Titre : Le Pays lorrain : revue régionale bi-mensuelle illustrée / dir. Charles Sadoul
Auteur : Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain. Auteur du texte
Auteur : Palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain (Nancy). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Nancy)
Éditeur : Berger-LevraultBerger-Levrault (Nancy)
Date d'édition : 2001-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344146295
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21647 Nombre total de vues : 21647
Description : 01 décembre 2001 01 décembre 2001
Description : 2001/12/01 (A98,VOL82)-2001/12/31. 2001/12/01 (A98,VOL82)-2001/12/31.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Fonds régional : Lorraine Collection numérique : Fonds régional : Lorraine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5345365t
Source : Société d'histoire de la Lorraine / Musée lorrain
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/06/2024
Léon Poincaré (1828-1892)
Son œuvre de pionnier en santé publique
Sceau de l’Académie de Stanislas
que présida Léon Poincaré
J.S. Joly et J.P. Grilliat
Aujourd’hui, le patronyme Poincaré évoque deux personnalités de
premier plan : Henri, génial mathématicien ; Raymond, le Président
de la République de la « Grande Guerre ». Une troisième
personnalité de la famille Poincaré mérite attention et
reconnaissance publique : Léon Poincaré, père d’Henri et oncle de
Raymond. Professeur à la faculté de Médecine de Nancy, il
consacra d’abord ses recherches expérimentales au diabète et aux
maladies neurologiques. Ayant identifié des risques professionnels
jusqu’alors sous estimés, il fut un des fondateurs de la Médecine du
Travail et par ses recherches originales, un véritable pionnier de la Santé Publique. Bien avant
que fut fondée l’Organisation Mondiale de la Santé, il avait compris la nécessité de sa création.
é le 16 août 1828 à Nancy, Léon Poincaré est
le troisième enfant de Jacques Nicolas
Poincaré, pharmacien, et de Catherine Rollin,
son épouse. Il a une sœur, Clémentine, un frère Nicolas-
Antoine, dit Antoni, qui sera le père de Raymond
Poincaré.
La famille Poincaré est de vieille souche lorraine 1.
Le premier ancêtre connu habitait, à la fin du XVII e
siècle, Landaville, petit village des Vosges, proche de
Neufchâteau. C’est dans cette ville que la famille vint
se fixer pendant un siècle. Les grands parents de Léon
quittèrent Neufchâteau en 1830 pour venir habiter
Nancy auprès de leur fils pharmacien, dans la vaste
maison renaissance, située à l’angle de la Grande Rue
et de la rue de Guise. Ce fut la maison natale d’Henri
Poincaré comme en témoigne aujourd’hui une plaque
apposée sur la façade de la Grande Rue.
Le père, pharmacien, souhaitait que son fils Léon
lui succède. Pour l’initier aux secrets du métier, il
l’employa très tôt à de menues besognes, touchant
aux préparations pharmaceutiques. Ce n’était guère
du goût du fils qui, contre le souhait de son père,
1. A. Claude. Les Poincaré de Landaville et de Neufchâteau. Le
Pays Lorrain, 1930, T22 : 657-670.
décide d’entreprendre des études de médecine. Il se
présente, en 1848, au concours d’entrée des chirur
giens-élèves du Service de Santé Militaire ; il intègre
l’hôpital militaire d’instruction de Metz, y reste deux
ans et sort major de sa promotion. Les événements
politiques perturbent les études de Léon Poincaré. En
effet, le Prince-Président décrète la fermeture des hôpi
taux d’instruction militaire, et décide que les méde
cins-militaires seront recrutés à l’avenir, parmi les
docteurs en médecine sortant des facultés (Paris,
Montpellier ou Strasbourg).
Léon Poincaré opte pour Paris où la vie matérielle
lui sera difficile, car son père limite volontairement ses
ressources. Il poursuit, malgré tout, brillamment ses
études et soutient, à 24 ans, sa thèse qui traite d’une
maladie fréquente à cette époque : la conjonctivite
bactérienne néonatale.
LE PRATICIEN-ENSEIGNANT
Devenu docteur en Médecine, Léon Poincaré décide
de ne pas intégrer l’Ecole Militaire d’Application du
Val de Grâce, récemment créé, et rejoint sa ville
271
Son œuvre de pionnier en santé publique
Sceau de l’Académie de Stanislas
que présida Léon Poincaré
J.S. Joly et J.P. Grilliat
Aujourd’hui, le patronyme Poincaré évoque deux personnalités de
premier plan : Henri, génial mathématicien ; Raymond, le Président
de la République de la « Grande Guerre ». Une troisième
personnalité de la famille Poincaré mérite attention et
reconnaissance publique : Léon Poincaré, père d’Henri et oncle de
Raymond. Professeur à la faculté de Médecine de Nancy, il
consacra d’abord ses recherches expérimentales au diabète et aux
maladies neurologiques. Ayant identifié des risques professionnels
jusqu’alors sous estimés, il fut un des fondateurs de la Médecine du
Travail et par ses recherches originales, un véritable pionnier de la Santé Publique. Bien avant
que fut fondée l’Organisation Mondiale de la Santé, il avait compris la nécessité de sa création.
é le 16 août 1828 à Nancy, Léon Poincaré est
le troisième enfant de Jacques Nicolas
Poincaré, pharmacien, et de Catherine Rollin,
son épouse. Il a une sœur, Clémentine, un frère Nicolas-
Antoine, dit Antoni, qui sera le père de Raymond
Poincaré.
La famille Poincaré est de vieille souche lorraine 1.
Le premier ancêtre connu habitait, à la fin du XVII e
siècle, Landaville, petit village des Vosges, proche de
Neufchâteau. C’est dans cette ville que la famille vint
se fixer pendant un siècle. Les grands parents de Léon
quittèrent Neufchâteau en 1830 pour venir habiter
Nancy auprès de leur fils pharmacien, dans la vaste
maison renaissance, située à l’angle de la Grande Rue
et de la rue de Guise. Ce fut la maison natale d’Henri
Poincaré comme en témoigne aujourd’hui une plaque
apposée sur la façade de la Grande Rue.
Le père, pharmacien, souhaitait que son fils Léon
lui succède. Pour l’initier aux secrets du métier, il
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du goût du fils qui, contre le souhait de son père,
1. A. Claude. Les Poincaré de Landaville et de Neufchâteau. Le
Pays Lorrain, 1930, T22 : 657-670.
décide d’entreprendre des études de médecine. Il se
présente, en 1848, au concours d’entrée des chirur
giens-élèves du Service de Santé Militaire ; il intègre
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cins-militaires seront recrutés à l’avenir, parmi les
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ressources. Il poursuit, malgré tout, brillamment ses
études et soutient, à 24 ans, sa thèse qui traite d’une
maladie fréquente à cette époque : la conjonctivite
bactérienne néonatale.
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Devenu docteur en Médecine, Léon Poincaré décide
de ne pas intégrer l’Ecole Militaire d’Application du
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