Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-10-29

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 29 octobre 1937

Description : 1937/10/29 (Numéro 302).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409657h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63%.


LE DOUBLE TOURNANT DE LA CHINE A L'EUROPE

̃ f ̃

rtÇjErra La prise de Chapéi par *ig|C^ les Japonais sépare e

jjPL Shanghai de la Chine

officielle et prive lé grand port d'Extrême-Orient de toute relation libre avec son arrière-pays. D'autre part, le gouvernement du Japon refuse d'envoyer des délégués à la Conférence des « neuf puissances >> que l'Angleterre et les EtatsUnis ont fait convoquer à Bruxelles pour examiner les solutions éventuelles à donner au conflit.

Enfin des négociations sont en cours entre Rome. Berlin et Tokio, dont le résultat peut avoir une sérieuse influence sur l'avenir international. Le drame d'Extrême-Orient arrive donc, comme on dit, à un tournant. L immédiate inquiétude que nous .causent la guerre d'Espagne et ses répercussions de toute sorte, nous fait paraître secondaire le conflit sinojaponais. Mais cette vue n'est pas exacte. Du moins elle n'est pas partagée par les autres grandes puissances, Angleterre. Etats-Unis, ,Union Soviétique, Allemagne, Italie même leurs réflexes et leurs calculs ne peuvent être prévus que compte tenu des événements de Chine.

Maigre le courage des Chinois auquel leurs adversaires s'empressent de rendre hommage, le Japonais est en voie d'atteindre ses buts de guerre premiers, avec un million d'hommes seulement sous les armes, mais avec une supériorité écrasante de matériel et de préparation militaire.

Les buts du Japon comportaient d'abord là fut le vrai motif de la rupture l'établissement d'un contrôle sans réserve sur-les richesses minières, les ressources agricoles, les chemins de fer et les ports des provinces de la Chiné situées au nord du fleuve Jaune, et, par conséciuent, l'ins̃?̃ tauratjon d'un protectorat efficace,' direct ou indirect. Ce but est déjà, pour une bonne part, atteint à la fois par une avance lente, mais sûre, et par des marchandages avec les maîtres locaux, le tout accompagné ou suivi de l'organisation méticuleuse des points stratégiques. Une fois installés solidement dans le Chansi où ils ont pénétré, mais que les Chinois défendront durement, c'est le centre minier de la, Chine, les Japonais n'auront plus grand'chose de sérieux j à désirer pour le moment, sinon la

paix. •• '"̃̃

En même temps, ils- auront réalisé à peu près ce que demandait leur état-major l'extension, sur le sol chinois, de la couverture stratégique du Mandchukoo contre une menace de débordement par les Russes à travers la Mongolie. D'ores et déjà, les plus faciles communications entre la Chine septentrionale et centrale et la Mongolie semblent coupées. Mais, là Aussi, les Chinois, soutenus par des secours russes plus ou moins déguisés, lutteront désespérément.

La bataille cruelle-pour Shanghaï a coûté et coûtera encore très cher au Japon. Quelque onéreuse qu'elle soit, elle a permis aux Japonais de retenir très loin de la :Chine du Nord, de fixer sur un espace restreint et de détruire peu à peu les meilleures troupes et le meilleur matériel du gouvernement de Nankin. Si ce dernier avait pu disposer d'une telle armée et d'un tel matériel pour barrer les routes du Nord, les Japonais, dont le principal objectif était précisément le Nord et i ses ressources économiques, auraient 1 mis très longtemps à l'atteindre, et risqué gros.

La bataille pour Shanghai a eu s un autre résultat, d'importance capi- tale dans l'esprit des Jaunes de i faire paraître dérisoire la protection promise à la Chine par les Blancs et de ruiner leur principal établissement commercial en Asie.

Les pertes subies' par les Européens et les Américains, dans leurs biens ou leur commerce, directement ou par contre-coup, surpassent malheureusement les prévisions du début. Personne ne sait dans quelle mesure l'activité de Shanghai même pourra se relever un jour, ni combien de temps et d'argent il faudra pour remettre son port et ses accès en bon état. Canton est aussi, en partie, paralysé. Comme prévu, le trafic se déplace vers le grand port du Nord, Tien-Tsin, occupé par les' Japonais dès le. début des opérations.

Aucune nation blanche ne peut se flatter d'avoir sauvé ses intérêts. Les marchés américains et britanniques sont ébranlés en profondeur par ce désastre. L'Allemagne, dont la plus active « colonie » en Europe, celle de Barcelone, a été ruinée par les événements d'Espagne, assiste, mus

ar pouvoir dire mot, étant liée aux dêi r adversaires, à l'écroulement de s ne espoirs en Chine.

îd Et. par suite dé la division d a- puissances européennes et de l'inert que des difficultés de politique il lu térieure imposent aux Etats-Unis, és Japon, dans la mesure où il est di 1- posé aux sacrifices, reste maître c s- son jeu. Il a suffi que le préside es Rooseyelt parlât de « mise en qui es rantaine » pour qu'une véhémen opposition alertât l'opinion contre lu

«

>, -̃̃• ̃:̃

ie ^La guerre, de Chine ne. pourra désormais placer le Japon dans un 'e position très critique que si des rer t. forts exercés et un matériel considé is rable, venant de Russie, permettaièr ;s aux Chinois d'user indéfiniment le it forces japonaises et de les entraîne i- loin de leurs bases.

s Mais ici le tournant de la guerr d'Extrême-Orient rencontre le toui nant des affaires européennes, n Jusqu'à présent, Moscou s'est ai tentivement gardé de toute guerr déclarée ou opération de grande en s vergure qui absorberait des effectif nombreux et mettrait à l'épreuve se réserves de matériel, avec des risque de la Baltique au Pacifique et l'éta de tension intérieure que l'on connaît ̃̃ Si la Russie se déclarait contre 1< 1 Japon, l' Allemagne serait tentée, si non obligée, d'agir. Mais l'Italie P L'Italie ne peut pas ne pas s« rendre compte que si les choses con.tinuent comme elles vont aujourd'hui, le Japon, avant un an, sera un empire de deux cents millions d'habitants, comparable aux Etats-Unis par son outillage, et que l'Allemagne aura reçu des colonies avec des remerciements pour sa bonne conduite. Elle ne peut pas ne pas se rendre compte que, dans une bagarre,, se.? profits à,' espérer, en définitive, compares à ses risques, seraient beaucoup moindres que ceux du Japon et de l'Allemagne. Le Japon n'a, d'ailleurs, ni le désir ni le besoin de payer cher les services qu'elle lui rendrait. Car, la paix faite, le Japon cherchera moins des fournisseurs de marchandises que des prêteurs dé dollars pour équiper le nord de la Chine. On imagine donc que: Jes conversations entre Tokio, Berlin et Rome sont faciles sur l'idéologie et la tactique immédiate, mais difficiles- sur le plan des intérêts futurs..

'2 ~Y

Il est possible qu'à Ja Conférence de Bruxelles, si elle à lieu, malgré l'absence du Japon, un fort poker remplace l'escrime notariale où s'est illustré le Comité de non-intërvention en Espagne.

Lucien RomieJr.

Le général Franco fait de Majorque son unique, base' navale Le gouvernement de' Valence transporte demain, son siège à Barcelone

Gibraltar, 28 octobre. Toutes les forces navales du général Franco, pla-' cées sous le commandement du vice-, amiral Fernandez, vont être désormais concentrées à Palma de Majorque. De cette base, la flotte nationaliste entreprendra le blocus des côtes de l'Espagne gouvernementale, de la frontière française à; Almeria.,

L'amiral Fernandez disposera de quatre croiseurs Canarias, Almirante-Ceruera, Baléares et Ntiuarra, deux canonnières et une trentaine d'autres unités. On apprend par ailleurs que le .conseil des ministres tenu hier à Valence, a décidé oflâciellement de transférer à Barcelone le siège du gouvernement républicain d'Espagne. Le décret ordon- nant ce transfert 'parait' demain à la Gazette de la République.

♦- r–

M. de Man a accepté

de former

Je nouveau ministère belge BRUXELLES, 28 OCTOBRE. M. de Man, vice-président ds parti' ouvrier belge (socialiste), ministre des finances du cabinet démissionnaire, pressenti par le Roi, après le refus de M. Vàndervelde, a accepté de former le nouveau ministère.

Après l'audience royale, M. de Man est rentré au département des finances, où l'attendait M. Spaak, ministre des affaires étrangères.

M. de Man s'entretiendra ce soir, suivant l'usage, avec M. Van Zeeland, premier ministre démissionnaire.

EN PAGE 5

HAUTEUR,

voilà rennemi Par FRANCIS CARCO,

et t Académie GoncoHrt

AU CONGRES RAD!CAL DE LILLE

DISCOURS D'OUVERTURE DE M. EDOUARD DALADIER!

Rompre le Front Populaire serait une erreur et une faute a dit le Ministre de la Défense Nationale (De notre envoyé spécial ROGER DARDENNE)

AUX ASSISES DU NORD CONDAMNÉE A MORT Joséphine Mory, l'étrangleuse, t

a entendu te verdict avec indifférence (Lire en page 3. l'artirle de ri aire envoyé spécial HENRI VOlSOVEy)

^t^|NQlS©ÀTJONë: DANS LE MldH

̃ ["– •Pr°tSttîTrlSef ^as^s|ro^?s- Voici le viHage.de: Salan,: dont la rue principale est transformée en torrent, lreue maisons de cette malheureuse localité viennent d'être détruites par les flots.

^bureau_du,C«ngrês. De gauche à droite, M. Camille Chautemps :M. Edouard Hernot M. Edouard ,Daladier, prononçant son discS M. Emile Roche, M. Canipinchi.

ijC. Congrès ̃̃ radifiai a vraiment Commencé ce matin. On lira plus loin le compte rendu de cette journée dont, les deux épisodes principaux *P«t;«e discours, de M- Daliidier suite thème du respect de la discipline républicaine du rassemblement populaire. Puis une escarmouche fort vive qui mit aux prises M. Pierre Cot et un des chefs des « Jeunesses radicales »: Mais comme il advient généralement, dans les congrès radicaux, les déliais vraiment importants-

se passèrent hors' de Ja séance publi-

que. A huis clos, siégeait la.commis-

sioi,v de -politique générale qui joint

iuxcpqrlementair.es tes présidents et 1 secrétaires des fédérations: Lès affaires- extérieures furent d abord sur le tapis. M. Giieriiut ap* pela- l'attention de ses collègues sur

&U;CQNSEIL D'ETAT I 1

M." Vincent Àiirioj, garde des Sceaux,- a présidé hier l'assemblée générale du Conseil d'Etat et procédé à l'installation de M. Georges Pichat (debout) .promu aux fonc- ̃ tibris de vice-président.

la gravité de, la situation très grave en effet, Confirma M. Mer-

not. ̃̃̃.̃'

La liberté des voies de communication, est menacée, reprit < M. Guernut, et il illustra ainsi sa peu-

sèë ̃̃

Dans quelques semaines, M. Chamberlain peut se rendre aux Indes ou aux Canaries. Il ne le pourra que si M. Hitler ou M. Mussolini veu- lent le, lui permettre!

M. Albert Bat/et, dont on sait l'hostilité à la « non-intervention », proposa, alors an ordre dit jour de cri-

tique contre cette nqïîtiqne.^

Soijons prudents, conseillèrent MM. Chant emps, Delbps et Herriot. A quelqu'un qui souhaitait l'envol de tanks, M, Maurice Sarraïit répar-

tit:;

Oui, mais dans les tanks,, il faut des hommes ̃ Bref, on convint de ne pas trop s appesantir demain sur la-poïitique extérieure et de faire effort pour rapprocher des désirs de M. Baj/et \e. texte approbateur du gouvernement conçu par M. Jacques Kayser. Pour la politique intérieure, après que M. Dominique eut préconisé la réforme électorale, M. Ripault présenta son rapport. Il ne plut guère -ar il ramassait contre le Sénatolupart des griefs socialistes. M. LanoUreux en fit avec verdeur le procès. Aux dernières nouvelles, M. Rioault rendrait son tablier. On négo- ciera encore demain matin. Roger Pardennel:

(Lire le compte rendu J en troisième page)

EN PAGE 8

LA VOITURE DE L'AVENIR AURÂ-T-ELLE

LE MOTEUR A L'ARRIERE Par ANDRE REIÇHEL

;les trouves au maroc

JDES INCIDENTS ECLATENT

A OUDJDA

ET A

MARRAKECH Nouvelles arrestations

d'agitateurs à Fez

^Casablanca, 28 octobre. Les renseignements parvenus la nuit ont permis d'établir le bilan exact des graves incidents qui se sont produits à Port-Lyautey hier après-midi. Le nombre des tués de quatre et celui des blessés doit dépasser vingt. Toute approximation précise est, en effet, impossible; car les indigènes ont rapidement enlevé les leurs.

En plus des membres du seryice d'ordre,blessés, deux Européens qui se trouvaient sur le lieu de la bagarre ont été grièvement atteints et deux automobilistes lapides.

Mohamed Diouri, le principal agitateur, qui a été arrêté et qui, riche commerçant de Port-Lyautey avait fait, il y a quelques jours, le serment de, se ruiner s'il le fallait pour manifester, a été déféré au pacha qui, sur-le-champ, la condamné à deux ans de prison. Une trentaine d'arrestations ont été opérées et les. émeutiers seront jugés aujourd'hui. Un certain nombre d'entre eux ont reconnu avoir touché de l'argent de Mohamed Diouri. L'enquête a établi que depuis quelques jours des consignes secrètes avaient été passées dans les douars qui entourent Port-Lyautey par Mohamed Dipuri, dont l'activité s'exerce assure-t-on, au ,profit d'une puissance méditerranéenne.

(Suite page -3, colonnes l-el '%)

Le bureau international des Expo sitions, composé des, représentants de vingt-trois nations, s'est réuni hier matin à dix heures au siège de la Chambre de Commerce internationale, cours Albert 1er.

Après 3a lecture des rapports, circonstanciés de MM. Politis et de la Pradelle, s'est déroulée uiie assez longue délibération.. Vers midi .trente, le communique suivant a été lu: aux'journalistes

« A, une majorité supérieure à celle des deux fiers requise par, le statut du Bureau international des Expositions, ce dernier, tenant compte des raisons exceptionnelles invoquées par le., gouvernement français, a accordé l'autorisation que demandait celùi-cU de rouvrir, en' 1938, l'Exposition internationale de Paris 1937 ».̃'̃̃

̃C'est exactement par dix-sept voix contre deux et 'deux abstentions que la réouverture a été votée. `

C'est au gouvernement français désormais, qu'il appartient. prendre les initiatives subséquentes en précisant ses projets, et au Conseil municipal de se prononcer sur l'adhésion de la -Ville de Paris.. ̃ >

La durée de la prolongation en 1938, ne pourra excéder six mois.

M. Ch'apsal, qui s'était déjà; occupé activement- de. réunir une documentation sur la prorogation, va faire compléter et préciser renquête auprès des commissaires généraux dés exposants et des services techniques de l'Exposition e,n: vue de soumettre la question au parlement dés le début- de la prohaine session.

G. EYSTOtf ROULE » A PLUS DE 498 KIL. ̃•̃v^AJiPWE.

Mais. ce record ne sera pas homologué

t Le capitaine anglais George Eyston, s attaquant, au record in ondîal de vitesse en automobile détenu par sir Majçolm Campbell, avec 484 km. 516, a atteint la vitesse de: 498 km. 146 à l'heure. Bien que cette: performance constitue une vitesse jamais atteinte en automo-

bile,, clic; ne sera pas homologuée comme

record, moivdUI, le capitaine; Eyston n'ayant pu effectuer. le parcours complet à la suite du déchirement d'uni pneu.

I^pXf>O3ITlON rouvrira en 1938

àrminsquedes a difficultés matérielles insurmontables » ne s'y opposent Déclaration au « Figaro » de M. Barety, délégué français au B. L E.

LE IVe ANNIVERSAIRE DE LA MARCHE SUR ROME L'An XVI de F ère fasciste commence sous le signe de la paix

DÉCLARE M. MUSSOLINI qui réclame des colonies

pour l'Allemagne v

ROME, 28 octobre. M. Mussolini a tenu au Stade olympique de Rome le « Grand Rappart u mmuel des chefs fascistes, à l'occasion du quinzième anniversaire de la Marche sur Rome, en présence de il*. Rudolf Hess, ministre du Reich, qui conduisait une délégation allemande.. J Devant cent mille chemises noires, le Duce a prononcé* un discoufs dont voici les principaux passages

j Le 28 octobre 1922 commença cette Révolution fasciste qui dure depuis quinze ans. La Révolution est devenue régime, et le régime s'est, toujours davantage, identifié avec le peuple italien, avec ce peuple italien rénove et fort avec lequel il serait extrêmement risqué à quiconque d'en venir aux armes.

i,- Camarades, sous quel signe désirons-nous commencer l'An XVI de 1 ère fasciste? Le signe est inclus dans ce simple mot Paix. JWais, pour que la paix soit durable et féconde, il est nécessaire que le bolchevisme soit éliminé de l'Europe, a commencer par l'Espagne. Il est nécessaire que certaines clauses hurlantes et absurdes des traités de paix soient revues.

™t*n~ l\ est nécessaire qu'un grand Peuple' comme le peuple germanique retrouve la place qui 1m revient et qu'il avait sous le soleil d'Afrique. Il est nécessaire, enfin, que l'Italie soit laissée tranquille parce qu'elle s est fait son empire avec son sang, avec ses moyens, sans toucha à un seul mètre carré des empires d'autrui.

H y a seize ans, M Benito Mussolini, à la tête des formations fascistes faisait son entrée. à Rome et s'emparait du pouvoir. La photographie ci- dessus, prise a cette époque, représente le futur Duce en co™nie dès généraux (de gauche a droite) Balbo, de Bono, de Veéchi et lânch? chefs des troupes fascistes.

51. ̃ Barcty, délégué français au Bureau international, nous a déclaré

C'est tin grand succès, de sympathie personnelle pour, lu France. Il faut s'en réjouir. Les tettes ne faisaient, pas apparaître ail premier abord, la possibilité juridique, de répondre favorablement à notre demande. On a donné aux textes l'interprétation la plus large. La courtoisie parfaite qui. n'a cessé de présider aux débats sont un hommage à l'effort accompli' par notre pays et aux résultats vblenus.

'Que décidera

le gouvernement ?

D'autre part, dans les milieux politiques officiels, nous avons recueilli les indications suivantes

Le gouvernement ne peut décider que la réouverture, puisqu'il a demandé la permission de rouvrir et que le bureau international répond affirmativement à cette demande.

Il ne prendrait une décision contraire que s'il rencontrait des difficultés matérielles financières, ou des résistances insurmontables.

L'opinion à l'Hôtel de Ville On sait que la commission dos Expositions à l'Holel de Ville a donné in avis favorable de principe à la « reconduction » de l'Exposition. en émettant le vœu que l'Exposition soit conservée sous son aspect actuel et que le gouvernement obtienne du Parlement les crédits nécessaires.

Huit de nos édiles, professant des opinions politiques très opposées, nous ont déclaré qu'ils étaient partisans de la « reconduction » mais à la condition expresse qu'elle ne coûterait rien à la Ville de Paris. L'un d'eux, un élu socialiste, nous n même ajoute «Mais que restera-t-il de l'exposition au printemps ?:»

Quatre autres conseillers se sont déclarés en faveur du projet et sans restrictions. Un seul nous a répondu nettement « non ». Deux autres se sont montrés indécis. Enfin, un dernier est favorable à la condition « que l'on étudie la possibilité d'assurer le succès de la reprise » de façon' à éviter la crise économique que l'on peut craindre l'àn prochain à la. suite de la fermeture de 1 Exposition ».

En résumé, l'on peut, dire qu'il y a

une sensible majorité pour la prolonga-

tion de l'Exposition sous la réserve qu'il n'en coûte rien aux finances de la Ville de Paris. Cette exception n'est-elle pas s d'ailleurs contenue implicitement dans l'ordre du- jour voté avant-hier par la commission des Expositions ? '? 1

EN PAGE 2

LE SALON

D'AUTOMNE E i Par RAYMOND LECUYER

LES JOURS SE SUIVENT

CETTE HORRIBLE

CRIMINELLE^

Celte femme Mory, qui a tué sa bru et qu on a condamnée hier, est de ̃l espèce la plus vile car ce n'est pas Une mère jalouse qui s'est vengée, c'est une harpie ambitieuse. On aurait tort de chercher dans ce crime un sentiment parent à celui que M. hrançois Mauriac a peint, et.d'uhe façon supérieure, dans Genitrix. Il u a chez la Madame Cazenave du romancier cet attachement maternel, à base de jalousie, que le freudisme s en est allé éclairer, aux chambres obscures des êtres, avec parfois trop d éclat. Chez Mme Mort; on ne discerne pas l'impérialisme tendre et sombre, l'instinct de ressentiment fréquent contre celui ou celle qui ravit l'enfant aimé. Non la haine de cette femme était une haine vul93ire' la haine de l'ambition déçue, Elle avait espéré an sort magnifique pour son fils; elle le voyait, après l avoir conduit jusqu'à une situation flatteuse, épousant une héritière qui comblerait son orgueil. Et le voilà qui choisit une fille simple et honnête, sans plus Que vont dire les voisins, les boutiquiers, la petite ville quelle avait excédée de ses méchancetés et de ses médisances ? La réussite absolue de son fils, avec la consécration de l'argent, devenait dans cette aine médiocre un enjeu considérable. Elle en avait besoin pour triompher de l'opinion, et déolouer

sa vulgarité. Yvette Godefrou (fêtait la partie perdue. La haine est venue ae^ là, d'abord, et c'est pour cela quelle est exécrable et sans excuse Mme Mory imaginera tout alors Pour ruiner dans l'esprit de son fils un amour bien naturel. Elle imaginera d'aller trouver le commissaire de police de Rouen pour obtenir un rapport sur celle jeune fille. Il lui faut la déshonorer et tous les moyens lui seront bons. Ce commissaire la met en rapport avec le sieur- Vallée, détective amateur, qui livre, sans prendre autrement d'informations, un rapport dégoûtant. On a sévèrement jugé au tribunal le rôle de ce policier, marchand de bestiaux et de calomnies, tour à tour personnage e mixte, tel que la province française nen connaissait pas cm temps de Balzac. On souhaiterait que cet homme indigne fût jugé un peu plus efficacement que par un propos d'audience. En tous les cas, on est surpris qu un commissaire de police, fonctionnaire officiel, l'ait recommandé à des particuliers. Tous ces détails attestent des facilités déplorables et nue méconnaissance bien grave des responsabilités élémen-

taires.

Son meurtre commis, cette qrosse femme, au visage flasque troué d'une bouche venimeuse et de petits veux insensibles, jouera la folie et l'irresponsabilité. Elle aperçoit l'étendue de son erreur dans le parcours hai- nenx, qu'elle voudrait achever jusqu'au bout. Elle se reprend, simule un émoi qu'elle ne ressent en aucun moment. C'est vraiment une des créatures les plus affreuses que des hommes aient eues à juger.

Guermantes,


LE SALON D'AUTOMNE

De ce Salon d'Automne dont le vernissage a liéu aujourd'hui, on emporte une agréable impression d'ensemble, en déptt do la monotone grisaille des cimaises du pavillon spécialisé où il est logé le fameux pavillon de l'esplanade des Invalides. II est clair, il est \ivant il ne sent ni le moisi, ni la poussière. La part faite aux jeunes est fres belle et les « anciens » n'ont pas pêché par abstention. Les oeuvres m'y foisonnent pas trop leur répartition a été sagace. Dans l'accrochage des toiles l'on a tenu compte des affinités esthétiques on ne nous offre pas, comme il est arrivé trop souvent dans des expositions de ces dernières années, une indigeste salade de tendances contradictoires.

Notre ami André Warnod a expose le plan adopté par Maurice Savi'eux, lequel a dirigé la présentation du Salon. Une promenade critique devrait se conformer à ce plan, et commencer la visite des salles dejpeintures, par la salle centrale, qui est la salle 17. pour simplifier, passons en revue les' tableaux et les noms en suivant l'ordre

numérique.

-W- ̃. ̃̃

Salle 1. peux paysages fermes et aérés de G. Dumoulin une imagerie d'Alice Hohermann lo portrait d'une dame ehlorotique et de son chien par Maryette Lydis la dame est eu •étoffe mais le chien est en bois.

Salle 2. De Bergevin, une figure a contre jour de Pacouil, le portrait d'un peintre qui ressemble a feu Sem de Tzanck, des paysages délicats. Salle 3. Deux paysages Italiens de Béatrice Carebul des reportages un peu faciles mais alertes de Ganesco. Salle 4. Le sage Claude Rameau et ses sages paysages. Une toile de Cavagliéri qui n'est pas ennuyeuse mais où il y a excès de papillotage. Deux peintures de Berjole qui me semble cultiver ses défauts et négliger ses qualités.

Salle 5. Marguerite Crissay, Renoir du pauvre.

Salle, 6. « Une marée montante » de Peské « ce ne sont que festons. ». Un gas du Loiret par J. Pavll. Des paysages de Paulémile Pissarro.

Salle 7. Reboussin à l'affut des lièvres, des chardonnerets et des bouvreuils. Paul de Castro que cette fois les gris de la Bretagne ont tenté.

Yves Brayer La Place des Seigneurs à Vérone.

Salle 8. Une femme et son enfant, finement étudiés par Nina Alexandrowiez ? des fleurs. et du haro par Radda. Décidément la naïveté do Madeleine Luka me semble laborieuse. Honneur au courage malheureux Gleizes persiste dans les jeux d'un cubisme sterile.

Salle 9. « La barrière bleue » de P. vWdières. Un des paysages de Léon Qqizet. La montagne dramatique et même mélodramatique de Duraud-Rose. Salle 10. Poème mélancolique, effet de nuit bien observé, que le pauvre cirque de village de René Renaud. Les natures mortes de Roger-Duval. Aux peintures de Joseph Hecht je préfère cette fois ses gravures au burin. Salle 11. Il y a des mérites dans les dessins peints de Verhoevcn, Nous n'éprouvons ni le choc de la surprise, ni le plaisir d'une indignation inédite devant les figures de cauchemar de Walch, les grotesques de Berçot ou les monstres de Desuoycr.

Salle 12. ̃– Vergé-Sarrat, Chériane. Un petit nu par G. Gallibert. Et le tohubohu de formes et de couleurs de V. Prax.

Salle l'A. Hannaux, Sabbagh, Quelvée, trois peeintres de talent qui nous déçoivent un peu. Eidelmann, Jacqucmot sont fidèles à eux-mêmes. La toile de Darel, loyal et robuste effort vers la tradition directe, est un des bons tableaux du Salon. L'envoi de C. Warnod. Salle 14. Un fin portrait de femme, et une intéressante esquisse décorative d'Urbain « le port de Cancale » par Othon Fricsz un délicat et spirituel essai d'orientalisme parisien « la mosquée » par Mainssieux.

Salle 15. Henry de Waroquier l'Eglise de Chaumont-en-Vexin, en hiver. (Il y a aussi du même maître, une tête colossale la Tragédie, mais. chut!). De Callé, un coin du vieux Paris. Notons une très bonne gravure au burin de Morin Jean avant d'entrer dans la

Salle 16. Dunoyer de Segonzac y a mis dans son Etable de beaux animaux qui sont pour lni une occasion de jouer avec aisance une symphonie en brun majeur Dans deux peintures Ladureau nous apporte une note de poésie véridique. Le grand bouquet rouge de Maurice Sàvreux est mieux qu'un morceau de bravoure exécuté avec virtuosité. Un nu par Maurice Asscliu, les mélancoliques paysages parisiens de Delatousche, les portraits des vieilles bicoques dont Oguiss chérit les difformités et les rides, contribuent à faire de cette salle l'une des plus intéressantes du Salon.

Salle 17. La « salle centrale » voulue par le chef de la présentation. Un beau tableau de Vuillard, harmonieux et solide, très complet, qui date de quelques années et qui a pris sa patine. De Ch. Guerin, des fleurs d'une grande distinction de sentiment et de facture. De Deziré, une nature morte de G. d'Espagnat, une pèche interprétée avec un discret et subtil lyrisme de Demeurisse, un de ces fouillis forestiers où il excelle. J. Denier, dont l'œil est fin, essaie la hardiesse d'une palette toujours plus claire. Notons encore les natures mortes d'André de la Vernède et de Pierre Dubreuil.

Deeœur expose un ensemble de céramiques qui, par la pureté des formes, la qualité de la matière se classent hors pair et sont l'expression raffinée d'un grand talent profondément fran-

&». ̃' '̃- ̃'• ̃̃̃ ̃

Par RAYMOND 1ËCUVER

Salle 18. Deux portraits de femmes par Muter; un feu d'artifice de fleurs champêtres, par André Joubert les fraîches notation de Sabine RenéJean les marines, de Seevagen un chemin algérien, par Léon Carré deux portraits, par Hélène Marre les paysages synthétisés, de Zingg

Salle 19. Un intérieur, de G. Dufrehoy une composition et un nu de PaulAlex Deschmacker deux toiles de Robert Bonfils des aspects fidèlement interprétés de Clichy, de Saint-Denis, "de Bercy, par Rencfcr uu robuste nu de Cupon la nature morte au faisan, de Charlot.

Salle 20. De Briançhon, une figure très bien venue, d'un joli accord de tons de Poncelet, une Fête champêtre, dont le pathétique plastique est à remarquer; de Suzanne Lalique, La Sieste les envois, de Roland Oudot, de Plançon, de Kayser, de Le Molt, de Ulmann, de Caillard.

Salle 21. Yves Brayer nous donne une effigie méditée de la beauté austère et de la calme mélancolie de Vérone. Mac' Avoy a traduit en observateur sensible le lucide martyre de Louise Hervieu. Il y a de la, finesse de bon aloi dans les peintures de Rigny. A noter aussi Welch et Noly.

Salle 22. Antral, toujours sincère et sobre Paul Vera, aimable coloriste Corneau, Richard Maguet.

Salle 23. Chapelain-Midy qui, dans une bonne nature morte, pousse une pointe côté du baroque Cavaillès et sa fraîche palette Bersier, Limouse, Yvonne Mareschal Ch. Blanc, qui nous parait cette fois s'être complètement trompé.

Salle 24. Devant la toile de Laboulaye, l'attention s'éparpille. Jacques Lestrille fait de la tapisserie. Clot s'amuse et se moque gentiment de nous.

Mat' Avoy Portrait de Louise. Hervieu

MWMMHR MS JUmmES

Le jeudi académique

La commission de lecture a entendu hier et ratifié les discours qui seront prononces jeudi prochain sous la Coupole pour la réception de l'amiral Lacaze celui du nouvel académicien et la réponse de M. Gabriel Hanolaux. Les parrains de l'amiral Lacaze seront le maréchal Pétain et M. Joseph Bottier. Assisio-'ci! en costume à à la séance MM. Edmond Jaloux, Louis Gillet, Georges Duhamel et le duc de Broglie.

L'Académie a désigné la commission de lecture qui entendra, le 18 novembre, les discours qui seront prononcés, le jeudi suivant, pour la réception de Mgr Grente. Elle sera composée de MM. Louis Bertrand, Emile Mâle, René Doumic, le duc de La Force, Georges Goyau, le maréchal Pétain, André Chevrillon, Abel Bonnard. Les parrains de Mgr Grente seront le cardinal Baudrillart et M. André Cbaumeix.

G. Darel Hommage à Le Nain.

Salle 25. ̃– Les fleurs jaunes de Kvapi] une petite figure d Emile David les toiles de Tondu, d'Emile ContraUlt, de Berthommé Saint-André un paysage d'Adrieime Jouclart et quelques athlètes un peu inconsistants. Une vue de l'Exposition de 1937 Elle est de G. Balande, qui expose aussi un portrait de vieil homme.

Salle 26. André Strauss dans une gamme volontairement assourdie et grave, évoque le site de Larehant. Dans une nature morte aux fruits, nous retrouvons la spontanéité d'impression de J. Baraduc. De Jean Bernard, des paysages de Vié, un tableautin d'Emile Roustan, des natures mortes.

Salle 27. De Picart Le Doux, une Espagne dont l'éclat est obtenu par des moyens un peu vulgaires, et dont un peintre de cette qualité n'a pas besoin.

̃̃.•̃̃̃•.

Au rez-de-chaussée a été organisée l'exposition d' « un ensemble d'oeuvres » de plusieurs artistes vivants l'excellent sculpteur Baoul Lamourdedieu, les bons peintres Ludovic Vallée et Charles Lacoste et plusieurs rétrospectives rappellent les disparus Gropea.no, qui fut un des fondateurs du Salon 'd'Automne; François Bouffez, Dusoucliet, André Favory. Celui-ci fut atteint en plein essor par la maladie; sans la catastrophe qui brisa son beau tempérament, tout' permet dv penser qu'il iùL devenu u^ grand

peint!).

La pî.-icp me fait défa<ftftJ§JWIPHH£!

aujourd'hui de la sculpture, et je ne

Mentionnerai que la noble et robuste figure due à Gimond Athlète uu îupos. Une de» attractions, si l'on ose dire, du Salon d'Automne, et qui est à sa manière aussi une rétrospective, c'est l'exposition, tu centre du hall, du Balzac, de Rodin. Non pas le Balzac tel que nous l'avons connu chez le maître, puis au musée de l'hôtel Biron, non plus un Balzac tout blanc, mais un Balzac soin.bre, devenu un bloc de bronze mat à la patine noirâtre. Le Comité du Salon d'Automne, qui n'a pas oublié que Rodin fut l'un de ses membres, et même l'un de ses présidents d'honneur, a décidé que le produit des entrées, pendant l'une des journées du mois prochain, serait versé à la souscription ouverte sur l'initiative de M. Georges Lecomte. Dans le voisinage immédiat de la statue qui fut, il y a quarante ans, l'occasion de retentissantes polémiques, les diverses études que Rodin avait faites ont été réunies. Et aussi dans deux vitrines l'on peut voir les documents que le sculpteur a utilises. Il semble s'être inspiré finalement d'une page de Lamartine, un portrait à la plume que le poète a fait du romancier et qu'il a tracé de main de maître. Mais le grand lyrique n'était pas un parangon d'exactitude et, pour la postérité, c'est un témoin sujet à caution. Il écrit, par exemple, que

Balzac avait les dents gâtées par l'abus

du tabac et du cigare. Or, Balzac ne fumait jamais Espérons que les autres particularités du portrait étaient moins fantaisistes et que Lamartine- n'a pas égaré Rodin.

Raymond Lécuyer.

La séance publique annuelle de l'Académie, ad cours de laquelle le général Weygand prononcera le discours traditionnel sur les prix de Vertu, a été fixée au 16 décembre.

Petites nouvelles

Aujourd'hui, sous les auspices du Rapprochement intellectuel, M. Antonio Ferro fait une conférence, au centre Marcellin-Bertheiot Portrait de Salazar, avec une introduction de M. J. Tharaud.

Demain samedi, à 16 h. 15, à la Comédie des Champs-Elysées, M. Jacques Maritain prononcera une conférence Situation de la poésie.

M. Roger Lannes parlera ensuite de la « Poésie et de la Danse ».

Serge Lifa,r et Ghauviré, de l'Opéra, danseront des fragments de David triomphant et du Roi Nu.

Les Aljfuazils.

LES ECHOS

Les premiers froids à Lille La journée d'hier fut la véritable « première » du congrès radical. Les socialistes de Lille firent un accueil plutôt réservé aux congressistes qui s'attendaient à ce que la municipalité fit à M. Chautemps une réception officielle. D'autant que le

président du Conseil avait décidé

pl'ésident du ConsaH Hvuit décidé

que son premier geste serait d'aller déposer une gerbe sur le monument de Roger Salengro. Mais, à la descente du train, aucun édile socialiste. Cette abstention fut beaucoup remarquée et commentée. Un radical notoire, adversaire du Front populaire, ne se priva pas de déclarer Nous sommes séparés de nos alliés même par la politesse.

ANDRE TARDIEU

LA REVOLUTION A REFAIRE La profession parlementaire

Entièrement inédite, cette œuvre profonde et véridique, nourrie de faits, de textes, de souvenirs, riche du double enseignement de l'histoire et de la vie, est, sans doute, le plus puissant monument de la littérature nnliMaue contemporaine.

Et on le lit sans désemparer, avec plus de passion qu'un roman. (Flammarion, un fort volume 18 frs.)

LE CARNET DU « FIGARO »

AUJOURD'HUI

Ambassade. 17 heures Réception a l'occasion de la fête nationale turque (Ambassade de Turquie).

Ceroles. 15 h :(0 Conférence de M. Pierre Lyautey (Cercle Interallié). 17 heures Conférence de M. Ferro, commissaire général du Portugal h l'Exposition internationale (t'S, rue Saint-Dominique).

Deuils. 0 heures Obsèques du chanoine Louis Favlcr (;Sotre-Dume de Paris). 9 heure*- Mess'c anniversaire pour le repos de l'âme du coniîo Arnold de ContaUes-Glzeux (Satnt-Honorc cl'Eylau). 10 heures Messe anniversaire pour le repos de l'aine de M. Henry Le Cîiateller, membre de l'Institut (Notre-Dame des Champs).

10 heures' Obsèques d'Annie DurandRuel (Saint- Philippe du Roule).

11 heures Obsèques du duc de Talleyrand ( Eglise américaine de l'avenue George-V).

t heures Obsèques de Mgr Louis Carame (Satnt-Lambert de Vaugirard). 11 heures Obsèques de M. Maurice Dequeker (Saint- Antoine de Padoue, boulevard Lefebvre).

1 1 heures Levée du corps' du viceamiral Le d'O (2, rue de Berne).

