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Titre : Le Grand écho du Nord de la France

Éditeur : Écho du Nord (Lille)

Date d'édition : 1929-10-06

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32783482h

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32783482h/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Description : 06 octobre 1929

Description : 1929/10/06 (A112,N279).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG59

Description : Collection numérique : BIPFPIG62

Description : Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4761655g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85088

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/05/2018

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L'aventure

—: DU î—

M mis ce Etajattri

PASSAL IMPRESARIO

M. Durot, marchand forain à Elbeuf ; M.

SBaahdet, également d'ELbeuf, ainsi que M. Cïryvalot, les trois principaux témoins dans l'atfaire de !la mort mystérieuse du pseudo marquis de Champaubert, ont été amenés aujourd'hui il- 10. Sûreté générale, à Paris, pour y être interrogés. Tout l'après-midi, MM. (;.abrieJli. directeur de la ire brigade mobile; Bavard et Jo-ban, commissaires à la Sûreté générale, s'émp'loyèrent à entendre les déclarations des trois témoins.

Il résulte des déclarations des témoins que c'est Passai qui a machiné toute la mise en scène pour attifer l'Attention du public sur ïui, afin de publier ses mémoires, les voulant sensationnelles. Il est établi d'autre part que îc$ lettres adressées au journal « Le Matin Il et saisies par commission rogatoire de M. ROUS6el, juge d'instruction à Versailles, char-de cette affaire, sont écrites sur le même papier que les lettres adressées par Passai à ta mère..

.cil sait en outre que Passai a acheté une machine à écrire d'occasion. Différentes caractéristiques permettent de penser qu'il sera établi qu'elle a servi à Passai et aux « Chevaliers de, Thémis p. Passai avait loué une mal-son près de Yemeuil où toutes ces maohma-tlons.,ônt été organisées.

L'enquête se poursuit activement par l'lnterrogatoire des témoins précités dont le rôle paraît mystHrieux.

UN DES « FOSSOYEURS »

ARRÊTÉ

A la suite de l'interrogatoire. l'un des témoins, M. Durot, marchand forain, à El-beur. ami de Passai, a indiqué que c'était un nommé Boulogne, dit le « Tatoué », repris de justice, habitant Villehnes-sur-Seine. qui Avait enterré le pseudo-marquis. La Sûreté générale a dépêché deux inspecteurs à Villen-nes-sur-Seine. Ils ont amené à la Sûreté générale Boulogne qui, arrivé à 19 h. 45, a été interrogé aussitôt par les enquêteurs.

Henri Boulogne a été a arrêté. Né le 29 juin 1902, à Boulogne-sur-Mer, et ayant de.meuré à Dunkerque, il se trouvait, ces temps derniers, à Villennes-sur-Seine ; il est titu. laire de quatre condamnations pour vol, dont la dernière date du 29 juin 1927, prononcée par le Tribunal de Boulogne, qui le condam. nait à deux ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour. Il a fait des aveux.

LE TRANSFERT

DU CERCUEIL TRAGIQUE

Le maire de Verneuil a fait transporter c( matin à, Versailles, la caisse dans laquelle le faux marquis de Champaubert a été enterré vivant. Une foule nombreuse se pressait Autour du camion automobile lorsque les agent;» ont pris possession do la bière pour la transporter, au greffe où elle figurera ',comme pièce à conviction.

Le permis d'inhumer va être incessamment •délivré par M. Rousselle, juge d'instruction, chargé de cette affaire.

LE DÉSESPOIR D'UNE MÈRE

L'émotion est intense à Elbeuf, où le « marquis de Champaubert », d'abord employé ibesogneux, puis gros éleveur de pigeons, et «nfin vrai nabab, .était fort connu depuis que Je 26 septembre 1924, après l'affaire du castel du Prieuré, à Dinard, on arrêtait, au no 2 de la rue Céleste, où il la logeait princièrement, son amie Gisèle de Gisors, fausse marquise et vraie complice dans l'affaire du chloroforme.

Le silence .s'était fait sur celui qui s'appelait réellement Clément Passai. On plaignait surtout sa pauvre vieille mère âgée de 70 ans, Hue les frasques de son fils déprimaient.

Au début de juillet, HI. vieille femme avait eu la. grarfide joie de revoir, ses cinq ans de réclusion purgés,, son fils, -qui, pour elle, se montra toujours bon. Elle pensait qu'il s'était amendé. Tout le monde le pensait, d'autant deui qU'.\fidré Passai ne sortit guère pendant les eui mois et. demi qu'il demeura à Elbeuf. Les ouvriers qui le cherchaient dans la rue tes rentières qui soulevaient discrètement leurs rideaux, en furent pour leurs frais de curiosité.

Maintenant, on est. atterré. La. mort tragi-ique du faux marquis a fait oublier ses aventures, et l'on pense encore plus à sa vieille maman, qui désormais seule dans son modeste appartement du numéro 27 de la rue de Tourville, sait que son fils n'est plus.

