Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1937-12-29
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 décembre 1937 29 décembre 1937
Description : 1937/12/29 (Numéro 363). 1937/12/29 (Numéro 363).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO –MERCREDI 29 DECEMBRE T937
LA MORT
DE MAURICE RAVEL
Maurice Ravel est mort. Pour notre
musique, pour la musique de tous les
pays, la perte est immense. Avec lui dis-
paraît un des maîtres contemporains
qui représentaient avec le plus d'éclat
notre art, non seulement en France,
mais à l'étranger, où son œuvre était
célèbre et son nom illustre.
Il souffrait, depuis plusieurs années
déjà, d'un mal vague, indéfini, qui, sans
atteindre son être physique, l'avait peu
à peu envahi et éloigné de tout travail
de création. Ceux qui l'approchaient,
ceux qui l'aimaient et l'admiraient le
plus, espéraient, avec son retour à la
santé, la réalisation, longtemps reculée,
des œuvres nouvelles qu'il portait en
lui. Ces œuvres, nous les attendions
comme la promesse, enfin tenue, de cette
nature prodigue qui avait fait de lui,
avant toute chose, un musicien.
Les lents et derniers mois qu'il vécut
sur cette terre lui furent douloureux.
Car, au Belvédère de Montfort-l'Amaury,
où il vivait d'une vie solitaire et féconde
pour l'art, alors même que le pouvoir
créateur l'avait abandonné, la musique
le hantait et,peuplait encore ses rêves.
Il était né à Ciboure, dans les Basses-
Pyrénées, en 1875. On trouverait peut-
être, dans les origines basquaises de
sa mère, la raison de sa prédilection
pour les rythmes et les chants dont
l'Espagne, à travers la montagne, lui
envoyait l'écho.
A Paris, il trouva sur sa route au
Conservatoire d'admirables maîtres «
André Gédalge; qui le rompit au contre-
point, et Gabriel Fauré, qui, en lui en-
seignant la composition, lui révéla les
plus larges horizons de la musique. Son
exclusion du concours d'essai de 1905
après l'obtention en 1901 d'un second
prix de Rome fit scandale en son
temps. Le musicien qu'elle privait de
lauriers académiques avait déjà écrit
le Menuet antique, la Pavane pour une
infante ,défunte, la Sonatine, Miroirs,
Jeux d'eau, Schéhérazade et le Quatuor
a cordes, un chef-d'œuvre.
Dès 1907, avec les Histoires naturelles,
la Rapsodie espagnole, l'Heure espa-
gnole, puis avec Daphnis et Chloé
(1906-1911), Ma mère l'Oye, Gaspar de
îa Nuit (1908), Maurice Ravel fixa son
style et affirma sa prodigieuse virtuo-
sité d'écrivain musical.
Les Valses nobles et sentimentales
(1911), instrumentées et groupées l'an-
née suivante sous la forme d'un diver-
tissement intitulé Adélaïde ou le langage
des fleurs, les Trois poèmes de Stéphane
Mallariné (1913), le Trio (1915), montré-
rent ensuite la souplesse et la variété
d'un talent qui se renouvelait à chaque
entreprise nouvelle.
Enfin, avec la maturité de pensée du
compositeur, naquirent des œuvres ins-
pirées par les sujets les plus dissem-
blables, mais qui tous reflétaient un art
de plus en plus maître de ses moyens
l'étonnant Tombeau de Couperin (1917),
la Sonate pour violon et violoncelle
MI
MWBMBR IIDIIES 1L[inf!RtS
Les humoristes
s'intéressent à l'amour'
L'Académie de l'Humour publie son
deuxième « dictionnaire ». Elle le con-
sacre à plusieurs trésors, à l'humour
même et aussi aux femmes, à l'amour:
Voici quelques échantillons, quelques-
ans' galants «t d'autres moins.
Amour. Ir II est plus aisé de jouer la
comédie de l'amour quand on n'aime. pas
que celle de l'indifférence quand on
aime.
Les hommes déclarent généralement
moins de revenus ^qu'ils n'en ont. et
plus d'amour qu'ils n'en éprouvent.
Fatuité. Un homme peut aimer
beaucoup une femme intelligente à con-
dition qu'il ne la considère pas comme
l'étant plus que lui.
Femmes. Les femmes ne pensent.
pas plus mal que les hommes seule-
ment elles pensent-tout haut et c'est
pourquoi nous les traitons de bavardes.
Hommes. L'homme aime être seul
pour être seul. La femme aime être
seule avec quelqu'un.
Inconstance. La femme procède vo-
lontiers par déduction elle va du
connu à l'inconnu.
Philosophie. Que, les hommes se-
raient forts sans la faiblesse des fem-
mes
Tactique. Pour s'entendre, en
amour, il suffit de ne pas s'écouter.
Ces humoristes -sont en somme les
élèves les plus sérieux d'un moraliste
bien connu, La Rochefoucauld, homme
qui n'avait pas Je fond de l'âme parti-
culièrement gai.
Petites nouvelles
Le Goéland, la revue bretonne de poé-
iie et de littérature, que dirige Théo-
phile Briaut, a attribué son prix de
poésie à Mlle Paulin, poétesse langue-
docienne, pour son recueil Airs villa-
geois.
Le jury est composé de Saint-Pol
Roux,' dé Mme Germaine Beaumbnt, de
MM. Léon Bocquet, Jean des Cognets,
Jacques Dyssord, René Martineau, Yves
Nat, Patrice de la Tour du Pin. Paul-
Louis Garnier et Théophile Briaut.
Le jury du Grand Prix du Roman
populaire a attribué sa récompense, à
l'unanimité des voix, à Mme Simone
Saint-Clair, pour son roman Le Dahlia
Rouge.
Le Prix littéraire du Maroc à M.
Persuis, pour Les Feux du Douar.
'A la devanture du libraire
Un nouveau livre de M. Maurice
Muret, membre de l'Institut, Le désar-
roi de l'esprit allemand, vaste enquête
critique. M. Muret y demande à de
L'ACADEMIE DE MEDECINE
EMET UN AVIS DEFAVORABLE
A LA COMMISSION D'ENQUETE
SUR LES 40 HEURES
L'Académie de médecine, émue par la
récente communication de M. Georges
Duhamel, a proposé, hier, la nomination
d'une commission chargée de recueillir
les renseignements relatifs aux réper-
cussions de la loi de quarante heures
dans les services sanitaires.
Intervenant au sujet de cette propo-
sition, M. Brault a déclaré que la no-
mination d'une telle commission risquait
de créer un précédent fâcheux pour
l'Académie.
M. Mourier, directeur de l'Assistance
publique, intervenant ensuite, a appuyé
la déclaration de M. Brault.
Prenant la parole, M. Duhamel a pré-
cisé qu'il tenait à la disposition de ses
confrères un dossier où se trouvent réu-
nies de nombreuses observations de pra-
ticiens de Paris et de la province et il
a ajouté
« Vous m'avez accueilli au mois de
mai parmi vous et j'ai été très sensible
à cet honneur. Je me suis longtemps de-
mandé comment j'aurais pu être utile
à l'Académie, et j'ai trouvé que ce que
je pouvais faire de mieux, c'était de me-
ner avec son appui une campagne géné-
reuse. J'ai fait ce que je considérais
comme mon devoir. »
Et M. Duhamel a déclaré en terminant
que si l'Académie s'y opposait, il n'in-
sisterait pas sur la nomination de la
commission.
L'Académie, après ces différentes in-
terventions, a finalement donné un avis
défavorable à la proposition,
Par Robert BRUSSEL
(1922), l'orchestration des Tableaux
d'une exposition de Moussorgsky, les ad-
mirables Chansons madécasses (1925-
26). les Trois chansons pour chœur
mixte, Tzigane, L'Enfant et les Sorti-
lèges, qui tous trois sont nés durant la
féconde année 1925, la Sonate pour pia-
no et violon (1927), le Boléro (1928), les
deux concertos pour piano et, double-
ment émouvants, les derniers en date,
les Trois chants de Don Quichotte à
Dulcinée, sur des poèmes de Paul Mo-
ram..
̃̃ »
Il est trop tôt pour essayer de définir
le rôle de Maurice Ravel dans l'histoire
de l'art de notre temps. Lorsqu'il com-
mença à produire son œuvre, certains
le crurent plus préoccupé de briller que
d'émouvoir. Il aimait trop le para-
doxe, pour ne pas donner crédit à cette
légende. Le peu de goût qu'il avait pour
les excès de la littérature et du roman-
tisme inclinait cette nature charmante
et spirituelle à prendre en apparence
une position d'indifférence ou d'hos-
tilité à leur égard. De là à se dire musi-
cien uniquement objectif sinon in-
sensible il n'y avait qu'un pas. Il le
franchit parfois. D'autres le suivirent.