COURS

S. M. le Roi Léopold fêtera la semaine prochaine le trente-sixième anniversaire de sa naissance. Sa Majesté est née, en effet, le 3 novembre 1901 au palais de la rue de la Science, appartenant au marquis d'Assche, actuellement hôtel de l'ambassade des Etats-Unis. Le jeudi 4 novembre rappelle l'anniversaire du mariage civil de S. A. R..le Duc de Brabant avec S. A. R. la Princesse Astrid, à Stockholm, et le 10 novembre celui du mariage religieux célébré à Bruxelles.

S. A. R. la Princesse de Piémont, sœur de S. M. le Roi Léopold, vient d'arriver à Bruxelles, où elle fera un court séjour.

On précise que le voyage de S. M. le Roi de Grèce à Rome et dans les autres capitales aura lieu sous forme privée. v

Après avoir été saluer S. M. le' Roi d'Italie à San Rossore, le souverain hellénique, de retour de Rome, ira au palais de Venisp rendre visite à M. Mussolini. AMBASSADES

A l'occasion de la fête nationale tchécoslovaque et du dix-neuvième anniversaire de la proclamation de l'indépendance tchécoslovaque, S. Exc. le ministre de Tchécoslovaquie à Paris et Mme Osusky ont reçu la colonie tchécoslovaque en l'hôtel de la légation, avenue Charles-Floquet.

S. Exc. M. Paul Lépicier, ministre de France à Bagdad, a été nommé en même qualité à Bangkok.

MONDE OFFICIEL

Sur l'initiative de la municipalité bellifontaine, le commissariat général de l'Exposition internationale de Paris organise, à Fontainebleau, pour le samedi 13 novembre, une journée à laquelle prendront part les ambassadeurs et tout le corps diplomatique ainsi que les quarante-quatre commissaires généraux des nations participant à l'Exposition. Le programme de cette journée, bien que n'étant pas encore définitivement arrêté, comprendra une réception de ces diverses personnalités par la municipalit', un vin d'honneur à la salle des fêtes et un déjeuner dans une des galeries du palais national. L'après-midi auront lieu la visite des appartements du palais et une représentation de la ComédieFrançaise au petit théâtre de l'Empereur.

A l'occasion de la venue en France de S. Exc. Assad Bassili pacha, viceprésident de la chambre de commerce d'Alexandrie, M. Armand Meggle, président du Centre d'expansion française, a reçu à déjeuner un certain nombre de personnalités égyptiennes et françaises, sous la présidence de M. F. de Tessan, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. Etaient présents S. Exc. Fakhry pacha, ministre d'Egypte à Paris; Ziwer pacha, ancien président du conseil; MM. H. Bérenger, président de la commission des affaires étrangères du Sénat;

Gaston Mou, député H. Truchy, membre de

l'Institut; Tony-Ricou, chef adjoint du cabinet du président du conseil; Robert Chapsal, chef adjoint du cabinet du ministre du commerce docteur J.-C. Mardrus, Appleton, Lucien ilarx, Agbion, Scbreiber, de La Condamine, Abbat, Vauchcr, Nieto, etc. DANS LE MONDE

La saison élégante continue fort animée en Poitou. Récemment, la comtesse de Goulard d'Arsay a donné, au château de la Mothe-du-Bois, un goûter restreint, mais très réussi, auquel assistaient

Marquis et marquise de ilieulet de Ricaument, général et comtesse de Gondvecourt, marquise de l'oléou Suittl-Gitorgc. douairière, comte et comtesse Georges de Vilïoittreys cie Brignac, baronne de La Bastide, Mlle de Cbaurand, marquis de Goullaid d'Arsay, comte Jacques .île MJeulet de Ricaiuuout3 vicomte Marcel de "Chaurand, etc. BIENFAISANCE

S. Em. le cardinal Verdier est décidément un grand bâtisseur.

Le dimanche 31 octobre, il posera et bénira, au cours de l'après-midi, la première pierre d'une nouvelle église. Ce terme est sans doute quelque peu impropre, car il s'agira en l'espèce de l'an-

Toscanini rend son bâton

Toscanini est actuellement à Loridres où il doit conduire prochainement le fameux B. B. C. Orchestra. Du moins, on l'espère, car un incident vient de se produire qui compromet cette soirée. En faisant répéter par le groupe des hautbois la Neuvième Symphonie, le prestigieux maestro dut faire reprendre aux musiciens plusieurs fois le troisième mouvement. Après une heure de travail, n'obtenant toujours pas ce qu'il désirait, il jeta son bâton et quitta la salle. Gros émoi chez les musiciens et chez les mélomanes anglais qui cherchent quel compromis pourra réparer ce nouvel accord rompu. Le dernier des pavillons

Le Comité international des Expositions ne s'est pas opposé à la fameuse « reconduction ». Décision qui a été particulièrement goûtée par cette république de l'Amérique du Sud dont le pavillon a ouvert il y a seulement trois jours, battant tous les records de retard, et qui n'était plus promis qu'à une existence éphémère. Dans ce pavillon, on déguste le café du pays servi par une personne si blonde qu'elle évoque moins le soleil des Incas que les brumes du Nord. Des Polonais, lui trouvant un air de leur pays, s'avisèrent de lui adresser la parole dans la langue de Copernic. Elle comprit, mais ne put leur répondre que dans sa langue à elle, qui était le russe. D'ici l'année prochaine, elle a le temps de prendre la nationalité de son café.

Le Masque de Fer.

cienne église Saint-Ferdinand des Ternes, qui sera restaurée et agrandie. Cet agrandissement se fera à la fois par des terrains situés en bordure de la rue d'Armaillé et par d'autres situés au chevet de l'édifice actuel. La chapelle du Sacré-Cœur, qui forme le fond de l'église, sera déplacée et reportée sur l'un des bas-côtés. Le chœur sera, par suite, reculé, gagnant au surplus sur le terrain situé à l'arrière. Par contre, l'église nouvelle se devra mettre au nouvel alignement de l'hôpital Marmottan, situé dans la même rue, et le portail sera, plus tard, abattu et reculé, à l'effet de dégager la petite place actuelle devant le porche et qui ne possède que des dégagements insuffisants.

CERCLES

Rappelons qu'aujourd'hui vendredi 29 octobre, à quinze heures trente, M. Pierre Lyautey fera, au Cercle Interallié, une conférence « 26.000 kilomètres en avion-en Amérique du Sud ». VENERIE

La traditionnelle et pittoresque cérémonie de la Saint-Hubert aura lieu le samedi 6 novembre, à dix heures très précises. En présence de la duchesse de Luynes, l'équipage du Rallye Bonnelles fera entendre des sonneries de trompes au cours de la messe à la Celleles.-Bordes.

La bénédiction des chiens aura lieu, comme' de coutume, dans la propriété du comte de Côssé-Brîssac et sera sui-; vie du départ pour la chasse.

La comtesse de Sarcé n'assistait pas au bal de la Saint-Hubert en l'hôtel de ville de Château-la-Vallière, qui eut lieu après la' chasse à courre.

NAJSSANCbS

M. Roger Houzel et madame, née Françoise Durand-Viel, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Godeleirie. New-York, le 27 septembre. M. Etienne Henriot et Mme E. Henriot, née Teillard d'Eyry, font part de la naissance de leur fille Pauline. M. et Mme Jean Poultier sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils François.

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Bérengère de La Vergne de Tressan, fille du capitaine de La Vergne de Tressan, mort au champ d'honneur, et de la marquise, née Morillot, avec le vicomte Gonzague de Ripert d'Alauzier, fils du comte de Ripert d'Alauzier et de la comtesse, née de Maillardoz de Rue, décédée. On annonce les fiançailles

De Mlle Régine Dabi avec M. Jean Coutin. MARIAGES

En l'église Saint-Jean-Baptiste de la Salle vient d'être célébré le mariage de Mlle Jacqueline Mallier, fille de M. Emmanuel Mallier, ingénieur agricole, officier du Mérite agricole, officier d'Aca-

Mlle Jacqueline Mallier

(Studio de France.)

démie, et de Mme Mallier, avec M. J.-L. Limasset, ancien externe des hôpitaux de Paris, fils du docteur Edmond Limasset et de Mme Limasset, décédée. Les témoins étaient, pour la mariée M. Mallier, industriel, son oncle pour lejnarié: le docteur Henri Bleirad. Ces jours derniers, en l'église Saint-Malo, à Dinan (IUe-et-Vilaine), a été béni dans la plus stricte intimité en raison d'un deuil récent le mariage dû vicomte Bernard de La GuéronnièreIrland, administrateur adjoint des colonies, avec Mlle Odette Picquét. S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, a béni hier,\en l'église Saint-Philippe du Roule, en présence d'une nombreuse assistance, le mariage de Mlle Simone Desmoulins, fille du docteur Desmoulins, directeur des Laboratoires départementaux et de l'Institut municipal d'électroradiologie, officier de la Légion d'honneur, avec M. Jean Huguet, docteur en droit, notaire à Dijon, fils de M' Claude Huguet, notaire à Cusset-Vichy, et de Mme Huguet. Les témoins étaient, pour la mariée M. Barbier, administrateur de l'Agence Havas, commandeur de la Légion d'honneur, et M. Dausset, ancien président du conseil municipal de Paris, commandeur de la Légion d'honneur; pour le marié.: Mc Collet, président de la chambre des notaires de Paris, chevalier de la Légion

!fLoc!c dL <e~ ~MjM~ i Ir a p R-Ut -1

SON DOUBLE

Au milieu de ce salon où l'une de nos plus modernes couturières présentait hier sa collection de demisaison, trônait une fausse Marlène. Manifestement, elle avait tenté de réunir toutes les chances d'être prise pour la vraie. Fard blafard, sourcils peints au-dessus d'un regard perdu dans l'irréel, cheveux descendant sur la nuque en mèches d'un blond « Marléne », sous un feutre à visière. A ce moment une femme entra, timi-

NOTE SUR MON BLOC Les plus belles ?*± ̃ de culture au monde --•=

Revillon restera exceptionnel- sont chez xécla.

lement ouvert toute la journée 2> rue de la Paix, Paris. du samedi 30 octobre. Madame,

Mauame,

Défiléde la Collection à 15 h. 30 1

rue La Boétie, 40. Manteaux de Pour votre tranquillité, faites fourrures. Manteaux de tissus. Tail- organiser vos réceptions par Potel leurs pour la Ville et pour le Sport. et Chabot, chez vous ou dans ses Chapeaux. Salons particuliers (11, rue de Presbourg.

L'ambiance du Ritz aux thés et 102 réceptions à l'Exposition de 1937 et les plus grands banquets

surtout aux dîners dansants de France ont été servis par Potel est ce qu'il y a de plus distingué et et Chabot, 4, avenue Victor-Hugo. de plus élégant à Paris. Opéra Passy 54-90.

28-30. ̃'̃̃* ̃ Susy.

Mlle Simone Desmoulins

(Studiç de France.)

d'honneur, croix de guerre, et MI Nourrissat, notaire à Dijon, président de l'Association nationale des notaires de France, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre.

La toilette de la mariée se composait d'un fort bel ensemble en dentelle d'Angleterre et les demoiselles d'honneur portaient de jolies robes en crêpe marocain bleu saphir.

Le mariage civil avait été célébré la veille par M. Drucker, maire du huitième arrondissement, qui prononça une délicate allocution.

Ces: jours .derniers a.. été -célébré dans la plus stricte intimité le mariage de M. Jacques de Visme, publiciste, avec Mlle Charlotte Le Roux.

Le mariage de Mme André Gosset Grainville avec M. André Baudrier a été célébré le mardi 26 octobre, dans la plus stricte intimité, en l'église Saint-Philippe du Roule.

On annonce le mariage

De Mlle Nicole de Barbariu avec le vicomte Gaston de Gélicourt.

DEUILS °

Le service religieux à la mémoire du Duc de Talleyrand, décédé subitement le 25 octobre, à Paris, sera célébré aujourd'hui vendredi 29, à onze heures, en l'église américaine (avenue GeorgeV). Le présent avis tient lieu de fairepart.

Le duc de Valençay fera dire une messe vendredi matin, 29 octobre, à onze heures à l'église du Gros-Caillou, rue Saint-Dominique, pour le repos de l'âme de son frère le Duc de Talleyrand. Les obsèques de M. Alfred Mortier ont été célébrées hier en l'église Sainte-Marie des Batignolles.

Le deuil était conduit par Mme Alfred Mortier, en littérature, Aurel, sa veuve, M. Robert Mortier, Mme Jane Mortier, M. et Mme Auguste Boissière, Mme Suzanne Spezzafumo de Faucamberge et Mme Marthe-Guillaume de Faucamberge, ses frère, beau-frère et belles-soeurs, M. et Mme Couiteas de Faucamberge, le docteur et Mme Claude Spezzafumo; M. et Mme André Blanchard, Mlle Odette Guillaume, ses neveux et nièces, Mmes Nunes-Motier, M. et Mme Pierre Mortier, M. e.t Mme Armand Mortier, M. et Mme José Polack, Mlle Gerarts, ses cousins et cousines. Des discours ont été prononcés sous le porche de l'église par M. Emile Fabre, ancien administrateur de la ComédieFrançaise, au nom de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, M. ViHeroy, vice-président de la Société des Poètes français, M. Edmand Sée, président de l'Association de la Critique, M. Pierre Mortier, au nom de la Société des Gens de Lettres, et M. Fauchois, au nom des amis d'Alfred Mortier. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre, dans un caveau de famille. Nous apprenons la mort du général Hely d'Oissel, pieusement décédé à Paris. Les obsèques seront célébrées demain samedi 30 octobre, à midi, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou. L'inhumation aura lieu ultérieurement à Saint-Saëns (Seine-Inférieure). On annonce la mort du comte de Calonne d'Avesnes, décédé au château de Romont et dont les obsèques auront lieu à Buire-le-Sec (Pas-de-C.) demain samedi 30 octobre, à dix heures quarante-cinq.

Nous apprenons la mort de M. de Blesson, croix de guerre, décédé subitement le 24 octobre, au château de Charmes. Il avait épousé Mlle CyprienFabre et était le père et le beau-père de M. Jacques de Blesson, secrétaire d'ambassade de Mme Jacques de Blesson, née La Sizeranne; de M. et Mme François de la Brosse.

Les obsèques ont été célébrées le 28 octobre, à Charmes (Drôme).

On annonce la mort de M. Alexandre Estrugamou, pieusement décédé à Buenos-Aires dans sa quatre-vingt-troisième année.

De Lyon, nous apprenons la mort de Mme Ernest Grand Clément, née Simon, rappelée à Dieu le 20 octobre, munie des sacrements de l'Eglise.

On annonce de Montréal la mort du docteur Paul Bousquet, professeur à l'Université, gendre d* Mme Paul

de, pressée de gagner un salon d'essayage. Elle poriait un feutre simple, et un tailleur classique. Son visage, aux traits un peu trop aigus, semblait d'une pâleur naturelle, sans affectation, sans « fard », et son regard était vivant, sous itne paupière sans maquillage. Elle disparut derrière une tenture, suivie d'une vendense empressée. C'était Mariette elle-même.

Elle n'eut pas le temps d'apercevoir son double qui, d'ailleurs, ne l'eût pas reconnue. C.

Wiallard, veuve de l'ancien commissaire adjoint du Canada en France.

M. Pierre Waidmann, artiste pein-* tre, membre de la Société nationale des Beaux-Arts, chevalier de la Légion d'honneur, qui avait participé à la décoration de la mairie de Neuilly, a succombé en cette ville à l'âge de soixantedix-sept ans.

Le docteur Charles Blasart a succombé à Berck, dans sa trente-cinquième année.

Le commandant Vautier, chef d'escadron d'artillerie en retraite, officier de la Légion d'honneur, vient de mourir à Dijoaà l'âge de quatre-vingt-sept ans. On annonce la mort

De Mme veuve Georges Clauscner, née Moinevllle, à Versailles de M. Charles Lel'ebvre, à Avon de M. Charles Rosambert de M. Bernheim, à Chicago.

Valfleury.

Nous accordons à tous nos abonnés une réduction de 25 sur le tarif normal des avis de faire part des NAISSANCES. FIANÇAILLES. MARIAGES, etc.

PETIT CARNET

Aujourd'hui, à la Grande Maison de Blanc, plac de l'Opéra, journée de soldes consacrée aux rayons de Mouchoirs pour dames, Maroquinerie, Gants, CoJifictiets et Parfumerie^ < Mouchoirs pur fil, la douz. 12 fï. 90. Des sacs à partir de 20 fr. Nombreuses séries de gants sacrifiées. Cols lingerie à partir de 10 fr. Echarpes 10, 15 et 29 francs. Bonne Eau de Cologne, 22 fr. le litre.

Demain seront soldés les chemises, cravates, bonneterie, mouchoirs et gants pour hommes, ainsi que les articles de voyage.

Les soldes de la Grande Maison de Blanc sont de vrais soldes de marchandises de qualité.

Magasins fermés de 12 h. 30 à 14 b. Les cours du soir de sciences commerciales et administratives Le 15 novembre reprendront les cours du soir de sciences commerciales et administratives organisés par la Chambre de commerce de Paris à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales.

S'inscrire à l'Ecole des H.E.C., 43, rue de Tocqueville, Paris (17°). Tél. J Wagram 57-23. Brochure gratuite. Smart.

Une manifestation pantagruélique de la cuisine roumaine

Voulant honorer la Classe de Gastronomie de l'Exposition et les Associations de la France gourmande, M. Gusti, commissaire général de Roumanie, avait organisé hier, au Pavillon roumain, une manifestation sans précédent un déjeuner gigantesque, pantagruélique, qui mettait à contribution toutes les ressources de son pays poisson du Danube, caviar de Valcov, le gibier de la forêt, la volaille des fermes, les fromages de campagne et la gamme des vins, de l'aigre au grave, achevés sur le chant royal du Cotnari, le vin de Sa Majesté Carol II. Tout était authentique et parfait. Que l'on se rende compte des difficultés de transport et de présentation de seize plats nationaux, arrosés de dixhuit vins et servis avec une générosité roumaine à deux cents convives, les plus fins becs de Paris

La démonstration a tourné au triomphe, d'autant plus que les arts majeurs, la musique, la danse et les chants alternés apportaient le secours de leurs évocations diverses à ce menu si pittoresque et si coloré. Flûte de Pan, de Faanika Luka, violon magistral de Dinico, orages de cymbalum, romances de Mlle Lucie Anghel et de AI. Adine Josef; danses de Lydia Bizanty et de Tcherkas, belles chansons joyeuses de M. Mironesco, accompagnaient ce cortège de richesses culinaires et exaltaient merveilleusemenet l'inspiration.

M. Gusti, en quelques paroles heureusement choisies, indiqua le sens de cette manifestation franco-roumaine et III. Barthe, député, répondit au nom des Vins de France. On ne peut énumérer tous les convives de cette manifestation pantagruélique.

Nous avons remarqué

S. Exe. M. Ceciano, ministre de Roumanie S. Exe. M. Osusky, ministre de Tchécoslovaquie S. Exc. M. Pouritch, ministre de Yougoslavie, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et Mme de Tessan le président de l'Office international du Vin et Mme Barthe M. Lozé, directeur du protocole M. Pierre Mortier, commissaire général adjoint de l'Exposition S. Exc. l'ambassadeur d France à Rio, et la marquise d'Onnesson M. Louis Marin, ancien ministre Mme et M. Capus, M. René Baschet, de l'Institut M. de Weindel, MM. Deschizeaux et Dommange, députés If. J. Ajalbert, de l'Académie Goncourt Mme et M. Douarche, directeur de l'Office innernational du Vin Mme et M. Louis Oïllet, de l'Académie française MM. Paul Morand, Roussel M. Maringer, architecte en chef de l'Exposition M. André de Fouquières, M. Léo Larguier, de l'Académie Goncourt Mme Gabrielle Reval, etc.

B.K.


AUX ASSISES DU NORD

JOSEPHINE MORY @ l'étrangleuse

est condamnée à mort CD» notre envoyé spécial HENRI VQNOVEN.)

Douai, 28 octobre. Mme Mory est condamnée à mort, En réclamant sa tê- fe, l'auacat général Bousquet avait regretté cet usage ridicule, dit-il, et qu'on subit sans le comprendre un n'exé- cute, pms les femmes en France. Ce verdict, depuis le début de la journée, sous Us fenêtres, était réclante par les en» de la foule. On avait laissé pénétrer tout Douai dans la cour du palais de justice, et Ii l'heure de l'arrêt cette foule entassée, dense, dans la salle et hurlante en bas sur le pavé,

C'est Un usage qu'on regrette aussi. Galanterie vis-à-vis du crime, faiblesse vis-à-vis de la foule. Ceci ne compense pas, cela.

Jutnais d'ailleurs condamnée n'inspira si peu de compassion. Son attitude à ovite dernière audience fut aussi peu sympathique qu'au premier jour. Elle sanglotait moitié nervosité, moitié comédie, interrompant ses larmes quand elle avait quelques observations « faire à son avocat, feignant fa syncope ou poussant, pour appuyer les dires des avocats ou polir les contester, de petits aboiements assez comiques. La lecture de l'arrêt, les formules légales et l'unnonce de la fête tranchee ilc l'émurent point. Elle savait co que valait la menace du code, moins dangereuse que celles qu'elle adressait à sa pauvre belle. f ille.

Les plaidoiries et le verdict Le procès avait été bien plaidé. M" Galsan, qui se présentait pour la partie civile, a retracé avec émotion et simplicité la vie droite et claire d'Yvette Goûefroy, la Victime. Vallée, le policier si méprisable que soit son rôle, lie l'excuse pas, dit-il. Elle a agi par orgueil et par cupidité; elle voulait une bru fortunée. Dès 1934, elle « dit « Je la tuerai, même si je dois monter à l'éckafaud ». Ce jour la conclut-il. Elle a dicté Votre verdict. »

L'avocat général, nous l'avons dit, a conclu de même. Il a fait de, l'accusée un portrait où s'amassent les pires épithètas péjoratives toutes justifiées par le dossier. Il a esquissé ta silhouette du mari, le coiffeur de Siu, qui accentuait les lettres ordurières de menaces de la mère, de demandes d'argent personnelles, généralement satisfaites par le fils. Le malheureux officier n'osait pas opposer de refus à l'horrible mégère. Elle

.Archevêque de Lyon, Primat des Gaules, à son arrivée dans cette ville où H a pris possession hier de son nouveau siège épiscopal.

M. Bréart-de Boisanger

est nommé premier sous-gouverneur de la Banque de France

Le Journal officiel publie co matin M. Brinrt de Boisanger» second gouverneur de la Banque de France, est nojnroé premier sous-gouverneur en remplacement de 31. Guiraud, nommé gouverneur honoraire.

M. Bizot, .inspecteur des finances, directeur général des contributions directes, est nommé second sous-go'uverneiir de la Banque de France en remplacement de SI. Bréart de Boisanger.

do.

UN COUP DE GRISOU AUX MINES D'ANZIN

Neuf ou dix mineurs tués Une explosion s'est produite hier soir à la fosse Renard dea mines d'Anzin à Denain. Il s'agirait d'un coup de grisou. Selon les déclarations du personne] de maîtrise, il y aurait neuf ou dix ouvriers ensevelis dans les galeries.

ÇA ET LA

<£t A l'occasion de la Fète Nationale Tchécoslovaque, l'Union des commerçants du Faubourg Saiut-Hoiioré, pour exprimer ses sentiments d'amitié envers la République amie et sa sympathie pour la récente installation de l'Office du Tourisme de Tchécoslovaquie, parmi eux, a pavoisé aux couleurs tché. coslovaques une partie du Faubourg Sainl-Honoré.

Que ce soit aux entrons de Parts ou dans toute autre région de France, vous trouvères la propriété idéale que vous cherchez dans notre rubrique < Meubles et Immeubles »

SUITE DE LA PREMIERE PAGE- • 1

NOUVEAUX INCIDENTS AU MAROC I

Si le calme règne à Port-Lyautey occupée militairement ainsi qu'à Fez ou un avion survole la ville tandis que la police protège les boutique ouvertes, des essais d'agitation ont été tentés à Marrakech, où on a arrêté Ahmed Cherki, qui assurait lu liaison entre Fez, Marrakech. et Casablanca, et qui participa aux manifestations dans cette derniéro ville.

Des bagarres se sont également produites, ce matin à Oudjda, où plusieurs centaines de manifestants indigènes avaient formé un cortège. La police dispersa les perturbateurs non sans mal et procéda à une dizaine d'arrestations. A Fez, deux agitateurs notoires, Hachemi El Luli et Aid El Aziz bon Driss ont été arrêtés ainsi que le chef séparatiste Boubeker Kadiri et son lieutenant BachirBenYahia.

Ordre du grand-vizir

Pas de réunions

dans les mosquées

Le grand-viîir El Mokri a ordonné aux pachas et caïds de toutes les villes

lui inspirait une crainte revérentielté. Il éprouvait de la pitié filiale. Quelles lettres elle lui adressait cependant I Quelles injures 1 Quelles ordures I La saleté du langage en ce procès augmente l'horreur des crimes.

L'avocat géneral a justement conclu « La science n'admet pas l'excuse de la folie; l'asile ne veut pas de cette femme. Iljie reste que l'échafaud » ajoutons l'échafaud qui ne l'accueillera pas non plus.

Deux avocats désignés d'office déten- ir charge des siennes. Vallée, le policier a soutenu un point de vue juridique il n'u a pas de préméditation dans l'acte de Mme Mory; elle n'avai pas pris d'an me, L'autre défenseur, M Phalempin, a prononcé une ingénieuse plaidoirie Le crime de Mme Mory, a-t-il dit, est un crime passionnel, non d'amour charnel, mais de tendresse maternelle. L'avocat a totalisé les responsabilités morales encourues avec l'accusée, et diminuant la charge de la sienne. Vallée, le policier, son mari qui ne faisait rien pour la calmer, au contraire, soie malheureux fils enfin qui, pour ne pas l'irriter, a paru composer avec la calomnie, a voulu rester près d'elle, n'a pas demandé une garnison lointaine ou n'u pas assez dérobé le spectacle de son jeune ménage. « Pardonnez à cette mère, dit M Phalempin, d'avoir trop aimé son enfant, Là-dessus, Mme Mory a la parole pour jotndre, s'il lui plaît, quelque chose à sa défense. I;llé ajoute une espèce de petite prière recitée

« Je regrette, dit-elle, un geste inconscient. Je demande pardon à mon cher fils, à la famille Godefroij, à vous mon" sieur le président, à tout le monde. Je donnerai tout mon sang pour élever la fille de mon fils. ̃»

Le morceau que ses avocats abrègent fait peu d'effet.

Le verdict =-

Un quart d'heure après, les jurés ont fini de déitbérer. C'est oui sur les trois questions le fait; 2" la préméditation; 3" le guet-apens. On entend presque aussitdt redoubler dans la cour et la rue tes premiers cris de mort qui se poursuivront jusqu'à ce que soit sortie la voiture pénitentiaire emmenant à la prison l'affreuse femme, fort justement jugée. Henri Vonoven.

.iI\l1

DERNIERE HEURE CINEMATOGRAPHIQUE AU MARIGNAN

REGAIN

Ce film, attendu avec curiosité, fut accueilli avec quelque étonnement, hier ail soir. M. Albert Lebrun, qui avait bien voulu accepter la présidence de ce gala, organisé par notre confrère /'Intransigeant au profit de la Fondation Lyauten, s'était fait représenter par le général Braconnier. Et un public à la fois élégant et officiel se pressait en foule au « Marignan ». Nombre de spectateurs s'étaient fraîchement familiarisés aveo l'œuvre de Jean Giono ce qui leur suggérait mainte réflexion dont le tour savoureux, tût enchanté l'auteur.

On sait ce que réussit Marcel Paa'nal -• -la construction, d'un, uillage en

ruines sur un plateatt désert pour ji

situer la plus primitive histoire d'amaur. Une distribution de choix anime l'intrigue Orane Demazis et Fernandel, Marguerite Moreno et Gabriel Gabriu, Milly Mathis et Le Vigan peuplent le décor provençal. Le soleil s est hâté de dorer les ruines factices et le roman de Jean Giono pousse des racines de plus au fhino de la colline, J. L.

du Maroc de veiller à ce que les ittps» quées ne soient pas transformées en lieux de discussions politiques et de réprimer tout manquement a ces direc-

tives.

Toute personne qui enfreindra ces ordres sera immédiatement jugée et condamnée, sans nécessité d'aucun témoignage, si l'on est en possession du texte du discours, et d'après le nombre légai de témoignages si le discours a été improvisé.

Le « Ministère Séparatiste » La Vigie Marocaine a publié ce matin la composition du « Ministère Séparatiste » dans le cas où le mouvement d'insurrection eût été couronné de succès. Emir Allal El Fassi.

Grand-vizir Mohamed Lyazidi affaires étrangères Omar Abdeljellil finances Si Ahmed Mekkouar. A noter que ces quatre meneurs furent arrêtés le 25 octobre. Ambassadeur Balafredji Chambella Si Abderrahmane El Filali secrétaires Si Mohamed Bennani (arrêté le 26 octobre); intendant Si Mo- hamed Cohen chancellerie Si Ben Brahim Ouazani (parent de Mohamed El Ouazzani).

LA GUERRE EN CHINE

LES CHINOIS

ont évacué Chenju

L'ambassade de Chine à Paris communique

Submergées par le nombre des forces ennemies, les troupes chinoises ont éva« cué la localité do Chonju après avoir infligé de très lourdes pertes aux Japo«ais.

Les troupes chinoises tiennent toujours le secteur Diaon=Nani5iang, malgré les furieuses attaques japonaises, Un bataillon chinois, entièrement isolé, Téslste toujours avec ténacité dans les docks de Ghapéi, faisant l'admira»lion de tous.

Centaines de millions

de dollars de dégâts

Shanghaï, 28 octobre. La bataille a fait l'âge toute la nuit à l'ouest du. Shanghai, sur les rives du Sou-Tcheou. L'incendie de Chapéi a diminué d'intensité. La plupart des quartiers dont les maisous sont basses ont brûlé comme de la paille et ne sont plus que des ruines fumantes. Il est Impossible d'évaluer les dégâts, mais il est vraisemblable qu'ils se chiffreront par des centaines de

millions de ^dollars chinois.

Une déclaration du maréchal Tchang-Kaï-Chek

Xanliin, 28 octobre. Le maréchal Tchaug-Kaï-Chek a exprimé l'avis que l'appui moral de la Grande-Bretagne dans le conflit sino-japopais n'était pas suffisant.

« Nous ne nous attendons certes pas, a ajouté le premier ministre, à ce que la Grande-Bretagne entre en guerre contre le Japon, mais nous avons le droit de compter sur elle pour faire respecter le traité des neuf puissances, auquel elle a volontairement souscrit, »

Rome a célébré dans la fièvre te quinzième anniversaire de la marche sur Rome

<©e xietre corr©spoïicaa.n.t »a,rtieu.lief( jpar téléphone)

Rome, 28 octobre. Rome a vécu, eh ce quinzième anniversaire de la révolution fasciste, une journée do fièvre ardente. Lp nouveau spectacle offert à une foule de plus de 100.000 personnes au stade olympique du forum Mussolini, était, en cette année de grand prestige impérial, celui de 100.000 hiérarques venus de toute la péninsule pour écouter le grand rapport du Ducjé et offrir leurs vœux fascistes. ̃ ̃

Dans l'immense ovale ensoleillé, la masse sombre et mouvante de leurs uniformes s'augmentait intarissablement depuis le matin par la coulée noire ininterrompue qui descendait les gradins de marbre, selon les ordres donnés par les mille bouches des haut-parleurs.

L1TAUE

a-t-elle entrepris

un nouveau programme naval ?

Dans un article publié hier au sujet des constructions navales de l'Italie le journal le Star, de Londres, s'est fait 4 écho d un bruit d'après lequel ce pays aurait mis en chantiers récemment six croiseurs dont quatre de lr« classe (10.000 tonnes, canon de 203 mm.) et deux de 2e classe (7.508 à 8,000 tonnes, canons de 155).

La nouvelle n'est pas donnée comme certaine. Et Bans doute elle n'est pas impossible, bien que la construction de deux cuirassés de 35,000 tonnes, d'une douzaine de contre-torpilleurs et de vingt »ous»marins suffise à entretenir une activité navale fort supérieure celle que les chantiers italiens connaissaient, même depuis le conflit éthiopien. Il faut noter que l'Italie n'a pas ratifié l'accord conclu à Londres en mars 1936, et d'après lequel les puissances signataires (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France) doivent se communiquer mutueltement leurs programmes annuels de construction. L'Allemagne et l'U.R.S.S. ont pris le même engagement. L'Italie reste libre. Nous serions surpris; toutefois, si elle faisait de sa liberté l'usage que lui attribue l'information du Star.

AU COMITE DE LONDRES L'intransigeance de H. Maisky contraindra-t-elle les puissances à écarter l'U.R.S.S. des débats? (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Londres, '28 octobre, –i II serait hasardeux de faire des pronostics sur la réunion du Comité de non-intervention que doit, demain, présider lord Plymouth-

Les réponses des neuf puissances au projet final soumis mardi dernier risquent de nouveau d'entraver une dis. cussion qui peut approfondir le différend entre le bloc HRla-allemand et les Soviets. Ces derniers ont d'ailleurs déclaré ne plus vouloir participer aux frais du contrôle.

Cependant cette déclaration ne saurait mettre pour l'instant en cause la question du. droit de participation des Soviets aux travaux du Comité.

Si demain M. Maisky so montre aussi Intransigeant que mardi dernier, it est possjbl© que la Russie soviétique soit écartée du débat. C'est à cette fin que vont s'employer les représentants allemand et italien. Le discours prononcé aujourd'hui par M. Mussolini le laisse au moins prévoir.

Toutefois les Soviets semblent, à la veille de la Conférence de Bruxelles, redouter l'isolement naturel que provoquerait leur intransigeance au Comité. (?est pourquoi les instructions que M. Maisky recevra demain matin pourraient être sensiblement différentes de celles qu'il reçut l'ordre d'exposer mardi dernier. De toute façon, les délégués français et anglais s'efforceront de retarder le débat décisif sur la question de la participation soviétique jusqu'à ce que tous les détails de l?aceord aient été acceptés. Tant que là marine

britannique.

Le débat sur le discours du tronc, q«l doit se poursuivre toute la semaine, fu,t,,de nouveau l'occasion, cet aprèsmidi, d une discussion sur la, situation midi, aux Communes, d'une discussion sur la situation internationale, notamment sur l'Espagne. Au cours de ce débat, M. Lloyd George fit un discours dune extrêriie violence.

« Le comité de non-intervention, dit-il, est la plus basse fraude et la plus grande déception qui aient été imposées pat- de grandes nations à un peuple faible. Si l'objet du comité de non-intervention stait de placer la France et la Grande. Bretagne dans une situation très danger£Ui5? daDS le- cas d'une guerre future, t,V, le comité a vraiment triomphé. ;> fcfcspagnc, dit-il, est un des plus Jangereux bastions pour un empire :omme le nôtre ou pour la France. Et maintenant, des canons allemands sont gantés sur les deux côtés du détroit'de jibraltar. Les routes de la France et de a Grande-Bretagne sont pratiquement

1 UN TRAIN DE CHAINES ¡ 1

Il a fallu, en effet, un train entier de wagons-plateformes pour trans- porter a Saint-Nazaire les chaînes destinées aux ancres du transatlanti- que « Pasteur », actuellement en voie d'achèvement. t

L'arrivée'

des 100.000 chefs fascistes Dès hier, soir et pendant toute la nuit, ont afflué à Rome, de toutes les provinces, les chefs ni les délégations. Plus de 8.000 autos amenaient les graciés, tandis que les miliciens descendaient d'autocars. Des campements s'étalaient sur les rives du Tibre, près du pout Milzo, des milliers de personnes, avec dos cuisilies en plein air, ont nourri la foule. Des services d'ordre fonctionnaient à plein pour canaliser la marche des colonnes des chemises noires et la circulation des voitures sur la via Flamina, vers les, marbres scintillants du forum Mussolini. La vision du stade

Dès 10 heures, on ne volt d'ailleurs plus un coin blanc des gradins tout autour du stade olympique, dernière ccnstruction de la Cité du sport fasciste allongée .au pied des collines aux verdures somptueuses du Mont Mario. Un podium sur lequel le Duce va monter pour prononcer son discours est dressé face à la montagne. D'un côté on aperçoit les membres du corps diplomatique, de l'autre la délégation allemande de M. Rudolf Hess, qui préside en quelque sorte lit cérémonie. Un brasier en plein jour au pied de la colline évoque Wagner sous un ciel d'Italie. La force romaine s'affirme par l'aigle impériale dressée au-dessus d'une immense tribune entre les pentes couvertes de pins et d'oliviers, et qui est une véritable colline humaine. 16.000 jeunes gens du parti fasciste sont massés ponant des enseignes, des fanions multicolores. 2.000 trompettes aux reflets de cuivre et d'argent vont jouer les hymnes fascistes et hitlériens. Cela forme une polychromie qu'accuse le soleil vif de cette fin d'octobre. Les chemises rouges des Garibladiens, les jupes noires et les corsages blancs des petites Italiennes, les bérets des légionnaires d'Espagne, les casquettes des officiers de Franco, les hautes aigrettes des chefs militaires, les bicornes des amiraux, les nombreux uniformes aux croix gammées forment autant de contrastes avec la sévère tenue des chemises noires dont les gradés portent cependant de fulgurantes épaulettes d'or avec de nombreuses décorations.

dans i les maim> de sEHtli» et «te, l'Alle-

magne. ̃•̃' '.]-̃• ̃“̃ •'̃• ••:

» Est-ce que quelqu'un, demanda M. Lloyd George, peut dire si ces canons braqués sur le détroit de Gibraltar n'empêcheront pas le libre passage de nos bateaux ? »

L'amiral de la flotte, sir George Keyes, se leva alors et dit

« Je peux assurer que ces canons ne gêneront en rien le passage de nos bateaux si l'Angletenre a la maîtrise des mers. Tant que la marine britannique sera ce qu'elle est aujourd'hui, rien ne pourra empêcher les bateaux anglais de passer par le, détroit de Gibraltar pendant la nuit, et probablement pendant lcjour tant que les gens qui garderont les côtes n'auront pas le complet contrôle de la mer. »

Gérard Boutelleau.

