Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1952-06-30
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 juin 1952 30 juin 1952
Description : 1952/06/30 (A7,N1937). 1952/06/30 (A7,N1937).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101309s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/01/2023
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A BERLIN, DEVANT 60.000 SPECTATEURS
Dohrow mène le bal, mais Lueg en 3 -43 ' '
égale le record mondial du 1.500 m.
Haas, 47” au 400 m. ; Steines, 1* 49” 5 au 800 m.
Gude, 8’ 50” au 3.000 m. steeple
Storch, 59 m. 44 au marteau
(De notre envoyé spécial Wolfgang WUNSCHE)
BERLIN. — Par un temps idéal, une température chaude sans
txcès, 60.000 spectateurs ont vibré, hier, dans le stade olympique, au
grand exploit de l’étudiant de 20 ans, Wemér Lueg qui 8, égalé le
recôrd mondial du L500 mètres, réussissant 3’ 43” à l’issue d’une course
fantastique. Mais il serait injuste de ne pas associer à cette réussite le
Berlinois Dohrow qui anima la course. Parti immédiatement en tête,
Dohrow suivi comme son ombre par Lueg et par Lamers donna 8 la
course une allure rapide. 56” 6
aux 400 métrés. l’58”8 aux 800
mètres, 2’ 31” àux 1.000 mètres ;
Lamers donnait alors dés signes de
fatigue mais s’accrochait- courageu
sement.
A la cloche, Lueg amorçait une
première attaque, mais devant la ré
sistance de Dohrow, se replaçait
avant le virage. Nouveau démarrage
de Lueg aux 1.200 mètres, coude a
coude dont. Lueg sort victorieux.
Mais Dohrou s’accroche, tente un
.dernier effort dans la ligne droite
Les meilleurs mondiaux-
1.
HAEGG (S.)
.1944
3’ 43”
—
STRAND (S.)
3' 43”
LUEG (Al.)
.1952
3' 43”
4.
SLIJKHUIS’ (H.) ..
.1949
3’ 43” 8
5.
ANDERSSON A. (S.)
1944
3’ 44”
6.
ERIKSSON H. (S.).
.1947
3’ 44” 4
7.
LANDQUIST (S.) ...
.1951
3’ 44” 8
—
DOHROW (Al.) ...
.1952
3’ 44” 8
9.
ABERG (S.)
.1951
3’ 45” 4
10.
PEIFF (B.)
.1949
3’ 45” 8
Les < f passages »
des trois re< rdmen
Reco’ n
Strang
Lu«g
400 m.
J m.
1.000 m.
—
—
—
J*’?
r56”5
2’27”
57”
1’58”5
2'28”5
56”*
1'58”8
2’31”
pour s’avouer vaincu, n’en réalisant
pas moins 3' 44” 8, deuxième per
formance mondiale de la saison. Les
deux hommes reçurent une chaleu
reuse ovation du public les acclamant
debout pendant cinq minutes.
On attendait un autre exploit de
Sch&de : souffrant de la chaleur.
il ne força pas son talent. La veille,
le? spectateurs avaient déjà été gâ
tés par les 8' 50” de Gude au 3.000
mètres steeple ! Il laissa sur place,
dans les deux derniers tours, Kessel-
mann, et affirma ses prétentions au
titre olympique. Le petit Zandt a
remporté les deux titree en sprint :
Krauss, claqué, ne peut lui donner
la réplique attendue.
Parti à l’extérieur dans le 400 m.,
le jeune Haas remporta un confor
table succès en 47”. loin devant
Geester, 47” 7. Ulzheimer, après
avoir assuré un train très rapide
dans le 800 m. (51” 7 aux premiers
400 m.), subit la loi du coriace Stei
nes, bien revenu dans les 200 der
niers mètres. Et Storch clôtura la
réunion par un nouveau record d’Al
lemagne au marteau avec le jet de
59 m. 44.
RESULTATS
100 M. — 1. ZANDT. 10”6; 1. Fuehs.
10”8; 3. Hoappernagel, 10”8; 4. Futte-
rer, 1Q”9.
200 M. — 1. ZANDT, 31”5; 2. Lickes,
22”; 3. Kluck, ,22”4; Krauss est claqué.
400 M. — 1. HAAS, 47”; 2. Geister
47”7; 3. Bonah. 48”S; 4. Huppertz.
48”8
300 M. — 1. STEINES, l’49”5; 2.
tJixheimer, l’50”; 3. Wiegel. l’53”3;
Clève tombe et abandonne.
1.500 M. — 1. LUEG, 3’43” (ree
monde égalé); 2. Dohrow, 3’44”8 ; 3
Lamers. $’47”4; 4. Klueg, 3’51”.
3.000 M. — 1. STELLER, 14’38”6,
2. Muller, 14’47”.
lft.ÔOÔ M. - 1. SCHÀDÊ, 3Ô’46”2,
2. Eberlein 31'54”6; 3. Stêller, 32'35”
110 M. RAIES. — 1. TRÔSSBACH,
14”7; 2. Zèpernick. 15”; 2. Theiimann
15 5, 2
40Ô M. HAIES. — 1, KOHLKOFF.
5S”5; ’ 2, Schaar, 53”5.
3.000 M. STEEPLE. — 1. GUDE,
8’50”; 2. Hesselmam, 9’0”6; 3. Kinah.
9’13’4.
HAUTEUR. — 1. BAEHR, 1 m. 85,
2. Naumann et Nacke, 1 m. 80.
LONGUEUR. — 1. KLOPLEISCH
7 m. 27; 2. Gùbei, 7 m. 27.