Lui-même se plut souvent à composer
des ouvrages fondés sur d'extraordi-
naires jeux d'écriture Tzigane, le Bo-
léro, par endroits l'Heure espagnole,
sans se douter peut-être qu'il y mettait
bien plus que sa maîtrise sans pareille.
S'il occupe un rang si éminent parmi
les compositeurs contemporains, c'est
au contraire parce qu'au delà du pres-
tige éblouissant de son orchestre, se ré-
vèle toujours, dans son harmonie com-
me dans sa déclamation, dans son in-
vention mélodique comme dans le choix
de ses timbres, une sensibilité d'autant
plus pénétrante qu'elle est plus discrète.
Ou en trouve le reflet dans la passa-
caille du Trio, dans l'adagio du Qua-
tuor, le Gibet de Gaspard de la Nuit
ou la « Forlane » du Tombeau de Cou-
pcrin,. comme dans le lever du jour de
Daphnis dans la « Habanera » de la
Rapsodie espagnole, la « Flûte cnchan-
tée » de Shéhérazade, ou la troisième
Chanson madécasse, comme dans certai-
nes scènes de l'Enfant et les sortilèges
qui exhalent la chaleur tendre et le
charme ingénu de l'enfance.
Cette sensibilité dont il se cachait
comme d'une vertu jalouse de son se-
cret, fait la beauté de ses pages les plus
heureuses. On la découvre jusque dans
ses plus éblouissantes réussites de vir-
tuose..
Son œuvre lui doit sa poésie et tout
ce qu'il y a d'impérissable en elle.
L'ironie qu'il employa parfois était
chez lui une pudeur du sentiment l'ori-
ginalité de l'expression, une manière
d'être naturelle la perfection de la for-
me, un besoin de l'esprit comme le sens
si français de la mesure, la droiture du
caractère et l'indifférence aux honneurs.
Robert Brussel.
grands esprits comme Hauptmann, Her-
mann Stehr, Hans Grimm, etc., l'expli-
cation pour ou contre de l'actua-
lité allemande.
Dans les romans nouveaux, Sadeck
(Ed. Albert) par Simone Berson et
L'Exaltation (Ed. Baudiniére), par Ro-
land Charmy.
AUJOURD'HUI
Réceptions. 17 heures Baronne Gour-
gaud.
18 heures Mme E.-R. Blanchet.
Bienfaisance. ii heures Exposition
de poupées cosmopolites (le la S. S. B. NI.
de UUc (Hôtel du « Figraro »).
Deuils. 1 heures: Obsèques de M.
Julien Barois (Saint-Pierre de ChalllblJ.
11 heures Obsèques do Mme René
du Temple (Satnt-Krancois-Xavier).
la h. 15 Obsèques de M. de Salut-
Etlcnno (Eglise réformée de l'Oratoire).
yiliillllltlllltlliiliIlllIlltiilllMIlliliiiitiiiliiiiiiitiiiiftiiiiiiiiiitiil
COURS
Pour s'inscrire à l'occasion du
1er janvier, des registres seront déposés
Pour la Duchesse d'Anjou et San
Jaime 101, rue du Bac.
Pour S. A. R. la Princesse Sixte de
Bourbon-Parme 11, rue Galilée.
Pour LL. AA. RR. le Prince et la Prin-
cesse Xavier de Bourbon-Parme, S. A. I.
et R. l'Archiduchesse Blanca de Bour-
bon, S. A. R. la Princesse Beatrix de
Bourbon-Massimo 101, rue du Bac.
On annonce de Londres le prochain
mariage de S. A. R. le Prince Saïd Halim
d'Egypte, cousin de S. M. le Roi Farouk,
avec la comtesse Blanche-Louise-Marika
Posse, de nationalité suédoise.
Le Prince Saïd Halim est le fils du
Prince Mohamed Ali Haiim.
LL. AA. RR. le Prince et la Prin-
cesse Nicolas de Grèce ont quitté Paris
pour se rendre à Athènes, afin d'assister
au mariage de S. A. R. le Prince héritier
Paul de Grèce avec S. A. R. la Princesse
Frédérique de Hanovre, qui sera célébré
le 9 janvier.
S. M. la Reine d'Italie a reçu en
audience privée S. Exc. le ministre
d'Haïti et Mme Laraque.
AMBASSADES
S. Exe. M. André Bruère, ministre
de France en Norvège, a été reçu hier
matin en audience solennelle par S. M. le
Roi Haakon, à qui il a remis, avec le
cérémonial accoutumé, ses lettres de
créance.
La presse diplomatique française
a offert hier, en l'honneur de M. Yvon
Delbos, un déjeuner auquel assistaient
MM. François de Tcssan, sous-secrétaire
d'Etat aux affaires étrangères; Rochat, direc-
teur Bérard, chef adjoint; Barsalou, attache
parlementaire du ministre; Comert, chef du
service d'information et de presse du Quai
d'Orsay le comte Serge Fleury, du service
d'information et de presse.
Des allocutions très cordiales ont été
prononcées par M. René de Valfort,
syndic de la presse diplomatique, et'par
le ministre des affaires étrangères.
A l'occasion du prochain départ de
S. Exc. M. Boheman, ministre de Suède,
qui est sur le point de quitter Varsovie
pour occuper à Stockholm les fonctions
de secrétaire général du ministère des
affaires étrangères, et de Mme Boheman,
S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme
Léon Noël ont offert un dîner auquel
assistaient
S. Exe. le ministre de Roumanie, Mme et
Mlle Zamtiresco; prince Constantin Czetwer-
tynski, le chargé d'affaires d'Egypte et Mme
Kamil Abdul Rahim, M. Pulaski, M. Gwiaz-
dowski, colonel comte Przezdziecki, colonel
Roero, marquis di Cortanze, M. et Mme
Grafstrom, comte et comtesse d\Aspreniont-
Lynden, M. et Mme Lasocki, comte et com-
tesse Maurice Molli, Mlle Czosnowska, com-
tesse du Couëdie de Kergoaler, M. et Mme
Gauquie, Mlle Mono, prince Antoine Radzi-
will, M. Autier, M. Beydon.
DANS LE MONDE
La vicomtesse Curial ne recevra
pas les vendredi 31 décembre et 7 jan-
vier.
I FlGAfcO- ACTUALITES -3^
.héritier du trône, reçoit de S. M. le Roi Carol le ceinturon de commandant de la jeunesse roumaine.
LES ECHOS
Le Figaro et César Birotteau. i
Ajoutons quelques précisions au
souvenir donné par' Guermantés au
« César Birotteau » de Balzac édité
par le Figaro il y a cent ans.
Nous avons entre les mains un
exemplaire, qui vaut actuellement
fort cher, de cette édition originale.
C'était, moyennant un abonnement
de trois mois qui coûtait 20 francs,
que l'on recevait en prime les deux
volumes in-8°.
Le chef-d'œuvre de Balzac fut écrit
par lui, composé, imprimé et broché
entre le 17 novembre et le 15 dé-
cembre.
Edouard Ourliac, dans un article
ajouté à la fin de notre exemplaire,
célèbre en termes dithyrambiques
cette merveille de rapidité d'autant
plus miraculeuse qu'en cours d'im-
pression un plancher s'effondra et
douze ouvriers furent blessés légère-
ment.
Mais que dire de Balzac qui écrivit
en si peu de temps un de ses plus
admirables romans ?
Un marché avantageux.
Le Salon des Echanges, qui s'est
ouvert hier matin, comporte, pour la
première fois, une section enfantine
où l'on peut échanger des oeuvres de
peintres précoces contre des cara-
iSE CARNET DtJ t FIGARO
Mme Emile Moreau ne recevra
pas en janvier. Elle recevra seulement,
9, rue de Constantine, les deux pre-
miers lundis de février.
CERCLES
Un Centre de diffusion artistique
et littéraire belge vient d'être créé à
Paris, sous l'impulsion de S. Exc. le
comte de Kerchove de Denterghem, am-
bassadeur de Belgique.
Ses manifestations se dérouleront
20, rue de Berri, dans l'ancien hôtel de
la Princesse Mathilde, où pendant un
quart de siècle l'élite des lettres et des
arts se donna rendez-vous.
Il a recueilli, dès sa naissance, les
patronages les plus éminents, en France
comme en Belgique il est certain que
leur appui précieux assurera au Centre
de diffusion une existence utile et bril-
lante. Dès le 14 janvier, le nouveau grou-
pement inaugurera le cycle de ses mani-
festations par une exposition « Le
visage de la Belgique vu par ses pein-
tres ». Cette rétrospective du paysage
groupera des toiles de grands maîtres
de la peinture belge, depuis Roger van
der Weyden, Rubens et Brusghel jusqu'à
Constantin Meunier, de Braekeleer, etc.
