Livres
1218 pages
Titre : La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 27 / par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Berthelot,... Hartwig Derenbourg,... F.-Camille Dreyfus,... A. Giry,... [et al.]
Éditeur : H. Lamirault (Paris)
Éditeur : [puis] Société anonyme de "La Grande encyclopédie" (Paris)
Date d'édition : 1885-1902
Contributeur : Dreyfus, Camille (1851-1905). Éditeur scientifique
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb377013071
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 31 vol. : ill. ; 31 cm 31 vol. : ill. ; 31 cm
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : France-Japon Collection numérique : France-Japon
Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis... Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)
Description : Collection numérique : Déodat de Séverac Collection numérique : Déodat de Séverac
Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints
Identifiant : ark:/12148/bpt6k24662j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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840
PROUST PROVENÇAL
20 févr. 1876, M. Antonin Proust fit partie del'unionrépubli-
caine et se signala dans les questions de beaux-arts et de
politique étrangère. Membre des 363, réélu avec eux le
-14 oct. 1877, il entra à la commission du budget, fit le
rapport relatif aux affaires étrangères et aux beaux-arts
et s'occupa activement de la création d'un musée des Arts
décoratifs c'est à sa ténacité et à ses infatigables dé-
marches que la France doit cette institution. Réélu en 1 881
M. Proust obtint le portefeuille des beaux-arts dans le
« grand ministère » de Gambetta la chute prématurée
de ce cabinet ne lui permit pas de mener à bien d'impor-
tantes réformes dont il avait dressé le plan. Réélu encore
en 1885, il combattit vivement le boulangisme, fut nommé
commissaire général des beaux-arts à l'Exposition uni-
verselle de 1889 et, réélu encore député la même année,
devint commissaire général pour la France à l'exposition
universelle de Chicago, fonctions dont il se démit à la suite
des incidents que détermina l'affaire de Panama (V. ce
mot). Il fut un des cinq députés pour lesquels la Chambre
prononça, le 20 déc. 1892, la suspension de l'immunité
parlementaire. Renvoyé par la Chambre des mises en ac-
cusation devant la cour d'assises, il fut acquitté par le
jury (1893). Il ne se représenta pas aux élections géné-
rales de 1893 et de 1898. Citons de lui Chants popu-
laires de la Grèce (Niort, 1866, in-12) la Division (le
l'impôt (Paris, 1869, in-8) la Justice révolutionnaire
à ort (Niort, 1869, in-8) la Révolution. Les Préli-
minaires (1872, in-32); un Philosophe en voyage
(1864, in-12); le Prince de Bismarck, sa correspon-
dance (1876, in-12) l'Art français, -1789-1889 (Pa-
ris, 1890, in-4) l'Art sous lu République (1891, in-12).
PROUST (Achille-Adrien), médecin français contempo-
rain, né à Illiers (Eure-et-Loir) le 18 mars 1834, frère du
précédent. Docteur en médecine de Paris en 1862, agrégé de
la Faculté en 1866, médecin des hôpitaux en 1867, il s'est
surtout occupé d'hygiène. Après avoir publié plusieurs tra-
vaux péeiaux un Essai sur l'hygiène internationale et
ses applications contre la peste, le choléra, la fièvre
jaune, etc. (1873), un Traité d'hygiène publique et
privée (1881 ,2e édit.), il a remplacé Fauvel, en 1884,
comme inspecteur général des services sanitaires. Envoyé
en mission en Europe et en Asie, lors des grandes épidé-
mies de choléra, de peste, etc., il est l'auteur de rapports
insérés dans le Recueil des travaux du comité d'hygiène.
En 1885, M. Proust succédait àRouehardat comme titu-
laire de la chaire d'hygiène à la Faculté. Il fait partie de
l'Académie de médecine depuis 1879. Dr A. DUREAU.