PERCHE. — 1. DERTEL. 4 m.; 2
Stuhrck, 3 m. 90.
TRIPLE SAUT. — 1. BODENHAGEN.
14 m 69; 2 Trozowskl, 14 m. 61.
POIDS. — 1. THEURER, 15 m. 18;
2. Jansen. 14 m. 58.
DISQUE. - 1. HIPP. 48 m. 28; 2
Rosendahl. 45 m. 75; 3. Markianner.
45 m. 20.
JAVELOT. — 1. KOSCHEL 66 m. 73;
2. Rieder.
MARTEAU. — 1. STORCH, 59,44
(rec.); 2. Wolf, 56,48; 3. Blask, 53,71;
4. Hagenburger, 52.63; 5. Hein. 52,16.
FEMMES. — 200 M. : 1. KLEIN,
24”5; 2. Sander, 24”6. — 800 M. HAIES:
ÈANDER, 11 ”2. — POIDS ; KILLÈR
14 m. 61 (rec.). — DISQUE : WER-
NER. 46 m. 35. — JAVELOT KLUCÎEL,
44 m 25 - 4x 100 M. : EQUIPE NA
TIONALE. 47”.
Charles HUMEZ prêt et fort
peut battre Tony JANIRO
(Suite de l’article de Georges PEETERS)
revanches en raleon de la qualité
de ses combats : trois matches
avec Graziano, deux avec Kid
Gaviian.
Charles Hume% favori
Tel e«t l’adversaire de Charles Hu
mez, qui sera pour la sixième fois en
dix mois, la vedette de la treizième
et dernière réunion professionnelle
organisée cette saison à Grenelle.
Mais que de chemin parcouru par
notre poids moyen n* 1 de sep
tembre 1951 à juin 1952 !
Après son Championnat d’Eu
rope où il défendit son titre des
welters en mettant k. o. le Belge
Delmine, Humez n’a plus rencon
tré et battu que des poids moyens,
Wanès et Bobby Dawson à Lille,
Gilbert Stock à Nancy, de Keer-
giètte'r à Bruxelles, enfin dans ce
même ring du Vél’ d’Hiv', dans
l’ordre, Tiberio Mitri, Jean Stock,
Norman Hayes et Laurent Dau-
thui.lie.
A cette moyenne d’un combat
par mois nous avons pu noter les
constants progrès de notre Nor
diste qui est arrivé à se discipliner,
à ne plus se laisser emporter par
eon tempérament qui lui faisait
courir de gros risques, à ordonner'
son jeu, à acquérir enfin, avec du
poids, unè redoutable puissance de
frappe.
Ce changement de catégorie qui
» annulé son déplacement prévu
aux U.S.A au moment où il fut
désigné comme challenger officiel
au titre mondial dee welters, lui
aura été finalement favorable.
Ce soir, devant Tony Janiro,
Humez n’ignore point qu’il lui taut
remporter un nouveau succès, car
c’est toute sa prochaine campagne
•n Europe et aux Etats-Unis qui
est en jeu avec pour suprême
objectif le titre mondial des poids
moyens cette fois.
Ray Robinson, qui était un dieu
du ring, est redevenu un homme,
donc vulnérable, et la lutte sera
Impitoyable entre les vedettes
poids moyens dans le monde entier
au seuil de la saison prochaine,
pour tenter de ravir son titre ou
de succéder au grand champion
noir.
Humez, bien en ligne, bien
gardé, rapide, précis, puissant, est
armé pour tenir sa place dans cette
future grande compétition et il
doit le prouver à nouveau, ce soir,
contre Janiro qu’il battra, à notre
avis, pour deux essentielles raisons;
parce qu’il doit être LE PLUS
VITE^et LF, PLUS FORT, raisons
peut-être suffisantes pour obtenir
une victoire AVANT LA LIMITE.
Milazzo , lui aussi
Claude Milazzo a les mêmes râl
ions que Charles Humez pour
s'efforcer de terminer en beauté
une saison riche en succès et au
cours de laquelle il & brûlé les
étapes de la popularité avec pour
point de départ sa victoire dans
là compétition <1© poids moyens
dotée de la ceinture « Marcel-
Cerdan ».
intelligent, en constants progrès
techniques. Milazzo, lors de son der
nier match au Palais des Sports
a battu le champibn de France de
la catégorie, Royer-Crécy. Ce soir, U
sera opposé à l’ex-champion d’Es
pagne Antonio Soldevilla qu’il doit
battre nettement.
Nous retrouverons dans les au
tres combats de la réunion, dee
boxeurs vus souvent au Palais des
Sports céttè saison, les pôids
moyens .Germinal Ballarin et Jean
Lalaopnis et les coq Jacques Du-,
mesnil et Cohen.
En bref, un bon programme a
voir avant de se souhaiter bonnes
vacances.
Pesée et. visite médicale, aujourd’hui
12 heures, à « L’Equipe ». Places de
44)0 a 5.000 francs. Location Palais des
Sports (SUF. 44-40) ; à « L'Equipe »,
(TAI 70-80 > et aux Wagons-lits Cook
(OPE 61-30).
AUJOURD’HUI VERS MIDI...
Humez (Hénin-Liétard)
et Janiro (Youngstown)
se rencontreront
faubourg Montmartre
Tout dormait à l’hôtel de Cambrai,
près de la pare du Nord, hier soir vers
22 heures.