Le Centre de diffusion artistique et
littéraire organise, pour le 21 janvier,
une soirée musicale où le Trio de la
Cour de Belgique se fera entendre. Le
28 janvier, le vicomte Henry Davignon,
membre de l'Académie royale de Bel-
gique, assisté de Mme Berthe Bovy,
sociétaire de la Comédie-Française, par-
lera des poètes belges contemporains.
L'exposition sera ouverte au public
du 15 janvier au 5 février. Un vif mou-
vement d'intérêt et de curiosité se fait
déjà autour de cet événement de la vie
artistique parisienne.
NAISSANCES
De Rome on annonce que la belle-
fille du Duce, qui épousa Vittorio Musso-
lini.le 4 février dernier, a mis au monde
un fils qui recevra le nom de Guido.
Le Duce a appris la nouvelle avec une
joie très vive. Le nombre de ses petits-
enfants est maintenant de quatre, sa
fille, la comtesse Ciano, ayant trois en-
fants.
M. Hubert de Segonzac et madame,
née Marie-Antoinette de Witte, sont
heureux de faire part de la naissance
de leur fils Patrick.
M. et Mme Jean Baron sont heu-
reux d'annoncer la naissance de leur
fils Michel. Paris, 6 décembre.
M. Roger Lesur et madame, née
Marie-Thérèse Gallo, sont heureux d'an-
noncer la naissance de leur fille Chris-
tiane. 18 décembre.
M. Jacques Guillon et madame,
née Alouis-Lizars, sont heureux d'an-
noncer la naissance de leur fille Marie-.
Claude.
On annonce la naissance
De Gïadys Fontaine.
FIANÇAILLES
On annonce les fiançailles de Mlle
Françoise de Monts de Savasse avec le
comte Olivier de Germiny.
On annonce les fiançailles de Mlle
Claude Barbier de La Serre avec M. Jac-
ques Tasse], ingénieur des Arts et Ma-
nufactures.
On annonce les fiançailles
De Mlle Madeleine Lalour avec M. Pierre
iJelftlfttUd.
S. A. R. LE PRINCE MICHEL DE ROUMANIE.
bines de salon ou des poupées dor-
meuses.
Aussi put-ajt^ntendre, devant une
toile signée Kikoïne, fils ou fille ? 1
un monsieur grisonnant deman-
der à un garçonnet en costume de
sport
Alors, vraiment, Jean-Paul, tu
n'aimerais pas mieux ça que ton
tambour ?
L'échange, d'ailleurs, ne se fit pas,
le jeune visiteur méprisant autant la
peinture que le vieux monsieur dé-
testait le tambour.
JOSE GERMAIN
TRESOR DES HEROS
Lyautey, Laperrine,
j Mermoz, de Bournazel
et d'autres.
«Voilà des pages en-
traînantes, évocatrices
| de gloire. Ce livre est
un Sursum Corda.» »
i Georges Goyau,
I de l'Académie française.
| Editions Spees: 12 fr.
Les communistes s'emparent
des héros de mistral.
Au-dessus de l'arc de triomphe
placé à la porte du gara.ge Bonnet,
où se tient, à Arles, le congrès du
MARIAGES
Le mariage du colonel Armand
Ducrocq, officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre, avec Mme Henriette
Edart vient d'être célébré dans l'intimité.
Les témoins étaient M. Chiraux, pré-
fet de l'Eure, chevalier de la Légion
d'honneur, et Mme de Balsac, avocat à
la cour.
Le 21 décembre, en l'église Notre-
Dame d'Auteuil, a été célébré dans l'inti-
mité le mariage de Mlle Lucie Taisne,
Mlle Lucie Taisne.
(Studio de Paris.)
fille de M. Charles,Taisne, ancien notaire
à Cambrai, décédé, et de madame, née
Renaux, avec M. Charles Fourcade, fils
de M. Joseph Fourcade et de madame,
née Boussang.
Les témoins de la mariée étaient
M. André Taisne, s6n oncle, et le doc-
teur Delbane, son cousin ceux du
marié M. Jean Fourcade, son frère, et
M. Louis, Menant, directeur général de
compagnies d'assurances.
On nous prie d'annoncer le ma-
riage de M. Henri de Blois avec Mme
Charnier-Suron, célébré dans l'intimité
le 21 décembre, en l'église Saint-Domi-
nique.
Vient d'être célébré le mariage
De Mlle Suzanne Collette avec M. Emile
Kahn.
INFORMATIONS
M. E. Berry. Wall a quitté le Meu.
rice, à Paris, pour Monte-Carlo, où il
compte passer l'hiver en sa résidence
habituelle;
DEUILS
Hier ont été célébrées, en l'église
Saint-Honoré d'Eylau, les obsèques du
vicomte de Riancey, chef d'escadrons
de cavalerie en retraite, officier de la
Légion d'honneur, croix de guerre.
L'absoute a été donnée par l'abbé
Desjardins, second vicaire-de la pa-
roisse.
Le deuil était représenté par le
vicomte d'Estaintot et le capitaine d'Es-
taintot, gendres du défunt; le comte de
Riancey, son frère; le vicomte de Vil-
liers, son beau-frère; MM. Jacques,
Pierre et Guy d'Estaintot, ses petits-
fils; le capitaine de Maisonneuve, le
comte de Martimprey et le baron de
Selle de Beauchamp, ses neveux le
comte de Montherlant, son petit-neveu,
et le général baron de L'Espée, son
cousin;
Du côté des dames, par la vicomtesse
d'Estaintot et la baronne d'Estaintot,
ses filles; la comtesse de Riancey et la
vicomtesse de Villiers. ses belles-sœurs;
parti communiste, on est surpris de
voir les effigies grandeur nature, dé-
coupées dans du carton, des deux
héros de Mistral Vincent et Mi-
reille.
Le poète, fervent catholique et tra-
ditionnaliste convaincu, serait déses-
péré s'il pouvait voir les personnages
créés par son génie devenus ainsi des
emblèmes soviétiques.
Cadeau royal. «
Henri IV écrivait à la belle Ga-
brielle d'Estrées ce mot tendre « Je
vous baye en témoignage d'amitié
quatre bouteilles « de mon vin d'Ar-
bois. »
Pour la nouvelle année, faites revi-
vre cette délicate coutume en offrant
quelques fines bouteilles de bourgo-
gne du « Soleil dans la cave », cellier
de vente de la Rôtisserie de la Reine
Pédauque.
6, rue de la Pépinière (gare Saint-
Lazare). Le Masque de Fer.
Le Masque de Fer.
LES avis concernant les naissance.,
a fiançailles, mariages (avec ou aana
photographie), deuils, etc., sont reçus i
a) 14, Rond.-Point des Champs-Ely-
sées (Elys. 98.31 à 98-38).
b) A l'Office spécial de publicité, 29,
Boulevard des Italiens. Téléphone >
Richelieu 69-31.
la vicomtesse de Buysieulx, Mme de
Maisonneuye, Mme Raymond de Lavi-
gerie, la comtesse de Martimprey et la
baronne de Selle de Beauchamp, ses
nièces; la baronne de L'Espée et la
comtesse des Michels, ses cousines.
Les obsèques de Mme Charles
Reibel ont été célébrées lundi en l'église
Saint-Thomas d'Aquin.
La levée du corps a été faite par
l'abbé Dellèstable, curé de la paroisse,
et l'absoute donnée par S. Exc. Mgr
Roland-Gosselin, évêque de Versailles,
ami particulier de la famille, qui pré-
sidait la cérémonie.
Le deuil était conduit par M. Charles
Reibel, avocat à la cour d'appel de
Paris, sénateur de Seine-et-Oise, ancien
ministre, mari de la défunte; M. Geor-
ges Marconnet, avocat à la cour d'appel,
son gendre; M. Michel Marconnet, son
petit-fils; le commandant Weyns, son
frère; M. André Mosticker, président
de la Compagnie des ingénieurs-experts
près le tribunal de la Seine, son beau-
frère du côté des dames, par Mme
Georges Marconnet, sa fille; Mme De-
vaux, sa sœur; Mme André Mosticker,
sa belle-soeur.
L'inhumation a eu lieu à Morsang-
sur-Orge (Seine-et-Oise).
L'intendant général Louis-Albert
Briand, commandeur de la Légion d'hon-
neur, vient de mourir à Nice où il s'était
retiré il y a trois ans lorsqu'il prit sa
retraite en qualité de directeur de l'in-
tendance de la division d'Alger.
Le défunt, qui avait soixante-trois ans,
était né à Lons-le-Saunier.
Nous apprenons la mort du lieu-
tenant-colonel Maurice Maulbon d'Ar-
baumont, commandeur de la Légion
d'honneur, pieusement décédé à Lyon.
Un service pour le repos de l'âme
de la générale Clamorgan sera célébré
le jeudi 30 décembre, à neuf heures et
demie, en l'église Sainte-Marthe des
Quatre-Chemins, à Pantin.
