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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-10-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 octobre 1911

Description : 1911/10/18 (Numéro 291).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2893738

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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so:ivn:M: a.i:r,:es

Autour des casernes Paul: Strauss. ̃ Les négociations franco-allemandes La discussion congolaise Raymond Recoult. La révolution chinoise Intervention allemande a Han-Kéùu. ]

La guerre italo-turque. •̃ ̃>. ̃ Pou ries Français d'Athènes Georges Bourdon. Au Salon du mobilier': G. A'.

Autour de la politique Le budget de 19i2. La convention avec l'Est Auguste AVRIL.

Le Monde religieux Un arbitrage G. DAVENAY. •̃̃̃̃̃ L'aventure d'une jeune fille de Fécamp Une arrestation JEAN DE PARIS.

Sazette des tribunaux Le baccara et le jeune Allemand GEORGES CLARETIE.

En Argentine Au lac Naltuel-Huapi Jules :/HÛret.

Courrier de ta Bourse Armand Yvel. y LesThéâtres: Renaissance « Un Beau Mariage », « Monsieur Malézieux » Robert de Flers.

Dessin .• A la Renaissance DE Losques, La Mode au théâtre Ghenya.

Autour des Casernes

Les bonnes vojpntés, s'éveillent le ••protectorat sëcourable s'organise autour des casernes. Mutualistes et philanthropes font assaut de dévouement et d'ingéniosité pour sauvegarder les berceaux des familles privées de leur soutien par l'accomplissement du service militaire. Nul ne se plaindra de cette émulation généreuse entre les mutualités maternelles et le groupement parisien dont la Société de secours aux blessés militaires a pris l'initiative, et qu'a si bien présenté à cette place, dans un exposé,impressionnant, Mme Lucie Félix-FaureOoyau. ̃

Chacun peut avoir ses préférences pour. tel où tel mode d'intervention, sur ce terrain comme sur d'autres, à la condition toutefois que les efforts altruistes ne se contrarient pas et qu'ils évitent avec soin l'éparpillement des secours, les doubles emplois, le défaut de méthode.

L'opération de bienfaisance, inaugurée sur l'initiative de la Société de secours aux blessés militaires, avec la participation des œuvres les plus florissantes et les plus prospères, a plus d'ampleurque le cadre d'action des maternelles militaires, dont M. Félix Poussineau s'est fait le propagatêur infatigable. Cette assistance aux famiHes-cte's jeunes soldats embrasse les ascendants, comme les,descendants; elle prend sous sa protection la grand'• mère' impotente comme le nourrisson débile. Rien n'est plus désirable que d'organiser partout, sur de fortes bases, cette union des forces charitables, en vue d'aider les ménages des jeunes soldats mariés, qu'ils aient ou non des enfants, et de soutenir les parents, vieux ou jeunés, dont l'incorporation du soutien defamille aggrave le sort et empire la détresse. A Paris surtout et dans les grandes villes, où toutes les misères se donnent rendez-vous avec une diversité déconcertante, cette assistance spéciarllsée rendra les plus grands services, et les bienfaitrices, qui ont assumé cette tâche supplémentaire avec autant de bonne grâce que d'ardeur, acquerront de nouveaux titres à notre gratitude respectueuse.

L'institution des mutualités maternelles militaires n'en conserve pas moins des avantages multiples; elle doit être préférée pour les motifs généraux qui donnent la supériorité à la prévoyance sur la bienfaisance pure et simple. Il n'est pas indifférent d'inculquer l'idée mutualiste aux jeunes soldats, qui peuvent ainsi mesurer à leur profit les bienfaits del'entr'aide, même si leurs femmes ont été secourues sans avoir versé aucune cotisation. Ce qu'ils voient, ce qu'ils apprennent, c'est l'efficacité de l'association mutuelle, c'est la puissance des petits sous accumulés, c'est la valeur morale de la mutualité.

Par une heureuse combinaison, les initiateurs de cette aide maternelle, de cette protection infantile ne sont pas des étrangers, des civils compatissants. Les officiers du régiment, colonel en tête, sont les promoteurs, tant par leurs femmes que par eux-mêmes, de cette organisation de secours aux mères et aux bébés, et, à lui seul, ce détail de fonctionnement marque un progrès réel, une orientation, féconde.

,11 est superflu d insister sur les conséquences de cette plus grande et plus intime fraternité d armes, grâce à laquelle les familles des hommes de troupe et celles des officiers entrent en relations. La solidarité régimentaire se manifeste et s'affirme sous la forme la plus touchante par l'aide aux mères, par le sauvetage des nourrissons.

Dans son rapport au congrès pour la protection de l'enfance du premier âge qui vient de se tenir à Berlin, M. Félix Poussineau a retracé et résumé l'histoire de la « Mutualité maternelle » de Paris, fondée il y a dix-neuf .ans sous l'inspiration de Jules Simon et sur le modèle del « Association mulhousienne des femmes en couches de Jean Dolfus;.il relève, pour les décès infantiles de sa clientèle mutualiste, statutaires ou extra-statutaires, assurées ou assistées, une moyenne de 4,5 0/0,' c'est-à-dire une proportion telle que l'œuvre est en droit de compter à son actif près de cinq rqille enfants arrachés à la mort depuis sa création.

La mutualité maternelle, élargie, perfectionnée, ne, se borne pas, en effet, dans les milieux militaires comme dans la. population Civile, --à accorder au moment des couches, et pendant la période de convalescence maternelle,- l'indemnité de repos. Elle-fait. plus et mieux, soit avant la venue de l'enfant, soit à rexpiratipn.des quatre, semaines de chômage -si essentielles -pour la conservation et l'élevage des nouveau-pés. Les

conseils aux futures mères, les consultations dé nourrissons décuplent 'la valeur de la mutualité maternelle, étendent et prolôngent'son action tutélairé pour le plus grand bien des familles protégées et pour un gain certain de population.

Quel douloureux contraste entre ces résultats satisfaisants et réconfortants et le dommage subi par des familles éprouvées, en proie à la détresse meurtrière l

A la*, commission de l'armée de la Chambre, je l'ai dit ici précédemment, M. Félix Poussineau a apporté des révélations attristantes; il a tiré de ses dossiers d'enquêtes des cas tragiques. Dernièrement, cet apôtre de la mutualité maternelle a envoyé des enquêteuses à Lille pour s'y rendre compte de la situation des quatre cent trente-quatre ménages d'un régiment en garnison dans cette ville. Les enquêteuses ont recueilli les informations les plus précises sur le sort lamentable d'un grand nombre de mamans délaissées, misérables,' et aussi. hélas! sur l'excès de mortalité infantile dans ces foyers désolés. J'ai sous les yeux quelques-uns de ces rapports; leur lecture apitoierait l'homme le plus endurci, la femme la plus frivole. Quels salaires et quelle détresse Les explorateurs de la misère féminine, M. d'Haussonville et ses émules, n'éprouveraient aucune surprise de ces révélations qui n'ont rien d'inédit pour eux, pas plus que pour l'Office du travail. Au surplus, la cause est entendue, si elle n'est pas encore gagnée pratiquement. Et de telles enquêtes, localisées, spécialisées, vont au delà d'une catégorie restreinte, elles évoquent des responsabilités plus étendues et des interventions plus larges que celles d'un groupe déterminé. ̃

Par une circulaire en date du 5 juillet 1911, le ministre de la guerre, M.. Messimy, a interrogé dans la France entière les chefs de corps pour connaître les noms des soldats mariés, le nombre de leurs enfants, les adresses.des femmes, leur situation de fortune. Ces recherches sont surtout destinées à la mutualité, maternelle de Paris; elles ne manqueront pas d'éveiller, dans l'esprit des chefs de corps, comme à Paris, comme à Beauvais et dans d'autres villes' de garnison, de belles initiatives de protectorat mutualiste.

Après-demain se tiendra à Roubaix le deuxième congrès national des mutualités maternelles, et de nombreux officiers, délégués par. les chefs de corps,, ne manqueront pas d'y assister, avec l'autorisation et les encouragements de M. Messimy, fervent mutualiste et puériculteur convaincu, qui a délégué le colonel Boudier pour le réprésenter à ces assises de la philanthropie et de l'hygiène sociale. Les rapports de M.. Poussineau et du lieutenant Louis Lembezat fourniront matière à un échange de vues fructueux et réellement opportun.

Il faut agir avec résolution, avec méthode, par, tous les moyens utiles. Le relèvement de l'indemnité de soutien de famille, sa généralisation, ne sont pas moins nécessaires que l'entr'aide mutuelle et la bienfaisance méthodique. Contre l'excès de mortalité infantile, groupe par groupe, milieu par milieu, la lutte incessante doit être a l'ordre du jour de l'opinion, et la préservation des enfants de soldats mariés prend'en tout temps, et surtout dans les circonstances présentes, à la fin d'une saison calamiteuse, les proportions d'un devoir national.

Paul Strauss.

Echos

La Température

Les belles journées se succèdent. Hier encore, le temps a été merveilleux sur Paris et la région. Quelques nuages, aux volutes suspectes, erraient dans les hauteurs, mais le ciel était si clair et la température si douce que cela a suffi pour rassurer et dissiper toute crainte.

En effet, la température tend à s'élever. A huit heures, le thermomètre marquait 90 au-dessus de zéro, 15° à onze heures, 180 à deux heures et restait à 16" à la fin de la journée. Pression barométrique, à midi, 7,63ram4 elle reste un peu basse sur le sud-ouest de l'Europe avec un minimum sur le golfe de Gascogne.

Des pluies sont tombées en France elles ont été abondantes à Cette, à Perpignan, à Marseille, à Nantes, à Lorient et à Limoges. La température a monté sur les pays du nord et a baissé sur l'Europe centrale. Départements, le matin. Au-dessus de \èro Dunkerque et à Nancy, 8° à Charleville, 9°à Boulogne, à Clermont et à Belfort, io° à Besançon, 12° au Mans, 130 à Ouessant, à l'île d'Aix, à Rochefort, à Bordeaux, à Limoges et à Lyon, 140 à Cherbourg, Nantes, à Cette, à Lorient et à Toulouse, 150 à Perpignan et à Marseille, 170 à Oran, 190 à Alger. En France, la température va rester voisine de la normale.

(La température du 17 octobre igio était à Paris 7° au-dessus de zéro le matin et 13°. l'après-midi. Baromètre 76smm; nappe brumeuse.)

Du New York Herald

A New-York Temps couvert, averses. Température max., i4°5 min., 130. Vent nordest, assez fort. A Londres Temps assez beau, brumeux. Température max., 150 min., n0. Baromètre: ^6^mm? baisse. Vent est modéré A Berlin Temps beau (à midi) 9".

--<:)00-

Les

Aujourd'hui, à heure 45, Courses au Tremblay. Gagnants du Figaro: Prix Spec Lady Villers; Brindille II. Prix Protector La Faisanderie; Nadèje II. Prix Wisky Philippe III; La Bégude. Prix Edgard Gillois As d'Atout; Alcantara Il. .• 'Prix Trespas Rodrigîiez; Douvres.. prix Baron Impera^or III Calabra.

A Travers Paris

Le gouvernement à l'intention de convoquer le Parlement le 7 novembre. Il estime que d'ici là l'es négociations franco-allemandes ont de grandes chances d'être terminées. Cependant, au cas où l'accord ne serait pas encore*signé, et si quelques jours de plus étaient nécessaires, la convocation des Chambres serait retardée d'une semaine et fixée au 14 novembre.

c c

M. Henri de Régnier a remis au secrétariat de l'Institut l'éloge de son prédécesseur le vicomte Melchior de Vogué qu'il doit prononcer en janvier sous la Coupole, le jour de sa réception à l'Académie française.

Cette réception aura.lieu le i8 ou le 25 janvier.

C'est le comte.Albert de Mun qui répondra à M. Henri de Régnier.

-o-<:x>-o-

Les preuves futures.

• Qu'elle nous revienne par la piste belge ou par une autre, si elle nous revient, Monna Lisa aura bien de la peine à nous persuader qu'elle est restée la même pendant sa longue infidélité. Ajjssi la direction des musées a-t-elle pris ses précautions pour pouvoir la réconnaître. Non seulement ses photographies non retouchées, dont on a parlé, ont été « entérinées » par la justice et classées à leur date chez M. Bertillon, mais, ces jours-ci, M. Pujalet et M. Leprieur, conservateur des peintures, sont allés déposer chez M°Gottin, notaire des musées, un pli soigneusement fermé, cacheté et paraphé, comme un traité diplomatique. Que contient cet acte mystérieux ? On nous affirme, sans plus, qu'il recèle le sûr moyen d'identifier Monna Lisa. Si donc elle ne revient au Louvre qu'au temps où vivront nos arrière-neveux, ceux-ci pourront goûter l'a certitude de connaître la vraie Joconde, celle que nous aurons aimée. Mais nous préférerions qu'elle consentît à reprendre tout de suite sa place demeurée vide.

-oo.

PETITES CURIOSITÉS

Cette période du terme a fourni au syndicat des locataires plusieurs occasions de se faire connaître et d'attirer des adhérents. Une manifestation, organisée contre une propriétaire qui augmentait ses loyers, a tenu deux concierges en éveil toute une nuit des déménagements à la cloche, de, bois ..ont été réussis ]4Telc une facilité que l'on n'avait pas, constatée depuis la lointaine réédition- de 'la Vie de Bohème. Ces succès et l'approche du 2 novembre ont décidé les locataires récalcitrants à honorer la mémoire du citoyen Pennelier.

Ce citoyen fut un précurseur. Il fonda le premier syndicat des locataires-qui-ne-veulent-pas-payer-leur-loyer. Et il s'illustra de diverses façons, partiçulièrement en inventant pour sauver le mobilier d'un camarade le « percement des murailles qui fut repris ultérieurement par des cambrioleurs. Ancien clerc d'huissier, frileusement drapé dans une redingote qui sentait encore la tiédeur et la moisissure d'une petite étude, ce Pennelier connaissait mille chicanes inédites, désuètes, imprévues. Dans un bar, en face de la Bourse du travail, il tenait comme un petit bureau de consultations. On lui donnait des apéritifs pour honoraires. Souvent, il « travaillait pour le plaisir. Il devenait tout à fait populaire lorsqu'il mourut, presque à son poste, entre deux citations de Proudhon. Si l'on pense à rappeler son souvenir, que l'on cherche à découvrir le mystère de sa vo- cation tardive. Il y aurait à écrire un roman, digne d'un de nos petits Balzac, sur ce trans- fuge de la chicane passé à la bohème avec les armes et les bagages de la procédure. C'est au R. P. Scheil, membre de l'Académie des inscriptions et belleslettreS, qu'est due la découverte du code d'Hammourabi, et nond'Hannurabi, sur lequel M. Dareste a publié l'étude à laquelle rendait très justement hommage avant-hier M. Eon, à la Cour de cassation.

Il n'est que juste de rappeler le fait auquel l'éminent jurisconsulte a dû la possibilité d écrire son remarquable ouvrage.

Le R. P. Scheil a trouvé la fameuse stèle d'Hammourabi au cours du dernier voyage qu'il fit en Asie avec M. et Mme Dieulafoy.

Un bon signe.

Les jurés de la Cour d'assises de l'Yonne ont, hier', condamné cet Aubin qui avait très rudement manifesté sa haine et son mépris de l'armée. Ils ont bien fait. Et, à vrai dire, l'on ne songerait même pas à les en féliciter, si ce n'était la première fois que le jury de l'Yonne prenait une si excellente décision.

L'Yonne était, jusqu'à présent, la terre bénie de l'antimilitarisme les propagandistes de la crosse en l'air y étaient comme chez eux, en pleine sécurité. Cela change tant mieux.

Boycottage.

La commune de Pau (Hérault) possède, naturellement, une école et cette école est dirigée par des instituteurs, un directeur et deux adjoints. Pourquoi et comment ces trois fonctionnaires se sont-ils attiré l'antipathie de la commune tout entière? On ne le dit point. Mais, ce qui reste certain, c'est que tous les habitants, maire en tête, soupirent après leur départ.

Qu'ils aient pour cela de bonnes raison, c'est plus que probable. Aussi bien, le maire de Pau, qui ne répugne point aux mesures énergiques, vient d'imaginer un moyen assez étrange de traduire en acte.. le mécontentement général. Ayant chargé le garde champêtre de convoquer les électeurs, M. le maire les harangua et leur fit voter l'engage-

ment de ne plus envoyer,' à .partir du lendemain," leurs enfants à l'école. Il s'ensuit que, depuis- cette résolution mémorable, les trois instituteurs n'ont plus que quatre enfants en qui déverser leur science.

Voilà qui prouve, à coup sûr, que lé maire de Pau possède sur ses conci-,toyens un ascendant véritable. Que le stratagème qu'il emploie soit, pour un magistrat, bien. recommandable, c'est une autre affaire. Mais qui songe à s'étonner aujourd hui si de pareils procédés, anarchistes un peu, semblent partout les plus sûrs?

INSÉCURITÉ

M. Eon disait La co-

lonneoùest inscrit leCode

du roiHammourabiestac-

tuellement en sûreté au

K:wt;~ec!M~.OM~)'e.La

musée du Louvre » La

Cour de cassation se mit

à' rire.

(Les journaux.)

Depuis que six mots, sans malice n Au Louvre, on est en sûreté Partout, voire chez la police,

Ont provoqué l'hilarité,

La panique est affreuse au Louvre 1 Des cimaises jusqu'aux plafonds, ̃ Lesiableaux tremblent,– dès qu'on ,ouvro,r– De leurs premiers plans à leurs fonds. Les grosses masses de peinture,

Tel le Radeau de Géricault,

Gardent quelque désinvolture;

Mais leur beau calme est sans écho. Les petits Flamands, par exemple 1 Chaoun peut profiter avec,

A l'aide d'un pardessus ample ̃•• N'ont plus un fil de toile, sec t

Ef la Vénus de Milo même,

Quoique de marbre, a des frissons Il se peut qu'un amateur m'aime, .Geint-elle et sans plus de façons M'emmène au loin, dans l'Amérique Mais, dit-on, tu te défendras?

Moi 1 l'hypothèse est chimérique t Comment me défendre, sans bras ? Louis MARSOLLEAU.

Mme X. ayant perdu son parapluiedonne l'ordre à son chauffeur de se rendre à la préfecture de police. Mme X. franchit le seuil du bureau des objets trouvés sans grande confiance; cependant son espoir renaît à la. vue dune vieille femme qui emporte avec émotion un lamentable parasol recouvré. Au fonctionnaire qui l'écoute derrière un guichet» Mme X. donne le signalement de l'objet; Quelques heures plus tôt on l'a en effet rapporté. Mme X. tend déjà la main. Mais il faut établir son identité.

Une carte de visite ne suffisant pas, Mme X. montre au fonctionnaire son' petit portefeuille qui contient tout un paquet de ces cartes et aussi des cartes au nom de M.et Mmè X. avec l'adresse. Le nombre ne fait rien à la chose. Mme X. s'énerve cette vieille femme pourtant, tout à l'heure.

Mais la vieille femme avait un livret de Caisse d'épargne, uri certificat de ses derniers maîtres.

Mme X. se ravise*sort et revient bientôt armée des papiers de l'automobile. Hélas 1 l'automobile est inscrite au nom de M. X. et non à celui de madame.

Mme X. devra donc revenir un autre jour munie de son contrat de mariage ou de l'acte de décès de son mari; mais elle aura bien le droit de penser que la loi française1 n'est guère favorable aux femmes mariées.

Le champagne Pol Roger est décidément le champagne préféré de la Cour d'Angleterre. Seul, en effet, il a figuré dans le menu du dîner offert à Malborough House, par S. M. le roi Georges V, aux sept, rois venus pour assister aux funérailles du regretté roi Edouard VII. On retrouve ce même champagne Pol Roger dans le menu du dîner offert par S. M. le roi Georges V à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance.

Lundi prochain 23 octobre, M. Louis Madelin fera aux Amis de Versailles sa conférence sur les Journées d'octobre

i789.\

Après avoir retracé les divers épisodes de l'invasion du château par le peuple de Paris, le conférencier, secondé par M. P. de Nolhac, conservateur du Palais, guidera ses auditeurs dans les appartements qui furent le théâtre de ce drame poignant.

o-oc c

Les dons magnifiques.

M. Narcisse Mangin, l'amateur célèbre, dont les collections d'art constituaient un véritable musée, avait une tendresse particulière pour sa ville, pour Chartres, qui est un des plus beaux reliquaires de la vieille France.

Il mourait, il y a quelques semaines, et le Louvre espérait bénéficier des trésors qu il avait recueillis. Mais le vol de la Joconde était alors un fait accompli, et M. Mangin revisa son testament, réservant au musée de Chartres toutes ses libéralités artistiques.

Tous ses tableaux, objets d'art, ivoires la collection des ivoires est à elle seule une merveille iront à Chartres. Pour le transport de ces collections, M. Mangin prélève sur sa succession une somme de vingt mille francs, et il lègue cinquante-cinq mille francs au ministre dés beaux-arts « pour concourir, avec les « soixante-six mille francs déjà affectés « par M. Dujardin-Beaumetz à la même « destination, à la restauration et à 1 a« ménagement de l'ancien palais épis« copal de Chartres en vue d'y établir « le musée municipal de cette ville ». Notons que le palais épiscopal de Chartres est une des plus' belles -constructions de la fin du dix-septième siècle. Il fut bâti en partie aux frais et

d'après les indications de Mme de Maintenon Ce sera un superbe musée. Le surplus des^ biens de M. Narcisse Mangin est donné à l'hôpital de'Chartres»

Il y a en ce moment de nombreux cas1 de maladies des voies respiratoires rhumes, toux, bronchites, catarrhes, grippe, etc. Pour se guérir et se préserver, il suffit de prendre à chaque repas, en mangeant, deux Gouttes Livonienries de Trouette-Perret. Ce médicament constitue le traitement le plus actif et le moins dispendieux. Il faut avoir soin de bien exiger le nom « Gouttes Livoniennes de Trouette-Perret» sur chaque flacon.

Hors Paris

De Toulon:

« Au cours des recherches qu'on fait encore dans la sinistre épave de la Liberté, on a trouvé hier un volume intitulé la Marine d'autrefois. Le volume était précisément ouvert à une page où il y a une gravure qui représente l'explosion de la frégate anglaise Québec; survenue le 7 octobre 1779, pendant un combat livré au large' d'Ouessan t. » II est émouvant de songer aux yeux et au rêve qui se penchaient sur cette image au moment où la catastrophe était imminente, le 25 septembre dernier pauvres yeux qu'attristait sans doute encore, plus que le regret dé la vie, la mélancolie de ne pas avoir, comme sur le Québec, la mort en plein combat I. »

Bien moderne, et bien attristante aussi, l'effroyable anecdote que nous fait connaître une dépêche de notre correspondant de Berlin. Cette dépêche, la voici « Berlin, 17 octobre.

» A propos d'une amourette, le jeune D. élève de la classe de première, fils d'un juge au Tribunal d Empire de Leipzig, et le jeune vonN.élèvede seconde, viennent de se battre en duel sans té- moins. Les deux adversaires avaient ôté leur veste et leur gilet sur leur chemise blanche une grande croix rouge mar- quait laplace du cœur. D. était armé d'un revolver, von N. d'une carabine à deux coups, comme en ont les enfants pour tirer les moineaux.

» Deux coups furent échangés sans résultat. A la reprise, atteint en pleine poitrine par la charge de la carabine, le jeune D. tomba1 grièvement blessé, en. s^êcriant « Harry, achèver.moi » Et Harry von N. s'apprqchant, lui donna le coup de grâce. Puis le meurtrier, prenant le revolver du mort, se tira deux balles dans la poitrine.

» Les balles ont perforé le poumon et l'état du jeune homme est désespéré. »

~nad--

Nouvelles à la Main

Dialogue de rentrée.

Ah ça X n'est donc plus directeur de théâtre?. Je croyais qu'il avait fait faire de grandes améliorations dans sa salle? 2

Justement. Il n'a pas pu faire face à ses dégagements.

fr-OP O

Entre bohèmes

Je viens de rencontrer ton tailleur il était complètement ivre.

Sapristi c'était le moment de lui payer ce que je lui dois.

Tiens 1 quelle idée.

Danie, il doit voir double I

Derniers moments d'un condamné à mort.

Du courage, mon ami, que désirez* vous?

Le condamné, vivement `

Qu'on me laisse vivre au moins jusqu'à la. conclusion de l'accord marocain.

--<>-<:><><>

Notre confrère Z. est un dangereux pince-sans-rire. Au cercle, hier, un camarade très snob lui contait l'emploi de ses vacances.

J'ai fait du footing, beaucoup. Et vous ? 2

Oh 1 moi, de la marche, simplement.

Le Masque de Fer.

UNE CARRIÈRE

Le Journal officiel publie ce matin un décret aux termes duquel M. Charrier, inspecteur principal des chemins de fer de l'Etat, chef de la section du contrôle des recettes, est nommé caissier principal du réseau, en remplacement de M. Molinier, admis sur sa demande à faire valoir ses droits à la retraite.

M. Charrier, qui se trouve ainsi appelé à l'une des plus hautes fonctions dé l'administration des chemins de fer de l'Etat, eut des débuts des plus modestes. Sa carrière semble une histoire de la Morale en actions. Il entra, il y a trente-trois ans, au service de la Compagnie des chemins de fer de la Vendée, comme simple facteur.

Il avait alors vingt ans. D'une famille d'universitaires, il avait reçu une éducation qui lui aurait permis d'embrasser une autre carrière, plus brillante. Mais on disait que; les chemins de fer « c'était bon », qu'il y avait « de l'avenir ». Il se laissa tenter par l'aventure et ne doit pas le regretter aujourd'hùi.

G'esténl878, quelques semaines avant le rachat le premier rachat-qu'il se fitadmettre comme facteur. Ses appointements étaient peu considérables douze cents francs par an ses fonctions très humbles il pesait les bagages, aidait au besoin à les charger, attelait les trains. Mais il était dans, la maison.

Comme il avait de rinstructiorr on l'affecta peu après au télégraphe. Puis il devint receveur et distribua des billets. En 1881, ayant été nommé employé, il 'fut envoyé à Paris, au contrôle. C'était un premier pas. Du con-

frôle, il passa au service de la' vérification et, promu sous-inspecteur, fut chargé de l'inspection de la comptabilité des gares du réseau. 1

Avancement déjà .prodigieux pour un facteur. Il ne gagnait encore, cependant, que deux mille quatre cents francs par an. Il devait mettre quatorze ans à atteindre deux mille six cents francs.

Mais ses rapports furent remarqués. Il était des mieux notés. En 1887 il devint chef de bureau au service commercial d'abord, ensuite au contrôle. Il y demeura jusqu'au commencement de 1911, où il fut promu chef de division. Il est depuis ce matin caissier principal de l'Etat. .•̃•̃̃̃• Agé de cinquante-trois ans, grand, largp d'épaules, l'œil clair, M. Charrier est un fonctionnaire ponctuel et méthodique. Il est considéré comme un comptable hors de pair. Aussi bien, sans doute, aura-t-il fort à faire sur le réseau de l'Etat.

Maxime Girard.

̃ -Nous commencerons dans quelques jourk la publication d'un roman nouveau: kes Amants de Pise v. PAR

PÉLADAM ":̃'̃• J

LES NÉGOCIATIONS FRANCO- ALLEMANDES

LA DISCUSSION CONGOLAISE

M. de Kiderlen-Waechter et M. Jules Cambon, après quelques conversations préliminaires, ont maintenant abordé à fond la discussion relative à la compensation territoriale au Congo. Bien qu'un secret rigoureux soit gardé sur le résul-'tat de leurs derniers, entretiens, il stemble bien qu'on envisage de part et d'autre la possibilité d'un arrangement. On s'attend à ce que la seconde partie des négociations portant sur le Congo soit sensiblement plus courte que la première. Cela s'expliquerait d'ailleurs .aisément. Dans la première, il s'agissait de résoudre des questions multiples et em-f brouillées; quand on s'était mis d'ac, cord sur les principes, il restait à s'entendre sur des formules de rédaction délicates et toutes en nuances. Cette négociation marocaine se présentait le plus souvent sous l'aspect d'un contrat, tan- dis que la négociation congolaise a l'aspect d'un marché. Il s'agit avant tout de débattre une question de quantité. Àînsî^ùé HoÏÏsTâ'vo'hs déjà dît, plus grosse difficulté aura trait à ce qu'on appelle la coupure. Si l'Allemagne, dans un but facile à comprendre, désire étendre son territoire du Cameroun jusqu'au Congo et à l'Oubanghi, la France, pour des raisons bien naturelles, entend préserver l'unité géographique de sa colonie et garder une communication- assurée entre les deux parties du Congo. Le gouvernement français veut aussi qu'il y ait entre les deux pays un échange de territoires un morceau du Cameroun passera sous la domination française, en même temps qu'un morceau du Congo deviendra allemand.

Nous avons, dès juillet dernier, promis au gouvernement germanique une compensation au Congo. Personne ne songe, chez nous, à revenir sur cette promesse. Mais il ne s'ensuit nullement que nous soyons tenus à donner cette compensation aussi grande que l'Allemagne la demande et surtout a la place -même -où elle la demande.

