Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-05-29
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 mai 1950 29 mai 1950
Description : 1950/05/29 (A5,N1288). 1950/05/29 (A5,N1288).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101723f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
LE POINT DE VUE (OPTIMISTE) DE PAUL B ARON :
HC[ AIE CURE DE SOMMEIL ET DE DÉSINTOXICATION
!!( TACHERONS, \ SRUXEELES ET \ PORTO-ALEGRE
0 11.30 comme en première mi-temps à Colombes
ui domine dans l’impression que Paul Baron à recueillie du match
Ecosse, ce n’est pas la déception, encore moins le découragement,
confiance, l'espoir.
| p e ut s'en étonner. On s’en étonnerait même sûrement si ce match
' jt une fin en lui-même, s'il était pris dans l’absolu au lieu d’être
r maillon d'une chaîne. En tant que mctch d'essai, de test pour
j e France, U n'a pas déçu l'entraîneur.
ic j les raisons que nous a données Paul Baron après une journée
«ion :
rE ADVERSAIRE ECOSSAIS!
|,r TRES FORT.
B en traîneur de l'équipe de
0 \ (e défaite n'est pas, èn tout
couse, une catastrophe, car elle
auteur un onze d'Ecosse
ce qu'on attendait généra-
horizontaie
sur sa p oi j
auche de cei
encore dans les yeux, nous dit
. on , les nrfontées offensives ap-
ffléitéreuses des demis MeCol! et
[ ç e n'était pas là actions désa-
mo js énergiques et volontaires.
0 beaucoup mieux joué, je
voici deux saisons quand nous
'"battue- 3-0. Elle a JOUE POUR
| R sans jamais se départir de son
I- ’ e n l'augmentant même au fil
Lûtes. C'était là un grand adver-
Young, Woodburn, les demis,
i dfown, Steel, les ailiers mêmes
a urait battu beaucoup d'équipes
L s et qui ne parut jamais fati-
5°AVONS FAIT LONGTEMPS JEU
L OU SUPERIEUR.
,s un pareil adversaire, quelles
lont le jeu aVoit ordonnées ''entraîneur ?
ailleurs q U( . une consigne générale : atta-
e Cuissard, , balle avant l'adversaire, faire le
’S ne pourron I lieu de se le laisser imposer.
'.'avoir eu de i es c° nsi 9 nes particulières : Huguet
Sans doute «'t pas quitter d'une semelle Lid-
' très dangereux; les défenseurs
surveilleraient non seulement
jversaire direct, mais porteraient
fl u camarade en danger (« un
sur l'Ecossais en possession du
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« fini ». Le/
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>0UR LA BELGIQUE, PAS D’EQUIPE
FRANCE AVANT MERCREDI, MAIS...
stapha, Swiatek, Garriga (Bordeaux), Combot
Rennes), Jacques (Sochaux), Bonifaei (Nice)
convoqués mardi à Maisons-Laffitte »
annonce Paul NICOLAS
>aul Nicolas avait dit à ses joueurs avant le match de Colombes :
Ne vous formalisez pas. Mais quels que soient le résultat du match
comportement de chacun au cours de cette partie, vous ne serez
tous conservés 'pour Belgique-France.
\ cette occasion, je ferai de nouveaux essais. »
près la rencontre, Paul Nicolas était très satisfait de la tenue de
ipe de France. ; —- —
ballon et un homme à côté *); les demis,
et particulièrement Cuissard qui se trou
vait derrière Grumeilon, joueraient avant
tout leur rôle défensif; en attaque, Gru-
mellon serait libéré de consignés défensi
ves et posséderait cette liberté de mou
vement qui lui est indispensable; les ai
liers s'efforceraient de se donner des
balles de l'un à l'autre par-dèssus la dé
fense ennemie.
« 'Eh bien J dit Paul Baron, je pense
que ces consignes, appliquées à la lettre,
ont permis à l'équipe de France de faire
jeu égal avec l'Ecosse pendant 50 minu
tes, et même de dominer. Nous pouvions
marquer deux buts en première mi-temps
et la face du match aurait changé. »
3 LA FATIGUE S'EST FAIT SENTIR,
MAIS NOUS VAINCRONS LA FATI
GUE.
Que s'est-il passé en seconde mi-
temps ? Notre défaite s'explique, nour
l'entraîneur, moins par une action plus
appuyée des Ecossais que par une dé
faillance des nôtres.
Et cette défaillance, Paul Baron l'at
tribue sans hésiter à la fatigue, ou plus
exactement à la saturation.
« Nos joueurs ont trop de football
dans les jambes, dit-il. Iis sont comme
une éponge gorgée d'eau. J'ai l'inten
tion, pour y remédier, d'abord de les
obliger à se reposer profondément. Les
nuits seront longues à Maisons-Laffitte.
C'est un premier point essentiel.
En second lieu, l'entraînement propre
ment dit ne consistera pas en football.
Ce n’est qu’une question de
jîion physique, déclara-t-il, nos
irs ont bien tenu une mi-temps
t dommage que, fatigués, ils
dû abandonner la direction
partie aux Ecossais après le
Mais ils l’ont fait non sans
lutté, et de cela je suis très
lait. »
ni Nicolas ne sait pas encore
oent il formera son équipe
dimanche devant la Belgique,
s’est contenté de nous dire
ferai des essais. Mais, mes col-
s et mol ne prendrons une dé
çue mercredi.
joueups des équipes qui se
produites à Colombes et a Nice
conviés à regagner Maisons-
tté mardi. J’ai fait également
oquer pour mardi Mustapha,
tek, Garriga (Bordeau), Jean
bot (Rennes), Jacques (So
x) et... Bonifaei (Nice) qui est
ellement à Vienne avec nos
soit, ce fut uBots. »
ts et statiquj
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ilnsi.
-ECOSSE
terrais
TIENT I
CONDES
LACE
Une certitude :
Kargu, centre avant à Bruxelles
Lorsque des renseignements assez
complets sur France B-Vietnam (5-2)
furent parvenue à Paris, Jean Rigal
nous dit, en l’absence de Paul Ni
colas :
« Pas d’équipe de France avant
mercredi, bien entendu. Mais on peut
déjà considérer comme certain que
Kargu (ayant marqué trois des cinq
buts de Nice) conduira l’attaque
française à Bruxelles. »
Naturellement, les partants pour
le Brésil ne sont pas encore connus.
Mais M. Lafarge — qui est très près
des sélectionneurs — assurait hier à
Roger Lamy qui venait de faire de
très bons débuts en équipe dé
France : « Vous pouvez être cer
tain, dès aujourd’hui que vous irez
au Brésil. » — J. C.
if ^
Ity jfoWYC ej. et -jteun- bj-
Am
'texJ&yc&vyroaSi
Le C.A. Paris prêt.»,
à l’abandon
Le président du CA Paris, Marcel
Langiller, nous a déclaré après le
match Franee-Ecosse :
« Mon club va très probablement
abandonner le professionalisme. Trop
de difficultés financières s’opposent,
en effet, à la bonne conduite d’une
équipe de division 11, surtout à
Paris. »
L’abandon OFFICIEL du CA Paris
serait connu le 5 juin. — M. U.
France-Ecosse dans là
tribune présidentielle
La rencontre France-Ecosse était
présidée par M. Emmanuel Gambar-
d«Ua, président de la FFF et du
Groupement des clubs autorisés. Dans
la tribune officisll . on remarquait
ta présence, autour de M. André Mo
rice, ministre de la Jeunesse ét des
Sports, et de Mme Morice, de M. Gas
ton Roux, directeur général du minis
tère, de M. Mac Nab, représentant
!’amba?sadeur dé Grande-Bretagne, de
MM. Jobneson, « cbairman » de la
Fédération écossaise, Graham, secré
taire général, Mae Millan, Park Pat- ;
terson. Marion, membres du comité j
Ot la Scottish Association, tous vêtu.-, j
d’uniformes vestons bleu roi. L’ar- j
ruée était représentée par le généra!
Chamhs, commandant la subdivision
de Paris. La FFF était représentée !
particulièrement par MM. De Vienne,
Crevel, chef du protocole, Bcdrignan3,
Vallin...
mais en jeux, lis ont assez de ballon,
assez de matches, assez d'exercices sé
rieux. Ils ont besoin de détente physi
que et. morale. D'iei le 25 juin, date de
France-Uruguay, j'espère parvenir à met
tre sur pied une équipe de France capa
ble de jouer 90 minutes aussi bien et
mieux qu'elle a joué 45 minutes contre
l'Ecosse. »
Voilà les raisons d'espérer de Paul
Baron. Dimanche, à Bruxelles, nous ver
rons H -a « cure » commence à porter
ses fruits.
Jacques FERRAN-
UN MATCH EXASPERANT
On sentait que notre équipe pouvait...
Mais les réalisations ne venaient pas !
par Henri GUERIN
Henri Guérin, l’arrière central (ou demi) rennais, rem
plissait les jonctions d’entraîneur de l'équipe de France à
Florence, dernière « sortie » du onze tricolore.
Comment a-t-il vu ce match France-Ecosse ?
J’ai été déçu par notre attaque et malheureusement par Gru-
mellon qui n’est tout de même pas par hasard le premier buteur
de division nationale.
On sentait que cette équipe de France pouvait faire mieux.
MaN les promesses qu’elle donnait ne se matérialisaient jamais,
et < eia était exaspérant.
L,a défense de l’équipe de France a tenu et n’a rien à se repro
cher Unir, gêné, n’a pu bloquer sa balle sur ce maudit corner que
Brown a transformé en but.
Mais il est évident que l’attaque a été extrêmement faible. Et
pourtant les joueurs qui la composent sont peut-être ce que l’on
fait de mieux actuellement... en F’rancé.
Us ont une grande excuse : iis reçurent presque toujours des
balles h a u té s que les grands et solides arrières écossais renvoyaient
facilem'né.
Les demis ne leur ont pas apporté non plus toute l'aide désira
ble. il e t vrai que l'attaque écossaise était pressante et que Cuis
sard et Grégoire avaient peut-être reçu de sévères consignes défen
sives.
Strappe dut travailler beaucoup et plutôt comme un demi que
connue un inter.
Bai’iot et Baratte n'ont pas eu de réussite. C’est le moins qu’on
puisse dire.
Mais si l’aile Grumeilon-Dard a battu terriblement,' c’est qu’elle
était mal constituée.
Grumeilon a un jeu très particulier. C’est un inter de pointe
à Renn's où... tout lé monde travaille pour lui. En équipé de
France tl est évident qu’on ne peut demander aux autres de se
dépenser pour lui. de tout diriger v°rs lui.
Peu habitué à ce rôle obscur de iravai'leur. GrumeHon n’a pas
su utiliser Dard et Dard n’a pas su se servir de Grumeilon.