Les. journaux ont apporté vendredi soir l'effroyable nouvelle, mais déjà hier soir Mme Passai savait.

— « Ah ! monsieur ! disait-elle, ils me l'ont tué ! Ils me l'ont tué. ! Je vous le dis, moi, qu'il est mort. Je le sais. Ils l'Ont fait mourir. On me le cache et pourtant; c'est vrai. ,Vous ne voulez pas me le dire, mais vous le savez. Pourquoi d'ailleurs seriez-vous ici sans cela ? «

Le passage à Lille du «Marquis de Champaubert»

Le pseudo-marquis de Champaubert n'est .pas tout à fait inconnu des Lillois.

Evidemment, l'escroc de haut vol dont le nom, une fois de plus, vient défrayer la chronique criminelle, n'était pas un personnage très familier à notre ville'; il jh' fréquentait presque personne, et il ne séjourna que peu de temps à Lille.

D'ailleurs, hâtons-nous de le dire, les personnes dont il: fit connaissance, n'eurent pas à se louer de leur nouvelle relation, car toutes, ou peu s'en faut, furent les victimes de celui que l'on considéra justement comme jLin as de l'escroquerie ,

« LE RADIO IMPERATOR »

Le 10 novembre 192.3, un monsieur fort élégamment vêtu se présentait au café de la Paix, et louait le second otage de l'immeuble, « pour y installe', disait-ile. les bureaux d'une importante firme do T.S.F. » el. de lait, il installa des bureaux, luxueusement meublés. surtout ceux où avait accès le pu-iblic; il s'était réserve une petite diambre où étalent des meubles très simples : lit pliant, table de bois blanc, une cuvette et un pot à «eau dépareillés; c'était le logis, le et private » de M. Patté. c'est ainsi que déclara s'appe3er le nouveau directeur du « Radio-Impera-Tor la grande marque de radiophonie qui venait de naître de l'imagination fertile de l'escroc.

Du' ¡personnel fut engagé; les appointements tqui leur furent alloués, étaient magnifiques, mais hélas 1 la plupart des employés ne futent pas payés, et pourtant l'affaire était florissante, de nombreux clients venaient au bureau et'achetaient des aippareils; quelques-buis furent livrés, mais d'autres commandes, très nombreuses celles-lft. restèrent en *rmf.

france, malgré l'argent souscrit d'avance par les clients trop confiants.

Puis un beau jour. on apprit que M. le Directeur avait levé le pied en emportant la caisse, naturellement.

M. Abbe, commissaire de police du 1er arrondissement, fit une perquisition dans les bureaux de la cRadio-finperat&,.; il ne trouva rien, l'escroc s'était envolé et avec lui l'argent des clients, et les illusions des employés qui s'étaient imaginés avoir trouvé la situation rêvée. '• i

UNE ESCROQUERIE

DE 155.000 FRANCS

L'établissement de cette entreprise de TS.F. avait un autre but ; elle devait servir de cou.verture à l'escroc pour émettre des chèques sans provision.

Pour ce faire, il s'adressa à unê grande bijouterie de Lille; il se fit livrer un collier de perles fines, une bague enrichie de pierreries et deux pendants d'oreilles ornés de magni.tiques solitaires.

" Je suis, déclara-t-il, le directeur du « Ra-| dio-Imperator s, dont le siège est sur la. Grande-Place ; voici un chèque sur le Crédit Lyonnais, vous le ferez encaisser. »

Mais le malheur dans cette histoire, c'était que le faux Patté n'avait aucune provision dans la banque en question, et que le commerçant avait livré ses bijoux, qui étaient disparus en même temps que l'aigrefin.

L'escroc avait essaye de faire le même coup chez deux autres bijoutiers, mais Ceux-ci. plus méfiants, n'avaient pas voulu accepter de chèques en paiement.

L'affaire, est-il besoin de le dire, fit grand bruit à l'époque, et un mandat d'arrêt fut lancé contre l'escroc, qui avait déjà accompli un grand nombre de méfaits pareils.

Tout dernièrement, le faux marquis, qui s'appelle en réalité Joseph-Eugène Passai, dit Gardler, dit de Champaubert, était incar.céré à la maison centrale de Loos.

Il accomplissait une peine de contrainte par corps. Quand il sortit, il donna à M. le Directeur de Loos, l'adresse où il devait résider, qui était la suivante : 25, rua de Tour-ville, à St.Aubin..Joux.Bailleng, dans la Sei.ne-Inférieure.

Liquidons au plus tôt

la question

des dommages de guerre

(DE NOTRE REDACTEUR PARLEMENTAIRE)

Paris, 5. — La question des dommages de guerre qui, pendant plusieurs années, a fait l'objet de tant de débats passionnés à la Chambre, est passée depuis deux ans à l'ar.rière-plan des préoccupations parlementaires sollicitées par des problèmes d'un intérêt plus immédiat, depuis celui du redressement monétaire jusqu'à celui de la ratification des dettes en passant par celui de la stabilisation.