La France et l'Allemagne négocient depuis plus de trois .mois; parmi dès obstacles de toute nature, un arrangement qui devrait avoir pour objet d'éliminer entre les deux pays une cause perpétuelle de malentendus et d'incirdents. Mais si l'on veut que cet objet soit atteint, il importe que l'accord qui s'élabore ne laisse, de part et d'autre, ni mauvaise humeur ni dépit. II. faut que les deux gouvernements des deux pays le comprennent et sachent faire, au bon moment, les concessions indispensables. C'est à cette seule condition que les rapports des deux grandes nations voisines pourront être améliorés 1

Raymond Recouly,

Une lettre du chandelier allemand Berlin, 17 octobre.

Le chancelier de l'Empire a exprimé son désir de répondre plus tard au Reichstag aux interpellations sur les questions extérieures, dès que la situation politique le permettra, dans une lettre au président du Reichstag, ainsi conçue

Comme je l'apprends, différents partie ont l'intention de déposer au Reichstag des in7terpellations sur les questions de la politique étrangère, en particulier sur la question tripolitaine et nos pourparlers avec la France je comprends et je partage le désir des partis d'amener une discussion parlementaire de ces questions.

Cependant, dans l'état actuel, le gouvernement ne pourra pas prendre part aux débats sur la politique étrangère. On ne pourrait pas séparer de la discussion générale sur la politique étrangère l'attitude du gouvernement dans l'affaire marocaine, mais là-dessus le gouvernement, en raison de pourparlers qui sont encore en suspens, ne pourrait pas faire de déclaration sans courir le danger de nuire considérablement aux intérêts allemands.

Il en serait de même de la question tripo*litaine. En vue de mettre lin à la guerre turco-italienne, il existe entre les puissances un échange de vues qui rend impossible toute divulgation sur la prise de position du gouvernement impérial dans cette question. Mais à un débat du Reichstag sans la participation du gouvernement s'oppose l'appréhension qu'il pourrait, dans un sens ou dans l'autre, accroître les difficultés pour la politique allemande et porter préjudice à son action.

D'après la Freissin^ge Zeitung, une réunion des chefs de parti du Reieljstag-


•s'est longuement préoccupée de la lettre adressée au président de cette assemblée par ]yj. de Bethmann-Hollveg.

De' toutes parts, on a exprimé le souhait de voir, le plus tôt possible, la situation politique étrangère faire l'objet de débats publics et le président du Réichstag a même constaté que, selon l'ayis unanime des chefs de parti, le Reichstag a, de son côté, la possibilité de faire'intervenir de lui-même la situation politique et étrangère dans les débats. Il est intéressant, sans toutefois attacher trop d'importance aune divergence vues qui peut disparattre d'ici la prochaine séance, de constater l'opposition qui existe entre cette opinion des chefs de parti et la lettre de M- de BethmannHollweg déclarant quele gouvernement s'abstiendrait, jusqu'à nouvel ordre, de prendre part à des débats sur la politique étrangère.

Un bruit

Berlin, 18 octobre. 2 h. matin. La Margm Post se fait l'écho, non sans s'entourer de prudentes réserves, d'un bruit d'après lequel la retraite du chancelier serait imminente.

'̃̃̃••" La presse allemande

A. !r ̃ .Berlin, 17 octobre. Le Reichstag s'est réuni aujourd'hui, mais il n'a tenu qu'une séance de pure forme. ̃

Le gouvernement ne répondra à l'interpellation sur le Maroc qu'après la conclusion des négociations.

La Deutsche Tageszeitung désire que le Reichstag s'occupe de la question avant- la Chambre française, afin, ditelle, que l'on comprenne en France la gravité, de la situation) et elle ajoute Le peuple allemand se tient derrière son gouvernement et lui demande de défendre ses intérêts avec éne.rgîe.

Exception faite pour ceux du baron de Hoctiittg, les discours sur la politique étrangère au Reichstag sont souvent bien médiocres. Les députés s'occupent peu de politique étrangère et ils sont mal informés sur les questions qu'ils traitent à la tribune. De plus, en 1909, le Reichstag s'est félicité unanimement d'un accord qui réglait la question marocaine et qui mettait un terme aux querelles franco-allemandes. Peut-il se~ désavouer ? Et, rendrait-il: vraiment un service à M.Kiderlen-Waechter en organisant contre l'Empereur un de ces chari- varisidont. on a d'ailleurs perdu la re- cette =depuis le départ du prince de Bu" low ? J'en doute fort.

La Correspondance Prussienne, qui passe pour officieuse, s'élève avec énergie, contre l'idée que les articles de l'an-; cien gouverneur, de Puttkamer, pourraient être.- approuvés pas les milieux coloniaux.

La rectification de frontière envisagée par M. de Puttkamer est trop minime, dit la Correspondance, pour être considérée comme une compensation suffisante, et on est d'avis ici que l'article a exercé une influence défavorable sur les négociations.

Les journaux exaltés, tels quelaPos^et le Rèichsbote, et le parti national libéral, qui attend son salut électoral d'un conflit extérieur, 'se' répandent en menaces. L'arimîe-BeTOTrilleraffc^iïrrTTÂirema-grre" a une patience angélique, dit l'autre mais sa patience est à bout. Il faut profiter des hésitations françaises pour rompre les négociations et s'installer au Maroc, reprennent en chœuf les pangermanistes qui parlent au nom du peuple allemand comme s'ils l'avaient dans leur poche., Bonnefon."

ta presse austrû-hongrûise

Vienne, 17 octobre.

On mande de Berlin à la Neue Frète Pressé ï De source diplomatique, on apprend que les négociations franco-allemandes au sujet des compensations à accorder au Congo dureront encore environ trois semaines. Bien qu'il reste encore plus d'une difficulté à écarter, MM. de Kiderlen-Waechter et Cambon sont persuadés qu'ils arriveront à une entente.

Budapest, 17 octobre.

Le Pester Lloyd estime que le conflit entre la France et l'Allemagne a été réglé du jour où a été réglée la question marocaine.

11 ajoute u

Sur lé chapitre des compensations lin se*

jfieUi désaccord n'est point a craindre.

Arôrès avoir exposé les bases sur lesquelles se feront, selon lui, ces compensations, le journal dit ¡

H tiTy a plus en ce moment qu'un seul pro6lè.me marocain, et c'est l'Espagne qui le pose. Il ne sera pas question d'elle dans l'accord de Berlin, et personne n'a tenu compte clé ses ambitions. En Téconnaîssant le traité i'rancO'allemand» elle renoncerait aux droits mêmes qu'elle acquit à Algésiras. Or, on sait avec quelleénergio elle cherche, au contraire, H leur donner plus do portée. La Compagnie

marocaine change de théâtre, c'est à Madrid

maintenant qu'elle va donner ses représen-

tations, i

Les opérations espagnoles dans le Riff /Madrid, 17 octobre.

L'Opération définitive, qui devait être effectuée aujourd'hui à Melilla dans la région de l'oued Kerl, a été ajournée en raison du mauvais état de la" mer qui rend difficile une coopération navale. Le ministre de là-guerre quittera Melilla probablement demain, eteontinuera; sa visite d'inspection à Ceuta, d'où il rentrera à Madrid.

Le ministre des affaires étrangères, interviewé par un journaliste au sujet de l'assertion d'un journal qui accuse les ̃Rift'ains de faire usage contre les troupes espagnoles de projectiles explosifs ù eux fournis par des commerçants français, a répondu

Ce n'est certainement pas en accueillant de telles nouvelles qu'on facilitera l'tBuvre de bonne amitié que poursuivent les gouvernements français et

espagnol. `.

Le ministre a exprimé ensuite ses regrets de voir semer ainsi la méfiance et faire sans le moindre fondement une imputation de pareille nature.

.•; ̃̃ Tanger, 17 octobre.

Les Espagnols organisent à Ceuta un corps d'armée de six à sept mille hommes qui seront embarqués à Alliucemas, <m vue d'occuper les territoires des Beggovia et dès Bedi Ouriarel et d'apex rer la jonction de ces territoires avec ceux de Melilla.

LA RÉVOLUTION EN CHINE

Intervention allemande à Han-Kéou Un fait et nous devons l'accepter pour vrai, puisqu'on lui attribue une source officielle domine par son importance tous ceux que le télégraphe nous a fait connaître hier. C'est le sui-

vant

On annonce officiellement de Berlin que des troupes débarquées par le Leipzig, le Tiyer et le Vaterland, auxquelles s'est jointe une compagnie de volontaires composée d'Allemands résidant à, Han-Kéou, se battent actuellement dans lès rues avec la populace chinoise. Notre correspondant de Berlin nous apprend que le corps de débarquement des matelots allemands comprend environ 200 hommes et la compagnie de volontaires allemands 70 en temps ordinaire, mais elle peut être portée au double avec les réserves.

On suppose que d'autres vaisseaux étrangers ont débarqué des troupes. On ne nous apprend pas les motifs qui ont déterminé cette intervention. Les dépêches précédentes s'accordaient à dire que la sécurité des étrangers cantonnes dans leurs concessions étaient assurée. Les révolutionnaires s'étaient appliqués à renouveler l'engagement pris dès le début du soulèvement de respecter la vie et les biens des étrangers.

La seule supposition qui'soit permise, c'est que cette intervention qui, nous dit notre correspondant de Berlin; a été interprétée à la Bourse comme un événement important et a déterminé une baisse assez sensible a été provoquée par des désordres qui auraient éclaté à, la suite de l'arrivée dans le voisinage. d'Han-Kéou de l'armée du ministre de la guerre. > Voici, en effet, la dépêche qui a été expédiée hier d'Han-Kéou, où les révolutionnaires ne seraient donc plus maîtres du télégraphe qu'ils monopolisaient depuis quelques jours et dont nous signalions hier le silence de mauvais augure pour eux

Han-Kéou, 17 octobre.

L'amiral Sa Chen Ping est arrivé dans une canonnière et a assuré aux consuls que les concessions étrangères ne courront aucun danger. Un train amenant des troupes du Nord est arrivé; les troupes campent au nord deilanJvéou un détachement se trouve à une distance d'un à deux milles.

Les troupes révolutionnaires de Wour Chang ont franchi le Yang-Tsé et ont, disparu le long du fleuve Han.

La Croix-Rouge fait emporter les cadavres de Wou-Chang.̃̃̃.

Le révolutionnaire qui avait dérobé de l'argent a été décapité. ̃ Une autre dépêche d'Han-Kéou, datée également d'hier et reçue à Berlin, dit Le croiseur anglais Cadmus est arrivé. Les insurgés ont résolu de ne tuer les Mandchous* ni en masse,ni individuellement, s'ils reconnaissent volontairement le nouveau gouvernement.

On s'attend à un combat entre les Mandchous et les insurgés.. Ces derniers ont créé une société d'infir-

miers, qu}. est. djrigéeipar. «ri .misàioraiaiiie-

Les,femmeS-et les enfants partirent aujour^

4'M.Pour.Changh~~

Le commandant en chef des révolutionnaires a déclaré que ses troupes ne craignaient pas l'armée du Nord, qu'elles ,8e serviraient elles-mêmes du chemin de fer de" Pékin. Un ordre parfait règne sur cette ligne, mais le service est suspendu. Un nouveau journal révolutionnaire a été publié aujourd'hui;,les anciens journaux, ne paraissent pas.

Ajoutons que presque toutes les puissances sont actuellement représentées à Han-Kéou par des croiseurs ou des canonnières, car elles se sont hâtées, dès le début des troubles, de faire remonter le fleuve parles navires stationnés à Shang-haï, et quelques canonnières sont; même allés jusqu'à 1-Chang, au-dessus de Han-Kéou, dans le Tsé-Chouan. Tout cela ne paraît pas très favorable aux révolutionnaires. Et, pourtant; d'à?, près une dépêche de Pékin, le consul des Etats-Unis à Nankin aurait télégraphié qu'ils seraient à la veille d'être maîtres de .Nankin où il demande l'envoi d'un navire de guerre américain, et à. la légation de France on aurait appris que le vice-roi de la province aurait disparu.

Il est à remarquer aussi que la dépêchè allemande n'est confirmée par aucune des dépêches expédiées hier d'HanKéou l'une dit même que l'ordre y est parfait: Ilan~ICeau,.4T actol~ce,

HaE-Kéou, 17 octobre.

Le massacre des Mandchous semble avoir Cessé. ̃}. Une proclamation des révolutionnaires in- vite leurs partisans à épargner ceux qui se soumettent au nouveau gouvernement. Un individu, coupable de désordres, a été poursuivi jusque dans la concession britannique il a été tué. L'entrée de la co'ncession est désormais interdite.

Les troupes continuent à arriver du Nord. On disait, dans la matinée, que 2,000 soli dats étaient allés ù Wou-Chang so joindre aux insurgés, mais cette nouvelle n'est pas

confirmée.

Deux journaux républicains ont fait leur apparition.

L'ordre est parfait, mais les domestiques des Européens, pris de terreur et de panique, quittent la ville. Et de Pékin, d'autre part, on admet les progrès des révolutionnaires qui seraient aux portes de Kiou-Kiang-Fon, au sud de Won-Chang-.

Pékin, 17 octobre.

Suivant dos nouvelles de Kiôu-Kiang, en date d'aujourd'hui, des révolutionnaires armés sont aux portes et réclament la reddi'tion do cette- ville

Les étrangers se disposent à partir. Dés soldats révolutionnaires, portant le brassard de l'armée insurgée, ont été aperçus' dans le voisinage.

Le Waï-AVou-pou publie un avis annonçant l'arrivée des troupes à Han-Kéou et faisant prévoir la reprise prochaine de WouChang et de iran-Vnng.

Neuf trains portant des troupeaux ont quitté aujourd'hui Pao-Ting-Fou.

Les soldats étaient pleins d'éntfain. Nouvelles anglaises

Londres, 1C octobre.

Les seules nouvelles intéressantes de Chine sont celles qui signalent l'arrivée au nord de Han-Keou de quelques milliers de soldats impériaux. Déjà l'armée e des révolutionnaires, comptant, paraît-'il, 65,000 hommes, aurait franchi le Yang-Tsé et marcherait contre les troupes impériales. Mais ces chiffres paraissent bien disproportionnés.

Si les rebelles remportent une pre-

mière victoire, Canton tombera entre leurs mains.

Qn croit .ici qu'une grande bataille est imminente qui décidera, du sort de la dynastie. Il est impossible d'avoir la. moindre confirmation du débarquement des allemands à Han-Kéou pour assurer la protection de la concession allemande. On ne comprend pas très bien pour« quoi seuls les détachements allemands sont descendus à terre et pourquoi ils chargent la populace chinoise dans les rues.de la ville.. Les révolutionnaires seraient-ils maintenant impuissants à assurer l'ordre ? Coudumer.

Les intérêts japonais -Tsé

dans la région du Yang

Certains' journaux apprenant que l'amiral japonais Kavvashina se trouve être le commandant des forces internationales sur le Yang-Tsé, en, ont conclu que le Japon laissait paraître par quelque dessein caché; il n'y a cependant là rien qui doive étonner la ,3e escadre japonaise a pour champ d'action les eaux chinoises, et, à la première alerte, se dirige vers le point menacé elle comprend deux croiseurs de 4 à 5,000 tonnes et quelques canonnières. Cette force s'est mise en mouvement dès la nouvelle du soulèvement autour de Tcheng-Tou vers le 12 septembre, et tandis que les canonnières remontaient vers I-Chang, point au-dessus duquel elles ne peuvent aller qu'à une certaine saison," les croiseurs recevaient l'ordre de gagner Han-Kéou et Wou-Chang, car le fleuve n'est pas navigable pour eux plus en amont.

Les intérêts commerciaux que possède le Japon dans cette région ne sont pas d'ailleurs des plus importants. A Han-Kéou, la concession, la plus en aval dés concessions étrangères, n'aura d'avenir" qu'après l'achèvement du chemin de fer de Canton à Han-Kéou, dont le terminus se trouve sur l'autre rive du fleuve.1 La Compagnie Mitsùbishi y a construit plusieurs bâtiments, qu'elje loue à la,population japonaise etchfc4 noise. La Compagnie de navigation à vapeur, Nisshin, qui est une des plus prospères des Compagnies japonaises, y possède de bons appontements, l'un dans la ville chinoise même; avec plusieurs Compagnies étrangères-, elle assure la navigation du Yang-Tsé depuis Shanghaï j usqu'à 1-Ghang, avec des ramifications surChin-Kiang-Poo au nord, Nan-Chong par le lac Poyang au sud, Siang-Tau et Chang-Teh par le lac TqngTing. La Toa Seibun (minoterie d'Extrême-Orient), aurait donné, en 1909, 7 0/Q de dividende, après des débuts très 'pénibles. La Nisshin Yoko extrait l'huila et les résidus des fèves et des graines de coton.

La Compagnie Mitsin,-le plus ancien établissement de la région, fait surtout l'exportation des céréales qui sont drainées par la voie ferrée de Pékin à HanKéou à travers le Honan depuis peu aussi, elle exporte l'huile de jugoline pour plus dé dix millions de taels par an. La fabrique de papier du Fuji a également une succursale, mais lutte difficilement contre les maisons rivales, allémandes et autrichiennes surtout. Le Japon importe directement sur Han-Kéou environ -lO millions de yens; ̃ 'Km délidrs^a'iraii-Kéoul'-le-'îâport^h' > pas d^établissemeiite impûrSânts: sèulë^ ment, à Wou-Chang, un de ses officiers (lieutenant-colonel Teranishi) est professeur à l'Ecole militaire, plusieurs civils sont professeurs à l'Ecole supérieure d'agriculture depuis plus de dix ans.

Aux mines de fer de Taie, un ingénieur est Japonais et 30 à 40 familles d'employés japonais y sont également installées ,1a Compagnie Mitsubishi y importe du charbon japonais et en exporte le minerai de fer ces mines sont considérées comme très importantes pour l'industrie et les constructions navales du Japon. Enfin, la même Compagnie. aurait des intérêts dans la Compagnie des ciments. commerce avec le Japon se développe. normalement, mais est bien loin de rivaliser avec celui de L'Allemagne. On voit que sans être extrêmement importants, les intérêts, japonais dans la région le sont suffisamment pour motiver une intervention le jour le Japon le désirerait, mais nous ne le croyons pas. A. Kergan.

La Guerre Halo-Turque

A Tripoli

̃• Tripoli, 17 octobre. Le. débarquement du dernier échelon continue. La situation est sans changement.

Rome, 17 octobre.

Le Messagge.ro dit qu'un soldat turc se présenta aux avant-postes italiens de Tripoli, demandant' à se soumettre. Questionné, le soldat répondit que les troupes turques sont très fatiguées depuis huit jours, on n'a pas dessellé les chevaux. On ne peutplus y résister en outre, la ration de vivres a été réduite et on souffre de la faim.

Le soldat paraissait vraiment à bout de forces; il fut secouru et mangea en souriant et en remerciant.

Le Mcssaggero dit aussi que le petit navire Cilta-di-Milano continue de placer le nouveau câble entre Tripoli et la Sicile. On espère, si la mer est suffisamment calme, que le câble sera prêt à fonctionner dans huit ou dix jours, Les troupes turques

Rome, Ï7 octobre. Le correspondant de la Triùuna h Tripoli télégraphie que les officiers turcs ¡ indignés de l'inaction de Munir-pacha,

l'ont déposé et remplacé par le colonel

Nisciat bey, homme audacieux qui s'opposa énergiquement à ce que les troupes turques se réfugient en Tunisie et fit fusiller plusieurs mutins.

Projet Italien

,r Berlin, 18 octobre, 1 h. 40 matin.

On mande de Rome, de source diplomatique, à la Gazette de Francfort que l'Italie aurait l'intention, au cas la Turquie prolongerait la résistance, d'occuper trois îles de la mer Egée dont Mytilène.

En Bulgarie

Sofia, 17 octobre

M. Serafow, ministre de Bulgarie à Cpnstantinople, télégraphie qu'au cours de la "réception diplomatique d'hier As-

sim Bey déclaré que la Turquie, afin de donner une preuve de ses bonnes dispositions à l'égard de la Bulgarie, suspend l'envoi de troupes à la frontière bulgare.

Les journaux publient des informations d'après lesquelles on aurait essayé de s'emparer des dépôts de munitions de Kustendil et de Slivnitsa. On aurait, dans tous les cas, tenté de faire sauter les magasins au moyen de bombes. Les troupes de garde ont réussi à faire fuir les auteurs de ces attentats enttirant des coups de fusil. Les journaux supposent que les tentatives en question ont été faites par des espions turcs; mais il ne ̃paraît pas impossible que ces attaques aient été simulées par des personnes ayant intérêt à créer des difficultés au gouvernement à cause de sa politique pacifique.

Berlin, 17 octobre. -•

On télégraphie de Sofia au Berliner Lokalanzeiger que les tambours résonnent dans les rues pour inviter lès -réservistes à aller chercher leurs feuilles de route. Au ministère de la guerre, l'impression est critique aujourd'hui. On y tient la mobilisation pour inévitable, à cause des rassemblements de troupes turques dans la province d'Andrinople, qui atteignent cent mille hommes, et de la concentration à la frontière de quinze régiments de cavalerie kurde. Bonnepom.

La mobilisation serbe

Londres, 17 octobre.

Relativement à la prétendue mobilisation d'une partie des réserves de l'armée serbe, j'apprends officiellement qu'il ne s'agit là que de manœuvres normales. Elles auraient dû avoir lieu en été, elles ont été renvoyées à l'automne a cause des -terribles chaleurs et de la trop grande sécheresse, et ce renvoi des manœuvres fut décidé, il y a plus de deux mois, alors que personne ne prévoyait la guerre italo-turque. Du reste, cette mobilisation n'intéresse que très peu d'officiers et un nombre restreint de réservistes. J. COUDURIER.

Nouvelles diverses

L'ambassade d'Italie à Paris dément formellement la nouvelle reproduite par certains journaux et suivant laquelle des navires de guerre italiens auraient bombardé quelques points des côtes ioniennes.

Le bruit a couru aujourd'hui à la Bourse de Berlin, qu'il a défavorablement impressionnée, que l'Angleterre était sur le point d'annexer l'Egypte. Une dépêche d'Alexandrie d'Egypte confirme la nouvelle du massacre d'ouvriers italiens à Karak, qui fut rapportée à des fugitifs de Damas par les mécaniciens du chemin de fer du Hedjaz. On télégraphie de Gallipoli au Daily Mail que la division navale ottomane est partie hier matin de la Corne d'Or pour une destination inconnue. Le Lokalanzeiger se fait l'écho d'un bruit de mobilisation dans la Pologne russe. Le 6e corps, du district militaire de Varsovie, aurait été mobilisé le 12 de ce mois dans les gouvernements de Lôpiza_ et de Grodrio. A Varsovie Blême, lëspriéparatifs de mobilisation seraient

s.i.avancé^qjie.; .tout^ser^^rlI^mar-T

cher au premier signal.

A l'Etranger

Le voyage en Suisse de Guillaume II Berne, 17 octobre.

Les renseignements parvenus au Palais fédéral permettent de considérer comme certain que l'empereur Guillaume viendra l'année prochaine en Suisse pour rendre visite au Conseil fédéral, probablement à l'occasion des manœuvres d'automne de l'armée fédérale.

En Portugal

Saint-Sébastien, 11 octobre.

On télégraphie de Vigo que M. Aires d'Ornellas, ancien pair du royaume de Portugal, aide de camp du roi Manuel et ancien ministre de la marine du cabinet Franco, a fait à un journaliste les déclarations suivantes

Il ne s'agit,pas actuellement d'un mouvement organise par quelques agitateurs, mais bien d'un soulèvement national dirigé contre une oppression et une tyrannie intolérables. Ce soulèvement est national parce qu'il s'appuie sur une tradition de plusieurs siècles faite d'ordre, de liberté, de paix et de gloire. En cas de réussite, c'est Manuel II qui en en bénéficiera, parce que c'est le seul chef qui puisse gouverner le Portugal. » Tout le monde sait comme ce jeune Roi fut mal conseillé au.; lendemain, de l'horrible tragédie dans laquelle périrent son père et son frère. Par la faute des ministres des différents1 cabinets qui, depuis lors, se succédèrent au pouvoir, le gouvernement de Manuel Il capitula devant l'anarchie. Au premier signal de la révolution, les ministres n'eurent qu'une idée, faire fuir le Pioi, alors qu'ils pouvaient organiser avec succès la résistance. ».

En ce qui concerne le programme du parti royaliste, M. Aires d'Ornellas a déclaré que ce programme est un programme d'union et de concorde entre tous les Portugais. Instruit à l'école du malheur, fortifié par l'exil, le roi Manuel à toutes les qualités pour faire le bonheur du Portugal. Enfin, si le duc d'Oporto lutte avec nous contre l'a République, c'est pour sauver, par le rétablissement de la monarchie, l'indépendance du Portugal, indépendance menacée par les républicains, qui rêvent de constituer avec le, Portugal et l'Espagne une République ibérique, AuÎIERT.

Tôrto, 17 octobre..

Selon les nouvelles officielles provenant du commandant de la sixième division, la tranquillité, règne sur toute la frontière. Les monarchistes continuent leurs mouvements dans les localités espagnoles voisines et se dirigent maintenant vers l'ouest en s'approchant de la frontière du Minho.

Les détachements des troupes gouvernementales vont iHre immédiatement renforcés par de l'infanterie et de la cavalerie. L'esprit des troupes est excellent.

Le commandant de la colonne de Vinliaès a télégraphié au gouverneur civil que la co.lonne d'opérations rentre dans cette localité, revenant d'Edral sans avoir recueilli de nouvelles informations concernant les monarchistes.

On croit que les monarchistes, pour tenter de provoquer un soulèvement dans le Alto Minho y entreront par Portella, Requiaès, Sdajo ou Lindozo.

̃ Braga, 17 octobre.

Une bande de monarchistes portugais, sous les ordres de Omen Christo,oiit étéTUs en face de Portilla, en territoire espagnol.

̃ ,Yïg°i 17 octobre.

£>'après les nouvelles reçues de Vérin, le

capitaine portugais Païva Conceiro serait maintenant à la tôte d'une forte colonne par suite-do l'arrivée do nombronx conspirateurs bien armés.

On prétend qu'il prépare une marche pour s'emparer de Bragance.

L'affaire Thirion

Berlin, 18 octobre, 2 h. mat.

On mande de Cologne à Ja Movgen Post que favocat de Mlle Thirion va demander à 1 Empereur la remise des deux moia de prison qu'elle a encore ù faire.

Un complot anarchiste allemand Berlin, 17 octobre.

Un complot anarchiste a été découvert ayant pour but de provoquer l'antimilitarisme. il a déjà provoqué dans l'armée allemande de nombreuses désertions. Plusieurs arrestations ont été opérées. L'instruction sera de longue durée. Bonxefon. Le ministère japonais

L'ambassade du Japon nous communique la note suivante

Le vicomte Uchida, qui avait quitté l'ambassade à' Washington, pour entrer dans le nouveau cabinet Saionji, ayant été npmmé, à son retour, le 10 octobre, ministre des affaires étrangères, vient de prendre immédiatement la direction de son département.

Révolte contre l'hygiène

Rome, 17 octobre.

Les désordres qui se sont produits hier à Segni, dans l'arrondissement de Velletri, à la suite des mesures d'hvgtène prises pour empêcher la propagation du choléra, ont été très graves.

Les autorités, en vue de combattre le choléra, ayant fait isoler les cholériques pour désinfecter les locaux, les habitants déclarèrent que ces mesures hygiéniques n'étaient qu'un ingénieux prétexte pour dilapider le patrimoine de la commune.

En présence de l'attitude menaçante de la population, le syndic fit barricader la mairie et y plaça huit carabiniers.

Une foule de 2,000 personnes, dont beaucoup de femmes, prirent d'assaut la mairie et jetèrent les carabiniers dehors; les actes de l'état civil et les documents furent jetés dans la rue, puis incendiés, ensuite les révoltés mirent le feu à la mairie. Le syndic se sauva. Tout fut brise, sauf les portraits du Roi et de la Reine. Une femme s'empara de la bannière communale et se mit à la tête du cortège qui alla au lazaret délivrer les cholériques, lesquels furent conduits triomphalement à leur domicile. Cent soldats sont arrivés de Rome. On a procédé à de nombreuses arrestations.

De pareils faits, qui se reproduisent trop soitvent, empêchent de combattre effectivement le choléra.

COURTES DÉPÊCHES

L'empereur d'Autriche a fait une visite de eotidoleances au comte d'Erenthal, ministre des affaires étrangères, qui vient de perdre sa mère.

Le Morgen Post, de Berlin, annonée qu'un' lock-out a été prononcé à Minden contre huit mille ouvriers de l'industrie du tabac.

La santé du prince régcnt de Bavière s'est améliorée.

Amérique latine

^sf ^v:' AU- PEROU- ..[S

l (\: ,«..• y;, j I*iwa,i,17 ÇCtûbre».

Le nouveau ministère. Le nouveau ministère est ainsi constitué présidence et justice, M. Ganoza; guerre, M. de la Torre; affaires étrangères, M. Lejuia Martinez; finances, M. Raez; intérieur, M. Jimenez; industrie, M. La- Torre Gonzalez.

NOTES CHILIENNES

Recelses des douanes. Nous avons donné, il y a quelques jours, des chiffres rapportant les recettes des douanes du Chili pendant les huit premiers mois de l'année courante. Par une erreur de transmission, ces chiffres-là avaient été faussement calculés. Il nous arrive aujourd'hui, par dépêche, le montant des recettes des douanes pendant les neuf premiers mois de 1911 elles représentent 168,97f,216 francs, soit une augmentation de 18 millions de francs sur celles de la même période de l'année antérieure.