PROUSTITË (Minér.). Sulfoarsénite d'argent, appelé
aussi argent rouge arsenical Ag6As2S° rhomboédrique,
isomorphe avec l'argyrythrose (V. ce mot) dont elle a
les formes. Cassure conchoïdale; éclat adamantin. Se ren-
contre en cristaux ou masses granulaires d'un rouge gro-
seille vif, transparents ou translucides, en Saxe, en
Bohème, au Chili. Poussière rouge cochenille vif, presque
identique avec celle du cinabre.
PROUT (V. Pruth [Rivière]).
PROUT (Ebenezer), compositeur et critique musical
anglais, né à Oundle (Northampton) en 1835. Après
avoir reçu une bonne éducation littéraire à l'Université de
Londres, cet artiste se consacra tout entier à la musique.
Plusieurs de ses compositions de chambre ont eu du succès,
ainsi que quelques-unes de ses œuvres vocales d'église. Mais
c'est surtout comme écrivain musical qu'il mérite d'être
cité. Il fut le fondateur du monthley Musical Record
qu'il dirigea longtemps il a donné aussi des critiques esti-
mées au journal The Academy et collaboré au grand diction-
naire de musique de Grove. a beaucoup contribué à ré-
pandre en Angleterre le goût de la bonne musique classique
et moderne, surtout de celle de Richard Wagner; il en
fut un des plus ardents propagateurs, alors qu'elle était
ignorée de tous en son pays.
PROUVAIS. Com. du dép. de l'Aisne, arr. de Laon,
cant. de Neufchâtel; 394 hab.
PROUVÉ (V.-E.), peintre français, néàNancylel3 août
858. Il commença ses études dans sa ville natale puis entra,
en 1877, à l'Ecole des beaux-arts où il eut pour maître
Cabanel ses œuvres dénotent un talent délicat et une ten-
dance idéaliste très prononcée. On peut citer parmi les
plus importantes: Sardanapale, Magdeleine,leVeuxième
Cercle de l'enfei- du Dante et quelques portraits, dont
celui du maître verrier Gallé. Doué d'un goût très vif
pour l'art décoratif, il a produit, dans cette branche, des
œuvres variées: reliures, bronzes, bijoux, etc., et a pris
pour règle l'observation basée sur l'étude de la nature.
PRO U VE U (Auguste-Antoine- Joseph), homme politique
français, né à Valenciennes (Nord) le 11 dée. 1759, mort
à Douai le 2 mars 1843. Membre des Etats du Hainaut,
député du Nord à l'Assemblée législative, il devint sous-
préfet de Cambrai (8 mai 1800), préfet de l'Indre (1804),
chevalier de l'Empire (2 août 1808), baron de Grouard
(5 août 1809) et préfet de la Vienne (6 avr. 1813). Et. C.
PROUVILLE. Com. du dép. delà Somme, arr. de Doul-
lens, cant. de Bernaville; 501 hab.
PROUVY. Com. du dép. du Nord, arr. et cant. (S.) de
Valenciennes; 4.405 hab. Stat. du chem. de ferduNord;
port sur l'Escaut. Papeterie; constructions mécaniques;
fabr. de chicorée; minoterie.
PROUZEL. Com. du dép. de la Somme, arr. d'Amiens,
cant. de Conty; 372 hab. Stat. du chem. de fer du
Nord. Papeterie.
PROVANAdi Leiny (Andrea), homme d'Etat piémontais,
néàLeinyenlSll, mort à Nice le 29 mai 1592. En 1553
seulement, il fait son apparition dans l'histoire en com-
battant dans les Flandres, à cûté de son prince Emmanuel-
Philibert de Savoie. Celui-ci l'envoya visiter en son nom et
encourager les villes qui lui restaient de ses anciens Etats.