<»i m..

Le haut commissaire britannique en Palestine

a donné sa démission

Londres, 28 octobre. Dans une réponse parlementaire écrite, M. OrmsbyGore, ministre des colonies, a confirmé que, pour des raisons de santé, sir Arthur Wauchope a donné sa démission de haut commissaire britannique en Palestine.

♦–

La Conférence de Bruxelles Bruxelles, 28 octobre, D'accord avec les gouvernements des Etats parties au traité des neuf puissances, et qui ont accepté de participer « la Conférence de Bruxelles, le gouvernement belge a invité les gouvernements du Reich et de l'U. R. S. S. à prendre part également à AUX ETATS-UNIS

L'UNITE SYNDICALE

SEMBLE COMPROMISE Washington, 28 octobre. La conférence « pour la paix syndicale » et l'unification qui réunit à Washington des délégués de 1' « American Fédération of Labor » et du « Comittec for Industrial Organisation » est entrée dans une phase critique.

Les représentants des deux grandes associations ouvrières rivales ne peuvent arriver à trouver uu,terrain d'entente, et le mouvement d'unification des deux grandes fédérations ouvrières américaines semble gravement comnromis.

Pou avant l'arrivée du Duce M. Starace, secrétaire du parti fasciste, s'avance usr le podium et procède à une espèce de répétition générale aU son des haut parleurs. Les Cris d'enthousiasme l'attaque des fanfares sont impeccables

Le Duce parle

Lorsque apparaît M. Mussolini qui vient, par un acte renouvelé du geste de Romulus fondant Rome, tracer remplacement de la future maison du -licteur qui s'élèvera sur le forum Mussolini,,une acclamation puissante ébranle l'atmosphère. Le canon tonne par rafales, les hymnes éclatent.

Le chef dé l'Italie se pose comme, a l'avant d'un navire sur son podium. Son discours est ponctué de l'acclamation de 100,000 poitrines.

Puis, tandis que la forêt des drapeaux s'agite magnifiquement, le Duce regarde un instant la multitude, fait le salut romain et quitte le stade. La foule s'écoule pendant des heures et les autocars qui ont amené les invités font un détour de 10 kilomètres dans la campagne pour regagner le centre de la. ville.

Madeleine R. Attjrlès.

M. Mussolini

reçoit des messages de M. Hitler

et du général Franco Rome, 28 octobre. A l'occasion de l'anniversaire de la Marche sur Rome, le chancelier Hitler a adressé à M. Mussolini un télégramme de « cordiales félicitations » et exprimant « les vœux les plus chaleureux pour la personne du Duce, pour la tâche qu'il accomplit au service de l'Italie, et « pour les efforts communs du Führer et du Duce, « dans l'intérêt de la culture et de la paix européenne ».

M.- Mussolini a reçu, d'autre part, un message du général Franco, adressant son sailut et ses vœux et ceux de tous les Espagnols qui luttent contre la barbarie pour la défense de la civilisation méditerranéenne »,

.champion de France cycliste, a épousé hier à Bois-l'Evêque, près de Rouen, Mlle Rosa-Noela Crépin. Voici les jeunes mariés quittant la mairie, à l'issue de la cérémonie.

Actualités internationales ALLEMAGNE. On assure & Berlin que la retraite du Dr Schneht du ministère de l'Economie est un fait virtuellement acquis, mais qu'elle ne serait rendue publique que demain.

On parle beaucoup, dans les milieux économiques, de l'imminence d'un impôt sur le capital établi d'après le modèle italien. Cet impôt se justifierait par les bénéfices énormes réalisés par les milieux de la haute finance dans le réarmement de l'Allemagne.

Dix ans de réclusion ont été infligés par le tribunal de Hambourg à un ancien avocat israélite de Hambourg, âgé de 56 ans, accusé d'avoir conservé des relations avec des « femmes de sang allemand », après la promulgation des lois de Nuremberg.

Le tribunal correctionnel de Rudolstadt a condamné à quatre mois de prison un couple de jeunes gens qui s'étaient mariés, quoique la fiancée fût atteinte d'une des maladies héréditaires à cause desquelles la loi prohibe le mariage et qu'elle en eût été avertie par le tribunal d'hygiène héréditaire. Le mariage a été anitulé.

OANTZIG. Les auteurs des excès commis, samedi dernier contre des négo» ciants juifs ont été condamnés à des pet. nes variant entre une semaine et six mois de prison.

GRANDE-BRETAGXE. L'état de M. Neville Chamberlain s'est amélioré, mais le premier ministre doit encore garder la chambre.

GRECE. Le sous-secrétariat de la Sûreté a décidé d'offrir une prime pour l'arrestation des trois anciens députés communistes Theos, Santos et Menychtas et de quatre autres communistes qualifiés de dangereux.

HONGRIE. Le général Georges, membre du conseil supérieur de la guerre, venant de Roumanie, où il représentait la France aux, cérémonies or. ganisées en l'honneur du prince Michel est arrivé hier à Budapest )

IRAN. L'aviation allemande retient actuellement- l'intérêt dei gouver.nements d'Irak et d'Iran. Un avion a été envoyé de Berlin pour être présenté aux autorités de Téhéran. D'autre part, la Société « Lufthansa » a Inauguré un ser. vice hebdomadaire Berlin-Bagdad. SUISSE. Les électeurs suisses seront appelés le 28 novembre prochain à se prononcer sur une initiative tendant a la suppression de la franc-maçonnerie sur le territoire de la Confédération. TCHECOSLOVAQUIE. A l'occasion du dix-neuvième anniversaire de I indépendance tchécoslovaque, M. Benès. président de la République, a reçu hier les présidents de la Chambre des députés, du Sénat, les membres du gouvernement, les représentants de l'armée, ainsi que le corps diplomatique ayant h sa tête Mgr Ritter, nonce apostolique et doyen. La journée d'hier a été marquée dans le pays entier par des revues militaires et par des manifestations patriotiques.

U. B. S, S. La section des sciences mathématiques et naturelles de l'Acadé.mie des sciences a demandé l'exclusion du membre correspondant Gamov, en ral- son de son refus catégorique de réintégrer l'U. B. S. S.

LES REVENDICATIONS COLONIALES ALLEMANDES

Il ne dépend pas de la seule Angleterre de faire des concessions

pendant qu'il en est encore temps" affirmait hier l'éditorial du "Times"

Londres, 28 octobre. Le mouvement eti faveur de lit discussion internationale des revendications coloniales de l'Allemagne prend ces temps-ci, en Angleterre, une ampleur de plus eq plus grande.

Le Times consacre ce matin à cette question un éditorial retentissant. L'éditorial souligne premièrement qu'une série de lettres d'abonnés, parues dernièrement dans le Finies, « a révélé un désir très général d'arriver à un règlement pacifique de la question ». Puis il poursuit « L'opinion publique anglaise ne soutient certainement pas la thèse selon laquelle la paix du monde serait assurée si l'on détruisait purement et simplement la partie du Traité de Versailles traitant des colonies, mais elle ne soutient pas davantage celle seIon laquelle le Traité de Versailles doit en tous ses détails être maintenu et jamais revisé, »

U ne s'agit donc pas, poursuit-il i>n substance, de rendre à l'Allemagne ses colonies, mais de s'efforcer sincèrement de trouver pour l'Allemagne un champ Il acceptable de développement reconnaltre qu'elle est « capax imperii » se-

LE CONGRÈS du parti radical Ii'}' à Lille

(De notre envoyé spécial ROGER DARDENNE)

il tHisaii uliua. nuaai ri^ jjj çuuci c aç*iiii*t:

du Congrès n'avait-elle réuni, sous la présidence de M. Jean Plot, député, ̃qu'une poignée de délégués. On savait ion qu'elle jn'était que de pure forme. Vingt^cinq minutes suffirent à expédier les formalités préliminaires.

Une salle comble

Mais cet après-midi, la vaste salle du palais Rameau était comble. C'est un grand bâtiment de fer et de verre qui s'achève par une rotonde. Quelques faisceaux de drapeaux sur les colonnes métalliques et une tenture tricolore au fond de l'estrade en sont tout l'ornement.

On assiste d'abord à une série d'entrées bien réglées. Chaque coryphée de parti reçoivet un tribut d'acclamations. Tour à tour, les militants honorent MM. Daladier, Cjiautemps, Hen;lot, mais les deux rpreflHérsj1 seuls, sont saines par la Marseillaise, jouée sur l'orgue de la salle.

Au bureau, on note la présencede M. Jean Zay, Pierre Cot, Campinchi, Aubuad, Jullieu, Justin Godard, Mme Brunsvicg, etc., etc., M. Maurice Sarraut Va se joindre ses collègues du bureau. M. Emile Roche prononce le discours d'ouverture. Il affirme que la Fédération du Nord n'aura d'autre souci que de bien remplir ses devoirs de maîtresse de maison. Puis il trace le joli portrait de l'homme du Nord et de la cité lilloise.

Le discours de M. Daladier Et on en vient au morceau capital de la journée le discours de M. Daladier. Le ministre de la guerre l'a écrit, mats il modifiera quelque peu (à et là son texte durant la lecture. Tout de suite, AI, Daladier appuie sur le point sensible les récents incidents électoraux, Il le fait sans détours ni circonlocutions. Les décisions prises par le comité exécutif et le bureau ont été loyalement respectées.

Le parti, il est vrai, a perdu 42 sièges, mais il a gagné plus de 50.000 voix sur les élections législatives. Mais M. Daladier tient à insister sur les manquements à la discipline. Ils ont coûté plus de trente sièges aux radicaux, presque toujours parce que le socialiste sest maintenu contre le radical plus favorise, bénéficiant par surcroît des désistements du communisme.

Et M. Daladier s'écrie une longue ovation lapprouve

De telles méthodes sont intolérables. Si le Rassemblement *ulaire doit conclure à la coalition de deux des partis qui le composent contre le parti radical, si, à la discipline républicaine s'oppose la discipline des partis- de classe, notre devoir envers notre parti exigera que nous reprenions sans hésite:' notre liberté d'action.

Et M. Daladier ajoute aussitôt que co serait une injustice envers le gouvernement Chautemps de rompre le » Font populaire ». Ce serait une erreur et une faute de rejeter dans l'opposition las partis inrolétariens, alors que l'intérêt de la République commande au contraire qu'Us soient incorporés dans la démocratie politique et associés à toutes les responsabilités.

M. Daladier déclare qu il n'est pas par. tisan de la réforme électorale. Il pense qu'il faut maintenir et consolider là législation sociale récente qui aurait été réalisée plus vite si les radicaux avaient été aidés par d'autres par:is.

Le président du parti radical in^ists fortement sur la. nécessité d'accroître la production sans quoi les réformes socia- les seraient remises en question par les partis eux-mêmes.

Et, après avoir rendu hommage à M. G. Bonnet et à M. Yvon Delbos, le ministre de la guerre proclame qu'aucun sacrifice ne coûtera à la France pacifique pour maintenir sa liberté et sa sécurité.

Ayons confiance dans notre parti, conclut-il. Pendant les années où il gouvernait la France, il l'a rendue libre, heureuse et forte 1 »'

L'examen des rapports

Après ce discours très applaudi, le Congrès aborde l'examen des rapports. C'est tout d'abord la politique sociale à propos de laquelle les orateurs réclament la retraite des vieux travailleurs. Mme Brunsvicg va soutenir les revendications féminines. Toute cette discussion se déroule au milieu de l'inattention générale, et le président, M. Emile Roche, a quelque peine à obtenir un silence relatif. Il n'y parvient pas même pour le rapporteur de la Défense nationale, M, Ducas, qui présente cependant d'iniéressantes considération» sur la mobilisation industrielle e* sur l'aviation. Un incident

Un incident assez vif se produit pen. dant l'exposé de M. Ducas. Celui-ci ayant prononcé le nom de Bossoutrot, la salle acclama ce dernier, à l'exception d'un délégué qui provoqua des buées, cris et protestations, Le pdsident J

rait d'autant plus satisfaisant ai un tel champ pouvait lui être ouvert par troi* ou quatre des grandes puissances coloniales ayant des territoires contigus en Afrique.

Reprenant une ancienne théorie, chère à l'opinion anglaise, le Times déclare ensuite que l'on n'obtiendra rien de bon en voulant briser la force d'expansion de l'Allemagne, « en la maintenant dans des limites fixées il y a vingt ans et en l'entourant comme des éléphants entourent un tigre dans la jungle ».

Mais il ne dépend pas de la seule An* gletetre de faire des concessions « pen» dant qu'il en est encore temps ». Le gtst« doit être International, « car s'il est isolé 11 risque de stimuler plutôt que d'apaiser l'appétit d'expansion de l'Alle- magne ».

L'article conclut en rappelant les deux conditions nécessaires a un règlement satisfaisant il faut que les négociations soient conduites par la vole diplomatique ordinaire et non « par des discours de place publique ». Il faut, en second lieu, que la question espagnole soit réglée en tant qu'elle concerne l'Allcm»«ne.

n'arrivant pas & ramener le calme, tut ridée de faire jouer Le P'tit Quinquin. La musique apaisa le tumulte et M. Roche annonce rtUe l'interrupteur aura 1* parole pour s expliquer, et il appelle it la tribune M. Bossoutrot lui-même. Celui-ci lut un long rapport, bourré de chiffres, sur l'activité de l'aviation. Son interrupteur disparaîtra d'ailleurs sans qu'on sache le pourquoi de sa mauvaise humeur, car un incident autrement violent va éclater.

Vive attaque ·

contre M. Pierre Cot

Voici en effet, à la tribune, M. Sabléau, l'un des chefs des « Jeunesses radicales », qui va attaquer avec véhémence M. Pierre Cot. Il lui posera deux questions

1° Pourquoi la course Istres-Damas a-t-elle échoué ? '?

2° Est-il exact que les usines nationalisées d'aviation fournissent des avions à l'Espagne rouge et à la Chine ? Ce fut un beau tapage. Il fallut un bon moment à M. Sabléau pour éaoncer, sous les huées, les invectives, ces deux questions.

M. Emile Roche, qui préside avec beaucoup de fermeté et une exemplaire impartialité, eut bien du mal à lui permettre d'aller jusqu'au bout. M. Pierre Cot voulut répondre aussitôt, Il le fit sçlon Ja méthode classique par une, offensive. ,• Je ne reconnais à M. Sabléau aucune compétence pour me poser des ques Je ne pensais pas retrouver dans -la bouche d'un radical les attaques que me prodlgue une certaine fraction de la presse.

M. Cot raille son adversaire, qui voudrait qu'on n'organisât des compétitions que si on est sûr de gagner. Il lui opposa les succès de nos. aviateurs. Quant aux fournitures d'aviation, !• ministre se couvre de l'avis du président de la commission de contrôle qui a déclaré « que la France était peutêtre le seul pays à avoir observé ses obligations ». Et après avoir affirmé que ses services de guerre le dispensaient recevoir des leçons de patriotisme, M. Pierre Cot conseille à M. Sabléau de réfiéchir au tort qu'il fait à son parti. Le Congrès conspue M. Pierre Cot, conspue son adversaire et tout d'un coup la salle entonne la Marseillaise. Le calme revenu, on vote l'ordre du jour présenté par M. Ducas, dont le passage principal déclare qu'il est indispensable en présence des menaces des 'pays de dictature de mettre au service de la patrie tous les moyens nécessaire! afin de décourager les ambitions d'agression.

Pour l'école laïque

Pou: terminer, M. Bayet vient plaider pour l'école laïque insuffisamment défendue, à son gré, et librement concurrencée.

M. Jean Zay fit à son tour l'éloge de la laïcité, « la mellleure garantie de la liberté de conscience ». Et la séance fut levée après une Marseillaise supplémentaire à l'orgue.

Deux adresses

Au cours de ]a séance, lecture fut donnée d'une adresse de sympathie de la Confédération générale du travail. Elle reçut d'assez maigres applaudissements, malgré les efforts de M. Pierre Cot pour échauffer la salle. Lecture fut ensuite donnée d'un long télégramme du parti communiste, si onctueux et si cordial qu'il avait presque l'air d'une blague. Il y eut des mouvements divers, c'est-à-dire des bravos et des sifflets. Roger Dardenne.

Attention A vos pensée* ANDRÉ MAUROIS

publie oujourd'hui

LA MACHINE

A LIRE LES PENSÉES aux éditions de la NRF. Un vol., 16 fr. 50

ON L'AVAIT ACCUSE A TORT

Le 14 juin, deux Individus se disant inspecteurs de la Sûreté se présentaient A Neuilly-sur-Marne, chez Mme Morin et perquisitionnaient. Mme Morin, prise de soupçon, déposa une plainte et la

Sûreté arrêta M. Marcel Monnerot, de-

meurant 41, rue Blomet.

M. Marcel Monnerot vient d'être reconnu Innocent, car, confronté avec Mme Morin, celle-ci ne l'a pas reconnu.

^k J*. ^& da. d*A A..A A. a..>.

LIVRES DE LUXE «ÏÏ5J- tlons originales d'occasion, état de neuf. Catalogue envoyé gratuitement. L'Atout PV Iivm 4, Avenue Victor*Emm»nuel III (8«),

RIVOIRE ET CARRET Voir jn page 8, la reoetU t Homard mayonnals»

au maoaronl froid


LA MANIFKTAHON DE DEMAIN PLACE DE LA NATION

SERA. SANS DOUTE AUTORISEE On communique cette note

« La manifestation socialo-communiste, organisée en faveur dese gouvernementaux espagnols, qui doit avoir lieu demain après-midi, à la place de la,Nation, n'est pas interdite par le gouvernement.

» .M. Dormoy s'est longuement entretenu, hier, au ministère de l'Intérieur, à ce sujet, avec le préfet de police. A l'heure actuelle, les pourparlers continuent encore entre les organisateurs et la préfecture de police en vue d'arrêter les mesures propres à assurer le maintien de l'ordre au cours de la manifestation. » r

Le sacre de Mgr Gounot, coadjuteur de l'archevêque de Carthage a eu lieu hier dans la chapelle des Lazaristes., S. Em. le cardinal Verdier à sacré hier matin, en la chapelle des Lazaristes, Son Exe. Mgr Gounot, coadjuteur de Mgr Lemaître, archevêque de Carthage. Les prélats consécrateurs étaient LL. Exc. NN. SS. Roques, archevêque d'Aix, et Durand, évêque de Montauban. Assistaient à la cérémonie Son. Em. le cardinal Baudrillart, LL. Exc. NN. SS. Beaussart, Courcoux, Birraux, Leonard, Le Hunsec, Chaptal, Rolland-Gosselin et Lemaître NN. SS. Forni, Merio, Legris, Bruno de Solages, Beaupin, Bressollees, Chàppoulie, Zhanel le T. R. P. Souvray, le T. R. P. Robert et un grand nombre de religieux et prêtres. Aux premiers rangs de l'assistance, on remarquait M. de Sainte-Marie et M. Canet, représentants le ministre des affaires étrangères M. de Saint-Quentin, ambassadeur de France, ancien directeur des affaires d'Afrique le représentant du résident général à Tunis, M. Durand, député 'de Constantine, etc. UN CONFLIT A BORD

DU DRAGUEUR « SOMO » Lorient, 28 octobre. Un conflit a éclaté à bord du dragueur Somo, arrivé récemment à Lorient, transportant plusieurs personnalités républicaines qui s'étaient enfuies de Gijon.

Un désaccord s'est élevé entre le capitaine et l'équipage, si violent qu'il fallut avoir recours aux autorités 10cales.

Quelques hommes seront conduits à Cerbère, d'où ils regagneront les rangs gouvernementaux. Mais les autres marins, selon leur désir, resteront à bord du Somo, qui se rendra à Saint-Nazaire.

A L'EXPOSITION PB 1 Q 3 7

~IIIIII~ ~IIIE III~ 11111Y, ~~HIIII~ IIIII~ .> :.< ,Y. IIIII~OI~I~1~ II~D~J I~fll~ II~

S'il lest, dans la vaste Exposi-

tion de 1937, un lieu d'élec-

tion pour le programme des Arts et Techniques dans la

vie moderne, c'est bien le centre des Métiers.. Les édi-

fices qui le constituent abritent les deux éléments inséparables de nos besoins actuels le Beau et l'Utile. Qui donc, aujourd'hui, oserait répéter le cri de Théophile Gautier clamant que l'art ne peut exister dans un objet usuel ? Depuis l'époque des ardentes batailles romantiques les techniques modernes ont exercé une influence constante sur les décorateurs, et jamais les matières mises à leur disposition n'ont été aussi nombreuses. Les progrès des sciences et du, machinisme allaient-ils, en 1937, faire triompher, dans l'art décoratif, le nudisme intégral ? C'eût été méconnaître une tradition raciale l'art au foyer reste pour le Français une de ses aspirations les plus chères. Le public de l'Exposition semble avoir deviné l'intérêt de ces pavillons et, chaîne: ininterrompue, les visiteurs at-; tentifs défilent devant les créations de nos décorateurs et ensembliers. Poésie de l'ornement Il m'est échu l'agréable privilège de parcourir le pavillon de la société des artistes-décorateurs, guidé par son

premier vice-président, M. Pierre-Paul Montagnac, dont les œuvres remarquables montrent, sous son aspect le plus fin, l'éclectisme d'un triple talent d'architecte, de décorateur et de peintre. Complétée par l'impérieux souci de la couleur et de la lumière, l'heureuse union de l'architecte et du décorateur a souvent créé, en ce Salon, une véritable poésie de l'ornement. Jean Dunand, avec ses laques somptueuses, R. Subes, avec ses grilles et balustrades de fer forgé, H.- Rapin avec une salle-bibliothèque, Paul Follot, avec un -élégant salon de musique, A. Guénot avec son hall d'une pimpante fraîcheur de coloris, A. Grôult avec un studio de jeune fille plein d'audacieuses trouvailles dont le revêtement de paille n'est pas la moindre, H. A.Kahn avec ce salon des clients chez un mé-

LES CONFLITS OUVRIERS

Le différend qui a déclenché un mouvement de grève parmi les dockers du port de Nantes se poursuit. La grève a été complète hier, toute la journée les marchandises même périssables sont restées sur les quais ou dans les bateaux.

Trois paquebots français sont arrêtés dans le port de Saïgon par leurs équipages dont l'un exige le débarquement de l'intendant.

Le mouvement n'est d'ailleurs pas général, le personnel de l'hôtel et du restaurant de ces paquebots n'ayant pas voulu se joindre à l'action de ceux du pont et de la machine.

Il s'agit des paquebots « Leconte-deLisle », « Président-Do-umer » et « CapTourane ».

Comme nous l'avons annoncé il y a quelques jours, les syndicats de la métallurgie et du bâtiment se sont prononcés pour le principe d'une grève générale limitée. Ce mouvement, on le sait, n'a pas rallié l'unanimité au sein de la' C. G. T. Les syndicalistes qui ne cessent de lutter contre la colonisation communiste sont en particulier hostiles à cette grève.

L'assemblée générale du Conseil d'Etat

Le garde des sceaux a présidé, hier après-midi, l'assemblée générale du Conseil d'Etat et procédé à l'installation de M. Georges Pichat, promu aux fonctions de vice-président de M. Porché, appelé à la présidence de la section du contentieux de M. Pinot, nommé conseiller d'Etat.

Trois membres du gouvernement MM. Léon Blum, Georges Bonnet et Chapsal, qui ont tous les trois appartenu au Conseil d'Etat, assistaient à cette séance.

M. Vincent Auriol a prononcé un discours. Il a déclar4

« De vos arbitrages sortira l'édifice doctrinal destiné à faire prévaloir un régime du travail respectueux des droits de chacun.Vous cessez d'être uniquement des juges pour devenir en quelque sorte des législateurs, intimement mêlés à la vie de la nation et chargés de la mission la plus noble, celle d'assurer, au prix d'un «effort continu et pacifique, le progrès social vers l'idéal humain. »

~«~M~M~«~<~<M~M~~««~<

Vous trouverez Voccasion que vous cherchez à la rubrique « Occasions a qui paraît deux fois par semaine (jeudi et dimanche) dans les « Petites Annon.ces du FIGARO.

decin, dont l'ambiance aimable ne peut qu'exercer un bienfaisant effet sur les consultants, et bien d'autres encore contribuent à une atmosphère de beauté et de confort. M. L. Sue, le plus lyrique d'entre eux, a conçu et réalisé un salon d'ambassade où un modernisme bien parisien s'allie aux somptuosités vénitiennes d'autrefois. L'éclairage Wendel joue ici un rôle primordial. Les visiteurs des grands Musées ont constaté le succès de ce procédé particulier qui, utilisant un bas voltage,' découpe,; par ses rayons invisibles, la forme, exacte desobjÇts et conserve aux couleurs leur tonalité réelle. Ces ingénieux principes d'optique,donnent ici une diffusion totale de la lumière, tout en laissant aux lustres et, appliques porteurs de la source dissimulée de l'éclairage indirect leur aspect décoratif.

S'il faut une nouvelle preuve des indispensables connaissances architecturales du décorateur, Lucie Renaudot la donne' avec brio. Situé en Ile-deFrance, son ensemble formant studio, est une délicate, symphonie, dedarté, de sérénité et de gaîté où une peinture primesautière de Paule Marot 'jette aussi sa note fantaisiste et sensible. C'est bien pour répondre à l'irrésistible attrait, du plein air que'le réputé Louis Sognot a imaginé un, « Club de vacances; pour jeunes filles, au bord

La superbe nappe « Gerbe d'Or » présentée par Noël a inspiré le napperon ci-dessus brodé or et argent. Egalement travaillés d'or r et d'argent sur linon ou toile ces' deux charmants tête-à-tête

du lac d'Annecy », édité par Primavera. Dirigé par M. Jacques Viénot, cet atelier d'art des grands magasins du Printemps s'est toujours attaché aux solutions artistiques basées sur une compréhension éclairée des besoins du temps présent. Nulle confusion, en cette présentation, entre l'idée de richesse et l'idée de goût. Si le living-room avec sa bibliothèque à casiers coulissants, son coin-de-feu, sa table à écrire séparée du ping-pong par un filet protecteur, ses sièges de repos en cuir verni noir, apparaît particulièrement réussi, la salle à manger avec son grand bahut en pin d'Oregon creusé, la chambre avec ses lits superposés, ses penderies et ses douches forment un ensemble des plus plaisants. Tout cela résonne des chants joyeux de celles qui se sont évadées

Dans ce charmant studio qu'on peut visiter au Pavillon des Matières plastiques, meubles, bibelots, tapis, rideaux, même capitonnage des murs, absolument tout est en Rhodoïd, cette matière plastique nouvelle.

L'AVIATEUR HINDOUG. P. NAIR SE TUE A FORGES-LES-EAUX II avait quitté Londres pour entreprendre une randonnée aérienne de 16.000 kilomètres.

L'aviateur hindou G. P. Nair, qui avait quitté Londres hier à 11 h. 35 pour entreprendre un voyage Europe-Amérique en passant par l'Atlantique-Sud, a fait une chute près de Forges-les-Eaux. Des débris de l'avion un appareil anglais de tourisme on a relevé le cadavre de l'infortune pilote.

«. 1__

En quelques

lignes.

UNE AUTOMOBILE à demi immergée dans la Seine, quai du Point-du-Jour, a été découverte hier. Elle appartient à M. Charles Weickops, dit Gombault, journaliste, demeurant 19, rue Pauquet, à qui elle avait été dérobée.

M. PETER WOOD, second fils de lord Halifax lord président du Conseil ̃ a été grièvement blessé au cours d'un accident de voiture sur la route d'Oxford à Londres. Savie n'est pas en danger. M. W. G. G. Ormsby Gore, fils de M. Ormsba Gore, ministre des colonies; qui se trouvait dans la même voiture, a été également blessé.

DES CAMBRIOLEURS se sont introduits la' nuit dernière 37, rue Bassano, dans les bureaux d'une société de capitalisation, « Les Réserves de France ». Les malfaiteurs ont fracturé deux coffresforts mais on ignore encore l'importance du vol. Le commissaire de police du quartier des Champs-Elysées a ouvert une enquête.

UN REQUIN PESANT 300 KILOS a'été capture par un pécheur de Maloles-Bains, M. Seguin.

M. GEORGES MONNET, accompagné de MM. Pierre Bloch, député, Baraquin et Fischer, conseillers généraux, regagnait hier Paris en'automobile. Au virage de Chayigny la voiture dérapa et se retourna. Les occupants furent très légèrement contusionnés.

LA COMPAGNIE DES AVOUES se trouve composée pour l'année judiciaire de la manière suivante MM, J. Garnier, nrésident Trotrij, syndic parmentier, rapporteur Gibpjij secrétaire ;'̃ Hugon, trésorier Borel, Trenlesaux, Naulot, Masson :• membres.-

LUCIEN BOULXY, LE MEURTRIER de la petite Thérèse Rouault, a été condamné à mort par la Cour d'assises des Côtes-du-Nord. ̃

vers le lac, la montagne et la forêt. Le but de Primavera mettre au service des classes moyennes des objets mobiliers de qualité, se manifeste ici

pleinement.

Qu'il s'agisse d'oeuvres modestes, économiques ou de projets de haut luxe, le rôle d'un atelier d'art est d'oser, dans toutes ses manifestations, des formules neuves. Ainsi donne-t-il, en chaque domaine, enseignements et directives. Maurice Dufrène, directeur de la Maîtrise n'a pas djautre but. Décors de la vie En pénétrant dans le pavillon des des Ensembles Mobiliers, je craignais de ressentir, tout au long des stands l'impression monotone qui se dégage souvent de ces sortes d'expositions. Je me trompais. Là encore, je retrouvai la vie dans l'étalage des décors fami- liérs que nous proposent d'habiles' créateurs.

Le cabinet de travail du médecin, édité par Lévitan, convient parfaitement à sa destination. Au milieu des cloisons recouvertes d'un tissu granité grège, éclairé sans brutalité, bureau et bibliothèque en noyer verni à rehauts métalliques voisinent avec des sièges garnis de cuir vert. C'est une interprétation intelligente du cadre nécessaire à ùne^noble profession.

Le boudoir en poirier noir de Mlles Lisette Lafoi et Angèle Lebrun, est une pièce spécifiquement féminine, dans laquelle la recherche de l'intimité a été poussée' à l'extrême, C'est avec succès que les adroites créatrices ont réussi une tonalité générale bleu de nuit, malgré la difficulté d'obtenir un bleu foncé s'éclairant le soir. Le véritable champ fleuri qui, subitement apparaît dans une glace parée d'organdi rose, est une innovation de Stephen Grebel Holophane. Cet effet .d'optique est tout à fait séduisant. Réalisé pour la première fois, il permet d'envisager 'des, combinaisons et des applications multiples.

C'est par un procédé personnel le polyolac, recouvrant meubles et sièges d'un charmant studio de jeune fille, que Maurice Prou-Chevalier a obtenu l'effet coloré approprié. S'appliquant directement sur le bois, cet enduit précieux et durable auxiliaire, résiste aux méfaits du chauffage. La fenêtre artificielle, traversée parfois d'un rapide vol d'oiseaux, est aussi très originale.

C'est avec satisfaction que l'on retrouve aux Ensembles Mobiliers le maître Louis Sognot. Toujours à l'affut des matériaux nouveaux, il a utilisé, en collaboration avec l'ébéniste Bernel pour un cabinet de travail d'un aspect sobre et classique, la fameuse laque Perrin, déjà adoptée par Primavera. D'un prix inférieur à l'orientale dont elle a l'apparence, cette laque indo-chinoise résiste aux acides et à l'humidité, ce qui lui a valu l'homologation du ministère de l'Air.

Le choix d'un lit, élément essentiel de l'habitat, doit être l'objet d'un soin tout .particulier. C'est pour la douceur du home qu'a toujours travaillé Darrac, le grand spécialiste de la chambre à coucher, inventeur du sommier élas- tique d'une souplesse incomparable. C'est le repos absolu, dont les délices

L'ART

ET LA CPRIOSITE

À L'HOTEL DROUQT

La collection ]"P. W- v `

Les trente-quatre des six artistes, constituant la collection de M. P.-W.. Derain, Dufresne, de la-Fresnaye, Rousseau (le Douanier), D. de Segonzac' et Soutine, furent disputées, hier avec "énergie, et les résultats escomptés par M. AÎph. Bellier et M. Jos. Hessel dépassèrent, d'un tiers au moins;, leurs prévisions..D'André Derain un Portrait charmant de garçonnet fit 12.850 francs, une toile superbe Eh forêt, 28.000 francs et une remarquable Femme rousse, se coiffant, 30.500 francs. De R. déjà Fresnaye Une curieuse gouache Coco bel œil, 12.100 francs Nature morte aux tomates, 27.000 francs et Gardense .de moutons, .4,7.000 francs. De Henri Rousseau (le Douanier) Jardin avec allée et personnage, 30.200 francs. De D. ;de Segonzac Sous bois, pelouse et. passerelle, 43.000 francs et Homme et femme sous bois, 36.000 francs. De Dufresne ·. Forêt équatoriale, 7.000 francs et enfin de Soutine Les peupliers, 24.000 francs et Portrait d'enfant en pied, .20.000 francs. Au total 459;000 francs. MI Etienne Ader et M. Portier ont commencé une vente d'objets d'art d'Extrême-Orient. M" Boisgirard continuait la: vente.de la bibliothèque Jules Coûet MI Rheims et î/l. Audrieux commençaient une vente de livres. ̃: ̃ Maurice Monda. Vente d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle 9. Vente. Objets d'art d'Extrême-Orient. Me Etienne Àder M. André Portier.

>–

LE^ COLONEL DE LA ROGQP :V; ̃•̃;• AU PALAIS

Sur commission rogatoire de M. Xlar-r nau<3, juge, d'instruction à à Saint-Malo, M: Béteille,, juge à Paris, a entendu le1 cdlbnèi; de. La.Rocque au sujet des incidents 'du .château de La .Motte, à SaintServan. ̃•̃̃̃.

Le colonel, après avoir réédité ses déclarations lors de sa dernière audition,: a ednïirnië Je rie suis pour rien dans cette agression.

-Cette sphère terrestre sur socle et console éclairante, par Camille et Serge Hoche, fait partie du. boudoir de glace et porcelaine visible au Pavillon de la Manufacture de Sèvres. (Commande de l'Etat.)

Aux ensembles mobiliers, ce salon en sycomore blanc, divans et fauteuils couverts en fabrikoïd blanc, tapis haute laine blanche sur moquette. tourterelle. Création Michel Dufet, architecte décorateur, édité par Au Bûcheron.

BEBES" NOVEMBRE j^JJJIJ

REVUE DES

DEUX MONDES MAURICE GENEVOIX Bernard

ABEL BONNARD

«Iules Camboa

BERNARD FAY

̃; ̃• choses vues ̃

des'Pîèrc le front espagnol Abonn d'un mi Paris 120 fr. Départ" 126 fr.

BHHMmfflBwHM" 240 pages ^HHH^H

-L'ATELIER CHARLES DULLI N

pi'ATELIER CHARLES DULLIN"

Vè£pcNt Un spectacle magnifique et joyeux

~t~t~s~~<<

MEDRANO «^ LE CIRQUE DE PARIS »

Le plus populaire de nos

graurls champions

LADOUMEGUE r dans une inoubliable exhibition sportive et spectaculaire.

« la foulée magnifique'»

̃ ̃' et

The 4 Cornets

fm tMerveiiteux carrousel de

3Q CHEVAUX de STRASSBURGER TRIO CAIROLI

e( encore 10 grandes attractions Un spectacle

entièrement nouveau Matinées jeudi, samedi, dim.. lundi.

demeurent les vrais réparateurs des forces intellectuelles et physiques. Précieux collaborateurs Si les arts industriels ont atteint leur but en rendant aimables les objets familiers, les collaborateurs scientifiques des décorateurs ont intelligemment compris la manière dont ils pouvaient participer à l'élégance, au confort et à l'hygiène de la maison. Aux Artistes Décorateurs, il convient de signaler le dallage, ainsi que, le socle de la -table" centrale du stand PorteneuvèTDunand, exécutés en trai vertin français par la société Maté|riaux. et Travaux d'Art. C'est des importantes carrières exploitées par cette société qu'est extrait le travertin français, comme l'a été la pierre de l'Arc de Triomphe et celle de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Exemple frappant de la contribution que la science apporte à l'Art moderne, voici, au pavillon des matières plastiques, les panneaux décorés en dilophane, de la société la Fibre Diamond. Cette technique de la résine synthétique permet à l'artiste de réaliser des plaques où les apparences de la laque et de la porcelaine se marient agréablement.

Chambre de dame, Pavillon de Ja Société des Artistes décorateurs, par Maurice Dufrène, éditée par «-La Maîtrise » dès Galeries Lai ay cl te.

Chambre à coucher rustique. Une des dernières installa · tions de la Literie Darrac pour Mme

LE; ¥IHE/tIRIE

CET APRES-MIDI

A VA. B. C, à 15 heures, première représentation de L'A. B. C. du métier, (antaisie de M. Rip..

CE SOIR' '̃̃

A l'Odéoh, à 20 h. 45, répétition générale de Catherine. Empereur, pièce de M. Maurice Rostand.

Au Grand-Guignol, à 20 h. 45, répétition générale de La Mort qui passe, drame en deux actes de Il. José Germain Sa Veuve, comédie en deux actes de M. Jean Guitton Le Baiser de sang, drame en deux actes de M. Jean Arar/ny, et On a volé une voiture, comédie en un acte de MM. José Berys et François de Bèze.

Au Théâtre des ChampsTElysées, à 21 heures, premiere représentation de Les Choéphores, traduction intégrale d'Eschyle, par Si. Paul Mazon.