Le produit des douanes en septembre dernier s'est élevé à 17,502,931 francs. NOTES ARGENTINES

La situation du.Trésor.– On nous demande des renseignements sur la situation du Trésor en Argentine et sur le projet du budget de 1912. Le mémoire du ministère des finances nous fournit dans tous ses détails le mouvement et le résultat de l'exercice de l'année passée. Nous donnons aujourd'hui les chiffres constatant la situation du Trésor nous publierons, un de ces jours, un abrégé du message du ministre José Maria Rosa, rapportant le projet du budget de 1913. A l'expiration du dernier exercice, il est resté une somme de 110,745,971 fr. 85, qui n'avait pas été payée à la date de cette expiration, bien qu'elle figurât à la comptabilité. Pour le payement de cette somme il n'existait d'autres ressources que 30,G9G,708 fr. 90 au trésor et 12,537,181 fr. 40 en titres divers, des lois numéros 4,569, 6,370 et 5,000. Il y avait donc une différence de 70,513,081 fr. 55 sans ressources.

Le 30 juin de l'année courante, de la dette exigible correspondant à l'année passée et qui s'élevait comme nous venons de le dire, à 119,745,971 fr. 85, il avait été déjà payé la somme de 108,671,200 francs. Il restait donc Un solde de 11,074,771 fr. 85 qui doit être déjà diminué à cette date.

Comme il avait été prévu déjà en octobre de l'année passée, que l'exercice de 191.0 fournirait uno différence défavorable de plus dé 60 millions de francs et comme, d'autre part, il fallait prévoir aussi que la nouvelle administration aurait à avoir recours à des crédits supplémentaires, on jugea nécessaire de réaliser un emprunt temporaire de 100 millions francs. Le montant de cet emprunt fut versé par moitié Je 14 janvier et le 10

mars 1911,

Comme le 30 juin, les 100,000,000 do francs étaient dépensés, et la légation argentine à Londres eut, en outre, à émettre 8,750,000 francs en traites- à Î10 jours et comme, d'autre part, le trésor général avait satisfait aux ordres de paiement tirés sur lui, la comptabilité nationale, par ordre du ministère des finances, formule un état de la situation du trésor jusqu'au 80 juin avec une explication de l'emploi des 100 millions de francs. } Eugeaio Garzon,

LES COLONIES

Algérie

ATTAQUE D'UN COURRIER

DANS L'EXTRÊME -SUD 0RA.NAIS Avant-hier un télégramme d'Alger; annonçait que la formation de djichs était signalée dans l'Exlrûme-Sud oranais.

Hier, :ainsi- -qu'on le télégraphie de Golomb-Béchar> l'un de ces djichs, composé d'un grand nombre de Berabers, a

réussi à enlever le courrier de ColombBéchar à Taghit.. ',̃̃̃ L'attaque a eu lieu à Mcnouara, c'està-dire à ;>0 kilomètres du terminus de la voie ferrée. Les deux conducteurs ont été assassinés; les deux chameaux qui apportent le courrier et les sacoches n'ont pas été retrouvés. De nombreux détachements sont partis a la poursuite du djiçh.

POUR LES FRANÇAIS D'ATHÈNES

amoureux des pierres vénérables, les pèlerins avides qui, sous le voile des frustes inscriptions et dans le mystère des champs méticuleusement entroayerts, cherchent le spectre des âmes évanouies, seront heureux de la promotion d'hier. Par miracle, les politiques. ont fait quelque chose pour eux, Ils ont arrondi en rosette le ruban rouge dd M. Holleaux. Il leur est agréable de s'imaginer- que l'on décore en lui « l'Ecole», cette Ecole' d'Athènes, qui est l'une des gloires les plus certaines de la science française, et qui, en dépit des beaux travaux de l'Institut allemand, reste la grande défri-. cheuse de la vieille Hellade. Elle a eu la chance de rencontrer, à chacune, des périodes de son existence, des serviteurs insignes. M. Homolle 'succédait à M.' l''oucart, et l'on sait de quel éclat cet éminent savant sut la. parer. Après M. Homolle vint M. Maurice Holleaux. Il était de la maison. Sortant de l'Ecole normale, il accourut à Athènes, et tout de suite s'y distingua, Lorsqu'il en partit, il revenait en France avec la nostalgie des terres qu'il quittait. C'est le privilège de ce vieux monde, demeuré si vivant dans les cœurs qu'il a pris, de retenir à jamais ceux qui l'ont approché. Ayant été formé aux pentes duLycabète, dans cette grande maison de travail et de concorde, nulle autre discipline ne fleurit, que celle, de la science, il y rentra pour former à son tour de jeunes hommes et y diriger les recherches de collaborateurs dont certains sont déjà des maîtres. Dans cette œuvre passionnée, M. Holleaux s'est dépensé avec le talent le plus rare. il ne s'est point borné à entretenir a l'Ecole d'Athènes la lampe sacrée; il en aavivé] l'éclat, étendu le rayonnement. Il' mettait à son service une science vaste.; la culture la plus diverse, un esprit.' à la fois précis et spuple, et, par sur- croît, de l'esprit. Avec cela, une vo-'lonté. Lorsque l'on connaîtra dans son ensemble l'immense fouille de Délos, dont il dirige les travaux, on sera émerveillé de tout ce qui s'y est dépensé de science, de perspicacité, de tenace labeur, et l'on y reconnaîtra l'une des œuvres' dont la France aura le mieux sujet dé s'enorgueillir. Il était bon que de si hauts mérites fussent publiquement reconnus et honorés. Une récompense n'ajoutera rien à ce que nous savons de M. Holleaux mais elle nous fera croire à la justice des distinctions officielles.

La bonne grâce de M. Holleaux, la ` charme de Mme Holleaux ont fait-de- l'Ecole d'Athènes une maison açcttôil-1 lante, où semble se tenir, en i plein- ;sol hellénique, "le génie filial ï* Franchi'? avec-toutes lès lumièrcs de son esprit et de son cœur. En cette heure de -tour-mente, où ils peuvent tout appréhender, les philhellènes se réjouissent de pou-" voir saluer un homme qui, sur la terre grecque, est un digne représentant de;

l'âme française.

l'àme française: Georges Bourdon. ¡

La Presse de ce matin

Le Journal Officiel publie ce matin Le décret aux termes duquel M. Charrier, in* cénieur principal, chef de la division du contrôle dos' recettes des chemins de fer de l'Etat, est, nommé caissier général des chemins de fer de' l'Etat, en remplacement de M. Molinier, précé-demment admis à faire valoir ses droits iVlaretraite.

~h~

LA POLITIQUE

Le Journal

Les négociatiohs frânCô-allêmandes. On observa dans les cercles officiels une ré*, serve absolue sur les résultats de la conversa-. tion qui a eu lieu lundi entre M. de Kiderleh-" .Waôchtar et M. Jules Cambon sur la question du Congo. Mais il y a silence et silence. Il y a le silence des heures de difficulté et le silence qui ménage les surprises favorables. Le silence d'hier' ne relève certainement pas de la seconde 'catégorie. ̃

Je suis assuré de ne pas me tromper en affirmant que les déclarations du secrétaire d'KUt allemand n'ont nullement confirmé les prévisions optimistes que je signalais hier. La Wiliielttm–tasse ne manifeste aucune velléité non seule-' ment d'accepter les vues de M. de Puttl;ainetv mais do modifier l'orientation donnée par elle au débat durant le mois d'août.

Parlons net l'Allemagne paraît tout à fait1éloignée do renoncer à la fameuse coupure ».̃•" du Congo. Je dis « paraît parce qu'une fois de, la diplomatie germanique s'est maintenue dans les impressions vagues qui lui sont chères. Et. ce Irait encore les mauvais jours dil\" début de la négociation.

La République française «

Sans que, dans les milieux officiels, cette ifri- pression soit confirmée ou infirmée, il semble que les points de vue des deux gouvernements, v points de vue qu'on a dû exposer de part et d'autre, ne soient pas encore concordants. Il n'y a pas lieu de s^en étonner outre mesure, car les

.o 'u. ~~unm.~ ijiusum, t:I.' iCH

ho~ociations sont justcaient faites po~r permettre L d'arriver n un accord qui n'existait pas aupv.

t'an1.nt.

ECHOS ET NOUVELLES

Le Journal »• *̃< De Remiremont.

M. Henry, banquier à Ramïremônt, s'est sui- F cidé dans les dépendances de son habitation, "en se tirant un coup de revolver dans la tempe. Les scellés ont été apposés à. son domicile et, l'on prévoit une catasthrophe financière. On es- J time que le" passif serait de un million et l'actif de 2Û0,«0d francs -seulement.

Les industriels de la vallée de la Moselstfô Seraient particulièrement éprouvées..

Le Petit Journal

Saint-PéterSboùrg, 17'octdbre.-

Une dépêche de Novo-Tcherkask annonce qu'un étudiant a pénétré par force, ce soir, dans lo_ compartiment réservé d'un wag-on de chemin de fer et a tiré plusieurs coups de re* volver sur le prince Trubitzkur(?), membre du Conseil de l'Empire.. -̃••̃ L'état du prince est désespéré,

~3 ~~t'ïi T N 'Y

;• DESSIN /̃̃̃̃ ̃̃ V'

dUbël faîVêë


hejion^kmie

SALONS

Lundi, dîner chez le baron et la baronne Çastelli di Villanova. ;•̃• -•-? •; ̃ Parmi les cohvives ̃; ••̃>,̃

La-princesse Amélie de Bourbon, Mme de La Fourcade, Mrs W. Burden, Mrs Brugniôt», marquis Stiozzi-Ridolfl, M. Emile Brugniere, M. .endi.cott Fleismann, M. W. Burden, M. de Feo, M. de La Fourcade, etc.

-La ̃ vicomtesse; de Miramon-Fargues, douairière, a: donné, en son château de Fargues, en Auvergne, un grand diner pour réunir les châtelains des environs.

Reconnut

Vicomtesse de Sarret, douairière baron et baronne G. de Villeneuve, comtesse de' MiramonFargues, comte et comtesse de Sarret, baron' et baronne A. de Bonafos, comte et comtesse de La Baume-Pluvihol, comte et comtesse de Mirawon-Pesteils, cpmte et comtesse Ernest de Sarret, lit. et Mme de Mcnthières, baron et baronne A. de Rivals-Mazères, M. et Mme do Saint-Chamant, Mme du Lac, Mme Jalenques, vicomte François d'Hnmières, l'abbé do .Mirarnon, rharquis d'Hiigues, vicomte et Mlle d'Humièros, comte de Miramon-Fargues, vicomte de Sarret, liaron.dè Parseval, MM. Louis et François de Clavières, etc., etc.

Matinée intime, dimanche,, chez Mme Albeft Legendre, née Magnan,çnr son château de Normandie.

.Reconnu •:

^Général et Mme Avon, comte et. comtesse de Maulde' marquis et marquise de Bartillat, M. -et Mme L. Delamarre, comte et comtesse de Malartic, Mme Adelon, comte de Marçay, baronne d'Huart, M. et Mme de Castex, MM. Marcel et Daniel Haënt.jens, etc.

M. et Mme Panisse-Petit ont donné, dimanche, un thé très élégant pour la pendaison de crémaillère de leur nouvel appartement.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Monseigneur le duc d'Orléans, parti de Bruxelles avec S. A. R. Mme la comtesse de Flandre, est actuellement, avec elle l'hôte de LL. AA.'RR. le duc et la duchesse de Vendôme au château de Mentelberg, près d'Inspruck, dans le Tyrol, où de grandes ;chasses sont organisées en l'honneur du prince. Madame la duchesse d'Orléans est toujours au château d'Alcsuth, auprès ._ç|é sa mère l'archiduchesse Clotilde. E41e est aujourd'hui en pleine convalescence.

Par le paquebot Asturia- débarquera, jeudi, M. Guirand de Scévola, le portraitiste si apprécié des beautés féminines, qui revient dîun long séjour à Buenos-Aires, il a été spécialement fêté. Il vient d'y exécuter une magnifique suite de portraits, des plus jolies Argentines et, pour un splendide hôtel entièrement meublé sous sa direction, dans le plus pur style du, dix-huitième siècle, une suite de grandes peintures décoratives qui firent l'admiration de toute la haute société, désireuse id'en commander prochainement au jeune €t déjà célèbre artiste d'aussi pleinement réussies. ̃" ̃'̃̃•. De CânnGs

S. A. R. Mgr; le comte'dé Caserta est arrivé à Cannes. S. A. R. la comtesse de Caserta est restée à Montreux près de son fils, le prince François de Bourbon, malade.

M. Stancioff, ministre de Bulgarie, est rentré à Paris et a repris la direction de la légation,

-r.r.

MARIAGES

r- Le mariage du duc de Brissac avec la Jjaronne Edouàrdde L'Espée, née de Beaurepaire, sera célébré le 21 novembre, en l'église Baint-Honoréd'Eylau, dans l'intimité. L'abié'Montagne^ béni hier midi, dans l'intimité, eh l'église Saint-Philippe du Roule, le mariage du comte Antoine dé Salàbefry, avec Mlle de Paul, fille de Mme de Paul. La jeune mariée est entrée à l'église au bras de son frère, M. Jean de Paul.

Venaient ensuite dans le cortège

Comte Antoine de Salaberry et Mme de Gargan, comte de Salaberry et Mme ùe Paul, viceamiral Touchard et comtesse de Salaberry, comte Bertrand de 'Guitaut et Mme Certes, M. Jacob et Mme Caillet, M. Henry de Paul et Mlle Elisabeth de Garg-an, M. de Malmusse et Mlle Antoinette Caillet, lieutenant de Dartein et Mlle Marie,de Mpotlivdult, M. Henry de Salaberry et Mlle Magdeïeinede Gargan, M. Caillet et comtesse de Montiivault,comte Jean de Salaberry et Mme de Montardy, M. de Montardy et comtesse de Pothuau, comte de M6ntli%'aul_t et Mme Maurice Touchard, M. Hua et marquise de Tristan, comte de Pothuau et Mme Hua, baron de Sancy et Mlle Victoire de Salaberry, M. Maurice Touchard et Mme de Beaugrenier, vicomte do Monterno et Mme Marcel Belle/M. Stéphan Belle et Mlle Suzanne de Montlivàult, comte de Guitaut et Mme Dejardin, marquis de Courtils de Saint-Avit et Mlle de Tristan, marquis de Tristan et Mlle Yvonne Caillet, vicomte de Curel et vicomtesse de Bel-

loy.

Les témoins étaient, pour le marié le Comte d'Irumberry de Salaberry, son frère, et le comte de Comminges de Guitaut, lieutenant-colonel au 180 chasseurs à Lunéville, son oncle; pour la mariée le vice-amiral Touchard, ancien ambassadeur- de France à Saint-Pétersbourg, grand-croix de la Légion d'honneur, son oncle, et JM. René Jacob, ami de la famille.

La quête a été faite par Mlles Elisabeth et Magdeleine de Gargan, Antoinette Caillet et Marie de Montlivault, accompagnées de MM. Henry de Paul, du lieutenant de Dartein, Joseph de Malmusse et Henry de Salaberry. Réception toûfi intime, après la cérémonie religieuse, chez Mme de Paul, en ses 'salons de-la rue de la Boétie.

Devant une très nomhreuse et très'brillante assistance a été célébré, hier, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le mariage de Mlle Odette Gabriel-Ferrier, fille de M. Gabriel-Ferrier, membre, de l'Institut, commandeur de la Légion d'honneur, avec M. Marcel Braun, fils de M. Gaston Brann, l'éditeur d'art. La bénédiction nuptiale a été donnée par S.-G. Mgr Herscher, archevêque de Laodicée, ancien évêque de Langres, qui, dans un discours d'une élévation rare, d'une éloquence émue, a'célébré les mérites'et les qualités des deux familles.

S. S. Pie X avait envoyé sa bénédiction aux jeunes époux. On se rappelle le beau portrait que le maître Gabriel-Ferrier a fait du Saint-Père.

Les témoins du marié étaient MM. Emile Touny, directeur de la police municipale, officier de la Légion d'honneur, et Alfred Zurlin(den, conservateur des eaux et forêts, chevalier de la Légion d'honneur ceux de la mariée MM. Jules Coutan, statuaire, membre de l'Institut, et André Gabriel-Ferrier, artiste-peintre, son frère.

La quête a, été faîte par Mlles Line Braun, Marguerite Verlet, Marthe Dubois et Lucie Laforgue, qu'accompagnaient MM. Willy Ferrier, Adolphe Braun, H. Braun, et Louis Braun.

Remarqué dans le très élégant cortège la mariée, dans une robe tout en point d'Angleterre avec manteau de cour satin blanc; Mme Gabriel-Ferrier, en robe de velours miroir, avec tunique mandarine broderie vieil argent garnie de zibeline, chapeau de zibeline aigrette paradis Mme Braun, en Velours et satin gris brodé; Mlle Braun, en satin rose, grand chapeau noir.

Dans l'assistance: °

Duc et duchesse dé, Bisaccia, duchesse d'Harcourt, princesse de Ligne, baron et baronne d'Aubigny, le ministre plénipotentiaire et Mme Piccjoni, comtesse de Pimodan, Mme Litte,. Mme Léon Picot, Mme Delcassé, Mme S. Lami. Mme Raoul de Beaux, Mme Boulloche, Mme Gabriel Denis, Mme et Mlle Orosdi, Mme Hiimbert, MM. Ribot, Roujon, Ferdinand Humbert, Nenot, Girault, Pascal, Mézières, Lépino, Laurent, M' He'nri-Roberf., général Brugère, Cartier, ancien bâtonnier Gustave, Eiffel, Margot, etc. .M. et Mine Gabriel;Ferrïer ont reçu, après

la cérémonie religieuse, dans leur hôtel de la rue du Général-Appert.

En dehors de la corbeille, offerte par le marié et composée de bijoux, point d'Alençon, point d'Angleterre, fourrure, on a beaucoup remarqué les cadeaux que les nombreux amis et admirateurs du maître ont envoyé à sa fille.

Parmi les donateurs

Mme Hébert, coupe assiette en argent du- chesse d'Harcourt, lampe électrique vieux Chine duchesse de Bisaccia, vase vieux Chine princesse de Ligne, buste tête d'enfant, faïence ancienne M. et Mme Jules Vignon, coiffeuse en marqueterie Louis XV M. et Mme Paul Vignon, éventail plumes noires, écaille blonde; Mme Bouguereau, dessin de M. Bouguercau baron et baronne d'Aubigny, chandeliers do bureau comtosse de Pimodan, sac or, dentelle de Venise Mme. Dclla Iseulle de Leverghem, boucle de ceinture M. et Mme Adolphe Salles, légumier argent; M. Gustave Eiffel, plats d'argent; M., Mme Anatole Ducros et Mlles Ducros, 'boîte complète argenterie Mme Portier, cafetière en argent; M. etMme Popelin, vase argent; Mme Cass Robine, saladier cristal vermeil Mme Paquin, verre d'eau cristal vermeil; Mme Georges Kolland. vase bronze doré; M. Labbé, carafe champagne; Mme Le Chatelier, sucrier argent; M. et Mme de Beaux, nappe brodée, napperons et serviettes M. et Mme do Cyprey, salières argent Mlle Braun, chaises Louis XVI anciennes Mlle Gunt.her,.passo-thé argent; M. Monthinrs, pelote Louis XVI vermeil et veiours; M. et Mme Philippar, chandelier électrique argent; M. et Mme Chabrol, lampe électrique vieux Chine; M. et Mme Dulac, coupe-papier or M. et Mme Zurlinden, service à thé argent M. et Mme Verlet, encrier artistique; M. etMme Henri Dohe-1 rain, service à café; Mme Dutertre, service à hors-d'œuvre M. Jules David, vase Venise; M. et Mme Droz, lampe électrique, général et Mme Gilardoni, plat-assiette vermeil M. et Mme Derche, chemin de table; l'intendant et Mme Barthe, vieux fauteuil Louis XVI, général et Mme Brugere, vase Galle, MUe Goubert, lampe électrique Mlle Marast, bougeoir en Copenhague Mlle Luvillo, vase ancien cristal; Mme Jeanne Hochon, garniture bureau vermeil M. et Mine Piccioni, vase cristal et argent; M. René Simon, coupe argent cristal; Mme Anatole Guérard, surtout de table en argent Mme Stanislas Lami, cave liqueurs Mlle Lily Roujon, couvre-théière Venise Mlle Malmanche,' ivre, d'heures; Mme Ferdinand Hnmbert,' coupe en vermeil M. et Mme Laloux, chocolatière argent; M. Bobin, cuillers a café et pince à sucre; -Mme Léon Picot, confiturier cristal et vermeil, etc. A la mairie du seizième arrondissement a eu lieu hier le mariage de M. Philippe Delaroche-Vernet, député de la Loire-Inférieure, avec Mlle Suzanne Paraf.

Les témoins du marié étaient MM. Léon Bourgeois, sénateur, ancien président du Conseil, et A. Briand, député, ancien président du Conseil; ceux de la mariée MM. Klo.tz, député,ministre des finances,et Etienne, vice-président de la Chambre.

Dans l'assistance

Le professeur et Mme G. Richelot, M. Delaroche-Yernet,- ministre plénipotentiaire; M. et Mme Dornez, Mme Charpentier, M. Jacques Hébrard, M. et Mme de Saint-Maurice, M. Steeg, M. René Renoult. M. Malvy, M. Besnard, M. Henri Brisson, M. Mascuraud, le général Pédoya, M. Guist'hau, M. Reinach, M. et Mme G. Thomson, M. Bouquet, M. et Mme Autrand, M. et Mme Hennion, M. Ogier, M. et Mme Edmond Seligmann, M. Schramech, M. Leymarie, M. et Mme Gaston Deschamps, AI. Abel Hermant, le professeur Hallopeau, M. et. Mme Georges Bourdon, et Mme Poilpot, M. et Mme- Jacques Hermant, M. et Mme Ochs, M. Richtenberger, Mme Bousquet, Mlle Jane Boyer, M. et Mme Jean Troisier, AI. et Mme Lazare \Veyler, M. Robert Dreyfus, M. Tirard, M. et Mme Paul Maze, etc. Le mariage dr- M. Léo Gerville-Réache, hospme de lettres, avec Mlle Marcelle Bourdonnay de Clésio, a dû être remis, par suite de maladie, au 15 novembre prochain. La cérémonie aura lieu à midi, en l'église SaintPierre de Chaillot.

Hier à midi a été célébré, par M. l'abbé Letourneau, curé de Saint-Sulpice,, en cette, église, le mariage de M. Jacques Moreau; enseigne de vaisseau, fils de l'amiral, chef de cabinet du ministre de la manne, et de Mme Moreau, petit-fils et arriére-petit-fils des docteurs Moreau et des" amiraux Meyer et Jacquinot, avec Mlle Henriette Thenard, fille de feu le baron Arnould Thenard, officier de la Légion d'honneur, membre de la Société d'agriculture, conseiller général de Saône-etLoire, et de la baronne Thenard, petite-fille et arriére-petite-fille des barons Raoul et Jacques Thenard, chimistes, et descendants de Conté.

Les témoins du marié étaient le commandant Clavaud et le vice-amiral Berryer, commandeur de la Légion d'honneur; ceux de la mariée: M. Thureau-Dangin, secrétaire perpétuel de l'Académie française, et M. Zeflaive, maître de forges.

Le service d'honneur était fait par l'enseigne de vaisseau Ceillier et Mlle Marguerite Thenard M. Guy Saint-Hilaire et Mlle. Jeanne Thenard; M. André Moreau et Mlle Arlette Thenard M. Jacques Thenard et Mlle Nicole Moreau.

Le mariage de M. Jacques de La Villéon, lieutenant au 3e hussards, fils de Mme de La Villéon, née de Charant, avec Mlle Renée de Walkenaer,- fille du baron de Walkenaer, ingénieur, officier de la Légion d'honneur, a été béni, hier après-midi, en l'église Saint-Thomas-d'Aquin, par l'abbé de Cabanoux. Les témoins étaient, pour le marié le lieutenant-colonel Denevault et le capitaine Charant, son oncle pour la mariée le lieutenant-colonel Le Joindre, son oncle, et M. Maurice Luuyt, ingénieur en chef à la Compagnié P. L. M. '•̃

DEUIL >•«–

-Hier, à neuf heures trois quarts, en l'église Saint-Philippe du Roule, ont été célébrées les obsèques du colonel de cavalerie en retraite, Louis de Lagrené, commandeur de la Légion d'honneur, M. Le Sergent de Bayenghem, son cousin germain, conduisait le deuil. Dans l'assistance

Comte et comtesse Walewski, M. Vesnitch, ministre de Serbie; comte Nicolas Potocki, comte de Reiset, colonel Mulotte, colonel, vicomte Duhesme, M. Brouardel, comtesse de Ganay, M. Luzarcho d'Azay, M. Gaston Jollivet, colonel comte d'Hauterivo, baron de Laumont, lieutenantcolonel de Sancy de Parabère, M. Paul Leroux, commandant Fleury, général Lâchasse, baron.de Ville, M- et Mme Paul Mantereau, capitaine Rambourg, etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.

Les obsèques de Mme Alfred Mittetal, née Robert, ont eu lieu hier à dix heures, au temple du'Saint-Esprit. Le deuil était conduit par le docteur Frédéric Mcttetal, MM. Albert et Robert Mettetal, ses fils M. Jean-Michel Mettetal, son petit-fils, et M. Henri Mettetal,. son beau-frère.

Dans la nombreuse assistance

Duc et duchesse de Guiche, M. Georges Rodocanachi, M. Jacques Petit Le Roy, AI. Raoul Malltt, M.Jean Thurneyssen, Mme E. Thumeyssen, M. et Mme II. Thurneyssen, M. Maurice Hachette, Mme de Mansilla, Mlle de Neuflize, M. et Mme Eugène, Mirabaud, M. Sigismond Bardac, M. etMme Gaston de Tinan, Mme Ernest Seydoux, Mme Paul Berlin, M. et Mme C. de Bill?, docteur Faure-Beaulieu, M. et Mme de Visme 'de Wegrnann, M. et Mme Auguste Rodocanachi, M. et Mme André Hachette, comte et comtesse Sampieri, comte et comtesse G. d'IIiimières. baron et baronne Despatys, M. Jean Kinen, M. Maurice Gastambide, M. II. Dumas des Combes, M. et Mme Lods de Wegmann, baron et baronne Pieyre, M. Jacques Mirabaud, M. John Campbell, M. Pierre do La Ville Le Roulx, M. et Mme Pierre Lafitte, etc., etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.

A l'occasion de l'anniversaire de la mort de M. Beriol-Graivil, ses <amis se réuniront demain jeudi, à dix heures et demie, devant le four crématoire du Père-Lachaise, et se rendront ensuite sur sa tombe.

Lundi ont eu lieu, â Dieppe, les obsèques de M. Ernest Leblond, préfet honoraire, ancien conseiller à la Cour de Rouen. Le deuil était conduit par son gendre, M,. André Roger, bâtonnier de l'Ordre des avocats de Dieppe; et, en tête des amis, on remarquait MM. Charles Dupuy, ancien président du Conseil des ministres, sénateur de la Haute-

Loire; Paul Bignon, député; Albert MaximeLecomte, sous-préfet de Dieppe, etc. L'inhumation a eu lieu dans une sépulture dcfamille.

La comtesse de Peyronnet, née Lambo't de Fougère, veuve du comte de Peyronnet, vice-présidenf de la Compagnie d'Orléans, est décédée- chez sa fille, la comtesse de Parazols.

i M. Châtelain, notaire honoraire, à Paris, vient de mourir. Ses obsèques auront lieu jeudi prochain, à neuf heures et demie, en l'église Saint-Philippe-du-Roule.

Le comte de Chabot, le vétéran de la causé catholique royaliste en Vendée, vient de succomber subitement en son château du Parc Soubise, dans sa quatre-vingt-sixième année. Très fidèle ami du général de. Charette, il avait été vivement impressionné par sa mort.

Nous apprenons la mort De Mme Dauche^-Lêon-Duval, décédée en son domicile du boulevard Malesherbes; ses obsèques ont été célébrées en l'église Saint-Augustin, chapelle de la Vierge, lundi, à dix heures De M. Alexandre Rêver ce, ancien président du conseil général de la Nouvelle-Calédonie, décédé à Paris, dans sa soixante-quinzième année De M. de La Guette,- sous-chef de bureau au ministère de la justice, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge, de cinquante-huit ans De Mme de' SaintQuentin, née Romny, veuve du colonel de Saint-Quentin, décédëe à l'âge de quatrevingt-douze ans; ses obsèques ont eu lieu en l'église Saint-Joseph du Havre et l'inhumation a été faite à Rouen.

E/ Delaroche.

Les Croix d'Expositioq

Par décret rendu sur le rapport du ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, et à l'occasion de l'Exposition de Bruxelles M. Harpignies, peintre, est élevé à la dignité do grand officier de la Légion d'honneur.

En outre, sont promus ou nommés au grade de commandeur

M. Gervex, peintre. M. Laloux, architecte, membre de l'Institut. AU. GRADE D'OFFICIER

-M. Antonio de La Gandara, peintre. M. Lepere, peintre et graveur. M. François Schommer, peintre.