Tout le monde dormait, sot,. Louis
Sion, le manager de Charles Humes.
« En compagnie de Nowiasz, nous
sommes arrivés à 1! heures, nous ren
seigna Sion. Charles a pris un bain et
il dort depuis une demi-heure ; il
pèse 71 kg. 400. Il est confiant et je
croie que tout ira bien... »
Hier matin,’ Tony Janiro fit son
footing en remontant lès Champs-Ely
sées. L’après-midi, il gagna cinq dol
lars au poker à Ray Arcel, son entraî
neur. Après une courte promenade,
Janiro se coucha, lui aussi , de bonne
heure.
A L’Equipe, à la pesée aujourd’hui.
Charles Humez (Hénin-Liétard) et
Janiro (Youngstown, Ohio) feront
connaissance.
Retransmission du match
H urnes-Janiro
Les lames et rasoirs Gillette vous
offrent ce soir, lundi 30 Juin, sur
Radio - Luxembourg, la retransmis
sion en direct, depuis le Palais
dès Êports de Paris, du match de
boxe Humez-Janiro.
Tous à l’écoute ce soir, à 22 h„
sur Radio-Luxembourg... et n’oubliez
pas qu’à l’homme bien rasé on re
connaît Gillette.
A WEST HARTEPOOL, CE SOIR
Teddy Gardner
défend son titre...
Après avoir conquis le titre européen
des poids mouche de façon heureuse
sur Louis Skena, Teddy Gàrdner, le
pugiliste chauve, le défendra pour la
première fois cè soir, chez lui, à West-
Hartepool (Ecosse), contre l’Italien
Otello Belardinelli
Belardinelli est un boxeur batailleur,
mais il est peu probable qu’il puisse
vaincre le déconcertant Ecossais.
Grassi bat Bonnardel...
...dans la dernière reprise
MARSEILLE. — C’est d’extrême Jus
tesse que Ray Grassi a obtenu le ver
dict sur Francis Bonnardel, après un
combat rapide et très serré. Grassi.
blessé à la pommette gauche, projeta
Bortnardel au tapis dans l’ultime repri
se. Le Parisien perdit son match dans
les dernières minutes- du combat.
PETITES NOUVELLE*
— A Boulogne-Billançourt, Falkner
b. Sebti. pts ; s. Chioeca b. Orsini
(qui remplaçait Bolivia blessé), j. ép.' 5*.
Haïrabédian plus rapide
résista au puissant Roude
...et resta champion
de France !
VALENCE. — Samedi, à Valence, Jac
ques Haïrabédian a mis son titre en
Jeu devant Joseph Roude. Travail opi
niâtre de Roude qui n’a pu ramèner
à Villeurbanne le titre envié. Franche
ment, il ne pouvait en être autrement.
Travail opiniâtre, avons-nous dit. C’est
bien avec l'intention de saper les forces
d’Haïrabédian que Roude se jeta dans
la bataille dès le premier round ;
marchant sur son adversaire sans ré
pit, il tenta tout au long du combat
d’imposer la bataille à mi-distancè,
multiplia les gauches et plaça parfois
de beaux droits, parfois seulement, car
il manquait au jeu du challenger un
atout majeur ; la vitesse. C'est préci
sément cet atout qu’Haïrabédian joua
pendant treize rounds. Moins fort phy
siquement que son adversaire, le Pari
sien se montra sans aucune difficulté
meilleur boxeur. Dominé dans les
échanges à mi-distance, il ne commit
pas l’erreur d’accepter cette bataille.
La majorité des gauches de Roude fu
rent chassés par son droit et les
gauches, légers certes, qu’il portait
immédiatement n’avaient aucune peine
à trouer la garde perméable du Lyon
nais, Haïrabédian méritait bien le
match nul et nous voyons peu de ml-
lourds, à l’exception de Roude, capa
bles de lui ravir sa couronne.
Championnat de France mi-lourds
(15x3) Haïrabédian et J. Roude n. ;
(8X3) welters : Gassama (Pari?) b.
Gouellain (Bourg-Saint-Andéol), jet ép.
5* r. ; moyens : Boglione (Aix-en-
Provence) b. Coullebault (Annecy) k.o.
3* r. ; (10x3) légers : Kaïnar» (Paris)
b. Roustan (Valence) pts.
ALI GRAIGHI, VAINQUEUR. — Sa
medi soir, à l’Elysée-Montmartre, An
dré Jasse a perdu le titre de champion
de Paris mouche devant Ali Graichi.
RESULTATS. — Amat, : plume : Ti-
ghiouart b. Memane, pts; Thunière b.
Oorchwer pte. — Légers ; Tati et Ro
bert n. — Welters ; Colas b. Mongon-
dry, j. ép. 2* r. — Pros : mouche
(1.0 x 3) Graiehi b. Jasse ab. 7* r. —
Welters (10x3) Ruellet b. Mouginart,
points.
4- Surprise du Madison Square Garden
où Ernie Durando battit nettement
Norman Hayes aux points. Hayes alla
eu tapis à la 3* reprise et il fàillit être
mis k. o. /
OW-33t^h2LM-
EPILOGUE DE LA
COUPE LATINE
Barcelone vainqueur de Nice
grâce à un but de César
L’O.G.C.N. méritait un penalty
quand COURTEAUX fut abattu (67‘)
Temps très chaud pendant le match, de 19 h. à M h. 40. Terrain du
Parc des Princes impeccable. 23.366 spectateurs et 8.671.150 francs de recette.