̃<~ Au Coucou à 21 heures, première représentalion de La Grande Allusion, revue de MM. G éo Char le et Raymond Souplex. Au .Cirque Medrano, à 21 heures, première représentation du nouveau spectacle d'attractions et débats à Paris de Jules Ladoumègue dans une exhibition sportive. MM. les courriéristes inscrits seront reçus au contrôle.

Au Théâtre Montparnasse-Gaston Baty, à 21 heures, reprise de Cris des cœurs, ëièce de M. Jean-Victor Pellerin, et de Les Caprices de Marianne, d'Alfred de Musset. AU GYMNASE. Lundi prochain (Toussaint), à 14 h. 45, matinée du nouveau triomphe de M. Henry Bernstein « LE CAP DES TEMPETES ».

MNMMINi

•MUSIQUE

Ce soir, Salle Chopin Récital de piano VERA BENENSON.

^^BriERiNCS | ANTONIO FERRO| « Portrait de Salazar » Aujourd'hui vendredi 29, à 17 h; 30 Le Rapprochement Intellectuel Centre Marcelin Berthelot

2S, rue Saint-Dominique.

~MI~WIfNW ,NH

COURS DE MAGNETISME PRATIQUE en huit leçons. HEMERA. 50, rue de Douai. ̃ Trinité 65-79.

Un coin du Living-room présenté par l'Atelier 75 dans une maison de :̃> Week end à l'Exposition.

Le Rhodoïd, création de RhônePoulenc, présente une technique nouvelle de revêtement mural si son stand montre ses nombreuses applications dans l'ameublement ou la mode, le bureau' de tourisme exécuté par P. H. Petit, aux Artistes Décorateurs, et son emploi fréquent dans l'architecture décorative de l'Exposition, prouvent ses infinies possibilités. L'Expanco des Etablissements Sanasol est un parquetage de liège éminemment décoratif; résistant, hygiénique, souple et insonore il a ce bel aspect chaud et'confortable qui le place en tête des matériaux recouvrant le sol. Si des milliers de visiteurs ont pu, à la classe du Bâtiment l'apprécier comme parquet, ceux de la classe de la décoration ont admiré l'Expanco mural si précieux contre les bruits extérieurs et les variations du thermomètre.

Depuis plusieurs années nous avons assisté à une ardente renaissance de l'art du tissu d'ameublement. En de nombreux stands l'on remarquera la beauté des créations Rodier. En elles se devine, non seulement la connaissance approfondie d'un métier difficile la mise au point d'un modèle est longue et délicate mais encore un sens raffiné des effets combinés de la lumière et des couleurs. Ce sont là oeuvres de véritables- artistes.

Bureau d'un médecin, en noyer de fil, banquette et fauteuil cuir vert, édité par Lévitan, 63, boulevard' Magenta.

Au pavillon des tissus d'ameublement, Hamot a une présentation personnelle qu'il convient de signaler et que complètent, en divers stands, tapis d'Aubusson, de la Savonnerie et tapisseries de sièges. On retrouve cette maison, aux Artistes décorateurs, collaborant avec Arbus, le créateur d'une demeure en Ile-de-France, ainsi qu'aux Ensembles mobiliers et à l'Architecture privée.

Les artisans eurent-ils, aux grandes étapes de l'art, des inspirations identiques ? Il y a vingt ans, la maison Noël lançait ses fameux « galons changeants: en broderie et jours pleins pour la présente exposition napperons et nappes ont été ornés de « gros pavés ̃». Or, M. Noël t constaté depuis, avec surprise, que les mêmes galons paraient, dans la vallée des ♦ois, le tombeau de Tout Ank Amon

SPINELLY

qui crée aujourd'hui à l'A. B. G. une fantaisie de Rip.

Il

e SOIREES. Ce soir

/t\ vendredi Le Légataire

16ô0 y universel, A quoi rêvent

t~ttbSO)~) les jeunes filles; samedi

\p~~<y George Dandin, II ne faut

jurer de rien; dimanche':

La Rabouilleuse; lundi,

mardi et jeudi Le Monde où l'on s'ennuie mercredi Bajazet, L'Impromptu de Versailles.

MATINEES. Samedi, à 4 h. 30 Deuxième matinée poétique; dimanche Le Simoun lundi Madame Sans-Gène jeudi Les Fâcheux, La Vieille Maman, La Nuit d'Octobre.

A L'OPERA

Ce soir, à 20 h. 45, Mme GERMAINE LUBIN dans « ARIANE ET BARBE BLEUE » de Paul. Dukas, avec Mme Lapeyrette, M. Etcheverry, etc. (voir au programmé), sous la direction musicale de M. PHILIPPE GAUBERT.

Ce soir,, à 21 h., '1' AU TH. DES et demain, en mat. I CHAMPS-ELYSEES LES CHOEPHORES

texte intégral d'Eschyle

trkd. P. Mazon, mise en sc.'dè Malandrino av. Eve Francis, Fannj\ Robiarie, Lupovjci; CHŒUR ANTIQUE x- DANSES RITUELLES;

et que, sur les pavés sortis des laves de Pompeï, des .cornes dïabbndance portaient un dessin géométrique semblable au sien. C'est le rôle du tapis, considéré comme matériau de revêtemetit, qu'a étudié la Manufacture française de tapis et couvertures. Sa participation à. l'exposition des carpettes et foyers, sa moquette Prairial recouvrant des stands aux Papiers peints, ses carpettes dans les ensembles mobiliers de Paul Follot et René Gabriel, sa collaboration à de nombreux pavillons régionaux, prouvent sa connaissance de la « sigathérapie », cette science des soins apportés au silence.

L'emploi abondant que les exposants ont fait des fleurs et plantes artificielles Arlya classe définitivement ces artistiques créations au nombre des accessoires indispensables du mobilier et de la décoration. Aussi bien ces somptuosités épanouies s'harmonisent-elles délicieusement au décor d'aujourd'hui, jetant avec orgueil, sur les bois précieux des meubles ou sur le limpide cristal des vases, leurs reflets enchanteurs.

Pour la joie de vivre Le grand effort tenté par les artistes, artisans et industriels de la décoration a pleinement réussi. En ce domaine, 1937 restera le brillant reflet du génie, de la grâce et du goût français. L'esprit de recherche s'est manifesté jusque dans les moindres détails, mettant tout en œuvre pour marquer une étape significative de l'art décoratif d'aujourd'hui dans l'aménagement du home. Les participants semblent n'avoir eu qu'un but commun créer, dans nos intérieurs, la joie d'y vivre Si l'instauration d'un style est nécessaire à certaines époques, il apparaît que la nôtre sut, en synthétisant une tendance d'art et de techniques, la faire comprendre, adopter, aimer. Jacques Reyliane.

MEMENTO

SERGE ROCIIK, 125, Bd Hanssniaitn. LUCIE HEXAUDOÏ, 21, rue Ga«an. PROU CHEVALIER, S2, avenue d'iéua. Mlles LAFOI et LEBRUN, X71, rue Biuinet.

ATELIER 75 (M. Champion), 20 bte, rue La Boétie.

PRIMAVERA, Grands s Magasin» du Printemps.

Ets LKVITAV. 63. Bd Magenta. LA MAITRISE), Galeries Lafayettç.' AU BUCHERON, 10, rue de Rivoli." NOEL, 80, rue La Boétie. ,) RODIER, 3, rue des Moulins.

HAMOT, T5, rue de Richelieu.

1A4ÏE PERRIN, 60, rue de Parla. Boulogcne-Kur-Seine.

MANUFACTURE FRANÇAISE DE TAPIS ET COUVERTURES, 16, avenue de

Messine.

RHODOIli. ai, rue Jean-Goujon. 1 HOLOPHANE, 15«, Bd Hnussnmnn. RUDOLF WENDEL. 107, r. Erlanger. LA FIBRE DIAMOND, 7S, rue du Landy, Ln-PIaine-Safnt-Deiiis.

EXPAfVX'O, 5 bis, rue de Prague. MATERIAUX ET TRAVAUX D'ART, 17, rue de la Bieiifalsanee.

ARLYA, 1 bis, rue du f n (hrafl Hnl»mi»_

ScuUIy.-snr-Seine. ̃ •̃̃•.̃.̃̃̃-

BARBAC, ras CN<i


L'auteur, voilà l'ennemi

Par FRANCIS CARGO

lllllll L s'agissait du scénario tiré d'un III roman qui fit, avant la guerlllllll re, couler plus d'encre qu'une élection académique. Un groupe' de cinéastes avait conclu l'affairé. Le découpage était « fin prêt » on l'avait confié à un spécialiste quand, subitement, un des bailleurs de fonds montra du doigt le nom de l'auteur imprimé sur la couverture.

Ah diable, répondit un second personnage. C'est pourtant vrai.

Ces messieurs se regardèrent d'un air perplexe. Aucun n'avait songé, en achetant les droits, que l'auteur pouvait exister.

t- Encore des embêtements, maugréa le premier. Toujours la même histoire On ne pense jamais au' type qui a signé le bouquin. Et voielà Nous sommes bons.

L'idée de proposer d'écrire le dialogue au romancier lui-même ne leur serait pas venue. Ils avaient commandé ce dialogue au « parolier en vogue et ne savaient comment s'y prendre pour sortir d'embarras. En effet, c'est à peine si le découpage respectait le sujet du livre et on avait à craindre que l'écrivain.

-A. 3E3toll3rx*7"oo<aL :♦ Edouard Everett Harfph est le partenaire île' Lily Pons dans le film Never Happened Before.

Trois jeunes débutants Alan Bruce, Djana Gibson et Jane Rhodes paraîtront dans Music for Madame.

Katharine Hepburn et John Beal tourneront dans Madame X. ainsi que Kino Martini.

flUflflnlCNflN-

F E R N fl N D EL

e t;

Û.RflNÊ OEMrUÎS dans

un film de MflRCEL PRGNOL tiré du roman deUEflNI GIPNÛ avec c

HflRCUERlTECMOREN0 LE VÏGflN co E.DELMONT MÎLLV MflTHÎS co H.POUPON BLflVETTEco ODETTE ROGER

et

GRBRiEL *GflBRÎO

Le film passe à 13 h. 15, 16 h. 05, 18 h. 55, 21 h. 45

IHIA TRIS

-̃LES DATES RETENUES

̃[. "̃̃̃* Mercredi 3 novembre

Mercredi 3 novembre

DEJAZET. En Moirée, répétition générale de Le Lycée Papillon. Jeudi 4

THEATRE CHARLES DE ROCHEFORT. En soirée La Nuit perverse.

THEATRE ANTOINE. En soirée, répétition générale de Night must fall.

Vendredi 5

VIEUX-COLOMBIER. En soirée, répétition générale de Les Borgia, famille étrange.

CET APRES-MIDI

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, à 16 heures Récital de danses Lilian Harmel.

CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), à 20 h. 45 Ariane et Barbe-Bleue (Mme Germaine Lubin, M. Etcheverry Mmi-s Lapeyrette, Alinqna, Yvonne Gervais, Doniau-Blanc, Mahé, Lascar; MM. Médus, Chastenet, Forest et Madlen). Orch. il. Ph. Gaubert. Demain L'Aiglon.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h. A quoi rêvent les jeunes filles (MM. Uenis d'Inès, Pierre Bertin, Le Marchand Mmes Jeanne Sully, Gisèle Casadesus, Denise Clair, etc.). Le Légataire universel (MM. Ledoux, Jean Weber, Pierre Dux, Le Marchand; Mmes Béatrice Bretty, Fonteney, Dalmès, etc.).

Demain, matinée poétique; en soirée: George Dandin, II ne faut jurer de, rien.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. 45 Le Barbier de Séville (Mme Solange Delmas; MM. Louis Arnoult, Gaudin, Musy, Balbon). Orch.: M. G. Cloez. Demain: Manon. ODEON (Dant. 58-13), à 20 heures: Répétition générale de Catherine empereur (Mme Yvonne de Bray, M. François Rozet (en représentation); MM. Louis Seigner, Guy Parzy, Raymond-Girard, Harry-James, Baconnet Mmes Jeanne Reinhart, Pars, Michel, Suzanne Rouet, et le danseur Spadolini). Demain, en matinée Le Rosaire, La Nuit d'Octobre en soirée Catherine empereur..

ARTS (Wag. 86-03), à 20 h. 45 Sixième étage (Mmes Andrée Servilanges, Laure Diana, Claire Gérard, Claude Anny; MM. Henri Guisol, Maurice Dorléâcr Arthur Devère, André, Moreau).

de l'Académie Goncourt

Bah fit alors observer un ami de la maison, ne vous frappez donc pas. Offrez dix billets. « de mieux » on vous fichera la paix. Mais dix billets à qui ?

A l'auteur.

Et pourquoi faire ?

Pour ne rien faire. précisément.

Vous croyez qu'il acceptera ? Cet homme avait raison. Nous verrons ainsi prochainement une œuvre qui portera le titre d'un livre célèbre le sujet en sera comme on dit adapté aux nécessités de l'écran les répliques s'inspire.ront de cette adaptation. Quant à l'auteur, peut-être, lirons-nous son nom sous celui des accessoiristes. Et tout le monde sera content. Cependant, lorsqu'on me demande, au hasard d'une rencontre Mon cher, pourquoi négliger le ciné ? Vos romans feraient de beaux films.

.J'ai toujours envie de répondre, sur l'air connu

Oh dis. pass'la main,

Tu repasseras demain 1

ou plus tard. si vous avez le temps. Francis Carco,

de l'Académie Goncourt.

Le jeune chanteur prodige Bobby Breen vient de terminer Slonawag in Paradisc, dont la plupart des scènes ont été tournées aux îles Hawaï. IllIlllllllllllilitllUfllllllllIIIIllItlUimilItlIIIIttlIIllIIttlIItlIllIlllll VOIR PAGE 4 t

LE THEATRE

ATHENEE (Opéra 82-23), à 21 h. Electre, de M. G. Giraudoux. (MM. Louis Jouvet P. Renoir, R. Bouquet; Mmes Gabrielle Dorziat, Renée Devillers. Madeleine Ozeray). GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), 20 h. 30 Le Roi du Cirque, Le Clezio, Mary Viard, Suzy Gossen, Delimoges, Zéna-Zick, Allain-Dhurtal, avec Morton et Pasquâli). Jeudi, matinée. GYMNASE (Pro. 16-15), à 20 h. 45 :Lc Cap des Tempêtes, pièce en 5 actes de M. Henry Bernstein (Victor Francen, Jeanine Crispin, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Hélène .Gerher, Georges Pally et Betty-Daussmond). Matinées dimanches et jeudis.

MADELEINE (Anj. 07-09), à 21 h. 15 Quadrille, comédie de M. Sacha Guitry. (Mmes Gaby Morlay, Jacqueline Delubac, Pauline Carton: M. Georges Grey et l'auteur).

MICHEL. (Anj. 35-02), à 21 h. Snper-Pause, revue de Dorln et Saint-Granier. (Mmes Marg. Deval, Parisys; MM. Tramel, Dorin, Ed. Roze, Saint-Granier).

MICHODIERE (Rich. 95-23), à 21 h. Frie-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Guize, Suzanne Henry, H. Bonvalet, etc.).)

MONTPARNASSE (Gaston-Baty), à 21 h. Cris des Cœurs, de M. J. -Victor 'Pellerin; Les Caprices de Marianne, d'Alfred de Musset.

AMBASSADEURS, 21 h. 15 Pacifique (Alice Cocéa), ANTOINE, 21 h. Le Procès de Mary Dugan.

ATELIER. 20 h. 45 Volpone.

BOUF.-PAR., 21 h. Trois Valsès (Yv. Printemps, P. Fresnay). CAPUCINES, 21 h. La Nuit du 7.

CHATELET, 21 h. Yana (Bach, Roger Bourdin). COM. DES CH.-ELYSEES, 20 h,30: Philippine, S. A. D. M. P. DAUNOU t7. rue Daunoul, 21 h.: Pamplemousse. DEJAZET. 21 b- Irma, troisième à gauche.

DEUX-MASQUES; 21 h. Les mauvais Anges.

ETOILE, 21 h L'Opéra de Quat'Sous.

GRAND-GUIGNOL, 20 h. 45 Répétition générale du nouveau spectacle,

HUMOUR, 21 h. 15 L'Honneur du Milieu.

ISOLA, 21 h. Mystères" et Illusions.

MARIGNY. 21 h. La Belle Saison (L. Boyer, Pills, Tabet). MATHURINS-PITOEFF, 21 h. 15 Celui qui reçoit des gifles. NOUVEAUTES. 21 h. Via l'travaiî I

ŒUVRE, 21 h. Les Chevaliers de la Table Ronde. PALAIS-ROYAL, 21 h. Madame est avec moi! PLEYEL, 20 11. 45 Rêve de Golem,

PORTE-SAINT-MARTIN, 20 h. 30 Le Rosier de Mme Husson.

CIWËMA

'Voici la première photo de Charles Boyer dans « Le Venin » qu'il tourne en ce moment à Joinville, sous la direction de Marc Allégret. A cette occasion, il nous a semblé amusant de grouper autour de ce document quelques-uns des aspects les plus divers sous lesquels il a paru ces dernières années à l'écran. Voyez donc, en haut, de gauche à droite, Charles Boyer dans « Caravane », dans le rôle de Napoléon, de «Marie Waleswska a; dans le «Jardin d'Allah »; puis, enjbas, dans'le rôle de l'archiduc Rodolphe de « Mayerling et dans « Liliom ».

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN

«REGAIN»

OLYMPIA

L'HABIT VERT IMPERIAL

LE MESSAGER

le QB5»H(pm«ÉWITS«PAIITUtE2ils) BONARâRTE

HENRI ROLLAN

SUZY PRIM

CERHAINE DERMOZ v CHARPIN ̃

DINABALDEK

IESHHIHB D'APRES L'ŒUVRE DK

mmmm DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE ANDRÉ FOUCHÉ

PAUUNE CARTON

AVEC !JS PAUL BERNARD U

ET

FLORELLE

MUSIQUE K JS«» YATOVE 1~

Hlse^scÊN6reyiLLT^OZTE1?:

H^Hms^BmIISm

ia & %a ~~i~ 1~, M

RENAISSANCE, 20 h. 45 Mon Curé chez les Richesj SAINT-GEORGES, 21 h. Famille.

SARAH-BERNHARDT: 21 a. La Mère.

TH. D'ESSAI, 21 h. L'Amour médecin.'Don. Juan aux Enfers. TH. DES CHAMPS-ELYSEES, 21 heures: Les Cléophores. TH. DE PARIS, 21 h. La Fessée. ̃ VARIETES; 21 h. Un de la Cannebière (AJLbert). VIEUX-COLOMBIER, relâche.

Même spectacle -qu'en soirée

AJB.C, 15 h.; CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), à 21 h.: En Super.Folies, revue à grand spectacle, en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Matinées samedis et Him A. B. C, 21 h. L'A. B. C. du métier (Spinelly). ALCAZAR, 21 h- Beautés de femmes.

CASINO DE PARIS, 21 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). COUCOU, 21 heures La Grande Allusion.

DEUX- ANES, 21 h. Dorin, Gabaroche, Bach, Tissot. La revue. DIX-HEURES, 22 h.: Martini (en exclus.). P. Colline, J. Rieux. LUNE-ROUSSE, 21 h. La Revue de la Lune-Rousse. MEDRANO, 21 h. Jules Ladoumègue, 15 attractions. MOGADOR. 21 h.: Ça. c'est parisien: (Mlstinguett). NOCTAMBULES 37, 21 h. Riez pour nous!

PERCHOIR, 21 h.: Touché!

CABARETS DANCINGS BAGATELLE Ford Harrison, Glykson, The Townsends. BAL DU MOULIN-ROUGE, 21 h. 30 dancing; 23 h. spectacle. CABARET DES FAMEUX TZIGANES, 4, r. de La Michodlère. CABARET DE MONSEIGNEUR Skarjinsky, Saala, Seversky. CHEZ SARTORI (Au Patio du Florian, 74, Champs-Elysées) au thé Fred Addison. Diuers et soupers dansants Ramon 'Cortèa.

CLUB DES OISEAUX Thés, cocktails, diners dansants. LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.

MONTE-CRISTO, 8, rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc.

A propos des « Anges Noirs » En, réponse à la protestation, de M. François Mauriac, contre l'emploi de son nom à propos du film Les Anges Noirs, M. Willy Rozier nous écrit « IJ est parfaitement exact, que M., François Mauriac n'a -pris aucune part à la réalisation du film Les Aiiges Noirs. L'éminent académicien nous a vendu ses droits d'adaptation et nous lui avons soumis le scénario qu'il a approuvé par sa lettre du 28 juillet 1937.

» J'ajouterai seulement que 80 0/0 des dialogues ont été puisés dans le roman de, M. François Mauriac. » Veuillez agréer, etc. »

'• y- ? ̃̃'=-̃ .H!. ̃•̃

M. Mauriac qui. nous avons aussitôt communiqué les termes de cette réponse nous prie de faire remarquer qu'ainsi M. Willy Rozier lui-même reconnaît qu'il n'a aucunement collabore à la réalisation du film,

Quant aux dialogues, M. Mauriac retient de cet aveu qu'une partie des répliques n'ont pas été empruntées à son 1 roman. Dès lors, il lui semble tout à fait légitime d'estimer abusif l'emploi de son nom dans la publicité sous la forme actuelle Les Anges Noirs, de François Mauriac, et que la formule Les Anges Noirs, film de Willy Rozier, tl'après le roman de François Mauriac s'impose pour le moins.

sWsrvv^ li

ci

MUSIC-HALLS GERQÏJES

CHANSONNIERS

CET APRES-MIDI

CE SOIR

HHB5^otés

̃SMBaÇRAN [

CET APRSS-MÏDI ̃ 1 Au Marignan, à 13 fi. 15, première de

représentation publique de Regain, film de

Marcel Pagnol, d'après le roman de Jean Giono.

CE SOIR i ̃ x ylu Cercle du, Cinéma (Salle F.I.F.), à-21 heures, projection de Folies de Femmes, d'Eric von Stroheim, et de Pàtais des Mille et une Nuits, de Georges Méliès. Le dernier film de Jean Benoit Lévy, La Mort du Cygne, sera présenté le 12 novembre.

On vient de rééditer La Guerre des Femmes, le livre d'Antoine Redier,'qui a inspiré le fllm de Léon Poirier, Sœurs d'Armes.

KONrR0N (7, rd-pt Ch.-Elys.), 4 et 9 lu DariseSj attractions. SHEHERAZADE.: Hacaem Khan, Yolanda, Gerda Newman. TABARIN La Joie de. vivre. Attractions.

VIE PARISIENNE s Suzy Solidor, Henri Bry, G.-A; Martto,

¡ClN~fEN'jl.S<,

Films parlant français.

AUBERT 12 h.-O h. 45 Double crime s. la Ligne Maginot. BONAPARTE: 15 h. S., 21 h. Les Anges noirs. CINE-OPERA 14-20 h. S., 21 h. Gueule d'Amour. CESAR + 14 h. 30 à 23 h. 30 Les Anges noirs. COLISEE 14 h. à 1 h. du matin Drôle de drame. DEMOURS # 14 h. 45, 20 h. 45 Perles de la Couronne. ELYSEE-CINEMA 14 b. à 24 h.: L'Ile des veuves. GAUMONT 15 h. à 1 h. mat. Fauteuil 47, Secret de Stamb IMPERIAL: 14 h. à th.: Le Messager.

LUTETIA 14'h. à 12 h. La Bataille silencieuse. LUX Deux Femmes, Loi de la Forêt.

MADELEINE « 10 h. à 1 h. du matin Feu. MAILLOT-PAL.: Ile dés veuves; Cant. de-la Colon. MARIGNAN # 13 h. 15 à 21 h. 45 Regain.

MARIVAUX 4> 10 h. à 2 h. du matin Un Carnet de bal. MAX-LINDER 12 h. à 2 h. du mat. Les Rois du Sport. MOZART 14 h 45-20 h. 13 Bataille silencieuse. MOULIN-ROUGE :♦ 15 h. à 24 h. Le Porte veine; G-Men. OLYMPIA 10 h. à 1 h. 30 du m. L'Habit vert. PARAMOUNT « 9 h. 30 à 1 h. Ames à la mer. PEREIRE 14 h. 30, 20 h. 45 Le Roi.

REX 12 h. à 2 h. du matin La Grande Illusion. STUDIO UNIVERSEL « 14 h. 30 à 24 h. Ignace. VICT.-HUGO 14 h, à 19 h. S., 20 h. 45: Bataille silencieuse. Films pariant anglais.

APOLLO 14 h. à 2 "h.: Dernier Combat, Héritière vagab. AVENUE 14 h. 30 à 19 h. S;: 21 h. 15 :Deanna et ses boys. BALZAC 14h. 30 à 20 h.; S. 21 h. 15 Le Prince X: CAMERA 14 h. 30 à- 19 h. S., 21 h. Quality Street. CH.-ELYSEES 13 h. 45 à 19 h. S., 21 h. 15 Stella Dallas. COURCELLES 14 h. 30, 17 h. S., 21 h.: Capitaines courageux. EDOUARD- VII « 14 h. à'23 h. 30 Le Cœur en fête. ERMITAGE :> 14 h. à 24 h. Monnaie de singe. HELDER 12 h. a 2 h. Nouveaux Visages 37. MARBEUF ♦14,30-19 h. S.21 h. Couple invisible (Topper).

SŒURS D'ARMES À rOPÉRA

Par LËORB POIRIER

E 4 novembre, mon nouveau film m Soeurs d'Armes va renouer au Théâtre National de l'Opéra la tradition des premières cinématographiques. Or, avant que Sœurs d'Armes soit commencé, sur la simple annonce du début prochain de sa réalisation, la censure allemande l'inscrivit, il y' quelques mois, sur la liste des films interdits sur le territoire du Reich..

Ce geste m'autorise, je pense, à m'expliquer.

Mes sœurs d'armes ce sont Louise de Bettignies, l'héroïne magnifique des pays envahis et son principal agent d'exécution Léonie Vanhoutte. La censure allemande voudrait que certains noms soient rayés de l'histoire Louvain, Reims, Edith Cavell, Louise de Bettignies. C'est à mon sens une faiblesse. -Le souvenir des heures de folie sanglante lorsqu'il est exempt de passion peut seul en empêcher le retour. Et je tiens à affirmer ici que mon film est uni souvenir sans passion, un hommage à la grandeur d'âme d'une patricienne et d'une plébéienne qui, élevées par l'héroïsme >u-dessus des barrières

Maurice Dekobra nous parle

de sa future réalisation

l^Çarnaval des Spectres

IIIIIH e 'bruit courait dans les ChampsIII I Elysées; que Maurice Dekobra, IIIIUL non content d'écrire des romans et de nous conter ses voyages à travers, le monde, allait devenir metteur en scène.

Mous lui avons demandé si c'était exact, et le souriant auteur de Madame Joti-Supplice de s'écrier

C'est tout à fait vrai. J'ai l'intention de commencer dans quelques mois, après un long travail de préparation, un film dont je serai l'auteur et le réalisateur

Ne s'agirait-il pas du Carnaval des Spectres, dont j'ai déjà entendu parler ? Une superproduction avec six grandes vedettes; et d'une originalité telle que les amateurs de nouveau au cinéma seront servis ? -•̃ N'anticipons pas Je ne sais pas encore si les spectateurs seront bien bu mal servis, mais je puis vous révéler déjà que les principaux personnages de mon film seront six morts enterrés au Përe-Lachaise. Deux hommes, trois femmes, plus un fou

-r- Vous n'avez pas peur d'effaroucher les distributeurs ?

Non. Parce que s'il en est un certain nombre qui ont peur des sujets originaux et suivent les sentiers battus, j'en sais beaucoup qui commencent à être las de projeter éternellement la même histoire assaisonnée à 655* sauce. Voyez, par exemple, Deanna et ses boys, Succès fpû. Pas d'histoire d'amour. Sou- venez-vous de Frankenstein. Sujet bizarre. Succès mondial. Et Je suis un

tlne photo pleine de poésie de Gabriel Gabrio dans « Regain », le nouveau film de Marcel Pagnol, dont la première représentation de gala a. eu lieu "hier soir au Marignan, au bénéfice de la fondation Lyautey. l

MIR.-L0RD-BYR0N 14 h. 30-19 h. S., 21 h. Vie facila. NORMANDIE 14 h. 30 à 1 h. du mat.: La Reine Victoria. PAGODE 14 h. 30 à 19 h. S., 21 h. Capitaines Courageux. LE PARIS 14 h. à 1 h. 30: Roman de Marguerite Gautier. PANTHEON 14 h. 15 à 24 h. Théodora devient folle. SCALA 12 h. à 2 h. L'Entreprenant M. Petroff. STUDIO 28 15 h., 17 h., 21 h. Artists and Models. Film parlant allemand

ST. ETOILE « 14 h. 30 à 19 h, S., 21 h. Sonate à Krcutsw* Film parlant espagnol

AGRICULTEURS 15 h., 21 11. Les Révoltés d'Alvarado. ¡' Film parlant italien.

CAMEO 14 h. à 24 h. L'Escadron blanc.

Salles d'actualité.

PARIS-SOIR ♦ 10 h.-l h. Three Smart Girls. IHËIK OU G;^ AMD Ml. M *"S à la mer 9 h. 40, 11 h. 30- 13 h. 20- 15 h. â^

20 h. 29, 22 Il. 52, 0 h. 33. Parameunt

Anges noirs 15 h. 30, 22 h. Bonaparte. Anges noirs 14 h. 30, 16 h. 45, 19 h., 21 h. 30, 22 h 30 César. Artists and Models 15 h., 17 h., 22 h. Studio 28. Carnet de bal 10 h., 12 h. 10. 14 h. 25. 16 h. 30, 18 h. 45! 21 h., 23 h. 45. Marivanx. Cœur en fête: 14 h. 28, 16 h. 50, 19 h. 15, 21- h. 45. Edouard-Vn Couple invisible 14 h. 45, 17 h., 22 h. Marbeuf. Deanna et ses boys 15 h. 18, 17 h. 39, 22 h. 12. Avenue. Dernier Combat 14 K., 16 h. 45, 19 h. 15, 22 h., 0 h. 50. Apollo Double crime sur la Ligne Maginot 12 h.. 13 h. 29 15 h 23 17 h. 14, 19 h. 8, 21 h., 22 h. 51. Aubêrt-Palacâ Drôle de drame 14 28, 16 58, 19 16, 21 46, 23 40, Corsée! Feu 12 56, 15 11 17 28, 19 44, 22 h., 0 16. Madeleine. Gueule d'Amour 14 h. 2o, 16 h. 25, 18 h. 25. 22 h. Ciné-Opéra. Habit vert: 10 5, 12 15, 14 25, 16 40, 18 55, 21 25, 23 40 Olympia. Héritière vagabonde 15h. 35, 18 h. 20, 20 h. 55, 23 h. 40. Apollo Nouveaux Visages 37 12 h. 10, 14 h. 30, 17 h., 19 h. 25, 21 h. 50, 24 h. 15. Helder. Prince X. 14 h. 45, 16 h. 55, 18 h. 55, 22 h. 20. Balzac. Regain 13 15, 16 5, 18 55, 21 45. Marignan. Reine Victoria 14 38, 17 8, 21 23 23 58. NormanoMe^ Révoltés d'Alvarado 15 h. 35, 22 h. 5. Agriculteurs. Roi des Sports: 10 fr h"> 45' 13 h. 35, 15 h. 17 h. 15, 19 h. 5, 21 h 10, 23 h. 45. Max-Linder Roman de Marguerite Gautier 14 h. 54. 17 h. 6, 19 h. 18. 21 n. oO, 23 h. 2c.. Parla Sonate à Kreutzer 15 h., 17 h., 22 h. Studio de l'Etoilî! Stella Dallas: 14 h: 5, 16 h. 15, 18 h. 25, 22 h. Ciné Ch -ElyïéM Vie facile 15 h. 9, 17 h. 23, 22 h. 6. Miraciês-"rd-B?/oî!

de classes devinrent des sœurs d'armes au service de la Patrie.

Il ne s'agit donc pas d'un film d'espionnage. Le scandale et les péripéties feuilletonnesques seraient une injure lorsqu'il s'agit d'évoquer des faits historiques. L'art consiste ici à rester dans les simples limites de l'exactitude, et ce n'est que par la sobriété que l'on peut atteindre l'émotion.

Faire vrai, telle a été ma constante préoccupation.

J'y ai été aidé par le livre d'Antoine Rédier, La Guerre des Femmes, dont je me suis inspiré, par de précieuses reliques que m'a confiées la famille de Bettignies, par de nouveaux témoignages directs et par les souvenirs si précis de Léonie Vanhoutte elle-même. J'y ai été aidé aussi par le talent de mes interprètes: Jeanne Sully, la jeune sociétaire de la Comédie-Française, qui fait à l'écran de bien émouvants débuts, Josette Day et tant d'autres parmi lesquels Thomy Bourdelle mérite une mention spéciale dans le palmarès qu'il appartient au public de dresser. ̃ Léon Poirier.

̃évadé. Et La Grande Illusion. Et HaUleluia. Pourquoi nous condamner à ressemeler les vieux vaudevilles éculés, à être l'esclave de la routine exécrable ? Les Américains disaient jadis, à Hollywood, que la formule essentielle du film était boy meets girl. Ils en sont revenus. Un jeune homme qui rencontre une jeune fille n'est plus indispensable dans la pharmacopée du studio. Pas plus que le baiser final.

Vous allez donc faire jouer les trépassés ?

Oui. Pourquoi ne pas les photograpier dans PAu-Delà ? Pourquoi ne pas écouter leurs doléances, leurs petits potins souterrains et leurs épigrammes au cours de leur. five.o.'clock. bière ? Mais alors, vous nous donnerez des cauchemars

Je ne crois .pas.. Le genre GrandGuignol doit être ingurgité à petites doses, tandis que le rire peut être dégusté à discrétion. Je veux espérer que mes morts dérideront les vivants en général et en particulier les spectateurs qui ne tiennent pas essentiellement pour s'esclaffer dans leur fauteuil à voir les « Costauds de la » ou la « Madelon de l'Escadrille ».

Pour l'humour, nous vous faisons confiance.

J'essaierai, au moins, de la mériter avec ce Carnaval des Spectres auquel je travaille depuis des années.

Et vous n'avez pas peur au miHe« de vos fantômes ? ̃ Non. Le soir, je les enferme dant le frigidaire. A. d'H.


LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

~EA.~CSEEiS CAL1~/IE~

Clôture de l'émission du Crédit, National. Le Federal Reserve Board abaissé îë pourcentage ` des couvertures pour les achats à terme à New-York.

© Après ses oscillations des jours précédents, te marché retrouve progressivement le calme. D'ailleurs la perspective de quatre jours de chômage est bien faite pour tempérer l'ardeur à supposer qu'ils en éprouvent, guèlqu'Uite des dpéfateiif s. Toutefois, la tendance est

testée favorable, stimulée- par t'espoir

réstéé f9vorsble; stimüléC pax l'espbir

entretenu dans des milieux habituellement tien irtformés que des progrès sérieux vers consolidation de la paix européenne pourraient être réalisés au cours des prochaines semaines, grâce aux négociations qui se poursuivent dans ta coulisse entre la Ffartce et la GrandeBretagne d'une pttrt, i' Allemagne et l'ItaJie de l'autre.

é On s'entreîemiit notamment, 'en Bourse des projets de coti'txitsatiari entte M. Èdèn et le comte Ciùno et dt l'atticle dit Times stif la question du retour des colonies à l'Allemagne. On notait le ton ferme mais très conciliant de cet article.

®. discours de il. Mussolini connu dans la matinéet ne semble pas avoir .r exercé une influence particulière sur là Èoùrse.

ffi Les rentes font finalement preuve de quelque irrégularité le 4 1/2 1937 à garUmie de change enlève tftngt centihies. Mais tes autres séries perdent dés fretetions qui vont jusqu'à 55 centimes pour le 4 °,'o 1925.

jS La baisse sensible des changes étran- gers a annulé l'effet, pour les interna-

tionalistes, de ta hausse' des valeurs

tÍÓriàlistes, dé lg $ausser dès \'Í1lètifs

américaines à Londres, provoquée par la décision du « Fédéral Réserve- Board » qu'on verra plus ldln, © .4 part quelque exceptions, les internationales perdent doue des fractions par rapport aux cours de tu veille. les mines d'or, notamment, solit affaiblies. ® L'émission d'un milliard de francs du Crédit National, ouverte le lundi 25 Octobre^ est actuellement couverte et a été close hier soif, 28 octobre. Cette émission aura donc été souscrite dans uh délai très court. Venant après l'opération du Trésor en Suisse, ddttt le placement s'est effectué dans les meilleures condittotts, elle témoigne de l'amélioration de notre crédit public aussi bien à l'inté♦ieur qu'à l'étranger^

PARIS

WIINCtPAk.ES FLUCtUATIONS Hifusse ̃ }'

*:l/2. 1937 i.i.k.o, ,103-4- « 20 Japon 5 tl/0 1907 Iiî95 -|- 60 Banque de Paris 1099 + 20 Electricité de taris 670 -_± 20 Pechiney 1990' 15 Haut-Kaianga 3395 + 30 tnion Corporation .#. 1235 -1- 23 3 t)6 Bêers ord. 1952 4- 12 Baissé

é!î)/0 1917 ̃• Oit 20 (I 2U 0/0 1Ç2U «. Mi U0 0 45

4 0/0 1925. 1U1 0 55.