M. Segof'fin, sculpteur.

M. Simon, peintre.

M. Adam, recteur de l'Académie de Nancy. M. Holleaux, directeur de l'Ecole française d'Athènes.

AU GRADE DE CHEVALIER

M. Saglio, commissaire du gouvernement aux Expositions des beaux-arts. M. Louis Cabanes, peintre.

M. Dauchez, peintre et graveur.

M. Deully, peintre.

M. Delachaux, peintre.

M. Dupuy, peintre.

M. Foreau, peintre.

M. Paul Simons, peintre.

M. Carli, sculpteur. M..Pillet, graveur en médailles.

M. Chaussemiche, architecte.

M. Cordonnier, architecte.

M. Chassagny, inspecteur général de l'instruction publique (enseignement secondaire). J. M.Lefebvre, inspecteur général de l'instruction publique (Enseignement primaire). M. Henry Martin, administrateur de la bibliothèque de l'Arsenal.

Mme Mariage, professeur à l'Ecole normale supérieure de Sèvres et au lycée, Lar

màrtîne.

M; Wallon; professeur de physique au lycée Janson-de-Sailly.

M. Bechet, directeur de l'Ecole normale d'instituteurs de Laon.

M. Petit, directeur de l'Ecole primaire supérieure de Nancy.

TRAVAUX PUBLICS

Sont nommés au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur

MM. Berliet, constructeur d'automobiles, à Lyon; Quesnot, inspecteur des finances de 2e classe, chef de la comptabilité générale à l'administration des chemins de fer de l'Etat; Bourdonnay, ingénieur civil, directeur des journaux le Journal des travaux publics et le Charbon; Olivier, employé principal à l'administration centrale du réseau de l'Est.

AU SALON DU MOBILIER

M. DujaÇdin-Beaumetz, sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, a consacré,, hier, une visite officielle au quatrième Salon du Mobilier, et pendant deux longues heures, qui lui ont assurément paru trop courtes, puisqu'elles n'ont pas suffi à une visite complète, il s'est attardé devant un certain nombre de stands, où, visiblement captivé par les 'productions exposées; il n'a ménagé aux participants ni les appréciations les plus délicates et les plus flatteuses ni les compliments les plus chaleureux. Parmi les exposants qui ont particulièrement intéressé le sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, il convient de signaler tout d'abord la somptueuse exposition de la maison Krieger. Son stand, de l'avis de tous les connaisseurs, est le plus remarquable par sa richesse sobre et son goût délicat. Et M. DujardïnBeaumetz n'a pas laissé d'en louer hautement l'ordonnance admirant également la délicieuse chambre et la majestueuse salle à manger Empire qui s'y trouvent.

L'ensemble de cette exposition affirme plus que jamais l'indéniable suprématie de notre art décoratif.

̃̃̃- ̃•

Le stand installé par la maison P. Linke, 170, faubourg Saint-Antoine, a obtenu le plus brillant succès, et le cortège officiel luiatémoigné le plus vif intérêt. Il renferme d'ailleurs de véritables merveilles une splendide cheminée monumentale Louis XVI en marbre et bronze un mobilier de salon avec grand canapé Louis XVI en bois sculpté et doré orné d'amours et de guirlandes et recouvert de brocart lamé d'or un dressoir de salle à manger Louis XV en bois d'acaj ou et marqueterie rehaussé de bronzes dorés 'avec au dossier un cartel orné d'amours en bronze doré; une magnifique table Louis XVI en bois sculpté et doré; enfin des sièges d'Aubusson, des tables, des guéridons, toute une collection de pièces admirables' et de pur style qui font:la joie des connaisseurs, et consacrent, une fois encore, la haute renommée de cette maison.

Odiot, la célèbre maison d'orfèvrerie de la place de la Madeleine dont la réputation n'est plus à faire, a réuni, dans un stand élégamment décoré, une fidèle reproduction des pièces Empire exécutées avec des cuivres de l'époque dont

cette maison possède une très précieuse collection. Elle expose d'autre part, au premier étage, dans la section de l'art ancien, un admirable surtout Empire, véritable chef-d'œuvre d'orfèvrerie minutieusement ouvré.

.• .# ̃ .•••.

Les plus vives félicitations des ministres étaient acquises par avance à la Société française de sculpture d'art dont l'exposition permanente, installée dans les galeries Félix Cavaroc, 10, rue de la Paix, constitue un véritable et prestigiéux musée d'art, et qui a groupé dans son stand une admirable sélection d'œuvres anciennes et modernes. On sait quelle belle tâche a entrepris cette Société pour mettre à la disposition des amateurs, à des conditions très abordablés, les œuvres en marbre des .plus grands maîtres contemporains qu'elle,a réunis et dont la haute personnalité constitue la plus sérieuse garantie de l'authenticité et de lavaleurdes œuvres. Elle exige, en' effet, que la partie artistique du marbre soit faite par l'artiste Créateur et signée par lui; que chaque œuvre ne soit faite en marbre qu'un nombre de fois très limité.

Grâce à ces conditions qui nécessitent l'intervention personnelle de l'artiste, les merveilles qu'elle, expose. sont d'une facture absolument incomparable, taillées dans 'des blocs de marbre pris directement aux carrières de Carrare. On ne saurait rien faire de plus utile en faveur du beau.

A noter que la Société française de sculpture envoie des entrées gratuites à toutes personnes désireuses de visiter son admirable stand du Salon du mobilier. Catalogue franco sur demande.

Les réputés fabricants de meubles" d'art renaissance et gothique, MM. Georges Fûller et Martial Eymonaud, qui se sont spécialisés dans la reproduction des meubles anciens, présentent leur exposition dans le cadre qui convient le mieux aux. magnifiques œuvres de -la- Renaissance exécutées pour cette exposition. Une façade moyen-âge avec ses bois, ses vitraux, ses grilles en vieille ferronnerie, des meubles quinzième et seizième siècles, exécutés en vieux bois avec leurs ferrures en fer forgé, le tout imitant l'ancien de façon parfaite, des meubles polychromes composés de fragments anciens forment un ensemble bien digne de l'admiration des connaisseurs.

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M, i)ujardin-Beaumetz a longuement ad,miré le stand de l'artiste verrier bien parisien de Vez, dont l'exposition présente un cachet tout particulier, Les beaux cristaux gravés, disposés sur de jolis meubles d'art signés P. Uuth, de Nancy, dont M. de Vez a seul le dépôt à Paris, ses lampes, ses lustres, ses vitraux éclairés font l'émerveillement des amateurs. Et ce succès justifie pleinement le grand prix de Turin, récemment remporté par ce maître verrier qui, dans son, genre, a su conquérir la plus légitime notoriété. ̃

La clientèle d'élite qui a coutume de tant apprécier les créations de la maison RarsonrRenouvin, si remarquables par leur élégance discrète et leur haute tenue, se presse nombreuse .au stand ravissant installé par cette maison. M. Dujardin-Beaumetz y admira lui-même une .magnifique chambre à coucher fin Louis XV, commencement Louis, XVI, dont les boiseries ingénieusement disposées forment tout autour de précieuses armoires. Peu élevées, elles sont un décor de lignes harmonieuses et servent de cadre approprié à des meubles d'une facture soignée. Un joli salon moderne dessiné par M. Théodore Lambert, artiste de talent, voisine avec cette chambre d'un style impeccable.

Tous les visiteurs se sont arrêtés avec un réel intérêt au stand de MM. Contenot et Lelièvre où ne sont exclusivement exposées que des pièces de leur fabrication statuettes, groupes et objets d'art d'une note d'art toute nouvelle. MM. Contenot et Lelièvre ne se bornent pas en effet à éditer les chefs-d'œuvre des maîtres, ils font une large part aux jeunes artistes d'avenir, consacrant tous leurs efforts à rendre accessibles à tous leurs modèles d'une fabrication irréprochable.•̃̃̃'

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La merveilleuse exposition de la maison Schmit et Cie (ancienne maison Schmit et Piollet), 18, 20, 22 et 24, rue de Charonne, a retenu longtemps l'attention de M. Dujardin-Beaumetz. Tous les visiteurs du Salon l'ont admirée, car elle est une de ses plus luxueuses parures, et chacun se souvient du magnifique hall Régence installé au rez-dechaussée. Une délicieuse chambre Louis XVI du style le plus pur, ornée de tentures de lampas. Un ravissant boudoir et un grand salon également Louis XVI complètent ce stand d'une grâce unique et d'une richesse incomparable, dont un bureau et une bibliothèque Régence d'une splendide facture rehaussent encore la beauté. Et l'ensemble est digne de la renommée maison, Grand Prix à l'Exposition de 1900.

La riche et brillante collection d'émaux de H. Patiné apparaît un des joyaux de l'Exposition. Faits sur métaux précieux, d'une innombrable variété, ils représentent tour à tour de jolies potées de fleurs modelées dont se parent les coupes, les vases, les cache-pots, etc. La finesse d'une exécution patiente s'y allie à la hardiesse des compositions. Ce sont de véritables chefs-d'œuvres de l'art du feu.

Les amateurs curieux de cet art ne manqueront pas de rendre visite à cet excellent artiste, élève du Conservatoire des Arts et Métiers, en son atelier du 62, rue du Faubourg-Poissonnière, ils l'y verront à l'œuvre.

Le Salon du, Mobilier doit recevoir, avant sa clôture, fixée à la fin de ce mois, un certain nombre d'autres visites officielles. C'est ainsi que, jeudi prochain, M. Steeg, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, et M. René Renoult, ministre du travail et de -la prévoyance "sociale, se rendront ensemble, à deux heures, au Grand Palais et témoigneront ainsi de l'intérêt du gouvernement à cette œuvre si belle, si hautement significative et si éminemment française. G~

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LE MONDE RELIGIEUX

Un Arbitrage

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On lit dans Y Autorité:

J'ai été amené, il y quelque temps, à relever un article publié dans le Figaro par M. J. de Narfon, et à articuler contre celui-ci certains faits. Depuis lors, il m'a été affirmé par diverses personnes qui connaissent M. de Narfou que ma bonne foi avait été surprise et que ces faits étaient certainement inexacts. J'ai cru, dans ces conditions, devoir offrir à M. de Narfon un arbitrage et la rectification éventuelle à laquelle il pourrait avoir droit. Il fut ainsi convenu que l'affaire serait soumise à l'appréciation de deux éminents arbitres MM. l'abbé Coubé et le P. Berthet. Pour mon compte personnel, j'ai accepté bien volontiers, d'avance et sans discussion, une sentence arbitrale prononcée avec de semblables garanties de justice et d'impartialité. C'est cet arbitrage qu'on trouvera ci-dessous. Les griefs que j'avais retenus contre M. de Narfon ont motivé, sous ma plume, certaines appréciations les premiers disparaissant, les secondes n'ont plus de raison d'être je tiens à le dire, car si je ne partage point les opinions de M. de Narfon, et s'il peut m'advenir encore, à l'occasion, de polémiquer contre lui, ce ne sera jamais aux dépens de la vérité et de la bonne foi, dont nous sommes, autant que quiconque, respectueux.

Paul J. DE CASSAGNAC.

Nons soussignés, abbé Stéphen Coubé et Père Clément Berthet, choisis de mutuel accord par MM. de Narfon et Paul J. de Cassagnac, comme arbitres dans. le conflit do presse motivé par un article paru dans l'Autopité du 21 janvier 1910, déclarons ce qui suit, après examen du dossier qui nous a été soumis

La bonne foi de M. Paul J. de Cassagnac, à laquelle nous nous faisons un plaisir de rendre pleinement hommage, a été surprise lorsque, sur des informations qui pouvaient lui sembler présenter toute garantie d'authenticité, il a reproduit des faits jugés diffamatoires par 1%1. de Narfon et dont nous avons reconnu l'inexactitude.

Signé Stéphen eouBKT

̃>' .'̃ >P.- Clément Uerthet. Ce 16 octobre 1911.

MM. J. de Narfon et Paul de Cassagnac avaient pour conseils, dans ce différend, Mes Fernand Berton et J.-A. Marx. G. Davenay.

Nécrologie. Nous apprenons la mort de M. Gardair, ancien professeur à l'Institut catholique de Paris, décédé au collège de Saint-Elme, à Arcachon, où il enseignait la philosophie.

M. Gardair a été l'un des initiateurs et des membres les plus actifs de la Soaiété de Saint-Thomas, fondée sous les auspices de Mgr d'Hulst, au lendemain de l'encyclique sEterni Patris, dans le dessein de promouvoir, conformément au désir de Léon XIII, l'enseignement de la philosophie de l'ange de l'école.

C'est à cette époque qu'il entra à l'Institut catholique de Paris. De 1891 à 1894, il fit à la Sorbonne un cours libre sur le thomisme. Le succès de ce cours fut très grand. On retrouve ses données principales dans les ouvrages du savant professeur l'Ame, les Passions, la Connaissance. Léon XIII reconnut les services de M. Gardair en lui conférant le titre de commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand.

M. Gardair avait fait, comme volontaire de l'Ouest, la campagne de 1870. Un de ses fils a épousé la fille aînée de notre distingué confrère, M. ForifSegriye. Quatre autres de ses enfants deux fils et deux filles sont entrés en religion.. M. Gardair, qui a tant contribué à la restauration des études thomistes en France, n'était pas seulement un philosophe de premier ordre, c'était aussi un grand chrétien.

Autour de la politique

Le budget de 1912.

La convention avec l'Est.

M. Klotz, ministre des finances, qui avait déjà gagné sa cause devant l'opinion, vient de la gagner devant la commission du budget. Ce ne fut pas du reste sans peine, car M. Pelletan, uni aux socialistes unifiés, MM. Sembat et Albert Thomas, a fait tout ce qu'il a pu pour faire rejeter la convention avec la Compagnie des chemins de fer de l'Est, qui permet de couvrir un déficit de 175 millions sans recourir à l'emprunt et aux impôts nouveaux.

M. Pelletan s'est efforcé de montrer que la convention était contraire à la politique suivie par les gouvernements antérieurs vis à vis des Compagnies de chemins de fer, et qu'elle ne pouvait être que désavantageuse pour l'Etat. Il lui reproche de constituer un emprunt déguis_ô.

M. Albert Thomas, que les critiques de M. Pelletan excitaient, a demandé que la dette de l'Etat vis à vis de l'Est, notamment l'annuité résultant des lignes cédées à l'Allemagne en .1870, soit balancée avec la créance résultant des avanàes consenties au titre de la garantie d'intérêt.

M. Sembat ,voulant élargir le débat a proposé à la commission d'entendre le gouvernement sur sa politique financière. MM. Thomson et Joseph Thierrv ont au contraire vivement insisté auprès de la commission pour que la convention soit adoptée. Elle permettra d'équilibrer trois budgets sans recourir à aucun impôt nouveau.

Après cette discussion, la commission s'est prononcée par 17 voix contre 4 en faveur du passage aux articles du projet de convention. MM. Sembat et Thomas ont alors proposé de compléter la convention par une disposition tendant à la conversion'de l'annuité payée à la Compagnie de l'Est, en vertu de la loi de 1873, et ils ont sollicité l'avis du ministre des finances.

M. Klotz s'est mis de suite à la disposition de la commission du budget, et lui a très nettement fait connaître son sentiment. Il a exposé les raisons pour lesquelles il ne croyait pas possible d'obtenir la conversion comme contre-partie du remboursement anticipé. Il a ajouté qu'ayant pris l'initiative de ^convention avec l'Est, il la considérait comme au moins aussi avantageuse pour l'Etat que pour la Compagnie, et il a formellement demandé le rejet de l'amendement Albert Thomas et Sembat.

La commission s'est ralliée à sa manière de voir et a rejeté l'amendement par 13 voix contre 5. Une proposition de M. Pelletan, concluant au rejet du compte provisionnel, a été repoussée par 14 voix contre 4. Les propositions du ministre se trouvaient, par suite de ces votes, adoptées.

Les crédits en fin d'exercice M. Joseph Reinach, président de la commission des économies, a adressé à M. Cliéron, rapporteur génôraL de la commission du budget, une lettre où il lui rappelle qu'il avait, avec M. Jules Roche, déposé, à la loi portant fixation du budget général, pour 1911, un,amendement tendant à faire déterminer, chaque année, par la loi de finances, la nomenclature des crédits affectés des dépenses d'un caractère industriel, crédits qui pourront être reportés d'un exercice à l'autre par décret.

Cet amendement a pour objet de mettre un terme au gaspillage, tant de fois dénoncé par les Chambres et par la Cour des comptes, des crédits en fin d'exercice. D'après le tablead annexé à l'amendement de MM. Jules Ruche et Joseph Reinach, les crédits affectés

à des dépenses d'un caractère industriel s'élèvent à environ 530 millions, dont 143 pour le ministère de la guerre, 173 pour le ministère de la marine, 79 pour les travaux publics, 54 pour les postes et télégraphes, 71 pour les finances.

Le report des crédits non employés est depuis longtemps admis dans plusieurs législations étrangères, notamment en Alle->magne et en Russie; il y a été l'occasion d'importantes économies. L'amendement qui avait été approuvé par la commission des économies, portait 'uiie centaine de signatures, parmi lesquelles celles de M'. Aùgagneur, aujourd'hui ministre, et de MM. Paul Deschanel, Albert Thomas, amiral Bienaimé, E. Brousse, Bourély, J. Thierry, membre de la commission actuelle du budget,.Barrés, Abel Ferry, Buisson, Leroy-Beaulieu.

̃MM. Joseph Reinach et Jules Roche avaient consenti à. la disjonction de leur amendement la condition que la commission 'du budget en ferait l'objet d'un rapport* spécial dans un délai très rapproché. Le rapporteur, général de la commission s'y était formellement engagé.

C'est cette, promesse que M. Joseph Reinach rappelle à M. Chéron dans la lettre qu'il lui a adressée et ou il demande à être entendu par la commission du budget, si celle-ci ne se croit pas d'ores et déjà suffisamment édifiée sur le scandale des dépenses abusives' en fin d'exercice, dépenses dont le seul but, est d'épuiser les crédits et de.le9' faire renouveler au même chiffre pour l'exercice suivant. Les économies résultant de la faculté de reporter d'un exercice il l'autre les crédits affectés à des dépenses d'un caractère industriel peuvent être évaluées à une vingtaine de millions au minimum.

> lies apaçhes dans l'armée

M. Monprofit, député de Maine-et-Loire, vient d'aviser le ministre de la guerre qu'il l'interpellerait la rentrée sur les mesures qu'il compte prendre pour éloigner sans-retard de l'armée les « apaches, les cambrioleurs et les assassins »:

Le pays, dit M. Monprofit, en a assez -.d' en- tendre parler de soldats voleurs et assassins. Il faut que cela finisse.

Dans les heures que nous traversons, la vue de l'uniforme français ne doit évoquer que des idées de bravoure, de loyauté et d'héroïsme. Il ne faut plus que tant de braves gens,, prêts à se sacrifier courageusement pour leur pays, subissent le contact déshonorant d'une; poignée •' de,malfaiteurs, dont la place est au bagne,' et non parmi les soldats français.

Le mouvement préfectoral

A propos du mouvement préfectoral qui est en préparation au ministère de l'intérieur et dont nous avons déjà parlé, nous croyons savoir' que M. Caillaux, président du Conseil, compte se rapprocher de l'ancien système des classes territoriales que M. Cle- menceau avait remplacé par le système des classes personnelles. Toutefois le nombre des préfectures de première classe qui était autrefois de "douze serait légèrement augmenté, et on adjoindrait à la préfecture de P la Seine, qui est hors classe, deux ou trois autres préfectures.

Ajoutons que contrairement à ce que l'on avait annoncé, il ne parait pas probable, q'ua M. Alapetite, résident général a Tunis, soit déplacé et nommé à un poste d'ambassadeur.

Le mouvement, an surplus, n'est pas encore arrêté, et ne paraîtra pas avant la'fin du mois.

La vie chère

M. Georges Berry et plusieurs de ses collègues do. Paris, ont déposé entre les mains du président de la Chambre, une proposition de loi tendant à modifier les droits d'entrée sur les bestiaux et viandes abattues qui sera discutée le premier jour de la rentrée. Cette proposition implique le retour aux

tarifs douaniers de 1892. ,̃

tarifs douariiers Auguste Avril.' •

DES CHIFFRES

Les payements effectués par l'Equitable des Etats-Unis,, entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat, à ses assurés, dépassent 3 milliards 948 millions son actif total au 31 décembre 1910 atteint 2 milliards 564 millions; elle a payé comme bénéfices à ses assurés, en 1910, 55 millions, et prévu pour leur être distribués en 1911, 66 millions. Depuis sa fondation (1859), l'Equitable a; payé plus de 679 millions de bénéfices à ses assurés.. Polices incontestables. Risques de- guerre sans surprime.

Pour tous renseignements, s'adresser au siège français de l'Equitable, 23, rue de la Paix.

L'AVENTURE

D'une jeune fille de Fécamp

Une arrestation

Au théâtre, les romans d'amour finis- sent d'ordinaire par un mariage. Dans la vie, ils se terminent. quelquefois tragiquement.. Celui-ci se termine par une arrestation et commence par un enlèvement. Contons-le.

M. Ramon Barrera, procurateur judiciaire, né en 1869, à Ciudad, province de San-Juan (République Argentine) était venu à Paris pour apprendre lé__ français qu'il parle encore d'une manière insuffisante. Etant allé l'été dernier à Fécampv il y fit connaissance d'une jeune fille de dix-sept ans, Mlle Suzanne Cocagne. A son retour à Paris, une correspondance s'établit, et le 11 octobre, Mlle Cocagne quittait Fécamp, et, arrivait à Paris où M. Barrera l'installait dans le coquet appartement qu'il avait loué pour elle, rue Godot-de-Mauroi,à côté du sien, appartement composé d'un salon et d'une chambre à coucher et qu'il payait 200 francs par mois. En ne voyant pas rentrer sa fille, Mme veuve Cocagne s'inquiéta. Elle apprit bientôt qu'on avait vu Suzanne monter dans une automobile qui s'était éloignée à toute vitesse. Elle déposa une plainte contre le ravisseur inconnu. M. Linée, juge d'instruction au Havre, fut chargé de cette mystérieuse affaire.

Mais voilà qu'au bout de quelques jours, Mme Cocagne recevait une lettre de sa fille. Celle-ci lui annonçait qu'elle était rue Godot-de-Mauroi, qu'elle était fort heureuse et elle lui envoyait un billet de cinquante francs pour venir la rejoindre. ̃

En même temps, la jeune fille se rendait aux bureaux de la Sûreté, déclarait qu'elle avait suivi M. Barrera de son ` plein gré et demandait qu'on la laissât tranquille et qu'on ne s'occupât plus d'elle.

Mais Mme Cocagne arriva. Elle eut avec Suzanne une entrevue dramatique. La jeune fille se jeta à ses pieds, lui demanda pardon, abandonna les toilettes et les bijoux que M. Barrera lui avait achetés, revêtit la petite robe qu'elle portait le jpur de son départ et revint à Fécamp dimanche soir.

A peine arrivée, Mme Cocagne la con-


duisrtau Havre, au cabinet de M. Linée, et là, contredisant complètement les déclarations spontanées qu'elle avait faites à. M. Hamard, elle affirma qu'elle avait été enlevée de force et séquestrée y Mercredi 11 octobre, soir. de l'enlèvement, raconta-t-elle, je me trouvais à la fontaine, quand 'je fus, énergiqu,ement saisie par le bras:et.conduite,.par unindividu inconnu de moi, jusqu'à une automobile qui stationnait près, delà fontaine.

Violemment poussée dans la limousine, je me trouvai à côté d'un autre homme qui, dès mon entrée dans la voiture, me jeta un chûle sur la tête et le visage pour étouffer mes

cris.

L'automobile partit aussitôt, sans lumières, par -la route de Rouen, et ne s'arrêta que dans cette ville, devant le café Victor. Là, le chauffeur apporta deux consommations, l'une pour moi; l'autre pour mon compagnon de voyage, qui n'était autre que M. Barrera, puis on partit pour Paris, où nous arrivâmes à trois heures du matin. Les deux premiers jours, je restai enfermée dans ma chambre, rue Godot-de-Mauroi le second jour seulement, M. Barrera se présentait à moi, et me montrant un revolver, chargé qui se trouvait sur la cheminée, il me contraignit par menaces à écrire deux lettres, l'une adressée à ma mère et l'autre antidatée, dans laquelle je demandais à Barrera de m'enlever.

A la suite de cette déclaration, le juge décerna un mandat d'amener contre M. Barrera, et, hier matin, à sept heures, un agent de la Sûreté venait inviter le'« séducteur » à le suivre au cabinetde M. Hamard. Là on lui annonça qu'il était arrêté- et qu'on allait t'expédier au Havre, à Ja disposition de M. Linée. Dans l'entourage de M. Barrera on a été stupéfait de cette mesure et surtout de la déposition qui l'a motivée. Les amis de l'Argentin connaissaient son roman d'amour. Ils savent qu'une correspondance suivie s'était établie entre Suzanne Cocagne et lui. Ils ont vu la jeune fille le lendemain de son arrivée, nullement séquestrée, pouvant aller et venir et sortir à son gré de son apparte- ment. Comme elle était partie nu-tête et en robe d'intérieur, elle attendait pour sortir dans Paris les toilettes que M. Barrera avait commandées pour elle et aux essayages desquelles elle se prêtait avec une joie enfantine, Elle était du reste très gaie et très rieuse et plaisantait avec eux sur sa fugue.

Ils soutiennent donc qu'il n'y a eu ni rapt ou séquestration, ni menaces, ni môme; vu l'âge de Mlle Cocagne, enlèvement de mineure, et sont persuadés que cette affaire n'aura pas de suites. judiciaires du moins.

Jean de Paris.

1 ̃̃ >»Ar*

AFFAIRES MILITAIRES Etat-major général. Le général de division Gourbebaisso, commandant le 16° corps d'armée, est nommé gouverneur militaire de Lyon, commandant le 14e corps d'année, en remplacement du général de division Robert, qui arrive, au terme de son comman» dement le 17 octobre 1911.

Le général de division Faune est nommé au commandement du 16° corps d'armée. Par décision ministérielle du même jour Le général de division Gandin, gouverneur de Toul, est nommé directeur des poudres et salpêtres au ministère de la guerre. Le général de division Faurie, qui vient de recevoir le commandement du 16e corps d'armée, est né à Montélimar, en 1853. Il venait d'entrer à Saint-Cyr quand éclata la guerre franco-allemande, à laquelle- il prit part comme simple soldat; mais des le 15 décembre 1870, il recevait ses premiers galons, ceux de caporal, et en janvier ,1871 ceux de sergent. Le général1 Faùrie fit toute sa carrière dans l'infanterie. Colonel en 1902,

Feuilleton du FIGARO du 18 Octobre

'(72)

En Argentine1

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lu lae JlakelHflûajîî

.Nous voici donc enfin arrivés devant le fameux lac argentin. Je n'avais rencontré, .a Buenos-Aires, que~ trois perso ri fies le connaissant M. Francisco P. Mpfèno, qui délimita, avec tant dé science et d'habileté, la frontière argentino-chilienne; M. Onelli, l'intelligent directeur du Jardin zoologique, qui faisait partie, lui aussi, de la commission de délimitation, et M. de Waldthausen, alors ministre plénipotentiaire d'Allemagne on Argentine, Il y en'a, certainement, quelques autres encore, mais le hasard ne les mit pas sur ma route. Le ministre allemand en revenait lorsque je'le vis. Ce qui donna, sans doute, au ministre anglais, M. Walter Townley, l'idée de faire à son tour le voyage. Nous allions justement le rencontrer à SanCarlos-de-Bariloche, principal port du lac.

M. de Waldthausen me citait comme typique ce mot d'un secrétaire aux affaires étrangères de Buenos-Aires auquel il demandait s'il connaissait le Nahuel-Huapi

Non. Je ne connais que Buenos. Aire.s, Mar-del-Plataet Paris.

Cette boutade, que le fonctionnaire allemand prit peut-être trop à la lettre, a cependant du vrai. Les Argentins ne voyagent à l'intérieur du pays que s'ils y sont forcés par leurs affaires. Beaucoup de propriétaires ne connaissent même pas les terres qu'ils possèdent, ou n'y sont allés qu'une fois, mise à part l'estancia familiale l'estanciero passe au moins quelques semaines chaque année. Mais c'est un fait. Les Argentins connaissent beaucoup mieux l'Europe que leur propre patrie. Ils ressemblent en cela à beaucoup d'Américains du Nord et de Français. Les Argentins, eux, ont une excuse la circulation, dans la plus grande partie de leur territoire, n'est sûre que depuis vingt ou trente ans. Et la région où nous nous trouvons en ce moment est presque sauvage. 11 y a seulement, quarante ans on ap(1) Voir le Figaro des 22, 25, 29 janvier, lRt, 5, 8, 12,15, 19, 22, 26 février, 1", 9, 12, 15, 20, 22, 20 mars. 2,5, 9, 12, 1(5, 2i, 26 avril, lot, 3, 7, 10, 14, 17, 20, 24, 28, 31 mai, 4, 7, 11, 15, 18, 22. 25, 2S juin,2, 5, 9, 12, 16, 19, 23, 20, 30 juillet, 2,,G, 9, 13, 1G, 20, 23, 27, 30 août, 3, 6, 10, 13, 17, 20, 2i septembre, 1", 4, 8 et 15 octobre.. Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays.

Qopyrightjby Jules Suret, 1911.

'brigadier en 1906, il reçut la troisième étoile en 1909.