Arbitrage du Portugais, M. dos Rets Santos. But marqué cfe la tête par César
(79 e minute).
Tout le bénéfice, non pas matériel certes, mais sportif et moral de
la Coupe Latine 1952 s’est volatilisé, hier, en fin d’après-midi, an cours
et surtout à l’issue de la finale Barcelone-Nice (1-0).
Une très lourde chaleur pesait sur le stade. Elle mit les nerfs des
joueurs à plat, et ceux des spectateurs à fleur de peau. Il n’est pas
jusqu’à l’arbitre, lé Portugais M. dos Réis Santos, qui n’ait couvert
le match de coups de sifflet stridents, à chaque sortie et retttrée de
but, et aux envois du ballon en
touche ; il se montra extrêmement
tatillon pour les petites choses et
plus qu’indulgent pour les grandes.
Les Niçois lui réclamèrent vai
nement 8 penalties, eh faveur dè
Ben Tifour, Nuremberg èt Cour-
teaux. Seul le croc-en-jambe dont
Courteaux fut victime, à la 67‘ mi
nute, dans la surface des 17 mè
tres espagnole , imposait la sanc
tion du penalty.
Nice aurait alors eu la chance
de mener par 1-0.
En revanche, l’arbitre siffla coup
franc, à la 78 e minute, pour jeu
dangereux (pied en avant) de
Poitevin vis-à-vis de Kubala. Sans
doute parce qu’il ne prévoyait pas
une conséquence grave pour un
coup franc indirect. Mais Kubala
envoya prestement une balle bros
sée a César qui avait filé vers la
gauche et qui, de la tête, envoya
dans le but un ballon que Domin
go comptait voir arriver par une
voie non détournée.
Ce fut là le seul but du match
et le public surchauffé comme
la température, éclata en protes
tations qui Sè prolongèrent jus
qu’après la remise de la coupe à
César, capitaine de l’équipe cata
lane.
Nice joua avec 3 avants
Nice, privé de Césari et Carniglia,
puis dé Bonifaci qui rentre d’Ift-
dochine avec l’équipé de l’Armée,
enfin de Bengtsson, Pédini et Ros
si transférés, fut contraint d ali
gner des hommes fatigués comme
Carré et Poitèvin, et les amateurs
Martinez et Fronzoni. Le club mé
diterranéen laissa en avant les
trois attaquants de pointe : Cour-
teaux, Carré et Ben Tifour et plaça
les huit autres joueurs en défen
se, avec Nuremberg et Fronzoni
renforçant à l'occasion les éclai
reurs.
Barcelone, handicapé par l’excès
7^/JOL ~¥~ JT «O 7%/
de confiance, gêné par le marquage
des nombreux défenseurs opposés
lent, hésitant, ne fut maître du
jeu qu’au milieu du terrain et se
fit contrer à chaque approche du
but nieois. où Domingo fit à non
veau merveille. On ne nota en îr*
mi-temps qu’un tir de Kubala sur
la barre (32* minute), un dégage^
ment du poing gauche de Domingo
our tir de César (85*) et un raté
du même César sur une balle pas
sée par Kubala aux prises avec
Poitevin et Nuremberg (39').
En 2* mi-temps, Cesâr tira sur
le montant droit (58‘) et manqua
comme ses partenaires, toutes les
autres occasions favorables. Elles
ne furent pas tellement nombreu
ses, le réseau défensif niçois étant
très large et très épais. Barcelone
domina, mais se montra Incapable
de rendre sa supériorité efficace
L’équipe joua, aussi mal qu’elle
avait été bien inspirée jeudi, de
vant la Juventus (4-2). Elle fournit
une performance inverse de la pre
mière.
Nice comptait sur les vertus de
la contre-attaque. Carré, Courteaux
et Ben Tifour faillirent plusieurs
fois mener à bien des offensives
parties de loin. Et Courteaux était
près de marquer quand Seguer le
faucha magistralement. L’époque
de le, moisson a beau être là...
César, Kubala, Escudero et Ra
mallets furent les meilleurs Barce'
lonais, à l'OGCN,, Domingo. Fi
roud, Poitevin, Belver et les trois
avants de pointe se mirent en va
leur.
Gabriel HANOT.
F.C. BARCELONE ; Ramallets — Mar
tin, Biosea, Seguer — Escudero, Bosch
— César Aldeooa — Basora, Kubala
Manchon, Entr. : Daoeik.
O.G.C. NICE : Domingo — Firoud,
Poitevin, Martinez — Belver, Gonzales
— Nuremberg, Fronzoni — Courteaux
Carré, Ben Tifour. Entr. : Andoire.
SAMEDI EN NOCTURNE
La JUVENTUS n'a daigné jouer
qu'un quart d'heure
...pour conquérir la troisième place
aux dépens des irréductibles Portugais
JUVENTUS b. S.C. PORTUGAL t S-2 (3-1). — Nuit chaude, bon terrain
du Parc. Arbitrage satisfaisant dé M. Asensi (Espagne), 2.497.241 francs de
recette pour 7.002 spectateurs. Buts : Boniperti (8«), Karl Hansen (9 e ), Vivolo
(14») pour la « Juve » ; Martins (30* et 78*) pour le S.C. Portugal.