Il s'en faut pourtant que cette question soit réglée et ce serait une erreur de croire que la Commission des Régions libérées est tombée en sommeil.

Son président, M. Gonnet, entend bien, au contraire, la tenir très éveillée et c'est la raison pour laquelle il n'a pas cru devoir attendre la rentrée pour alerter ses collègues et leur rappeler qu'un certain nombre de questions demeurent en suspens, qu'il importe de régler dans le plus bref délai, afin d'activer dans toute la mesure du possible, la liquida-tion définitive de cet autre problème né de la guerre, lui aussi.

Il léur a donc adressé une lettre qui constitue un véritable « vade mecum » sur lequel il n'est pas inutile d'attirer l'attention des intéressés.

V

Je n'insiste pas sur les pouvoirs d'enquête que, pour l'examen des dossiers dont elle est saisie, la Commission veut se faire octroyer par la Chambre au même titre que les Commissions des précédentes législatures.

le note qu'elle ne veut pas se désintéresser de la substitution du plan Young au plan Dawes et qu'elle entend que le ministre des Finances vienne, dès la rentrée, la mettre au courant des conditions dans lesquelles s'effectueront désormais les réparations et les livraisons en nature.

Dans sa lettre, M. Gonnet rappelle que le gouvernement ayant, sans la consulter, élaboré un certain nombre de dispositions nouvelles modifiant les conditions de paiement des dommages, la Commission en fait exiger le renvoi à son examen et qu'il y aura lieu d'y procéder.

Il y aura lieu également de se prononcer sur la réduction projetée à 4 1/2 % du taux d'intérêt des titres divers donnés en paiement i et sur la dotation des régions libérées au j cours de l'exercice 1930, de réclamer les crédits nécessaires à l'application de la loi du 30 mars et le règlement d'urgence des travaux de déblaiement effectués pendant les années 1919, 1920 et 1921.

Il y aura lieu, d'autre part, d'obtenir que soient encore activés les travaux de la Com.mission supérieure des dommages. Au 15 juil.let dernier, sur 8.669 pourvois introduits, il en restait encore 3559 à examiner.

De même doit être activé l'examen des pourvois par l'administration des régions libérées, qui depuis l'origine a pris 7.215 décisions.

Parmi les questions qui solliciteront encore l'attention de la Commission et qu'elle devra s'employer à faire aboutir rapidement, il y aura l'application de la loi Accambrav étendant le bénéfice de la loi du 19 avril à. certaines catégories de personnes, le contrôle des remplois, lés cessions de dommages, le report du droit au bail, l'apurement des comptes des sinistrés, la liquidation des sociétés coopératives de reconstruction, la réparation aux personnes, enfin le règlement de dommages des sinistrés français à l'étranger.

Voilà certes un joli programme de travail dont l'étendue justifie l'initiative prise par M. Gonnet dans son désir que, dès la rentrée, la Commission ne perde pas une minute pour se mettre au travail et mener à son terme une œuvre qu'il qualifie avec raison, œuvre de. justice et rIe naix.

F.-J. LARDEUX.

Le Congrès annuel de chirurgie à Paris

UNE INTERESSANTE COMMUNICATION

DU DOCTEUR DESCARPENTRIES, DE ROUBAIX

Le Congrès annuel de chirurgie a terminé ses séances sur les communications particulii-res. Parmi elles, celle du docteur Descar-pentries, de Roubaix, intitule : " Détails perhf)nn<")s de technique pour l'opération césal'ienne » a retenu d'une façon toute spéciale l'attention des congressistes qui ont vivement félicité l'éminent, chirurgien.

Je ne sais vraiment pas pour.quoi on veut nous tuer, car un A y* civet ne vaudra jamais Agj une vulgaire salade à

M: l'HUILE de TABLE jjW» DES CHARTREUX

Les Sports

Au Salon de l'Automobile

(Voir notre cliché en première page)

La semaine anglaise a été mise à profit.

Samedi matin, mais surtout l'après-midi, les visiteurs sont venus en foule, par milliers, au Salon de l'Automobile, qui est décidément en ce moment, la grande attraction de la capitale. Curieux, acheteurs, futurs acheteurs ont admiré longuement la théorie des voitures de toutes marques. Les stands suivants ont surtout attiré leur attention :

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Les manifestations sportives du Dimanche 6 Octobre

FOOTBALL

LILLE. — A 15 heures, avenue de Dunkerque :

Olympique Lillois contre Racing Club de France.

ROUBAIX. — a 15 heures, au parc Jean Du-Brujle : R. C. Roubaix contre Stade Français.

TOURCOING. — A 15 heure*, au stade Albert Fromentin : U. S. Tourquennoise contre Stade Roubalsien.