LA JOURNEE

Mar/ages Comte .Louis deMùrard avec MUe Elisabeth d'Andigné (église Saint-Philippe du Roule, midi).=M. Jacques Bernard avec Mlle Georgette Fray (mairie du dixseptième arrondissement). = Comte Robert du Buisson de Courson avec Mlle Germaine Lhnllier (église Notre-Dame-de-Grâce de Passy, midi).

Obsèques Docteur Antoine Blatin (cimetière du Père-Làchaisc, 3 heures). == Mme Emile Templier (église Saint-Séverin, midi). = M. Arthur Rubin (inhumation au cimetière des Batignolles, midi 1 /2).

-4 o.%

Informations r

Mouvement judiciaire

Par décret en date du 15 octobre, rendu sur le rapport du garde des sceaux, sont nommés

Juge au tribunal d'Angers, M. Rousseau, juge d'instruction au Mans

Juge au tribunal du Mans, M. Trumeau, juge de paix du l-er canton du Mans Substitut à Rouen, M. Aubéry, procureur à Barcelonnette. Un /ivre

Le succès qui accueillit à son apparition le roman de M. André Daverne le Fleuve éternel s'affirme de jour en jour plus vif. Il renferme de belles pages danalyse passionnelle, fougueuses et ardentes, de belles descriptions de paysages. et contient une leçon que pourront méditer avec profit les orgueilleux ou naïfs contempteurs du fatal amour. Jean de Paria.

–j.

CRÉMIEUX

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Gazette des Tribunaux

TRIBUNAL CIVIL (10e Chambre) Le baccara et le jeune Allemand.

Mardi dernier, on s'était fort amusé a la 10° Chambre. L'audience d'hier fut terne et parut triste. M, le président Gallois, d'ordinaire gai et spirituel, hier semblait morne. Personne ne donnait plus, $on .avis sur la façon do jouer au baccara les prévenus ne développaient plus leur système philosophique sur le hasard et sur la veine, cette veine qui, d'après eux, vient toujours à qui sait attendre. Oui, l'audience fut triste. Triste aussi parce qu'elle nous ouvrit sur la vie des joueurs et sur les tricheurs de profession des aperçus qui, s'ils ne sont point nouveaux, sont cependant toujours à méditer. Le joueur, dans les cercles, est toujours exposé à se heurter au « grec ». On le sait depuis Regnard, et le

pelait encore ce lac lointain le mystérieux Nahuel-Huapi. On le connaissait surtout par les légendes et les récits des Indiens Araucans, épars dans les vallées andines. On savait qu'une mission de Jésuites, installée à la fin du dix-septième siècle dans la partie occidentale du lac, avait été massacrée par les tribus Pehuelches et Poyas. Des vestiges de cultures européennes, de pommiers et de fraisiers surtout que l'on retrouve encore en certains endroits, redevenus sauvages, attestaient ce passage de la civilisation. D'autres missions, parties du Chili, y revinrent vers 1792, suivirent les traces de la première sans pouvoir atteindre la rive orientale du lac. Une expédition organisée vers la même époque par le gouverneur espagnol de Valdivia ne fut pas plus heureuse. La violence des tempêtes sur le lac arrêta sa reconnaissance. Lorsque la colonie allemande de Llanquihue fut installée, deux savants allemands entreprirent de découvrir complètement le Jac. C'était en 1853. Ils l'atteignirent par la route que nous avons suivie, mais les tempêtes et l'insuffisance de leurs embarcations pour lutter contre,la fureur du vent et des vagues ne leur permirent pas de réaliser leur projet. Aussi, jusqu'en 1870, on n'eut que des notions très vagues sur la partie orientale du Nahuel-Huapi.

Aujourd'hui, cette belle région montagneuse, semée de lacs, de forêts et de pâturages, appelée avec juste raison la Suisse sud-américaine, est enfin décou* verte. La commission de délimitation de la frontière chileno-argentine, qui la parcourut en ces dernières années, en révéla les beautés et les ressources. N'importe, une atmosphère de légende enveloppe encore ces contrées lointaines où de rares colons sont venus s'égarer. Et quand les ingénieurs et les mécaniciens du chemin de fer de San-Antonio arriveront ici, ils pourront y recueillir 'r les dernières traces des histoires fabuleuses qui affirment l'existence, au milieu du grand lac, d'une ville mystérieuse où sont enfouis des trésors et d'îles peuplées de sangliers et de rhinocéros.

̃

Naliuel-liuapi est un mot indien qui signifie «lagune du tigre». Ce nom se rapporte-t-il à. une anecdote tradition- nelle ou au caractère même du lac? Je pencherais pour cette dernière version. Car le Nahuel-Huapi a la réputation d'un lac très dangereux, ce qui expliquerait l'échec des premières explorations. On se raconte que des vapeurs y sombrèrent ces dernières années.

Quand il va se mettre en colère, me dit un matelot chilien, il devient blanc de rage. Tout à fait comme les hommes l

joueur du satiriste décavé, dix fois à triple carte « pris le premier », ne rencontre-t-il pas M. Tout à Bas, professeur de tricherie, qui sait'

Quand il le faut par un peu d'artiâce D'un sort injurieux corriger la malice ? 2. Partoutl'on joue on peut faire la connaissance fâcheuse de M. Tout à Bas aux terribles abatages. Telle est la moralité de l'audience d'hier.

Nous avons, en effet, entenduM. Bach, directeur du Cercle Central. Borelli, un des prévenus, fut membre de ce cercle, ce qui fut un malheur pour les joueurs. M. Bach était un jour en train de jouer au bridge lorsqu'on vint le chercher quelque chose d'« incorrect», nous dit-il,, s'était passé. Il arrive, et dans le bureau^ du comité on se met à compter lés cartes. Il y en a trop. Quelqu'un a donc glissé une portée dans les cartes et triché; le cercle alors rembourse les joueurs. Et ce jour-là, Borelli tenait les cartes. On ne le raya pas cependant immédiatement du cercle; un mois après, un autre événement du même genre et très fâcheux se produisit un jour où Borelli n'était pas là. Cette fois on raya, on exclut l'Italien..

Pourquoi donc, demande M. le substitut Roux, rie .l'avez- vous pas tout de suite exclu ?

J'avais, répond M. Bach, dû faire une enquête pour savoir qui avait volé au cercle les cartes mises dans la portée. Ce pouvait être un employé de la maison.

Soit, ajoute Me de Moro-Giafferi, mais celui qui avait joué n'était pas un employé. Vous avez trop attendu. On triche donc chez vous?

Après M. Bacli, paraît un autre directeur de cercle, M. Grisy, directeur du Cercle Haussmann. Là aussi, quelqu'un, un jour, essaya de faire « un coup ». M. Grisy apprit qu'on avait volé des cartes. Qui? Et pourquoi ? Or, pour glisser une portée, il faut toujours se procurer des cartes du cercle. Le voleur pouvait être un « grec » et il fallait essayer de le prendre. « Surveillez bien dit5 :M. Grisy à son croupier, nous tâcherons de le prendre la main dans le sac. » Un mois après, le « coup » fut tenté. 'M. Fournier, 10 croupier, nous l'a raconté. C'était après déjeuner on jouait au chemin de -fer. Les cartes n'étaient pas mises dans cette boîte en bois qu'on nomme le «sabot » où une vis les maintient serrées. On jouait; il y avait à la- table Ordoni et un autre Italien qui se faisait appeler Levis (en réalité, c'était Borelli). Borelli prend la main et gagne; il continue; cette fois, il perd; il était placé à la gauche du croupier. Celui-ci paye les joueurs de droite, quand soudain, il entend, sur sa gauche, un petit bruit, léger, presque'imperceptible pour des oreilles qui ne sont pas exercées. Mais lui ne s'y trompe pas, c'est le bruit caractéristique des cartes qui se frappent, le bruit sec du « plaquage » quelqu'un a glissé une «portée». Le croupier attend pour voir, nous dit-il, à qui le coup va profiter, celui-là sera le tricheur. La partie continue. Levis joue vingt-cinq louis et abat neuf ce qui peut arriver à tout le monde, ajoute M. Fournier. Néanmoins, il faut empêcher le coup suivant, et le croupier fut fort habile^ D'un coup de sa latte, -d'un geste en apparence maladroit, il éparpilla lés cartes sur< le tapis vert. M<«Grisy était arrivé « Il faut, dit-il, rebattre les cartes et les faire couper par le commis- saire des jeux, c'est la règle ». Ainsi fit- on. Mais la partie terminée, on les compta; il y en avait trente-deux en trop.

Les soupçons se portèrent sur deux joueurs, dont l'Italien, aujourd'hui poursuivi. « II ne faudra plus jamais les laisser jouer, ils sont rayés », dit le direc-

Aurons-nous la chance de contempler sa fureur?

Le petit village de San-Carlos, situé à l'extrémité orientale du Nahuel-Huapi se compose de quelques maisons de bois, éparses sur la colline verdoyante, entièrement défrichée, qui borde le lac. Les montagnes viennent y mourir en pente douce encerclant en une large baie les eaux vertes du Nahuel-Huapi, et les monts plus élevés ne s'aperçoivent qu'au loin, en une succession de plans, Une jetée s'avance dans l'eau transparente, ,si limpide qu'on appja, çoit au fond, sur un lit de cailloux, une multitude de crânes et de carcasses,, blanchies de chevaux et de vaches. Ce môle, fait d'une armature de bois remplie de gros blocs de pierre, fut construit par la Compagnie chileno-argentine, pour le chargement de ses marchandises. Près de la rive, s'élèvent une scierie, un moulin à farine et un magasin qui lui appartiennent également. Le village commence là.

11 n'y a qu'une seule rue à San-Carlosde-Bariloche, large voie sillonnée d'ornières où quelques maisons de bois s'alignent. L'école communale, proprette, la boucherie, hangar de bois, sans autre ouverture que la porte, l'hôtel Perito Moreno, pauvre auberge, rendez-vous des rares habitants de San-Carlos et seul refuge des voyageurs de passage. A mi-côte, sur la colline, s'élève la petite maison du pasteur allemand, qui sert aussi d'école à ses compatriotes. En face de l'auberge s'est installé un cordonnier-sellier où chaque matin les voyageurs soucieux de la propreté de leurs bottes vont les faire nettoyer, besogne dont l'hôtel ne se charge pas. Plus loin, quelques chalets de bois avec des enclos de luzerne et des potagers, et la chapelle catholique, toujours fermée, faute de fidèles. An delà, le poste.de police, quelques maisonnettes encore, c'est tout.

Sur.le sol, qui ne fut sans doute jamais ratissé, des fers à cheval traînent, des os, des crânes, des mâchoires, des dents, des tibias et des cornes d'animaux parmi des déchets de toisons et de vieilles boîtes à conserves.

Tout le monde est chaussé de bottes. Dès que lé soir tombe, le silence de cette solitude devient impressionnant. De temps en temps, les sifflets des vigilants viennent le rompre. La nuit, il3. se répondent d'une cuadra à une autre, comme dans toutes les villes et bourgades argentines. Ce long coup de sifflet mélancolique finissant en mineur vous donne une espèce de confiance. Il vous dit Vous pouvez sortir, malgré les ténèbres opaques. Il y a là quelqu'un qui veille sur votre sécurité. 11 nous, fallut donc, pendant plusieurs

teur. Mais jamais plus ils ne se repré-

sentèrent.'

Au Cercle anglais, Borelli et Roméo, dit Wassilief, autrefois son compagnon de jeu et aujourd'hui son camarade de « box », essayèrent de s'introduire. Mais comme l'adresse qu'ils avaient donnée étaient fausse, ils furent exclus. « Je m'en vais, dit Borelli au commissaire des jeux; mais c'est dommage; vous auriez vu quelque chose de drôle » Tous ces Italiens, nous dit M. Manzewski, inspecteur de l'a Sûreté, faisaient partie d'une bande vivant de tricherie, de chantage et de vol. A Nice, Borelli aurait fait « chanter » une dame autrichienne, et à Vérone, il aurait commis un vol au narcotique dans un compartiment de chemin de fer. Fort adroit, il avait même réussi dans un cercle, un jour oit il ne jouait pas, à attendrir le caissier en lui disant qu'il était ruiné et allait se tuer si on ne lui prêtait pas immédiatement cent francs. Le caissier ému les lui prêta et jamais plus on ne revit Borelli.

L'inspecteur de la Sûreté nous fait alors une petite leçon de tricherie. Tout t d'abord, On peut apprendre ce métier dans les livres, les procédés y sont décrits Borelli et Bordoni possédaient de tels manuels. C'est la théorie. Puis il y a la pratique et les instruments le porte-cigarettes miroir, le monocle communiquant par un fil à. des cartes glissées-dans la manche. On ôte et remet son lorgnon d'un geste nonchalant et, en même temps, on abat1; « neuf » Les cartes projetées par un élastique tombent de la manche sur le tapis vert, et le coup est gagné. C'est fort simple, parait-il:

Assis au banc de la partie civile, le jeune Allemand, M. Max Goesehen, qui à ce petit jeu-là a perdu 225,000 francs que sa famille a payés sans mot dire, bien qu'elle ne fût point très contente, écoute. Il est impassible et silencieux. Il faut espérer que la leçon lui profitera et qu'il ne jouera plus de sa vie. Mais il aura payé cette leçon-la bien cher si toutefois il l'écoute.

Me Lucien Leduc plaide pour la partie civile. A huitaine pour conclusions du ministère public et plaidoiries.

NOUVELLES JUDICIAIRES

Le Tribunal de la Seine a procédé, dans sa séance du jeudi 12 octobre, à la vente dés bâtiments du premier monastère du Carmel établi en France et qui portent actuellement le numéro 25 de la rue Denfert-Rochereau. On redoutait la démolition de cette antique et célèbre retraite, qui recouvre une crypte remontant aux premiers siècles et dont le VieuxParis avait demandé la conservation. Le nom de l'adjudicataire, livré seulement aujourd'hui au public, Mlle Jeanne Lapasset, fille du général bien connu, donne l'espérance que cet immeuble sera utilisé pour une œuvre philantropique. ,'• Georges Claretie.

JDK NOS CORRESPONDANTS)

Auxerre. La Cour d'assises de l'Yonne a jugé aujourd'hui Emile Aubin, âgé de vingt-six ans, employé de commerce à Paris, précédemment condamné à dix-huit mois de prison et 100 francs d'amende par la Cour d'assises de Seinë-ét-Marne, pour avoir prononcé à Lagny un discours, excitant les conscrits à la désobéissance et injuriant l'armée. ̃• ̃ Après la cassation du premier arrêt l'affaire est venue devant la Cour d'assises de l'Yonne.

Le verdict, négatif sur la question de désobéissance, est affirmatif sur celle des injures.

La Cour a condamné en conséquence Aubin ù trois mois de prison et 500 francs d'amende.

Marseille. Le tribunal correctionnol de Marseille a condamné à 500 francs d'amende

jours, loger dans cette fonda misérable, l'hôtel Perito-Moreno. Une chambre dont le papier tombait en lambeaux, éclairée par une minuscule fenêtre aux vitres nmculécs, pendait une loque d'andrinople, nous fut attribuée; pour toilette, une table exiguë avec une cuvette grande comme une tasse, audessus de laquelle s'accroche un miroir minuscule' qui déformait les images, et décoré de fleurs peintes pour lumière, une chandelle fichée dans un goulot de bouteille; pour lit, un cadre de bois et une paillasse couverte de draps trop courts et déchirés.

–.Ils ne prennent même pas la peine d'enlever leurs bottes 4 éperons me dit l'hôtesse pour s'excuser.

« Ils », c'étaient les capatazes et les marchands de bestiaux, seuls voyageurs de ces régions.

Dans ces territoireslointaiqs, les mœurs sont tout à fait différentes de celles des agglomérations organisées. Les patrons ne peuvent conserver de servantes; on les leur enlève, belles ou laides. On s'y marie peu, et les faux ménages abondent couramment les hommes abandonnent leurs compagnes avec leurs enfants.

Vous voyez cette fillette, me dit l'hôtesse, une bonne grosse femme rougeaude, originaire du pays basque. C'est une pauvre petite abandonnée. Son père, un employé du télégraphe, est parti l'an dernier avec une femme, laissant ici la sienne, poitrinaire, sans ressources, avec cinq enfants. La pauvre est morte bientôt après, et je lui ai promis de me charger de la petite. Mon frère, qui est boucher, a pris les deux garçons. Les deux: autres sont plus grands et on les aidera. Moi qui n'ai pas d'enfants, je suis ravie d'avoir cette petite, qui m'appelle déjà « mamita » si tendrement. Je la ramènerai en France et je la mettrai en pension pour qu'elle soit bien élevée. » Si loin de tout, il faut bien s'entr'aider, ajoute-t-elle. Ici, le pays est bon et riche, et la colonie est assez nombreuse. Nous avons un médecin, un boucher, une école, une chapelle malheureusement fermée. On ne se sent pas trop isolé. Mais savez-vous, à Peulla, vous êtes passé l'autre jour, qui accouche les femmes de tous les environs ? Le forgeron. Notre médecin est un Belge, qui fait de l'élevage à dix kilomètres d'ici. » L'unique salle de la fonda Perito-Moreno rassemble tous les personnages de l'endroit; employés de la Compagnie, pasteur, inspecteur de forêts, commissaire de police y prennent leur pension ou s'y réunissent le soir, et la nuit venue, s'en retournent chez eux, une lanterne à la main. Durant notre séjour un prêtre catholique, par hasard, traversait le pays. C était un événement. On ouvrit la chapelle fermée depuis deux ans. Notre hôtesse revêtit une robe de

M. Tressaud, conseiller général socialiste, qui tenait une agence clandestine de paris. aux courses.

Mme veuve Martin, sa complice, a été également condamnée..

Cette condamnation, entraînant l'incapacité politique, va obliger M. Tressaud à résigner son mandat de conseiller général. Perpignan. La Cour d'assises des Pyrénées-Orientales a condamné à cinq ans de réclusion Emile Bloux, ouvrier boulanger, âgé de quarante-deux ans, qui avait tué à coups de revolver l'amant de sa femme. Le drame avait eu lieu à Céret.

La victime était un ancien huissier. Moulins. Pierre Jaillet qui, à Quirielles, s'étant pris de querelle avec son père, au sujet, d'une question d'ensemensement, le poursuivit, l'étrangla et jeta le cadavre dans un étang, a été condamné, vu son inconscience, à sept ans de travaux forcés.

'̃̃^S^N^ i,

AVIS DIVERS

BOURRELETS LAGUIONIE Le Brise- Vent, 192, b<i S'-Germain, Paris (T.706.73) RÊVE DE GA-B/£AA,parfumnouveau,PARis. Qplendeur mliale. du visage, du cou, des ij épaules et des bras par le Véritable Lait de Ninon. Parf*'1* Ninon, 31, rue du 4-Septembre. Nouvelles Diverses

PARIS

tft. CHARITÉ

Nous avons reçu pour Mme veuve -P. âgée de quatre-vingts ans, recommandée par lé Figaro

B. C., 10 francs; Mme A. B., 40 francs; MmeL. B., 20 francs; A. C., 20 francs. Total 90 francs. Avec les soucriptions précédentes 180 francs.

4~

CAMBRIOLAGES

Des Cambrioleurs se sont introduits l'avantdernière nuit dans l'appartement de M. le vicomte Paul de Gontaut-Biron, 14 bis, avenue du Trocadéro, au premier étage. Ils ont employé le même système que pour les bijoutiers de la rue du Temple des cordes pendant du toit. Après avoir cassé une vitre, ils sont entrés dans le cabinet de travail où ils ont fracturé le bureau et divers meubles. Ils en ont fait autant dans le salon et la salle à manger.

M. de Gontant-Biron étant en ce moment en villégiature à Pau, il n'est pas possible d'évaluer l'importance du vol, mais il doit être considérable. On a retrouvé dans divers endroits des écrins vides jetés par les voleurs. M. de Gontaut-Biron a été prévenu par télégraphe.

1 Les cambrioleurs ont visité également l'appartement de M. le marquis de Rochegude, 15, avenue Carnot, au rez-de-chaussée. Là encore on ne peut évaluer le montant du vol, M. de Rochegude étant à son cfiâteau, dans la Marne.

UN SUICIDE

Mme Puval, âgée de quarante-deux ails, et femme de l'avocat de la Cour d'appel, s'est suicidée hier, chez elle, 55, rue Saint-Didier, en absorbant un cachet de strychnine, en présence des siens.

S IMMENSE EXPOSITION A l'occasion des nombreux agrandissements récemment exécutés, les Grands Magasins Dufayel organisent pour demain jeudi dans tousjes rayons une magnifique exposition générale où.. se pressera la foule des Parisiens. Do multiples attractions seront en outre offertes aux visiteurs, toujours si empressés aux concerts et aux séances de cinématographe ,et si nombreux à l'heure du thé au braet-glacier..

ii. ̃ i,

'VOL DE MACHINES A ÉCRIRE

Depuis quelque temps les ministères étaient mis en coupe réglée par un jeune homme d'une vingtaine d'années qui se présentait, disant qu'il venait pour la réparation des

taffetas noir démodée, sortit tous ses bijoux de pacotille, habilla de blanc sa fille adoptive, et la journée du dimanche se passa en messes, en vêpres et en salut. On baptisa tous les enfants des environs. Le curé se rencontra, à notre table, vis-à-vis du pasteur. Rose et blond, un peu frisé, onctueux, portant des culottes de velours à côtes, chaussé débottés qui salissaient le bas de sa soutane, il causait le plus pacifiquement du monde avec le pasteur, blond lui aussi', les cheveux en brosse, la barbe en pointe, vêtu d'une redingote noire et de pantalons trop courts, l'air combatif et maître de soi, les yeux bleus, au regard direct. Le prêtre quitta Bariloche le jour même. Mais j'eus l'occasion de revoir le pasteur qui m'invita à lui faire yï-rsite. Je n'y manquai pas. Un aprèsmidi, j'allai frapper à sa porte. Je le trouvai devant une table remplie de livres et de brochures. Il m'offrit un cigare et nous causâmes.

Il me raconta qu'il arrivait d'Australie où il avait évangélisé une colonie de ses compatriotes, tout en enseignant à leurs enfants la langue allemande, comme il le fait ici.

Ne vaudrait-il pas mieux, lui d,isje, leur enseigner la langue espagnole que tout le monde parle en Argentine et au Chili, et dont ils auront besoin plus que de l'allemand ?

C'est ce que disent les parents ignorants pour s'excuser de ne pas m'envoyer leurs enfants et de ne pas me payer la redevance scolaire, répondit-il. C'est aussi ce que prétend le gouvernement argentin pour ne pas subventionner notre école.

Je me sentis piqué par cette réponse, et je m'installai dans mon fauteuil comme un homme résolu à discuter. D'ailleurs, n'allais-je pas nrinstraire? Je ne nie pas, fis-je, que la connaissance de plusieurs langues, y compris l'allemand, ne soit utile à des citadins d'un pays cosmopolite, mais les petits paysans argentins, fils d'Allemands, élevés dans ces montagnes lointaines, ne sont-ils pas plus pressés de connaître la langue de leur pays que la vôtre?

Aussi, répondit le pasteur sur un ton où je se,ntis naître la passion, ne s'agit-il pas poureux d'utilité matérielle et immédiate. Il s'agit d'un intérêt bien plus élevé et bien plus important celui de la race. En enseignant l'allemand aux fils de nos colons, j'entends qu'ils conservent leurs caractéristiques nationales. Et ceci, ajouta-t-iï aussitôt, dans l'intérêt du gouvernement argentin lui-même, puisqu'il reconnaît avoir besoin des éléments de race allemande pour coloniser le pays.

Mais une fois ces coloris aÇemands installés sur la terre et travaillant, qu'importe à la prospérité de l'Argentine

machines à écrire. Il les examinait, en choir- sissait une,.gui, prétendait-il, était défec-,tueuse, l'eniportait et ne reparaissait plus. On a fini par le découvrir. Il a été arrêté, hier dans un hôtel à Issy-les-Moulineaux. C'est un nommé Maurice Mijon.

̃ i »

;•̃ INCENDIE

:Un incendie, qui a pris rapidement des proportions considérables, a éclaté hier soir à sept heures dans l'atelier de menuiserie Taburet, 14, rue des Acacias.

C'est peu après le départ- des ouvriers qu'on a aperçu la fumée. Mais à peine avait- on eu le temps de donner l'alarme que la toiture en vitrage éclatait et que les flammes s'élevaient à une grande hauteur, menaçant les maisons voisines. Lorsque les pompiers de l'avenue Niel arrivèrent, l'incendie avait déjà gagné deux hangars et les locataires de la cité contiguë déménageaient en toute hâte, se vovant menacés.

On a heureusement pu préserver les mai. sons voisines, mais en sacrifiant les atelier* v qui sont complètement détruits. Ils ocou» > paient une trentaine d'ouvriers.

m ̃-

UN SATYRE

Guillaume Pénard, père de cinq enfants, demeurant 208, route de la Révolte, à Levai-' lois-Perret, attirait hier une fillette de six ans, Juliette Marty, et, en. lui promettant des bonbons, l'emmenait sur les fortifica- tions.

Là se passa une scène révoltante, qui &Q termina par la chute de l'enfant, jetée dans les fossés par le misérable. La pauvre petite, qui est grièvement blessée, a été transportée à l'hôpital Bretonneau.

Arrêté, Pénard a failli être écharpé par le» ménagères de Levallois.

DÉPARTEMENTS "r

.'̃ 'lï MAUVAIS TEMPS ̃

De Perpignànon a de désolantes nouvelles. Dans le Roussillpn, une trombe a causé des dégâts considérables. Les torrents ont débordé, ravinant les propriétés et entraînant des masses de terre. Une jeune femme de' ~r Saint-Jean-Pla-de-Cort a été emportée par les eaux de la Tech. A Salies, la voie ferrée a été inondée et les communications intér- · rompues. Et la pluie tombe toujours. Dans l'arrondissement de Cérét, la campagne ne forme qu'un immense lac. Une papeterie a été en partie détruite, un tunnel s^st. ,} effondré.

A Prats-de-Mollo, la foudre est tombée sur une maison, les habitants ont été, à demi asphyxiés. La crue du cours d'eau est aussi importante dans la localité qu'en 1907; sur la ligne ferrée de Prades, la voie étant coupée, le service s'opère par transbordement.

En mer, la tempête est des plus violentes, On craint des sinistres.

il' ii

ACCIDENT SUR, ACCIDENT

Agen. La nuit dernière, le train express 152, venant de Toulon, en retard de quelques minutes, tamponnait, en gare de Bonnen- oontre, un train dé voyageurs venant d'Auch, au moment où ce dernier débouchait sûr la voie, principale. Heureusement le mécanicien du train tamponneur n'avait pas perdu son sang-froid et, comme il avait vivement ^erré les freins, la violence du choc fut atténuée. Quelques wagons furent éventrés, sans qu'il y eût d'autre blessé qu'un serre-frein dont une oreille fut sectionnée peu gravement. Le Parquet d'Agen se transporta sur les ` lieux et, vers une heure du matin, les magistrats examinaient les débris aocumulés sur la voie, lorsqu'ils virent arriver et se précipiter sur les wagons en inorceaux un nouveau train. C'était un train direct venu de Bordeaux qui avait été lancé sur la voie d'Auch par suite d'une erreur d'aiguillage. i Dans cette nouvelle rencontre, le fourgon'1 postal du train tamponneur a été défoncé et .7 six employés qui s'y trouvaient ont reçu de légères contusions. Saint-Quentin, Un train de marchan- dises venant de. Tergnier a tamponné, en ̃. gare de Saint-Quentin, un autre train de marchandises. Cinq wagons de ce dernier ̃ ont été brisés. ̃

INCENDIE DANS UNE MINE

Saint-Etienne. Le feu s'est déclaré dans, les galeries du puits Saint-Louis. On a pu

et qu'importe aux colons eux-mêmes que leurs enfants parlent l'allemand ou l'espagnol? Ce qui me paraît plus évident, c'est l'intérêt que peut avoir l'Allemagne, pour son commerce et son in-.dustrie, à trouver en Argentine un grand nombre d'Allemands ou de fils. d'Allemands parlant leur langue ori- ginelle. Dites cela, plutôt, et nous serons d'accord. Mais vous ne consentirez pas, je le'sens, à représenter des intérêts politiques et matériels.

Je ne me trompais pas. Le visage dij jeune pasteur s'enflamma. J'étais très content du tour que prenait ta conversation.

C'est que vous ignorez, monsieur, la. transformation qui se produit chez les fils d'Allemands qui ne parlent pas la langue de leurs parents. Ils s'assimilent aussitôt les vices du pays qu'ils habitent-; ils ne se marient plus, ils vont jusqu'à changer constamment de famille ils deviennent paresseux, joueurs, ivrognes, que sais-je encore 1 Tenez, en Australie, où j'ai passé plusieurs années, mes compatriotes venus là pour faire de l'agriculture, dès qu'ils ou* blient l'allemand prennent le caractère aventureux et inquiet des Australiens et entrent bientôt dans, le Gold Field à la recherche de l'or. Ces faits sont concluants, affirma-t-il avec force. Et vous croyez vraiment que si vos compatriotes avaient continué à parler l'allemand, ils ne seraient devenus ni chercheurs d'or, ni débauchés, ni pares- N seux, ni joueurs?

Cela ne fait pas de doute.