Il n’y a pas eu et il ne pouvait pus y avoir d'entente entre eux.
Grumeilon ns sera jamais un inter de l'équipe de France, mais
on pourrait peut-être l’essayer de nouveau à l'aile.
(Recueilli par Jean CORNU)
PIQUES, PIQUES, COLLE, ET GRAHAM..
eur MAX URBl
’rance-Ecosse “J
f derrière les
5t derrière
de la touche,
arques sur le
ins joueurs.
HfRBIN
BON-N ET LJ IL
COUPE NATIONALE
CORPORATIVE
La technique a prévalu
Peugeot b. Télémécanique 2-0 ( 2 - 0 )
COLOMBES. — Le courage des Nanter-
rois parvint à limiter les dégâts. La su
périorité des élèves de Pessonneaux fut
évidente malgré leur péché mignon de
« fignolage ». Mais le public prit un plai
sir évident à leur exhibition. Teilechéa II
marqua le premier but à la 19‘ minute
sur penalty. Hédiart, sur une percée fou
droyante des 60 mètres, marqua le
deuxième but à la 31' minute. Quatre mi
nutes plus tard, Teilechéa, puis Vuillaume
manquèrent un deuxième penalty. En
2' mi-temps, les Nanterrois eurent quel
ques réactions heureuses -que l’autorité
de Marcel brisa.
Meilleurs joueurs chez Peugeot : Hé
diart, Marcel, Teilechéa, A Télémécani
que : Hérat et le goal Erriouf. — J. D.
Matches amicaux
♦Rouen b. Stade-RS 2—0
Metz b. ‘Vohwinkel (Aliéna.) 1—0
Sochaux b. *Ent. Tunis 7—1
Trente-cinq mille spectateurs au
Stade de Colombes pour France-
Ecosse. Ça laisse dés blancs dans les
virages.
« Un match international le sa
medi, ça fait pas sérieux », nous ex
plique .ce garçon coiffeur.
■r • *
Dans la tribune présidentielle, les
officiels écossais, sous la conduite
de M. Graham, arborent d’unifor
mes vestons bleu roi et un sang-
froid olympien.
Vingt mètres à gauche, les sup
porters du chardon mènent un ta
page de tous les cent diables. On
n’entend que leurs encouragements
(S.C.O.T.L.A.N.D... Scotland (...) et
leurs crécelles. Lorsque la fanfare
joue la « Marseillaise », ils sont les
seuls à reprendre le refrain • en
chœur...
On ne sait peut-être pas chanter
en France !
♦
En première mi-temps, Grégoire
fauche Ibrir à la limite des 18 yards
(français).
Et si l’arbitre accordait un pe
nalty ?
%
Le premier Français qui alla
s’ « échauffer » un bon quart
Les Joueurs écossais ont visité Paris
(en autocar) hier après-midi. Ils re.
partent aujourd’hui à 11 h. 45 par la
« Flèche d’Or ».
d’heure avant le match fut le Ren
nais Grumeilon.
Son adversaire direct (McColl) l’O.
« refroidi » rapidement.
%
Danger sur les buts français.
Lamy intervient avec décision, et,
après une belle action personnelle,
dêgaaè.
« Quelle forme il tient, ce Mar
che... », dit quelqu’un...
Plus tard. Strappe tente une per
cée en force.
« Trop personnel. Baratte... ».
crie un autre.
...Entendu dans la tribune offi
cielle, de la bouche de deux mem
bres de la Fédération !...
%
Un Ecossais plié en deux amortit,
en fin de première mi-temps, la
balle entre ses cuisses et son esto
mac :
« Ça, c’est recevoir la balle
dans un sac »... » s’exclame un
spectateur (compétent).
Quelques instants pins tard, le
même :
« Les Français font la gigue, les
Ecossais tirent les ficelles... »
Des hommes de sac et de corde,
somme toute, ces joueurs du « char
don » !
+
A la mi-temps la marque est nulle
(O-O); un spectateur (déçu) :
m II y a du chatdon, il y a du
Dard et pourtant... ça manque de
piquant !... »
Qu’en pense la. défense française
quarante-cinq minutes plus tard ?
...Que ça pique (tout de même)...
■
Penalty pour l’Ecosse. Liddell le
tire à côté. A Glasgow, lors du
précédent Ecosse - France (2-0 ),
Young n’avait pu battre Vignal sur
un penalty.
Deux ratés sur deux accordés.
Pour des techniciens !... A moins
que ce ne soit par mépris de la faci
lité.
%■
Quelques instants après le match,
Baillot, déçu, nous déclare :
« Les Ecossais sont vernis. Gagner
1-0 alors qu’ils pouvaient être bat
tus t »
Baillot a pourtant joué et vu la
seconde mi-temps.
Vu surtout.
%■
L’Ecosse qualifiée pour la Coupe
Jules-Rimet a refusé d’aller à Rio
en second de l’Angleterre, champion
de Grande-Bretagne.
La France collée à l’examen, puis
epêchée, s’y rendrait même en vas-
ale du. Pakistan.
Grégoire a remplacé Gabet parce
que le Racingman ne veut pas aller
à Rio en avion.
Au fait, savez-vous que Gabet a
fait son service dans l’armée de
l’Air ?
(Recueilli par Max URBINI
et Çlaude MERCÂDIE)
Une opinion de Vignal
Forbes est un demi
« terrible »
Les Ecossais viennent de faire
un match moins constant, en at
taque, que l'an dernier à Glasgow
où ils nous avaient dominés 2-0. Je
me souviens, en effet, la cascade
de tirs, placés et appuyés, qui s’a
battit sur moi à Hampden Park !
Samedi, j’ai surtout remarqué
un joueur : le demi écossais d'Ar-
senai Forbes. C'est un défenseur
opiniâtre et un attaquant très
dangereux. En somme un demi
« terrible ». — M. U.
LE VIET-NAM N’A PAS ÉTÉ RIDICULE
DEVANT L’ÉQUIPE DE FRANCE B
Un mauvais terrain a gêné les évolutions de nos représentants
et nuisit à Vordonnance d’un bon football
Kargu, en marquant 4 buts, fut l'homme du match
et s'imposa surtout par ses qualités individuelles
(L)e noire envoyé spécial René COTTEAUX)
FRANCE bat VIETNAM : 5-2 (2-1). — Sol du stade Saint-Au
gustin très mauvais_ sur les ailes et bosselé au centre. Vent violent
dans l’axe du terrain. Recette ; 844.325 francs pour 4.522 specta
teurs- Arbitrage large et facile de M, Vincenti. Buts de Carré (26 e ),
Kargu (34% 52 e , 62% 72 e ) pour la France; de My (35*) et Duc (60 e )
pour le Vietnam.
NICE. — Curieux match, en vérité, que cette rencontre France 3-
Vietnam disputée sur le mauvais terrain de la banlieue niçoise du stade
Saint-Augustin. Malgré tous les efforts des organisateurs de la rencontre
et des pompiers régionaux qui déversèrent des tonnes d’eau sur la pelouse
galeuse, on ne put guère produire de football classique. Par ailleurs, un
vent violent et une balle légère
accrurent encore les difficultés.
L’équipe de France, sous l’œil
scrutateur de M. Gaston Barreau,
sélectionneur, et de M. Conrié, dé
légué officiel en remplacement de
Georges Bayrou excusé, a gagné fi
nalement, de nette façon, un match
où elle ne fut jamais en danger.
Mais les adversaires vietnamiens
né furent pas, pour cela, ridicules,
comme on le craignait quelque peu
avant le match. Ils furent certes do
minés pendant les quatre cinquiè
mes de la rencontre, mais ne s’avouè
rent jamais battus.
Très adroits sur la balle, vifs, in-
tîrceptant de bonne façon et se
groupant devant leur but de ma
nière astucieuse (car le danger ne
pouvait nù des ailes en raison de
l’état du sol), ils obligèrent l’atta
que française à produire un sériéux
effort. Cette dernière se prodigua et
parvint finalement à prendre le pas
sur la défense vietnamienne, mais
elle le dut surtout aux qualités
physiques et athlétiques de son
avant centre Kargulevicz plus que
par un jeu d’ensemble coordonné et
classique^ Kargu marqua quatre des
cinq buts* français sans que l'on
puisse écrire qu’il ait faiV; un très
grand match. L’opposition qu’il
rencontra était trop légère. Son ad
versaire direct, l’arrière central (car
le Vietnam appliqua le marquage
selon la méthode WM quant à la
position sur le terrain) Cuong, me
sure 1 m. 63 et pèse 57 kilos, ce qui
est bien léger pour tenir en respect
CHAMPIONNAT DE FRANCE AMA T EURS
HYÈRES INTOUCHABLE... A DOMICILE
(IL- noire envoyé spécial René CO'I'TKAIjX)
HYERES b. AUCHEL : 3-1 (1-1). — Terrain poussiéreux, vent assez fort
et très gênant. Recette : 318.300 fr. pour 2.824 spectateurs. Arbitrage difficile
et critiquable du Lyonnais Langland. Buts de Pratali (9‘), Neubert (57"), Tes
sier (86 f ) pour Hyères ; Temprement (35 e ) pour Auchel.
HYERES. — Auchel, favori du Championnat de France, a fait ia
dure expérience de la valeur d’Hyères quasi imbattable à domicile.
Sur leur terrain sec comme un macadam rêcouvert de cailloux, les
Hyérois ont dominé la situation sur le plan physique et moral.
Auchel avait pour lui la qualité technique, mais il ne put l’exploiter
à fond tant il fut bousculé dans ....
POULE FINALE (3 e journée)
l’attaque.
A l’exception du premier but
marqué par Hyères sur une montée
offensive de l’arrière gauche Pratali,
terminée par un shot violent et pres
que imparable, les trois autres buts
ne furent guère classiques.
Auchel égalisa par un shot de
Temprement, dévié dans la cage par
Demaria.
Hyères marqua son deuxième point
à la suite d’un corner très contesta
ble qu’exploita Neubert et qui fail
lit mettre le feu aux poudres.
Hyères enfin obtint son troisième
but sur exploit personnel de Tessier,
à la limite du hors-jeu.
Ambiance de feu,’ irrégularités de
part et d’autre, devant une foule
jrête à exploser dans cette poule
.in$,te du Championnat de France
des amateurs. La commission inté
ressée pourrait peut-être penser à
dresser ses arbitres et à la faire ai
der par des juges de touche autori
taires.
Mais allez donc prendre des ris
ques quand la foule déborde sur le
champ de jeu !
Les joueurs les pins en vue de ce
match, joué trop sur les nerfs, fu
rent, pour Hyères, Robert, capitaine,
animateur clairvoyant, Pratali, ar
rière gauche moderne, Demaria, Ga-
ribaldi et Neubert. A Auchel, Vin
cent, Tailler gauche, Temprement.