4 1/2 1932 A 75 65 0 sa

tl/21932 A' 7.65– OH5

Belgique 5 1/2 1934 20l6 24 EgJ-Ute tniiflée « 3052 –5.! Suez 24950 –21S0 Dënain-Anzih 1130 25 Central Mining 32(10 35 (Caoutchoucs V S5S 12 Sub Nigel 1530 18

PRINCIPALES TRANSACTIONS kit ttùttci de Maté i

S 0/0. 440.505 4 1/2% 32 A 992.601 4 0/8 17 .p.. 05.814 4 1/2% 32 Ë 781.005 4 U/Ole..4», 357:092 4 1/2 1937., i)«.595 5 0/0 20 ..1 129.345 Ob. 3 i 3B i 2,902.2,(1.0 é a/0 £5. 183.384 Ob. 4 36 B 2.972JJÙ0 an litre* 1

S, de France 42 Salnt-Gobaïn., 991 B»Jle Paris., 3.575 Air Liquide.. 2.002 B^Çii. Saris.. -380 -Quilàièsw ï ̃ 412 C. Lyonnais ,n 379 Gaàtltcli, lnd. 21S Bttei cat». ;,»̃ ISS Blstlllfer. lad. 9«3 Tr, Shanghaï. 258 Indo Hévéas.. 80? Distrib. Elect 1.537 Say 570 ü Forges N.-Est 874 Terres a..». 1.575 Tréfileries 391 Canadian Pao. 3.444 CoHrrièreSik». 710 Wagons-Lits.. 2,220 Leas .> 1.033 Central Mining 383 Maries. I.V. 417 Geduld t*»' LSH" Niekel -=••.« 1.090 Rio 2.297 PenarroTa -.j» 2.816 Azoté 107 Fr, fies Pétr.. 573 Hoyal Dutch- 1.984

L'jflnë nié- 1.262 Amsterd. ftub.

KMÏSteïïléA 1.088 Cr. Kat. 1919. 1.271 Kuntôann < 1.180 Gr, Kat 1920. 1.248 Péchlney kt.w 1.07B Gh Kat. 4923; 1.548 Idl6ne-Poulen< 1.065

COGNAC TROIS ETOILES

MARTELL âge .qualité ̃~̃P^i m I ̃̃̃iBi L2£i copdon bleu 55 ANS d'âge

O~e~

i ministériels

-̃̃ W--n ,»fnr,,# kij: Et. SiiHllot. 110t. 4, r.de Berri, l'ùvis, alïS:*uVBrABL*INDUS11MËL

Et CttBUttitife fnbrjù.ttt MShlto An snbstnlicls

BIT 1 1ll*iJftitrSËS» feitttutol», ëillK IHt+t

Î31~Îi1<liliClgL~; ~ulldhiU, ëiètf. U'lIh

DU Uni iiuliiiis. tîWiisti'ut'tittU*, eult«iHp«i et J-êiittr. dfe rBUtes, pïplDl-at.dÈj carrières aéjieua. de l'actif de la SttL'iete bttUitië LiSUittc Cit.lti M. à tiS r Fascomhi.: 1.5UO.0UU fi1, (pouv. Gt. b.). Oblltt. bt- l'acciuël-. de repr. 1" ataterifelj outill., tnob., agéneeili.. ihstall.. non imliieubles par destinât.; prix forf. 2i.W7.as2 ïr.; ÛôftBff9 éleV.B.tef râlit autrui, imbles, fflatêr., etc. imbles p. destin.. prix forf. 1.8J2.618 fr. Marehaiullsesi à reprendre à leur prix ii'aella.t majol-ê de 20. JoitisS; de suite, Cbuis. pr éheh. 1 iilillioli, cli8qiiB visé ou epp. Pour rehseig'n,. a'adr. audit notaire ou à at« Wascai. Liquid. de StÊs yiÈS TriUi Goitmiiî «, i-, Ponthiettj Paris. Vente sur limitation, le samedi 13 noyemUre i9S7> à ii.Ji. 30s en l'Etude de ÎJeniae» Ilot, & Houdan (S.-et-O;), de

'64;OiûÉ'OËSIMOIÑËS

M.à p. 200.000 fi'. Faculté de baisser la m. 9. px. S'adr. à JP Denise. noLû. Houdali; M0 SÉjourt, avoué a. liontes-Gassicouvt, Vente au Palais de Justice â l'aris, le jettài 33 iioVeliibi-6 193T, à 14 heures, B'tin IMMEUBLE A PARIS

<VItt«- :U-rt»htt«iSehlfeiit)

20, avenue de Messine et BIE DE LA BIENFAISANCE, X" 4».

Contenance 274 raq. S0. Mise ft. îirlx;

SlttttttW f«UJUS. S'adresser a..fat-ls, a-U* ttvôUés 3f«* NtiilBl. l'tte de L,lêgé, i<3 Bethout et ^.eboucq et à M.Corbasson, s.

Vente Pal. Paris. 1T novemb.i!)"7,à il li,

\1~~eIMM1;iRAPpt1A' iliouËN

lo1;t:lMinblr RAPP4 À ROUEN

(Si-tiàf.)i C, rue Passage-Dupont, ("ont. 1.T23 mq.. env. M. à px ««.000 fv. lot t IMMbt4lNWST^AFi0UBN t8i'tnf.),coritigu ail précêd1 rtV.ehtrêè sur H au'Passage-Duponti 4 tei'.Cfce k^rsiriti. ertv I^tlre. St. û px 170.000 fr: S'adr. a tfa StaVi-6, avoue, îl.r.Mil-omesliili Piu-is; îl? Batte, syndic, i, Bd St-MiolieU Paris, ilàtuSe de il* Kdouartl Malgiit. avoué) 5, Fue de la Préfecture, à Xlce. Vente aux enchères p.ubL sur Heitatipii, Palais de

Justice à Nice, place du Palais, le 1 S no-

vembre 1J3T, à 8 Heures du ll.iatln.

IMMEUBLE A NICE

¡;"i,t'"ii, tOd,'l1,f~~ïh~ rué :Efl'C"

6, i'Ue d'Âlsace-Iaorràine et 24, rite d' An-

gleterre conipôsé de â étages sur magasins et caves.

StlSe â i*r{* 80<).0«« tram-s pouvant être baissée imméd. de moitié

eii cas de non enchères. Poiir renseign.,

Ifén ca,s de noü enel~èl~t, j~oür, yc:ufie" igh.,

s'âaresser a 3t« Slàtgat, avoué a Paris.

© Londres est animé, par la fermeté des américaines. L'ensemble du marché est ferme. Les fonds britanniques poursuivent leur avance. Vive reprise -des fonds Japonais. Métal Exchange raffermi. ® II a été traité 1.200 tonnes de cttlvre, 250 tonnes d'étain, 700 tonnes de plomb et 950 tonnes de zinc.

© 11 a été vendu, sur le marché libre, de l'or à Londres, 246 barres d'une valeur de 691.000 livres sterling enpifon, au prix de 140 sh. 7 p. par onde, soit une baisse d'titi penntf sur ta veille. Ce prix, basé sitr les offres et demandes, renferme une prime de 3. p. sur la parité du dollar à 4.957. 1

© Le « Federal Reserve Board » au'nonce la révision du pourcentage de couverture des opérations boursières. La ,Coù>;ert»re de 55 en espèces exigée de' puis février 1936 pour les achats de titres est réduite à 40 D'autre part, iîiié couverture de 50 est exigée pour tes

Situation

dé M Banque de France

ait 21 octobre lS8f

ACTIF Éti tnillion!

ACTIF En million*

£ncaisse-or 96.805 » Argent; ».. 402 -f 5 Comptes postaux 5B8 48 Disponibilités à l'étranger, 15 1 Effets escomptés 9.586 523 Effets agrlc. a 528 » Effets banques populaires.. 62 SS Effets négociables France.. 391! 22 Effets négociables ëtrang. 791 » Avatees slil' titres ut., si: SAH 54 Avances à 30 jours, 503 –1 208 Bous Caisse autouome ..». 5.637 Avances provisoires sans iii*-

téret à l'Etat (corivï 18

juin 19B6)

Art. 1 et 2 12.09S « Art. 3 t..j 10.000 » conv. 30 juin 1937 4.820 » Bivers .#4,1. 3.075 -{- 67

PASSIF1 ·

Billets en circulation 90.100 523 Compte Trésor public 151 -i- 56 Compte Caisse autonome 2.310 + 132 Comptes courants 15.309 511 Divers .i,j.u.i,n.i 2.889 82 Montant des engagements à vue 107,970 Ratio 51 69 0/0 c, 51 28 0/0

LONDRES ferme ,0:~ .~l

:i~->rr-,wi

dm crins I c|ôk Cerhs i/ijèhô, Glôt» Oérn.

VSLEURS iprécéd. cours V*UURS préoM. Oôur»

Cdns. a*.?. 14 s/1 H 9,8 Brewa-IIU .1* Vt 1*

4^ lOSl/I 109 1/i BsstâaÉÎ, S*/«îs 5«|10fi kJa

4%¡ IW 114 1091/4 East lÏailCi. iSCjlG!6 1/t i lis

Wartôaà. 100 1/1 100 8,16 Gëdiia i 1/8 B 1/ï

Frâàj, 3 %] il S/* il 3/8 GoldfleHs.. 7l/6 Il/S 4<| 125/8 12 s/t Haod Mines >S7/« :Sl/6 4i'.(lM7J! 12 1/2 12 i/2 Cïarteréa 30/3 30/6 Xtg.iS 10? 1UO BioTilto.. 17. J7 8ré5i(l>S9V « !'» 1' 1/2 i»ar«ia éa/. 9S/.

Biiliel'1 821,'î «2 1/3 ïaâï«àifliM loi. W/.

£g:;pt ûûif *.0i ,1. Ittt J, ÀaacoBda.. î20/. i2à/d Yéiig.. i 29 1/2 39 3/4 RojalDitci 3S l'I M. !l«iié«iî,| •/• "•̃•' 6 sl'»2 3ap.D(99J: «9, 44 1/: «et, Bigle. ta/: I2(»'i Portus.3^ 8! 81 ÀBSlo-Iran 85/îJs »3/.

Rns5e(19O6) OS/8 0 5/S Gnla. M/9 Uj»

SspaE.eil. Wi/2 il ft«*»ittMt 89/6 M/4;3

T«c7ij.. 13/4 4 1 îH «alacca. 2B.J HiVi fil, Hjraro-tiec S 1/4 Sl/l Senuah. 32/6 sî/6 i»t.îioldi»g! 1 J3/16 1 7/8 OoartaïU*. 49/f 4WK iaf. î«lrtc. isi/3 15lê 8rlrt,e»iaii t/î B/3

SWeltoi-ti, »»!,» Si i/2 toP-11111*" M M J/i !9"_

BÈBêfcfs. is 13 3/8 «illner.. ïr/lis «7,ÏK

Jasèrsfoni. 1 s/s l," 1 a/: M»i.«W. « ./• il

Jagersfont. 1 5/8 ts/i AtchisDJI. eti 4i",

Srakpan. 33/9 $3/8 »"•«< *> 8 9/1 I è/4

Bê*t.«i«g. 22. sa. «awstwii oss/ij «s.

BRUXELLES s en reprise

TcaMc fhMBTtMT ~M-

TEBffiE pfëcétl. Cours COBPTANT fmét COjirs

~T"" préceN, ssurB ~fibsé9 ssdra

-fe ̃ ̃ ̃ t r^" ̃̃"̃̃̃ ~i

̃tmtè .J 132 XS3 ti*.S»52"(s »»26 ..| S72S

Sldro. 2:C 210 BaSq.Bmz. 530 ..j 73Ï

iarc. Ti-ac. 177 i7S 6â»ii.lJJél. lias <815 BraulTrac; S5B 563 73 OalssôR.D. a20 26S0

Bnenos-Ayrl 103.. 167 50 Cr, tonas. MO.. 503,.

Haenas Ayrl 103 1ot Sp Cr. Anrers. 510 S0.,

Hcllopolis.1 1550 iSTÔ Boc. G. Bel. «00.. îl30

Nitr.Bailw 312 30 330.. Electrobel. «20.. 1«S BaiMéPar 1070.. H66 É.Rall (c,.) im 10*0 Elect. Seine 32b.. SM 80 (ton.) gué,; 8OS0 EI.OaiHird 372 50 372 M Soi. ssj" «te.. Metvopollt. «93 900 HjartW».. Mi ils t»BSr»ijiki 79 79 60 J. GaçkèrlU Isit tMo

St-Knl((ir.) 2310 3360 Osgtit-Bar i«30 liio

(cf.) AttS.«»M mu S«S..

(a,a.) « »iem«.M«fi m t: m

cosecraia.. S0 ̃ fc Hoàrage .< 1000» 99*0

Petrepda i00 85.rare.. 362b ¡¡to..

teintas.. 6t>0 MS Bkrdcaari 3MS M»o

VENTES ET LOCATIONS Paraît tous les jours, sauf le Dimanche

Adjud. en l'Bt. Tlitou «1« Glt.nUiué, not.a. Paris, S, Bd Sêbastopol, le 17 hov,,

d 1B It. ~k~j~ sur 3t: Jean de

U'tint VwtÇnU^Vt» MohtesftuiQU, part s'etéV^ëtt ppài,lntêr,et frais S, iOS.liS t.ih Ati&tosGOsOOO. Cons.10.0U0. S'ad.au hntët M, Chabit4UUi,l-.iq.StêSjlO,Bd DélorraBiNantea,

VINTES

F" Immeubles

t f lYPMïtAt IPfJ Tr.b.Imm.p.taiI.5 et.

LUADiTlDVlJKU i bout. Petits appts. H. 4f.OttÔ: Px 410.000. C. F. avant guerre. SEGOÏïiii, i. r. de Clichy. Trinité OS-45.

Âppatîemenis H

j à rendre

11 J– •*

L,lfX13aiBOÙH.ti. Bel. vue dir. sr Parc, 6e ët.5 p pr. tt ec-nf.t'arf. état:tilbrei ttifillis. HENRI JACQUAULT \&^ff AV. MAR.=MAUNOURY MÊME GRAND IiUkE. HOTEL PÀRTICtJMEB 5 Pii3CfeS lï.ECEPi?., 6 GHAMBRBSi

6 SAL-T^fiS tJE BAIXS, GARAGE POUR

« VOitUftES et GITANE» JAttDlX, DÈCOMATIOX PARFAIT ETAT, s TBIjËPJ-I. KI.EBEg jW»«Çii.

JnsÏÏiitt.ô" et. p.ttes enfaç.. tt conf.ivue, soleil; 150,0U0.Urgi POP.44 bis,r.Pasqui€x-, Àiltiwi, dans stlp; iniin. neuf, et, et (,'̃ (-t. Apiî. de 4 et 5 pièces, Pri» 180:000 et iljn.gflD artiiell, loués, fta.pp, Jifet B %i POI», 44 bis, rue Pn«t|Ulei- (S6)*

Hôîeis p i

I particuliers

̃•' "̃"̃̃̃̃*

r oor'fj' DADT pas v, M:th-&të.U~

nUlCL rAKI- noury (njo), i.200 m! ni: jai-d.. 2 salons, s. a raang., 6 chambres, 5 salles de bains, grand confort. Garage. Midi. Téléph. KlêBer «5-U1.

défifenes

ventes de titres à découvert, c'est-à-dire que les vendeurs à découvert doivent couvrir leurs opérations à raison de 60 de leur montant. Parallèlement à l'abaissenient de la couverture des achats de titres, la « Fédéral Reserve Bank » diminue la couvetturé exigée des courtiers' par les banques auxquelles ils empruntent des titres de 40 à 25 Ces mesures entreront en vigueur à partit du le' novembre.

S* Cette mesure ne suffit pas, évidemment; à modifier tes perspectives de l'économie américaine, ni même celle de Wall Street, sauf dans fd mesure elle e est l'indice d'un tiUùngement de l'état d'esprit de l'administration de M. Roosevetï envers ta Èourse et les mitieUçc d'affaires. Si ce premier geste devait être suivi d'autres mesures plus efficaces, comme la suppression ou l'amendement de l'impôt sur les plus-values de capital et les bénéfices jio/i distribués des sociétés, la révision du régime du Stock Èsehange, il aurait une impovtanoe assez grande.

© Dë«s lé « New York Heraid Tribune »j M, Walter Lippmann considère que i

ce que la baisse des marchés semble dire, c'est que, dans son ensemble,reprise de ces deux dernières années n'était pas solide ni permanente et qu'elle représentait, tton pris une véritable renaissance de la production des marchandises destinée* aux échanges, niais un « boom h d'origine gouvernementale subventionna par dU papier monnaie consacré aux armements, aux travaux publics et aux allocations de chômage. Lés marchés financiers semblent dire qu'eii Amérique et à l'étranger, pour une rsisdtl ou pdilr uiie autre, OH a empêche la poursuite d'un redressement ésouainiqtie autheiltlc|tie au delà des niveaux de 1935. En d'autres termes, les inarchës financiers semblent réagir non pas sous l'Influence tnécaulqu« de l'inflation monétaire, mais sous celle des jugements réalistes que portent les hommes d'affaires sur les perspectives des affaires Drivées;

© NëW«V«rfc est ferme. Après une ouverture très ferme sur l'annonce d'une réduction de la couverture des valeurs, le marché baisse un peu dans l'aprèsmidi, mais se raffermit en clôture qui s'effectue avec des gains de à quatre points surveille. 2.460.000.

NEW-YORK t terme

M6t. Uérd, ,[“ ML ftern.

VALEURS ppécM- cours ÏALEUR5 prêcéd, C0Ur8

Airilea.ti. sa, 9* nui'lUtt « «s

illiedlaém 167. 161 KtoÉcolt 33 1/8 33 1/2 Amer, Cm. §1 J/S M Mèntsomo. 40 (S 1/4 AmerSmei. i/4 SB 7 8 Nat.Dalryf ls 1/8 Is 7'» Am. î.eti. 133. 134 lMJNat. Distil. 23 7/! 24 7,8 Am.lehaci. 72 73 t)i K.-T.Ce»tr. 20 1/s M i;« ànacèiatw î*7/8 i(i ItJrUiABnr 1* 3/. JB 3/1 AtcMSOn.. 39 3/8 41 PeojjlTS* il !,3 24 Canal. Pac- i !/2 8 1/3 Public sert 33 1(2 :S 1/4 Case; i»8, 10"2 il SMI6. î 1/1 T 7/8

Cer.d.jascS «« I ̃ Reyiold» 47 a/1 47 i/«

Chcs.n.Cklo Sa S/â Si 8/!|6earsRoèlj; es â/4 67. Com.SDltei is/l 9 .jShcll i9,/ 19 1/2 Consol.Edls 24 1/2 25 1/4 St. Brands. 9 1(2 9 1/4 Coty 4 S/8 5 1/* St.OilolMJ 517/8 52 S /8

Cïryslcri,. C9 1/2 7! 1/i leias Corj, 43. .44 6/"

Duîeat. i29 lîî :/i iêias GSlf. 30 1/5 81 9/ J

Kec.B.i.6. 9 3,'ê i6l/« ttiiba#àci; U 1/. ii Gecer.Hèt. 45 1/8 12 1/8 bait.AirCi il 19 3/8

Goîer.Vtt, 40 7/1 « 1,S U. 3. Smelt. 93. M.

Go.er.Jlet..07/81 .~118 U.5,Sm.II, 9S,I, 6i.i/i

Goodjear.. \t ,1, 23 7/t p. S. Stêel. 88 3/« ai i/l

Inter KlM. « 1/î ;/| Wtrtehlii; Ha \sfl si 1/4

IiterHlei. 45 7/8 46 3/s Westiasa.. 99. 103. ttfct.etttl ï 1/» WWrttWt», M 1/J « il*

MARCHES COMMERCIAUX

Cours ûera.

1 '1 Oî!ijl'8.j- 'Oél,

ËM. ttr<'t'<tt<'4tf.ottt)t!<) t'1 .18:1.

f¡1I ¡. J¡1t8fj6fh,. Oètôbtll 9;8 SI' ~In Si~

Gatcago. Déc4maro 98 .f 861f~T

~,= mars les os' !II ll9rï~nre il~~46 ~9 12s rs fAtHNMtM. 2M.M, "RI (8neSi! ttMMMt.. itMMtFt « 21 01 n, M Janvier 1B 14 ig ia

-York Décembre 14 a

raneior ,SM 'C7

mOM.New-ïmt..MMm!!M 1 B !s 6M. 3S3 c

iiiililiëiiniê.. Màme'r.'iII.. ~U8I U.

'Í1' e6. Ÿi§ nlnlé 1/1 · il

6!611fl:ItObs.¥otk.. nétôita 82

D6teinbri ils à7 tg

iIIIVIIE(Sil11l.) f,d~08; tom 1 t3 :9/1: '?.3/:

M-Mi: art 1 g k

ETAID L0.ndrre. Comptant '201 tl 1t8 ·f;

ETAIII. Landr. Comptant t l, 207 :5' 21a

~MB.~r~ mp 6~t 7 a B~l1liiûji

1\ 'fîT ¡lit!)"" lilllSl18 h;!a

Il il. 0 loi iquil

ptÂtNE MONCBÀtJ. Joli petit hOtel part. pierre de taille. Jard. Rêeèpt; Boiseries. $eoral, par Jansen. 4 en., 2 s, de bs, gd ecnfbft. A céder av. 300.0DD fr. comptant «t hj-poth. 230.000 fr. Crédit Foncier. Voir ffrAftk A*thùi-. 134, Ëd fla-tissmann. Hôtel àv.jard.a louer suite; 2 sal., s. à m.,6 chb.5 3 s,b. 14,Btt a'Areehson,Neailly.

̃- :t.'

v'i"

Trfci belle WsWtté libi-ë. 6ttre îdçàt. 3 quintx l'ha. 60 ha. terre, près rivière

truttes 3TO.OCO fI'.

M Aliiïft^tl'Mf f AUÎ'T asï.ae J'Arcaae

iMUIUtC JAUJUAULl Attjoa ^-T», ENVIRONS DE PÀftlS

Sttrtié Ouest. Ravissant petit châteaUj impeèc:j tt conf. J6116 vue dé campagne, liellè rivière bânotablë dans propriété Herbagere. Bon rapport àssiirê: Cliblx ÛB propriétés pour collectivités. lîëgloitj pàrisiehlàe particulièrement. 80 fcm. Ouest. Belle, vue. Jolie mais. genre

alsâe., bel: ïëcép. ï cii.maît., gd conf.

dépend. R.iv. Chasse et pêche, beau potagi 1 ha. IhtêrèS; propriété. îtttft.UO© fr. dÂttftAGÀ, m, tue de l'Oi-diigerie, Terajailiés. l'Sl: BT4:

Vnllée Seine. 8. «linti-iiu L. XVI eonf. Parb et prairies Boril iiéU^-e» eris. 11 ha. MtlitiO't', 65, jfttc Si»Ht-Lii»nre (»")̃ 1 ha. ttég. Suiirilê-reSi Propr» gd cachet VUst..6 p., dépend., gai verg., reser. vue, î 50,000. CliHiiiiiloii,10a-,yictoire.TrU.25-05, ttefloii l>olNeë et pittoresque, prox. troil (alnettlcnii. del propr. agréih: confortab. Pare( potag- bel. rue. Dêjieiifl. Agence Cabatet, Fohtal«eblL-uu. •*

OEWANPÈS

ACHfeTÊttÂi î)oiiiaiiie îmtJdrt. avec château anc. Ray. 100 km. maxiiu. Paie cpt., Bcr. détails précis. Interiii. s'abstenir. Kihgburyi 9 bis, rue Dabié (17e). i TmrrCtinB

1 nr-nnr.Tr, «mmr-^ m

Bols de 3 ho., rëg, Septeuil, vue, lôO m. en bord. route, jcli site 28,000 fr. MEJttLIX, 43, tue du Màrêehal-Foch, VEllSAlLtiflS.

JiJMd.J_tÔJift

PROGRESSION

DU RENDEMENT DES IMPOTS EN SEPTEMBRE

Le ministère des finances a communiqué hier les résultats du recouvrement pour le mois de septembre, neuvième mois de l'exercice en cours, des impôt» et revenus affectés au budget général. Ces résultats, comparés aux prévisions budgétaires, sont ^Ies suivants plus-value de 197.555,000 francs sur les impôts indirects et les monopoles, et de 11.486.000 francs sur le domaine ensemble, plus-value de 209.041.000, francs. Quant à la comparaison avec les recaUVrenients de septembre 1936, elle se traduit par tine augmentation, en septembre dernier, de 399.945.600 francs sur les impôts indirects et le domaine, et de 159.321.000 francs sur les contributions directes, soit au total une augmentation de 559.266.600 francs. Happelolis que le feudeineilt des impôts iridifeetSj des monopoles et du domaine, après avoir été, eh janvier, inférieur do 67 millions et demi aux évaluations budgétaires fiscCs par la loi de finances, dépassa ces évaluations de 97 millions cii février, et de 315 millions en .mars. En avril et mai, des moinsvalues respectives de 252 et 125 millions furent, ati contraire, enregistrées. En juin, on note Une plus-value de 117 millions, qui s'élève en juillet à 158 millions. En août, la plus-value est ramenée à 48 millions pour se relever, on vient de le voir, à 209 millions en sep-

tembre.

Les recouvrements opérés pendant le mois de septembre 1937 an titre du budget général se sont élevés à la somme globale de 3.226.360.900 francs, Dans ce total, les ressources exceptionnelles, les recettes d'ordre et produits divers eh' trent pour 104.086,500 francs, dont 624.000 francs pour la contribution extraordinaire sui' les bénéfices de gUCM'C.

Les recettes normales et permanentes ont donc atteint 3.122.274.400 francs, savoir

Impôts directs 702,440.000 Contributions indirectes

et monopoles 2,389.025.500 Domaine 30.803.400 A la fin du neuvième mois do Féxercice, là situation d'exécution du budget de 1987 est donc la suivante i

Par rapport aux évaluations de la loi de finances plus-value de 490.590,700 francs, dont 473.Î11.000 francs pour les jjnpOts indirects et les monopoles, et 26,479,700 frap.es pour le domaine. Par rapport aux recouvrements des neuf premiers mois de 1936 2,!)i)4 millions 571.800 francs, dont 2.250.268,000 francs pour les Impôts indirects et les monopoles, 36.857.800 puur le domaine et 702.448.000 francs pour les contribua tibhs directes.

La taxe sur le chiffre d'affaires a produit. en septembre 1037, 609,021.000 francs, soit 147.019.000 iïdnA de plus qu'en septembre 1936.

LES OHAWGES

Raffermissement du franc La tendance s'est retournée brutalement en faveur dtt fïane sur le maidhé des changes. En séance officielle, la livre clôture à 147,50 contre 148,60, et ie dollar à 29,76 contre 29i98.

A terme, détente des reports sur la Uvre, à trois mois, 5,25 contre 6 à un mois, 1;40 contre 1,90.

Dans la soirée, le recul de la livre et dallai- s'est accentué en cotait finalement 147,20 et 29,71.

·

Banque Nùtionate

pour le cornxnercé et V industrie

Dans sa séance BU 27 octobre lfl.'iT, le ̃Conseil d'administration a ^décidé la mise en distribution, à partir du novembre VVp- chalh. d'Un acolnpta de divldenrté tle lu fr. brut par action, égal à celui dé l'année précédente.

Ce paiement s'eff ectiiera au Siège social, ainsi que dans toutes les succursales et agences, contre présentation des certificats pour les actions nominatives, et contre remise du coupou 7 pour les actions au porteur.

.aa.x.s.

LQCAfïONS

ÂppQrmmenîê n

I meublés

1 ̃ M

ëtftfîe- 2.200 francs. AttESTCE vtWOH.

ttucio, 18. ItëiiUe VUW Muftfc DEWflNDÉS

Célibataire américain cherche appartement meùbiê ou 4 p.* tout confort, S», 16> c^u 17", Ecl', ? 1308, Figaro (lmtn,), Ajjpilùx.meub. 3-4 p-^e b.,cuis.,i>r. bois oii pc.iîc.clib.384, H6t,Regina,pl.Pyramld. Appartements 1 I non meublés 43, Bd ExcLmans, 1" sur jard. Studio 7 50X5 chamb. grand conf. S.000 net.

Ch.iaë-Siats sur jard. Sbl. 6 pees» bs;

conf, 20.000-i-ch. Bonitt-to; Ope. 08 33. Tuileries, cède bail 6 p. bs, cil. et. sur cour bourg, ou pr. 3.000 net. Opé OS-55. PLACE ËTÀfë=UNIS f&Sp salons, s. à m.. 2 bains, conf., et. Air*

soleil. Pour rensélëueiiî. Opéra OS-55.

S, t AiBOpffiîîJSSÂÎSn^ëtag:, ) t).,

bs, gd conf. ie.BUJ) 4._ea.ti._0t*étft._(>S-35.

19,RB1~ FltlL 'ltês be appaèt.

9,Mt"ltËAlRt»UaiiVU. Très bel appart.

étage, 9 pi.fic, 2 bs, tout eonl' bonne expbsition. Conv. médecin ou avocat. A tOtJElfTJ^ Btirl'Ei i, nlë AiHert-Sniilnin, Parts (1T»JU Beaux appartements moaerlifes ûè 6 pièces avec 2 chambres de domèst. rêuHlssailt lusê et cojifort,

Oaraëë llilils l'iiIknlRUIjle.

'"S'adresser a la i;onclerge, îtîT." Rt:ïruË~EX~pb3ÏPÏB~7prês iiois) Appartement tout confort, 3 et â pièces. %<J Bd Mitiitiiioî-feiics pr. Bois, métro, ̃ H. 8 p., Sd conf.. très clàii-s eau cit.

rpr2p~74~~s~~

âtt; AV. BlWVÏAIONE, sui- ravehuèi app, 8 belles piëc. Châuf. Àse. 13,000 + en, DIJliAC. 57,r.Pi<riie-Charrt-n. Bulx. 51-48. Passj-. Plein midi, vii.e, 5 pièces, 15.000, Aseuee VietoriHùgo, iS, a.v.Victor»HUgo,

BOURSE C3LJ 28 OCTOBRE 1837

VALEURS S, Ss VALEURS I S, VALEURS «&. »£ | VALEURS j& jg_

VALEURS pré~éd I cb~t9 VALEURS pÉdeéd, _cdurs VALEURS P te VALEUR- préedd. cours

t**tttM<t<te' BrtdittfatttBat5M1919. 469.. 467 B)U~MfrM<:t-Ja]tOMiM. 80 se Peitet! 6Waon (part). 4090

terme gtfOTM» S « ffiSSfflSSSîa-. £ SÏS&Sïï™: « «

3% '3.. ™»s bob» 6 ^19» 504.. 504 Bamrac des Pays du Nord 23Î--Jiii- Coty (Société Anonyme).. 20J 199

3 ··'··· w··w 69 69 20 -Bons °~l922. 50! 504 Hananc des PaSa dd Nord 15'q 1500 (SOC Lafayette 38 39 50

4ÇÎ1»|7 69« 6320 20 gS, e i* jïïfc 478 471.. Crédit Alséries. "JS-'fSS" Stfetles Ufayetto. ,•̃S* 4 j? 1911 6850 6S2S Boïs 6 »?<»!» 1923 459 M 466.. CrediUndast.etCcaHMc. »» «f •̃ (part). 15M0 25340 5 1920 amortissable. 95 05 94 60 obli* 6 »-' 1924 480.. 478.. Crédit Fou. d'AIgérie-Tur.i 440.. 438.. nouvelles Galeries 340.. 330.. 4 1925 change) 10155 101.. Dé,art a,$Aisne7J< ièié 492.. 493 Crédit Foncier Colonial M* 217 •• Printemps, ord 129.. 130..

4iS«5>9Saâ..°. 76.. 7565 "«Jf™-™1*™]^ 632.. 540.. Crédit F. inSo-Cliiiiefpart) llj> «50 Agence Havas 502 502..

9 t.. i~ 8. 7! B5 24 6a 7~l, 191.7 532 nl Crédit F. 1185 Agence Havas ..·· %2 502

4ÎÎ%19328 74 95 95 7*60 60 sï-1928 829.. 830.. CreditFoncierMadaBasoar 36.. •̃•• ·· Didot Bottin 1575 1598

Ob'iîg. a«Tfésor4(i5il933 790 789 delà Marne 6 i!»° *«3-- «5 •• S" Pran. do Ban. et Dépôts. 645.. 5Sj ciaix. ,Jj» 881..

Oblll. do Trésor 4K1934. 723,. 728,. K «JBPL ViV' «5. 457. RefOf ta et Dépôts 49».. 600.; ttbrairio Sacaett» 16C4 )«S 0? Tr.4«»i;l932o'«t.nat. 74t 743.. I e « 1W3 «» «5 •• Soc. G>. Alsacienne de Ban. 418 «9 Afrique Occidentale OS.). 1«{ U40 Oblls.4«irésop3Ji«l!3« 130 se 130 95 os Z Nofd 8 »/ 1M« ̃• «• ̃̃ Société Marseillaise *67 Alf Liquide («ari»). JMS 3356 OWil.du Trésor 4% 1938, BS 50 88 ao affilH"" 4».. 431.. Sous Comp. Entrepreneurs a».. J»-- Bergougnan. 577 562,. BonsTr.àloaji«4!j&l«S 912 60 918., SéMoS"' 495 48».. Union des Mines «Suitases français 335,. 327.. Bons Tr. à 5 ans 5 «1933 894 8M Taa-iê-cJialklvisiÀ 485 •• 4s0 Foncière Lyonnaise. 740,, 740.. Colonies (Générale de») 285.. 289 BonsTr.5-10-15auJ5*;1934 982;; 984;. Pas-dS^Calai» 7%i^Ç immobilière Marseillaise. 2180 2115 uontloent, Compteurs aga. «00.. M

Boas7r.3.A·t0aha4!.1 t 950 947 5é;,1 aie Me ADT10N9INDUSTR1ELL$S sec er 2d6 206

Caisse autonome 4 ;i%. ,42. ™> •• sommé 6 1923 461,. 46S.. tuenos-Ayres (cne. de fer) »i S4O SSÏ ? au lUra WW 7oôo

Hanqtie de France. 63% 6100 y) (a de Relms fi 1927.. 829 B31 Dakar a &aitit·LOài9. 179b 1 Tabac an A1i~roe · fA00 7008

e^Pi=§= atte^S i:: j5;; SsSeî^SSS

rrapeatjantiqüe.. 665 69S S",19 827 Sl6 ~dC.Odtne etYDAeart 515 ,5b5

̃̃ .?™\ï iïïiÏÏM». îî? S? •̃ tïdustriels Alsaciens 1921 41160 «2.. chemin Ouest-Alférien. 367.. 368 MARCHE £N BANQUE

OM ar le Algérienne 94b 031 lEdastrlelsAlaacleas1921 qi7 Y (52 chemin 367:: 3sA NAkCNE EI~.UAHQUE

f L^S4î»mS Si Sri •̃ AlMrie 3 1902 349,. «57 Rosarlo à Puerto Selgràno asù a».. iermb

? & r™SX ?«»̃« «1 480 IndO-Cbine 1899-1905 ÎS« 232.. mnisiens (chemins de fer) 399.. 4M.. »ibi i,, m

6tédltGommarC.dCFeaac~ iS3 rtfie 4e AI6! ··· ib7 ~9.,

erediteommerc de France 45i |M 3 isœ-liXW 237.. 237 iram. de l'indo-Chine oap. ead 517.. Î-U Siée 213 fîîïi.1. mÎS tIS ia»isie 4 Si 1931 587.. 587 Eaux (Comp. Général, des) «52 «m SL'iirtioniiéd'JteWU Mlo SMS wSéMÏSSS. 'S in»-i»«v»»-«iI«g; ..̃»•̃ E»™* 328 g- *"•• S^TK&ïï1*? "f J- ̃•»£" îgffisn^1^ »«&«; *f S^SS &*

8veo: -à10 99B Argentin 59j ~907 TBIS vichy (BtaDl. tiErmdl). lBifi i6B9 drC y, .y. 186 161

SS jiiKJKisïajnjrï: ISS KSS ^Btei "2* "*» tiMSaS'ftw* 'S:: '!?! dffi^i. i-'fg-: s^s-

suez (civile) (cidqulê e 3154f, 115N H615iqnaSgô~~19051~"a AP 75 ~89 75 Algétlddnd Eclaltisé: 165 19I ,;apadtai ôa6le. 87 ~16

suez (civileHcinauIème). 8SW 6500 M'f;q 5'^1334 ,8o 783 Bitteroise Force ot Lum. 2».. 2».. ^aotoime (fi«éto",y«rï î«

Lst. zig gag'e ïtï. 2"

*"̃' SU •̃ 11!" Brésil 1909 (ÏWnambuco). 69S BJison 541 535.aoutenouc act. V 870 »5S ÏÏ3? 'JJ •̃ illl«K 5M "| Electricité de Marseille.. 298.. 298 .ihartered ""i 226 50 'M.. SB °SJ 666., c»iue4S^»Ma ̃•' 27ÎS 27S9 Electricité de Strasbourg 1370 J370 ùity Deep 227 50 227.. ï?,r^ 'f* Jg'; Congo obi. 4M 1901 470.. 47S ÏMrgje Electrique (Gi).. «B 628 rtlnmWa J2| 50 |25 à. Sa»SI«(Ci«'fa'éi"Jer») S5Îîsypte PrivtieïléB. âaoo 2811 ïncrgie du Maroc 695 7oO crow Mines jjg ioSl Mit™mH&in de Paris £§ Jni Hâiti 5 J.i 1810 610 615 Enersie du Rhiu 162 176.. Oaggafonteit 303.. pJVi.lïn.6 lïdïttrîï 2S! •' IS Maroc S"i 1910. 4O0 33U.. Energie Sad-Ouest 61d 605.. Oe leers ordinaire. tllô iUz îî» diiiauitaV S?'- » Pologne 7 1927 2150.. 2220.. Ïst-Lamière 204.. 201.. » fréttrrtcs. »*> 2009 ïÏMrtEi?£r«e'<L™V -2i '• iwï •• Portugal 3 %1" sérié. 23<* f orce« Mot. Aso6t 485.. «d flùrBaa Heep T» 4ÎI SrSlF1 |: 1:: 8tta-»S: «" SES?: ffi:: 311 ^^k" 4ffl JS

Ë~î~ 6g0 670 dn ¢éb 4 5P! du RBiàb. !S! 437 l4aB 198~

ï IHtrd 1" 1:: ÏUfRtt- Su^SSlr H^ ÎS:: SMS1. «•: .Iî::

8lectrlcitbétCéndaHéfd Nord 88U:: 1~5~tAS1. 4iA:. 45A.. dCiBYldrtsè:, 775.: 877.. 2 3

Elèotüéité (C'' Bénér, d' 318 fiApta-Pé 5 col9f0. t .5 1921 Ha4ta(sE d'8ner°IC Eleet. f20 7y5 frtiaco1qyomllg ~38E a25

bAEtgiE Liti.aral Médliei. 130U lits 380 %'rbe 5;S f819. ~PP 358 Hpdte EIÉtttlq.~àtergde 78i 171 franco 811§lag 116 7SB

~Ë~ oral blèditer b 1 r, 501 Se 3~ S È S?~

IÏSïÏeiÏc «ord-Fruu "5 ̃• ïï" Sai«s« 1903 3610 343j .ndoohinoise Electr. (caf .) 4C2 m aoldOelds 5Î7 531..