Il arriva à Nice juste à point pour empêcher une surprise de
l'armée française. C'est à lui qu'on doit les murs de l'ancien
château de Nice qu'on voit encore, et le fort de Mont-
Boron. Après la trêve de Vaucelles et la bataille de Saint-
Quentin, Emmanuel-Philibert le chargea de fortifier Ville-
franche et d'y créer une marine piémontaise pour empêcher
les coups de main des Français et les descentes des cor-
saires. Mais l'armée française, aidée par la flotte turque,
tenta de s'emparer de Nice, et retarda ses travaux. Après
Cateau-Cambrésis, il s'y donna corps et, àme et en peu de
temps prépara une petite flotte, que le duc envoya com-
battre les Infidèles avec celle de Philippe II. Interrompant
ces expéditions maritimes pour revenir à Villefranche,
Provana réussit à rendre presque sûres les côtes du duché
de Savoie et à en faire connaître au loin le drapeau. En
effet, au retour, de la prise du Penon de Velez en 1561,
il prit part, en 1565, à la délivrance de Malte. Ses rela-
tions diplomatiques pour persuader les Grimaldi, seigneurs
d'Ascros, partisans de la Réforme et rebelles au duc, à
partir pour l'exil, montrèrent un des autres côtés de son
esprit, et Emmanuel-Philibert se servit de lui dans les
négociations qui dès lors commençaient à propos du Mon-
ferrat. En 1371, à la tête de la petite flotte piémontaise, il
prit part à la bataille de Lépante, d'où il revint blessé.
Abandonnant alors la mer, il vint à Turin, où le duc le
laissa comme conseiller à son fils Charles-Emmanuel Ier.
Après l'expédition malheureuse de Provence qui fut peut-
être inspirée par lui, son crédit tomba. Mais il n'en reste
pas moins une des plus grandes figures de la reconstitu-
tion du duché de Savoie. n E. CASANOVA.
Bibl. ArturoSEGKE. L'Operapolitico-militaredi Andréa
Provana di Leyni nello stato sabaudo dal 1553 al 1559
Rome, 1898. Du même, La Marina militare sa&aucia ai
tempi di Emanuelle Filiberto e L'Opéra politico navale di
Andréa Provana di Leyni dal 1560 al 1571 Turin, 1898.
PROVEMONT. Com. du dép. de l'Eure, arr. desAnde-
lys, cant. d'Etrépagny; 106 hab.
PROVENÇAL. Linguistique(V. ROMANES [Langues]).
II. Littérature. la littérature proven-
çale DU X' JUSQU'A u xv° siècle. La littérature
provençale a, dans le temps et dans l'espace, d'assez étroites
PROUST PROVENÇAL
20 févr. 1876, M. Antonin Proust fit partie del'unionrépubli-
caine et se signala dans les questions de beaux-arts et de
politique étrangère. Membre des 363, réélu avec eux le
-14 oct. 1877, il entra à la commission du budget, fit le
rapport relatif aux affaires étrangères et aux beaux-arts
et s'occupa activement de la création d'un musée des Arts
décoratifs c'est à sa ténacité et à ses infatigables dé-
marches que la France doit cette institution. Réélu en 1 881
M. Proust obtint le portefeuille des beaux-arts dans le
« grand ministère » de Gambetta la chute prématurée
de ce cabinet ne lui permit pas de mener à bien d'impor-
tantes réformes dont il avait dressé le plan. Réélu encore
en 1885, il combattit vivement le boulangisme, fut nommé
commissaire général des beaux-arts à l'Exposition uni-
verselle de 1889 et, réélu encore député la même année,
devint commissaire général pour la France à l'exposition
universelle de Chicago, fonctions dont il se démit à la suite
des incidents que détermina l'affaire de Panama (V. ce
mot). Il fut un des cinq députés pour lesquels la Chambre
prononça, le 20 déc. 1892, la suspension de l'immunité
parlementaire. Renvoyé par la Chambre des mises en ac-
cusation devant la cour d'assises, il fut acquitté par le
jury (1893). Il ne se représenta pas aux élections géné-
rales de 1893 et de 1898. Citons de lui Chants popu-
laires de la Grèce (Niort, 1866, in-12) la Division (le
l'impôt (Paris, 1869, in-8) la Justice révolutionnaire
à ort (Niort, 1869, in-8) la Révolution. Les Préli-
minaires (1872, in-32); un Philosophe en voyage
(1864, in-12); le Prince de Bismarck, sa correspon-
dance (1876, in-12) l'Art français, -1789-1889 (Pa-
ris, 1890, in-4) l'Art sous lu République (1891, in-12).