La coupe de France (DEUXIEME TOUR)

Amicale des Arts Houbaix-O. S. Halluiu, 1 Rac1ng Club d6 Lens-A. S, Ralsmes Iris-Club Llllois-U. s. Ham.

A. S. Lommoise-U. s. Nœux.

Carabiniers Riijy-R. c. Ainiénois.

Stade Béthunois-Avant-Garde Grenay.

U. S Aucliel-Pro Patria Wingles.

J. S. Desvres-A. S. de Coulogno,

U. S. Liôvin-.J. A. Armentières.

U. S. Drocourt-Mines-S. C- Douai.

Stade Héninols-U. S. Pérencliies.

lJ. S. Saint-Pol-U. S. Bruay.

Club Sportif VVatten-Racinsï-Club de Calais F. C. Marquette-A.* S. Ste-Barbe Olgules.

I>enain A. C.-U. S. Valenciennes.

U. S. Atit-)erellicotirt-S. C. Five$.

S. C. Caurlry-A. S. Hautmont.

S, C. LouTches-U. S. Denain.

Stado Madcleluois-A. S. l'onrcolng.

C. A. Valenciennes-F. C. hlohon.

S. C. d'Abbeville-C. O. Chambly.

F. C. du Tréport-C. A. d'Oissel."

Tous ces ma folies auront lieu à'H h. J5, sur les terrains des cluhs premiers nommés. C,cet, en prévision des prolongations toujours possibles que 15 les lieut-es. seront joutes à 14 h 13 et non £

FOOTBALL-ASSOCIATION

Football Club L005sois ] A contre Athlétic Club Cambrai 1 B à Cambrai a \\ h. 15. - Sont con.voqués : Bodelet. A. pelemer, E. Delemer. A, De-lemer, DellJois. Waeytens, Alloy, Bustraels, Tersin Eug. Delemer. G. Delemer. — Rendez-vous au siège à 7 h.. train à 8 h. 15.

Equipe 2 contre A. S. U. 3 à Ilellemmes 8 h. 30. Coup enaitonale corporative. - L'Amical Club de la Coiffure Lilloise rencontrera dimanche prochain, sur le terrain de l'Association Soprtive Hellèmmolse, l'excellente équipe du Sporting Club des t 'siiies Chausson de Paris. Espéraiis que nombreux seront les sportifs qui viendront encourager les deux équipes.

Le rendez-vous des joueurs de l'A. C. C. L. est fixé à 1:3 h. 15, place de la Gare. Car G. jusqu'au terminus. Vestiaire à Ja barrière, 950 mètres après l'arrêt du tram.

L'Union Sportive de Ham contre l'Iris C. L.

I/fris Club Lillois juuera officiellement sur son terrain de Lambersart pour la seconde fois cette saison. dimanche prochain, à l'occasion de son entrée dans 1 épreuve nationale de Coupe. C'est IIUnioJ1 Sportive de Ham qui a été désignée pour rencontrer l'I. C. L. Cette équipe méritante est une des meilleures de sa catégorie dans le district de la Somme. Au premier tour, elle a éliminé Bohain par 5 à 0.

Ce match ' commencera à li h. 30.

Avenir Sportif Lommois contre U. S. Nœux 1 A à 14 h. 30 stade de Lille-Délivrance, — Match comptant pour la Coupe de France.

Dans cette épreuve où le courage joue un très grand rÕle, les Lommois doivent briller. mais Nœux sur ce point ne leur cède rien, ce qui fait que le match s'annonce très ouvert.

A. S. L. 1 B contre A. S. Ilellemmes 1 B, à 10 h.. terrain du Calvaire. — Rendez-vous pour Hellem-mes, Café Dutholt, terminus du Car 1 ; pour Lotti-ine. Café DupOIlt à 9 h. 30.

A. S. L. juniors A contre U. S. Pérenchies jun10rs A, à 9 h., stade de Lille-Délivrance. — Ces derniers battus 5 à 1 au match aller prendront-ils leur revanche ? Les jeunes Lommois nianagés par M. Hugeux espèrent confirmer leur succès.

FOOTBALL-RUGBY

Rugby Amateur Club Lillois contre Racine Club de Mézièrel. — Dimanche prochain 6 octobre, l'équipe première du Ragby Amateur Club Lillois' rencontrera on match amical, sur son terrain du Canon d'Or, l'équip ecorrespondante du Racing Club do Mézière», champion (lo Champagne série et. vainqueur du S. A. Verdunois, du C. 0. Châ-lons, du S. s. Pommcry, du Crédit Lyonnais de Paris et, de l'Iris Club Lttlois.

L aparlie s'annonce très intéressante mais aussi très ouverte.

eLcoup d'envoi s.'ra donné à 14 h. 15. pour pffmet'r eaux joueurs do Mézières de repartir par le train de 17 h. l-?.

