Dunoué ;
P. Laurent, trésorier de l’Union, 11, ru
I.atapie ;
J. Chic hcr, Secrétaire do l’Union, 2, ru
Gassiot.
On peut demander dos cartes par vol
postalo.
—'g/—
TRIBUNE PUBLIQUE
On nous pri» d’insérer la commun 1 ce
tion suivante :
Un Voeu de l'Amicale des Instituteurs
dos Baesos-Pyrônéefl.
Le Con sali d’Administration de l’An'
calo de» Instituteurs et Institutrices de
Baa^ofl-Pvrénéeâ, réuni A Pau, lo joue
13 avril 1916, v ,
Considérant (juo l’alcool est, après 1
guerro, lo plus redoutable dos fléaux ;
Emet le voeu quo lo privilège dos boui
loiiirs do cru soit supprimé ;
Quo l’Etat établisse le monopole do la
oool, réservant lu majeure partie des pr<
dult» alcoollquos jK>ur rinxlustrio, l’auti
pour la pha.rmaciô.
1 ***
Ligue dos Droits ds l’Homme.
!t On nous communique les extraits su
1 vaut» d'une lettre adressée par la Sortie
i do la Ligule dos Droits (te l’Homme (lfiu
1 Oloron) aux Sections des Basses-Pyr
1 nées : .
! « Dès lo début do la guerre, la Scctlc
- Pau-Oloron de la Ligue des Droits t
l’Homme fut gravement nffoetôo par 1
i événements. Durant do longs mois, »<
i Président fut mobilisé ; des membres i
Î Bureau et du Comité lo sont encor© ; <
t nombreux membres sont apx Armées. D
3 qu'il le pût, notre Président convoqi
. une Assemblée générale qui décida, p<>
a l’avenir, une action vigoureuse. Des A
r semblées générales et de Comité ont (
tenues avec un succès très satisraisai
• étant, donné le» circonstances ; cl os o
pris des résolutions sérieuses, ot la
tion Pau-Oloron vn. redevenir ©o qu ei
étant, avant la guerre : |>utenante, actn
A l’affût des moindres occasions de w
i vir la cause du Droit et do la Justice.
„ » Quelles sont les misons qui ont poi
sé la Section Pau-Oloron A décider col
» En premter lieu, il nous a semblé q
te strict devoir des Sections était d© so
teuir, d’épauler l'action du Comité c<
9 tral. Ferdinand Buisson, notre vém
>* Président, Victor Bosch, Heur Guenr
c Alfred Wostplwil, Gabriel béa lies, et tu
L‘ d’autros, mènont depuis le début de
0 mierre un bon et rude combat. Vous a\
ft lu lo « Bulletin officiel » ; voua savez
0 nombre, l'importance des intervenue
P de notro Comité central ; vous conna
r g€lZ j0 dévouement do ces hommes adi
râbles qui, sans compter, dépensent U
?- temps, leur intelligent en faveur
IQ t jiroit opprimé. Mate, pour 'M 1 SOI
r- f de
a. I viüuuuit cl f ira'’r, n -w qm» le ■ • il-'n» 1
A ? do notre Kfit-M-vi-m - •
• «s a-etX il faut que te,os o.. ,1s ! •
lè u que l'armée des Ligueurs no fa
a t derrière eux qu'un seul bloc. Quel j
0 i soit te prestigte persoimél de notre ]
m
■n.ai.wwwn 1
reaii èéntral, U faut qu’il «'appuie mr te
nombre, il faut qu'il puisse dire «« mi-
nistres : « C'e»t au nom de 50.00U ligueurs
que nous parlons, que nous réclamons le
respect de la Justice, de» grands princi-
pe» républicains ». C’est au nom ue
50.000 citoyens particulièrement «claires
qu’il doit soumettre au Purtement, au
Gauvwnwlnünt, cw admirable» rosoiu-
tions sur tes iMp-.raUvns A offrir aux vie.