Un quart d’heure après le coup d’envoi du match qui opposait
en match de classement de la Coupe Latine, samedi soir au Parc, les
• champions d’Italie et du Portugal, les jeux paraissaient faits, inexora
blement. Les Italiens avaient dominé les Portugais dans le domaine
technique et tactique autant qu’en valeur athlétique ; et cette supé
riorité écrasante se traduisait à la marque par une avance de 3 buts à 0
Trois buts marqués ; le 1er par
Boniperti sur centre court de Muc-
cinelli de la gauche, le 2* par
K. Hansen dont lê tir de 20 m.
aurait dû être facilement stoppé
par le gardien portugais, le 3* par
Vivolo à bout portant.
On pouvait croire, alors, que
l’équipé italienne allait gagner ce
match d’une manière accablante
pour son adversaire. Or, les choses
prirent une tournure telle, à par
tir du troisième but italien, que.
dès la mi-temps, Vittorio Pozzo
pouvait nous déclarer sans rire :
« Le SC Portugal mériterait de
mener actuellement 6-3. »
N’exagérons rien. Mais il est de
fait que, de la 15 è à la 90 e mi
nute du match, hormis quelques
brèves flambées italiennes, la lé
gère et subtile équipe portugaise
eut le monopole du ballon et du
terrait!, ne réussissant à marquer
que deux buts (par l’avant centre
Martins), mais en manquant une
bonne quinzaine, par maladresse
ou intervention des... cadres du
but italien Preuve de cette do
mination : le nombre des corners
(17 à 6 en faveur des Portugais).
La Juventus, pourtant, conserva
sa victoire ; une victoire impossi
ble à lui contester si l’on juge dans
l’absolu, mais que, samedi soir,
elle ne méritait -pas de remporter,
tant elle fit preuve de coupable
désinvolture. De jeudi à samedi,
l’équipe italienne pass a en somme
d’un excès à l’autre. A la nervosi
té excessive que les joueurs ita
liens avaient manifestée contre
Barcelone (et qui les conduisit à
leur perte) succéda une absence
oresque totale d’énergie et de vo-
onté.
On préfère la manière des vail
lants « petits » Portugais qui, me
nés 0-3 aussi bien devant Nice
que devant la « Juve ». ne consen
tirent lamais à accepter passive
ment leur échec.
Jacques FERRAN.
Fc
PREMIER SUCCES
DE A OS AMATEURS
OLIVER ET LEFEVRE
se sont bien amusés...
(De notre env. sp. Jean DUMONTIER)
FRANCE AM. b. ANTILLES NEER
LANDAISES : 6-1 (3-1). — Beau
temps. Excellent arbitrage de M
Baërt (Belgique). Buts pour la Fran
ce : Oliver (8e, 35* et 730 *t Le
fèvre (41*, 52*, 880 ; pour les Antil
les : Krips (90.
BOULOGNE-SUR-MER. — Le coup
d’envoi ayant été fixé à 18 h. 30. la
chaleur fut supportable pour les
joueurs. La rentrée de Bernard Lefè
vre se fit sentir en attaque et permit
aux Français de battre nettement la
sélection olympique des Antilles Néer
landaises, et non une équipe dé Cura
çao comme il avait été annoncé.
Les Antillais, souples et naturelle
ment adroits comptent uniquement sur
leurs moyens physiques. Mais ils sont
par trop dépourvus de technique. Ils
ignorent le tir du cou-de-pied et tous
leurs shots sont effectués eh pointu
Aussi nos Jouêurs. qui avaient dé
buté avec prudence devant un adver
saire inconnu, imposèrent-ils en fin de
match une domination écrasante. Tous
sont à féliciter et cette victoire très
nette arrive à point pour remonter le
moral de notre équipe.
Première victoire à Lyon
(3>2) des Guadeloupéens
(De notre oorresp. gén. L. RIVIERE)
LYON. — Les Antillais ont surpris
agréablement. Leur formation, compo
sée «1e Joueurs Jeunes et athlétiques,
possède une excellente technique du
football. Rapides et excellents dans
l’art de se démarquer, les Guadelou
péens ont bien mérité leur victoire
finale (3-2).
XV
DU TRES MAUVAIS CIRQUE AU CONGRES FEDERAL
La F.F.R. a un nouveau président :
RENÉ CRABOS
M. Eluère, blâmé publiquement
est... réélu au Comité de Direction
SI ce n’était aussi pénible, on aurait envie de rire, car le spectacle
4e l’assemblée générale ordinaire du rugby français a dépassé samedi
en grotesque tout ce uue l’on peut imaginer. Les congressistes oui
avaient « tombé » la veste ont peut-être l’excuse de la chaleur, mais
pourquoi, au lieu de s'embourber dans une querelle stérile de personnes
ont-*ils oublié que le rugby seul était à l’ordre du jour et qu'il se joue
avec un ballon ovale, et non au
moyen d'inventives ?
Désavoué bar ses pairs, M. Eluêrë
aurait- du s'en aller et avec le recul
du temps l’histoife l'aurait jugé Le
Comité de direction sortant aurait
dû se solidariser avec son prési
dent
Heureusement le lendemain de
cette assemblée san6 aucune tenue
fut beaucoup moins cénible.
On oublia un peu le pénible
spectacle de la veillé et toutes les
pitreries. Les urnes circulèrent
cette fois pour élire le nouveau
président et m. Eluère s’étant, mal
gré ses amis, refusé à briguer le
renouvellement q e son mandat, M.
René Crabos. lui, l’ancien interna
tional au passé glorieux, homme
intègre et unanimement estimé,
occupa lé fauteuil présidentiel
M. René Crabos sait très bien
çu’il peut compter sur notre mo
deste contribution à une œuvre
de saïut public...