Grumi’aux, Fruchard furent le plus
souvent remarqués.
vl
;pr I
COWAN (9 1
un vestiaire
pendant tou'
t plus de
•oite le men? ,1 |
un point
es six mètres
t HUGUET ( 5I
3 « facile
it ses camaroo 1
chose » à
lell).
IRBES (demi
Jcle est impiW
ata à plusieurs
autres interye 1 )
lomme) partie®
: IBRIR (9?!
ordres à ses
que adverse
des erreurs
un camarade
: MARCHE
loté d’une
è ballon sari.®
'e quelle pos'' 1
OUNG (arrière
puissance de T
que Ton re
ard s’obstina 0
i en deuxième®
OZANA
UNIQUE
keau
AU MONDE
déclare le professeur SELLIER
de
minérale ROZ AN A, dont nous
tous vu les amusantes « bou-
fichantes » déambuler dans
ues est douée de propriétés tel-
, ® le professeur Sellier, profes-
* hydrologie à la Faculté de
le de Bordeaux, a pu écrire,
j sujet, qu’elle était unique
, ; e monde des ressources hydro-
l e f; C’est d’abord son gaz na-
tomiamment abondant qui
v' -f chaf i u e fois ceux qui vien-
V1 siter la source. Ce gaz na-
que les connaisseurs savent
au goût, et même
isp %L ent a l’œil, est vraiment une
Ptecieuse contre toutes si Ton
que
ns ^ ce gaz naturel si pétillant
i touche peut être supporté
«t rL, es ^ ornacs les plus délicats.
r ., qu °i on n e saurait trop
lw^ der ROZANA à tous les
Illflr,+ amateurs d’eau minérale
® dui ont souci de leur es-
eu particulier les mamans
seront heureuses d’avoir ROZANA à
offrir à leurs enfants chez qui un
estomac délicat s’allie toujours à un
désir naturel d’une boisson agréable
Mais ROZANA n’est pas seulement
« la Source au Gaz naturel »; sa
composition « unique au monde »
en sels minéraux équilibrés, en fait
une eau qui convient « par nature »
au corps humain, fortifiant le sys
tème nerveux, remontant le tonus et
maintenant l’euphorie. C’est ainsi
qu’avant guerre les athlètes appe
laient ROZANA « l’eau qui donne
des jambes ». Oui, tous les fervents
de ROZANA, enfants, jeunes fèmmes,
athlètes ou vieux de chez nous, tous
se sentent bien et le disent. C’est
pourquoi on a souvent dit que la
meilleure publicité pour ROZANA
était faite de bouche à oreille, par
tous ces buveurs enthousiastes qui,
la trouvant si bonne et si vivifiante,
veulent la faire goûter aux autres
dard
(cl
cuvent déla |5S c J
eut plusieu rs c
sstinés à ses *
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ès courtoises
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Qwi les fixe impeccablement en
tannant à ta chevelure tel
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foi* l’homme distingué.
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sen succès
awK S( *£eès cfu U jarecure
R0BEL 25 > AV! MATIGNON - PARIS
Chronique de Rio
• Le Mexigu* inaugurerait la Coupe du
Mende au stade de Rie, devant le Bré
sil. Une rude tâche attend les Mexi
cains qui, outre les Brésiliens, rencon
treront les Yougoslaves et les Suisses.
Les^ joueurs d'Amérique centrale à Pen-
irdînement depuis deux semaines, es
pèrent finir seconds dç leur groupe.
, En attendant, ils ont été battus (1-3)
’ par une sélection espagnole, après
avoir mené 1-0 à la mi-temps.
• Inquiétudes au Chili. L'équipe natio
nale, sélectionnée depuis plusieurs mois
déjà, a déçu contre les équipes étran-
aères (Uruguay, Brésil, Bolivie) et les
équipes locqles qu'elle a rencontrées
L'équipe de l'Université catholique a
en particulier, infligé à la sélection
nationale une retentissante défaite
malgré la présence de la vedette ch
lienne Jôrge Robledo (qui joue
Newcastle) dans les rangs de celle-ci
« Mes compatriotes dépensent trop
d'énergie à courir après la balle, et
n'en ont plus assez lorsque le moment
d'agir est venu... », a déclaré Robledo
aDrès la rencontre.
• La Coupe du Monde n'est pas jouée
Celle de 1954 n'est pas encore organi
sée. Et déjà la Suède demande l'orga
nisation de celle de 1958. Il en sera
question à la réunion de la FIFA,
Pefropolis
• Le calendrier des matches de la Coupe
Jules-Rimet sera probablement 'rema
nié. C'est ainsi qu'il est question de
foire disputer la rencontre Angleterre-
Espagne, non pas à Belo-Hôrizonte,
comme il était prévu, mais à Rio ou
à Sao-Paulû. L'importance de la ren
contre apparaît telle, èn effet, que
Belo-Horizonte est considéré comme un
cadre trop modeste.
a La composition de l'équipe suissa ne
sera définitive qu'après le match que
la sélection nationale doit disputer ie
31 mai à Zurich avec Arsenal et le
match Suisse-Yougoslavie du 11 juin à
Berne
a Le Portugal ira-t-il tout de même à
Rio ? C'est la question qu'on se pose
à nouveau à la suite de l'intervention
du président Salazar qui demande à la
Fédération de reconsidérer son attitude.
Et l'On pense qu'elle reconsidérera fa
vorablement.
•Rennes (4) b. Le Thillot (3) ... 3-0
•Hyères (2) b. Auchel (1) 3-1
Pts J. G. N. P. p. c.
1. Auchel 4 3 2 0 1 8 3
2. Hyères 4 3 2 8 1 7 3
3. Le Thillot .... 2 3 1 B 2 1 4
4. Rennes 2 3 1 0 2 4 10
Vif ■(&<■,
NICE, — L’inter gauche de France B,
Désir Carré (au centre), sourit. Mais
le défenseur vietnamien Waïco (à gauche) prend son « travail » très
au sérieux. A gauche, on neconnait Ferry.
MATCH FACILE
La mobilité rennaise
a dérouté Le Thillot
Rennes b. Le Thillot : 3*8 (2*0)
(De notre envoyé spéc. J. DUMONTIER)
Bon terrain. Recette 73.755 fr. pour
845 speot. Bon arbitrage de M. Huet.
Buts : Le Dren (8 e ), Grumeilon (40*),
Sellier (84“).
RENNES. — Le Thillot fut presque
continuellement pris de vitesse en pre
mière mi-temps par l’équipe 11 rennaise.
Deux buts et sept corners avant la pause
donnent une faible idée dé la domination
bretonne. Le Dren fut l’étoile de la ligne
d’attaque, devant une défense lourde et
figée. Et, sans Remetter, battu deux fois
à bout portant, la marque aurait pu
être plus grave.
En deuxième mi-temps, Nuic fit passer
Sssafranski au centre de la ligne d’atta
que. Celui-ci plaça le seul shot qui put
mettre Pinat en péril. La tenue des Lor
rains fut cependant meilleure pendant
cettè période. Mais la faiblesse du jeune
Levrey fut par trop flagrante et Plewa
se montra encore une fois un mauvais
finisseur. La partie était cependant plus
égale lorsque, six minutes avant la fin,
un centre impeccable de Le Dren permit
à Sellier d’anéantir définitivement les
espoirs du Thillot.
A Rennes, outre Le Dren, meilleur hom
me sur le terrain, citons particulièrement
Peron, Langoët, Sorel et Pinat. Au Thil
lot, Lachêvre fut le meilleur attaquant,
mais, comme ses camarades, ils se révéla
incapable de réaliser, Remettèr n’a rien
h se reprocher. Il bloqua même magnifi-
S'INCLINENT EN FINALE queraent un penalty botté par Le DreD
Autriche b. France : 3-2 (2-1)
VIENNE. — Dix mille spectateurs (dont j
5.000 scalaires) étaient au Wiener sta-
dion pour assister à la finale du Tour- A Sèvres .
noi international des Jeune*. 1 Red Star Merl. b. Garches 4-0
leurs représentants s’imposer contre 1» c0 sèvreg b . Rapidités
AU TOURNOI
INTERNATIONAL
. DE VIENNE
LES JUNIORS FRANÇAIS
Le» tournois de Pentecôte
à Paris
France qui avait rempoKe
dernier en Hèllande.
Les juniors français, après un bon dé
art, (ils marquèrent è la 5' minute par
iruey) relâchèrent un peu leur attention.
Les Autrichiens réagirent alors fort bien.
Ils égalisèrent (25 e ) et prirent un avan
tage (38 e ), qu’ils accentuèrent dès la re
prise (47 e ).
Les Français dominèrent nettement.
Mais- ils furent trop maladroits devant le
gardien adverse pour renverser la situa
tion. 11$ «e purent que réduire le score à
3-2 grâce à Bruey (79°).
Pour la troisième place, la Hollande
a battu le Luxembourg 6-0.
Classement final du tournoi : 1. Au
triche ; 2. France ; 3. Hollande ; 4.
Luxembourg ; 5. Angleterre ; 6. Suisse
2—0
A Pontoise
Pontoise b. Wolhen Zurich
A Croissy :
Meulân b. Colonia 4
CS Liège b. Croissy (après prolong.)
Au Perreux :
ASF Perreux b. Clamecy 6—0
Wlardin Gen. b. Saint-Raphaël ... 1—«
A la Côurneuve :
BA Le Bourget b. Aulnay 5—1
Electro-M. Bourget b. La Courneuve
8—1
4—9
5—0
KARGU NUMÉR01, MAIS UNE BONNE NOTE
 BELVER, FERRY, CARRÉ
(De notre envové spécial)
NICE. — Comme on le voit, par ailleurs, le match France B-Viét-Nam,
disputé dans de mauvaises conditions, apportera difficilement de i eau
au moulin des sélectionneurs et notamment à Gaston Barreau, présent
au match.
Passons en revue les onze acteurs de la rencontre en les classant,
selon nous, par ordre de mérite
KARGU (avant centre) : fit preu
ve de qualités athlétiques remar
quables et d’autant plus en évi
dence qu’il avait peu d’opposition.
Toutefois, il a pour lui d’avoir très
vite compris qu’on ne pouvait pas
ser par le centre. Il réclama des
balles hautes et marqua trois buts
de la tête.
BELVER (demi gauche) : très ac
tif, adroit, ne sembla pas gêné par
le terrain. Sa technique est consom
mée. Il n’eut pas a se replier et
approvisionna l’attaque dans » de
bonnes conditions.
CARRE (inter gauche) : a été
très à l’aise, lui aussi, et s’est pro
digué. Il fut à la base de bien des
attaques, marqua le premier but. M.
Vincenti lui en refusa un second
valable à notre avis.