̃=– On annonce la mort, à l'âge de
soixante-trois ans, de M. Pierre Hugue-
nin, chevalier de la Légion d'honneur,
avoué près la cour d'appel de Dijon,
secrétaire de la Conférence des avoués
de France, membre de l'Académie des
sciences, arts et belles-lettres de Dijon.
Nous apprenons la mort, à l'âge
de quatrante-deux ans, de M. René
Muscadel de Massue, fils de notre re-
gretté confrère Georges Muscadel de
Massue.
Les obsèques de M. Maurice Ravel
auront lieu demain jeudi 30 décembre,
à midi. On se réunira, 16 bis, rue Che-
vallier, à Levallois-Perret, à onze heu-
res et demie. Inhumation au cimetière
de Levallois-Perret. Le présent avis tient
lieu de faire-part.
.Le docteur Paul Flandrin, ancien
interne, médaille d'or des hôpitaux de
Paris, chirurgien de la Fondation
Chiappe et de l'hôpital Saint-Michel,
chevalier de la Légion d'honneur, croix
de guerre, est mort subitement le diman-
che 26 décembre, La levée du corps aura
lieu aujourd'hui 29 décembre, à quatorze
heures, à la maison mortuaire, rue de
Grenelle, n° 158, où l'on se réunira. Le
cercueil sera transporté à Soumensac
(Lot-et-Garonne) où les obsèques seront
célébrées dans l'intimité. Ni fleurs ni
couronnes. De la part de Mme Paul
Flandrin et de ses enfants, de Mme
Ernest Flandrin, du commandant Mau-
rice Flandrin, du lieutenant de vaisseau
Jacques Flandrin, de M. Pierre Çathala,
C "t""
~MLode <€o<
0 C~AJU~D1Lt~L
DU COTE DES ENFANTS
PREVENIR.
J'ai assisté récemment A une séance
de rééducation d'enfants atteints de
troubles de la parole.
La femme de grand cœur qui condui-
sait la démonstration et est une des
plus notables spécialistes de cette scien-
ce nouvelle, m'a confié qu'on sauverait
bien davantage de muets, de bègues, de
bredouilleurs, etc., si on ne se décidait
pas trop tard à les faire soigner. « Ai-
dez-nous, m'a-t-elle demandé, et répétez
inlassablement que c'est dès les premie-
rés manifestations de la surdité en-
trainant le mutisme celles du bé-
gaiement ou d'une ouïe déficiente, qu'il
faut consulter le spécialiste et commen-
cer soif l'éducation, soif la rééducation
de ces petits déshérités.
» J'insiste en particulier sur le cas
des bègues et des bredouilleurs on
nous les amène trop souvent vers 10, et
même 12 ans, quand ils ont déjà été
entravés dans leurs études par leurs
déficiences et que la preuve a été faite
que le passage de l'enfance à l'adoles-
cence n'a pas guéri, ni atténué ce que
nous appelons les spasmes phonétiques.
» Ces accidents sont en outre le symp-
tôme de désordres psijcho-neuro-mo-
teurs, qui réclament eux aussi des soins
appropriés, avant qu'il ne 'soit trop
tard.
» Dites-le, et faites comprendre que
plus tôt on soigne ces enfants, plus on
,a de chance de succès et plus courte sera
la période de réadaptation fonction-
nelle. »
Que puis-je ajouter à des recomman-
dations si justes ? Les déficients de la
parole, comme ceux de la vue, ne doi-
vent pas espérer une guérison miracu-
leuse, pas plus maigres ou trop gros, et ceux encore qui
grandissent trop vite, ou ne se dévelop-
pent pas.
Il n'y a pas de symptômes négligea-
bles dans les comportements des en-
fants, encore moins dans leur apparen-
ce physique. N'attendez pas qu'il soit
trop tard pour les signaler au médecin
de la famille.
NOTÉ SUR MON BLOC
Pour vos cadeaux,
Félix Raillon, joaillier fahric1.
Pierres et Perles fines.
Joaillerie. Horlogerie.
Bijoux or.
36, r. de Richelieu (1er). Rie. 47-15.
+
.Pour le Nouvel An.
Grande vente réclame; capes et
mantelets en renards argentés,
bleus, blancs; hermine blanche et
lustrée'; kolinski et autres fourru-
res manteaux d'Hudson; astrakan,
ragondin et Oslo.
Rosal, 71, av. Victor-Emmanuel.
Nuit de Longchamp.
Parfum de grande race, évocateur
de la magnifique soirée où se ren-
contrent les plus jolies femmes de
Paris. Le flacon 65 francs.
Lubin, parfumeur, 11, rue Royale.
ancien ministre du docteur H. La-
grange, ophtalmologiste des hôpitaux
du capitaine de corvette G. Bonis, de
M. Aylic Petit-Langlé et de leurs fa-
milles.
Nous apprenons la mort de la ba-
ronne de Coriolis de Limaye, décédée à
Paris le 23 décembre 1937, à l'âge de
soixante-dix-neuf ans.
De Lyon, on nous prie d'annoncer
la mort du baron Bernard de Truchis
de Varennes, officier de cavalerie en
retraite, croix de guerre, décédé dans sa
trente-neuvième année. Les funérailles
auront lieu aujourd'hui à Lyon et l'inhu-
mation à Saint--Sorlin-en-Bugey le
30 décembre 1937.
Le capitaine et Mme Jean Crestey
ont la douleur de faire part de la mort
de leur fille Chantal, rappelée à Dieu
le 24 décembre 1937.
On annonce la mort, survenue le
27 décembre, à Enghien-les-Bains, de
.M. Victor Thuau, chevalier de la Légion
d'honneur, grand officier de l'ordre de
Saint-Sava (Yougoslavie), président de
l'Association des médaillés de 1870 de
la ville d'Enghien, décédé dans sa qua-
tre-vingt-onzième année. Les obsèques
auront lieu demain jeudi 30 décembre,
à huit heures quarante-cinq précises, en
l'église d'Enghien. L'inhumation aura
lieu dans le caveau de famille à Châ-
teauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire).
La famille de Pontac et la com-
tesse Armand de Geoffre de Chabrignac,
dans l'impossibilité de remercier des
nombreux témoignages de sympathie qui
leur ont été donnés à l'occasion de la
mort du marquis de Pontac, prient leurs
parents et amis de bien vouloir accepter
l'expression émue de leur reconnais-
sance.
On annonce la mort
De Mme Paul Rouzc, née Coindreau, à
Chàteauroux; de Mme André Collin-Robi-
neau, à Paris; de M. Velgneau; de M. Albert
Soret; de M. Elue Bernard, à Narbonne; de
M. Edmond Lambert; de M. Maurice Grillot,
à Paris; de M. Mair Raphaël Benveniste, à
Paris.
PETIT CARNET
Carnet de Bal.
C'est un nouveau et délicieux parfum
de Revillon.
Un parfum de Revillon est un cadeau
élégant messager d'heureux présages.
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Pas de prix fixes pour le Réveillon de
la Saint-Sylvestre, mais nos prix habi-
tuels. De fines spécialités préparées à
cette occaêion seront servies toute la
nuit.
Art ancien chinois.
Vous trouverez pour vos cadeaux de
fin d'année, à la Galerie d'art de la C'E
de la Chine et des Indes, un choix d'ob-
jets d'art ancien nouvellement reçu de
la Chine à des conditions très avanta-
geuses. 39, avenue Friedland.
N'oubliez pas les fleurs.
La Maison Moreux a créé pour vous
des présentations florales de bon goût
et de premier choix à des prix très étu-
diés; 72, avenue Victor-Hugo.
u >Il-,
FLEURS EN BROCHE
BROCHE AU CORSAGE
Ce n'est pas une recette gastrono-
mique Il s'agit seulement de ces bijoux
si pratiques, conçus pour maintenir des
fleurs fraîches ou artificielles sur une
robe du soir ou d'après-midi. Il en existe
de très simples, presque invisibles, en
or ou en argent. Mais il en est aussi qui
sont, en même temps qu'un fixe-fleurs,
un véritable bijou. C'est ainsi que Clerc,
4, place de l'Opéra, m'en a montré plu-
sieurs. L'un d'eux, d'une grande dimen-
sion, est fait de volutes d'or très clair,
incrusté, tout au long des retours de la
double volute, de beaux diamants aux
reflets bleus pour ce bijou, maintenir
un piquet de fleurs ou une fleur à grosse
tige est un jeu d'enfant. Puisque nous
parlons broche, savez-vous qu'elle est
de nouveau en compétition avec le clip ?
Clerc en a de fort jolies, toujours de
volumes assez important, le plus sou-
vent ovales ou rectangulaires, pavées de
tous les diamants de la couronne Cer-
taine de ces broches s'avivent dans le
centre d'une pierre précieuse de couleur,
taillée ou en cabochon. J'avoue qu'un
bijou de ce genre relève d'une pointe de
somptuosité la robe la plus simple.