Siumere ° ?S SJ OBLIÈATWHB .darocai.e Distribution.. 398.. jj, a«la «laotOTs, Su ïlâ M T*i*«S«k!« ««ni «i 12- •' lu •' 18713»' 365 '68 86q «anuisc d'Eclaifafe *J a63.. dMeUin. m 71».. ïSSiff itaa.tbn 4S •• SI" 18754»° i «0 il?" Ouest Parisies 823.. 620.. rf.ancMoa "2 se 71 !5

r!S!rS 1" i l:ii" S" i'; ffitSïïce^ S:: HS:: S^é15,rB: JJ- £::

(02.6$~Cié.dtiAorddt$i1 77a,: Si" 19922 K'ë' 9D3:. 2U7 Radlo·Fdedca. 4t3 590,. aabAeiea8at6 rAl~ !SO

I AeBbeiddr (Gren9d£); file f095 1894-18% 'a y 5 204 t48 17S W

TTÉAIei: et Lam. da Havre 916 A34 18% 2 g~" 79A S43 fied-Laülérd priAY i, et 89 d'1 · cdàddA Tlh btd il 84 i!

g~- •̃̃̃̃•̃-̃• 1- I îSî^ 2:: lf,v. «»^r^: lffi -a «ta: »•“ !iî::

Long q72 47B 19f02 g~ Mdt, a% ^Ot Yersa111aiaCTtam.ètDl9t. !05 ~4i0 d83ican dagla 01! otd" f t 8e 6q

ïiaôiSneVèt '»««: «2'- «IS ̃ 1910 2 g Met 203.. 201.. versamaise Tram, et Dist. 4Jj JJO aeticau jiagle 011 ofd. 181 60

aôleo ?40 136 Si; id 19103k 198.. 197 60 Dollfus-Mieg 4317,. 807S,. ^iicneli» (part) (ils 1210.

ir)tei .4. S~(8 S 19123 ?. A3. J31 ,ndM~t9fextiiM(~.).t<tOO .t6M ~iMeredMaM~tYM. 7~' 7M~

H*in»ï. ÏM "I" 19285S 710.. ico,ndustrie leitile 292,. JJo moteurs Oiiôme é§ rrîSse dis Pétries Sol" W 9 «29 4%% 665.. 668.. «renchlés 340 31a «loiambiquo 38 ] S7 as llwtro-CWmieSÊina! iIm 1315 •' P 19304% 614.. 616.. centrale d'Eclair, (Lebon) 1630 1.50 warasUtaliù 84 se 93 KuiimMi 63S 19S0 4 Lots «8.. 620.. continentale au éab 430 sao wnion.1. ïIkos. 419 41».. SitioréSlor St-Dénis io5 «W 19314% 615.. 6Î5 Eclairago.chauf.etr.M. 615., «08 ^âding. rt9 3ïa lïmPBatesdeGafsâ. "m" 761 4 « Fortiflcations. tjs 690 Franc. d'EdairasèpàrGa» MO.. Mi rtrnol »7?' J°M

c 3 kî* iÂ'1i.i<fm>^ <o,f .ion "• V.P»J«l9324!i%tat« 664.. 665.. Baz de Paris ili 223,. ;i«spBattt de Unjtiitiné M2 «8

Ihle&nc B Î?I1 Î?!S'- ̃Rfài?0** *».. «03., AcétjlMe 4 Ïiectro-Jtét.l 40» 416,, ^otvtatn talÛïteS. Ml i, in .1

ftad.cèim.d'AlalaFebgéd 1s75 'A9A; g4la!~y3lbtd ~'b,. ~3,: Aoét)IbddA~leétro-Ueti) !tfi ravbYBetee a 'pbüelllb. t8S lE7

fàint-ûobai» ̃ 2015 2020 ^^Ma-- '52.. 760.. Aciéries de Longwy SI. îk rtiife a Wtf. ÎSO *M

8dint-Godèih 2Di5 7Djp

îîàriear» Miiii' ta 0°»- 879 2 60% 624.. «o.. de Micheville 75» 760.. iandfteteli. & ], m,.

Ai^âouido ii«iS" Fono. :879 3pi.i s»S 899 Atel.*ciaatier»delaL«iM 408.. i9fl «and Mines «7à 1165

B^ssërie Juiiieï isH sSM Corn.. i »«o 3 yj 664.. 66» coost.Nord de la France 330.. 396.. Koan Antelopo 41»., 4M»

caoutchouc» l'In«hine 5»i I93 -1 ïonc. :883 3 220.. 2l8 Chantiers de St-Nazaire «25.. 611.. itoll ïransport140

titrocÎB B4.4 II!" 618 u 1885 2 60% 255.. 255.. Châtillon-Commentry 1785 1765 oprings Mines 2J5 X6

Littaen N %9 60 § com. 'tM'M. 245 240 FfvE9·IUfE. M5 895 >àb ï4tgbk VH8 13Y0

cim»tM*»É0«i ose ses § 892 2 60% 285 28S.. For.*Acièr.Huta-BunkOïa 178.. 176.. ianganyika ;7 61 77 50

5 *•̃•" i? ̃• H •• S Fonc. :S95 2 80% 284.. Marine*Hoaéo 420.. 420.. ikarsis u «a an..

iS,irt l 460" 471 »>»- i8*»B»^ 264 2éÔ Jéimoirt. l»4 388,, S**mfts (Sottto AJric) »2 (9 50 Has&èriès ét'sicréf s'm èS MO u Fonc. :903 « 5â. ïW 276.. 4é4itahNnM(Hf.CMtt.) §20.. §20., iransvaal land »4 ï82 tSSITosrts et î*1-' 4io"« Com. 908 8% .MO.. 4S9 F. Belge Mât, lia, fèf 1 1150 1169 mut i$4 1SÏ to"i ÉUrolééMO mi" W" m une. «»•• 1S4 5O «enain-Auxtn. H5S 1463., «IMW ii*f station. lits I. 12» È*t3% ° .°.°. m" "lî" C0]I1- M23% l35-- W6.. rfat. de Ch.dc Fer (C" Fr.) 838 640.. MinlereKt.Kata»s«W, sM5 *)8S IJoafe fusion noM. ail & !>»«• i»}3 54. Win jw «tau» (Ci. Françallt) it7S 2175 ««"•'g»"*»-- *)lf Ai90 Ïfld|s4 S 29A a" g 914 4% 435.. 436 jenelle-Maubeuge 894. jlo .̃"••* Sflf»»««it )9i tHi 1»J «6?dl%aBeioiiae. 340 S F.mp. 926 7% 531.. 537 ^tnute (S" âé) ïduv, 49S 490 I, *«« Kand as» M M l*ie«tts'l% .-•̃ S30 âiô Com. 927 7% 475.. «9.. ohattunllàste ttu TonSin. 2^15 2230 iVest Spring». ils,, Ht ïSSkîïj. »««»» i5o;' B Com- JS*^ «S- 629 •• -ommentr.-Fourchambault «5.. 508 L' '== âUeM.sfejoiiOPl.ïounfc 3»ï siî 8 Com- !HÎ t% e^ M' •' J«a«row«yiiMlillère)part 470.. 46»., uUaw»».

8ni6a»(t-:n'§ibf934. bB40 agi 7UlB" Com. %f-324't d95:, A3E,. ,aCàtramltBrtAtlefktand. 497.:

ÎÛIW M».» Si J6 1934. aSS V aîîî S C°m- SÎ1Z^'I% l3! •' SI2 •̃ .«oMramlXiHttlaiieraud. *W 4W >A»««*«i

Basse Mïsol/l" et 2.sèr. H }1 3 »»*• ^g J| ??– »?•<. «g.. Asiehe (Hi»M d') «fi 889.onbànieune .l'ielalrage tW9 1280 Serbie 4 te amortis. 1895. jîj & ïmp-;?!?!?9 70° •• m ̃̃ An"" »* 383.. <ardin, Renaud, touche.. 1595 1615

turc '̃? 1933. 2«s 233 EmS- 193*5,3Îo. 820.. 817.. jianiy 503.. 505.oteùrs saimson (cap.i.. S6 so

Turc 'l at · 298 39à 8ona 09 ir, t887"" 7! 96 :driAA8lt Soi B2f i 8t6eA dE b YPBYIàEAES: L§50d ,.15650

g;JauViîat;oi..duà«iiipê ait" © B»"8 }°2ir'}»j–» 3** •̃ »̃ -4h«»w.«: «» »2«;, »«««»d6i**MiidWèê us* :is«5!:

Bsuoue ottoman» sS BoM l"0" 7o 50 70.. jourgos 606.. 603.. -leiadj ss* *78 ». urédit foncier ïgjfptl&B. ^0 «15 ÀMàce-lortèiW 6 aa 552 ses Parles 392.. 397 ^eaaa Komana 71.. ·, 74.. canadien faoiiic. m éc 264 8 K 1921 207" 209" Bor ord 2350 2350 ujebel Djerissa cap. <30g iJ78 Waiëiis-tits M 4 «9 B«i93s 681 691 Jstricourt 857.. 86i juasta et «lesloula 1440 1476.. tcntral iiialag 8293 8Î4» Bit 6 1 380 384 Algérie-Tunisie (Omnium) 1753., 1751.. iaics de Luienao i415 *4t* Bedsld, 13« 1847,, 33» 328" ùuergour act 1580 1500.. ou'chinson. 13J5 1?».. Bontècatinl 188,. lia,. i%% 323.. 32a.. »iotta-<M-Had.caJ.(dèj,ini) 40W .42»D '"«•échappe de_ lyon, ca a>90 «40 aU'tigiè, 2484 1. J41i 5%is33 684.. tS8 franSaise dés Pétroles .93 50 100.. 'iscwe fraïçaije 610.. 586..

ildta(8orvagiepna). not) t299.. Mttt 5; 993. 690 689 ..(ydrMàrbM-.doSt-BMtt 435 430 arasbhridUditétlact.aac. 1900 1865..

i«ôle(((or»égiénné). ia«i 129f Etat 5% 1533. 690.. 68S iljdrs-oàrbùr. do St-Benls 433 43».. ^rasftn» uoaet» act. aac. 1900 1865

fétrôflna 602.. 6li Ifn 3 1855 302 304.. MUeBon«ierescolomb.(i.) «50,8ra.. Jnioï suiril» de l'Aisne /15 275

Royal Dntch (dixièmes). s9i8 S8I8 n 364.. i6i féché.litonn tsx 380.«onéco 1-7J i370

iortùsoesedelaiiacos. 633,. 53Ï 6 J921 315.. 31S dynamite (Société csatr ) 84S 8S0 Hastéi (tabacs), 734.. 73i sucri" RaMner. d'Egypte 1S3 19S 5 1933 682.. t90 ingrais d'Auby 137.. 140.. rtris" d'Edit.(Ofienstadt) 181.. 181 = Midi 6 363 368 lilacesduMorddelaFrance 3187.. 3152

oomi»va«* II: dis Hf:: gk^r. US SS "^ohamoes FOHBS ffEtât 5% 1933 681.. 687;; aaint-tfol.ajn, «MHUiy Wla Mf »̃ •̃• "̃'̃"̃̃>̃ 3% Amortissable.. ;3 K 73 u Nord 6 série F 890.. 331 liallsi dtt Sldi 7*1. 728,, ^jjjg a" Amortissable 89 11 30 so 5 «erie E 361.. 361., taxt du ftosario S69S 5670 è. t4o 60.. 147 50.

«;:>'Hk«a*«;».i ?sio ?38C *!»««"» 2S5 JSI Auxiliaire Ka»i6at!èB 1315 1312 ^oBdrM, 14860.. 14750.

B il ni *i sérioc. a59 3S2 louage et Rémordaagé 6 b 108 »? "*fir**«1«- 2998.. 2972.. 4 i- « 5937 amortissable. ,g jj joi gs 5 1933 0S1 68$., I ransforts eu iammÎB 645 640.. 4/UUK» 606 601875 OkVelu fer Btat 4% 1913-14 319 ais Orléans 6 J^ 363.. 37 déBédiétiBe, 6575 6725 ^«drli. 207 20 u_ s.i?i9ig.. si" 831 •>26- 32».. Kaiao» (JuiienV. »»:: s».. ««» !«&. 156 55 PAT. 5 «1928^3 500. fil •̃ 415" s 1933 684 1,89,. iJlstiflérie (lujenier JÎSIO àisj «rje, m 08650. 4«?0l929r, 8 400. 4w. jas': 3? ̃̃ Oàest 2 K 205.. 310., distillerie l'iodochin» 48».. Ml., *»M«d«M 1657 25 2~ 1646.. B 1334-1935.. i§3 jâu BANQUES entrepôt de Grenelio SIS,, t Uittiiti calsseNat.cr.Ag.5%1933 929 S25 Banoue Afrique Occident 711 740 a" Mtili *• Bjtb«U( »M. 1»8 1*5.. "•̃»««•

94j °~ Ct197f (f00deüatp: S9Bp 398P que d0 I Occident. '925 345 $ dical8b 400 m PdtlE ,ns. 150 75 !50 50

L^ll^îSîMfllV, !?S2- £38" 'Indo-cnine. 3325" 345§ «^«"îi «J ffi" Pari. I5o 75 150 50

76s&H9tt(4«tt01Uf8).. 345B 3400 de la Guadeloupe. 2230 225S ffl?,1- JS? •• «ÎS <fc*-4»rîc, 955,1! .95 1/4 Afrique lOccid. Franc..>% j|S 332-. u Guyane. 2390 2300 *• M •' M •' «io a* {UiM fll/64 1/10

~~3~0~ 770 db a Martiatqna. 770U 270~ e""«*«*' 4' AA 0 B~ ~i~

Madaqdsk911A09·1A~ 329 sa 3M. de la RenntaD. 17BO d78A ~Mt-M), ~¢3d MM 88Wd¢llr

ïïSîï8f*Sr^ &3 te^i; «ïï r é Œs^r 98 8g ,•««

Metoo! ^l ?91! 80A s0! HàtropCC.(Feys)Cr 'n5 Aate (8lbtlilerie de 1a). ·,

«SéiM».» 3M 348.. •»™p«.wi «rojoi aiaoBtt rrinçais fîSjl jM9 PMi» .».•••"» 33t 3,4 JM3/8 1^ tn«s!% 18S2 Jte 351 Banque lai de l'Air. Ho'r' 230 230. de l'iadoehine. 886 B Maire 495 1/4 4K l;2

Boarêe du soir

Métropolitain. 911.

Blétropolitain (jouissance). 65S. Plan Voune. 382.

Foncier Egyptien. 4.9SS.

Canadian Pacific. 2ÉS, 258, 255, 257 our demain 4i58. S«2 d/'2,50 au 15/11 63 d/5 au 30/11 270 d/10, 280 d/5 u 31/12 280 a/20s 285 d/10.

Philips. 4.025.

S. K. J78 2.180.

Centfàl Mining. 3.230, 8.260, 3.214,

,260;

Qfduldî i.345j 1350, i.345r. 1,349 au 5/11 1.370 d/10, 1.400 d/20 au 30/11 .395 d/40, 1.418 d/20..

PKitBÎKi'j. Très beaux 4 pièces, enBO-

leiiiês. 12.600 + charriés.

Amenée Vit'idJ'-ltus», 18, av. Victor-IIUgo Air', solfeil. 1 et 'i p., cuis. av. ou sails couf. "Union de.s Géraiiis, 47, rue de Lyon.

(il, uiTal àFotHAyi Très beau rez-do-cfiaUs-

sée, i pièces prllic, 2 s. bains, tout cohfei't 1,8.000 plus charges.

4, irilë tténïiïSui^KrtU» Tr. bëaUx~âïjpart 1" et élag-, 9 jiièces princ, 2 sal. bains, tout confort.

Graud choix d'aplH* lil'iiiix (|U:tr(ipS. Sans commiss. Ui.sbUts, 49, av.Montaiglie. Demandes d'appartements

i n.y-ff?w.t,ww.

Dem, 3 ou 4 p., soleil, tt dern. pouf,, 7e, 8«, lé' ou Sçeuilly. Tél. matin Ségrur SO-27. Cherch, appt 4 ou B p. cotif, avec reprises de mob. moderne de préfér. Anjou 39–10 i'offi;e B00 fr. récompense à personne qtil ind. bel atelier d'artiste avec 1 chamb., s bsi cuis., conf. pouv. me contenir. Loy. 15 à 20,000. Ecr. n*> 1534, Fig. (Immdb.). CQcaQX i i commerciaux

1 7(| Buë de la l*ttfflpè tprêS Bois);

17' fi Rhê âè, lit i\1riII»1! tt édnfbrt:

1 « y A louer bel. Boutiques, tt côhfbrt,

[ tm W^cap!îaux CTATtAJU S»B,VlCK "T t>0'npes en OlAllUn partB Paris « propriété: 4dMM titres essence par jour. Gros. vente huile; tt màtêtlé1* Érfclssa itlbdi 2 poiltons; Plbte D0 niéti GrOs béiiëf. tjAltLAnD, Facà gêrer.cède av.250.000 » ëSjt.niVoli,

r* *,C£asses

Ln «̃r» vn,r«

iJeslre pr la fin de la saison, invitation payante à la séance ou bien participât.

à chasse déjà existante pour 1 a 2 bers

Suulat, 37, rue Ueorée-Sarid (16'). 1 ÉTRANGER J Suisse. A prox.d'uh Irtc, ds rlallte contrée.; sup. villa à vendre. Tout conf. Parc ombreux, tennis, serre. 20.000 ma., de lerr. Prix avant. Offres sous éhin're V iiÔOli h Puliliiitas, Aeuc-hfltel.

5 9j4 8ali Saintc-Taéréae SE4o 1738

5»o Tinto. 2.47.0) 2i5fltt •2.W,4M?iJ-'ï pour demain 2.5iO, 2.535 d/20, 2.513 d/40 au 15/11 2,St)0 d/100 au 30/11 t 3.850 d/40. 1.295.

Azote (Société XorVÉgietine), *=> 1.295, Royal Dutch. 5.881, 5.909 pour demain 2.975 d/20, 5.935 d/40.

Amsterdam Rubber. 3.510.

H. V. A. 36.800.

–r- “t.

Droits dé souscription

29 octobre 1037. Eaux Electr. de l'Indochine 118 50, 122.

29 octobre 1937. Viscose (Albig. la), c. 21 97, 98.

MARTELL

Une division de trois nouveaux croiseurs va entreprendre un grand voyage

Depuis le début de cette aiincé, la marine française s'est enrichie de six croiseurs de 7.600 tonnes qui apportent un renfort considérable à ses forces lé-

gères.

Ces bâtiments, cldast'S dans la seconde catégorie des croiseurs par le traite naval de Londres; portent chacun neu.f canons de 155 millimètres (calibre maximum admis pour cette catégorie) répartis en trois tourèlli'S triples disposées dans l'axe, huit caiions de 90 contreavions en quatre toUrélles, de HdnlDteuses mitrailleuses antiaériennes et quatre tubes lance-torpilles de 550. Trois de ces croiseurs, le La-Galissonnière, le Jean-de-Vienne, et la Marseillaise, forment la ti'oisièhte division" dans l'escadre de la Méditerranée, sous ies ordres du cqiïtl'eiamLral Deeôtix, dont le pavillon flotte sur la Marseillaise.

Les trois autres, le Georges-Leygu^s, la Gloire et le Montcatrii sont affectés à l'escadre de l'Atlantiqub, où ils constitueront la quatrième division qui sera commandée par le contre-ahliral ÛoAfroy, actuellement secohd sous-chef de l*ëtat-majbr général de la marine. Cettre division doit quitter Brest vers le ï" décembre polir Une grande croisière qui durera environ jusqu'au milieu d'avril 1938, L'itinéraire n'en est pas encore publié, mais oh sait que le programme générul comporte un voyage en Bxtl'ênld-Orietit, avec retour par Madagascar.

L'Exti'êftié-Orielit va, du reste) recevoir la visite de plusieurs navires îvvrolseûï1 Prinidùgùet est en route pour s'y rendre, afin de renforcer temporairement notre escadre des mers de Clli- ne. La jeaune-d'Arc, école d'application des aspirants, arrivera' à Saigon à la fin de décembre. Les sous-marins Achéron et fciësnèf, en cloisiêix' d'ehdUrailce, doivent bientôt toucher l'Indochine et iront ensuite visiter nos possessions d'Océanie, Pendant ce temps, deux autres soiis-marius, VAfloslil et le Bévezièrs, en tournée dans l'Anlërl^tie du Sud, Viennent d'arriver à Rici-dl--Jatieiro. A. Thomazi.

DANS LA MARINE Mutations

Destination à donner aux officiers dont les noms suivent

Capitaines de frégate Prigeut, Majorité générale à Touldii; Graziaiii, cduti'e-torpil» leur I.e. Malin; ïlionias, AéronatitifuÉ navale de la 1*». région à GHet;bôUrg. Capitaines de corvelte Guillerm. Emile- Bu-tin i Chateilier, piujoi- géaéral (l«r itt-

ta.nD«<aibr<£4937. Pernod 750, 755. 8- aotettlBre 1937. Le Métal Déployé S 90, 81,

S nOvênibt'é itt37, Hauts-Fourn. de Saulnes i 42B, 489, •̃» >

9 novembre 1937. Comm. de l'Ouest Afric. 9 25, 10 75.

15 novembre 1937. ̃ Urbaine incendie 10 25.

17 novembre 1937. *»̃ Kéun. Fr. Ass. Univ. RêliU. 18 off.

31 décembre 1937. Roan Antelope, un. 3 290.

31 décembre 1937. *»» Roan Antelope c. 5 288S 285, 290.

31 décembre 1937. Roan Antelope c. 29.

BRIDGE

^rôblèffiê N 160 bis A. REYNALD

Pique R 0

Cfeuf R V 9 8 5

Carreau A R 8

Trèfle I 6 2

Pique 6 Ë Pique 3 2

Sœur/ 4 3 2.. Cœur A D K

Carreau 7 5 42e u Carr. D IO 6 S rrèfls 9 8 7 7 A Trêlle R Bï* 1 Pique A V i 0 9 S 7 5 4

Cœur 6

Carreau V 9

Trèfle A V

BRI»GB-GOSTBAT

DECLARATIONS

B D A C Cœur passe 5 piqués passe (j piques edntre passe » DISCUSSION

EU déclarant 5 piques, A srfppôSe t'As de cœur chez B et veut pousser ait Chelem. Cependant, il cût été plus sage de ne demander que 3 niques, ne sachant pas si son partenaire peut aller plus avant. En tout cas, Il a bien fait de se coateûter du petit Chelem.

La solution paraîtra le 3 novembre.

olution du problème N" 159 bis paru le 20 octobre

A. ftËÏKÀLb

D joue pique 9

A » » 10

G » étëttr 3 B & pique 7 pique 8

1" A Jous piquer

C i p V 1

B > » D K È 1

D » » A

3U A joue

Quels que soient les écarts de 6 «t de t> toutes les levées restantes sent faileB par A t't B.

A et B l'ont 5 levées sur 6 quelle que sblt la défense.

l-eau) Bernard, escadrille E. 8 de là 61A.N. de Lahveoc-Pôùlmic.

Lieutenants de Vai^séaU PUét». service

des transmissions de la 3'" rêélan; LapUm-,

•>' dépôt; Diifay, charte des sborts 9e la région maritime; Koeiil£, torpilleur Trbfrt&i; Mc'snjS porle-ovidns Bèàfh.

lïnseignés de Vals'sëàu de i" classe

tiuillon, BMaane: Sldo, bâtiment de ligne

Provence. Car'il, sous-maïiii Soûffièûir Maitrè-Devallôn, torpilleur Orages Guêe, Lorraine.

OfBèiers des Ettlilp&ges de la Wollé Simon, Compagnie de garde à Tôulbij; GaHou, Ecole de canonnage à bord <JU Courbet ̃ Roubles, Etat-Majoi1 du secteur de Blzerte; Le Bëfïe, Ecole des fusil iers-hiarlns à Loïléttt; RH'ôaien, direction du ïtort de SidiAbdallah; 1 léron, atelier central ds la llttte à ÏOlUon.


L ES COUR SES

A MAlSONS-tAFFITTE

PRIX DE L'ARGONNE

(Haies. 10 000 francs, 2.500 mètres) 1. A, de Saturne 66 (M. Bonavenlurc) 49 » (à M. A. Comtveaii) P. 17 » 2. Uouloii 62 (N. l'elpt) P. le 50 Lido Il 114 (M. Brunet) P. 61 5U Mou placés Améric li2, Fief 62, Hue Cocotte 66, Vautour 66, Saint Alain 62. (4 long., 3/4 long.. 1/2 long.)

PRIX DE LAGNY

(A vendre. 8.0(10 francs, 1.000 m.) 1. Rock Pourpre 58 (L. Lyne) G. 24 50 (à M. Ed. Huns sohlov) p. 8 .10 0 2. Attamar 51 (II. Bertiglial P P 8 50 3. Cavalla 56J (F. Hervé) P. 8 50 Non placés Qulbnl» SBA, Pyrnlus 54A. Tante Mur. 52, Oiseau Mouche 56, Croisetfc 51, La Mcriquette 541, Carabosse Il ô4i, Licibelle 64,

(1 long., 2 long., 2 long.)

PRIX DU QUESNAY

(Hand. 15.000 francs, 1.200 mètres) 1. Lucrécia 46 (L. Gautier) G. 8« 30 (à M. A. P. Jacquemiu) P. 2(1 50 2. La Mattlnière II 55 (U. Brethés)P. 28 50 3. Manakh 49 (J. Uosso) P. 15 50 Non placés: Kerfany ,â'2i. Priuierosr VI 45, Mme Camélia 46, Aplclus 531, Cossak SI. Tana 54, Baliverne 50. Médiante' 48. Furrina 48, La Normandie 4SI, Firman 48, Lacotterie 47, Sapho's Grey 47, L'Espérance 46, Sanagra 46J, Up to Date 46, Haï Hui 45, Miss Laeken 45, tdo 44, Star of India 44, Phlléa 43, Fadatte II 42, Rosita 42, (3 long., 2 long. i/2, 2 long.)

PLUS DE LUMIERE

Evening Standard, le grand qùotidien anglais, entreprenait récemment une campagne pour l'amélioration de l'éclairage. Pourquoi ? '1

Parce que les statistiques constatent que 38 Anglais sur 100 sont myopes, et que le seul remède préventif de cette infirmité, c'est un bon éclairage. Les Français, eux aussi, doivent améliorer l'éclairage de leurs appartements. Tout les y incite bien s'éclairer c'est protéger ses yeux, pour une miuime dépense, puisque la France est un des pays du monde oit l'électricité est le meilleur marché.

PHOSCAO EXQUIS DÉJEUNER PUISSANT RECONSTITUANT Le régime du Phpscao est conseillé aux bien-portànis

comme aux malades, aux femmes enceintes, aux

nourrices, aux vieillards et à tous ceux qui digèrent

r difficilement la nourriture ordinaire.

ENVOI GRATUIT D'UNE BOITE-ÉCHANTILLON A. DARDANNE & FUS, Docteurs en Pharmacie ̃ï^r J, Rué Frânçois-I» PARIS (8e) ggi

fiiiiifiiiiiiiiitiiiiiiiiiiliiiiiiiiiifiifiiiiiiiiiiiiifiiiriiiiinifiiffffiiffiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiififirrfiiiiifiiiii

i BONNES MAISONS <«.») 1

Pour la Coquetterie

Bijoux

ACHAT BIJOUX £$5L Brill..or,arg.,nlontres4é2agements. Rich,Si-37 Médecine

H0ME0PATHIEvS:r-DireHavt:

vraJ"etc, Pr Havis,

i2,r.Lamcnnais:E!y.2i-24, de t à 4 h.et sr r.vs Postiches

CnlIPPIPP 8d Malesfcerbes. Mh

rVUIVlVILilV 3O.ç- Sf)<;ç postic, che-

veux blancs. Dames, mess. Teinture perman*.

OFFRES D EMF GOPVËRNANTJË8 D'INTERIEUR DAMES DE COMPAGNIE

Oa demande une femme de charge-gouvernante, personne très expér., moralité parf., exe. réf. verb. exigées. Fxrirc 122S, Figaro (Annonces^. «

GOUVERNANTES D'ENFANTS J. fille au pair, pari. ailem., dem. pr 2 enf. i et 3 ans. Yves Durand, Arques (P.-de-C). On dem. Anglaise pour promen. enf. l'aprèsmidi, survcill. études piano. Se présenter le matin Meurisse, 116. rue La lioétie. INFIRMIERES

Infirmière pr maison de santé, chirurg., au cour. salle opérât., essent. logée. Réf. exig. Ecr.: Dr Coquerelle, 4, r. Sergent-Hoff, 17e. INSTITUTRICES

Chere. jne fme au pair, 2 mois camp., arg. de poche. Exige référ. Se prés. ;2, r. StDominiqtie, vendr-, samedi de 9 h. à 11 h. Inst. 2 garç. 6 et 9 a. Paris, camp. Tr. ser. réf. exig. Préfér. latin, angl., soins matern. Ecr. Lyryl, :6i, Bd Haussmann.

EMPLOIS DIVERS

On dem. pers., 40 ans, pour travaux ménage et surveillance porte dans hôtel partie. Se prés, avec réf. vendredi 82, av. Marceau. J Très import. Société recherche collaboratrices actives, intellig., instruites. S'adr. Société Nouvelle de Publicité, 11, Bd des Italiens (3^ étage, bureau S), de il h, à 1; h. [Gens de maison

BONNES A TOUT FAIRE

Pr 2 niait., b.à tt f. jne, sach.cuis. Se prés. de 1 à 3 h. D. M., 7, rue Mignard (16°). Dem. b. à tt sacb. cuis., 25-35 a. 2 mait. Exc. réf. Bs gages. Olivier, .44, r. La Boétie. Dem. b. à tt faire jeune, sérieuse, pour 2 mait. Sérieuses référ. Se présenter de 6 à S h. 30 2, rue de la Planche (7e). B. à tt faire gre f. de cb. 2 mait. Excel), référ. exigées. Se présenter tous les jours de n b, à 13 b. 7;, avenue Kléber, Paris. Bne tt faire sachant cuisiner. 2 maitres. Le matin Rob, 5, avenue Alphand, Paris. I)oct. dem. b. à tt f. sér.. hoon., sach. cuis., 30-4S a. 3, r. Penthièvre (Anj. 81-98). B. à tt f. sacb. cuis. 2 maît. av. f.de ch. Ecr. av. réf.: 27, r. Diderot, St-Germain-en-Laye. Dem. b. à tt f. non couchée, sach. bne cuis. Référ. exig. Bons gages. Quartier Etoile. Téléph. le matin Gal. 73-61.

Dem. bne à tt faire, excell. référ., pers. propre, sérieuse et active, pour ménage, cuisine et petit savûrm. Se prés. 3 à 5 h. ou écrire Michaux, 29, avenue de Suffïen. Pour Paris, on demande dame toute confiance pour servir dame seule: lui peu cuisine. Réponse par écrit avec références C'arrière, Wiztroes l'Pas-de-Caîais).

BONNE A TOUT FAIRE, de préférence Alsacienne, Lorraine on étrangère, sachant français et allemand. Se présenter samedi de 15 heures à i9 heures chez COHN. 35, rue d'i Bois-de-Boulogne, Neuilly-sur-Seine. Métro Pont de Neuilly. Autobus 58, 44, 37, 43 et AT bis.

line à tt faire, 40 à 50 ans, ou av. enf. dep. 6 ans, pour 2 mait. pav. Neuilly. Téléph. Maillot O3-86 de 10 à 1 h. et de 4 à 7 h.

PRIX DE LA BRETECHE

(A vendre. S.000 franc$, 2.U0O m.)

1. Ener Zidon 52 (L. Toche) G. 20 » M. Isidore Karmitz) P. S » 2. Naaman 55J (G. Saustieri P. 0 50 3. Fil d'Argent 5li (G. Delaurie) ..P. 6 50

Non placés Primav. H 54J, Kirmusirs 50,

Huguette Volage 52, Ivan le Doux 53$, Ja-

coby 54J, Falerne 52A, Comique 51. i> ja

1 (3 long., 2 long. 1/2, 1 long. 1/2.) 53~,

(3 long" 2 long, 112, 1 long, lJ2.j

PRIX NICEAS

(20.000 lianes, 1.000 mètres)

1. Juvigny 52 (A. Chéreti t) G. 84 » (à Mme Oh. Uariller) P. 26 50 2. Utue Diamond H 52 (A. liabbe).P. 12 » Allusion lillj IG. Dul'orcïl P. 23 50 5U Non placés Voltage 52, Sweet Dream 52, Moi Même 59J. Le Radjah 64, Catherinette 51)^, Axouin 52. Lakhdar 52, Ante Omnia 52, Pamir 52.

(3/4 long., 1/2 long.. 3/4 long.)

PRIX DE SAINT-GRATIEN

(A vendre. 8.000 francs, 2.100 mètres) 1. Athéna 584 (W. Johnstorie) G. 18 50 (au vicomte M. de Rivuud) ,P. 6 50 2. Khorassan 53} (P. Francolou).P. 6 •> 3. Floréal 52 (L. toche) P, (5 50 Non placés Hadès 52i, Parita 54, Sequaua if>. Vallée de Fleurs 60J, Le Brasier «01, Parique «OJ, Belle des Prés 50^, Sou-

moulou III 50,

(2 long.. I long. 1/2, 1/2 long.)

PRIX DE LAMARQUE

(12.000 francs. 2.400 mètres)

1. Chrlsmyr 54 (H. Poincelet) G. i:S5 z (à M- André Gottlieb) P. 36 » 2. Kergbs 49 (G. Snustler» P. 18 50 3. tbyeus 524 <G- Duforez) P. a » Non placés Miraflore 5GS, Liari ôli.t. Scotch 47, Kirfox 55J, Fusihama 54, Tali 581, Rhombe 53. Arménienne 52J, Crèvecœur 54J, Bianca Capello 49, Le "Rhin 51, Maurltius 51.

(1/2 long., 1 long. 1/2, 1/2 long.)

A ENGHIEN

Aujourd'hui, à 13 h. 15 Courses à En(jliien, Gagnants du Figaro

Prix d'Annecy. Attacus, Borréeu. Prix de lu Savoie. Montmajour, RaiiHiïUa.

Prix de Chambêry. Jean de la Lune, Movlétone.

Prix Klllarney. Montfort, Lord Motley. Prix des Alpes. La Captive, Albany. des Bleus. Liscrl), Rotoplo. Prix Bemèeourt. Kanar, Kinet III.

LA CONVALESCENCE Période difficile exigeant du discernement dans le choix des aliments. L'organisme affaibli,désireux deretrouver ses forces perdues, réclame une alimentation de plus en plus fortifiante. Et cependant il est indispensable de ne donner au patient que des aliments aisément assimilables tels que le Phoscao qui régénère l'organisme sans fatiguer l'estomac

Bottiers

LA CLINIQUE DES PIEDS SENSIBLES BOTTIER JOSEPH, £ B£k Chaussures cousues main à partir de 135 fr. Sur mesures, r95 fr. Pédicure spécialiste. Saccuts. Nice. Vichy. Anjou 15-30.

Pour la Maison

Garde-Meubl., Déménag. AUX PROFESSIONNELS 4. place Saint-Miche) PPI I1MTQ 61. Cambronne. Paria. IvEUllIO

)| fMC <* francs)

)~ f"11 (` (7 (8 francs)

Lw' I«J(Ï fr. pour les aboulies)

1 B. à tt f., sér. réf. Se prés. auj. av. 11 h.: Nelson, 42, r. de l'Yvette (M° Jasmin). Dem. b.à tt f., 20-40 a., gre f. de ch., styl., pr dame, 2 enf. demi-pens. Réf.verb. Téléph. Aut, 22-76 jeudi et samedi avant 11 h. « Jne ménage sans enf. dem. b. à tt faire gre fme de ch. Sér. référ. exigées. Se présenter 8 h. à n h.: 18, r. l'Université (7e). Pers. sérieuse, 30 ans, genre f. de ch., de 8 h. à iS h. pour intérieur 2 maîtres. Long. référ. Ecrire Guéguen, 6, rue Lévis. pem. bne â tt faire gre f. de ch., 30 à 40 ans. pour dame seule, place tranquille de 10 à 17 h., quart. Pont-de-1'Alma. Téléph. de 14 à 16 h. Inv. 05-81.