De sorte que vous attribuez à votre' langue une vertu moralisatrice. C'est une prétention assez nouvelle. Il faudrait donc prouver qu'il n'existe pas, en. Allemagne, de joueurs, de paresseux, de débauchés d'esprits aventureux. Et même alors, vous ne pourriez soutenir que c'est à la langue que serait due cette extraordinaire vertu. Non. Dites que l'Allemand, en général, a des qualités d'assiduité, d'application, de sérieux, de persévérance, qui- manquent à la race espagnole, comme, en général, aux races latines, et qu'il serait, en effet, très heureux pour ce pays que ces qualités puissent un jour y dominer. Nous serons d'accord. ̃

J'ai oublié les vagues paroles que me répondit ce psychologue idéaliste. Nous parlâmes d'autre chose. Il se plaignit du manque de ferveur de ses paroissiens. ̃

Dans ces endroits perdus, disait-il, on trouve, en général, des gens sans foi ni loi, qui se soucient peu de leur âme. Le prêtre catholique nous sommes pourtant dans un pays catholique a dû fermer l'église, car ses « fidèles le laissaient mourir de faim. Je crois que moimême bientôt je m'en irai.

(A suivre.) Jules Huret.


remonter à temps trois cent cinquante mineurs qui y travaillaient. C'est au puits Saint-Louis que se produisit, il -y a vingt ans, la terrible explosion de grisou qui causa la mort de deux cent quatre-vingts mineurs.- DRAME DE FAMILlE

Angaulême. M. Bérissot, ancien voyageur de cqninierce, âgé de soixante ans, demeurant à Ansài, a, pour des questions d'intérêt, tué d'un coup de revolver sabellefille, âgée de vingt-cinq ans. Puis, dans la soirée, après avoir prévenu sa belle-sœur, il »?est tue d'un coup de revolver au coeur.

Argus.

I..f

COLONIES

ALGERIE

Assassinat d'un colon

Constantine. Des bandits indigènes ont tué d'un coup de feu un colon de Kenchala èt-blessé mortellement sa femme à coups de

bâche.

On croît que le vol a été le mobile du crime.

Courrier deu Bourse

Paris, 17 octobre,

II eût fallu, pour que le marché conservât fon attitude brillante d'hier, que les nouvelles de ce matin lui apportassent un élé^ ment d'excitation. Malheureusement le plénipotentiaire allemand ne nous a pas habitué à des décisions rapides et le néant des .dépêches et des correspondances de l'étraner ont rafraîchi la spéculation. C'est ce qui explique l'esprit maussade qui a régné pendant toute la Bourse qui passe de la confiance au découragement sans autres moMies. que son imagination.

Il est vrai que la tenue déplorable de l'Azote a fortement contribué a assombrir les 'esprits.

On cherchait les motifs de cette baisse subite dont je suis à même de donner l'explication.

Je tiens à déclarer d'abord que l'affaire se poursuit au point de vue industriel dans, les meilleures conditions. Quand l'usine de 100 mille chevaux sera terminée elle est sûre de vendre, comme la précédente, toute sa production et l'affaire de l'Azote sera en mesure de récompenser tous ceux qui ont souffert de,puis l'émission,

Seulement nous avions tous cru que selon l'usage, les intérêts intercalaires seraient pris sur le capital et nous seraient servis jusqu'à ce que l'exploitation de l'industrie battant son plein nous donnât les dividendes puisés dans les bénéfices.

Or il paraît que la loi norvégienne interdit la distribution des intérêts intercalaires pris sur le capital. On ne nous avait pas dit cela, ce qui est'une première faute. Pour parer à cette difficulté, on a constitué un fonds pris sur des bénéfices à côté, pour donner ledit intérêt jusqu'à la mise en marche de la grande usine. Il paraît qu'on avaîtmal pris la mesure et que ce capital est épuisé avant que l'exploitation complète puisse avoir lieu. Il en résulte qu'il ne sera .plus distribué d'intérêts jusque-là. L'effet a été, désastreux ej; chacun cherche à se débarrasser de son titre.

Je crois que l'on a manqué de sang-froid et que la baisse d'aujourd hui est exagérée. Les porteurs qui vendent à l'heure actuelle font comme Gribouille ils se jettent à l'eau pour ne pas se noyer.

Malgré toute l'amitié que je professe pour la Banque de Paris, je ne puis m'empêcher de reconnaître que l'affaire de l'Azote a été mal conçue et mal exécutée. On aurait dû," renoncer au concours des Allemands plutôt que de se laisser lier par un acte syndical qui ne permettait pas de défendre la valeur. On aurait du surtout penser au public qui fait la clientèle de la Banque de Paris et ne pas prendre un aussi gros bénéfice à l'émis- sion. La poule aux œufs d'or a droit à des ménagements et il ne faut pas lui donner la tentation d'aller couver autre part,

Marché officiel. La Rente a fléchi légère- ment et elle perd 15 centimes à 94 05. Les caisses publiques ont acheté 23,000 francs mais les ventes du comptant ayant atteint 26,000 francs, un excédent de 3,000 francs a dû être versé au terme.

La faiblesse dos fonds d'Etat est d'ailleurs générale. Le Turc perd 45 centimes à 87 35 et V Italien recule de 20 centimes à 100 60. Extérieure, mal impressionnée par la tournure des événements à Melilla, abandonne 62 centimes à 90 67.

Les Russes perdent également du terrain. Le Consolidé revient à 95 60, en perte de 40 centimes, et le 3 0J0 iS9l recule de 25 centimes à 82.

Le Portugais regagne cependant 40 centimes à 65 45. Il ressort d'un communiqué officiel du gouvernement que les finances portugaises n'ont pas eu à souffrir du changement de régime, et que les recettes de l'exercice 1910-1911 sont supérieures de plus de 6,000,000 francs à celles de l'exercice

1909-1910.

Le Brésil se fait également remarquer par lia gain de 30 centimes à 86 70.

Notre .marché ne s'est jamais intéressé beaucoup aux emprunts Chinois, de sorte que, malgré les progrès des révolutionnaires, ,ces, valeurs sont à peu prés stationnaires. Cependant, le 4 0/0 190S perd 1 fr. 05 au comptant à 97. Les établissements de crédit sont assez discutés et la tendance générale est plutôt lourde. La Banque de Paris, influencée par le recul de V Azote, revient à 1,690 en perte de 16 francs. L' Union parisienne rétrograde à 1,146. Le Crédit mobilier vaut 638. Parmi les établissements étrangers, la Foncière du Mexique perd 10 francs à 206. A peine Madero vient-il d'être nommé président, qu'on annonce de San Antonio (Texas) où il est de tradition que se fomentent les insurrections mexicaines, que le général Reyes est en train de recruter une armée de partisans.

Les valeurs de traction sont irrégulières. Le Métropolitain vaut 643, le Nord-Sud finit à 269. Par contre, la Thomson abandonne 4 francs à 739, la Popp perd 11 francs à 752, et les Omnibus 6 francs à 635.

Les chemins de fer espagnols sont assez fermes. Le Nord-Espagne se tient à 392. Saragosse vaut 390, et les Andalous gagnent 8 francs à 242. 9

VAtchison est plus faible et perd 7 francs à 553.

ïi'Azote a été la valeur la plus attaquée aujourd'hui. Elle perd 32 francs à 214, pour les'raisons que j'ai données plus haut. Le Rio, assez bien tenu au début de la séance, n'a pu défendre son cours, et il finit à 1,490, en perte de 21 francs.

Les valeurs industrielles russes elles-mêmes s'associent à la faiblesse générale. La Sosnmcice perd. 13 francs à 1,423, la Bakou recule de 20 francs à 965. Le Naphte russe se tient cependant à 894.

Les Chemins orientaux qui nous ont habitués à plus de fermeté se traitent à 740 en perte de 70 francs sur leur cours de compen-

sation.

Au comptant l'action Grands Magasins d-e la. Ville de Saint-Denis vaut 128 50.

Cette Société vient de terminer son premier exercice dans des conditions fort satisfaisantes. Le chiffre d'affaires est en augmentation sur celui de l'année précédente, et le bénéfice net se monte à 903,739 fr. Un dividende de 5 0/0 a été. distribué aux actiona et, après les prélèvements statutaires, le solde disponible a permis d'amortir complètement les frais de constitution, de créer une réserve spéciale à laquelle 100,000 francs ont été attribués, et de reportera nouveau 105,820 francs.

Marché en banque. Le marché en ban-

que n'est pas mieux disposé que le parquet, et la faiblesse est générale.

Les mines sud-africaines sont en recul marqué. La Rand Mines perd 2 fr. 50 à 174 50. L'East Raad 2 fr. 7o à 81. La Gpldfields 1 fr. à 110 60 la Crown Mines est cependant un peu mieux tenue à 180. Les diamantifères sont assez faibles et la De Beers perd 2 francs à 462 50.

La Lena est lourde à 104 en perte de 4 fr. 50. L'assemblée générale de la Com* pagnie aura lieu le 10 novembre prochain et on s'attend,à ce que le dividende ne dépasse pas 7 fr. 50.

Les valeurs d'entreprises territoriales sont en,recul. La Chartered perd 1 fr. à 38 25. La Tanganyika recule de 5 fr. à 72. Transvaal Land vaut 43 50. ·'

Le Platine toujours activement traité s'avance de 4 fr. à 717.

'foula continue à progresser et gagne aujourd'hui 13 fr. à 528. Par contre les autres valeurs russes sont faibles. La MaUzoff perd 25 fr. à 2,330 et la Hartmann revient à 623. Les valeurs industrielles orientales subissent le contre-coup de la mauvaise humeur générale et la Carpet et la Tobacco reviennent à d64 et 284 respectivement. Londres ne nous a envoyé aujourd'hui que peu d'indications sur les caoutchoucs et les valeurs pétrolifères, aussi ces deux compartiments sont-ils assez négligés. La Malacca perd 1 fr. 50 à 186. La Spies vaut 43 75 et la Royal est stationnaire à /ilC.

Armand Yvel.

New-York, mardi (dernière heure). Les affaires ont été plus réduites aujourd'hui au. Stock Exchange elles n'ont porté que sur 372,000 titres, comprenant 116,000 Steel, 58,000 Union, 53,000 Keading, 24,000 Lebigh, 8,000 Norfolk et autant de Southern. Au début, le marché a été modérément actif, les avis de Londres n'étaient pas encourageants et les ordres venus de l'étranger étaient peu importants; on les estime, tant pour la vente que pour l'achat, à 10,000 titres environ. Les baissiers en ont profité pour diriger leurs attaques contre diverses valeurs, actives, s'attachant notamment aux Steel, à, l'égard desquels le gouvernement avait décidé de poursuivre le trust de l'acier. Le marché n'a été que faiblement soutenu et il est resté lourd jusque vers midi. Le ton s'est raffermi quand on sut 'que les bruits concernant les Steel ne se confirmaient pas. Les professionnels alors ont fait volte4'açô' et se sont couverts de leurs ventes du début le titre cependant était rare.

On notait la fermeté persistante du titre Boet causée par la prévision d'un dividende plus élevé. Les Norfolk étaient bien tenus par suite de la rareté de l'offre et sur l'indication de nouveaux achats, comme placements.

Le marché est resté calme ensuite. Mais un peu avant la clôture, une demande modérée de valeurs actives, venant de sources diverses, a fait monter les cours au mieux de la journée. La clôture a été tranquille mais ferme.

Le marché des obligations a été plus restreint les affaires s'y sont élevées à environ 2,850,000 dollars.

Au marché' monétaire, des affaires ont été traitées à 2 3/8 0/0.

En clôture le cuivre, 12 demandé 12 25 offert.

LES THEATRES Renaissance Un Beau Mariage, pièce en trois actes de M. Sacha Guitry Monsieur Malézieux (reprise), pièce on un acte de M. André Picard..

La nouvelle comédie de M. Sacha Guitry affirme une fois de plus, avec un charmant éclat, quels dons incomparablcssont les siens. Je ne pense pas qu'on ait jamais uni plus de fantaisie à plus de vérité. Comment M. Sacha Guitry réalise-t-il ce petit prodige? Tout bonnement en choisissant des personnages qui, sans cesser d'être réels, peuvent s'accommoder d'une extrême gaieté ou même d'un grain de folie. Ce sont des peintres, des déclassés, des gentilshommes désargentés, des noceurs ou des philosophes, toutes personnes dont nous n'exigeons pas qu'elles soient constamment raisonnables,

M. Sacha Guitry tout de suite sait faire de ses bonhommes des êtres vivants. Ils sont cordiaux, bons garçons et optimistes au point de pouvoir parler de la mort sans s'attrister le moins du monde. Ils ont eu souvent des aventures fâcheuses, mais leur cœur est excellent. Et c'est fort bien fait. Les hommes ne valent-ils pas mieux lorsqu'on les juge sur leurs sentiments que lorsqu'on les juge sur leurs actes?

Le tout est qu'ils' s'arrangent pour mériter notre bienveillance. Les héros, de M. Sacha Guitry s'arrangent très bien. Ils sont délicieux. Leur auteur leur prête d'incroyables capitaux de gaieté, de drôlerie, de gaminerie, de tendresse, de veulerie et d'inconscience. Dans notre temps, la grande affaire est d'être sympathique. Les personnages de M. Sacha Guitry le sont au plus haut point. Ils ne disent pas de mal de la vie. Us l'acceptent allégrement et quoiqu'ils aient besoin d'indulgence, ils sont très indulgents aux choses et aux gens, ce qui est délicat et méritoire. Et puis, ils ont un talisman leur dialogue. Ils disent tout ce qui leur passe par la tète, et par le cœur, et il y passe des choses charmantes. Ils rient, ils s'amusent, mais ils ne cessent jamais d'être vrais. S'ils se permettent de lancer une phrase un peu outrancière ou de risquer une plaisanterie un peu extravagante, ils la corrigent sans plus tarder par un mot de caractère ou par une réflexion qui les ramène immédiatement dans ,la vérité. Il leur arrive d'ailleurs, sans y prendre garde, de s'engager dans des aventures qui pourraient devenir moins drôles. Ils commencent alors à souffrir vraiment, et ils ne s'arrêtent qu'au seuil de la douleur, au moment où ils allaient faire connaissance avec elle. Moins francs, moins simples, moins sincères, moins gais dans leurs grandes joies comme dans leurs petits chagrins, ils ne nous paraîtraient pas exempts de toute « apacherie ». Mais tels qu'ils sont quand nous nous apercevons que nous devrions les mépriser un peu nous les aimons déjà beaucoup. Il est trop tard, l'occasion est manquée; nous mépriserons une autre fois. Je souhaite que ces quelques considérations vous donnent envie de connaître les personnages de M. Sacha Guitry. Mais elles ne vous disent pas du tout que le premier acte de son nouvel ouvrage est tout bonnement un des meilleurs actes de comédie qu'on nous ait donnés depuis longtemps, que le second est d'une incroyable et juste gaieté, et que, si le dernier peut soule- ver plusieurs objections et il les soulève il ne laisse pas, en dépit de quelr ques longueurs, d'être intéressant et curieux. Aussi bien est-il plus utile, de vous conter brièvement le sujet de la pièce; je noterai ensuite les quelques réflexions auxquelles elle peut donner lieu, Herbelin est un ancien bookmaker dont les affaires ont brillamment réussi;

son habileté à attirer les clients et ai rouler les fils de famille trop crédules, lui a valu une jolie fortune; aussi maintenant fait-il courir pour son compte, et est-il le propriétaire de la maison dont il habite un étage. Une vie heureuse et facile a fait de lui un bon garçon, jovial, un peu vulgaire, le cœur sur la main, aimant à donner de l'argent et même à eh prêter. Selon une formule déjà connue, c'est un homme très honnête, en dehors de ses affaires. Il ne refuse pas à son camarade Dantin, un book moins veinard que lui, les quelques louis de l'amitié, et il hésite à mettre à la porte un de ses locataires, le comte Maurice de Varencey, qui lui doit trois termes en retard, et lui écrit des insolences. Il vit librement en bon égoïste, sans devoirs £t sans charges (car il est veuf), curieœi seulement des plaisirs faciles et des petites femmes plus faciles encore.

Un soir qu'il a donné rendez-vous à une amie, son valet de chambre annonce une dame, il s'élance vers elle, tendant déjà les bras, puis recule interdit; ce. n'est pas celle qu'il attendait; pourtant il croit reconnaître la visiteuse il là dévisage, hésite et enfin pousse, un cri: « Ma fille 1 C'est bien sa fille, en effet, Simone Herbelin il ne s'est presque jamais occupé d'elle, la voyant tous les deux ou trois ans à peine; depuis la mort de sa mère, elle est restée chez une vieille cousine qui l'a élevée mais cette cousine vient de mourir à son tour et, Simone demande, asile à son père. Herbelin est fort'embarrassé; il veut d'abord l'envoyer à la campagne; elle s'y refuse; il' va donc être obligé de l'installer chez lui mais ne dérangerat-elle pas ses habitudes de vieux garçon? Elle paraît douce, gentille, affee* tueuse; peu à peu il s'aperçoit qu'elle lui plaît, qu'il va s'attacher à elle il renvoie la petite amie pour dîner avec sa fille, déjà il fait tout ce qu'elle veut; le valet de chambre étant venu demander s'il fallait donner congé à M. de Varencey, il demande conseil à Simone « Non », répond-elle. Et il est ravi. Je ne saurais vous dire la gaieté, la perfection de ce premier acte. Les personnages y puisent à la même source celle d'une observation exacte et pénétrante leur gaieté et leur vérité. On a applaudi si longtemps que le spectacle a fini trop tard pour que nous puissions en rendre compte dès hier. Au deuxième acte nous sommes dans l'appartement du locataire récalcitrant. Maurice de Varencey, un jeune homme de vingt-huit ans, est en train de bavarder; de s'amuser et de se battre avec sa maîtresse "Paulette il est d'une espièglerie charmante, il adore les farces de rapin et il ressemble à s'y méprendre à M. Sacha Guitry. Maurice montre d'autant plus d'assurance et de gaieté qu'il n'a pas le sou, qu'il doit trois termes, que ses meubles ne sont pas payés et que ses créariciers le poursuivent. Du reste, il s'entend à les recevoir aussi bien que don Juan Monsieur Dimanche. Paulette sort pour faire une course. A peine Maurice est-il seul, que son propriétaire Herbelin se présente.

Il vient lui proposer une affaire merveilleuse. De quoi s'agit-il ? Tout simplement d'un contrat de mariage. Herbelin veut à tout prix marier sa fille, qui, décidément, le gêne un peu Simone s'y est refusée jusqu'ici, mais comme elle a dit son père qu'elle trouvait, pour l'avoir rencontré dans l'escalier, M. de Varencey sympathique, Herbelin vient tout bonnement l'offrir à celui-ci. Mauriée repousse cette proposition avec la dignité d'un homme, qui n'a. pas cent sous dans sa poche; Herbelin a beau revenir à la charge et discuter comme s'il s'agissait d'un cheval à vendre, Maurice tient bon.

Mais résistera-t-il àSimone elle-même? Elle est venue lui dire qu'elle a deviné le projet de son père, qu'il faut l'excuser, et que,quant à elle, elle a bien l'intention de ne pas se marier. Maurice l'assure de sa propre indifférence elle lui montre

le même détachement. Cela fait naître entre eux bien entendu une vive sympathie, et Maurice finit par lui déclarer qu'il ira la voir à Pont-l'Evêque où elle doit se rendre le soir même. Paulette, qui est rentrée sur les dernières répliques, entre en fureur, et le rideau se baisse sur un pugilat en règle entre Maurice et sa maîtresse et un coup de théâtre d'une irrésistible- bouffonnerie dont je veux vous laisser la surprise. Au troisième acte, nous sommes dans le jardin de la maison normande qu'Herbelin possède à Pont-1'Evêque. Vous pensez bien que nous y retrouvons Varencey. Il aime Simone "et ne le cache plus ni à lui-même, ni aux autres. « Topez là », s'écrie Herbelin, et le mariage est conclu. Mais on n'a omis que de consulter Simone, et cette petite personne déclare au jeune Varencey qu'elle ne l'aime pas. Il lui plaît elle lui a donné peut-être, si j'ose dire tous les signes extérieurs de l'amour, mais elle ne l'aime pas. Maurice l'assure du contraire. Elle proteste, se débat, et finit par lui avouer qu'elle a eu un amant. Et nous sommes stupéfaits et un peu déçus au point de croire tout d'abord que cet aveu n'est qu'un adroit mensonge, Mais non, cet aveu, est véritable. Certes, il est parfaitement vraisemblable et point du tout révoltant, qu'élevée comme elle l'a été, Simone ait eu une aventure. Mais le tort de l'auteur est sans doute de nous avoir habitués pendant deux actes à l'idée que nous étions en présence d'une jeune fille délicieusement intacte. Il eût fallu, je crois, par certaines préparations, nous laisser soupçonner un mystère dans sa vie. Nous lui aurions pré* paré de charmantes excuses. Mais on nous les demande à l'improviste. On n'a pas toujours des excuses sur soi, surtout pour les autres. Et puis nous avons va* guement le sentiment que cette complu cation est inutile et que le mariage de Maurice et de Simone n'a pas besoin de cette péripétie inattendue. Je sais bien que nous y aurions perdu de jolis coins de comédie, les hésitations et les scrupules de Varencey et que M. Sacha Guitry leur doit de fines notations. Mais non, les scrupules de Varencey me gênent puisqu'il ne s'y arrête pas, et qu'il épouse quand même. Je le trouve plus honnête lorsqu'il est sans scrupules. Quand il se mêle de songer à la morale, il nous fait songer qu'elle existe. A vrai dire, nous l'avions un peu oublié depuis le commencement de la pièce et nous ne nous en plaignons pas autrement. Mais M. Sacha Guitry est d'une remarquable adresse, et deux ou trois petits coups de théâtre à l'extrême fin de son dernier acte lui permettent de rattraper tout l'intérêt qu'il avait laissé s'affaiblir pendant quelques instants. Et voilà comment, en dépit de ces quelques réserves, il convient de terminer cet article comme nous l'avons commencé en proclamant et en admirant le grand talent de ce jeune homme, farceur jusqu'à l'effronterie, et tendre jusqu'à la bonté.

Un Beau Mariage réunit une excellente interprétation.- Je ne saurais trop louer M. Arquillière pour la composition si complète, si vivante, si exacte qu'il a faite du rôle de Herbelin. Son succès a été aussi grand que mérité. Cet excellent comédien va enfin occuper la place qui lui est due. Souvenez-vous avec quelle poignante émotion il interpréta la grande scène de jalousie de la Sonate « Kreutzer. M. Sacha Guitry est charmant de naturel, de belle et joyeuse humeur, de gaminerie prime-sautière. Il a su tout de suite nous attacher à Maurice de Varencey; il n'est pas possible de descendre des croisades avec plus de fantaisie et de « bon garçonnisme ». Mlle Charlotte Lysès est une étonnante comédienne après l'inoubliable duègne méridionale du Veilleur de nuit, elle nous présente, cette fois, avec un charme et un tact délicieux, Simone Herbelin. Et cependant ni la vieille bonne, ni la fille du bookmaker ne sont véritablement

son emploi. Alors, jugez un peu. M. Bullier a dessiné avec un pittoresque remarquable la silhouette du book qui n'a pas réussi. Mme Samary est une fort digne gouvernante, et Mlle Suzanne Derval une demi-mondaine souriante de vérité. MM. Paul Plan, Alerme, Ber" nard Tourneur, Cognet et Mme Luce Colas ont eu leur petite mais juste part de succès.

Le spectacle avait commencé par Monsieur Malézieux, une très fine et très plaisante comédie en un acte d'André Picard, qui triompha naguère aux. Capucines avec. M. Tarride et Mlle Tho«massin pour interprètes. Cette petite pièce a gardé .son, ..qUarme,, son, ironie et son agrément. M. Carpentier et Mlle Huguette Dastry s'y font applaudir. Robert de Flers.

LA SOIRÉE t

NU BEAU MARIAGE

?.. A LA RENAISSANCE

Soirée se lect. La première répétition générale tout à fait élégante de la saison. Décidément « On » est rentré et « On commence à s'habiller.

Beaucoup de jolies artistes, énormément de jolies artistes, qui sont déjà sans ouvrage, pour le plus grand charme et la plus grande élégance des salles de répétitions générales et de premières.

Le théâtre est précisément le contraire de l'agriculture; il regorge, si j'ose dire, de bras, de jolis bras -r- de jambes aussi -»mais il ne les utilise pas 1 Il les laisse se croiser pendant des mois, pendant des sai» sons, voire pendant de longues carrières pi**toniques.

Aussi dans les couloirs, les jours de répétitions générales, les lamentations de petites thé£treuses de toutes notoriétés relè-» guent'-elles à l'arrière-plan de la conversation les plus graves événements de gQli<tique. Pas une fois, lundi soir, je n'ai entendu parler de la guerre, de l'Italie, du Maroc, ou de Tripoli, mais bien de la difficulté de «d£gotter un rôle, de la bêtise des auteurs, de la rosserie des directeurs, du caractère intéressé des commanditaires, de l'inutilité du Conservatoire, et de l'indifférence l'administration des Beaux-Arts.

Et c'est précisément un des principaux agréments des causeries des répétitions générales que tous ces papotages puérils, exprimant des petites colères inutiles et des grapds chagrins disproportionnés Et l'on frémit en pensant .que si tout ce petit monde était casé, et invraisemblable invraisemblance 1 satisfait, il faudrait parler d'autre chose Lfi salle, très parisienne, a écouté la pièce si amusante, si personnelle de M. Sacha Guitry avec une attention et une sympathie manifestes.

M. Sacha Guitry est l'enfant gâté du monde des théâtres, depuis ses débuts d'artiste et, d'auteur dramatique. Il a commencé par ouvrir le cadenas à lettres de la bienveillance parisienne, avec le mot Lucien et puis, comme il avait beaucoup d'esprit, d'originalité, de talent, on l'a adopté tout de suite,' et l'on s'est follement amusé de ses tentatives hardies, de ses innovations osées, presque courageuses, de sa blague à froid, outrancière, folle, imprévue, tout à fait dernier-portant, et de ses mots d'une drôlerie déconcertante, paradoxale et ahurissante, éclatant si baroquement, pétards allumés par en bas mais partant par en haut, fusils dont on attend là charge par le canon mais faisant feu par la crosse! l Devant le public fin, averti, « à la coule >, comme l'on dit, de la répétition générale, ce feu a été. roulant 1 Souhaitons que noblesse, bourgeoisie et tiers état y prenne comme nous un plaisir extrême

La pièce est montée avec soin. On aimerait ce cabinet de travail du premier acte, si l'on n'était pas entraîné depuis longtemps à pré« férer à tout autre celui que l'on a chez soi. Le petit rez-de-chaussée du second acte est très garçonnière. La maison de campagne normande du « trois est gentille, mais, mon Dieu! que de pommes dans un jardin acheté avec l'argent des « poires » 1

Un Beau Mariage est bien joué. Mme Charlotte Lysès qui défaillait bien gentiment en venant dire au baisser du rideau le nom de l'auteur fut charmante en jeune fille « avec tache », comme disent les prospectus matrimoniaux. Suzanne Derval, dans une ravissante toilette gris-mammouth, signée Ney Sœurs, fut une belle horizontale de, toute première marque.

On remarqua unanimement que Sacha Gui-

try, excellent acteur, continuait à ressemble? prodigieusement à son père, et l'on en con clut que c'était poUr îa vie.. > Arquillière fit une création étonnante de vieil écumeur de champs de courses. Et Bullier fut urT vieil écuroeur subalterne trèa curieux,

..•̃̃̃•̃̃•̃

Un Beau Mariage était précédé de AI. MaU$ieu%, un amusant petit acte de M. Aadré Picard, joué autrefois aux Capucines. André Picard a grandi depuis, mais il a raison de ne pas renier ce premier-né si agréable wai4" zieux. pardon, malicieux! Ça Monsieur de l'Orchestra.

M pDEJLOjflÉliTllE

À la Renaissance

Superbe chambrée hier soir à la Renaissance pour la première si attendre, de la nouvelle pièce de M. Sacha Guitry Un Beau Mariage.

Tout le ban et l'arrière-ban des élégances parisiennes étaient réunis dans la salle et nous attendions toutes avec une vive impatience l'apparition de Mme Charlotte Lysès redevenue elleroêjne. Nous ne pouvions oublier «n effet la hideuse bonne du Veilleur de, nuit, si proche de nous et dont la remawv quable artiste nous avait offert une silhouette si curieuse, et volontairement subversive de tout ce qui fait la grâce, le charme et la séduction d'un© femme. Et lorsqu'elle nous est apparue si jeune, si fraîche, §i gracieuse dans ravissante toilette une symphonie de blanc et noir nous n'avons pu nous empêcher de penser à je ne sais quelle baguette magique qui aurait brusque^ ment transformé la vilaine fée Çftrft* bosse en une gracieuse et juvénile princesse et cette vision charmante nous » rendu plus sensible encore l'abnégation dont avait fait preuve Mme Charlotte Lysès en. se défigurant ai-nsi à plaisir» ka vilaine bonne a quitté la soène, vive la belle jeune fille qui fait son en* trée I

C'est Mme Paquin qui a présidé à Té*closion de ce papillon débarrassé de la hideuse chrysalide dont il s'était valons tairement déguisé, c'est elle avec ^on art exquis qui a lustré ses ailes, représentées dans la circonstance p»p trois toilettes délicieuses de jeunesse et de grâce, de simplicité élégante, toilettes d'une jeune fille qui sait déjà beaucoup de choses, beaucoup trop de choses «-» nous l'apprendrons au troisième acte »

et qui notamment n'ignore rien de Tari de s'habiller à la perfection. Ce mélange si curieux do jeune. fille trop avertie, de coquette et de sauvageonne a été délicieusement ex par Mme Paquin avec de souples satins et de légères mousselioes, avec du noir et du blanc. Ces trois toilettes sont trois chefsd'œuvre elles ont toutes trois été égaler ment, admirées, et si je ne vous en montre qu une ̃«̃ celle du second act© c'est qu'hélas la place me. manque ppur vous donner îç, régal de ces troi$ choses exquises, brillantes de tout l'art inégalable de Mme Paquin.