Poursuivant mes investigations chez
Bourguignon, à côté de chez Clerc, j'ai
tout particulièrement remarqué, bien
que de prix très abordables, des broches
faites d'un jade ou d'un corail travaillé,
délicatement enchâssé dans un rectangle
d'argent ajouré sur d'autres, un corail,
,du plus beau rouge, était mis en valeur
par une ligne d'onyx ce même travail
se retrouvait de façon très heureuse dans
la monture d'une topaze. Des aigues-
marines splendides, prises dans un bloc
d'or blanc, étaient pareilles à une eau
transparente. Si j'avais bonne mémoire,
comme l'un de nos grands comédiens-
acteurs, je pourrais vous citer encore
mille autres fantaisies qui me plurent
infiniment et que vous ne manquerez
pas d'aller voir chez Clerc, 4, place-de
l'Opéra.
Voici le nouvel an. N'oubliez pas que
pour être à la mode, il vous faut porter
fleurs à la broche ou broche au corsage.
A. de B.
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LA MORT
DE MAURICE RAVEL
Maurice Ravel est mort. Pour notre
musique, pour la musique de tous les
pays, la perte est immense. Avec lui dis-
paraît un des maîtres contemporains
qui représentaient avec le plus d'éclat
notre art, non seulement en France,
mais à l'étranger, où son œuvre était
célèbre et son nom illustre.
Il souffrait, depuis plusieurs années
déjà, d'un mal vague, indéfini, qui, sans
atteindre son être physique, l'avait peu
à peu envahi et éloigné de tout travail
de création. Ceux qui l'approchaient,
ceux qui l'aimaient et l'admiraient le
plus, espéraient, avec son retour à la
santé, la réalisation, longtemps reculée,
des œuvres nouvelles qu'il portait en
lui. Ces œuvres, nous les attendions
comme la promesse, enfin tenue, de cette
nature prodigue qui avait fait de lui,
avant toute chose, un musicien.
Les lents et derniers mois qu'il vécut
sur cette terre lui furent douloureux.
Car, au Belvédère de Montfort-l'Amaury,
où il vivait d'une vie solitaire et féconde
pour l'art, alors même que le pouvoir
créateur l'avait abandonné, la musique
le hantait et,peuplait encore ses rêves.
Il était né à Ciboure, dans les Basses-
Pyrénées, en 1875. On trouverait peut-
être, dans les origines basquaises de
sa mère, la raison de sa prédilection
pour les rythmes et les chants dont
l'Espagne, à travers la montagne, lui
envoyait l'écho.
A Paris, il trouva sur sa route au
Conservatoire d'admirables maîtres «
André Gédalge; qui le rompit au contre-
point, et Gabriel Fauré, qui, en lui en-
seignant la composition, lui révéla les
plus larges horizons de la musique. Son
exclusion du concours d'essai de 1905
après l'obtention en 1901 d'un second
prix de Rome fit scandale en son
temps. Le musicien qu'elle privait de
lauriers académiques avait déjà écrit
le Menuet antique, la Pavane pour une
infante ,défunte, la Sonatine, Miroirs,
Jeux d'eau, Schéhérazade et le Quatuor
a cordes, un chef-d'œuvre.
Dès 1907, avec les Histoires naturelles,
la Rapsodie espagnole, l'Heure espa-
gnole, puis avec Daphnis et Chloé
(1906-1911), Ma mère l'Oye, Gaspar de
îa Nuit (1908), Maurice Ravel fixa son
style et affirma sa prodigieuse virtuo-
sité d'écrivain musical.
Les Valses nobles et sentimentales
(1911), instrumentées et groupées l'an-
née suivante sous la forme d'un diver-
tissement intitulé Adélaïde ou le langage
des fleurs, les Trois poèmes de Stéphane
Mallariné (1913), le Trio (1915), montré-
rent ensuite la souplesse et la variété
d'un talent qui se renouvelait à chaque
entreprise nouvelle.
Enfin, avec la maturité de pensée du
compositeur, naquirent des œuvres ins-
pirées par les sujets les plus dissem-
blables, mais qui tous reflétaient un art
de plus en plus maître de ses moyens
l'étonnant Tombeau de Couperin (1917),
la Sonate pour violon et violoncelle
MI
MWBMBR IIDIIES 1L[inf!RtS
Les humoristes
s'intéressent à l'amour'
L'Académie de l'Humour publie son
deuxième « dictionnaire ». Elle le con-
sacre à plusieurs trésors, à l'humour
même et aussi aux femmes, à l'amour:
Voici quelques échantillons, quelques-
ans' galants «t d'autres moins.
Amour. Ir II est plus aisé de jouer la
comédie de l'amour quand on n'aime. pas
que celle de l'indifférence quand on
aime.
Les hommes déclarent généralement
moins de revenus ^qu'ils n'en ont. et
plus d'amour qu'ils n'en éprouvent.
Fatuité. Un homme peut aimer
beaucoup une femme intelligente à con-
dition qu'il ne la considère pas comme
l'étant plus que lui.
Femmes. Les femmes ne pensent.
pas plus mal que les hommes seule-
ment elles pensent-tout haut et c'est
pourquoi nous les traitons de bavardes.
Hommes. L'homme aime être seul
pour être seul. La femme aime être
seule avec quelqu'un.
Inconstance. La femme procède vo-
lontiers par déduction elle va du
connu à l'inconnu.
Philosophie. Que, les hommes se-
raient forts sans la faiblesse des fem-
mes
Tactique. Pour s'entendre, en
amour, il suffit de ne pas s'écouter.
Ces humoristes -sont en somme les
élèves les plus sérieux d'un moraliste
bien connu, La Rochefoucauld, homme
qui n'avait pas Je fond de l'âme parti-
culièrement gai.
Petites nouvelles
Le Goéland, la revue bretonne de poé-
iie et de littérature, que dirige Théo-
phile Briaut, a attribué son prix de
poésie à Mlle Paulin, poétesse langue-
docienne, pour son recueil Airs villa-
geois.
Le jury est composé de Saint-Pol
Roux,' dé Mme Germaine Beaumbnt, de
MM. Léon Bocquet, Jean des Cognets,
Jacques Dyssord, René Martineau, Yves
Nat, Patrice de la Tour du Pin. Paul-
Louis Garnier et Théophile Briaut.
Le jury du Grand Prix du Roman
populaire a attribué sa récompense, à
l'unanimité des voix, à Mme Simone
Saint-Clair, pour son roman Le Dahlia
Rouge.
Le Prix littéraire du Maroc à M.
Persuis, pour Les Feux du Douar.
'A la devanture du libraire
Un nouveau livre de M. Maurice
Muret, membre de l'Institut, Le désar-
roi de l'esprit allemand, vaste enquête
critique. M. Muret y demande à de
L'ACADEMIE DE MEDECINE
EMET UN AVIS DEFAVORABLE
A LA COMMISSION D'ENQUETE
SUR LES 40 HEURES
L'Académie de médecine, émue par la
récente communication de M. Georges
Duhamel, a proposé, hier, la nomination
d'une commission chargée de recueillir
les renseignements relatifs aux réper-
cussions de la loi de quarante heures
dans les services sanitaires.
Intervenant au sujet de cette propo-
sition, M. Brault a déclaré que la no-
mination d'une telle commission risquait
de créer un précédent fâcheux pour
l'Académie.
M. Mourier, directeur de l'Assistance
publique, intervenant ensuite, a appuyé
la déclaration de M. Brault.
Prenant la parole, M. Duhamel a pré-
cisé qu'il tenait à la disposition de ses
confrères un dossier où se trouvent réu-
nies de nombreuses observations de pra-
ticiens de Paris et de la province et il
a ajouté
« Vous m'avez accueilli au mois de
mai parmi vous et j'ai été très sensible
à cet honneur. Je me suis longtemps de-
mandé comment j'aurais pu être utile
à l'Académie, et j'ai trouvé que ce que
je pouvais faire de mieux, c'était de me-
ner avec son appui une campagne géné-
reuse. J'ai fait ce que je considérais
comme mon devoir. »
Et M. Duhamel a déclaré en terminant
que si l'Académie s'y opposait, il n'in-
sisterait pas sur la nomination de la
commission.
L'Académie, après ces différentes in-
terventions, a finalement donné un avis
défavorable à la proposition,
Par Robert BRUSSEL
(1922), l'orchestration des Tableaux
d'une exposition de Moussorgsky, les ad-
mirables Chansons madécasses (1925-
26). les Trois chansons pour chœur
mixte, Tzigane, L'Enfant et les Sorti-
lèges, qui tous trois sont nés durant la
féconde année 1925, la Sonate pour pia-
no et violon (1927), le Boléro (1928), les
deux concertos pour piano et, double-
ment émouvants, les derniers en date,
les Trois chants de Don Quichotte à
Dulcinée, sur des poèmes de Paul Mo-
ram..