CUISINIERES

Cuis. gre b. à tt f., 25-35 ans, réf. 2 maît. Prés. 2 à 4 h. Docteur (30 étage), 15, rue Margueritte (tyétro Courcelles). «

Dem. cuisin., très bonne pâtiss. S'adresser matin jusqu'à 11 heures Marcé, 3. boulevard La Tour-Maubourg, Paris. « Dem. cuis., 30 à 40 ans, fais. mén. Référ. exigées. S, rite Murilio, de 10 h. à midi. Dein. cuisin. fais, ménage. Se prés, matin ou jeudi soir Bruneton, 5, rue i)aru, Paris. Bne uisin. fais, ménage, savonn. Excell. réf. exigées. Se prés. matin de 9 h. à 12 h. iS, avenue Bugeaud (entresol) (16e). « Dame s. dem. b. cuis. et f. ch., cout.,serv. cour. B. réf. 9-1 3-4 h.: 59. rue Scheffer. On dem. cuis.-b. à tt f. fais, bne cuis., sans lavage ni repass. Réf. verb. exig. Se prés. matin de 8 à 11 ou de 1 h. à 2 h. 30 i"3, rue Oswaldo-Cruz (5° étage) (16e). On deln. très bne cuisin. Se présenter le matin 81, avenue Malafcoff, Paris. FEMMES DE CHAMBRE

2. f. de ch., serv. tab.. mén.,repass.,cout., 25-30 a. Réf.verb. exig. jlercr., jeudi.vendr. mat. jq. 3 h.: Eschwèze, 121 bis,r. Pompe. Fme de ch., bonne coutur. Se prés, matin ou jeudi soir Bruneton, 5, rue Daru, Paris. Immédiatement. Pens. faiu. cherc. f. de ch. conn. serv. table. Certifie, impeccables. Ecrivez 9. avenue Frédéric-Le Play (7e). F. de ch., serv. cour.. excell. réf., pour début novemb. Ecr. 1436, Figaro (Ann.). F. de ch. sér., tte conf., catb., con. entrët. linge soie. Paris ou prov. Ecr. n" 1520, F.-A. F. de ch., serv. cour., couture. Réf. verb. ex. Prés. matin z, rue Alfred-de-Vigny, Paris. Denî. f. de ch. avec exc. réf., pr serv. table ds mais, nonib. Vendredi 9 à 10 h. 30 et apr. 16 h. ou ecr.: Hua, 63, Bd des Invalides. F. de oh., 30-40 a., soig,, iutellig., couci. appart.; serv. cour. 3 mait. Vendredi 9 à 14 h. et soir Michel, 6o,av.La Bourdonnais. F. ch.-m. d'hôt., serv. table, mén., argent., petit aavon. Lion, 1, r. de la Planche (7e). F. de ch., serv. cour., sér., exp., b. cout., ayant référ. verb. Ory-Lavolléc, 6, rue Daubigny (17e), avant 15 heures. « F. ch., tr. b. couturière, réf. sér.; mén. 2 m., serr. table. 47, av. d'Iéna, 10 i iG h. F. de cb., coût., non couchée. Très bnes réf. Se prés. de 8 à 11 h. S, rue Hamelin. F.de oh. ts les mat. plus un ap.-midi p. sem., f.mén.,lav.,repass. Brau, 252, Fbg St-Honoré. Bonne à tout faire faisant bien cuisine, non couchée. Bons gages. Bon. réf. exig. Se présenter entre 2 et 4 heures chez Mlle Bordenave, 46, rue du Bac, Paris O"). «

HOTSJJROISE8 1433

Horizontalement. I. Ancienne ordonnance royale. II. Raisonnement qui met à profit des ressemblances. III. Recouvre maint fauteuil 1900 Colonne inutilisable en architecture. IV. Propice Il est cràne dans un certain langage, V. Permet de toucher II fut changé en cerf et dévuré par ses chiens. VI. Prérixe A recours aux juges Deux lettres de « Reims ». VII. Manquait totalement aux derniers mérovingiens Prouva son humanité au dire d'un proverbe latin. VIII. Précède de peu une bénédiction A payer Soustraire. IX. Enlever certain viscère Taillis à hauteur d'homme. X. Frères des amours Les rois du Zoo. XI. Pronom Animal fabuleux.

Verticalement. 1. Ils maintiennent l'ordre en Italie. 2. Science utile à certains a». 3. Il changea la face du mondr en faisant bouillir sa marmite Leur gorge est faite pour être entourée. 4. Pronom Initiales d'un grand orateur sacré, évêque de Nîmes. 5. Contient des reliques jaunes Etonne le jeune latiniste Gratuit pour celui qui gagne. 6. Deux lettres de « Rouergue » II joue en travaillant. 7. Vendre par enchères pour des copropriétaires Dans la manche. 8. Protection Destin des damnés. a. Humble demande, 10. Se disent dans les offices Fleuve d'Irlande. 11. Vaincu en langage guerrier Séries d'années fameuses. Solution do 1433

i i

Il" (h'%I%

Visite du « Normandie » le plus beau paquebot

du monde

Dlmanohe 31 octobre et lundi 1" novembre Pris forfaitaires 97 francs en troisième classe (chemin de fer et un repas compris); 113 franos en troisième classe (chemin do fer et deux repas compris).

Ren»'elgnéz-vOUs -'gare "Saftît-Lazare (tél. Lab. 70-81); gare Montparnasse (tél. Lit, JO-02).

LES PETITES ANNONCES DU FIGARO SONT REÇUES DANS NOS BUREAUX ET PAR TÉLÉPHONE IÉLYSÉES 3O-8S1 JUSQU'A S HEURES

F, de ch. représ, bien. Bon serv. cour. Sér. réf. Prés. 9 à 3 et 6 à 8 h.: 87, Bd Raspail. Fme de ch.-couturière, serv. dame. Sér. référ. Ecrire X" 1463, Figaro (Annonces). Dem. personne sérieuse pour s'occuper bébé, fais. un peu ménage. Référ. cxig. S'adresser 4, av. Alphonse-XIII, de 8 h. 30 à io h., 12 h. 30 à 14 h. et 18 h. à 2o h. 30. F. de ch., cout., serv. table et cour. 11, rue de Siam, de i h. à 2 h. 30 ou après 6 h. F'.de ch., cout.,serv.tab., mén. B.réf. Se prés. jusqu'à h. Beysson, 17, avenue d'Eylau. FEMMES DE MENAGE

F. m., 35-3s a., 3 h. le matin. Prés. 2 à 4 Dr (30 ét.), is.r.Margueritte.M» Courcelles. a F. de mén. gre f. de ch.. de 8 à 11 h. Se présenter 11, rue de Téhéran, Paris-8e.« F. de ch., 30-40 a., méticul., propre, bonne présent.. 7 h. par jour, non nourrie. Téléph. de 12 à 14 h. Carn. 35-11. ` MENAGES

Ménage val.-chauff. et f. de ch. sach. cuis. simple. Dr Diamant, 1, r. Sadi-Carnot, Nanterre (15 min. Porte Maillot). Tél. 11-72. Pour Paris, mén. val.-chauff. et cuis.-b. à tt faire. Sér. réf. Ecr.: 1522, Fig. (Ann.).

DEMANDES C GOUVERNANTES D'INTERIEUR DAMES DE COMPAGNIE

Viemi., esc.réf.,éd., d. occup.mat. arg.p.,b. log.,nourr.inidi. Ecr. Vasal, 14, rue Chalgrin. M'occuperais partie après-midi, famille distinguée. Ecrire i5i3, Figaro (Ann.). Dame de comp. ch. place auprès personne invalide tous soins ou enfant. Voyagerait. Laurent, 22, tue Duperré, Paris (9")- Dame, 62 ans, alerte, santé, éduc., cherche empl. dame comp. chez pers. âgée; donnerait soins. Voyagerait. Ecr. n° 155s, Fig. (Ann.). GOUVERNANTES D'ENFANTS Pers. sér. ch. pl. gard. enf. i/2-joura.; ail., cout., mus. Réf. Pol, 5, r. des Feuillantines. Gouv., 48 ans, 9 ans réf., dem. place 1-2 enfants ou dame de compagnie. Frashn, 47, Bd Beauséjour, Paris (i6«).

Gouv. d'enf. franç., pari, anglais, recomm. Tél. entre midi 3o et 2 h. Litt. 99-71. Nurse-gouv., exc.réf.,dés. s'oçcup.enf. d. 2 a. Paris ou étr.Voy.Ec.Mlle Lagier,22,r.Nap!es. INFIRMIERES

Inf. diplômée. Néris-DivOBne. Réf. 1" ordre piqûres, soins nuit, -r Téléph. matin Littré 76-85.

INSTITUTRICES

J. fille suiv. étud. dés. place au pair, disp. quelq. heures, pr enseign, Lycée, anglais, quart. 16". Ecrjrc N0' 1286, Fig. (Ann.). Inst., connaiss. b. le cours latin, allem., angl., cherc place c. interne ou externe. Ecrire N° 1287, Figaro (Annonces). Jne Viennoise cherche chambre dans famille française; donnerait en -échange leçons d'allemand. Ecrire 1425, Figaro (Ann.). Inst. ext., bacc., conn. g., allem., piano, demande journée ou demi-journ. Ecrire Bernard, 24, avenue des Champs-Elysées. Gouv. -inst. dipl., angl., piano, io° à 7", éxc. référ., dés. pl. David, 11, r. Pctrograd (8e). J.fil. cultiv.. lat.jangi., ch.empl. qq.h-p.jour, matin préfér. Bernard, Eto. 40-93. JOURNEES BOURGEOISES

Pers. tr. recomm. dem. après-midi bourg., coût., ling., raccomm. Mme Bédat, 9, avenue Pierre-Ie!de-Serbie, Paris (168). Bonne couturière accepterait encore quelques mais. à la journée; travail soigné. Ecrire Gay, ab. P. 0. P., 13, rue de Médicis, 13. Pers. ch. pi. de 8 h. à 6 b.; jnénage matin, couture, repass., raccomm. après-midi. Ecrire i56S, Figaro (Annonces).

Le Maître Reynaldo Hahn a mille fols raison de défendre, contre les auditeurs malveillants, les bons moments de la radio française. Ce que nous avons toujours regretté ici, c'est l'inconsistance des efforts entrepris il manque auseau d'Etat une direction responsable ». M. Pierre Descaves dénonçait récemment ce dangereux anonymat. Nous attendons encore le Bourdet de la radio; H faut souhaiter que notre ministre des P. T. T. le découvre rapidement.

Vendredi 29 octobre

19 h. 30, SUISSE ROMANDE Relais de la Salle de la RijormatUm Quatuor Pro Arte (de la Cour de Belgique) Troisième Quatuor (Sckûeti. berg) Deuxième Quatuor (Walter Piston) Qua- tuor en ré (Mozart).

20 h. 30. PARIS P. T. T. Théâtre Henri IV, version inédite du drame de Shakespeare, par A. Obey, interprétation dirigée par J. Copeau, mus. de M. Delattnoy et J. Jaubert (2° partie, actes 3 et 4). 'MM. J. Copeau, M. Escanic, Vidattn, M. Lcvesque, Fabry, Cusin, R. Joubé, Baconnet, Argciitin, Mslchior, Guillel, Sa-jry, Desmoullins, R Dalhys, Ch. Lavialle. R. Phssy, Corne, Gobet, I. Torride, J. de Féraudy Urnes S. Mais, J. Lory, L. Monnet. Orchestre sous la direction de M. DeLannoy

21 h, 40, NATIONAL ANGLAIS Orchestre B. B. C. soliste Pierre Fournier, violoncelle Ouverture en (Haydn) Pièces en concert (Cov perin) Variations symphoniques (Dvorak) Con. certino, op. 57 (Roussel) Trois binious (Murill). ORCHESTRE

15 h. 45, LONDRES REGIONAL Orche6tre B. B. C.

18 h. 10, DEUTSCHLAND Concert. Œuvres de Wagner.

18 h, 30, RENNES BRETAGNE Concert (Mozart. Fauté).

19 h., DEUTSCHLAND Concert. Œuvres de R. Strauss.

19 h., FRANCFORT Concert (Beethoven, Lœwe, Schubert).

19 h. 45, LEIPZIG Concert.

19 h. 45, BUDAPEST Orchestre symphonique. 20 h., MILAN Concert. Musiques italiennes, viennoises, allemandes.

20 h. 50, MIDLAND Orchestre B. B. C. Sinfonietta en rc (Hatffter) Petite suite (Boro-

dine).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies.

17 h. 30, RADIO-PARIS Pièces pour piano et mélodies.

17 h. 30, DEUTSCHLAND Concert. 18 h. 30, PARIS P. T. T. Mélodies et pièces pour piano.

20 h. 15, RADIO-PARIS Sonate pour flûte et piano (Hindemith).

20 h. 50, LONDRES REGIONAL Musique spirituelle.

20 h. 50. NORTH REGIONAL Piano. 21 h., TOUR EIFFEL Musique de chambre. 23 h.. STUTTGART Concert.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 20 h., RADIO-CITE Le gala des vedettes. 20 h. 25, POSTE PARISIEN SI je gagnais les trois millions.

20 h. 30, RADIO-PARIS Les Ondes de Paris, 22 h. 30, RADIO-CITE Retransmission d'un music-ball de Londres.

19 h. 50, TOUR EIFFEL La voix de la C. G. P. P.

18 h. 10, COLOGNE Don Juan, opéra de Mozart.

20 h., ROME Faust, opéra de Gounod. 20 h. 30, LILLE P. T. T. La Basoche, opéracomique d'A. Messager.

14 h. 30, PARIS P. T. T. Art et Travail présente Ce val est la mien, pièce de John Bran&ine. 20 h. 30, STRASBOURG La Comédie-Française Le Cid, 5 actes de Corneille.

23 h., PARIS P. T. ï. Mai 36 Voulei-voue jouer avec moâ, 3 actes de Marcel Achard. Deux émissiftns qui font fureur t

LE GALA DES VEDETTES

Chaque vendredi, à 19 h. 55, à RADIO-CITE (retransmission du Cinéma Normandie) Aujourd'hui, CHARPINI et' BRANCATO. En première partie, MAX BLOT présente le tirage au sort d'un RENARD ARGENTE offert par BRUNSWICK.

LE BAR DES VEDETTES

René I.efèvre reçoit les vedettes de Pario chaque Jour, à 12 h. 30, à RADIO-37. Deux émissions offertes par BRUNSWICK Samedi 30 octobre

̃20 h: 30, RADIO-PARIS Concert Sjltnpkouique sous la direction de M. Gtubert Symphonie n" 2 en ut majeur (Schumann) Conecrto à deux

NOURRICES, BONNES D'ENFANTS Bne d'enf. p. enf. 4, 9 et 12 a. B. réf. 25, av. Oh.-Flocjuet 12 à 15 et iS à 21 h. « NURSES

Nuise suisse ou franc, pour enf. 6 a., 3 a., 5 mois. Référ. verbales. Guillot, 49, avenue des Ternes, de 3 h. à 8 h.

Jeune fille est demandée Marseille pour enfant 5 ans. Se présenter de suite avant 9 h. 30 matin Hôtel Riohepanse. VALETS DE chambre

MAITRES D'HOTEL

On dem. jeune valet début. prés. par parents Gallais, 6, rue Royale, Paris.

VALETS-CHAUFFEURS

On dem. chauffeur pouv. ocoas. servir comme valet. Ecr. av. réf., 1083, Fig. (An.). On demande un chauffeur-valet, excellentes références. S'adresser 83, avenue Raymond-Poincaré, de 6 h. à 7 h.

Dem. chaulf.-valet très ex|>érim., connaiss. Paria. Référ. exig. 35, avenue d'Eylau. On dem. chauff.-valet trav. surtout le soir. Excell. référ. Logé, nourri.

Ecrire N° 1571, Figaro (Annonces). (Fin des offres d'emploi)

)' EMPLOIS (s.) Pers. sér., gre f. de ch., ch. lues mén., cout., garde enf. Mme Thérèse, 30, av. de Messine. Cotit.-lingère demande journées bourgeoises Mlle Marie, 37, rue des Mathurins, Paris. EMPLOIS DIVERS

Ouvrier tapissier, trav. à façon et à l'h. chez clients. A. Taforest, 9, r. de Provence (9»). Ex-inst., all.jpiano, 6 a.dir.int. à 4 enf., ch. sit.conf.près enf.ou pers.sle. Réf.i" ord. écr. et verb. Mlle Volny, 12, r. Vanves, Clamait. /Emplois de bureau 1

SECRETAIRES

J. f.,a.sténo-dact.,aid. compt. pouv. ten. téléph., lib. suite, ch. piace. Prêtent. modest. Legued, 6, Bd des Invalides, Paris. Ség.68-i9. J. f. fr., secr.-sténo-dact., angl., allem., russe, not. comptab. Bousquet, 21. rue ÏTiéo.» Renaudot, Paris (150).

J. fme, à fond langue anglaise, sténo-dact., angl., franc., ch. trav. à dom. Corr., tr^duct., redact., etc. Px mod. Ecr. n° 1377, Rg.-Ana. |Gens de maison {

BONNES A TOUT FAIRE

Pers., 55 a., ch. pi. chez 2 maîU>u pers. sle, nour.,lpg. Mlle Adèle Richard,12,r.Cantagrel. Dame, conn. lav. et repass. linge fin, d. pi. b. à tt f. Mme Métais,21,r.J.-Jaurès, Bezons. Tchèque, g.f.de eh., d.pl.b.à tt f. 1-2 pas. sansenf. Ecrire N" 1307, Figaro (Ann.). Dame, libre pour 1" novembre, demande place chez Mr seul. Référ. premier ordre. Ecrire 1341, Figaro (Annonces). Dame veuve avec garçon allant classe d«mplace, préfér. personne seule. Petits gages. Verneret, 22, rue Pétrograd (8e).

Cuis.-b. à tt f., référ., cuis., coût. 2 à 3 p. Marie, 3$, avenue du Président-Wiisôn (160). Pers. sér., sach. tr. b coud. et cuis., ci., pi. stab, i maît. Tr.bnea réf. Ne peut se prés. que dimanche a.pr.-midi. Ecr. n" 1249, F.-A. Jne fine venant de la campagne ch. pi. dans mais. bourg, comme bonne ou f. de nién tte la journ., conn. îr. b. mén., repass. et cout.et uu peu cuis. Ecr. n" 1257, Figaro (Aun.). Dlle,47 a.,b.â tt f.-cuis., log.ou non. B. réf. Maria, 14, rue de Longchamp, Neuiîiy-s.-S. B.à tt f. g. f. ci., î>. réf., dem. pi. p«ss. sle Du 2 m. Ecr. Marguerite, 102, r.Truf faut, 170. Allem. dem. pi. b.à tt f. g. f.de ch., couchée. ou non. Ecrire 1569, Figaro (Ann.). Dem. jeune bonne à tout faire. Pâtisserie Massé, 49, Tue de Ponthieu, Paris.

RADIO

LA PAROLE

OPERA

THEATRE

pianos (Poulenc) untes Meyer et Jankelevich Colombo (Tomasi) Sérénade pour orchestre (D. Milhaud) Rapsodte polonaise (Schmitt). 20 h. 30, TOUR EIFFEL Thiâlre Les clasfiQttm oubliés du dix-septième siècle. Le tambour nocturne, comédie de Nérlcault-Destowhes, près, par M. Castan.

20 h. 30, STRASBOURG Concert sous la directim de M. Von Hoeslhi avec Mlle Gianotl, pianiste Céphale et Procris, trois danses (GrètryMatti) Danses allemandes (Mozart) Concerto pour piano el orchestre in la majeur (Mosart) Symphonie Adieu (Haydn) Musique de ballet de Rosamonde (Schubert) Ouverture et musique, de ballet de Promet hie (Beethoven).

20 h. 30, NATIONAL ANGLAIS Concert symphonique (Quenn's Hall) Festival Brahms Orchestre B. B. C. Osibel Baillie, soprano et Alexander Sved, baryton (air, Arturo Toscanini) Ouverture tragique Requiem porir soli, chœur et orchestre.

9 li. 15, RADIO-CITE Répétition générale du concert de l'O. S. P., sous la directiûll de M. Monteux.

16 h., NATIONAL ANGLAIS Orchestre B.B.C. 16 h. 30, PARIS P. T. T. Concert sympho-

nique.

19"h. 45, NORTHERN IRELAND Orchestre B. B. C. (Elgiir, Debussy, Chopin, Prokofiev). 21 h., LUXEMBOURG Concert symphonique (Dufcas, Brahms, Franck).

MUSIQUE CE CHAMBRE ET 8OL1 12 h., RADIO-PARIS Pièces pour piano. 15 h.. RADIO-PARIS Pièces pour piano. 17 h. 15, HAMBOURG Pièces pour deux pianos. 17 h. 20, BRESLAU Orgue.

17 h. 45, RADIO-PARIS Mélodies.

19 h. 30, LOXDRES REGIONAL Chansons contemporaines espagnoles.

20 h. 40, VIENNE Violoncelle et piano. 21 h. 30, DEUTSCHLAND Suite en style ancien, pour trio à cordes (Gerstberger).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 12 h. 15, RADIO-PARIS Musique variée. 14 h. 30, PARIS P. T. T. La T. S. F. à l'Hôpital.

17 h., RADIO-PARIS Emission enfantine et demi-heure des tout-petits.

20 h., RADIO-CITE- Gala des chansonniers en liberté.

20 h., ROME Frasquita, opérette de Franz Lehar.

20 h. 15, POSTE PARISIEN Le dernier salon où l'on cause, par Mas Régnier et ta Compagnie. OPERA

IS h. 30, VIENNE Fatlrjitza, opéra-comique de Suppé.

20 h. 10, PARIS P. T. T. De l'Opéra-Comique Manon, de J. Massenet.

ABONNEZ-VOUS A

RADIO-MAGAZINE Le grand journal illustré de T.S.F. TOUS LES BADIOPROGRAMMES 52 numéros par an pour 45 fr. Spb,eimen gratuit, 61, rue Beaut~ourg

peee" *Oeod~d

S AGE=FEMME cVosnit^tônte* hé"™

C01\sult, toute heure

Penslonnnlres toute époque. Grand confort

Mm' )*t.)!n. [. <' rue Co)one)-Mot). PMb

Mm. Pl.iin. Cn.J *• rae dB OoJonel-MoIl, Part

tn Christine rerrand Œtoiw goJv. -3-iS.

A UNE HEURE DE PARIS Ç,OriPiÈ6NE âgLA VILLE DE L'ARMISTICE

DIMANCHES & FÊTES

=3^^ Au départ de

SS53S? PARIS-NORD

SILLETS SPECIAUX

ïtÉ'ixjCTio'ïf' ^wft

CHAUFFEURS-MECANICIENS Chauff.-méc., 34 a., exe. réf., dem. pl. stab. Voyag. si néceis. Schafran, 36, rue de Turin. Chauff.-méc., célib., 40 a., b. réf., dem. pi. Henri, 70, rue de Longchamp, Paris. Anglais. 40 a., cond.prud., cxc.méc., habit. voit.puiss., Rolls, etc., parféduc., prés, b., vécu longt. France, rec. p. maît., rentrant Amer. Libre fin cet. Ecr. 64772, F.-Ann. Chaufl'méc. vienn., 34 a., d. pl. Tr.b.réf. Hab.Paris,voyag. Mater, 138,Bd Murat.Pari*. Chauff, sér.réf., ch. pi. Paris. S'adr Garage des Célestâns, 16, r. de la Cerisaie, Pari» Ch.-méc-, 36 a., t6 a.réf., ch.p!.st.,habit, gr. voit-Paris ou voy. Louis, 50, rue Dauphine. Chauffeur, 34 ans, dem. place m. bourgeoise. Bnes référ. Chagnon, 23, rue Decamps (16e). Chauff.-méc. dem. pl., nourri, logé, B. réf. Emile Le Doré, 51, rue de Ponthieu (Se). J. h. sach. b. cond. chère, pl. chauff. tous genres. Ecr. Georges, 6, r. Robert-Planquette. Bon chauffeur pour quelques après-midi. Concierge, 17, avenue de Messine, Paris-S0. Chauffeur i*f ordre demande emploi. Tél. Wagram yo-58.

Chauffeur-mécan. pour les après-midi. G.. Pisant, 48. rue de Longchamp, Paris-ie". Chauff., 33 a., tr. b. réf., dem. p)., logé ou con. Gralesky, 40, r. Blancs-Manteaux (4e). Bon ohauff.-mcc.. 30 a., b. réf., chère, place stable ou extta. Marcel, 3, av. Rodin (16e). CUISINIERS

Exc. cuis.-pât ïndoch. dés.- pi. Long. et sér. réf. Lé, 9, rue des Gobelins, Paris-l3°. Cuis.-pâtiss. ch. place stable ou extra mais. bourg. Chomont, 6, r. François-Millet (16*). Chef ouis.-pât., b.réf., rec. par maît., dem. pi. mais.bourg. Pradets, 52, Bd de Clichy. Indochinois ch. pl. cuis., servi. orga. Référ. verb. Ecrire Min, 151, av. de \¥agratn. CUISINIERES

Cuis.-pâtisB. dem. place. Référ. verbales. Marguerite, 29, rue d'Artois, Paris. Cuisin. faisant ménage, recomm. par mait.. ch. pi. ou 3 pers. Tout à fait de confiance Mlle Le Normand, 133, Bd Pereire. Bne cuis.-pâfciss. alsac. ch. pi. stab. sans ménage, Paris, banlieue. Libre 8 novemb. Exc. réf. Ecr. Mme Rosalie, i,r.Berthier,Veriiailies. Cuis.-pât.-cord. bleu tr. cap. dem. pl. stable. Exe. réf. Ecr. Emma, 3o, r. Gustave-Courbet. Père, jne, bne cuis.,kv.,tep., ch. pi. st. Libre dim. si posB. Ecr. n° 1533, Figaro (Ann.). Cuis.-pât.-glac., 35 a., ch. pl. stab. Très bnesîréfér. Ecrire 1567, Figaro (Ann.). Cuis.-pâtiss. écon. dem. place. Bnes référ. Ecr. Génet, 35, rue de la Félicite, Paris. Pers. sér., sacb. cuis., ch. pi. av. f. ch. Réf. berb. de long. durée. Quart. Ecole Militaire de préfér. Ecrire N° 1539, Figaro (Ann). Cuisinière étrangère, sachant très bien faire cuisine franc., très propre, cherche place stab. Marcelle Manonville, xi, rue Bayard (8e). Tr. b. cuis.-pât., réf. verb., dem. place ou extra. Mar&e, ia, avenue Victor-Hugo. FEMMES DE CHAMBRE

Fme de ch., très recoram, par maitres, demande place sans service de table. Ecrire t 1277. Figaro (Annonces).

F. de ch;, 40. a., b.nes réf., ch. pl. stab. av. valet. Ecr Berthe, 3, square Lamartine, 16*. Fme de chambre expérimentée, Autrichienne, pariant anglais, couture, emballage, cherche place pour voyager. Ecrire N° 1^06, Figaro (Annonces).

Viennoise dem. j>lace t. ch. partie, sans sen'. table pour 15 novembre. Voyagerait. Ecrire }J° 1322, Figaro (Annonces). Fme de chambre, 45 ans. couturière-Iingère, demande place. Mme Mège, s, avenue de Ségut, 2 Paris.

F. de ch., 28 a., coupo, coût., mén" çerv.av. valet ou ss tab. Mlle Marie,56,r.St-Didier,i6«. i^° f. de ch., pari. ongl., coût., serv. dame, «3. pi. 'Suzanne, 37, rue de l'Annonciation.

ORCHESTRE

Mp,IC 1~^ at. D~ae. de Patt~

SON PAL.6.'S

SES MUSÉES

SA FORÉ.T

ET

SES ENVIRONS

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD

POUR NEW-YORK Hamburg (dép. de Cherbourg le 29, arr. le 5) Slaiendam (dép. de Boulogne le 30, arr. le 6).

DEPAR'l DES TRAINS (Gare Saint-Lazare) Hamburtj, le 29, àl-1 h. 14. POUR LE CANADA Ausonia (dép. du Havre le 2!)) Empress-of-Britain (dép. de Cherbourg le 30).

AMERIQUE DU SUD

POUR LES ANTILLES Colombia (dép. de Boulogne le 30).

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOSAires Alcantara (dép.' de Cherbourg le 30) Alsima (dép. de Marseille le 7 nov.) AFRIQUE-MADAGASCAR o

POUR ALEXANDRIE ET BEYROUTH Champollion (dép. de Marseille le 2 nov.). POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Brazza (dép. de Bordeaux le 5 novembre).

POUR MADAGASCAR. LA REUNION Porthos (dép. de Marseille le 4).

EXTREME-ORIENT

POUR INDOCHINE, CHINE ET JAPON Jean-Laborde (dép. de Morseille le 28). POUR L'INDOCHINE Sphinx (dép. de blarsellle le 3 novembre).

HAMBURG SUDAMERIKÀNISCHE Prochains départs de Boulogne pour le Brésil. Montevideo et Buenos-Aires (avec escales à Lisbonne et Madère) GENERAL SAN MARTIN. 31 oet. GENERAL OSORIO 7 nov. CAP ARCONA 25 nov. S'adresser 2, square de l'Opéra, PARIS (Opé. 09-40). Cesarano, 4-A Via VittoricVeneto, ROME. Hans Meiss, Lowenstr. 71, ammammmmnna» ZURICH.

COURS DE LA VILLETTE Gros bétail 2.32U amenés et 1.626 aux réserves; renvoi 185. (Au kilo de viande nettiO

Bœufs extra, 10 30; première qualité, 9 BU; deuxième, 8 (il); troisième. 7 20. Vesux 1.141 amenés et 1.085 aux réserves; renvoi 98. (Au kilo de viande nette)

DÉPART DE NAVIRES

Très bne fine de ch., fine ling., recom. par maît., cherche place. Ecrire Cécile, 146, rue de Longchamp, Paris (16").

F. de ch. française, angl., voyage. Stable ou extra. Référ. Lucie, 62, rue Nicolo, Paris. F. de ch., coutur.-Iing., 43 a., des. pi. stab.; peu mén. Paris ou proche banl. Long. référ. Ecr. Mme: Barbey, i, villa St-Michel (i8«). F.de ch., 39 a., b.cout., ling.,ent.rob., mén., lav.,rep.soie.B.R. Ec Mlle Thomas,6,r.Roussel P. de ch, sér., coût., serv. table, lav., repass. Lg. réf. Non couch. Jeanne,i2,r.iMarTomiiers. J. fme de ch. cherr. pl. stab., serv. courant. Fanny, 90, avenue Henri-Martin (16°). F. de ch. sér. référ., ch. place, couchée ou non. Eugène Mullw, 17, rue Chaillot (i6«). FEMMES DE MENAGE

F. de mén., 40 a., detn. pl., sach.cuis.,de S à 16 h. Ecr.: Hélène, 69,av. des Ternes (170) F. de ch. dent. mén., lav., rep., coût, hres, ap.-midi ou journ. Yvonne, 24, r.du Laos. F. mén. ch. men. 4 h. ts 1. matins. B. réf. Quart. 16*. Ecr. Anna, 3, square Thiers, 16°. B. cuis., 46 a., ch. heures mén., ferait le déjeuner. Mme Guidez. S7 bis, av. d'Orléans, Dame dem. heur. ménage matin ou ap.-midi. Frand, 15, avenue Jean-Jaurès, Paris. Fune de ménage, bne cuisinière, dcm. place; pas lessive. Références. Vve Muller, 42, rue Gambetta, Boulogne-sur-Seine. FILLES DE CUISINE

fille de Cuisine cherche place. Excell. référ. Maria, 107, boulevard Saint-Germain. MENAGES

Mén., 26-31 a., ch. pi. valet et fme de ch, Long. référ. Ecrire 128S, Fig. (Ann.). Mén. mait. d'hôtel et cuisin. -pâtissière. Desclaux, 7, rue Guersant, Paris.

Mén., quarant., valet-chauff. et cuis.-pâtiss., bonnes référ. S'adresser au 78, avenue Raymond-Poincaré, chez la concierge. B. ohau-ff.-rnéc. et cuis., sér. référ., dem. place. Llénard, 34, rue de l'Echiquier. Men., $3 ans, valet et cuis.-bne à tt faire, dem. place stable, banlieue ou camp. Bonnes références. Marcel, 102, rue Cardinet. Mén. expéar., chauff. et f. de ch., très sér., capab., très bnes référ., ch. pl. stab. Giraudet, 4, rus de l'Horizon, Kremlin-Bicêtre. Ménage, valet peut s'occuper voitures, fme cuisinière, dem. pi. Lucien, 5, rue Poncelet. Mén. maît. d'hôt. et bne cuis. dem. extra. Ecrire N" 153s, Figaro (Annonces). Mén., 52-50 ans, v.-m. d'hôt. et bne cuisin., long. réf., recom. p. maît., ch. pl. occept. libre juillet et août, Ecr. 1541, Fig.-An. Mén. v.-m. d'h. et cuis.-pât., ass.serv.1-2 m., cap. B. téf. François, 64, rue Levé (17"). NURSES

Nurse, bnes réf., déni. pi. nouv.-né ou jeune bébé. Ecr.: Mlle Berthe,i3o,r.Réaumur (2°). Nume dipl. suisse cherc, place. Excell. références. Edith, 6, avenue Philippe-le--Boucher, 6, Neuilîy-sur-Seine.

Nurse dipiôm. autrich., pari, angl., allem., oh. pl. Sr. Poldi, 56, r. Saint-Didier, Paris. J. f., 2S a., cath., dipl. puer., B.E., dem. 1-2 enf. Voyagerait. Ecr. n" i56i, Figaro (Aain.). Pert. expérim. ch. place nouveau-né ou jeune bébé. Ecrire Mlle Allain, 12, rue Eugène-Sue, Paris (18«).

VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

De suite, jne hme franc., 25 a., ch. pi. val. ch. ou pied, ttes mains. Ecrire A. Biaqutmart, Hôtel Btaaséjour, r, rue Lepic, 1. J. hmé, 33 a., pari, angl., cb. place dans famille en qualité' de barman-maître d'hôtel, pr pays étrangers, Angleterre ou Amérique Ecrire N" 1336, Figaro (Annonces). J. h. tyrol., pr. b., tr. b. entr. d. sky, p. fr.,

angl., allem., dem. pi. val.-m. d'hôtel. Ecr.:

Sciranz, 36, rue des Batignolles, Paiis-i?'.

AUTOMOBILES <iohn.»-) LES VOITURES LES PLUS ECONOMIQUES DU MONDE

4 vitesses synchronisées silencieuses

"• jm JK/n Confort, luxe..100.000 km. DE GARANTIE mt *â.lI/IL AGENCE GENERALE POUR LA FRANCE

fWÙi%t, AVIAUTO

M *Z^^7{\ ftAA 259> Bd Pereire, Paris (17«). V 1"UU Catalogues et essais gratuits sur demande.

5, 7, 10, 12 CV, 4 cylindres. 14, 18, 20 CV, 6 cylind. Eto. 13-79.

IM?I lIIAVr ESSAYEZ LES NOUVELLES jvp..np

DELAHAYE ESSAYEZ LES DELAGE

^ETABLISSEMENTS WALLER

24, av. Porte-de-Villiers SERVICE-STATION Etoile 40-71 U lignas).

Part, vend spfcnd PACKARD, C. I. 5-7 pi- sépar., état neuf garant. t.

Ecrire N" 1586, Figaro (Annonces). Je vends 13.000 fr. ma CELTAQUATRE 36, cond. intér. 5 places, peu roulé, cause double emploi..

Téléph. Maillot 04-58.

Achat

ACHETONS MAXIMUM Voitures récentes. Paiement comptant Marbeuf. 32, rue Marbeuf. Elya. 97-61

Situations intéressées (20 fr.) Pour homme actif, matinal et ayant connaissances auto, affaire saine, bénéfice^ annuel 60.000. Comptant 180. coo. Ecrire Calmels, 22, avenue du Rocher, Parc SaintMaua- (Seine).

Enseignement (6 fr.) COURS ET LEÇONS

J. 01. angl., tr.b.éduc, cherc. log. ds fant en échange de convers. angl. Mar. 48-45. Dame anglaise cherche à promener Kilos ou donnerait leçons d'anglais ou leçons d'échange. Excellentes références. Ecrire 1505, Figaro (Asinonces).

Agences de placement (10 fr.) rDfVWHET r.Castellane. Meiaj-éf. IKUnVllCl franc, et to. An). 74-25.

11AI CCUPPBRÇ »o, rue Phalsbourg.

:\liAI ESHERBES 20, rue Phalsbourg.

>!flALCon.£l\PljO Wag. 32-47 Meill.pers

St-HONORE-D'EYLAU, 150,r.Pompe. Passy J7-80. Personne! choisi. Métro Victor-Hugo. Recherches UO fr.) CABINE! Ancien chef de la Sûreté de '1

̃ADfW Paris- Enquêtes, EurvcUlances

~(1RI1A1 Yaris. s,rBerri eurveillaoca-

JURUl^l divorces S.r B«ri (8«>.Ely.g8-a8

Occasions (10 fr.) AMEUBLEMENT Prov. décorateur en renom, studio forme très original, chêne cérusé, ensemble unique, à céd. 1/4 vaï., ch. boul. Norvège, 2.900. Salies Ventes Montmartre, 23, rue Fontaine.

V.-m. d'h., 3O a., ayt perm. coud., ch. pi. stab. ou extra. Ecr. n" 1236, Fig. (Ann.). Jne homme demande place valet de ch.-mait. d'hôtel. Tr. b. référ. Ecrire Ollivier Henri, Ch. de Brou-sur-Chantereine (S.-et-M.). Italien, val.-m. d'hôt., prés, bien, bnes réiér. Voyagerait,, Roberto, 53, avenue des Ternes. Valet de chambre cherche place. Ecrire Ogereau, 34, «rue Boreau, Angers (M.-et-L.). Max Weber, val. de ch., jne Autr.t d. pi B. réf. Hôtel Excelsior, 89, rue de La Boétie, Anc. v.-m. d'hôt., 35 a., dem. pi. garçon de bureau, pouv. faire cuis, simp., non couché. Réf. de 5 a. Lemercier, 121, Bd Haussmann. VALETS-CHAUFFEURS

Valet-maître d'hôtel avec permis de conduire, 1 m. 79, cherche place stable. Bonnes références. Evar, 29, rue Singer (170). Chauff.-val. als., 25 a., 1 m. 78, cb.pl. m.b. Voy. Stierlin, 22, rue François-Miron (4e). Valet de chambre, 29 ans, tfès bonnes référ. Ecr.: Paul Noël, 10. passage des Eaux, Paris. J. h., 37 ans, ch. place valet-chauff. Excell. j référ. Ecr. A. Tricault, 4, cité Duplan, Paris.