Les poules de 8 fédérales
A. — 1. Lourdes ; 2. Bègles ; 3. Dax ;
4 l Mentauban . 5 Lavelanet ; S. Mar-
mande ; 7. Brive ; 8 C.A.S G.
Le nouveau bureau
de la F.F.R.
Président : M. René Crabos.
Vies - présidents : MM, Jauréguy,
Haitse, Delbert, Lanusse Baziân, Bru.
Secrétaire général ; M. Laurent.
Tresèrier général : M. Bourier.
B. — 1. Perpigh&n : 2. Pari* U.C. ;
3. Romans . 4. Roanne ; 5. Montéli-
mar ; 6, Limoges ; 7. Dijon ; 8. Chalon
C. — 1. Agen ; 2. Toulon ; 3. Gr*u-
Ihet ■ 4 Bayonne ; 5. Racing C.F. ; 6.
Angoulêmè ; 7. Libourne ; 8. Tours.
D. — 1. Mont-de-Marsan ; 2. Tou
louse ; 3. La Rochelle ; *. Biarritx ; 5
Tu;le ; 6. Nantes ; 7. Boucau ; 8. Saint-
Jean-de-Luz.
E. — 1. Pau ; 2. Montferrand ; 3. Co
gnac ; 4 Albi ; 5. Bergerac ; 6. S
Bue ; 7. Auriîlac ; 8 Tyrosse.
F. — 1. Périgueux ; 2 Mazamet ; 3
Soustons ; 4. Niort ; 5 Carmaux . 6 Ba-
gnères ; 7 Oloron ; 8. Auch.
G. — 1. Vichv : 2 Béziers ; 3 Gre
noble ; 4- Vienne ; 5. Bort ; 6. Vaien
ce ; 7. Côte-Vermeille ; 8. La Voulte.
H — 1. Castre# ; 2. Narbonne ; S
Le Creusot ; 4. Tarbes ; 5. Lyon O.U. ;
6. Métro ; 7. Bourg ; 8. Géret.
ai deux
am&uÂÇ .
LE DIMANCHE ET KODAK
Les beaux jours sont revenus et avec èux les joyeux
dimanches, où l'on organise emue-mques et oarhes de A
canetage. Pendant toute la semaine, vous revivrez u souvenir
de ces parties de plaisir grâce aux merveilleux instantanés que
vous aurez o r 'S avec votre Aooareü KODAK. Dans les nouveaux
Appareils KODAK, l'objectif, le viseur, le corps et tous les organes
ont été conçus, calculés, sélectionnés pour vous donner !è maximum
de rendement photographique, de jour comme de nuit (flash 1 ),
avec la plus grande facilité d’emploi.
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il y en a un pour vous.
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NOUVEAUX
PRIX #
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participe à la baisse
la Défense du Pranc.
pour
DE DRIBBLES EN SHOTS
# Le Red Star rencontrera le onze
de la Guadeloupe mercredi à 27 h. 36
au Parc des Princes. Dans l’équipe au-
dônienne joueront notamment Yèso
Amalfi et le Brésilien du PC Sao-Paulo
Larra.
• Jean Combot, qui a fort bien joué
avec ton club contre Lor{ent, en match
amical, parait dès maintenant partant
certain à Rennes la saison prochaine
ARMAND M0UYAL
CHAMPION DE FRANCE
Armand Mouyal, élève des M»* Le
blond, « enlevé le titre individuel à
l’épée, ne recevant en finale que deux
défaites, de Nigon et de Dagallier. Il
s'est racheté de son dernier tour du
Championnat par équipes, où il n’ap
porta que 2 v. à la Tour d’Auvergne,
qui perdit devant le RCF. mais Mouyal
bien préparé a réussi à surclasser ses
rivaux ; il fut déjà champion de Pa
ris, mais n’avait obtenu de titre na
tional qu’en équipes, ayant échoué en
finale sur Buhan, en 1950.
Finale : 1. Armand Mouyal (Le
blond), 7 v. ; 2. Ducasse (Strasbourg),
5 v., 14 t. ; 4. J. de Pardailhan (Asniè
res Sports), 5 v. 21 t. ; 5. Scali (Casa
blanca), 4 v., 20 t. reçues, 21 d. ; 6.
Nigon (R CF), 4v., 20 t. reçues, 18 d. ;
7. Dagallier (Sécurité sociale). 4 v.,
20 t. reçues, 18 d. ; 8. Charron (RCF),
4 v., 23 t. ; 9. Bougnol (Montpellier),
3 v. ; 10 de Carpigny (Compiègne), 1 v.
AU 'CENTRAL, ASSELIN JONGLE
AVEC BERNAERT. — Thouvenin b.
Sois, t. 3' : Mouton b. Èesh, disq. 4';
Diniésh b. Gaillard, t. 4 4 ; Naudin et
Féron, disq: 4* ; Assslin b. Bernaert,
tombé 5
Snrn/s ***** "7
Traduction :
« C’est incontestablement un plaisir
de jouer avec les raquettes RICHARD
Mon conseil à tous ceux qui veulent
perfectionner leur jeu au tennis est
qu’ils doivent se servir de la meilleure
raquette française : la
RICHARD « PANCHO SEGURA a
Raquettes RICHARD, 100. ru e de Sevres
PARIS (15’).
COUVRANT LES 200 M. EN 2’ 8” 7/10 A TOULOUSE
Jean BOITEUX A RÉALISÉ
sa meilleure performance
...en battant Jany , Eminente et Bernardo !