FERRY (inter droit) : ses débuts
sont satisfaisants. S’est entendu
d’entrée avec tous ses partenaires,
et la plupart des actions dange
reuses vinrent de lui.
LUCIANO (demi droit. > • suppo-ta
la comparaison avec Belver. Bien
entendu, s’il fut moins en évidence,
il a sans doute l’excuse d’avoir eu
à marquer l’avant vietnamien le plus
dangereux et le plus mobile.
WALTER (ailier droit), LECHAN-
TRE (ailier gauche) : eurent cha
cun une mi-temps. Walter eut la
seconde qui fut la meilleure (contre
le vent) ; prit une part active à
la victoire et tira dangereusement
au biit. Lechantre, par contre , actif
lui aussi, dribbla un temps de trop
avant de shooter au but. Il eut
pourtant plus d’occasions que son
coéquipier lillois.
F RE Y. H ON, FERNANDEZ (les
trois arrières) : ne nous ont pas
enthousiasmé et furent pris fré
quemment de vitesse dans l’attaque
de la balle. Hon se reprit bien à la
fin du match où il anticipa. Ses
deux camarades ne purent se met
tre en évidence, car ils ne furent
plus sollicités. Dans les contre-at-
taaues des ailiers vietnamiens, Frey
sembla le plus mal à l’aise, car il
ne « trouvait » jamais son minus
cule. adversaire.
FAVRE (gardien dé but) : le plus
malheureux des sélectionnés. La
foule niçoise ne l’épargna pas et il
perdit tous ses moyens. Les deux
buts qu’il encaissa sur des shots
violents, mais lointains, n’étaient
pas imparables.
René COTTEAUX.
le puissant avant centre des Giron
dins.
Victoire donc de la France plus
par suite d’exploits individuels que
par jeu d’équipe.
Le Vietnam eut des réactions
dangereuses, menées par Guichard,
l’ailier droit, et bien terminées par
l’avant centre My et Tinter gauche
Düc.
Les Vietnamiens surprirent le
plus par la sécheresse et la vigueur
de leur frappe de balle. Leurs deux
fcirs victorieux furent obtenus à la
suite d’un bon jeu de combinaison
terminé par des shots très secs qui
surprirent le portier Favre, vraiment
peu inspiré. Il n’en fallait pas tant
pour déchaîner les moqueries d’une
galerie qui réclama Germain sur
l’air des lampions.
FRANCE B : Favre (Nancy) — Frey
(Toulouse), cap., Hon (Stade), Fernandaz
(St-Etienne) — Luciano (Nice) BELVER
(Nice) — FERRY (gt-Etienne), CARRE
(Nice) — Walter (Nice), KARGU (Bor
deaux), Lechantre (Lille).
VIETNAM. : Guyen — WAICO, Cuong,
Quoi — Tho, VEN — Dao, DUC — Gui.
chard, MY, Trong.
GASTON BARREAU
APPRECIE BELVER
ET RETIENT
DIXJOUEURS POUR
MAIS ON S-LAFFITTE
Louis Hon
sur sa demande, est
retiré de ia sélection
(De notre envoyé spècial)
NICE. — Après la rencontre du
stade Saint-Augustin, Gaston Barreau
était .assez perplexe. Il n’avait, en
effet, pu juger ses hommes sur leur
voleur en raison de l’adversaire léger
et déroutant qu’ils avaient devant
eux.
Gaston Barreau, dans le car de
l’équipe de France qui nous rame
nait en ville, nous confiait toute
fois :
« Match décevant sans aucun
doute mois qui m'a démontré que
Belver était vraiment un élément
sûr. Avec lui, Luciano et, bien en
tendu, Kargu, m'ont satisfait. Ferry
est peut-être encore jeune pour un
grand match, mais il est un réel es
poir. Favre, le gardien de but, m'a
bien déçu, par contre. »
Après le banquet réunissant les
deux équipes sous la présidence de
M. Conrié, représentant de la FFF,
et Vong, président de la Fédération
cochinchinoise, Gaston Barreau, après
un entretien rapide avec Pierre Pi-
barot, l'entraîneur, nous indiquait la
liste des dix joueurs qu'il convoque
pour Maisons-Laffitte Favre, Frey,
Fernandez, Luciano, Belver, V/alter,
Kargu, Lechantre, Carré et Ferry.
Surprise donc, en ce qui concerne
Favre et Hon.
Gaston Barreau nous précisait :
« Je maintiens Favre, car je né
peux maintenir son remplaçant, Ger
main, sans l'avoir vu à l'œuvre. Eh
ce qui concerne Louis Hon, peu à
l'aise contre le Viêt-Nam, il s'est
récusé de lui-même et m'a demandé
de se reposer, souffrant encore de
sa ■ récente blessure au pied. »
Pierre Pibarot nous a dit finaler
ment en fin de soirée que Germain
et Rôssi seraient également convo
qués à Maisons-Laffitte.
L’équipe du Viêt-Nam
à Saint-Maur :
L’équipe du Viêt-Nam, récent adver
saire de la France B à Nice, rencon
trera aujourd’hui, sur la pelouse du
Stade Olympique de St-Maur, la forma
tion première des champions de Paris.
Il sera intéressant de comparer ce .ré
sultat par rapport à celui de Nice (5-2),
St-Maur semblant pourtant fatigué à la
veille de cette rencontre. — R. B.
VIET-NAM : Kuyen — Nhon, Mga, Quoi
— Tho, Ven — Dao, Duc — Khe, My,
Tuong.
ST-MAUR : Merisier — Loubière, La-
poire, Piget — Mercier (ent.), Arvieu —
Monchau, Chantre — Delaunay, Kubeika,
Testa.
Une scène de Canon City (pénitencier du Colorado) avec Stanley
Cléments, film que vous pourrez voir en exclusivité à partir de
vendredi prochain à l’Ermitage (v.o.), aux Vedettes (v.f.) et au
Moulin-Rouge (v.f.).
'NOTRE ÉQUIPE A MIEUX JOUÉ
QU’EN AFRIQUE DU NORD ", ditM.Kolman
(l)e notre correspondant particulier Jean BOULA Y)
NICE. — « Notre équipe n'a pas aborde ce match avec grandes prétentions,
nous dit M, Kolman, directeur sportif des Vietnamiens. Mais c'est la rencontre
maîtresse de notre tournée et nos footballeurs l'ont jouée avec tout leur cœur.
Le terrain était supérieur aux terrains d'Alger et d'Oran, mais n'en a pas
moins gêné mes footballeurs habitués, chez nous, à des sols très gazonnés (une
épaisseur de 5 centimètres est obligatoire), et ils n'ont pu fournir le jeu à
ras de terre qui leur est habituel, bien que faisant une meilleure partie qu'en
. . Afrique du Nord.
| L'équipe de France B ? Eh bien
Les Girondins gagnent 6-0 franchement, je m attendais
à mieux.
à Berlin
BERLIN. — Au stade olympique, par
mauvais temps et devant 25.000 specta
teurs, les Girondins de Bordeaux, cham
pions de France, ont battu Tasmania de
Berlin par 6 à 0.
Tasmania avait invité l’équipe fran
çaise à l’occasion de son Cinquantième
anniversaire. C’est le bourgmestre Reuter
qui a donné le côup d’envoi, en présence
du général Ganeval, commandant fran
çais à Berlin.
Dès la première minute de jeu, ies
Français montrèrent leur supériorité et
trois buts furent marqués pendant la
première mi-temps par Libar, Gallice et
Doye.
Libar, blessé à la main, dut céder sa
place en deuxième mi-temps à son cama
rade Mustapha. Persillon, De Harder et
Mêynieu marquèrent trois autres buts
pour les Girondins.
Le gérant : Jean LAFITTE
„i Soc. Nat. des Ent. de Presse
Imprimerie Petites Ecuries
7, rue des Petites-Ecuries
VITTELIOISE
L’EAU qui chÂNTE ET q ui oAN s £
PETITES NOUVELLES
— A l’occasion de sa visite à Paris
pendant les fêtes de la Pentecôte, une
jeune équipe anglaise dé la Welsh Asso
ciation of Boys Clubs disputera aujour
d’hui un match amical contre une équipe
Junior des Gaziers de Paris, au stade de
Saint-Denis
— Le France-Belgique des Patronages,
qui se disputait à Epinal, a vu la nette
victoire des Français (7-1). Marchai, Val
lée, Gonzalès et Bienvenu furent les meil
leurs Français alors que Lommelen, De-
mersmann et Boischott émergèrent de
M’équipe belge.
« Les cadets tricolores
n’ont pu donner leur
pleine mesure »
répond PIBAROT.
L'entraîneur dê l'équipe de France B,
Pierre Pibarot, n'était pas très « cau
sant k après le match.
« Certains de nos joueurs furent gê
nés par la petite taille des Vietnamien
qu'ils ne purent jamais attaquer Iran
chement à l'épaule, dit-il.^ Le soi frè
mauvais sur les ailes, n'était pa; lai
pour faciliter les choses et, ains -e:
cadets tricolores n'ont pu donner 4 u
pleine mesure. Mais dans i'ensemh i
suis tout de même satisfait, bie -lut
j'aie un reproche à faire à mes
mes : n'avoir pas assez élargi i
lorsqu'ils virent que la défense vietna
mienne se groupait et faisait masse
devant la cage. »
Aujourd’hui
MATINEES A 14 H. 30
Bobino, Casino de Paris, Châtelet',
Empire, Européen, Folies • Bargère)
Gaîté-Lyrique, Médrano, Mogador.
MATINEES A 15 HEURES
A.B.C., Casino Montparnasse, Capu
cines, Coucou, Mayol, Michel.
PROGRAMMES ALTERNES
Comédie-Française ; salle Luxem
bourg, 14 h. 30 : « L’Homme de Cen
dres » ; 2Q h. 30 ; « Les Temps dif
ficiles » ; salle Richelieu, 14 h. 30 5
« Le Cid » ; 21 h. : « La Parisienne
Opéra, 19 h. 15 : « Le Crépuscule
des Dieux ».
Opéra-Comique, 20 h. 15 : « Ma
rion ».
I Le Central de la Chanson donne au-
iourd’hui, à 15 h. 30, une matinée ex
ceptionnelle de son merveilleux specta
cle : Cavalcade, la revue des 3 époques.
commence
F>1 VluJiJI
TOURNOI INTERNATIONA!
JUNIORS .
RAEC Moust et AS Strasbourg. . .
FC Birmingham b. servette Genèvt
Wacker de Vienne b. AS Strasbourg
Casale SBC et Servette Genève....
Wacker Vienne b. Mons 2—0
Casale SBC b. Birmingham,.