En conséquence, tous les joueurs du R. A. C., y compris les équlpiers réserves sont convoqués au vestiaire du Canot) d'Arg-rnt pour 13 h. Y"

BOXE

Un gala au 80xing Nordiste. — Dimanche, 6 octobre aura lieu à Lille, malle lu café des Sports 1. rue d'Esquermef, dit place Casquette, un gala de boxe orsraniec par le Bosing Nordiste, professeur Vanpnemel.

Le combat principal opposera Oger, 57 kilo», professeur du Boxing de Fournée, vainqueur de Jacquelot, Béghin et Witteholle, à. Jant>soone. 66 kilos du Boxing Nordiste, vainqueur de Van de Castel. champion des Frandrc" belges, Boden, Til-L-moine, Telcourt, etc....

Et 6 autres combats en 4 rounds de 2 minutes:

Délavai, 58 kiloE, B.F. rentre Charley, 57 kilos, B,N. ; Cornil, 54 kilos, B.l'.. ^onîre Doutrelant, 54 kilop. RN. ; .Touin, 53 kilo@, JJ.F., contre Ri-?ot, 53 kilos, B.N. ; Blanquart, 51 kilos, B.F. contre Belval, 60 kilos, B.N. ; Cambier. 46 kilos, H.F.. contre Gillon, 45 kitoi'. B.N. ; Oliienne, 60 kilos. B.F., contre Dubus, 60 kilos, B.V

Bureau, à 16 heures, 1er combat, à 16 h. 30.

Prix des place. : Ring, 5 fr. ; Secondes, 3 francs.

HIPPISME

AUJOURD'HUI DIMANCHE

COURSES DE TOURCOING A L N L II EU RE ET DEMIE

COLOMBOPHILIE

La Madeleine. — Dimanche 6 octobre, à 12 heu.res. au Siège unique. 41, rue Saint-Victor, réunion générale. Présence indispensable. Compte-rendu de fin d'année : remise des récompenses-aux dix premiers lauréats.

8aint-André. — Dimanche 6 octobre, la société « Les Ailes d'acier e. piège 9, rue Vauban, organise un concours sur Douai doté do 200 fr. de prix d'honneur répartis comme suit 15 prix de 10 fr. et 30 prix de 5 fr. Honneur 2 fr.. concours 1 fr. Prix de 5 fr. par 5 inscriptions. Mise en paniers le mar tin, jusque 7 h. 15 lâcher à 12 h. 10.

PICEONS ÉCARÉS

Les pigeons bagués 195583-29 France et 495426.

29, se sont réfugiés chez M. Joseph Royer. rue de Lillers, à Diyion.

Ceux ba.guea 4138072-26 (uelge), et 802351-29, ont été recueillis par M. Louis Caron, cité 18, rue des llines-d'Or, 78, à Divion.

Un autre bagué 305806-29, s'est rendu chez M.

Guilain-Pruvost, à Barlin.

LE RACING-CLUB DE FRANCE A LILLE

L'OLYMPIQUE LILLOIS 1 A

** aujourd'hui, à l,ille, au terrain de l'avenue de Dunkerque. la Raclng Club de France, (pûot(> (< Echo x)

L'Olympique Lillois, comme nous l'avons déjà lit, recevra aujourd'hui, à 15 heures, sur son errai n de l'avenue de Dunkerque le Racing-Club le France.

Cette rencontre, qui sera arbitrée par -Ni. Olive, .'annonce particulièrement ail rayante en raison le la valeur certaine des football ers du nactng.

En effet, le Racing-Club (je France possède une équipe qui mérite d'être classée parmi les mell-eures. Son joli rénote un grand savoir, une scien-

ce tout à fait moderne et, dominant le tout. un merveilleux esprit combattif.

Nul doute que ce « onze - attirera une grande feule au terrain do l'olympique Lillois.

Ce match se déroulera sous la présidence de M.

André -Hérny Huet, président d'honneur de l'O. L.

En lever de rideau, les Juniors de l'O. L... imbat-tus à ee jour, rencontreront la Jeunesse Athlétique Arnientiérolse.

LE SALON DE LA T.S.F.

Depuls 8 jours déjà, le Salon de la T S. F. bénéficie d'une grande animation, ce qui ne peut étonner puisqu'il s'agit d'une a création » ; jamais jusqu'à présent les sans-filis-tes n avaient f,t¡ l'occasion de voir groupés dans des stands magnifiques les appareils de radio les plus divers et les plus perfection-nés Pourquoi aller au 10111, chercher perfection,.co qu'ôn peut trouver si près ?

Bientôt le Salon va fermer ses portes Les retardataires doivent se hâter d'aller se' renseigner, se documenter, prendre contact avec 1(>5 soins 10urnisséuTS qui collI^lssent bien les besoins ae la region.

res Le à 2"2 hlur ouvert tous les jours de 10 heu-

L'entrée n'est que de deux francs

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LE PROBLÈME LAITIER

LES PRODUCTEURS de la région du Quesnoy rejettent les propositions des ramasseurs

Le « Grand Echo » a dernièrement entretenu ses lecteurs des pourparlers entamés entre le groupement des cultivateurs, producteurs de lait de la région du Quesnoy et les ramasseurs et grossistes, pour trouver un terrain d'entente au sujet de l'établissement du prix du lait.