̃̃ »
Il est trop tôt pour essayer de définir
le rôle de Maurice Ravel dans l'histoire
de l'art de notre temps. Lorsqu'il com-
mença à produire son œuvre, certains
le crurent plus préoccupé de briller que
d'émouvoir. Il aimait trop le para-
doxe, pour ne pas donner crédit à cette
légende. Le peu de goût qu'il avait pour
les excès de la littérature et du roman-
tisme inclinait cette nature charmante
et spirituelle à prendre en apparence
une position d'indifférence ou d'hos-
tilité à leur égard. De là à se dire musi-
cien uniquement objectif sinon in-
sensible il n'y avait qu'un pas. Il le
franchit parfois. D'autres le suivirent.
Lui-même se plut souvent à composer
des ouvrages fondés sur d'extraordi-
naires jeux d'écriture Tzigane, le Bo-
léro, par endroits l'Heure espagnole,
sans se douter peut-être qu'il y mettait
bien plus que sa maîtrise sans pareille.
S'il occupe un rang si éminent parmi
les compositeurs contemporains, c'est
au contraire parce qu'au delà du pres-
tige éblouissant de son orchestre, se ré-
vèle toujours, dans son harmonie com-
me dans sa déclamation, dans son in-
vention mélodique comme dans le choix
de ses timbres, une sensibilité d'autant
plus pénétrante qu'elle est plus discrète.
Ou en trouve le reflet dans la passa-
caille du Trio, dans l'adagio du Qua-
tuor, le Gibet de Gaspard de la Nuit
ou la « Forlane » du Tombeau de Cou-
pcrin,. comme dans le lever du jour de
Daphnis dans la « Habanera » de la
Rapsodie espagnole, la « Flûte cnchan-
tée » de Shéhérazade, ou la troisième
Chanson madécasse, comme dans certai-
nes scènes de l'Enfant et les sortilèges
qui exhalent la chaleur tendre et le
charme ingénu de l'enfance.
Cette sensibilité dont il se cachait
comme d'une vertu jalouse de son se-
cret, fait la beauté de ses pages les plus
heureuses. On la découvre jusque dans
ses plus éblouissantes réussites de vir-
tuose..
Son œuvre lui doit sa poésie et tout
ce qu'il y a d'impérissable en elle.
L'ironie qu'il employa parfois était
chez lui une pudeur du sentiment l'ori-
ginalité de l'expression, une manière
d'être naturelle la perfection de la for-
me, un besoin de l'esprit comme le sens
si français de la mesure, la droiture du
caractère et l'indifférence aux honneurs.
Robert Brussel.
grands esprits comme Hauptmann, Her-
mann Stehr, Hans Grimm, etc., l'expli-
cation pour ou contre de l'actua-
lité allemande.
Dans les romans nouveaux, Sadeck
(Ed. Albert) par Simone Berson et
L'Exaltation (Ed. Baudiniére), par Ro-
land Charmy.
AUJOURD'HUI
Réceptions. 17 heures Baronne Gour-
gaud.
18 heures Mme E.-R. Blanchet.
Bienfaisance. ii heures Exposition
de poupées cosmopolites (le la S. S. B. NI.
de UUc (Hôtel du « Figraro »).
Deuils. 1 heures: Obsèques de M.
Julien Barois (Saint-Pierre de ChalllblJ.
11 heures Obsèques do Mme René
du Temple (Satnt-Krancois-Xavier).
la h. 15 Obsèques de M. de Salut-
Etlcnno (Eglise réformée de l'Oratoire).
yiliillllltlllltlliiliIlllIlltiilllMIlliliiiitiiiliiiiiiitiiiiftiiiiiiiiiitiil
COURS
Pour s'inscrire à l'occasion du
1er janvier, des registres seront déposés
Pour la Duchesse d'Anjou et San
Jaime 101, rue du Bac.
Pour S. A. R. la Princesse Sixte de
Bourbon-Parme 11, rue Galilée.
Pour LL. AA. RR. le Prince et la Prin-
cesse Xavier de Bourbon-Parme, S. A. I.
et R. l'Archiduchesse Blanca de Bour-
bon, S. A. R. la Princesse Beatrix de
Bourbon-Massimo 101, rue du Bac.
On annonce de Londres le prochain
mariage de S. A. R. le Prince Saïd Halim
d'Egypte, cousin de S. M. le Roi Farouk,
avec la comtesse Blanche-Louise-Marika
Posse, de nationalité suédoise.
Le Prince Saïd Halim est le fils du
Prince Mohamed Ali Haiim.
LL. AA. RR. le Prince et la Prin-
cesse Nicolas de Grèce ont quitté Paris
pour se rendre à Athènes, afin d'assister
au mariage de S. A. R. le Prince héritier
Paul de Grèce avec S. A. R. la Princesse
Frédérique de Hanovre, qui sera célébré
le 9 janvier.
S. M. la Reine d'Italie a reçu en
audience privée S. Exc. le ministre
d'Haïti et Mme Laraque.
AMBASSADES
S. Exe. M. André Bruère, ministre
de France en Norvège, a été reçu hier
matin en audience solennelle par S. M. le
Roi Haakon, à qui il a remis, avec le
cérémonial accoutumé, ses lettres de
créance.
La presse diplomatique française
a offert hier, en l'honneur de M. Yvon
Delbos, un déjeuner auquel assistaient
MM. François de Tcssan, sous-secrétaire
d'Etat aux affaires étrangères; Rochat, direc-
teur Bérard, chef adjoint; Barsalou, attache
parlementaire du ministre; Comert, chef du
service d'information et de presse du Quai
d'Orsay le comte Serge Fleury, du service
d'information et de presse.
Des allocutions très cordiales ont été
prononcées par M. René de Valfort,
syndic de la presse diplomatique, et'par
le ministre des affaires étrangères.
A l'occasion du prochain départ de
S. Exc. M. Boheman, ministre de Suède,
qui est sur le point de quitter Varsovie
pour occuper à Stockholm les fonctions
de secrétaire général du ministère des
affaires étrangères, et de Mme Boheman,
S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme
Léon Noël ont offert un dîner auquel
assistaient
S. Exe. le ministre de Roumanie, Mme et
Mlle Zamtiresco; prince Constantin Czetwer-
tynski, le chargé d'affaires d'Egypte et Mme
Kamil Abdul Rahim, M. Pulaski, M. Gwiaz-
dowski, colonel comte Przezdziecki, colonel
Roero, marquis di Cortanze, M. et Mme
Grafstrom, comte et comtesse d\Aspreniont-
Lynden, M. et Mme Lasocki, comte et com-
tesse Maurice Molli, Mlle Czosnowska, com-
tesse du Couëdie de Kergoaler, M. et Mme
Gauquie, Mlle Mono, prince Antoine Radzi-
will, M. Autier, M. Beydon.
DANS LE MONDE
La vicomtesse Curial ne recevra
pas les vendredi 31 décembre et 7 jan-
vier.
I FlGAfcO- ACTUALITES -3^
.héritier du trône, reçoit de S. M. le Roi Carol le ceinturon de commandant de la jeunesse roumaine.
LES ECHOS
Le Figaro et César Birotteau. i
Ajoutons quelques précisions au
souvenir donné par' Guermantés au
« César Birotteau » de Balzac édité
par le Figaro il y a cent ans.
Nous avons entre les mains un
exemplaire, qui vaut actuellement
fort cher, de cette édition originale.
C'était, moyennant un abonnement
de trois mois qui coûtait 20 francs,
que l'on recevait en prime les deux
volumes in-8°.
Le chef-d'œuvre de Balzac fut écrit
par lui, composé, imprimé et broché
entre le 17 novembre et le 15 dé-
cembre.
Edouard Ourliac, dans un article
ajouté à la fin de notre exemplaire,
célèbre en termes dithyrambiques
cette merveille de rapidité d'autant
plus miraculeuse qu'en cours d'im-
pression un plancher s'effondra et
douze ouvriers furent blessés légère-
ment.
Mais que dire de Balzac qui écrivit
en si peu de temps un de ses plus
admirables romans ?
Un marché avantageux.
Le Salon des Echanges, qui s'est
ouvert hier matin, comporte, pour la
première fois, une section enfantine
où l'on peut échanger des oeuvres de
peintres précoces contre des cara-
iSE CARNET DtJ t FIGARO
Mme Emile Moreau ne recevra
pas en janvier. Elle recevra seulement,
9, rue de Constantine, les deux pre-
miers lundis de février.
CERCLES
Un Centre de diffusion artistique
et littéraire belge vient d'être créé à
Paris, sous l'impulsion de S. Exc. le
comte de Kerchove de Denterghem, am-
bassadeur de Belgique.