PROUST (Achille-Adrien), médecin français contempo-
rain, né à Illiers (Eure-et-Loir) le 18 mars 1834, frère du
précédent. Docteur en médecine de Paris en 1862, agrégé de
la Faculté en 1866, médecin des hôpitaux en 1867, il s'est
surtout occupé d'hygiène. Après avoir publié plusieurs tra-
vaux péeiaux un Essai sur l'hygiène internationale et
ses applications contre la peste, le choléra, la fièvre
jaune, etc. (1873), un Traité d'hygiène publique et
privée (1881 ,2e édit.), il a remplacé Fauvel, en 1884,
comme inspecteur général des services sanitaires. Envoyé
en mission en Europe et en Asie, lors des grandes épidé-
mies de choléra, de peste, etc., il est l'auteur de rapports
insérés dans le Recueil des travaux du comité d'hygiène.
En 1885, M. Proust succédait àRouehardat comme titu-
laire de la chaire d'hygiène à la Faculté. Il fait partie de
l'Académie de médecine depuis 1879. Dr A. DUREAU.
PROUSTITË (Minér.). Sulfoarsénite d'argent, appelé
aussi argent rouge arsenical Ag6As2S° rhomboédrique,
isomorphe avec l'argyrythrose (V. ce mot) dont elle a
les formes. Cassure conchoïdale; éclat adamantin. Se ren-
contre en cristaux ou masses granulaires d'un rouge gro-
seille vif, transparents ou translucides, en Saxe, en
Bohème, au Chili. Poussière rouge cochenille vif, presque
identique avec celle du cinabre.
PROUT (V. Pruth [Rivière]).
PROUT (Ebenezer), compositeur et critique musical
anglais, né à Oundle (Northampton) en 1835. Après
avoir reçu une bonne éducation littéraire à l'Université de
Londres, cet artiste se consacra tout entier à la musique.
Plusieurs de ses compositions de chambre ont eu du succès,
ainsi que quelques-unes de ses œuvres vocales d'église. Mais
c'est surtout comme écrivain musical qu'il mérite d'être
cité. Il fut le fondateur du monthley Musical Record
qu'il dirigea longtemps il a donné aussi des critiques esti-
mées au journal The Academy et collaboré au grand diction-
naire de musique de Grove. a beaucoup contribué à ré-
pandre en Angleterre le goût de la bonne musique classique
et moderne, surtout de celle de Richard Wagner; il en
fut un des plus ardents propagateurs, alors qu'elle était
ignorée de tous en son pays.
PROUVAIS. Com. du dép. de l'Aisne, arr. de Laon,
cant. de Neufchâtel; 394 hab.
PROUVÉ (V.-E.), peintre français, néàNancylel3 août
858. Il commença ses études dans sa ville natale puis entra,
en 1877, à l'Ecole des beaux-arts où il eut pour maître
Cabanel ses œuvres dénotent un talent délicat et une ten-
dance idéaliste très prononcée. On peut citer parmi les
plus importantes: Sardanapale, Magdeleine,leVeuxième
Cercle de l'enfei- du Dante et quelques portraits, dont
celui du maître verrier Gallé. Doué d'un goût très vif
pour l'art décoratif, il a produit, dans cette branche, des
œuvres variées: reliures, bronzes, bijoux, etc., et a pris
pour règle l'observation basée sur l'étude de la nature.