3—1
HC[ AIE CURE DE SOMMEIL ET DE DÉSINTOXICATION
!!( TACHERONS, \ SRUXEELES ET \ PORTO-ALEGRE
0 11.30 comme en première mi-temps à Colombes
ui domine dans l’impression que Paul Baron à recueillie du match
Ecosse, ce n’est pas la déception, encore moins le découragement,
confiance, l'espoir.
| p e ut s'en étonner. On s’en étonnerait même sûrement si ce match
' jt une fin en lui-même, s'il était pris dans l’absolu au lieu d’être
r maillon d'une chaîne. En tant que mctch d'essai, de test pour
j e France, U n'a pas déçu l'entraîneur.
ic j les raisons que nous a données Paul Baron après une journée
«ion :
rE ADVERSAIRE ECOSSAIS!
|,r TRES FORT.
B en traîneur de l'équipe de
0 \ (e défaite n'est pas, èn tout
couse, une catastrophe, car elle
auteur un onze d'Ecosse
ce qu'on attendait généra-
horizontaie
sur sa p oi j
auche de cei
encore dans les yeux, nous dit
. on , les nrfontées offensives ap-
ffléitéreuses des demis MeCol! et
[ ç e n'était pas là actions désa-
mo js énergiques et volontaires.
0 beaucoup mieux joué, je
voici deux saisons quand nous
'"battue- 3-0. Elle a JOUE POUR
| R sans jamais se départir de son
I- ’ e n l'augmentant même au fil
Lûtes. C'était là un grand adver-
Young, Woodburn, les demis,
i dfown, Steel, les ailiers mêmes
a urait battu beaucoup d'équipes
L s et qui ne parut jamais fati-
5°AVONS FAIT LONGTEMPS JEU
L OU SUPERIEUR.
,s un pareil adversaire, quelles
lont le jeu aVoit ordonnées ''entraîneur ?
ailleurs q U( . une consigne générale : atta-
e Cuissard, , balle avant l'adversaire, faire le
’S ne pourron I lieu de se le laisser imposer.
'.'avoir eu de i es c° nsi 9 nes particulières : Huguet
Sans doute «'t pas quitter d'une semelle Lid-
' très dangereux; les défenseurs
surveilleraient non seulement
jversaire direct, mais porteraient
fl u camarade en danger (« un
sur l'Ecossais en possession du
1AI.
IdÇ:
eût-elle dom
pénétration
ne va tout <} (
aux sélectii
vés : pour
logiquement
ants franç {
ayant eu ri
berté de cor
’y étant poi,
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ohésif, d’insj
« fini ». Le/
e peut-être
vainement de
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3 que les aut,
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dans le jeu
« le hasard
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5tina à voulo
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t par Baratti
:h n’avait po
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semble décit
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ilty pour fai
it, dis-je, sa
sa manière,
; et dans ses
de jeu, c’es
pointe. Bai]
ïs attractifs i
respectifs da
étition francs
de cette si’tl
msplantés ea
d, ce n'est p
>0UR LA BELGIQUE, PAS D’EQUIPE
FRANCE AVANT MERCREDI, MAIS...
stapha, Swiatek, Garriga (Bordeaux), Combot
Rennes), Jacques (Sochaux), Bonifaei (Nice)
convoqués mardi à Maisons-Laffitte »
annonce Paul NICOLAS
>aul Nicolas avait dit à ses joueurs avant le match de Colombes :
Ne vous formalisez pas. Mais quels que soient le résultat du match
comportement de chacun au cours de cette partie, vous ne serez
tous conservés 'pour Belgique-France.
\ cette occasion, je ferai de nouveaux essais. »
près la rencontre, Paul Nicolas était très satisfait de la tenue de
ipe de France. ; —- —
ballon et un homme à côté *); les demis,
et particulièrement Cuissard qui se trou
vait derrière Grumeilon, joueraient avant
tout leur rôle défensif; en attaque, Gru-
mellon serait libéré de consignés défensi
ves et posséderait cette liberté de mou
vement qui lui est indispensable; les ai
liers s'efforceraient de se donner des
balles de l'un à l'autre par-dèssus la dé
fense ennemie.
« 'Eh bien J dit Paul Baron, je pense
que ces consignes, appliquées à la lettre,
ont permis à l'équipe de France de faire
jeu égal avec l'Ecosse pendant 50 minu
tes, et même de dominer. Nous pouvions
marquer deux buts en première mi-temps
et la face du match aurait changé. »
3 LA FATIGUE S'EST FAIT SENTIR,
MAIS NOUS VAINCRONS LA FATI
GUE.
Que s'est-il passé en seconde mi-
temps ? Notre défaite s'explique, nour
l'entraîneur, moins par une action plus
appuyée des Ecossais que par une dé
faillance des nôtres.
Et cette défaillance, Paul Baron l'at
tribue sans hésiter à la fatigue, ou plus
exactement à la saturation.
« Nos joueurs ont trop de football
dans les jambes, dit-il. Iis sont comme
une éponge gorgée d'eau. J'ai l'inten
tion, pour y remédier, d'abord de les
obliger à se reposer profondément. Les
nuits seront longues à Maisons-Laffitte.
C'est un premier point essentiel.
En second lieu, l'entraînement propre
ment dit ne consistera pas en football.
Ce n’est qu’une question de
jîion physique, déclara-t-il, nos
irs ont bien tenu une mi-temps
t dommage que, fatigués, ils
dû abandonner la direction
partie aux Ecossais après le
Mais ils l’ont fait non sans
lutté, et de cela je suis très
lait. »
ni Nicolas ne sait pas encore
oent il formera son équipe
dimanche devant la Belgique,
s’est contenté de nous dire
ferai des essais. Mais, mes col-
s et mol ne prendrons une dé
çue mercredi.
joueups des équipes qui se
produites à Colombes et a Nice
conviés à regagner Maisons-
tté mardi. J’ai fait également
oquer pour mardi Mustapha,
tek, Garriga (Bordeau), Jean
bot (Rennes), Jacques (So
x) et... Bonifaei (Nice) qui est
ellement à Vienne avec nos
soit, ce fut uBots. »
ts et statiquj
de s’appropri
lement aérien
ants et de le
ère de ces t
3d du court,
ement toute
dant la faut
st guère ri
peut se dit
olation, que
toute .« fei
de même, ji
tire, en mari
ngne des ma
celui de sa
? les précéi
ure à nous
es horizons.
s doute pas
ilnsi.
-ECOSSE
terrais
TIENT I
CONDES
LACE
Une certitude :
Kargu, centre avant à Bruxelles
Lorsque des renseignements assez
complets sur France B-Vietnam (5-2)
furent parvenue à Paris, Jean Rigal
nous dit, en l’absence de Paul Ni
colas :
« Pas d’équipe de France avant
mercredi, bien entendu. Mais on peut
déjà considérer comme certain que
Kargu (ayant marqué trois des cinq
buts de Nice) conduira l’attaque
française à Bruxelles. »
Naturellement, les partants pour
le Brésil ne sont pas encore connus.
Mais M. Lafarge — qui est très près
des sélectionneurs — assurait hier à
Roger Lamy qui venait de faire de
très bons débuts en équipe dé
France : « Vous pouvez être cer
tain, dès aujourd’hui que vous irez
au Brésil. » — J. C.
if ^
Ity jfoWYC ej. et -jteun- bj-
Am
'texJ&yc&vyroaSi
Le C.A. Paris prêt.»,
à l’abandon
Le président du CA Paris, Marcel
Langiller, nous a déclaré après le
match Franee-Ecosse :
« Mon club va très probablement
abandonner le professionalisme. Trop
de difficultés financières s’opposent,
en effet, à la bonne conduite d’une
équipe de division 11, surtout à
Paris. »
L’abandon OFFICIEL du CA Paris
serait connu le 5 juin. — M. U.
France-Ecosse dans là
tribune présidentielle
La rencontre France-Ecosse était
présidée par M. Emmanuel Gambar-
d«Ua, président de la FFF et du
Groupement des clubs autorisés. Dans
la tribune officisll . on remarquait
ta présence, autour de M. André Mo
rice, ministre de la Jeunesse ét des
Sports, et de Mme Morice, de M. Gas
ton Roux, directeur général du minis
tère, de M. Mac Nab, représentant
!’amba?sadeur dé Grande-Bretagne, de
MM. Jobneson, « cbairman » de la
Fédération écossaise, Graham, secré
taire général, Mae Millan, Park Pat- ;
terson. Marion, membres du comité j
Ot la Scottish Association, tous vêtu.-, j
d’uniformes vestons bleu roi. L’ar- j
ruée était représentée par le généra!
Chamhs, commandant la subdivision
de Paris. La FFF était représentée !
particulièrement par MM. De Vienne,
Crevel, chef du protocole, Bcdrignan3,
Vallin...
mais en jeux, lis ont assez de ballon,
assez de matches, assez d'exercices sé
rieux. Ils ont besoin de détente physi
que et. morale. D'iei le 25 juin, date de
France-Uruguay, j'espère parvenir à met
tre sur pied une équipe de France capa
ble de jouer 90 minutes aussi bien et
mieux qu'elle a joué 45 minutes contre
l'Ecosse. »
Voilà les raisons d'espérer de Paul
Baron. Dimanche, à Bruxelles, nous ver
rons H -a « cure » commence à porter
ses fruits.
Jacques FERRAN-
UN MATCH EXASPERANT
On sentait que notre équipe pouvait...
Mais les réalisations ne venaient pas !
par Henri GUERIN
Henri Guérin, l’arrière central (ou demi) rennais, rem
plissait les jonctions d’entraîneur de l'équipe de France à
Florence, dernière « sortie » du onze tricolore.
Comment a-t-il vu ce match France-Ecosse ?
J’ai été déçu par notre attaque et malheureusement par Gru-
mellon qui n’est tout de même pas par hasard le premier buteur
de division nationale.
On sentait que cette équipe de France pouvait faire mieux.
MaN les promesses qu’elle donnait ne se matérialisaient jamais,
et < eia était exaspérant.
L,a défense de l’équipe de France a tenu et n’a rien à se repro
cher Unir, gêné, n’a pu bloquer sa balle sur ce maudit corner que
Brown a transformé en but.
Mais il est évident que l’attaque a été extrêmement faible. Et
pourtant les joueurs qui la composent sont peut-être ce que l’on
fait de mieux actuellement... en F’rancé.
Us ont une grande excuse : iis reçurent presque toujours des
balles h a u té s que les grands et solides arrières écossais renvoyaient
facilem'né.
Les demis ne leur ont pas apporté non plus toute l'aide désira
ble. il e t vrai que l'attaque écossaise était pressante et que Cuis
sard et Grégoire avaient peut-être reçu de sévères consignes défen
sives.
Strappe dut travailler beaucoup et plutôt comme un demi que
connue un inter.