Ses manifestations se dérouleront
20, rue de Berri, dans l'ancien hôtel de
la Princesse Mathilde, où pendant un
quart de siècle l'élite des lettres et des
arts se donna rendez-vous.
Il a recueilli, dès sa naissance, les
patronages les plus éminents, en France
comme en Belgique il est certain que
leur appui précieux assurera au Centre
de diffusion une existence utile et bril-
lante. Dès le 14 janvier, le nouveau grou-
pement inaugurera le cycle de ses mani-
festations par une exposition « Le
visage de la Belgique vu par ses pein-
tres ». Cette rétrospective du paysage
groupera des toiles de grands maîtres
de la peinture belge, depuis Roger van
der Weyden, Rubens et Brusghel jusqu'à
Constantin Meunier, de Braekeleer, etc.
Le Centre de diffusion artistique et
littéraire organise, pour le 21 janvier,
une soirée musicale où le Trio de la
Cour de Belgique se fera entendre. Le
28 janvier, le vicomte Henry Davignon,
membre de l'Académie royale de Bel-
gique, assisté de Mme Berthe Bovy,
sociétaire de la Comédie-Française, par-
lera des poètes belges contemporains.
L'exposition sera ouverte au public
du 15 janvier au 5 février. Un vif mou-
vement d'intérêt et de curiosité se fait
déjà autour de cet événement de la vie
artistique parisienne.
NAISSANCES
De Rome on annonce que la belle-
fille du Duce, qui épousa Vittorio Musso-
lini.le 4 février dernier, a mis au monde
un fils qui recevra le nom de Guido.
Le Duce a appris la nouvelle avec une
joie très vive. Le nombre de ses petits-
enfants est maintenant de quatre, sa
fille, la comtesse Ciano, ayant trois en-
fants.
M. Hubert de Segonzac et madame,
née Marie-Antoinette de Witte, sont
heureux de faire part de la naissance
de leur fils Patrick.
M. et Mme Jean Baron sont heu-
reux d'annoncer la naissance de leur
fils Michel. Paris, 6 décembre.
M. Roger Lesur et madame, née
Marie-Thérèse Gallo, sont heureux d'an-
noncer la naissance de leur fille Chris-
tiane. 18 décembre.
M. Jacques Guillon et madame,
née Alouis-Lizars, sont heureux d'an-
noncer la naissance de leur fille Marie-.
Claude.
On annonce la naissance
De Gïadys Fontaine.
FIANÇAILLES
On annonce les fiançailles de Mlle
Françoise de Monts de Savasse avec le
comte Olivier de Germiny.
On annonce les fiançailles de Mlle
Claude Barbier de La Serre avec M. Jac-
ques Tasse], ingénieur des Arts et Ma-
nufactures.
On annonce les fiançailles
De Mlle Madeleine Lalour avec M. Pierre
iJelftlfttUd.
S. A. R. LE PRINCE MICHEL DE ROUMANIE.
bines de salon ou des poupées dor-
meuses.
Aussi put-ajt^ntendre, devant une
toile signée Kikoïne, fils ou fille ? 1
un monsieur grisonnant deman-
der à un garçonnet en costume de
sport
Alors, vraiment, Jean-Paul, tu
n'aimerais pas mieux ça que ton
tambour ?
L'échange, d'ailleurs, ne se fit pas,
le jeune visiteur méprisant autant la
peinture que le vieux monsieur dé-
testait le tambour.
JOSE GERMAIN
TRESOR DES HEROS
Lyautey, Laperrine,
j Mermoz, de Bournazel
et d'autres.
«Voilà des pages en-
traînantes, évocatrices
| de gloire. Ce livre est
un Sursum Corda.» »
i Georges Goyau,
I de l'Académie française.
| Editions Spees: 12 fr.
Les communistes s'emparent
des héros de mistral.
Au-dessus de l'arc de triomphe
placé à la porte du gara.ge Bonnet,
où se tient, à Arles, le congrès du
MARIAGES
Le mariage du colonel Armand
Ducrocq, officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre, avec Mme Henriette
Edart vient d'être célébré dans l'intimité.
Les témoins étaient M. Chiraux, pré-
fet de l'Eure, chevalier de la Légion
d'honneur, et Mme de Balsac, avocat à
la cour.
Le 21 décembre, en l'église Notre-
Dame d'Auteuil, a été célébré dans l'inti-
mité le mariage de Mlle Lucie Taisne,
Mlle Lucie Taisne.
(Studio de Paris.)
fille de M. Charles,Taisne, ancien notaire
à Cambrai, décédé, et de madame, née
Renaux, avec M. Charles Fourcade, fils
de M. Joseph Fourcade et de madame,
née Boussang.
Les témoins de la mariée étaient
M. André Taisne, s6n oncle, et le doc-
teur Delbane, son cousin ceux du
marié M. Jean Fourcade, son frère, et
M. Louis, Menant, directeur général de
compagnies d'assurances.
On nous prie d'annoncer le ma-
riage de M. Henri de Blois avec Mme
Charnier-Suron, célébré dans l'intimité
le 21 décembre, en l'église Saint-Domi-
nique.
Vient d'être célébré le mariage
De Mlle Suzanne Collette avec M. Emile
Kahn.
INFORMATIONS
M. E. Berry. Wall a quitté le Meu.
rice, à Paris, pour Monte-Carlo, où il
compte passer l'hiver en sa résidence
habituelle;
DEUILS
Hier ont été célébrées, en l'église
Saint-Honoré d'Eylau, les obsèques du
vicomte de Riancey, chef d'escadrons
de cavalerie en retraite, officier de la
Légion d'honneur, croix de guerre.
L'absoute a été donnée par l'abbé
Desjardins, second vicaire-de la pa-
roisse.
Le deuil était représenté par le
vicomte d'Estaintot et le capitaine d'Es-
taintot, gendres du défunt; le comte de
Riancey, son frère; le vicomte de Vil-
liers, son beau-frère; MM. Jacques,
Pierre et Guy d'Estaintot, ses petits-
fils; le capitaine de Maisonneuve, le
comte de Martimprey et le baron de
Selle de Beauchamp, ses neveux le
comte de Montherlant, son petit-neveu,
et le général baron de L'Espée, son
cousin;
Du côté des dames, par la vicomtesse
d'Estaintot et la baronne d'Estaintot,
ses filles; la comtesse de Riancey et la
vicomtesse de Villiers. ses belles-sœurs;
parti communiste, on est surpris de
voir les effigies grandeur nature, dé-
coupées dans du carton, des deux
héros de Mistral Vincent et Mi-
reille.
Le poète, fervent catholique et tra-
ditionnaliste convaincu, serait déses-
péré s'il pouvait voir les personnages
créés par son génie devenus ainsi des
emblèmes soviétiques.
Cadeau royal. «
Henri IV écrivait à la belle Ga-
brielle d'Estrées ce mot tendre « Je
vous baye en témoignage d'amitié
quatre bouteilles « de mon vin d'Ar-
bois. »
Pour la nouvelle année, faites revi-
vre cette délicate coutume en offrant
quelques fines bouteilles de bourgo-
gne du « Soleil dans la cave », cellier
de vente de la Rôtisserie de la Reine
Pédauque.
6, rue de la Pépinière (gare Saint-
Lazare). Le Masque de Fer.
Le Masque de Fer.
LES avis concernant les naissance.,
a fiançailles, mariages (avec ou aana
photographie), deuils, etc., sont reçus i
a) 14, Rond.-Point des Champs-Ely-
sées (Elys. 98.31 à 98-38).
b) A l'Office spécial de publicité, 29,
Boulevard des Italiens. Téléphone >
Richelieu 69-31.
la vicomtesse de Buysieulx, Mme de
Maisonneuye, Mme Raymond de Lavi-
gerie, la comtesse de Martimprey et la
baronne de Selle de Beauchamp, ses
nièces; la baronne de L'Espée et la
comtesse des Michels, ses cousines.
Les obsèques de Mme Charles
Reibel ont été célébrées lundi en l'église
Saint-Thomas d'Aquin.
La levée du corps a été faite par
l'abbé Dellèstable, curé de la paroisse,
et l'absoute donnée par S. Exc. Mgr
Roland-Gosselin, évêque de Versailles,
ami particulier de la famille, qui pré-
sidait la cérémonie.
Le deuil était conduit par M. Charles
Reibel, avocat à la cour d'appel de
Paris, sénateur de Seine-et-Oise, ancien
ministre, mari de la défunte; M. Geor-
ges Marconnet, avocat à la cour d'appel,
son gendre; M. Michel Marconnet, son
petit-fils; le commandant Weyns, son
frère; M. André Mosticker, président
de la Compagnie des ingénieurs-experts
près le tribunal de la Seine, son beau-
frère du côté des dames, par Mme
Georges Marconnet, sa fille; Mme De-
vaux, sa sœur; Mme André Mosticker,
sa belle-soeur.