Extra, 13 70; première qualité, 12 70; denNième. 11 50; troisième, 10 50.

Moutons 7.397 amenés et 4.785 aux réserves renvoi 530. (Au M!o de viande nette)

Extra, 17 30; première qualité, 15 80; deuxième, 11 00; troisième, 9 30.

Porcs 1.457 amenés, 812 aux réserves et 4.713 entrés directement. (Au kilo vif) Extra, 7 50; première qualité, 7 10; deuxième, li 70; troisième, 5 20.

TO NEW YOilK BY THE SUNIéY ROlJ1 E

PROCHAINS DEPARTS

POUR L'AMERIQUE DU SUD

« AUGUSTUS »

de Gênes et VJIlefrauche, le 4 novembre, de Dakar, le 10 novembre. « NEPTUNIA »

de Trlesfe,le 3.1 novembre; de Naples, le 13 novembre, d'Alger, le 14. nov.; de Gibraltar, le 15 novembre. Paris 49, Av. de l'Opéra. Tél. t Opé. 08-58 A Nice 11, prom. de« Anglais à Cannes Casino .lunlcipal-La Croisette & Marseille t 38, Rue de la République.

A NOS ABONNES

Pour éviter toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine le 31 de ce mois de bien vouloir ne pas atténdre le dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement.

La date d'échéance est indiquée sur la bande d'envoi.

Locations d'auto

Chez VERJAT, AUTOS avec CHAUFFEUR, matinée ou après-midi 4 heures. 30 km.> 100 if., pourb. compris. Etoile 41-23-. Paris, Imprimerie du Figaro,

Imprltoeur-gerant DETOT.

14, Rond-Point des Champs-Elysées. H. L a.

Très belle s. à m. Directoire acajou et cuivres, val. 25.000, à céd. S.000. Morvcillw chamb. L. XVI en citronn. et bronzes. Ar^ moire 3 ptes. val.25.000, à céd.7.500. SALLE DE VTES CLICHY-ROME,23,Bd Batignollai AVANT TOUT ACHAT Visitez les SALLES VENTES MONTMAR-

TREjSeul.niais.àParis v.prés.mill. de mobil.ri-

ch.et simpl.d'occas.vend.1/4 val. 4 ét-d'exPOsSalles Ventes Montmartre, 23, rue Fontaine.

Salles Venleo: Montmartre, 23, rue Fontaine,

BIJOUX

pi IR 23, Bd des Italiens, ach. OR 19 fr, ElaC ARG. 410. Bijs,brilI.,dent.Dég.grat.

CCI II le Comptoir Diamantaire de France

SEUL k ~mp~ Dmmentaire de vous

SCUL 77i' r. des Petits-Champs, vous

paiera le ma-Tim.biis,brill., or. argent. Dégag.grat. 117, CH.=ELYSEES Sffi Achat bijoux aux nouveaux cours actuels. OR 19 fr. le gr. -f- 2o 0/0 façon. Dég. grat» FOURRURES

FOURRURES vison, estrakaa, loutre. castor, petit-gris, etc., bon état, capes, cravates et niant, chez Mme MARY, 23, r. Fourcroy la "bât.. fond cour. r.-de-ch.g.). Achat. Vente. TRANSPORTS-DEMENAGEM. I A NATIONALE, Côte d'Azur, 12, rue t- La Sourdièrc, Paris. Opé. 26-73. DIVERS

Ach. vêt., four. obil., appart.compl.,obj,div. Ecr. Sam,i7i,r. Championnet. Tél.Mon.06-41. Ach. vêt.1fourr.,mobil.lappart.compl., obj.div. Ecr.ou tél. Bernard, 2O,r.George-Sand.Aut.O2-75 SUIS ACHETEUR beaux meubles, piano, bronz., bibelots, arg., etc. M. GRlSELtE, 3, rue Jules-Guesde. Téléph. Ség. 03-96. Achète cher tableaux, meubles anc., glaces Venise. Forte commission à interméd. r Le Touraeur,28,Bd Raspail.Paris. IJtt. 07-5S.

Cèauff.-v-ûlet, 27 ans, ch. place. Sér. réfév Gabriel, 74, avenue. Saint-Maurice (12e). VALETS-CUISINIEBS

Valet, bon cuis., cherche place. Ecrire ï 1273, Figaro (Amtonces).

J. ïndoch.. excell. référ.. dem. pl. chez pers. seule. Ngu, 10, rue Christine, Paris (6e). (Fin des demandes d'emploi)

Les abonnés an

TÉLÉPHONE

peuvent nous passer

par notre ligne spéciale Elysêes 30-86 le texte de leurs

PETITES ANNONCES


L$S INFIRMIERES PARACHUTISTES Mme 0 Nil Dranem nous dit comment loi vint l'idée de créer h son groupement

U y -a près de trois ans, Mme S. O'Nil- j Dratnem exécutait sa première descente en parachute. Immédiatement conquise'par ce qu'elle considérait alors comme du sport, fille a persisté dans cette voie. Tant et si bien que la voici aujourd'hui à la tète du groupement des infirmières parachutistes, dont elle- est la créatrice.

Nous avons vu hier ..Mine. O'Nil-Dranem, car nous avons appris (lue son groupement était le seul actuellement agréé pur le mi- î- ni stère de l'air. Ceci lui permet donc, dès maintenant, de reprendre l'entrainement qu'avait interrompu, il y a-plus d'un an, un, arrêté ministériel.

Comment, lui demandons-nous. Vidée voris est-elle venue d'organiser ce groupement ides infirmières de l'air.

C'est pendant la guerre d'Ethiopie que

'Après une démonstration, Mme O'Nil Dranem reçoit les félicitations de M. Wateau.

Vîâêe me vint de créer un corps -d'infirmières parachutistes. J'appris, en effet, à l'époque que les troupes étaient rnuitaillées par des avions qui laissaient tomber en parachute des animaux, cochons, moutons, etc.. Ceci m'amena à penser qu'une troupe cernée pouvait avoir besoin de soins imntêdiats et qu'il devrait être possible de lui faire parvenir ainsi, .par la voie. aérienne,' des infirmières avec un nécessaire rudimentaire pour donner les premiers soins.

» Ainsi naquit mon groupement des infirmières parachutistes que je suis heureuse de voir aujourd'hui recevoir l'agrément du ministère/ ce qui ua me permettre de faire, dés ces jours-ci, un, entraînement nécessuire ̃ et de recruter de nouvelles infiriniéres.

».pQur être infirmière de l'air, il faut avoir quelques bonnes connaissances d'infirmière, quelques notions de médecine aélonautique et avoir effectué dix heures de vol en qualité de passagère.

AUTOMOBILE

LE GRAND PRIX

DE L'A. C. F. A REIMS Le comité de l'A. C. F., réuni hier 28 octobre, sous la présidence du vicomte de Rohan, à ratifié la proposition de la -coin mission sportive et a décidé que le Grand Prix de l'A. C. F. 1938 serait organisé avec la collaboration de l'A. C. Champagne, Ic dimanche 3-juillet 1938, sur le circuit de Reims-Gueux.

MOTOCYCLISME RECORDS BATTUS A MONTLHERY

Les coureurs motocyclistes Charlier et Milhoux, pilotant une machine belge 60U cme. F. N., accouplée à un sidecar, ont, entre. deux ondées, malgré le brouillard, réussi à battre les deux records suivants 50 kil. 19 m. 9 s. 31/100, boy. 156 kilomètres 052.

50 miles 30 m. 10 s. 80/100, moy. 157 kil. 032..

Ces records dataient de l'année 1932. et la moyenne était de 150 kil. environ.

Dès qu'une éclaircie se produira, une tentative sera renouvelée sur 6 heures.

Feuilleton du -Figaro du 29 Octobre 1937 (27)

LE

CHASSEUR NOIR

ROMAN INEDIT

de JAMES-OLIVEli CURVPOOD

«.CHAPl'IT.E XII

(Suite)

Plus un seul drapeau minlai*. ne flottait riKiinlciiiinL au delà des Alle-ghanies et Celeron d'e Bien ville avait achevé sa magnifique tâche il avait reculé les frontières des possessions françaises jusqu'au cœur même des Etat-Unis d'aujourd'hui et accroché, à intervalles réguliers, des plaques métalliques, aux armoiries de France, aux grands arbres de la forêt. Les armes françaises étaient victorieuses tout le long de l'Ohio et jusqu'aux plaines de l'Ouest. Dans les colonies anglaises, Dinwiddie était à

» La section parachute dont. font partie quelques infirmières de l'air leur donne une instruction technique sur le fonctionnement dit parachute. Cette instruction est excellente du reste pour quiconque monte en avion. Le lancement des parachutes de matériel sanitaire est également un très bon exercice à la préparation dès calculs de dérive. Ces calculs sont comparables à ceux ?ue doit faire lu parachutiste avant de se uncer dans le vide pour viser un endroit déterminé du sol.

» Chacune de. mes infirmières doit effectuer des descentes et ces descentes doivent être contrôlées. tJlle s'engage à obtenir dans le plus bref délai son diplôme d'Etat et à ne jamais se prêter à des exhibitions rémunérées ou non sauf pour la propagande sanitaire et ceci avec mon autorisation.

» Je demande à mes infirmières la vocation et d'être ..parachutiste de tempérament. Elles ont entre eiles une camaraderie du danger qui leur est une joie suffisante et contraire à tout snobisme.,

» 7/ n'y a pas pour elles .là dedans, l'occasion de gar/ner de l'argent et chacune doit se tenir bénévolement à la disposition de l'organisation au cas où des services. seraient requis pour un sinistre, dans la métropole et aux colonies.

Une seule idée nous guide, atte belle idée, servir. » ̃ Mine O'Nil-Dranera a mis.sur pied ainsi un groupement de jeunes femmes décidées, possédant un idéal, ne méconnaissant pas le danger qu'elles affrontent mais heureuses de -l'affronter afin de soulager les blessés. civils et militaires se trouvant dans des régions inaccessibles aux transports terrestres et à J'aviation.

Une belle idée, un beau groupement.

A. R.

NOUValËslËRIENNES L'aviation sportive.

L'hydravion Lieulenant-de-VaisseauParis, qui avait subi une légère avarie à l'amérissage- a Maceïo, a pu quitter hier, à 16 h. 20 (G. M. T.), .cette ville pour Natal, il a améri à 19 h. 5.

i j.( » ̃ 'i ̃

ESCRIME

La salle d'armes des Etudiants a fait sa réouverture

Dirigée par le maître Cléry, la salle d'armes des Etudiants, 15, rue de la Bûcherie, vient 'de constituer son eomité pour-l'année scolaire 1937-1938

Président d'honneur M. Armand Massard, vice-président du conseil municipal de Paris président actif André Petit vice-présidents ̃ E. Sublon, H. Thévenez trésorier Henry Lacôte secrétaire Villeneuve.

Préparation militaire.. Président Marius Lacôte vice-président de Roany secrétaire Perrot secrétaire adjoint :I H. Lacoste trésorier Bouvier.

A ̃ l'issue de la réunion du comité, une poule de tir eut un plein succès. Les ré- sultats furent les suivants 1. Boyer, 40 points 2. Renouvin, 39 pts 3. de Costigliole, 34 pts.

bout de ressources; l'assemblée -des

Quakers avait refusé son appui, aux Anglais contre leurs ennemis du Nord et de l'Ouest. La politique maladroite des gouverneurs royaux de la Grande-Bretagne leur aliénait leurs alliés indiens; malgré leur population d'un million et demi d'âmes contre les soixante mille Français de la Nouvelle-France, les Britanniques étaient désemparés et Dinwiddie avait dû adresser un appel désespéré en Angleterre, demandant des renforts.

La mère patrie y avait répondu en lui envoyant Braddock. un de',ses meilleurs généraux. ̃ Telle était la nouvelle qui enthousiasmait David, à la veille de son départ pour Québqp. II écrivit une luiigue lettre à son amie Anne. lui I relatant; en détail ce qu'i1 avait appris, sur le Richelieu, des événements du Sud; et, dix jours plus tard, il recevait d'elle une réponse ;'implorant de hâter ses préparatifs et de venir la rejoindre à Québec. La lettre de la jeune fille débordait de tendresse et, dominée comme elle était toujours par les hautes visées qu'elle rêvait: pour .son jeune ami, Anne le pressait plus que jamais de venir promptement prendre sa place au foyer des honneurs et de la gloire.

:s^v'i^^i!ft^ 9ïà r* ç^

U automobile de l'avenir awra-t-elle le moteur à V arrière ? LE MOTEUR A L ARRIERE N'A AUCUNE CHANGE d'être généralisé sur les Toitures de tourisme nous dit M. Mattern, directeur général technique des Usines Peugeot

L'enquête que nous menons ici pour savoir quels sont les inconvénients et les avantages du moteur à l'arrière et son développement dans l'avenir nous a conduit à donner l'opinion d'André Dubonnet, ardent défenseur de la formule, qui comporterait, selon lui; des avantages tels que l'industrie de l'automobile devrait y recourir.

Nous publions aujourdlhui l'opinion de M. Mattern, directeur technique des usines Peugeot, technicien averti et distingué qui, on le verra par la suite, ne croit pas à l'avenir du moteur à l'arrière.

Voici ce que pense M:. 'Mattern. Les avantages Il.

Les partisans du moteur à l'arriére retiennent, pour cette disposition, les avantages suivants

1° Augmentation de l'adhérence des roues motrices

2° Atténuation des bruits mécaniques, des odeurs et de chaleur

3° Conception plus logique procurant une meilleure accessibilité aux organes moteur 'et une protection plus efficace de ceux-ci en cas d'accident

4° Suppression de l'arbre de trans-

mission et de son tunnel, donnant fa

possibilité d'établir une carrosserie avec un plancher uni.

Apparemment, cet exposé est très Séduisant mais, lorsqu'on veut retrouver ces avantagés sur planche: à dessin, et que l'on établit les prix de revient des diverses solutions possibles, on abou-

'r:?;BOXE~

Sangchili a battu

un Young ferez courageux mais hors de forme

L'Espagnol Sangchili, champion du monde des ppids coq, a obtenu hier soir, à la Salle Wagrani, un net succès aux points en dix reprises sur le Tunisien Young Perez, Ce combat entre deux adversaires également ardents prit parfois un caractère de violence .qui, eut le don de satisfaire l'assistance. Après trois reprises qui le montrèrent pour le moins l'égal de son adversaire, Young Perez donna des signes de fatigue évidents, au point 'que dès la quatrième reprise il était surclassé par un Sangchili décidé et puissant. Les reprises s'égrenèrent alors à l'avantage de l'Espagnol qui était infiniment mieux préparé que Young Perez et domina dans l'ensemble très largement.

Young Perez fit preuve d'un grand courage. C'est la seule chose qu'on puisse noter à son avantage. Le jeune Tunisien était hors de forme et l'on ne sait à quoi attribuer, cet état de chose, ,-r j, Il y à quelques jours encore, il était très au-dessus du poids réglementaire. 11 a dû subir un entraînement sévère pour se présenter à la limite imposée. C'est cela sans doute qui a nui à sa bonne condition. Il y a erreur de sa part et il paie cher cette erreur. Sa défaite d'hier, en effet, éloigne de lui la perspective de jouer les premiers rôles dans cette catégorie des poids coq dont Sangchili est le champion et dont Al. Brown entend reprendre le commandement. Dans le combat Di Meglio-RuU, celui-ci a été battu. Rutz avait-il vraiment perdu ? Nous rie le croyons pas, mais les juges décidèrent de donner a victoire à Di Meglio et seul le verdict officiel compte.

CHASSE. Après les travaux de clôture du Comité international présidé par M. Henri Le Marié, M. Maxime Ducrocq, président du Sàint-Hubert-Club de France, a donné connaissance des magnifiques' succès obtenus à l'Exposition internationale de Berlin, où le jury a attribué à. la France deux records du monde, 19 premiers prix et 12 seconds prix.

Le Chasseur Noir joignit ses instances aux siennes, 11 lui annonça son intention de l'accompagner à Québec, l'assura qu'il avait pris toutes dispositions pour protéger sa mère. et, sur la foi de ces promesses, David se décida enfin.

Tout ce, mois de novembre 1754, un ciel gris, de mauvais présage; pesa comme un lourd linceul sur ce beau pays de la Nouvelle-France. Pas une seule fois, au cours de ce mois .sinistre, le soleil ne perça une tristesse accablante tombait sans discontinuer du ciel, les vents semblaient chargés de souffles mortels qui donnaient le frisson la neige même avait refusé de tomber et 'd'égayer un peu de son tapis blanc la sombre mélancolie de la terre. Des nuages bas rampaient. rasant le sol, comme de longs crêpés, sous leur ombre sépulcrale, des oies sauvages, tels de silencieux spectres aériens, liaient vers le Sud sans lancer, selon leur habitude, leurs saluts rauques.au proche hiver. Tous les autres oiseaux avaient disparu. Dans la forêt le vent gémissait inlassablement dans le faîte des. grands arbres le jour se levait tard, se couchait tôt et la faible clarté qui filtrait dans ces grisailles pendant quelques heures n'était guère qu'un morne crépuscule qui se différenciait peu

tif à cette conclusion, que le moteur à l'arrière n'a aucune chance d'être généralisé sur les voitures de tourisme. D'ailleurs, toutes les-réalisations que j'ai eu l'occasion d'essayer ont confirmé cette opinion qui ne s'applique pas toutefois aux petits cyclecars.

Les inconvénients

En effet, le moteur à ,1'arrière n'assure pas une bonne répartition des masses, condition indispensable pour obtenir une voiture bien suspendue, sure, précise et tenant bien la route. Avec les progrès réalisés par les fabricants de pneumatiques, il est rare (sauf en hiver) qu'une voiture de tourisme se trouve en difficulté par manque d'adhérence l'accroissement d'adhérence n'est donc pas uné nécessité.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les bruits mécaniques et les vibrations se transmettent plus facilement à l'intérieur de la voiture lorsque le moteur est à l'arrière. Cela provient sans doute de ce que la caisse est plus fermée, mieux attachée et plus, sonore à l'arrière qu'à l'avant. Les odeurs et la chaleur s'évitent de la même façon, avec moteur à l'arriei^e ei moteur à l'ayant, par un calorifugeage .très soigné. La conception permettant de grouper à l'arrière tous tes organes mécaniques ensemble parait plus logique maïs, comme le conducteur se trouve à l'avant, il faut créer toute une complication de timonnerie et de canalisations pour les

I ;>

Uactmte sur lés lïiiks | Au Golf de Saint-Cloud Voici l'ordre des départs pour la Coupe Commission du Golf (messieurs) qui aura lieu demain samedi 30 octobre sur le parcours jaune:

12 h. 30 R. Boulot, M. Gaveau 12 heures 35 G. V. Pauchet. C. Ajderol Nanoveano 12 h. 40 J. C. Roger Petit, marquis de Saint-Séverin 12 h. 4? î. P. Majorai, A. C. Klingelhoefer 12 h. 50 i B. Clausse, J. de Peyerimhoff 12 h. 55 P. Darrigol, Cl. Boissaye 13 heures J. Nahman, vicomte de Pardieu 13 h. 5 F. de Alvarez, R. Vilgrain 13 h. 10 R. Clausse, A. Pèrrot 13 h. 15 R. Le Bret, H. de Lamaze 13 h. 20 baron de L'Epine, comte Van Robais 13 h. 25' J. Helleu, J. Heudebert 13 h. 30 F. Goudard, marquis d'Aulan. Au Golf de Marly

Médailles d'or 1937. Eliminatoires demain samedi.

13 heures Wentworth e. Tennant 13 h. 5 Prieur c. Caël 13 h. 10 Mure c. Rabau 13 h. 15 Le Gendre c. Semelaigne 13 h. 20 P. Dreyfus c. Gust. Luzzatto. 13 h. 25 P. Fried c. de Sdtusfr: 13 fi. 30 Pescbier c. Jean Fried 13 heu- îrês 35 de Goëje c. Gabus 13. h* :40s Mme Batten c. Mme François 13 h. 45 Mme Lévy-Haussmann c..Mme Brault 13 h. '50 Mlle; Rabau c. 'Mme Millée 13 h. 55 Mme Wormser c. Mme Lefebvre. Demain samedi 30 octobre, dimanche 31, lundi 1er novembre et mardi 2 Eclectic, dames et messieurs, 2 parcours de 18 trous à faire, à volonté, dans les quatre jours 1/2 handicap.

Au Golf de Morfontâine r

Coupe du Président. Ordre des départs pour demain samedi

12 h. 30 Sciama-Lassalle 12 h. 35 Lonsberry-Ducas 12 h. 40 Mme ReissMme Làssalle 12 h.:45 Brown-SaulnierBlache 12 h. 50 Delagrave-Audemars 12 h. 50 Mme Wisner-Mme Brown 13 h. Lyon-Aimond 13 h. 5 Mme A. Helbronner-Mme Ducas 13 h. 10 Halley Smithcomte H. de Gramont 13 h. 15 Mme Delagrave-Mme Perlés 13 h. 20 Benedicv comte St. de La Rochefoucauld 13 h. 25 Erembert-docteur Perlés 13 h. 30 Mme Saulnier-Blache-Mlle de Gramont 13 heures 35 Mme Logeais-Mme G. Helbronner.

de la nuit ou des pâleurs de l'aube et du couchant.

L'air était accablant, difficile à respirer. Il mettait le découragement et, la dépression au cœur des hommes, faisait trembler les femmes d'inquiétude et d'effroi. Dans les églises seigneuriales «n disait des messes et des prières poiur demander à Dieu de faire revenir le soleil et d'écarter les calamités qui semblaient imminentes. ̃•••: 1-~

C'est sous ce firmament lugubre: que le canot emportant. David et le Chasseur Noir vlrS le*: Saint-Laurent et Québec, descendit le Richelieu. Il franchit les bornes du' pays familier au jeune homme et pénétra dans ce territoire de la puissante et seigneuriale Nouvelle-France qui s'étend entre la seigneurie de Saint-Denis et Québec. Plus <iè!céni paroisses, ayant à leur tête -plus, de cent seigneurs féodaux., à qui le-roi de France devait la richesse et la puissance dé son empire du Nouveau-Monde, constituaient cet imprenable rempart contre l'ennemi commun.

A chaque instant, ils passaient devant de vieux manoirs, plus forteresses que châteaux, où tant de vaillants hommes et femmes

avaient péri de toutes parts surgis-

saient des préparatifs de guerre ici une glacis, une banquette, des.

commandes d'embrayage, de, changement de vitesse, de freins, d'accélérateur, d'avance à l'allumage et le service des indicateurs de bord, à laquelle viennent s'ajouter les dispositifs nécessaires pour ventiler le moteur et son huile et procurer l'air. nécessaire au. refroidissement du radiateur.

Si les organes mécaniques sont, en cas d'accident, mieux protégés des chocs à l'arrière qu'à l'avant, par contre, les passagers le sont beaucoup moins. Sûrer- ment, lorsque ceux-ci rouleront entre 100 et 120 kilomètres à l'heure (vitesse qui n'effraie pas quand on est sur de bonnes routes avec une bonne voiture), j ils se 'sentiront moins en sécurité lorsqu'ils n'auront devant eux qu'un léger capot sous lequel se trouveront des va- lises et vçie roue de secours.

J'admets cependant que la suppression de l'arbre de transmission est une simplification malheureusement, celle-ci -est loin de compenser les complications qu'entrainé la solution du moteur l'arrière. Finalement, le seul- petit inconvénient du tunnel est. bien peu de chose comparé aux énormes avantages procures par la solution classique de la voiture de tourisme normale moteur à il'àyant, transmission à l'arrière. L'opinion de M. Mattern est formelle. Il prononce. contre le moteur à l'arrière un réquisitoire accablant, et sa conclusion né prête à aucun doute la voiture de l'avenir sera la .voiture classique. ̃»<̃ André Reichel.

:r.>;rv:V-<3QLF

Mlle KAPFERER

ET M«e GAVEAU GAGNENT LA PREMIERE EPREUVE

DU C.A.M

Pour une minute de distraction, Mlle Y. Kapferer a perdu t'avantage d'être seule première dans le concours annuel d'entrainéilient féminin, disputé hier à Saint-Cloud. Elle rentra, en effet, avec une carte de 79, mais s'étant trompée de départ au 18, elle fut pénalisée d'un point.

Total 80, soit égalité avec Mme J. Gaveau.

Mme Strauss, après, être « sortie » au 1S, rentra en 44 et prit le troisième place. En deuxième série, Mme Legrand gagna aisément avec 90.

Voici les résultats

Première série.- 1. Mlle Y. Kapferer et Mme J. Gaveau, 80 3. Mme Strauss, 82 4. Mlle F. Tollon, 84 5. Mme Florand, 85 6. Mme Sebline, 86 7. Mlle 0. Fay, 87 8. Mme Decugis, 88 9. Mlle J. Carpentier, 90* 10. Mme.Le Quellec, 91 11. Mme Marquisan, 92 12. Mme Canivet, 94 13. Mme Dreyfus, 9$, 14,. Mme Lhonune, 99. Deuxième série. 1. Mme Legrand. 90 ̃StiMifla Pol Neveux. 96 Mme A.- HeJbronner, 96 4. Mme Saison, 97 Mme Gautrat, 97 Mme Logeais, 97 7. Mme Mottet, 99 Mlle Fleury, 99 9. Mme Domange, 100 10. Mme de La Courtie, 101 Mme Piat, 101 Mlle Goudard, 101 Mme G. Helbronner, 101 14. Mlle Borel de Kinkelin, 102 15. Mme Lassalle, 103 Mme J. Aubert. 103 17. Mme Pervana, 107 18. Mme Masquelier, 109 19. Mme Thesmar, 113.

MOTOCYCLISME. Sur l'autostrade de Francfort-sur-le-Mein, les records du monde motocyclistes1 suivants ont été battus cat. t, t75 ce., coureur W. Winkler, départ lancé, sur 5 kilomètres. moyenne 161 km, 334; sur 5 milles, moyenne 160 km. 5-i. Catégorie 250 ce, coureur Kluge. 5 km. lancé, a 172 km. 100; 5 milles, lancé, t 71 kilomètres 652..

PINQ-BALL. Les Championnats de France seront disputés dimanche et lundi prochain, de 9 à 13 Heures et de t à à 20 heures, au stade de Coubertin, annexe des Sports de l'Exposition, porte de Saint- Cloud..

palissades, des enceintes fortifiées, des travaux de campagne, des fortins entourés de profonds fossés, et toutes les maisons, grandes où petites, en bois ou en pierre) étaient percées de créneaux et de meurtrières pour les fusils.,

i Cette étroite bande de terre du bassin du Richelieu; disait le Chasseur Noir à David, est le pays d'où sont sortis les braves qui, pendant un siècle, ont fait face au danger. Et tu appartiens cette lignée, mon garçon N'oublie jamais cela quand tir seras: à" Québec Je n'ai pas encore entendu dire qu'un homme du Richelieu ait flanché dans la bataille ou fui devant la mort.

Le second jour, descendant le fleuve à la pagaie, ils atteignirent l'endroit où le Saint-Laurent le rejoint et il; s'élargit' parmi les îles du lac Saint-Pierre.

Malgré le sombre aspect du paysage, morne sous ce firmament sans soleil, un nouvel émoi s'emparait de David à mesure qu'il s'écartait de ses bois bien-aimés et glissait entre ces rives foulées depuis de'ux siècles par de hardis et pittoresques aven- turiers fondateurs de sa race,- il brûlait d'impatience de découvrir le monde nouveau qui allait s'ouvrir devant lui. A présent, l'imposante forêt reculait de plus en plus, et par-

Le nième match publicitaire entre Mrs Moody-Wills

et les managers américains Entre la composition d'une affiche! de music-hall, la publicité d'un film, le lancement d'une valeur et l'annonce d'un match de tennis professionnel, il y a peu ou prou de différence.

Les managers de la 42 Rue, d'Hollywood, de Wall-Street ou ceux de Madison-Square doivent adopter un même principe attirer l'attention d'abord, la retenir ensuite.

Ils ont, à cet effet, affermé des locutions « jamais vu », Pour la première fois la révélation du siècle » des adjectifs « inouï », « sensationnel », « éblouissant », « inédit ». sans compter une série de phrases lapidaires.

Pour attirer et retenir encore une attention qui, tant de fols, et depuis si longtemps, a été « kidnappée », il faut aux managers de la variété, qu'elle soit réelle ou qu'elle le parût.

Ce qui est particulièrement difficile pour ceux du tennis professionnel, vu les troupes restreintes qu'ils dirigent. Mais ils exploitent, pour entretenir la curiosité de leurs clients, un excellent filon l'annonce bruyante du passage, dans les rangs professionnels, d'une vedette amateur, annonce claironnée devant que le contrat soit signé, voire même que des propositions fussent faites.

En cette matière, Mrs Moody-Wills est une « ressource et des meilleures. Voici plusieurs années surtout depuis qu'elle a décidé de ranger sa raquette que le nom de Mrs Moody- Wills sert, aux marchands de tennis, à des fins publicitaires.

Si bien que l'on ne sait ce qui, pour eux, serait d'un meilleur profit ou que Mrs Moody-Wills accepte leurs offres, ou qu'elle continue à les recevoir sans les accepter.

Et comme, au fond, l'affaire est surtout plaisante, .pourquoi ne pas, à l'occasion, relater les phases du match, ainsi qu'on dit les potins de Hollywood ? Rleuricr Gpelte:: Maurice- Capelle.:

Les joueurs de tennis

peuvent devenir

de bons joueurs de golf S'il faut en croire Denny Shute, le prof essionnel américain répufê> les joueurs de tennis sont particulièrement doués pour devenir de bons joueurs de

golf.

Parmi tous les portifs capables de réussir dans le noble jeu, Denny Shute attribue le cinquième rang à Georges Loti et le septième à Ellsworth Vines, la «première, à son avis, revenant à Sammy Byrd, un joueur de Base-Bail qui sous une pluie battante, auràit réalisé Un score de 68.. :̃' ̃ ̃̃-̃'̃ En France, André Gobert, avant de devenir l'un des meneurs golfeurs, avait été champion de France de. tennis en 1920 (simple) et en 1921 (en double avec Laurentz).

CYCLISME

BIEN PARTI POUR BATTRE LE RECORD DE L'HEURE, ARCHAMBAUD EST VICTIME D'UN PNEU DEFAILLANT .Mais il a mis en échec

quatre records mondiaux Hier, à Milan, après avoir battu quatre records du monde sur la piste du vélodrome Vigorelli, Maurice Archambaud a été vie-

time -d'uhe crevaléan- âlf1 ;Vihat-<rtflnU1*nift

KRMàWr.?».?!«?.<m;!1 ff#>K Ifl /"«M» «%

treize secondes sur les temps réalisés par

Richard. Après un départ au ralenti, gêné quelque peu par un léger vent Irrégulier, Archam- baud améliora ie record des 10 kilomètres de deux secondes un cinquième, le record des 15 kilomètres de trois secondes quatre cinquièmes et le record des 20 kilomètres de cinq secondes trois cinquièmes, les anciens records étant la propriété de Slaats. Dans la demi-heure, Archambaud totalisa 23 km. 06B contre 22 km. 995. record de Richard.

Augmentant régulièrement son avance, Archambaud était dans l'obligation de s'arrêter, après avoir donné t'impression d'être capable de faire mieux que Slaats.

Dans la première demi-heure, le Hollandais avait couvert 22 km. 991; dans la seconde, il avait totalisé 22 km. 567. En admettant que Maurice Archambaud ait été dans l'obligation de subir un même écart dans les. trente dernières minutes, il aurait couvert près de 46 km. 700 dans l'heure, alors que Slaats n'avait pu faire mieux que 45 km. 668. G:

g. Delplanque.

Tju< fil d&s ^>poils

fois disparaissait brusquement devant de vastes plaines qui s'étendaient jusqu'à l'horizon pour s'enfoncer dans les grisailles du ciel c'étaient, parsemées çà et de groupes de inaisons, les terres habitées par les fermiers vassaux des grands seigneurs propriétaires.

Le troisième jour. ils dépassèrent Nicojet et atteignirent les splendides domaines des puissantes seigneuries situées entre Trois-Rivières et.Qué-» bec. ̃ ̃•

Le quatrième jour fut plus lugubre de tous. Un immense -nuage gris semblait s'être abattu sur la terre et sous ce linceul aux tons de rouillè, que nul rayon de soleil ne pouvait percer, l'air était étrangement calme; le son y franchissait d'énormes distances sans qu'on pùt juger de sa direction.

Vers la fin de l'après-midi, le Chasseur Noir amena son canot à la rive, à peu de distance du bois Sullery, où ils débarquèrent. II prévint David qu'il ne l'accompagnait pas plus loin une raison persont nelle l'obligeait à ne pas poursuivre I son chemin avec lui jusqu'à la ville. Une heure plus tard, seul, armé de son long fusil et portant toutes ses possessions, sur ses épaules dans un j sac de forestier, David jetait pour la 'première fois les yeux sur les con-

Gustav Kilian,

équilibriste remarquable Capable de se produire actuellement -et sans préparation auctine comme acrobate cycliste, le coureur Gustav Kilian, à en croire te rédacteur sportif f d'un grand quotidien de Montréal, est un coureur d'une habileté et d'une audacité (sic) incomparables.

.4u cours de la première soirée des Six jours de Montréal, alors qu'il roulait dans le haut d'un virage, Kilian fut victime d'une crevaison. Le boyau se dé.tacha de la roue niais l'accidenté, bon équilibriste, parvint à glisser an bas de piste sans quitter la selle de sa bicyclette, et réussit à « éviter une chute qui aurait pu avoir des conséquences très graves.

Miss Kay Stammers

deviendra-t-elle actrice de cinéma ?

Kay Stammers, In joueuse de tennis, britannique, pourrait devenir une actri-

ce de cinéma.

Durant son séjour à Hollywood, celte qui fut si souvent applaudie à Wimbleclon a reçu de nombreuses offres éma? nant de Samuel Goldwyn et des frères Warner.

La réponse de Kay Stammers fut la suivante, « Evidemment, je trouverai cela fort amusant » et, alors que M. D. Horn, manager de l'équipe de la Coupe Wightman, regagnait la GrandeBretagne en compagnie de miss Freda James, miss E. Dearman et miss Mary Hardwick, Kay Stammers a décidé de ne pas quitter Hollywood.

Nouvelles de tous les sports ATHLETISME. Quarante et un coureurs ont participé au Marathon de Kosice, la plus populaire des épreuves disputées en Tchécoslovaquie. Hésullats 1. Leriche (France), en 2 h. 43 m. -il s.; 2. Balaban (Autriche)' 2 h. 50 m. -54 s. 6/10; 3. Gai; 4. Takàcs; 5. Bena: 6. Kusbely. etc. AUTOMOBILISME, Continuant ses tentativ.es contre le records; à Krancfort-sur-< .le-'Mein. le coureur allemand Rosemeyer, sur Auto-Union, ',catégorie 3 à 5 lftws, a battu les records 5 kilométres, 5 milles, 10 kilomètres, ,1.0 milles départ lancé, aux moyennes suivantes 346 km. 153; 345 kilomètres 105; 341 km. S55 et 340 km. 861. BOXE. Au programmeide yia soirée qui sera donnée, ce soir, à rBlysée-Montmartre, figurent des combats entre Pierre LouiS et Kld Ollva, Paolino et Benrtenoun, Morin et Tempez, et trois autres matches. Organisé par la .Fédération française de boxe, le Tournoi amateur de l'Exposition sera dispute, demain et dimanche, au Central Sportlng-Club. Les finales sont portées au programme dé la réunion de dlman.ehe après-midi.

CAMPING. Le comité du Camping Club de France a décidé de ne pas augmenter la cotisation pour 1938 et d'assurer gratuitement ses sociétaires pour accidents causés' aux tiers.

II organisera, les 30, 31 octobre et

l«r novembre

\1° Camp fixe aux Pins, à Malesherbes, 2.020. Commissaire pédestre Moreau. 2" Le Morvan, ies Settons, Avalloa (50 kilomètres en trois ,jours). Commissaire pédestre Cher;

Rallye du Nord Les étangs (le la Somme, les souterrains de .Naours. Camp 763, à Bertangles. Commissaire auto Maihiot. •̃̃•-

~7

~7~~

la Grande Revue Française t'apporte. Son luxueux numéro de 100 pages sur l'Automobile est le mieux informé le pluscomlet et le seul établi avec la collaboration de tous les constructeurs français.

EN VENTE PARTOUT

Au Salon stand 18 et ` 254, rue de Vaugirard PARIS XV*

tours lointains de la grande ville perchée au sommet de son rocher. David s'arrèta pour contempler cette sombre et menacante silhouette. Il se sentit le cœur défaillant à la vue de cet entassement de remparts qu'Anne, sa mère et le Chasseur Noir lui avaient dépeint comme la plus belle cité du monde. Il n'en pouvait distinguer aucun détail, mais la vie habitait là soudain, un coup de canon annonçant le coucher du soleil absent trembla dans l'air glacial du soir. Ce son grave fut aussitôt suivi d'une volée de cloches lointaines, qui sembla dissiper instantanément le voile de ténèbres qui endeuillait la terre. Jamais la musique des cloches n'avait eu d'accents si harmonieux aux oreilles du jeune homme. La sublime mélodie qui s'élevait de façon si inattenduedc ce hideux tas dé rochers tremblait dans l'air au-dessus de lui, autour de lui, l'enveloppait tout entier, s'enflait en crescendo comme si l'univers entier, pénétré de sa douceur, joiI gnait ses mille voix à -celle de cet hosannah. r

(A suivre)

Janiés-Oliver Curwood.

{Traduit de l'anglais par Louis Postv