PRO U VE U (Auguste-Antoine- Joseph), homme politique
français, né à Valenciennes (Nord) le 11 dée. 1759, mort
à Douai le 2 mars 1843. Membre des Etats du Hainaut,
député du Nord à l'Assemblée législative, il devint sous-
préfet de Cambrai (8 mai 1800), préfet de l'Indre (1804),
chevalier de l'Empire (2 août 1808), baron de Grouard
(5 août 1809) et préfet de la Vienne (6 avr. 1813). Et. C.
PROUVILLE. Com. du dép. delà Somme, arr. de Doul-
lens, cant. de Bernaville; 501 hab.
PROUVY. Com. du dép. du Nord, arr. et cant. (S.) de
Valenciennes; 4.405 hab. Stat. du chem. de ferduNord;
port sur l'Escaut. Papeterie; constructions mécaniques;
fabr. de chicorée; minoterie.
PROUZEL. Com. du dép. de la Somme, arr. d'Amiens,
cant. de Conty; 372 hab. Stat. du chem. de fer du
Nord. Papeterie.
PROVANAdi Leiny (Andrea), homme d'Etat piémontais,
néàLeinyenlSll, mort à Nice le 29 mai 1592. En 1553
seulement, il fait son apparition dans l'histoire en com-
battant dans les Flandres, à cûté de son prince Emmanuel-
Philibert de Savoie. Celui-ci l'envoya visiter en son nom et
encourager les villes qui lui restaient de ses anciens Etats.
Il arriva à Nice juste à point pour empêcher une surprise de
l'armée française. C'est à lui qu'on doit les murs de l'ancien
château de Nice qu'on voit encore, et le fort de Mont-
Boron. Après la trêve de Vaucelles et la bataille de Saint-
Quentin, Emmanuel-Philibert le chargea de fortifier Ville-
franche et d'y créer une marine piémontaise pour empêcher
les coups de main des Français et les descentes des cor-
saires. Mais l'armée française, aidée par la flotte turque,
tenta de s'emparer de Nice, et retarda ses travaux. Après
Cateau-Cambrésis, il s'y donna corps et, àme et en peu de
temps prépara une petite flotte, que le duc envoya com-
battre les Infidèles avec celle de Philippe II. Interrompant
ces expéditions maritimes pour revenir à Villefranche,
Provana réussit à rendre presque sûres les côtes du duché
de Savoie et à en faire connaître au loin le drapeau. En
effet, au retour, de la prise du Penon de Velez en 1561,
il prit part, en 1565, à la délivrance de Malte. Ses rela-
tions diplomatiques pour persuader les Grimaldi, seigneurs
d'Ascros, partisans de la Réforme et rebelles au duc, à
partir pour l'exil, montrèrent un des autres côtés de son
esprit, et Emmanuel-Philibert se servit de lui dans les
négociations qui dès lors commençaient à propos du Mon-
ferrat. En 1371, à la tête de la petite flotte piémontaise, il
prit part à la bataille de Lépante, d'où il revint blessé.
Abandonnant alors la mer, il vint à Turin, où le duc le
laissa comme conseiller à son fils Charles-Emmanuel Ier.
Après l'expédition malheureuse de Provence qui fut peut-
être inspirée par lui, son crédit tomba. Mais il n'en reste
pas moins une des plus grandes figures de la reconstitu-
tion du duché de Savoie. n E. CASANOVA.
Bibl. ArturoSEGKE. L'Operapolitico-militaredi Andréa
Provana di Leyni nello stato sabaudo dal 1553 al 1559
Rome, 1898. Du même, La Marina militare sa&aucia ai
tempi di Emanuelle Filiberto e L'Opéra politico navale di
Andréa Provana di Leyni dal 1560 al 1571 Turin, 1898.
PROVEMONT. Com. du dép. de l'Eure, arr. desAnde-
lys, cant. d'Etrépagny; 106 hab.
PROVENÇAL. Linguistique(V. ROMANES [Langues]).
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