Bai’iot et Baratte n'ont pas eu de réussite. C’est le moins qu’on
puisse dire.
Mais si l’aile Grumeilon-Dard a battu terriblement,' c’est qu’elle
était mal constituée.
Grumeilon a un jeu très particulier. C’est un inter de pointe
à Renn's où... tout lé monde travaille pour lui. En équipé de
France tl est évident qu’on ne peut demander aux autres de se
dépenser pour lui. de tout diriger v°rs lui.
Peu habitué à ce rôle obscur de iravai'leur. GrumeHon n’a pas
su utiliser Dard et Dard n’a pas su se servir de Grumeilon.
Il n’y a pas eu et il ne pouvait pus y avoir d'entente entre eux.
Grumeilon ns sera jamais un inter de l'équipe de France, mais
on pourrait peut-être l’essayer de nouveau à l'aile.
(Recueilli par Jean CORNU)
PIQUES, PIQUES, COLLE, ET GRAHAM..
eur MAX URBl
’rance-Ecosse “J
f derrière les
5t derrière
de la touche,
arques sur le
ins joueurs.
HfRBIN
BON-N ET LJ IL
COUPE NATIONALE
CORPORATIVE
La technique a prévalu
Peugeot b. Télémécanique 2-0 ( 2 - 0 )
COLOMBES. — Le courage des Nanter-
rois parvint à limiter les dégâts. La su
périorité des élèves de Pessonneaux fut
évidente malgré leur péché mignon de
« fignolage ». Mais le public prit un plai
sir évident à leur exhibition. Teilechéa II
marqua le premier but à la 19‘ minute
sur penalty. Hédiart, sur une percée fou
droyante des 60 mètres, marqua le
deuxième but à la 31' minute. Quatre mi
nutes plus tard, Teilechéa, puis Vuillaume
manquèrent un deuxième penalty. En
2' mi-temps, les Nanterrois eurent quel
ques réactions heureuses -que l’autorité
de Marcel brisa.
Meilleurs joueurs chez Peugeot : Hé
diart, Marcel, Teilechéa, A Télémécani
que : Hérat et le goal Erriouf. — J. D.
Matches amicaux
♦Rouen b. Stade-RS 2—0
Metz b. ‘Vohwinkel (Aliéna.) 1—0
Sochaux b. *Ent. Tunis 7—1
Trente-cinq mille spectateurs au
Stade de Colombes pour France-
Ecosse. Ça laisse dés blancs dans les
virages.
« Un match international le sa
medi, ça fait pas sérieux », nous ex
plique .ce garçon coiffeur.
■r • *
Dans la tribune présidentielle, les
officiels écossais, sous la conduite
de M. Graham, arborent d’unifor
mes vestons bleu roi et un sang-
froid olympien.
Vingt mètres à gauche, les sup
porters du chardon mènent un ta
page de tous les cent diables. On
n’entend que leurs encouragements
(S.C.O.T.L.A.N.D... Scotland (...) et
leurs crécelles. Lorsque la fanfare
joue la « Marseillaise », ils sont les
seuls à reprendre le refrain • en
chœur...
On ne sait peut-être pas chanter
en France !
♦
En première mi-temps, Grégoire
fauche Ibrir à la limite des 18 yards
(français).
Et si l’arbitre accordait un pe
nalty ?
%
Le premier Français qui alla
s’ « échauffer » un bon quart
Les Joueurs écossais ont visité Paris
(en autocar) hier après-midi. Ils re.
partent aujourd’hui à 11 h. 45 par la
« Flèche d’Or ».
d’heure avant le match fut le Ren
nais Grumeilon.
Son adversaire direct (McColl) l’O.
« refroidi » rapidement.
%
Danger sur les buts français.
Lamy intervient avec décision, et,
après une belle action personnelle,
dêgaaè.
« Quelle forme il tient, ce Mar
che... », dit quelqu’un...
Plus tard. Strappe tente une per
cée en force.
« Trop personnel. Baratte... ».
crie un autre.
...Entendu dans la tribune offi
cielle, de la bouche de deux mem
bres de la Fédération !...
%
Un Ecossais plié en deux amortit,
en fin de première mi-temps, la
balle entre ses cuisses et son esto
mac :
« Ça, c’est recevoir la balle
dans un sac »... » s’exclame un
spectateur (compétent).
Quelques instants pins tard, le
même :
« Les Français font la gigue, les
Ecossais tirent les ficelles... »
Des hommes de sac et de corde,
somme toute, ces joueurs du « char
don » !
+
A la mi-temps la marque est nulle
(O-O); un spectateur (déçu) :
m II y a du chatdon, il y a du
Dard et pourtant... ça manque de
piquant !... »
Qu’en pense la. défense française
quarante-cinq minutes plus tard ?
...Que ça pique (tout de même)...
■
Penalty pour l’Ecosse. Liddell le
tire à côté. A Glasgow, lors du
précédent Ecosse - France (2-0 ),
Young n’avait pu battre Vignal sur
un penalty.
Deux ratés sur deux accordés.
Pour des techniciens !... A moins
que ce ne soit par mépris de la faci
lité.
%■
Quelques instants après le match,
Baillot, déçu, nous déclare :
« Les Ecossais sont vernis. Gagner
1-0 alors qu’ils pouvaient être bat
tus t »
Baillot a pourtant joué et vu la
seconde mi-temps.
Vu surtout.
%■
L’Ecosse qualifiée pour la Coupe
Jules-Rimet a refusé d’aller à Rio
en second de l’Angleterre, champion
de Grande-Bretagne.
La France collée à l’examen, puis
epêchée, s’y rendrait même en vas-
ale du. Pakistan.
Grégoire a remplacé Gabet parce
que le Racingman ne veut pas aller
à Rio en avion.
Au fait, savez-vous que Gabet a
fait son service dans l’armée de
l’Air ?
(Recueilli par Max URBINI
et Çlaude MERCÂDIE)
Une opinion de Vignal
Forbes est un demi
« terrible »
Les Ecossais viennent de faire
un match moins constant, en at
taque, que l'an dernier à Glasgow
où ils nous avaient dominés 2-0. Je
me souviens, en effet, la cascade
de tirs, placés et appuyés, qui s’a
battit sur moi à Hampden Park !
Samedi, j’ai surtout remarqué
un joueur : le demi écossais d'Ar-
senai Forbes. C'est un défenseur
opiniâtre et un attaquant très
dangereux. En somme un demi
« terrible ». — M. U.
LE VIET-NAM N’A PAS ÉTÉ RIDICULE
DEVANT L’ÉQUIPE DE FRANCE B
Un mauvais terrain a gêné les évolutions de nos représentants
et nuisit à Vordonnance d’un bon football
Kargu, en marquant 4 buts, fut l'homme du match
et s'imposa surtout par ses qualités individuelles
(L)e noire envoyé spécial René COTTEAUX)
FRANCE bat VIETNAM : 5-2 (2-1). — Sol du stade Saint-Au
gustin très mauvais_ sur les ailes et bosselé au centre. Vent violent
dans l’axe du terrain. Recette ; 844.325 francs pour 4.522 specta
teurs- Arbitrage large et facile de M, Vincenti. Buts de Carré (26 e ),
Kargu (34% 52 e , 62% 72 e ) pour la France; de My (35*) et Duc (60 e )
pour le Vietnam.
NICE. — Curieux match, en vérité, que cette rencontre France 3-
Vietnam disputée sur le mauvais terrain de la banlieue niçoise du stade
Saint-Augustin. Malgré tous les efforts des organisateurs de la rencontre
et des pompiers régionaux qui déversèrent des tonnes d’eau sur la pelouse
galeuse, on ne put guère produire de football classique. Par ailleurs, un
vent violent et une balle légère
accrurent encore les difficultés.
L’équipe de France, sous l’œil
scrutateur de M. Gaston Barreau,
sélectionneur, et de M. Conrié, dé
légué officiel en remplacement de
Georges Bayrou excusé, a gagné fi
nalement, de nette façon, un match
où elle ne fut jamais en danger.
Mais les adversaires vietnamiens
né furent pas, pour cela, ridicules,
comme on le craignait quelque peu
avant le match. Ils furent certes do
minés pendant les quatre cinquiè
mes de la rencontre, mais ne s’avouè
rent jamais battus.
Très adroits sur la balle, vifs, in-
tîrceptant de bonne façon et se
groupant devant leur but de ma
nière astucieuse (car le danger ne
pouvait nù des ailes en raison de
l’état du sol), ils obligèrent l’atta
que française à produire un sériéux
effort. Cette dernière se prodigua et
parvint finalement à prendre le pas
sur la défense vietnamienne, mais
elle le dut surtout aux qualités
physiques et athlétiques de son
avant centre Kargulevicz plus que
par un jeu d’ensemble coordonné et
classique^ Kargu marqua quatre des
cinq buts* français sans que l'on
puisse écrire qu’il ait faiV; un très
grand match. L’opposition qu’il
rencontra était trop légère. Son ad
versaire direct, l’arrière central (car
le Vietnam appliqua le marquage
selon la méthode WM quant à la
position sur le terrain) Cuong, me
sure 1 m. 63 et pèse 57 kilos, ce qui
est bien léger pour tenir en respect
CHAMPIONNAT DE FRANCE AMA T EURS
HYÈRES INTOUCHABLE... A DOMICILE
(IL- noire envoyé spécial René CO'I'TKAIjX)
HYERES b. AUCHEL : 3-1 (1-1). — Terrain poussiéreux, vent assez fort
et très gênant. Recette : 318.300 fr. pour 2.824 spectateurs. Arbitrage difficile
et critiquable du Lyonnais Langland. Buts de Pratali (9‘), Neubert (57"), Tes
sier (86 f ) pour Hyères ; Temprement (35 e ) pour Auchel.
HYERES. — Auchel, favori du Championnat de France, a fait ia
dure expérience de la valeur d’Hyères quasi imbattable à domicile.
Sur leur terrain sec comme un macadam rêcouvert de cailloux, les
Hyérois ont dominé la situation sur le plan physique et moral.
Auchel avait pour lui la qualité technique, mais il ne put l’exploiter
à fond tant il fut bousculé dans ....
POULE FINALE (3 e journée)
l’attaque.
A l’exception du premier but
marqué par Hyères sur une montée
offensive de l’arrière gauche Pratali,
terminée par un shot violent et pres
que imparable, les trois autres buts
ne furent guère classiques.
Auchel égalisa par un shot de
Temprement, dévié dans la cage par
Demaria.
Hyères marqua son deuxième point
à la suite d’un corner très contesta
ble qu’exploita Neubert et qui fail
lit mettre le feu aux poudres.
Hyères enfin obtint son troisième
but sur exploit personnel de Tessier,
à la limite du hors-jeu.