(De notre envoyé spécial Georges DUCHESNE)
TOULOÛSE. — Pour la première fois rte l’année, nos champions 6«
rencontraient dans leurs spécialités respectives. Les réunions de samedi
èt dimanche comptaient pour l’ultime sélection pour les Jeux Olympiques.
Chacun avait recherché la forme. On connaissait ses possibilités chrono
métriques, mais le peu d’écart pour les dernéres places âu 4 x 100 (dames)
et au 4 x 200 (messieurs)' avait
créé chèz leè concurrents un cli
mat de nervosité compréhensible.
Au 200 m., Jean èoiteux. dé-
çôntracté. réalisé sa meilleure per
formance èt affirme brillamment
sa classe mondiale dans lès condi
tions olympiques (2’ 8” 7). Contré
un adversaire en aussi grande for
me, Jâny né pouvait, que limiter lès
dégâts, car il avait à ses trousses
une véritable meute de concurrents
prêts à lui prendre sa placé. Lais
sant Boiteux filer vers de nouvelles
performances, Jâhy sut mener une
course intelligente. Sûr de sa puis
sance naturelle et de ses possibili
tés en sprint, il se détache assez
facilement d’Eminente et de Jo
Bernardo encore à sa hauteur aux
180 m. Dans les éclaboussures. Emi
nente (2’ 14” 4) après un saut
spectaculaire vers le mur d’arrivée.
« coiffe » Bernardo (2’ 14” 8) fati-
Sametfî, la composition «te nos équi
pes de relais a été faussée par une
négligence non réparée et pourtant
signalée. L’arrivée d’eau (violente) a
la ligné 6 côté petit bain ne fut pas
arrêtée. Odile Vouaux et Vandamme.
qui nageaient dans eette ligne, furent
gênés par les remous. Cela aurait pu
leur coûter la sélection.
gué d’avoir brusquement remonté
Jany aux 150 m.
Lé train régulier de Vandamme
lui permet un 2 16”. Willy BHoch
(2’ 18” 6). fragile et nerveux, vire
premier au 50 m. pour éviter les
inconvénients des vagues dans une
ligne extérieure (il était à la 1 et
Boiteux à la 2), mais s’asphyxie
par cette vitesse initiale au-desëus
de sas forces.
Bn deuxième série, René Million
(2’ 15” 4) étonne même Min ville
puisaue la veille il réalisait péni
blement 2’ 26”,..
Dans cette course, l’excellent
avant de l’équipe de France de
water-polo, Martinaux (2’ 18" 7).
Voit s’envoler sa dernière chance
pour son départ vers Helsinki.
Josette Arène précède Ginette
Jany au 100 m. où on avait sa
gement groupé les trois meilleures
dans la première série. Josette Arè
ne, battue aux Championnats de
France, rencontrait Ginette Jany
pour la première fois depuis Bor
deaux. Combat « à la mort » mené
à trop vive alluré. Ginette Jany
faiblit aux 70 m et malgré les,
cris de son père et l’évanouisse
ment de sa mère dans les tribu
nes, elle rend son avance devant
Josette Arène (1’ 8” 6) qui eut
une fin de pàrcours non moins
g énible. mais' sèulement après les
0 mètres.
En nageapt 1’ 10” 8, la Casablan
caise Gaby 'Tanguy réalise l’exploit
de confirmer ses récentes perfor
mances en petit bassin d’eau dôù-
ce avec un entraînement en eau
de mer.
Les Lusièn surentraînés
Le surentraînement des Lusien
qué nous avions signalé à plusieurs '
reprises, devait se manifester au
200 m. brassé avec la difficile vic
toire de Maurice Lusien (2’ 42” 2)
sur « l'orthodôxe » pierre Dûmes»
ail (2’ 43” ô) qui connaît la gran
de formé. Et, dans lé sprint final,
Lusien s’imposa facilement grâce
à la « papillon » plus rapide. Avant
les Jeux, il devra ralentir son train
forcené d’éntnainemènt S’il né veut
pas aller au-devant de luttes ca
tastrophiques.
Jany, Boiteux, Zins et Ci «
Odette Lusien n’étant pas rete
nue pour le 4x100. ott lui donna,
dimanche, sa dernière chattce sur
200 m. brasse. Elle devait nager
en moins de 3’ 3" et réalisa 3’ 3”
2/10 !
Pierre Dumesnil l’accompagnait,
sur les invitations de son mari.
C’était émouvant au possible et
Maurice Lusièn, qui suivait sa
femme sur lé bord, piqua une
crise de nerfs... et il fallut que sa
femme remonte pour le consoler.
Parmi les course* de dimanche,
signalons lé revanche de Jany 6ur
Eminente a*u 100 m. (59” 1/10-
59” 2/10). Au 400 m., nouvelle
victoire de Jean Boiteux (4’ 37”
8/10), sa meilleure performance
dans les conditions olympiqué*.
Boiteux, qui était parti relative
ment lentement (1’ 8” 6/10, 2’
16” 4/10, 3’ 27” 9/10) peut encore
gagner, d après Sîinville, quelques
secondes én finale olympique. Jo
Bernardo se classe deuxième en
4’ 48” 7/10.
Au 100 m. dos, Lucièn Zins se
qualifie après une lutte serrée
avec Câbour (1’ 8 ” 6/10. 1’ 9”
9/10). Il est chaleureusement ap
plaudi. Il le mérite.
Au 400 m., Ginette Jany (5’ 28”
3/10) mène dès lè premier 100 m.
et accentue son avance sur Jo
sette Arène (5’ 36”). qui se conten
te de rester à bonne distance de
Colette Thomas (5’ 42” 5/10).