Jusqu'au 1er octobre dernier, les rapports entre les producteurs et les ramasseurs étaient régis par un contrat. Il vient de prendre fin et les conditions de la production s étant modifiées à la suite de la sécheresse dernière, les herbagers onr demandé une revision dudit marché avant de le renouveler.

La Préfecture du Nord avait provoqué une réunion tripartite pour permettre aux groupements intéressés do se mettre d'accord.

Dimanche dernier, les herbagers, réunis au Quesnoy, avaient chargé M. Laden, leur président, de poursuivre les pourparlers en cours avec les revendeurs.

Samedi, à 13 h. 30, une nouvelle réunion des herbagers leur a permis de prendre COIlnaissance des propositions qui leur étaient faites, soit 1 fr. 10 pour octobre ; 1 fr. 20 pour quelques mois d'hiver, pour revenir à 1 fr. 10, sans propositions très fermés, pour les mois d'été.

Devant de telles conditions, qui ne font ressortir de la part des revendeurs, aucun effort de conciliation, les herbagers ont décidé, à l'unanimité, de rester dans l'expectative et de ne pas renouveler leur contrat.

D'après les renseignements que nous avons recueillis, une certaine agitation se manifeste dans toute lu région horbagère et les adhésions arrivent très nombreuses au groupement des producteurs de lait. Ceux-ci ne comprennent pas, en effet, que les menaces de foudre pour délits de coalition ne soient employées qu'à l'égard des seuls producteurs ruraux et prétendent avoir le droit de défendre leurs intérêts menacés tout comme les autres citoyens.

Il est probable que l'Administration préfectorale interviendra à très brève échéance pour éviter un conflit. toujours regrettable Ajoutons que la production laitière de la région du Quesnoy n'entre que pour 1/10 environ dans le ravitaillement en lait du centre Lille-noubaix-Tourcoing.

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1-K production laitière a ainsi diminué de moitié et, c'était tout naturel puisque les vaches 110 pouvaient pas trouver à leur disposition la quantité d'eau nécessaire pour leur lactation

Mais il a plu et les prairies vont reverdir un peu ! Faut-il espérer que, du même coup, la production va d'améliorer ?

La machine animale n'a rien de comparable avec celle d'une mécanique industrielle dont on peut faire varier le rendement en réduisant ou en augmentant les matières premières qu'on met à sa disposition.

La production du lau, comme le démontre M. 'Dechambre, dépend du trois groupes de facteurs essentiels : les agents extérieurs et de milieu ; la gymnastique fonctionnelle et l'alimentation.

Nos vaches du Nord sont naturellement bonnes laitières parce qu'elles sont adaptées à une région favorisée par un climat doux, humide où se trouvent des prairies aux herbes abondantes, tendres, aqueuses, qui développent la lactation. Si les conditions atmoephé-riques se modifient, si la vache ne se trouve plus dans son milieu, elle souffre et le rende- -ment laitier s'en restent, à plus 'forte raison.' quand l'alimentation est insuffisante et quand l'absence d'une ration aqueuse empêche les mamelles de se remplir complètement et l'a.lentit toute gymnastique fonctionnelle.

Ainsi donc. les vaches qui ont vu leur production laitière diminuer n'ont plus guère de chance au cours de la saison de la retrouver, même si les conditions de milieu s'améliorent.

Mais il y a. pire encore dans la situation actuelle. Les pluies de ces derniers {ours ont été accompagnées d'un refroidissement sensible de la température. Avec le froid, la [ lactation a encore fléchi et depuis 5 jours, tous les herbagers en. font la pénible constatation.

Une autre conséquence de la sécheresse est la modification qui s'est produite dans la qualité du lait.

Le lait vaut surtout par sa matière grasse.

Celle-ci est très variable avec les races ; elle est en moyenne de 3,5 % en saison ordinaire. Le manque d'eau a eu pour effet de relever très sensiblement la quantité de matière grasse qui est passée de 4 à 6 %. Malgré cette augmentation de la qualité, le prix du lait s'est tenu au même taux et if est certain qu'au point de vue commercial, il y a là une erreur dont n'a pas toujours bénéficié le consommateur des grandes villes, la richesse du produit ayant été ramenée au taux moyen par des mélanges avec des laits moins riches.

»"*

La période de sécheresse que nous venons de traverser n'a donc été ni favorable aux producteurs, ni aux consommateurs. Sa.ns doute, le beurre a haussé et on a. fait un kilo de beurre avec 20 à 22 litres de lait, alors qu'en temps normal on lait un kilo de beurre avec 2-5 à 26 litres.