L'inhumation a eu lieu à Morsang-
sur-Orge (Seine-et-Oise).
L'intendant général Louis-Albert
Briand, commandeur de la Légion d'hon-
neur, vient de mourir à Nice où il s'était
retiré il y a trois ans lorsqu'il prit sa
retraite en qualité de directeur de l'in-
tendance de la division d'Alger.
Le défunt, qui avait soixante-trois ans,
était né à Lons-le-Saunier.
Nous apprenons la mort du lieu-
tenant-colonel Maurice Maulbon d'Ar-
baumont, commandeur de la Légion
d'honneur, pieusement décédé à Lyon.
Un service pour le repos de l'âme
de la générale Clamorgan sera célébré
le jeudi 30 décembre, à neuf heures et
demie, en l'église Sainte-Marthe des
Quatre-Chemins, à Pantin.
̃=– On annonce la mort, à l'âge de
soixante-trois ans, de M. Pierre Hugue-
nin, chevalier de la Légion d'honneur,
avoué près la cour d'appel de Dijon,
secrétaire de la Conférence des avoués
de France, membre de l'Académie des
sciences, arts et belles-lettres de Dijon.
Nous apprenons la mort, à l'âge
de quatrante-deux ans, de M. René
Muscadel de Massue, fils de notre re-
gretté confrère Georges Muscadel de
Massue.
Les obsèques de M. Maurice Ravel
auront lieu demain jeudi 30 décembre,
à midi. On se réunira, 16 bis, rue Che-
vallier, à Levallois-Perret, à onze heu-
res et demie. Inhumation au cimetière
de Levallois-Perret. Le présent avis tient
lieu de faire-part.
.Le docteur Paul Flandrin, ancien
interne, médaille d'or des hôpitaux de
Paris, chirurgien de la Fondation
Chiappe et de l'hôpital Saint-Michel,
chevalier de la Légion d'honneur, croix
de guerre, est mort subitement le diman-
che 26 décembre, La levée du corps aura
lieu aujourd'hui 29 décembre, à quatorze
heures, à la maison mortuaire, rue de
Grenelle, n° 158, où l'on se réunira. Le
cercueil sera transporté à Soumensac
(Lot-et-Garonne) où les obsèques seront
célébrées dans l'intimité. Ni fleurs ni
couronnes. De la part de Mme Paul
Flandrin et de ses enfants, de Mme
Ernest Flandrin, du commandant Mau-
rice Flandrin, du lieutenant de vaisseau
Jacques Flandrin, de M. Pierre Çathala,
C "t""
~MLode <€o<
0 C~AJU~D1Lt~L
DU COTE DES ENFANTS
PREVENIR.
J'ai assisté récemment A une séance
de rééducation d'enfants atteints de
troubles de la parole.
La femme de grand cœur qui condui-
sait la démonstration et est une des
plus notables spécialistes de cette scien-
ce nouvelle, m'a confié qu'on sauverait
bien davantage de muets, de bègues, de
bredouilleurs, etc., si on ne se décidait
pas trop tard à les faire soigner. « Ai-
dez-nous, m'a-t-elle demandé, et répétez
inlassablement que c'est dès les premie-
rés manifestations de la surdité en-
trainant le mutisme celles du bé-
gaiement ou d'une ouïe déficiente, qu'il
faut consulter le spécialiste et commen-
cer soif l'éducation, soif la rééducation
de ces petits déshérités.
» J'insiste en particulier sur le cas
des bègues et des bredouilleurs on
nous les amène trop souvent vers 10, et
même 12 ans, quand ils ont déjà été
entravés dans leurs études par leurs
déficiences et que la preuve a été faite
que le passage de l'enfance à l'adoles-
cence n'a pas guéri, ni atténué ce que
nous appelons les spasmes phonétiques.
» Ces accidents sont en outre le symp-
tôme de désordres psijcho-neuro-mo-
teurs, qui réclament eux aussi des soins
appropriés, avant qu'il ne 'soit trop
tard.
» Dites-le, et faites comprendre que
plus tôt on soigne ces enfants, plus on
,a de chance de succès et plus courte sera
la période de réadaptation fonction-
nelle. »
Que puis-je ajouter à des recomman-
dations si justes ? Les déficients de la
parole, comme ceux de la vue, ne doi-
vent pas espérer une guérison miracu-
leuse, pas plus
grandissent trop vite, ou ne se dévelop-
pent pas.
Il n'y a pas de symptômes négligea-
bles dans les comportements des en-
fants, encore moins dans leur apparen-
ce physique. N'attendez pas qu'il soit
trop tard pour les signaler au médecin
de la famille.
NOTÉ SUR MON BLOC
Pour vos cadeaux,
Félix Raillon, joaillier fahric1.
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Joaillerie. Horlogerie.
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+
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res manteaux d'Hudson; astrakan,
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Paris. Le flacon 65 francs.
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ancien ministre du docteur H. La-
grange, ophtalmologiste des hôpitaux
du capitaine de corvette G. Bonis, de
M. Aylic Petit-Langlé et de leurs fa-
milles.
Nous apprenons la mort de la ba-
ronne de Coriolis de Limaye, décédée à
Paris le 23 décembre 1937, à l'âge de
soixante-dix-neuf ans.
De Lyon, on nous prie d'annoncer
la mort du baron Bernard de Truchis
de Varennes, officier de cavalerie en
retraite, croix de guerre, décédé dans sa
trente-neuvième année. Les funérailles
auront lieu aujourd'hui à Lyon et l'inhu-
mation à Saint--Sorlin-en-Bugey le
30 décembre 1937.
Le capitaine et Mme Jean Crestey
ont la douleur de faire part de la mort
de leur fille Chantal, rappelée à Dieu
le 24 décembre 1937.
On annonce la mort, survenue le
27 décembre, à Enghien-les-Bains, de
.M. Victor Thuau, chevalier de la Légion
d'honneur, grand officier de l'ordre de
Saint-Sava (Yougoslavie), président de
l'Association des médaillés de 1870 de
la ville d'Enghien, décédé dans sa qua-
tre-vingt-onzième année. Les obsèques
auront lieu demain jeudi 30 décembre,
à huit heures quarante-cinq précises, en
l'église d'Enghien. L'inhumation aura
lieu dans le caveau de famille à Châ-
teauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire).
La famille de Pontac et la com-
tesse Armand de Geoffre de Chabrignac,
dans l'impossibilité de remercier des
nombreux témoignages de sympathie qui
leur ont été donnés à l'occasion de la
mort du marquis de Pontac, prient leurs
parents et amis de bien vouloir accepter
l'expression émue de leur reconnais-
sance.
On annonce la mort
De Mme Paul Rouzc, née Coindreau, à
Chàteauroux; de Mme André Collin-Robi-
neau, à Paris; de M. Velgneau; de M. Albert
Soret; de M. Elue Bernard, à Narbonne; de
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4, place de l'Opéra, m'en a montré plu-
sieurs. L'un d'eux, d'une grande dimen-
sion, est fait de volutes d'or très clair,
incrusté, tout au long des retours de la
double volute, de beaux diamants aux
reflets bleus pour ce bijou, maintenir
un piquet de fleurs ou une fleur à grosse
tige est un jeu d'enfant. Puisque nous
parlons broche, savez-vous qu'elle est
de nouveau en compétition avec le clip ?
Clerc en a de fort jolies, toujours de
volumes assez important, le plus sou-
vent ovales ou rectangulaires, pavées de
tous les diamants de la couronne Cer-
taine de ces broches s'avivent dans le
centre d'une pierre précieuse de couleur,
taillée ou en cabochon. J'avoue qu'un
bijou de ce genre relève d'une pointe de
somptuosité la robe la plus simple.
Poursuivant mes investigations chez
Bourguignon, à côté de chez Clerc, j'ai
tout particulièrement remarqué, bien
que de prix très abordables, des broches
faites d'un jade ou d'un corail travaillé,
délicatement enchâssé dans un rectangle
d'argent ajouré sur d'autres, un corail,
,du plus beau rouge, était mis en valeur
par une ligne d'onyx ce même travail
se retrouvait de façon très heureuse dans
la monture d'une topaze. Des aigues-
marines splendides, prises dans un bloc
d'or blanc, étaient pareilles à une eau
transparente. Si j'avais bonne mémoire,
comme l'un de nos grands comédiens-
acteurs, je pourrais vous citer encore
mille autres fantaisies qui me plurent
infiniment et que vous ne manquerez
pas d'aller voir chez Clerc, 4, place-de
l'Opéra.
Voici le nouvel an. N'oubliez pas que
pour être à la mode, il vous faut porter
fleurs à la broche ou broche au corsage.
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