Ambiance de feu,’ irrégularités de
part et d’autre, devant une foule
jrête à exploser dans cette poule
.in$,te du Championnat de France
des amateurs. La commission inté
ressée pourrait peut-être penser à
dresser ses arbitres et à la faire ai
der par des juges de touche autori
taires.
Mais allez donc prendre des ris
ques quand la foule déborde sur le
champ de jeu !
Les joueurs les pins en vue de ce
match, joué trop sur les nerfs, fu
rent, pour Hyères, Robert, capitaine,
animateur clairvoyant, Pratali, ar
rière gauche moderne, Demaria, Ga-
ribaldi et Neubert. A Auchel, Vin
cent, Tailler gauche, Temprement.
Grumi’aux, Fruchard furent le plus
souvent remarqués.
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COWAN (9 1
un vestiaire
pendant tou'
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un point
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3 « facile
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OZANA
UNIQUE
keau
AU MONDE
déclare le professeur SELLIER
de
minérale ROZ AN A, dont nous
tous vu les amusantes « bou-
fichantes » déambuler dans
ues est douée de propriétés tel-
, ® le professeur Sellier, profes-
* hydrologie à la Faculté de
le de Bordeaux, a pu écrire,
j sujet, qu’elle était unique
, ; e monde des ressources hydro-
l e f; C’est d’abord son gaz na-
tomiamment abondant qui
v' -f chaf i u e fois ceux qui vien-
V1 siter la source. Ce gaz na-
que les connaisseurs savent
au goût, et même
isp %L ent a l’œil, est vraiment une
Ptecieuse contre toutes si Ton
que
ns ^ ce gaz naturel si pétillant
i touche peut être supporté
«t rL, es ^ ornacs les plus délicats.
r ., qu °i on n e saurait trop
lw^ der ROZANA à tous les
Illflr,+ amateurs d’eau minérale
® dui ont souci de leur es-
eu particulier les mamans
seront heureuses d’avoir ROZANA à
offrir à leurs enfants chez qui un
estomac délicat s’allie toujours à un
désir naturel d’une boisson agréable
Mais ROZANA n’est pas seulement
« la Source au Gaz naturel »; sa
composition « unique au monde »
en sels minéraux équilibrés, en fait
une eau qui convient « par nature »
au corps humain, fortifiant le sys
tème nerveux, remontant le tonus et
maintenant l’euphorie. C’est ainsi
qu’avant guerre les athlètes appe
laient ROZANA « l’eau qui donne
des jambes ». Oui, tous les fervents
de ROZANA, enfants, jeunes fèmmes,
athlètes ou vieux de chez nous, tous
se sentent bien et le disent. C’est
pourquoi on a souvent dit que la
meilleure publicité pour ROZANA
était faite de bouche à oreille, par
tous ces buveurs enthousiastes qui,
la trouvant si bonne et si vivifiante,
veulent la faire goûter aux autres
dard
(cl
cuvent déla |5S c J
eut plusieu rs c
sstinés à ses *
rit » ensuite
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ès courtoises
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tannant à ta chevelure tel
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foi* l’homme distingué.
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RYLCREEM
sen succès
awK S( *£eès cfu U jarecure
R0BEL 25 > AV! MATIGNON - PARIS
Chronique de Rio
• Le Mexigu* inaugurerait la Coupe du
Mende au stade de Rie, devant le Bré
sil. Une rude tâche attend les Mexi
cains qui, outre les Brésiliens, rencon
treront les Yougoslaves et les Suisses.
Les^ joueurs d'Amérique centrale à Pen-
irdînement depuis deux semaines, es
pèrent finir seconds dç leur groupe.
, En attendant, ils ont été battus (1-3)
’ par une sélection espagnole, après
avoir mené 1-0 à la mi-temps.
• Inquiétudes au Chili. L'équipe natio
nale, sélectionnée depuis plusieurs mois
déjà, a déçu contre les équipes étran-
aères (Uruguay, Brésil, Bolivie) et les
équipes locqles qu'elle a rencontrées
L'équipe de l'Université catholique a
en particulier, infligé à la sélection
nationale une retentissante défaite
malgré la présence de la vedette ch
lienne Jôrge Robledo (qui joue
Newcastle) dans les rangs de celle-ci
« Mes compatriotes dépensent trop
d'énergie à courir après la balle, et
n'en ont plus assez lorsque le moment
d'agir est venu... », a déclaré Robledo
aDrès la rencontre.
• La Coupe du Monde n'est pas jouée
Celle de 1954 n'est pas encore organi
sée. Et déjà la Suède demande l'orga
nisation de celle de 1958. Il en sera
question à la réunion de la FIFA,
Pefropolis
• Le calendrier des matches de la Coupe
Jules-Rimet sera probablement 'rema
nié. C'est ainsi qu'il est question de
foire disputer la rencontre Angleterre-
Espagne, non pas à Belo-Hôrizonte,
comme il était prévu, mais à Rio ou
à Sao-Paulû. L'importance de la ren
contre apparaît telle, èn effet, que
Belo-Horizonte est considéré comme un
cadre trop modeste.
a La composition de l'équipe suissa ne
sera définitive qu'après le match que
la sélection nationale doit disputer ie
31 mai à Zurich avec Arsenal et le
match Suisse-Yougoslavie du 11 juin à
Berne
a Le Portugal ira-t-il tout de même à
Rio ? C'est la question qu'on se pose
à nouveau à la suite de l'intervention
du président Salazar qui demande à la
Fédération de reconsidérer son attitude.
Et l'On pense qu'elle reconsidérera fa
vorablement.
•Rennes (4) b. Le Thillot (3) ... 3-0
•Hyères (2) b. Auchel (1) 3-1
Pts J. G. N. P. p. c.
1. Auchel 4 3 2 0 1 8 3
2. Hyères 4 3 2 8 1 7 3
3. Le Thillot .... 2 3 1 B 2 1 4
4. Rennes 2 3 1 0 2 4 10
Vif ■(&<■,
NICE, — L’inter gauche de France B,
Désir Carré (au centre), sourit. Mais
le défenseur vietnamien Waïco (à gauche) prend son « travail » très
au sérieux. A gauche, on neconnait Ferry.
MATCH FACILE
La mobilité rennaise
a dérouté Le Thillot
Rennes b. Le Thillot : 3*8 (2*0)
(De notre envoyé spéc. J. DUMONTIER)
Bon terrain. Recette 73.755 fr. pour
845 speot. Bon arbitrage de M. Huet.
Buts : Le Dren (8 e ), Grumeilon (40*),
Sellier (84“).
RENNES. — Le Thillot fut presque
continuellement pris de vitesse en pre
mière mi-temps par l’équipe 11 rennaise.
Deux buts et sept corners avant la pause
donnent une faible idée dé la domination
bretonne. Le Dren fut l’étoile de la ligne
d’attaque, devant une défense lourde et
figée. Et, sans Remetter, battu deux fois
à bout portant, la marque aurait pu
être plus grave.
En deuxième mi-temps, Nuic fit passer
Sssafranski au centre de la ligne d’atta
que. Celui-ci plaça le seul shot qui put
mettre Pinat en péril. La tenue des Lor
rains fut cependant meilleure pendant
cettè période. Mais la faiblesse du jeune
Levrey fut par trop flagrante et Plewa
se montra encore une fois un mauvais
finisseur. La partie était cependant plus
égale lorsque, six minutes avant la fin,
un centre impeccable de Le Dren permit
à Sellier d’anéantir définitivement les
espoirs du Thillot.
A Rennes, outre Le Dren, meilleur hom
me sur le terrain, citons particulièrement
Peron, Langoët, Sorel et Pinat. Au Thil
lot, Lachêvre fut le meilleur attaquant,
mais, comme ses camarades, ils se révéla
incapable de réaliser, Remettèr n’a rien
h se reprocher. Il bloqua même magnifi-
S'INCLINENT EN FINALE queraent un penalty botté par Le DreD
Autriche b. France : 3-2 (2-1)
VIENNE. — Dix mille spectateurs (dont j
5.000 scalaires) étaient au Wiener sta-
dion pour assister à la finale du Tour- A Sèvres .
noi international des Jeune*. 1 Red Star Merl. b. Garches 4-0
leurs représentants s’imposer contre 1» c0 sèvreg b . Rapidités
AU TOURNOI
INTERNATIONAL
. DE VIENNE
LES JUNIORS FRANÇAIS
Le» tournois de Pentecôte
à Paris
France qui avait rempoKe
dernier en Hèllande.
Les juniors français, après un bon dé
art, (ils marquèrent è la 5' minute par
iruey) relâchèrent un peu leur attention.
Les Autrichiens réagirent alors fort bien.
Ils égalisèrent (25 e ) et prirent un avan
tage (38 e ), qu’ils accentuèrent dès la re
prise (47 e ).
Les Français dominèrent nettement.
Mais- ils furent trop maladroits devant le
gardien adverse pour renverser la situa
tion. 11$ «e purent que réduire le score à
3-2 grâce à Bruey (79°).
Pour la troisième place, la Hollande
a battu le Luxembourg 6-0.
Classement final du tournoi : 1. Au
triche ; 2. France ; 3. Hollande ; 4.
Luxembourg ; 5. Angleterre ; 6. Suisse
2—0
A Pontoise
Pontoise b. Wolhen Zurich
A Croissy :
Meulân b. Colonia 4
CS Liège b. Croissy (après prolong.)
Au Perreux :
ASF Perreux b. Clamecy 6—0
Wlardin Gen. b. Saint-Raphaël ... 1—«
A la Côurneuve :
BA Le Bourget b. Aulnay 5—1
Electro-M. Bourget b. La Courneuve
8—1
4—9
5—0
KARGU NUMÉR01, MAIS UNE BONNE NOTE
 BELVER, FERRY, CARRÉ
(De notre envové spécial)
NICE. — Comme on le voit, par ailleurs, le match France B-Viét-Nam,
disputé dans de mauvaises conditions, apportera difficilement de i eau
au moulin des sélectionneurs et notamment à Gaston Barreau, présent
au match.
Passons en revue les onze acteurs de la rencontre en les classant,
selon nous, par ordre de mérite
KARGU (avant centre) : fit preu
ve de qualités athlétiques remar
quables et d’autant plus en évi
dence qu’il avait peu d’opposition.
Toutefois, il a pour lui d’avoir très
vite compris qu’on ne pouvait pas
ser par le centre. Il réclama des
balles hautes et marqua trois buts
de la tête.
BELVER (demi gauche) : très ac
tif, adroit, ne sembla pas gêné par
le terrain. Sa technique est consom
mée. Il n’eut pas a se replier et
approvisionna l’attaque dans » de
bonnes conditions.
CARRE (inter gauche) : a été
très à l’aise, lui aussi, et s’est pro
digué. Il fut à la base de bien des
attaques, marqua le premier but. M.