Unies de la guerre, sur m dUèstion d
loyen, (tes Conseils de guen^, 4’1^- . ,
» (j’ost au nuin de 50.(XX) FrançAT», p...*
nu )•-» meilleure* qu’il d^it étudier te»
glands problèmes de j.olitiiiue
si tragiquement posés par lu guen*. I»
faut (jue nous, Sortions do j,rovinee, nous
vivions de notro vie i<;ode.sté, maJ - a/’tive.
car la s ho fjui fait épanouir la fleur ot
mûrir l» fniil, n- KMIII )eo humide» rajci-
i«*s qui la distillent et ia pmi-CMUit jus*
qu’A la tête do l’arbre magnifique.
» Si rions laissions, nous écrivait notre
» Président F. Buisson, si nous lais;- i< ns
» peuidant qette longue crisw i..,»s fion.-»
» f-e rornpnô ôl nos eaiiro» s© diteagrég'
n si lo pays voyait disparaître oir s éto-in-
» dre de lie la torpeur de l'inerte» tous
» ces petit» foyci's d'ordeur riviqu ■ q'id
» la Ligue avait allumé jusqu'au fond
» des campagnes, i! remit sing'ii.i:êtvn.«'nt
» tlîffîrite, la paix v-Jiue, do b*s r.o. uît-
» titucr u\x>c leur force et leur ji ros tige. »
» Et coin, mon cher Collègue, est lo
ftofiOinu motif qui a déterminé La Section
Pau-OLor
inebdisé», sont dans la traîne hé© ; qad-
quiôs-un» .péul élrê, ont été blessé*», M.nt
nrisopnjef», (Vue penWTont ils (te la L gmi
Sj, n »i ru-mmrd du l’IJPl'ÇUV\' Çt la f ”'*
franco, elle fivs abandonne, so
fto d'oux, si ce n'est au moment, d ■ U
carte.,. A payer ? Reviendront-ils, un©
fols la to|iriijente n.jtai.(•», U déi.oitq
vernie, réviiuidronl-il» vel's tlhn il,
une Ligne (*ui a dormi pendant qu ’»
donnaU'iit h-ur peine et leur sang j»»ur
là Patrie ? Notre devoir te, plus strict, lu
Jiitia Conforme d'allleur» A tvofre intérêt,
même, nous a paru être de refiofiPT' te»
fils bris/s entre la Section et ceux do sert
Membres parti» pour la défense de la
Patrie et (les Droits de, l'Homme. Nous
voulons leur îmiptrer quic nous vl^ inR#
que noms pensons A eux, qm» leurs peine»
sont nos jiqinos, et leurs joies, nos y P*s,
Et, alors, la paix venue, ils reviendront
tout naturellement aux Assemblées géné-
rales s'asseoir parmi leurs camarade»,
et ils seront, j’en sols sûr, nos militants
les plus actif», les plus dévoués, le» plus
passionnément attachés h notro idéal.
» Et, au surplus, mon cher Collègue,
quand même notre intérêt personnel dn
j Section, de Ligue, rno nous ordonnerait,
I pas (l'agir, un intérêt plus élevé, colin do
J la Patrie, nous le commanderait impéra-
; tlvament. « Sain» pntrias jirinm lex >*
! Ruppelons-nou» les belle» paroles du
eiitoyen (ia/briel Séaillcs : « Nous reven-
» (tiquons le titre de patriote» qu'on jetait,
» coin m© un outrage A nos jière» de 92 ;
» nous Hommes firêts a Ions les Mvcrlflces
M pour sauvegarder l’Intégrité du terri*
» ioire et rindépe.ndanco national©: nous
» n’accejiterons pas, si lo Jour venait
I » jamais de l’éprouve, le» poix bontou-
■ » .ses.,, a
- i» Souvenons-nous que, dans la gin-rr»
’ moderne, si la foire militaire est fiait,
dès qu’elle n’est plu» soutenue par la,
fonreo morale, elle n’est rien. C’est « l'eu.
, » prit de sacrifice, lu fore^' morale qui,
, | >» autant et plus que la for r mécanique,
; »> décide du sort d*» batailles », (G. Séail*
t, j tes.) Comment nos admirable» soldats
: : résisteraient-ils A Verdun, s'il» n’étninnt.