Mais il faut bien tenir compte que la réduction sensible de la production laitière a une répercussion également sur la production beurrière : les producteurs auraient été plus satisfaits de vendre 100.000 kilos de beurre à. 20 fr. le kilo que 60.000 kilos à 25 francs. D'autre part, la hausse du produit oblige certaines bourses à. des restrictions ; la demande est plus réservée, le marché se contracte et le relèvement des cours ne correspond pas à la diminution de la production.

Le producteur est donc la première victime de la sécheresse. Ses recettes diminuent, alors que ses frais généraux augmentent puisque faute de réserves alimentaires suffisantes, il devra faire appel à des produits industriels de remplacement.

Mieux que cela encore, il va rentrer à l'éta-ble un bétail maigre, alors qu'ubituellernent. il le rentre gras. Au lieu de vivre avec une simple ration d'entretien au cours de l'hiver, de vivre même sur sa « graisse » le bétail aura besoin d'une nourriture supplémentaire pour retrouver un état physique assez bien équilibré.

La sécheresse de cet été aura donc été désastreuse POUr nos t !'Olln,>.'1llY (ot iir.i

priétaires.

Paul LALLEMANT.

FEUILLETON DE L' « ECHO DU NORD »

N° 14.

Le grand amour

de Jacqueline par Valentine DESMOULIEZ

— iOui. sans doute attendons ! L'avenir est fc Dieu, n'est-ce pas ma inère ? dit Jean, d'un ton roi-plaisant, mi-grave, assez difficile à définir ch x celui, qu'on e(H naguère appelé ?u.n Loveloce.

— CerL<s. je,),n. espérons qu'avec son aide, Jûoub saurons «S uer des choses aussi regrettable. c.f M celles que vous venez d'évoquer ré.jpondit-elle sentencieusement,

FuU. les mains croises r:UJ' se» genoux, h* le i>U#te droit, dut)/ une pose hiératique '|ps yeux ;j i ï i : i ! 11 Mme df Itoncn-, :-,('II;!ll:, ■•,<> ffttrtii>; dan*

J<W, avant «pam-iic h- irop-pî'-in ( ¡.. r-L, (; f). 14re, avait, dl; :)(1.:' rie ':1: salon Il\) ,»,j. au'tèie, i; mit IITJ bltÍfiOI' sur Je front I}. r-.b mU '' f/'i'-''i'1 t.:) < Ijarnbn: pour ach",

ve de -econquérir son calme et aussi afin de se retremper dans des idées plus riantes.

Certes, Jacqueline, dont la conquête devait servir une double fin, était une proie rare, bien tentante, mais il voulut se souvenir que la jolie fille qui charmait son séjour à L..., n'était nullement dépourvue d'une beauté dont ii avait su apprécia le charme capiteux. Durement repoussé par Mlle A vol in, il s'efforça d'atténuel' il- dépit de son échec en adressant dans une prose suggestive, les protestations d'un amour qu'il eût si aisément oublié dans les bras de Jacqueline.

Quand Mlle AveHn se retrouva à l'école, le trouble auquel elle était encore en prois ne pouvait se dissimuler complëtament. aussi fut-il aisé à l'institutrice de s'en apercevoir.

Toutefois, ce!]e-ci eut la discrétion de ne manifester aucun étonneinent gênant qui eût semblé solliciter quelque explication.

Mais Jacqueline avait le cœur trop vibrant de ses récentes émotions, trop plein de son amour pour résister au besoin de s'épancher dans un confiant abandon.

Mlle Fesrjarrl, surprise, un peu effarée, presque atterrée, écoutait le récit des péripéties tJ.' ee rorllf!T1. Au cours de s:), sévère et laborieuse ''xi!<tct)f-''. elle Ti'nvnit connu les joies ei le* points de l'otr;,"mr que par ouï-djr!', !t));-si ettiit-il évident qu'elle ne flosaé.

dât en cette matière qu'une expérience rela.tive et assez ingénue.

Tout de suite, elle tint il celle qui se confiait à elle, le seul langage de la sage raison et de la prudence.

—■ Ma pauvre enfant, lui dit-elle d'un ton vraiment alarmé, je suis peinée, effrayée pour vous en songeant aux complications, aux déceptions probables vers lesquelles vous vous cngagey, dans l'entraînement, Inconsidéré de votre jeunesse. Je ne puis que vous conseiller de toute la force de mon affection, de vous détourner de cette voie dangorense, sans issue.

» Efforcez-vous d'oublier M. Philippe de Rouères dont la situation, — vous devez bien le reconnaître vous-même, — est trop supérieure à la vôtre.

,— Oublier ! dUes-vous, s'exclama Jacque-linoj

— Mais certainement ma chère enfant.

Puis, un p ".1 plus tard, quand le calme sera rentré en vous, rien ri4 vous empêchera d'agréer cert.ain jeune instlutenr plein d'avenir, à qui, je le sais, vous n'êtes pas indifférente.