Vincenti lui en refusa un second
valable à notre avis.
FERRY (inter droit) : ses débuts
sont satisfaisants. S’est entendu
d’entrée avec tous ses partenaires,
et la plupart des actions dange
reuses vinrent de lui.
LUCIANO (demi droit. > • suppo-ta
la comparaison avec Belver. Bien
entendu, s’il fut moins en évidence,
il a sans doute l’excuse d’avoir eu
à marquer l’avant vietnamien le plus
dangereux et le plus mobile.
WALTER (ailier droit), LECHAN-
TRE (ailier gauche) : eurent cha
cun une mi-temps. Walter eut la
seconde qui fut la meilleure (contre
le vent) ; prit une part active à
la victoire et tira dangereusement
au biit. Lechantre, par contre , actif
lui aussi, dribbla un temps de trop
avant de shooter au but. Il eut
pourtant plus d’occasions que son
coéquipier lillois.
F RE Y. H ON, FERNANDEZ (les
trois arrières) : ne nous ont pas
enthousiasmé et furent pris fré
quemment de vitesse dans l’attaque
de la balle. Hon se reprit bien à la
fin du match où il anticipa. Ses
deux camarades ne purent se met
tre en évidence, car ils ne furent
plus sollicités. Dans les contre-at-
taaues des ailiers vietnamiens, Frey
sembla le plus mal à l’aise, car il
ne « trouvait » jamais son minus
cule. adversaire.
FAVRE (gardien dé but) : le plus
malheureux des sélectionnés. La
foule niçoise ne l’épargna pas et il
perdit tous ses moyens. Les deux
buts qu’il encaissa sur des shots
violents, mais lointains, n’étaient
pas imparables.
René COTTEAUX.
le puissant avant centre des Giron
dins.
Victoire donc de la France plus
par suite d’exploits individuels que
par jeu d’équipe.
Le Vietnam eut des réactions
dangereuses, menées par Guichard,
l’ailier droit, et bien terminées par
l’avant centre My et Tinter gauche
Düc.
Les Vietnamiens surprirent le
plus par la sécheresse et la vigueur
de leur frappe de balle. Leurs deux
fcirs victorieux furent obtenus à la
suite d’un bon jeu de combinaison
terminé par des shots très secs qui
surprirent le portier Favre, vraiment
peu inspiré. Il n’en fallait pas tant
pour déchaîner les moqueries d’une
galerie qui réclama Germain sur
l’air des lampions.
FRANCE B : Favre (Nancy) — Frey
(Toulouse), cap., Hon (Stade), Fernandaz
(St-Etienne) — Luciano (Nice) BELVER
(Nice) — FERRY (gt-Etienne), CARRE
(Nice) — Walter (Nice), KARGU (Bor
deaux), Lechantre (Lille).
VIETNAM. : Guyen — WAICO, Cuong,
Quoi — Tho, VEN — Dao, DUC — Gui.
chard, MY, Trong.
GASTON BARREAU
APPRECIE BELVER
ET RETIENT
DIXJOUEURS POUR
MAIS ON S-LAFFITTE
Louis Hon
sur sa demande, est
retiré de ia sélection
(De notre envoyé spècial)
NICE. — Après la rencontre du
stade Saint-Augustin, Gaston Barreau
était .assez perplexe. Il n’avait, en
effet, pu juger ses hommes sur leur
voleur en raison de l’adversaire léger
et déroutant qu’ils avaient devant
eux.
Gaston Barreau, dans le car de
l’équipe de France qui nous rame
nait en ville, nous confiait toute
fois :
« Match décevant sans aucun
doute mois qui m'a démontré que
Belver était vraiment un élément
sûr. Avec lui, Luciano et, bien en
tendu, Kargu, m'ont satisfait. Ferry
est peut-être encore jeune pour un
grand match, mais il est un réel es
poir. Favre, le gardien de but, m'a
bien déçu, par contre. »
Après le banquet réunissant les
deux équipes sous la présidence de
M. Conrié, représentant de la FFF,
et Vong, président de la Fédération
cochinchinoise, Gaston Barreau, après
un entretien rapide avec Pierre Pi-
barot, l'entraîneur, nous indiquait la
liste des dix joueurs qu'il convoque
pour Maisons-Laffitte Favre, Frey,
Fernandez, Luciano, Belver, V/alter,
Kargu, Lechantre, Carré et Ferry.
Surprise donc, en ce qui concerne
Favre et Hon.
Gaston Barreau nous précisait :
« Je maintiens Favre, car je né
peux maintenir son remplaçant, Ger
main, sans l'avoir vu à l'œuvre. Eh
ce qui concerne Louis Hon, peu à
l'aise contre le Viêt-Nam, il s'est
récusé de lui-même et m'a demandé
de se reposer, souffrant encore de
sa ■ récente blessure au pied. »
Pierre Pibarot nous a dit finaler
ment en fin de soirée que Germain
et Rôssi seraient également convo
qués à Maisons-Laffitte.
L’équipe du Viêt-Nam
à Saint-Maur :
L’équipe du Viêt-Nam, récent adver
saire de la France B à Nice, rencon
trera aujourd’hui, sur la pelouse du
Stade Olympique de St-Maur, la forma
tion première des champions de Paris.
Il sera intéressant de comparer ce .ré
sultat par rapport à celui de Nice (5-2),
St-Maur semblant pourtant fatigué à la
veille de cette rencontre. — R. B.
VIET-NAM : Kuyen — Nhon, Mga, Quoi
— Tho, Ven — Dao, Duc — Khe, My,
Tuong.
ST-MAUR : Merisier — Loubière, La-
poire, Piget — Mercier (ent.), Arvieu —
Monchau, Chantre — Delaunay, Kubeika,
Testa.
Une scène de Canon City (pénitencier du Colorado) avec Stanley
Cléments, film que vous pourrez voir en exclusivité à partir de
vendredi prochain à l’Ermitage (v.o.), aux Vedettes (v.f.) et au
Moulin-Rouge (v.f.).
'NOTRE ÉQUIPE A MIEUX JOUÉ
QU’EN AFRIQUE DU NORD ", ditM.Kolman
(l)e notre correspondant particulier Jean BOULA Y)
NICE. — « Notre équipe n'a pas aborde ce match avec grandes prétentions,
nous dit M, Kolman, directeur sportif des Vietnamiens. Mais c'est la rencontre
maîtresse de notre tournée et nos footballeurs l'ont jouée avec tout leur cœur.
Le terrain était supérieur aux terrains d'Alger et d'Oran, mais n'en a pas
moins gêné mes footballeurs habitués, chez nous, à des sols très gazonnés (une
épaisseur de 5 centimètres est obligatoire), et ils n'ont pu fournir le jeu à
ras de terre qui leur est habituel, bien que faisant une meilleure partie qu'en
. . Afrique du Nord.
| L'équipe de France B ? Eh bien
Les Girondins gagnent 6-0 franchement, je m attendais
à mieux.
à Berlin
BERLIN. — Au stade olympique, par
mauvais temps et devant 25.000 specta
teurs, les Girondins de Bordeaux, cham
pions de France, ont battu Tasmania de
Berlin par 6 à 0.
Tasmania avait invité l’équipe fran
çaise à l’occasion de son Cinquantième
anniversaire. C’est le bourgmestre Reuter
qui a donné le côup d’envoi, en présence
du général Ganeval, commandant fran
çais à Berlin.
Dès la première minute de jeu, ies
Français montrèrent leur supériorité et
trois buts furent marqués pendant la
première mi-temps par Libar, Gallice et
Doye.
Libar, blessé à la main, dut céder sa
place en deuxième mi-temps à son cama
rade Mustapha. Persillon, De Harder et
Mêynieu marquèrent trois autres buts
pour les Girondins.
Le gérant : Jean LAFITTE
„i Soc. Nat. des Ent. de Presse
Imprimerie Petites Ecuries
7, rue des Petites-Ecuries
VITTELIOISE
L’EAU qui chÂNTE ET q ui oAN s £
PETITES NOUVELLES
— A l’occasion de sa visite à Paris
pendant les fêtes de la Pentecôte, une
jeune équipe anglaise dé la Welsh Asso
ciation of Boys Clubs disputera aujour
d’hui un match amical contre une équipe
Junior des Gaziers de Paris, au stade de
Saint-Denis
— Le France-Belgique des Patronages,
qui se disputait à Epinal, a vu la nette
victoire des Français (7-1). Marchai, Val
lée, Gonzalès et Bienvenu furent les meil
leurs Français alors que Lommelen, De-
mersmann et Boischott émergèrent de
M’équipe belge.
« Les cadets tricolores
n’ont pu donner leur
pleine mesure »
répond PIBAROT.
L'entraîneur dê l'équipe de France B,
Pierre Pibarot, n'était pas très « cau
sant k après le match.
« Certains de nos joueurs furent gê
nés par la petite taille des Vietnamien
qu'ils ne purent jamais attaquer Iran
chement à l'épaule, dit-il.^ Le soi frè
mauvais sur les ailes, n'était pa; lai
pour faciliter les choses et, ains -e:
cadets tricolores n'ont pu donner 4 u
pleine mesure. Mais dans i'ensemh i
suis tout de même satisfait, bie -lut
j'aie un reproche à faire à mes
mes : n'avoir pas assez élargi i
lorsqu'ils virent que la défense vietna
mienne se groupait et faisait masse
devant la cage. »
Aujourd’hui
MATINEES A 14 H. 30
Bobino, Casino de Paris, Châtelet',
Empire, Européen, Folies • Bargère)
Gaîté-Lyrique, Médrano, Mogador.
MATINEES A 15 HEURES
A.B.C., Casino Montparnasse, Capu
cines, Coucou, Mayol, Michel.
PROGRAMMES ALTERNES
Comédie-Française ; salle Luxem
bourg, 14 h. 30 : « L’Homme de Cen
dres » ; 2Q h. 30 ; « Les Temps dif
ficiles » ; salle Richelieu, 14 h. 30 5
« Le Cid » ; 21 h. : « La Parisienne
Opéra, 19 h. 15 : « Le Crépuscule
des Dieux ».
Opéra-Comique, 20 h. 15 : « Ma
rion ».
I Le Central de la Chanson donne au-
iourd’hui, à 15 h. 30, une matinée ex
ceptionnelle de son merveilleux specta
cle : Cavalcade, la revue des 3 époques.
commence
F>1 VluJiJI
TOURNOI INTERNATIONA!
JUNIORS .
RAEC Moust et AS Strasbourg. . .
FC Birmingham b. servette Genèvt
Wacker de Vienne b. AS Strasbourg
Casale SBC et Servette Genève....
Wacker Vienne b. Mons 2—0
Casale SBC b. Birmingham,.
3—1
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