Avant la pièce de M. Sacha Çuitry. nous avons eu le plaisir de revoir le spirituel acte de M. Picard, Monsieur Ma* lêzieux,oh.liifine et élégante Mlle Huguette Dastry a fait triompher une fois de plusBéchoft-David. C'était inévitable, il ne peut plus y avoir au théâtre une grande fête d".élég"anee sans que les maîtres couturiers de.la Place Vendôme en soient.

Je vous donne 16 croquis de l'exquiset

toilette qu'ils composèrent pour MJlô Dastry. C'est une robe en taffetas rosé, lo,


cofcsage se drape d'un fichu même teinte. Les manches s'oment de cygne et nous retrouvons la' même -garniture sur un manteau de mousseline de soie qui forme déshabillé. c

Je n'ai plus guère d'épithètes pour louer comme ils le méritent les jeunes couturiers r de la place "Vendônte ils triompheiit trop et trop souvent, c'est le GynVnase, le Vaudeville, c'est avanthier la Cigale ils •remportèrent une nouvelle victoire; puis hier, la Renais-^sance demain. ce seront tous les autres théâtres parisiens, où ils trouveront moyen d'être toujours les mômes vainqueurs, en étant tpuioui;s différents, car, ils ont, ma parole trouvé moyen de varier leur talent suivant des scènes où ils font évoluer leurs si ravissantes créations. r

•̃ ̃- Ghenya.

*<~f~

AYANT-PREMIÈRES

Au théâtre Apollo Madame.Favart L'opérette française renaît décidément de ses cendres, et avec elle ressuscite l'admirable répertoire d'Qffenbach. Tandis' que le théâtre des Variétés représente– on' sait avec quel succès la Vie parisienne, que lOpéra-Gomique s'apprête à nous rendre les Contes d'Hoffinann, le théâtre Apollo annonce pour demain une très brillante reprise de Madame Favart.

II est à remarquer que -ces trois œuvres, très différentes Tutie de l'autre, représentent tout justement les trois genres typiques du talent immense d'Ofîenbach '-̃: l'opérette bouffe, l'opéra-comique et Fopéretteî

Chose curieuse; en même temps qu'à Paris Jacques Offenbach triomphe en

Allemagne.

Un grand nombre de théâtres y jouent depuis plusieurs mois, "et avec de formidables recettes, la< Belle Hélène et Orphée aux Enfers. M. Jacques Comte'Offe.nbach,. petit-fils du, célèbre compositeur, reçoit quantité de lettres de directeurs allemands sollicitant l'autorisation de puiser dans le répertoire de son grand-père, même parmi les oeuvres les-plus oubliées ou les moins connues. Nous savons que M. Alphonse Franck a monté Madame Favart avec un très grand luxe décors et costumes sont ce qu'ils sont toujours au théâtre Apollo, et c'est tout 'dire. L'orchestre, dont on peut dire; que jamais théâtre d'opérette n'en a possédé de cette valeur artistique, fera merveille sous la baguette de son éminent chef, Célansky et la mise en scène, rajeunie par les soins de M. Paul Edmond, contribuera aussi, pour une large part, au grand succès que ne manquera pas de retrouver Madame Favart..

De même l'interprétation, tant au point de vue vocal qu'au point de vue du texte, donnera satisfaction aux;plus difficiles. A sa tête, dans le rôle de Favart, on trouvera 'M. André Allard, transfuge del'Opéra-Comique Paul Ardot, l'enfant gâté du public de l'Apollo; Georges Foix, l'exquis ténor. C'est à Mlle Angèle Gril que-M. Franck a confié l'im* portant rôle de Madame Favart et à Mlle Mareelfe Devriôs, dont le premier prix fit tant de, bruit au dernier concours du Conservatoire, celui de Suzanne. Laissons à la critique compétente le soin de parler des débuts de ces deux jeûnes artistes et de leurs partenaires. Madame Favart, il est bon de le dire, peut être vue par les jeunes filles et ceci promet au théâtre Apollo, non seulement de belles soirées mais aussi d'admirables matinées.

G. Davenay.

COURRIER im THÉÂTRES Ce. soir

Au. théâtre ApAllo, à 8 h. 3/4 très précises, première représentation (à ce théâtre), de Madame Favart, opérette en trois actes, livret de Alfred Dura et Henri Ghivot, musique de Jacques Offenbach. Distribution

Madame Favart Mmes Angèle Gril (début) Suzanne Marcelle Devriès (déb.) Jèanneton Marie Baron Babet Eliane- Dorzat Favart MM. André Allard ̃̃•̃'̃ de. rOpéra-CoiHique

Le marquis de Ponsablê Paul A'rdot

Hector de Boispréau Georges Foix Le majoiCotignac Miller

Biscotin Désiré

Les autres rôles par Mmes Evelyn Rosel, Rosa Helt, de Bouzy et MM. Frac.her, Harvand, P. Bal'on et Willy.

Demain jeudi, samedi et dimanche, matinée dadame Favart.

Vendredi Içs Transatlantiques

Dimanche soir la Veuve joyeuse.

A l'Opéra, à.8 8 heures, 1,401e représentation de Faust (Mlles Yvonne Gall, Courbières, Goulancourt, MM. Muratore, A. Gresse, Carrié, Cliappelon). Divertissement Mlles Marthe Urban, Schwartz.

A la Comédie-Française, â 8 h.J3/4, Cher Maître (Mmes Lara, Gabrielle, Robinne, Bertlie Bovy, Suzanne Dewyod, MM. de Féraudy, Ravet, Jacques Guilhéne, etc., etc).. A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Louise (Mme Edviiia, M. Léon Beyle, Mlle Charbonnel, M. Henri Albers).

A POdéon, à 8 h. 3/4, Musolle, pour les représentations de Mlle Sylvie,, et Monsieur de Poureeaugnac, avec la musique de Lulli, pour les représentations de M; Vilbert. Aux Variétés, à 8 h. 3/4 très précises, la Vie parisienne, opéra-bouffe en 4 actes, de Meilhac et Halévy,. musique de Jacques Offenbach, reconstitué dans le style du second Empire (1866-1867) Mlles Mèaly, Jeanne Saulier, Mistinguett, Diéterle, MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Moricey. (A 10 h. 1/2, le Quadrille à la mode.)

Au Vaudeville, à 9 heures, Sa fdle, comédie en 4 actes, de MM. Félix Duquesnel et André Barde (Mlles Marcelle Lender, Monna Delza, M. Duquesne, Mlles Terka-'Lyon, Ellen-Andrée, MM. Joffre, Jean Dax, Baron fils, Edgar Becman, Maurice Luguet, Cousin, Mlles Farna, Georgette Armand).

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 3/4, le Typhon (M. de Max, Mlles Jeanne Clador et Andrée Pascal, MM. Chameroy, Maxudian, Guidé, Terrcstri, Maxiiue Léry,, Darsay, JDieck, Cintract, etc., etc.).

-7 Au Théâtre lyrique municipal (Gaîté), à 8 h. 1/2, 63e représentation de Don Quichotte (Mlle Lucy Arbell, MM..Lucien Fugère etVanni Marcoux)..

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 1/2, la Femmcnue, comédie en. quatre actes de M. Henry Bataille. (Mme Jane Hading.MM. Jean Coquelin, Pierre Magnier, Armand Bour et Mlle Berthe B4dy).

Au théâtre Réjane, à 8 h. 1/2, VOiseau bleu iMroes J. Rousseau, Gina Barbieri, la petite

| Malherbe,ladanseuseIsis,MM. Séverin-Mars, Delphin, Maillard, Nicolaï, Fugère, etc.). A la Renaissance, à 8 h. 3/4, Monsieur Malézieux (Mlle jHuguette Dastry) Un beau mariage (Mlle Charlotte Lysès 'MM. Sacha Guitry, Arquillière, Mlle, Suzanne Derval, etc., etc.).

A l'Athénée (tel. 282-23), à li. 1/4, la Bonne chimie (1 acte) Monsieur Pickwick, comédie burlesque en 5 actes, tirée du roman de Dickens par MM'. Georges Duval et Robert Gharvay (Mlles Jeanne Germaine Ety, Lanzy, Lozay, MM. Gorby, Victor Henry, Gallet, Cueille, etc.).

Au théâtre Michel, à 9 heures, représentations de Mme Jeanne Granier, ta Bonne intention (Mme Ugalde, MM. Rozenberg et Bélières) Article de Paris (Mlle Lyse Berty, M. Cornély); Voyagea deux (Mlle Clarens, MM. Bélières et Cornély) Miche a des principes' (Mlle Valmy et M. Rheims).

Aux Bouffes- Parisiens, à S h. 3/4, le Baron de Batz, pièce en 4 actes et 6 tableaux, de M. Jean-José Frappa (Mme Marcelle Frappa, MM. Henry Burguet, Leubas, Gandérà, Damores). Au théâtre des Capucines, à 9 heures, Et ooilàl. revue (Miss Campton, Mlles Bordoni, Dolcey, Andral, Deberry,-Dhorfeuil, Lélia, Nicolle, MM. Berthez, Arnaudy, Tramont, Hervil, A. Luguet) Une heure après, je le jure (Mlle A. GJ.airviïle, MM. Arnaudy, Ch. Bernard); Entre deux fautif' (Mlle Deberry, MM. ïramont, Hervil).

Au théâtre de la Scala, à 9 heures, Mik ie*, opérette en 3 actes, de M. C.-A. Carpentier, musique.de M. Willy Redstone (M.Jacques de Féraudy, Mlles Edmée Favart, Lucy Jousset, Marfa Dhervilly, Reine Gabin, Marjac, M. Dufleuve, Gabin, Rivers, Paul Laçk, Géo Flandre, Lenoir, etc., etc.). Au théâtre des Arts, à 8 h. 1/3, les Frères Karamazov (Mmes Rosni-Derys, Léo Misley, MM. Henry Krauss, Roger Karl, Dullin, et M. A. Durée.)

Au Grand-Guignol, à 9 heures, Sabotage, la Fugiie de Madame Caramon, .4ppassion-'nato, Tics.

Au Théâtre-concert du XXe Siècle, 138, boulevard Mënilmontant (2fr. 50, 2 fr.,lfr.50, 1 fr., 0 fr. 50), à 8 h. 1/2, le 263e gala populaire des trente Ans.de théâtre: 1° Causerie de M. Paul Peltier, avocat 2° « Poèmes populaires », par M. Paul-Mounet et Mlle Madeleine Roch, de la Comédie-Française 3° « Chaneons », par M. Fragson le Baiser, de Théodore de Banville, par la ComédieFrançaise (M. André Brunot, Mlle Provost) 5° fragments de Manon, de M. Massenet, par l'Opéra-Comique (MM. Dubois, Gilles, Mlle •Martyl) 6° La joie fait peur, de Mme de Girardin,- par la Comédie-Française (MM. Truffler, Dehelly, G. Le Roy, Mmes du Minil, Yvonne Lifraud, Révonne).

Hier:

Le spectacle du théâtre Michel a fini trop tard hier soir pour que nous puissions son- ger à autre chose qu'à constater l'accueil enthousiaste fait pa» le public aux pièces qui composaient le brillant programme de la soirée. Après dliche a des principes, Voyage à deux, une comédie d'un des fils de M. Tristan Bernard, a plu infiniment et révélé dans ce jeune débutant un véritable auteur dramatique dans la Bonne Intention on a acclamé Mme Jeanne Granier, exquise de naturel, de grâce et d'esprit; M. Rozenberg, remarquable, Mlle Jeanne Ugalde, qui reprenait le rôle de Mlle Thureau-Merville, et qui, en dépit d'une, pointe d'émotion, a, été tout à fait charmante M. Bélières, très comique en valet de chambre malin.

Une revue fort spirituelle suivait Articles de Paris. Jouée par Mlle Lyse Berty, elle ne pouvait manquer d'être admirable'ment accueillie. On a fait fête à la délicieuse fantaisiste et aux auteurs.

Au jour le jour:

C'est définitivement au vendredi 27 courant que l'Opéra remet la reprise du Cid.

.'ai*

Ce soir, l'Opéra donnera Faust avec Mlle Gall, qui est une si charmante Marguerite, M. Muratore, un Faust si remarquable, M. Gresse dans Méphistophélès et Mlles Courbières et Goulancourt, MM. Cariïé et Chappélon. Dans le divertissement, Mlles Urban, Schwarz, de Moreira, Siéde et Kerval.

»** •̃̃;• ••̃'

M. Delmas verra cette année te 35e anniversaire de ses débuts à l'Opéra. Les directeurs, le personnel, l'administration et les artistes de l'Académie nationale de musique et de danse se sont réunis pour l'inviter à déjeuner et lui remettre, au cours de cette petite fête, un bronze qui sera le témoignage de l'estime artistique et de l'amitié que tous ressentent pour 1'éminent chanteur.

̃ -»^É ̃ -̃'̃«̃̃'•-̃•

Voici la distribution d'Bamlet que l'Opéra reprendra mercredi prochain à l'occasion du centenaire d'Ambroise Thomas 1

Ophélie Mmes Campredon

La Reine Lapeyrette

Hamlet MM. Renaud

Le Roi Journet

Le Spectre Gresse

Laërte Lassalle

Polonius Delpouget

Marcellus Nansen

Horatio Cerdan

1* fossoyeuj? Gongnet

2' fossoyeur Chappelon

Le divertissement sera dansé par Mlle Aïda Boni.

La matinée de demain à la Comédie-Française (Quinzaines classiques),.aura pour affiche Electra, avec Mme Silvain, MM. Silvain et Albert Lambert fils, Mlle Géniat, etc., etc., et le Flibustier, avec MM. ` Paul-Mounet, Jacques Fenoux, Jean Worms, Mmes Thérèse Kolb, Suzanne Révonne, etc.

•i.

L'Ancêtre, de M. Camille Saint-Saëns, interrompu la saison dernière en plein succès, reparaîtra samedi sur la scène de l'OpéraComique avec la belle distribution de la création Mmes Brohly, Nicot-Vauchelet, Charbonnel, MM. Beyle et Albers.

Tltérése, avec Mlle Lucy Àrbell que M. Jules Claretie félicitait hier, en une dépêche chaleureuse fera affiche avec l'Ancêtre. Deux belles œuvres de deux maîtres éminents..

̃• '̃'̃ ̃ ̃' ̃ ̃̃

Les Contes d'Hoffmann passeront très vraisemblablement à TOpéra-Comique à la fin du mois ou dans les tout premiers jours du mois prochain.

La matinée de demain jeudi, à l'Odéon, promet d'être particulièrement intéressante. On y jouera Musotte, dont le succès va en augmentant, et où Mlle Sylvie fait couler de bien douces larmes. Avant la pièce, une conférence sur Maupassant sera faite par M. Jacques Normand, qui parlera de celui qui fut son collaborateur et son ami.

Les examens d'admission au Conservatoire ont commencé pour les classes de piano. Avant-hier et hier, le jury, composé, sous la présidence de M. Gabriel Fauré, de MM. Alfred Bruneau, Véronge de la Nux, Edouard Risler, André Wormser, A Bachelet, Auguste Pierret, Lucien Wurmser, Lazare Lévy, etc., etc., a entendu près de deux cents candidats. Il achèvera sa tâche aujourd'hui.

4.. ̃

Au Gymnase, l'annonce des dernières de Papa- a amené une hausse considérable.

mais facile à" prévoir, sur les recettes. Le public se hâte de voir ou de revoir encore cette délicieuse comédie, l'une des meilleures de MM. de Flers et de Caillavet, et d'applaudir une dernière fois ses interprètes^ MM. Huguenet, Louis Gauthier, Lefaur et la charmante Mlle Yvonne de Bray.

Nous avons dit que M. Escalaïs et Mlle Aurore Marcia feront leur rentrée dimanche soir, à la Gaîté, dans la Juive. L'ouvrage d'Halévy sera interprété comme il suit

Rachel Mmes Aurore Marcia Princesse .Eudoxio Guionie

Eléazar MM. Escalaïs

Cardinal do Brogoy Kardec

Léopold Génicot

Ruggiero G. Petit

Albert Delvy

Le hérault Teyssonnièrû. Un officiel-. )

-Un homme du peuple < Breffel /•

xc nomme du peuple Delaplanohe Divertissements réglés par M. Sicard, dansés par Mlles Lucy Relly, Charbonnel,, et tout le corps de ballet.

i

II est rare qu'un ballet tienne régulièrement l'affiche avec un succès croissant de jour en jous. C'est cependant le cas du Co?ur deFloria, qui se joue régùlièremenftrois et quatre fois par semaine au Théâtre lyrique de la Gaîté et qui soulève d'unanimes applaudissements. Mme Mariquita yaajouté, pour Mlle Lucy Relly et M. Quirîault, un pas de (ieux et des variations d'un effet irrésistible que le public ne se lasse pas d'admirer. On a beaucoup loué hier pour Un beau ma- riage, le nouveau grand. succès de la Renaissance. Rappelons que le bureau de location est ouvert de onze heures du matin à huit heures du soir.

Ce soir, réception du'service de seconde.

•t.

Madame Favart, le charmant opéra-eomique d'Offènbach, que le théâtre Apollo reprend ce soir, date de 1878. Il fut représenté pour la première fois, aux Folies-Dramatiques, le 28 décembre de cette année. L'in-,terprétation était la suivante

Madame Favart Mmes Juliette Girard Suzanne Gélabert

Jèanneton Nelly

Babet Rivère'

Favart MM. Lep'ers Marquis de Ponsablé Maugé Hector de Boispréau Simon-Max Le major Cotignac Lucq

Biscotin Octave

Sergent Larose Spech

Le succès. Mikl"v, la. piquante opérette de la Scala, sera prochainement jouée sur la plupart des grandes scènes d'Europe. Souhaitons que sur ces diverses scènes cette amusante fantaisie trouve la jnême interprétation hors de pair qu'à Paris et une tête de troupe comme Mlle Edmée Favart et MM. Maurice de Féraudy, Dufleuve,' etc., etc.

M. Maurice de Faramond donna, la saison dernière, on s'en souvient, à l'Odéon, une curieuse Diane de Poitiers. En même temps qu'il publie sa Dame qui n'est vas aux camélias et son Nabnchodonosor joués à l'Œuvre et au théâtre des Arts,, il va compléter cette remarquable série par un Brummell, commencé dopuis longtemps, et qu'il termine en ce moment.

'11

La saison d'hiver du Grand-Guignol commencera vendredi, comme nous l'avons annoncé. Aujourd'hui et demain, avant-dernière et dernière représentations du programme actuel.

Le Baron de Batz touche à sa 60e représentation aux Bouffes-Parisiens. Et la vogue n'en diminue point. Ajoutons que sa passionnante intrigue est toujours présentée au public par Mme Marcelle Frappa entourée de MM. Henri Burguët, Louis Leubas et Félix Gandéra.

E

Femina donnera, ce soir, à 8 h. 1/3, la répétition générale de l'Enfant du siècle, avec -Mme Véra Sergine et M. René Rocher en tête de distribution.

M. Le Lasséur, l'auteur de la pièce, passe •outre à la défense formulée par Mme LauthSand. Me Raymond Poincaré avait conseillé de changer les noms des principaux personnages et de les appeler Elle et Lui, au lieu de George Sand et Musset.

On dit que sir H. Beerbohm Tree sera à Paris dans quelques jours. L'illustre direc- teur du His Majesty's Theatre viendrait de Londres tout exprès pour assister à une représentation des Frères Karamazov, le grand succès actuel du théâtre des Arts. Sir H. Beerbohm-Tree songe, en effet, à présenter au public anglais la belle œuvre de MM. Jacques Copeau et Jean Croué. Hors Paris

De New-York, on nous câble que Mme Simone a débuté hier avec un succès éclatant. Il y a eu vingt-trois rappels. Serge Basset.

SPECTACLES & CONCERTS Aujourd'hui

Au Nouveau-Cirque, matinée à 2 h. 1/2, avec le même spectacle que le soir.

Ce soir

Aux Folies-Bergère, à 8 h. 1/2, Stella, ballet en 3 tableaux, de Mme Mariquita et M. René Louis, musique de M. Claude Terrasse (Mlles Maria Bordin, Cornillia, MM. Robert Quinault, Bert Clair, Ferembach, Tito, Jacquinet). Représentations de Signoret dans Asile de nuit. Les Alvaretas, les Flying Banvards, John et Luis Boller, etc., etc., Mlle de Lilo dans son répertoire.

A l'Olympia (téléph. 244-68), 'à 8 h. 1/2, la revue de MM. Rip et Jacques Bousquet,en 2 actes et 26 tableaux (Mmes Jane Marnac, Mérindol, Myral, Meg Villars, Mary Melsa, Kerville, Guy, Naudia, les Olympia Tiller's girls.MM. Maurel, Morton, Dorville, Bouthors, Geo White, miss Grâce. West et Pougaud). Vu la longueur ae la revue, le rideau se lève exactement à 8 h. 40.

A la Cigale, à 8 h. 1/2, Polaire dans la revue Elle l'a, Vsourire! avec Mmes Delmarès, Davrigny, Merville, MM. Raimu, Fred Pascal, Paul Clerc et Mlle Marthe Derminy. Au Moulin-Rouge (tél. 508-63), à 8 h. 1/2, première représentation de l'Amour libre! opérette aristophanesque à grand spectacle de M. Edouard Adenis, musique de M. Rodolphe Berger. Distribution

Praxagora Mmes Cesbron-Norbens Lysilias Pepa-Bonafé Mélisticlié Myalis.

L'esclave Esmée

La danseuse nue Delyane

Blepyros MM. Polin

Xanthias Fernand Frey Chrennès Strit

Yaccos Lacerpète

Quatre décors d Amable.'35O costumes de Landolff. Orchestre de GoûblieK

Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à 8 h. 1/2, El vira Guerra, Zora-Truzzi, Sam- York, les Pissnitti, etc., etc.. A la « Lune Rousse », 36, boulevard de Clichy, téléph. 587-48 (direction Dominique Bonnaud et NumaBlès), à 9 h. 1-/2 les Huit Merveilles, ombres (Marcel Legay). C'est le Boukay! revue en un acte (Mlle Reine Derns). Les chansonniers D. Bonnaud, L. Boyer, G. Baltha, P. Weil, BattailleHenry, A. Stanislas, etc.

Trente minutes de fou rire Tel est le résultat de l'interprétation, par M. Signoret,

du rôle d'Haps dans Asile de nuit, auxFoliesBergère. La prodigieuse fantaisie du délicieux artiste s'y peut déployer tout à l'aise. Signoret dans Asile de nuit, de Lilo dans ses valses populaires, Maria Bordin dans Stella, les Banvards, les Alvarettas, John et Luis Boller dans leurs éblouissantes attractions, tel est le magnifique programme que nous offre, en ce moment, le premier musichall de Paris. `

Rigo, le célèbre virtuose tzigane qui défraya la chronique du monde entier, Rigo, l'ardent conquérant et vainqueur, charmera désormais les soupeurs du plus parisien de nos restaurants. Dès ce soir, en effet, à minuit, il jouera chez Paillard qui a voulu offrir ce plaisir aux habitués de ses magnifiques soupers. Et il y aura foule plus nombreuse encore que de coutume dans le luxueux établissement de la Chaussôe-d'Antin pour l'entendre et pour l'applaudir.

Aux « Visions d'art » (167, rue Montmartre).

Ce soir mercredi, à neuf heures, « Voyage en Espagne », causerie et projections en couleurs de Gervaie-Courtellemont.

Demain jeudi, en matinée, à trois heures, même'programme.

COURRIERJUSICAL L

Mlles Neuner et Klehgel ont donné un concert à deux pianos'à la Salle Gaveau. Ces jeunes artistes, douées d'une excellente compréhension musicale, d'une technique impeccable et d'un goût sur, ont fait preuve d'tine grande sobriété de style et d'un jeu élégant dans des œuvres de Bach, SaintSaëns, Schumann et Chabrier. Les qualités particulières de chacune de ces artistes se sont fondues dans un ensemble des plus harmonieux.

M. et Mme Emile Bourgeois, de l'OpéraComique, les éminents professeurs dont les conseils sont à juste titre si appréciés, ont repris, en leur hôtel, 32, avenue Elisée-Reclus, leurs leçons de chant et de piano. Ils ont réouvert également leurs cours mondains de musique d'ensemble, de .'mise en scène et de déclamation, sur leur ravissant théâtre, avec le concours de Mme Pier«ron-Danbé, de l'Opéra-Comique.

Festival Liszt. ̃

Aujourd'hui, à 3 heures précises, aux « Matinées d'art », 8, rue d'Athènes, Festival Liszt donné par M. Edouard Risler. Au programme

Variations (sur un motif de Bach). Sonate en si mineur (dédiée à Schumann). Bénédiction de Dieu dans la solitude.– Méphislo-walzer (d'après le Eaust de Lenau). w L. de Crémone.

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Pour débuter, quelques jeunes plievaux d'une certaine classe ont eu un temps idéal et un terrain parfait; mais l'impression qui se dégage de ce prix de Tancarville n'est pas absolument à leur avantage. Sauf Cambremer, Horus et Berlandieri et encore celuici a perdu du terrain à bien des haies lés nouvelles recrues n'ont pas brillé. Leur dressage a paru bien imparfait; ils ont encore besoin de répétitions. On avait fait de Fitz Plum un chaud favori, et dès le début il a été hors d'affaire. Suivant la sonnerie d'infanterie « Allez à l'école, vous ne savez rien ».

Prix dit Bugey (3,000 fr., 3,000 mètres). 1, Magd, à M. Pfizer (G. Parfrement); 2, Gachucha, au baron de Waldner (E. Doux);, 3, Sea Fish, à M. R. Anceau (J.-B. More.au) (tête, six longueurs).

Non placés Maman Colibri, Bolbec, Caennaise, La Vallière, Bonjour II, Lipari II, Marlotte, Vallon, Coq d'Or, Sauvons la France, Zillah (tombée).

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 33 fr. 50. Placés Magd, 16 fr. 50 Gachucha, 33 fr.; Sea Fish, 22 fr.

Prix du Jura (4,000 fr., 3,300 m.). t, Penstemon, à M. Lord H. Van. Tempest (Norman) 2, Le Jaune, à M. Descazeaux (C. Halsey) 3, Mambrino, à M. L. Van de POële (Lancaster) (1 long. 1/2, 2 long.). Non placés :Trianon lu, Maurienne, Bouzou, Arranmore, Poissy, Banco III, Bonny Boy.

> Pari mutuel, à 10 fr. Gagnant, 33 fr. ;50. Placés Penstemon, 15 fr. 50; Le Jaune, 30 ;francs Mambrino, 24 fr. 50.

Prix de Valromey (4,000 fr., 3,400 m.). 1, Les Aldudes, à M. A. Weill (A.-V. Chapman) 2, Va Bon Train II, à Mme Dreux-Duchaumont (Morel); 3, Kurwenal M.» A.' Salomon (R. Sauval) (3 longueurs, tête). ̃ Non placés Cordon Bleu, Diabolo II, Pair Duchess, Bichat, Lough Mask, Le Lierre, Hèrminette Tremolo et Jealousy, tombés. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 51 fr. 50. Placés Les Aldudes, 16 fr. 50 Va Bon Train II, 228 fr.; Kurwenal, 35 fr. 50. Prix de la Franche-Comté (4,000 fr., 2,800 in.). 1, Grimaldi, à M. Mathieu Goudeliaux (R. Sauvai) 2, Danseur II, à M. C. 'Blanc (Tliibault) 3, Le Tremblay, à Mme Ricotti (Barré) (31ong.l/2, 3/4 de longueur). Non placés Hunter, Lord Paul, Or'du Rhin III, L'Univers, Monot, Kimolo, Génie, Casus Belli, Pie de la Mirandole, Gab, Sampiero.

Pari mutuel à 10 fr.: Gagnant, 55 fr. 50. Placés Grimàldi, 19 fr. 50 Danseur II, 31 fr.; Le Treinblay, 18 francs.

Prix Tancarville (10,000 fr., 2,500 m.). 1, Berlandieri, àM. James Hennessy (Heath); 2, Horus, au baron La Cazes (J.-B. Moreau); 3, Cambremer, à M. J. Prat (Lancaster) (1 longueur, 1/2 longueur).

Non placés Ténor, Wyoming -II, Manoir, Vedi Napoli, Rubinat II, Fitz Plum.'Sunshine, Mont Blanc, Ibis IV, Bay Rhum, Sultane II et Rocroy.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 96 fr. Placés Berlandieri, 207 fr. 50; Horus, 71 fr.50; Cambremer, 69 fr. 50.

Prix du Maçonnais (5,000 fr., 3,800 m.). 1, Montagnard, à M. Descazeaux (W. Head) 2, Salomon,àM. Fisehhof (Wallon)- 3, Fronde, à M. Desaux (G. Sauvai) (3 longueurs, 1 encolure).