1) C:'er.), là, Je vous l'essure, la vraie route qui vous art) ileilii vers un bonheur honnête ot d))rft.hh\

.t('cq))t'Uuf; ()ut. dans son exaltation sentimentale, avait luissé parler son cœur eut

1 impression placée d'une douche : elle considéra Mlle l'esnard avec une réelle stupeur, mêlée d'une vague irritation.

.— ! Mademoiselle, ! Vous n'avez jamais aimé ! s'ecria-t-elle en hochant la tète d'un air un peu découragé d'être si peu comprise.

L'institutrice eut. un léger sourire à la fois inlll1lgellL et resigné:

— Je n 'tii pas connu l'amour, c'est vrai, dit-elle, je n'en ai sans doute pas eu le temps et. peut-eue faut-il en remercier Dieu qui m'a préservée d'inutiles tourments en me donnant, de vrais devoirs. El; en disant ces derniers mots, elle regarda affectueusement sa vieille mère qui avait été témoin des confidencos de Mlle Aveline et qui voulut join.dre ses conseils à ceux de Sft. fille.

— Mademoiselle Jacqueline, dit-elle de sa voix un peu chevrotante, en branlant sa tête blanche, Mlle Fesnard, ma fille - c'est avec cette formule teintée de respect qu'elle désignait toujours l'institutrice — vous a parlé comme une mère, suivez ses avis, sinon vous irez au-devant du malheur, tout au moins du chagrin. Les riches sont fiers et Ils veulent des mariages d'argent, Mme de Houères ne permettra jamais l'i son tlls de vous épouser » Nous êtes jeune et vous ne connaissez pas encore bien ln vie. croyez ceux qui ont de 1 expet'fcncQ et. qui peuvent Juger la famille de Itouères.

Mlle Aveline, qui regrettait maintenant son abandon primesautior, feignait toutefois d'accorder son attention à ces paroles pleines do la sagesse des cœurs vieillis, mais elle n'y prêtait qu'une oreille parfaitement rebelle.

Devant l'incompétence de ces deux femmes qu'elle aimait pourtant, elle sentit, une fois de plus, qu'une conception toute différente de la vie les séparait. Elle se replia sur elle-même et elle attendit avec une fiévreuse impatience le moment de revoir celui qui, pour elle, était désormais tout l'univers.

Le lendemain, 'quand les jeunes gens se retrouvèrent, dans la maisonnette do Marie Cléry, ils s'étreignirent dans un élan passionné.

Ainsi que tout bien qui devient plus précieux quand il est menacé, leur amour semblait s'être accru encore.

Jacqueline, abandonnée sur l'épaule de Philippe, pleurait les douces larmes amoureuses de ]a vingtième année, roséo d Il cœur que rage milr regrette et dont la vieillesse se souvient avec attendrissement.

— Mon «idortfe. disait le jeune hoansne, 111 seras bientôt mienne pour toujours, tu OI':¡PPUI'! Îl'ndr;¡s pour la vio I

La jeune illit, enivrée d'os.poir, de foi, buvf).i). ces paroles ardentes, mais UH]tll¡\tl', craintive sourtatn. en dépit d'elle même elle demandait, en plongeant ses beaux yeux

dans ceux qui la grisaient si complètement:

Mais ta mère, Philippe, le \'oudra-t-c1],"!

Ne _s'opposera-t-elle pas à ton mariage uv<v la jeune nllt' dénuée tich(s ! de toute fortune que je suis ?

Le visîgo de Philppe de Rouères se durcit un peu, prit une expression virile.

— Il est possible, il est même certain oue je rencontrerai quelque résistance de s>a pari, ma:s la mère qui :1-' ui'a fnit connaître aucune des douceurs d'une arter.tiun' qu'elle iii(, devait, n'onra pas le droit ni ]e pouvoir de mettre obstacle i un acte dont dépend mon bonheur.

» Je lui exposerai mon de.,ir. je lui zigiiiflerai ma volonté, s il le faut. m je me ,heurtt' a I;t sienne, si un eondit duit s'engager, je le déplorerai certes, mais rien ne saura me faire tkvhir aucune con^.leration, «wu-hète ¡lit'II, ne saura me séparer de toi, nui Jacqueline.

Le ton et, le regard qui accompagnèrent ces mois indiquaient, en effet une résolut ion tormehe. J;icqu«Ij!)t.' A\'c!in se semait pleine de joie et en même temps assaiMie i!\i-laiimes ; n'asant pas rame <-onih;)'!\t'. el!e 'Mit soubaile ijue ;-.\.n amour ne eciUâ? p.'-)'. les lutte* iju elle présentait mais tout «in-tiere à Philippe, elle taxait aussi (ju-cUe fut. pretéré ht mort a la :O\\J:H1.r"h'n.

(A yKH'rc.)

Valentine DESMOULIEZ.