, i fioutenus jmr un idéal supérieur de Jjbor-
» J té, de justice, l'idéal mêna- de la Ero.nc©
, I révolutionnaj're, celui qui, depuis fi »
3! déclarations de 17*9 et 1793 , n été dan»
j le monde le mobile de toutes l»s actions
, ' boite,» et généreuse», relui (pii a enthou-
siasmé les peuples comme tes Individu» ?
n | Selon la mugnifiqoiO’ formule, I'. HU'A
H ■ est, la « nation armee », et ce que sera fi»
i, moral de la nation, le moral fie l'arun'o
r le sera. Eli bien, mon cher Collègue,
v nous |HHi\ i ms, nous des on», nous, I i
guours, travailler et gard-r intact I©
i, montai d» la nation. N<-u., d s, nous
aussi, faire « o uvre de défense untio-
e riale »
r dlô la guerro : veuves, orphelins, mutilé»,o ! réfugiés ruinés par la bataille ; en di-
j fendant les amis de la Frime© injuste*
e j ment jetés dans de» camps de concentra-
tion ou reconduits A la frontière ; en
protestant contre P incorporation dan» ! a
Légion étrangère de ceux qui veulent, \ r-
ser leur sang pour cettoi second© pnt'-ia
^ d© tout homme libre, la l'rani’e ; en étu
(liant, selon l’esj»rit révolutionnaine d »
, déclarations do ©9 et 93. tous les grand»
i protilèinies jioéss par la guerre, en riM'l -
. | chant les causes de cotte terrible « \!a
* chère » et le» remède© propres A les 1
,j primer. Nous contribuerons nln .
II modestement
a des maux, il no suffit pas, comme le
, croit notre bonne Censure, de le» nier,
" ruais 11 faut remonter A la racine, re«
, chercher la cause, l’étudies* pour U
combattre.
]’ » Pour me résumer, la Section de Pau*
Oloron a décidé de mener une vigoureuse
campagne do propagande et d’action
pour wmtemir le Comité Central, jxmr
conserver intact un foyer de civisme mie
nos camarades mobilisés non» reproche-
1* raient A leur retour d’avoir laissé étein-
•il dre, pour faire muvro do défense nul lo-
ti- nnle, chaquo Section de la Ligue pouvant
é- et devant être une petite usine do moral
d© guerre.
,n »> Jo mo permets donc, mon cher Collè-
lo guc, do soumettre à l'aj)j)^éciation do
votre Section le plan d’aetten
lu en oeuvre. Je m'excuse d© le résumer
brièuemnt pour rio pas allonger exagéré-
ès ment cette lett.iv.
ia „ Notro Section a décidé d© :
ur „ jo j^tablir le contfu't entre ln. Section
‘s* et ses membres ; connaître te plu» rapi-
‘té dem©rit possible ceux qui sont mobjlisé»
lt, et leur a;lrn«»o militaire ; ceux qui an-
nt raint pu être tués ou blessé» A l'ennemi :
'c- <-oux qui pourraient êtr© prisonniers en
llû Allemagne ; ceux qui ont olj^enu des pro-
•e, motion» ou de» distinctions honorifique»,
ir- citation, médaille militaire, 1/gion d’hon-
neur, Croix de guerre :
is- ©i> Organiser un servie© régulier de cor-
de rcspondatice avec : les soldats dans les
tranchées ; le» blessés en traitement ; le-*
uo prisonniers (pour ces derniers, essayer
m- do leur venir en aide niatério.lleinonB ;
■n- connaître, s’il y a Hou, la situation fait©
»ré aux réformés-mutilés et faire redre»s'r
ut, le» erreurs, retards, etc., dont ils pour-
mt ; riUent avoir A souffrir ;
la
vz » » Mettre h l’étude toute» tes grandes
1° questions j>oséo» par la guerre, dans 1©
>ns domaine économique, dans le» domaines
Js- d© politique intérieur© et extérieure ;
ni* » 5» Tenir des Assemblées générales
vir mensuelles avec conférence faite» par le»
du Membres 1e» pi’’» anfB f; v 'te ” dre .' *•
ion tü p y.:r d©» t.!>'!•• d'.ici; . !!!«' ,
le * fil U* ti v û v* i
•y Î.M : < ü 1 ■ • ,
» Pour le Bureau, le Secrétaire Générai,
i » Camille LEMERCIER,
ÿù* I F Agfêgé d’Hi9toir&, «
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