Non placés Monticello, La Bidassoa, Talmont, Héron, Henri IV, Gilda IJ, Mimulus, Falsacappa, Bonny Success.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, M :fr. 50. Placés Montagnard, 25 fr. 50 Salomon, 86 fr. 50 Fronde, 34 fr.

̃" .1 ;•̃ Ajax, AUTOMOBILISME

Une proposition des constructeurs allemands. La foire aux automobiles. PlUs' de bruit! Plus de fumée!

Le syndicat des constructeurs allemands d'automobiles vient de tenir son assemblée générale annuelle. Il Ce syndicat a décidé de se mettre en rap^port avec la Chambre syndicale de l'automo-

bile de Pa,ri« et de, préparer avec elle une « Union internationale des constructeurs » des principaux pays d'Europe. Le syndicat allemand désirerait s'entendre avec les constructeurs français pour que les Salons d'automobiles soient organisés alternativement à Paris et à Berlin. Les Allemands prendraient vis-à-vis des constructeurs français l'engagement de ne pas orga-, iriser. de Salon à Berlin quand il y en aurait un à Paris, et les constructeurs français devraient s'engager à ne pas-faire d'exposition d'automobile à Paris quand 'il y en aurait une à Berlin.

Oui, mais il y en aura un tous les ans à Londres

Ce qu'on nous demande tout simplement, c'est d'installer Berlin, marché automobile. Nos constructeurs marcheront-ils ?

Le prince Pierre' d'Arenberg vient d'avoir une idée intéressante et originale. Il a songé à organiser, pendant l'exposition de l'automobile agricole, qui se tiendra l'an prochain, en septembre, à Bourges, une foire aux automobiles, foire qui sera ouverte aux voitures d'occasion de toutes sortes, aux accessoires, à tout ce qui intéresse la locomotion mécanique.

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PUISIRS PARISIENS

Programme des Théâtres

SOIRÉE

OPERA (Tél. 307.05). 8 h. 0/0. Faust. V Demain Reldche. "Vendredi Samson et Dalila la Malade4ta. Samedi Aïda.

flÔMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). 8 -h. 3/4. Cher maître.

Jeudi, samedi Primerose.

Vendredi les Tenailles le Député de

Bombignac.

PERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h. 0/0. Louise.

Jeudi La Tosca.

Vendredi Manon.

Samedi l'Ancêtre; TJiérèse.

ODEON (Tél. 811.42). 8 h. 3/4. Musotte; Monsieur de Poureeaugnac.

Jeudi le Bourgeois gentilhomme.

Vendredi Musotte; Monsieur de Pourceaugnac.

Samedi l'Arlésienne.

VARIETES (Tél. 109.92). 8 h. 3/4. La Vie parisienne.

VAUDEVILLE (Tel. 102.09). 9 h. 0/0. Sa Fille. THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 1000.70), 1 8 h. 3/4. Le Typhon.

JTHEATRE REJANE (Tél. 238.78). 8 h. 1/2. I L'Oiseau bleu.

PORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53).– 8 h. 1/2. La Femme nue.

GYMNASE (Tél. 102.65). 9 h. 0/0. Papa. RENAISSANCE (Tél. 437.03). 8 h. 3/4. Un beau mariage Monsieur Malézieux.

THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) T (Tél. 1029.20). 8 h. 1/2. Don Quichotte. ATHENEE (Tél. 282.23). 8 h. 1/4. La Bonne Chimie à 9 heures Monsieur Pickwick. THEATRE ANTOINE (Tél. 436.33) –8 h. 3/4.– J La Femme et le Pantin.

IÏ1HEATRE MICHEL (Tél. 163.30).– 8 h. 3/4. Miche a des principes; la Bonne intention; 1 Voyage à deux; Article de Paris.

HEATRE APOLLO (Tél. 272.21). 8 h.- 3/4. 1 Madame Favart.

PALAIS-ROYAL (Tél. 102.50). 9 h. 0/0.

t Le Petit Café. ;.̃̃̃ [, THEATRE DE LA SCALA (Téléph. 435.86). I 9 h. 0/0. Mik ̃!«. flHATELET (Tél. 102.87). 8 h, 1/2. Le Tour du Monde en 80 jours.

BOUFFES-PARISIENS. CORALAPARCERIE (Téir 145.58). 8 h. 3/4. Le Baron de Batz. CAPUCINES (Tél. 156.40}. 9 h. 0/0. –Et voilà! Une heure après Je le jure Entre deux feux. AMBIGU~(TéT~43673i). 8 h. 1/2. La Petite 'Roque.; Messieurs les ronds-de-cuir.

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L'électricité si luxueuse et si commode est en effet devenue le complément indispensable de toute voiture vraiment confortable. Notice F'spéciale sur les dynamos«Phi», à la société Blériot, 16, rue Duret, Paris., AVIATION

Les obsèques de René Level. 'Une nouvelle aviatrice.

Les obsèques de René Lovel, qui trouva la mort dans une chute d'aéroplane, à Reims, ont été célébrées hier matin à- Paris, en l'église de Saint-Louis d'Aiitin,' en présence d'une foule considérable, émue et recueillie. De nombreuses personnalités de l'aviation, civiles et militaires, étaient venues rendre à René Level les derniers hommages. On remarquait dans l'assistance Le lieutenant-colonel Estiennç, directeur de l'Ecole d'aviation- militaire do Vinoennç-s MM. Henry Deutsch' (de la 'Meurthe), Honri-Robert, R. Savary, baron de La Poterie, Jean Joubert, G. Bleynie, Charles Georges-Picot, A. de la Fresnaye, Georges Ancey, Henri de Pierson, L: Homolle, G. Renault, Pli. Berger; sénateur; de Beaumarchais, de La NV-zièi-o, Thc'rouldp, R. des Closières, Louis Benoît-Lévy, Péan de Saint-Gilles, Mam'ico Godfernaux, Avelot, -Luuyt, Gaston Rambaud, le capitaine Marconnet. Montàignac, Assier'do Pompiçnan, Rigal, Delétang, Foin, Lefeuvre, Partiot, le lieutenant Berguet,, Lamplugh, de Pavit, comté'G. de' Chevig-né,- Gaston Mayer, Maron, etc., etc.

L'inhumation a été faite au cimetière Montmartre. M. Soreau, au nom de l'aéronautique française, a prononcé un discours sur la tombe de René Level.

̃

Mme de Ryk vient d'obtenir son brevet de pilote aviatrice.

Elle a été reçue ces jours-ci sociétaire de la Stella.

Frantz-Reichel.

I A ROQF rCAMrT PARFUM DE LA FLEUR LA nUOt r M AlYUC. houbigant. 19. fv-Honon

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Bremen {N. D. L.), Brème-Sydney, de Suez, 16 octobre, midi.. Seydlits (N. D. L.), Sydney-Brème, de Naples, 16 octobre, 1 h. soir.

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K.-Albert (N. D. L.). New- York-Brème, de Preswele-Point,10 octobre, 7li. matin.

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'1bd.75 Hellénique d Eleclricité. 10ll.9 50 96 50 97.. ~7 50»a Bons à Lots de 100 fr. 1887 r.2.. 61 50

ijS1^»!»:»: i^Bri^fe; i?:: S:: il:: II:: JS:: 15 :»iS6»»." «« 50 marché en banque a terme

75 »- deParisetd~spays-Bas 11\f? 1¡; 1702 1706 \6,90.. 5(j sh Rio-Tin~o. 10)2~ 15?~ 1509 15(1.i i~qo Actions de Chemins :de ter

Î5 = ÏÏSSŒSgïïr. {ïï 'ii 1S:: I^te: 11 ÎÎS iS3 î!i ÎÎ5§ ;• Actfons de chemins-.de^r ifcjKMfc<

47 50 Compagnie Algérienne. 1250 1256 12^5 Central Mining. 272.. 272.. 209.. 2(58 ?Ô6 30 .BÔneàGnelma 662' 655.. W™ VALEURS ï1.?11- °8nli8f Itt KKIIU VALEURS frfcél1- Diraiir

n 5OCompâgnie 'Algérienne. 125tj, 1256 12S5 CentraIMining. 212.. '?~2.. '?li9.. 268.. 2t:¡¡.. ¡30 "BôneàGuelma, 662' 655.. BElEIO VALEURS Ç\I~ ~mra lET VALEURS 14ot l'ftj¡r

35 "Comptoir National d'Escompte 008.. 910. 907 910 » Azote Norvégienne 24* 2'iO.. 241.. 2^8.. 214.. '22 50 DéDartementaux 64 i ̃_ a!tunl w™n Kl 0M«n "un 13 50 Créd.Fbnc. d'Algérie (non fib.). 040.. 6U 037.. 642 Le Naphte 394.. 394.. 394.. 395.. 394 M '30 » Est-Algérien.. '.W' 67; 668.: ̃ ̃ 32.» Foncier de France 805 .805 804 20 ..Bakou 9S0 S64 9S2 97S 90b 115 50 Est, action de jouissance. 408.. 409.. la 60 Industriel. 72U /35 32 10 Provodnik. 544.. 555.. 549.. 553.. 547 *f 44 «Orléans 860.. 855.. Vnfaftre /fiV*»fCPC Mlnac •' 45 » Société MarseiUaise 928 50 928.. 920.. 2 Raffineries d'Egypte ord 77.. 76 25 76 50 77, ilî .Ouest 479 479 ï VaWlirS diverses MltteS 60 » Crédit Lyonnais 1480 1471 147S 14S0 U75 5 » privil. 80.. 79.. 79 50 79.. 80.. [25 » Midi 517 I'. 517 5% Argentin Int. 5^ 1905. *94 60 ̃ » » Bratpan. 74 25 73 50

f| •• -Mobilier. 042. 639. 610.. G41 638.. 20 » Tabacs Ottomans ̃ 333.. 335.. 335., 334.. 334.. 56 » Hord 1170 Brlsil 5% 1895. 102 37 102 35 CityDeep 8150

17 50 Société Générale <8o ..Ça.. 782 des Philippines 305.. 3o5 301.. 302.. 304 28 75 Ouest-Algérien. 625.. 626.. 5^1903 102 25 1023a » Chàrtered. 39 25 38 25. 13 75 Banque Française 294.. 293.. 292.. 2?a 292.. 2700r Portugais '550 5H3 6 » Sud la France. 171.. 169 50 4% «SKTescision 87 35 14 21 Crown Mines. 179.. 180.. ̃̃ ̃ i ̃ 6& Buenos-Ayres 6% (prov.de). 97 50 23 72 De Beers préf 433.. 432..

^E^^s^E^F^ggE^MMgHgBigMg^ -1 moî^Vï) 3^i% (prov Û6J 1 4 DU 23 1 1 ordi '».• 464 .50 4Ç2 50

i' ̃- ̃ H*«n/M»nc nmrumnnnn 4HS5 ChiH4.}à?i or 93 50 1 78 Durban Roodepoort. 44.. ï.

| :• ̃ MARCHES ETRANGERS ̃ ̃ ̃ ̃ e n ^Jn 9 46EastRand.8375 81..

~r' 4% Espagnelntërienre4% 7650 7610 13 03 FerreiraDeep. 102 .10l 50

̃ -.ni ̃̃ A% Espagne Intérieure 1% 7650 7610 13 03 FerreiraDeep 102 ..101 50

1 cn re 1 1 Clôture 1 l, 1 Clôt effic. 1 Clôt offie -i~- 5% Mexicain5% 50 15 7110 Gald. H8.. \17..

[V™"™» \jtSL\«- IpS.1' VALEURS IciatMc.lA^.lf^ VALEURS ly^j^g*; VALEURS |Wtprèc. ̃ | g* | ^ÏÏ^EEE ÏÏ. î! j? i l^E^E g S l

11 pr.ce en. prec -1mm -1 à Londm 3.% Transvaallen 3 92 20, 8 28 Geldenhuis Mining 68 25 67..

i '̃' "i lu 3 56 General Mining Finance Corp. 32.. 3125

Inn/fr^C 17 oMnTi FerreiraGold 4 3/4 .4 3/4 NeW-York, 17 octol). Great Northern 126. 126 1/8 127 1/2 Union Paoifiopref. 91. 911/2 94. i? 59 faUa" ;̃̃••̃" H ?bo 4 13 Goch(Ne'w)- 33 •; 32 50 Londres, 11 OCtOi). Geduld 19/4K 1«>/<jJ4 ~j Illinois Central. 138 1/2 137 1/2 142 1,2 flabash 12 5/8 13 3d li Banco Pérou Londres 583 582 » » Goerz 22 75 2! 75 r, ̃ Geldenhuis Deep. 2 3/4 2 11/10 2all Money 2 3/S 2 1/2 r ./̃ Interborouoh Métro. 14 1/4 Wabashpref 24 3/4 25 7 8 27/' 89 60 Banque de l'Asoff-Don loOO 1498 » Golden Horse Sboe 08 25 56 50 Consolidés Terme. 78 1/4 -li 7S 1/8 General Mining Finan i 9/32 1 9/32 Change s^Londres vue 4 80 05 4 86 65 Louisvilie & Nash 147 ri. 146 3/4 151 1/7 Uni hVal ev 163 1/4 163 1/4 9 21 Industrielle du Japon 208 8 83 Goldflelds lii 50 110 50 •Argentin.1886. 103 1/2 103 1/2 Goerz 17/0 17/6 _b 2 mois 4 83 50 4 83 (,û oubiiiraand» i«o,« "i i/< Lenion Valley.. IM l/-i lbd 1/4 u M PeninSBi. Bexica£e. 163 163 #. 3 79 Golfl Mines Investment 28 50 2850 1889, 84. 84 Goldfields 4 13/32 4 11/32 Câble transfers. 4 87 05 "4 87 00 Missouri, Kansas& T. 311/2 315/8 31 3/4 AmalcamaiedCopper. 5' 51 3 'i 52 1,"> 7 56 GoldTrust 63 Brésil 4^1889. 86 1/2 86 3/4 Jaùersfontein 7 17/32 7 1/2 Atchison. 107 3/8 107 3/8 109. 1 pref 69 68./ îmerlcanCar&Fffi 50 14 49 î'ià 1* 5 Cape Copper 135 50 135.. » Great Ccbar. 74 75 75.. 5?^ 1907. Johannesburg Invest 22/7 >/> 22/7' pref. 103. h 103 5 'S 105 3,4 Missouri Pacific.T. 38 7/8 39 CottonOil 50 1/* 50 1/2 ••*•• 25 » Carpet Oriental 371.. 366.. 14 20 Jagersfontein 189 50 189.. Bulgare 1892 i. 102. 102 Jubilee. C/3. 6/3 convert. 107 106 3.4 National Mexico 2 pr. 33 32 1/4 Locomotive" 35 '̃' Lots Turcs. 197.. 195 50 2 37 Johannesburg Investment. 28 25 ̃Chinois5% 100 101 Jumpers 11/8 1 Ulantic Coast Line 120 1/2 127 îfpref 65 65./ Smel&R 65 5/ S 65 s's 6 59 GeneralMotorCabpréf.ord.. 35 75 37 75 4 74 Kleinfontein 46 50 A%% 98. 99. Baltimore & Çhio 97 1/4 .97 1/S 99 1/4 New-York Centraf. 105 l'i 105 14 108 1/2 SuLarR." 118./ 118 1/8 def 16.. 15 75 8 31 BJiigt'sGold 68 25 Egypte 3%% «93 1/2 93 1/2 Kleinfontein 127/32 1 27/32 Canadian Pacific 229 3/4 229 3,4 235 3/4 n.-Y. Ontario&West. 38 7 8 38 3/4 40 -Teleqr STeleph 135 14-135 1/4 "il Q 9 6 28 LanglaagteEstate 40 50 37 75 Espagne Extérieure. 89. 89 Lanç,laaate Estate.. 1 17/32 1 |7/n; chesapeake&Ohio. 73 3/4 73 3/4 74 3,4 Norfolk* Western. 105 5'8 106 5 8 108 1 2 Anaconda 33 3/4 33 3/8 '"t'iih 5S 90 Harpener 1315 1320 3 7g Lena Goldfîelds 108 50 104. Italien 3 ?i 36 99. 99 May 17/6 17/6 Chicago & Alton lft 1/2 17./ pref 9S 3'4 98 1-2 91 calumet & Heola" 375 380 15 "Hartmann. 626.. 623.. 177MainReef. 25 Japonais 4% 1899.. 90 1 '4 90 1/4 MeyerandCtwrlton- 4 4 Great Western 18 1/2. 18. Northern Pacific. 116 1/2 116 3/4 119 l'i'4 Consol GasN -ï'citv. 138 5'S 138 3/8 "Haut-Volga 81 9 48 May Consolidâtes 21 ̃- 4' 1910. 917/8 90 7/8 Modderfontein il i/ï li 7/16 pref 37 1/2 37 l/t PennSylïania 122 1/8 122 1/8 62 5/8 General Electric 151 3 4 150 » » Huancnaca 65 50 65 25" » Modderfontein B 06 75 64 50 Peruïian Corp. pref 42. 41 1/2 Modderfontein B. 211/16 2 5/8 Chicago IBH.& S'-Paul 1081/2 1085,8 111 Reading 1387/8 1383/4 71./ internationalfflarine 3 V'4 334 'Y » » Laurium Grec 4025 4050 » » Mossamédès C" 1325 .1325

ord. 10 1/2 lOS/SNewGoch i 5/16 1 5/16 pref 147 147 2«pref 94 94 Dref 1t 1/4 1r» V » » Mozambique Cie 30 25 30..

Portugais ordo 101¡2 103,1) New Goch. ,1 5:16 1 ;)/16 plet 1,¡' 147.j. 2epref. 94. 9!¡ 9-i .J.-pref 15 j "MozamblqueC ,,025 30..

Portugais 3 & 66 1/2 65 1 2 New Steyn 1 1/4 1 1/4 Chicaco&NorihWest. 144 3/4 144 12 l«pre£. 90 1/2 90 National Lead 4S 475 <s »» Malacca Rubber Plant»" ord. 187 50 180.. 1 25 Oceana 13

~i11* -J, Nati.onal~eaL. 48. 147 518 J) '"MalaccaRubberPlantouord. 9~¡0 18G.. 125 Oc~ana. p.. "'r:

̃Russe 4% Consolidé 93 3/4 94 1/4 Nourse Mines 2 1/8 2 1/S Clevef.C.C. & S<-Louis 60. G0./ Rock Island. 25 I 25 3/A "25 1/2 Pacific Mail 30 5'S 30 <5S 89 Maltzoff 2355 2330 14 19 Primrose 58 25 56 75

Turc Unifie. 87 1./2 87 1/2 Prem. Diam.ord.. 8 11/32 8 1/4 Colorado & Southern.. 48. 4S pref. 47 1/4 47 5-Vs Peoole's Gas' 107 107 "'̃ 20 » Phosphates Tunisiens.. i31 431. » Randfontein » 57 55 25

Tum unifie-4.. 87 i', 87 1}2 Prem. Dlam.ord.. 8 i1/¡¡~ 8 1'4 Colorado & Southern.. lis -'2 48 .J. pref. ili 47 1/4 47 ;8 People'sGas. 107. 107.¡'f, Î8 Il Pho~phatesTumslens. ¡3t.. 431.. i7l 174 25

̃̃̃, préf. 8 1/4 8 1/4 pref 73. 72 S'-Louis&S°-F«2»p. 411/2 S 411/2 .Y. '.)'. Steel Corporation" 59 5 '8 59 â'i -60 •' 18 07 Platine.. 713.. 717.. 13 03 Rand Mines 177.; 174 50

Banque Ottomane. 1C 1/2 16 1/2 RandCollieries 15/32 Id/32 Delawaro & Hudson.. -162 1/2 162 Refund4% 79 79 1/2 pref 109 5'8 1(WÏ;9 m i J » Raisin de Corinthe 162.. 162.. C 54 RobinsonDeep 74.. 73 50 •̃ Hatd'Egypte- 18 9/16 18 1/2 Randfontein. ,2 3/16 2 5/32 ..Lackawanna 500. 505. GeneralaK 86 7 '8 87. .): Utah Consolidated 16 1-2 16 1/5 37 50 Gold 162 50 "161 Agr. 6 1 '8 6 1/S Rand Mines 7 6 29/32 Den»er&R. G 24 1/8 24. 24 3/4 Southern Pacific 109 1/2 109 7 S lil 5/S Copper 42 5/8 42 1/5 'Y » Shansy. 3625 25 91< () Grand Trunkord. 27 7/16 27 5/ 16 Robinson Deep 2 15/16 2 7/8 pref .48 1/8 .46 1/4. 50. Railway. 29 1/4 29 3/4 29 3,4 Western Union' 79 78 'i/8 ̃ 2 95 Spapsky Copper S0 25 80 50 9 47 Rosé Deep 82 50.82 25 MèxicanRailwayord 51 1/2 50 34 Roodepoort U. M. R. 111/32 1 11/32 Erie 30 7/8 30 5/8 311/8 pref 701/2 '0 378 T>'> Arent en barres" *J> 'i 5^ 'pi •« 2 81 Spies Petroleum 42 50 42 75 4 75 Simmer and Jack 34 75 35 -• Rosé Deep. 3 1/4 3 1/4 -_2«pref 411/2 40 1/2 Texas and Pacific. 24 3,4 243/4 .J \'f. Cmvre 1185 12 l'>H V » •>̃ Tanganyika 7725 72.. » New Steyn. 31.. 31.. Rio Tinto 59 3/4 59 1/8 Simmer and Jack. ïy9 < 1/9. l«pref 50 1/2 50 1-8 51 1-2 Union Pacific 162 l'i 103 i& 7'8 ••••;• 6 25 TharsiB 132 50 131 » » Transvaal Consolidated Land. 43 75 43 50 Tharsîs 5 1,8 5 1/8 Transvaal Cons. L.. 1 21/32 1 5/8 22 Tobacco (Oriental) 2S9 284.. », » VanDyk 3 75

CapeCopper 5 1/8 -5 1..8" Gold M. ,2 19/32 2 9/16 ,T,Tt,TTtJ_ Giaturo I T~ clôture I Ciature put,.»- .Toula 515.. 528.. 11 26 Van Ryn 9450 92..

Pefcn Syndicat New. 22/6 22,6 Van Oyk 3/6 3/6 VALEURS Aujourd. VALEURS "T™ Aujourd. VALEURS 0S »«jourd. VALEURS a H Aujonrd. 7 35 Urikany 175 50 174 50 17 61 Village Main Reef 76 25 76.. def. 195. 195 Van Ryn. ujw 3<i/ifi preceo- I Aujourd, VALEURS pmei. préced. préced. «^Bara- 14 12 Utah Copper. 224.. 224.. » » ZambèzeC»» 17 75 17 75 Shansi 2S/6 28/0 Village Main Reef. l3 3 1/16 Canada Pan oq-> o l 90, ;x 2!4. Zambeze Cie.u 17 J;) 17 75 Golden Horse Shoe.. 2 1/4 2 3/16 West Rand Consolid. 14/. .f. 14, Berlin, 17 octobre E&coTnte hnritannnp a Kiro 1 kilw Saragossa 3911/2 391. ̃ ̃ ISSÏÏ^ -.JU r«?iïBaSr.S î ÎSS .»»% Sî^S^^SH^&d^fe^ -J MARCHE EN BANQUE AU COMPTANT

Escompte Hors Banq, 33/4 31S.'iG WOlhuter" 1 5/16 1 Hj3:? Allem~f.d31~0902" 82 1,'8 82 Change sur Paris 81 i7 8i 4s langanyilu 77 12 1/2 Intérieure 4°' 8"">5 R" "7 1MARCHE EN BANQUE AU COMPTANT

*«: M s SU ^cmt£r™ls S^ïffi: |i|! |:|: =& É i Ï3." S»i; i ̃• i ̃̃ ^IZ:* « 8? 'rBîySft: S 8».£SS-b:ra.c durera West.7/16 7/16 Cu"re S^ ?J T 55 13 1G Pri^Henrf 144 3 '4 144 3' Hf^08 0ttomanS- S?7 30(; D0 Hartmann 234 «35 ̃Mdknaux 599.. 598.. 13 20 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 36S «53.. 28 12 OuastaetdèMéslouïaiouis.. 421.

Sud-Africaines ,Froc! rep, des primes, 23 oct. tJresdner Bank. J55 3; 154 1,,2 Renie Hongroise or 110 -0 110 S'-Pétersbourg, 17 octobre Il 8 !l0 1:.> 90 00 RIU 1 VA1.EURS 1 Pl'écU. 1 Dermit IEYElO j VALEURS 1 Pr6cU, 1 Oe*

Berhn Handelsbank.. 16i ü, '1 1.041 '2 b'l' Autrichien.. 6' 636 50 usse :NU. 1 ~<

Àpx .27"11150 -Ru,%o-thin. ]Rome, i7 octobr(

Central Mining. 10 9/16 10 1/2 n7nJ2er;"l ?L dl ï«s ï/î TSmn lu J't ul ïv AIPine 811 •• 812 50 Maltoff 876 sso Change sur Paris. 10107 10107 15 65 Banque Mobffier.Franç. Parts. 360.. 3f,8 12 50 parts.. 197 202..

turorawest. 7/16 7/14 Cuivre Comptant. 55 3/16 -c lombards 20 3~ 1443~1~~°' 30650~ann '1-,1 1-1" "MM. 599.. 598.. t320CrëditFoncierdeSanta-Fé.. 36S.. ~53.. 28120uastaetdeMesIo.taiouis.. 421.

1 -Central Midifig. 9/16 <0 1/2 T P '6 ~'1"1' 'H Il'' 1' 3"4 Tabacs 811.. 81250~~ 876 234 -235 ..Change sur Paris. u99.. ;)98.. 1565CréditMobiIierFran!.Pnrts. 360 3G8.. 1250 parts.. 197 202..

'c l 10 9'16 10 1'2 erme t189 .¡o IJ2~ 0 prmce. enrl. 114 .1 \14', Alp'ne sur Paris àvue 959Maitzoff 876 880 v.. Ch P' 101 O~ 10' O~ 7% U. C 'd't'" bill' F P rt 360 3'8 119 "0 SHésie (Zinc) prior t 197 20<)"

Z22XiY:âà$3> ïjS «^*«.l«*- sar.i;sâ sfc ffiftS?: ils ? f il 3 ̃.».*«, 570^™- ̃ ?^r- jl V.ÏÏŒ^«ïè&"iï)i%"i* ^^Mcessd-i"

CinderellaCon,~i.11.1~!161'3i 16-Terme 1"'9 1"' .1., '1'1 Ij8 Escompte hors banque 4 7,18% 1.~ Bakou 358 313" /'0 ors, re er. '0"" a, m, Ble c pnor~ ;>'1 il

Clity Suburban .2 2 7,10 2 i 113 Plomb Cg t, "7" 1/9 15 1"2 2àelsenkirchen 181 ,3, 181 Bruxelles 1. octobre ChangesurParis. 3765 37 li6 Change sur Londres 40 1>ord. 131. 3!, VIeille Montagne. 896.. 880

S; ? ~~X'pS. ? 27.~ 1,~2 Laura 162 1/8 161- -s~. "SOCletéLorraule-Dletl'lch" 161.. Hia.. 2;:¡ "PlaquesLumiere capltal. 293.

Crownllines. 7 3/167 1;'8 chèque sur Londres Bochu,mer. 1,~ Lots du Congo. 1 8. 3/" 823¡1 Madrid n octobre ,Buenos-~Ires: 21 1/S 20 r Dniéprovienne. 1636 1845.. 62 [j() Chalets Nécessité, 1245.

DuS Oeep .1 3'4 1 37* A Paris. 25 15 à 25 18 Dtoch. Luxemb. 184 5/8 183.1/3 Métropolitain rie Paris 641 1/2 198 Intérieure A% m 45 S?, 40 RioTe^aneiro 10 1/2 60 Hute-Bankowa 2010- 2050 64 5»eV "•• \qÛ îom

Durban Oeep- .1 314 13~ AParis. 2. 15 à 20.1 1: Dtoch, Luxemb. 8 ;SiJ ~fS Met!pohtalO de ~aNS~'I! 1/2 64~ In1erle,ure 496. 8.'3 45 83 40 Rlo-de-Janelro. 169/32 00 "Huta-Bankowa. 20iO.. 2050.. 64" 5me9. 1056 1060

Rood.Gold 'l 7/8 2 ? Allg. Electr Ges. 205 26S 3/S Par sienne Electrique. 2S7 287 Amortissable S% 101 15 1DM5 ̃ 35 » action jôiiss: 1430 î 40 12 Z obli'« 296 50 »?

-EastRand ProF: 3- 5 10 3 3/16 .5 15 S-^T^n^- o J- ot ?'1 J?'8)» Eleotriques. loi Io2 1,2 4^ 95 50 95 50 lasbonne 9j3~ 40 Blan2y (Houille) 2410 2440 » » Maikop Spies (coup 25)" 13 50 13 50 ;erreiraDe6p */» *̃• s^rne eS-coupon ggg£>»: & $ :«? :,2 ^fS^:Y. t ^k «--r» •'• « s, ai; ëS ? :?^Mss^ Sa-->:

~ast Rand Propr; :3 R)ÏIG33 1 t')1Hamb. Amerika Pacl(.' il8~KordderEspagne.3941/2394.Chan9esut-Parts. 910 910 ieO.Czei.adz. 2040 ..2060.. 7 .TaT'Ponsset&Roy~rénn" 13550"