■ Le water-polo aura sürtout été
une grosse désillusion pour les
Nord-Africains, battue 6 à 2. Ceci
d’autant plus qu’à l’exception d»
Bulteel et de l’excellent Viaene. l’é
quipe de la métropole était formée
de remplaçants.
MESSIEURS. — 20» m. : 1’* *érl« : 1.
Jean Boiteux (TOEC). 2’ 8” 7 ; 2. Jany
(CRSM), 2’ 12” 6 ; Eminente (RCF),
2’ 14” 4; 4. Bernardo (TOEC), 2’ 14” 8;
T *erie î 1. Million (Alger), 2’ 15” 4 ;
2 Martinaux (RCF), 2’ 18” 7 ; 3. Bou
lin (PUC). 2’ 20” 4. .
200 brassé î 1. Lucien (SF). 2’ 42” 2;
Dumesny (RCF), 2’ 43” 9 ; S. Distin
gua (SF), 2' 48” 6.
DAMES. — 109 mètre* s I 1 » *érte s 1.
Josette Arène (RCF), V 8 ” 6 ; 2. Gi
nette Jany (TOAC), 1’ 9” 1 ; 3. Gaby
Tanguy (Casa), 1’ 10” 8 ; î Oérie i 1.
Morandini (Const.). T 12” 8 ; 2. ex
Le chronométrage
de la ligne numéro 5
TOULOUSE. — Josette Arène avait
plu* d'une demi-seconde d’avance sur
Ginette Jany au 100 m. Eminente
avait moine de 4/10 sur Bernardo au
200 m. ; Jaoqueline Vauvrecy moine de
9/10 d’écart sur la gagnante de sa
série du 100 m. Arène, Eminente, Vau
vrecy Sé trouvaient samedi au couloir
numéro 5. — G. D
æquo ; Colette Thomas (Mouettes) et
Odile Vouaux (ASPTT Nancy). T 12” 5;
4. Jacqueline Vauvrecy (ÔNP), T 13” 2 ;
8. Odette Lusien (SF). 1’ 13” 6 ; 8. Gi
sèle Villérey (Casa). T 14” 1.
Watér-polé ; Métropole bat Afrique
du Nord. 6-2.
DIMANCHE
<09 m. • l. Jean Boiteux (TOEC)
éèill#). 59” 1/10; 3. Eminente (RCF),
59”2 ; 3. Vândainme (ENT). 1' 6/10 ;
4. Boulin (PÛC), l’2”5 ; 5. Blioch
(RCF), l’â”5.
400 m. dos : 1. Jean Boiteux (TOEC)
4’37”8/10 ; 2. Jo Bernardo (TOEC),
4’48”7/10, 3. Million (BSS Alger). 4’
58” 8/10; .4. Martinaux (RCF). 4’
59' 1/10.
10V m. dos • 1. Lucien Zins (TON),
r 8’ 6/10 ; 2. Cabour (RCF). 1’ 9”
9/10 ; 3. Violas (RCF). 1 6” 7/10.
DAMES — 400 m. ■ 1. Ginette Jany
(TOAC), 5' 28” 3/10 ; 2. Josette Arène
(RCF), 5’ .-6’ ; 3. Colette Thomas
(Mouettes), 5’ 42” 5/10 ; 4. Morandini
(Unie), 5’ 46” 2/10; 5 Gaby Tanguy
(Cas.), 5’ 51” 6/10.
200 m brasse • Odette Lusien (SF),
8' 2” 2/10.
Water-polo : Possibles b. Probables.
5 - 3 .
La sélection
pour les J.O. est faite
TOULOUSE. — La commission spor
tive dé la FFN a formé hier soir l’équi
pe d« France pour Helsinki ;
Messieurs. — 100 m. : Jany. Eminente.
Vandamme.
400 m. : Boiteux, Bernardo, Million.
1.500 m. : Boiteux, Bernardo.
100 dos : Bozon, Zins.
200 brasse : Lusien, Dumesnil.
4 x 200 : Boiteux, Jany, Eminente,
Bernardo. Remplaçants : Million et
Vandamme.
Plongeons *tremplin : Mulinghausen,
Goosen.
Haut vol : Mulinghausen.
Dames. — 100 m. : Josette Arene.
Ginétte Jany. Gaby Tanguy.
400 m. : Ginette Jany, Josette Arene,
Colette Thomas.
200 m. brasse : Odette Lusien.
4x100 ; Josette Arène, Ginette Jany,
Gaby Tanguy, Maryse Morandini. Rem
plaçantes : Odille Vouaux. Colette
Thomas.
Tremplin
Péllissard.
Haut vol
Mady Moreau, Nicole
Nicole Péllissard.
Lés engagements de Nicole Péllissard
au tremplin et au haut vol ne seront
définitifs que si elle exécute de manière
satisfaisante une Série devant la Com
mission fédérale de plongeons le
16 juillet aux Tourelles. .
D’autre part la délégation française
sera accompagnée par les dirigeants
suivants de la FFN ;
Président de la délégation ; M. Le
moine ; Délégué aux questions- materiel
les M. Duchemin ; Arbitre de water-
polo M. Rigal ; Juge de natation :
M. Mouy ; Entraîneurs MM Minville et
Latour ; Chaperon ; Mme Berlioux.
“JT- JET T%/T%/ W jST
Splendide confirmation à Wimbledon
de la paire australienne Hoad-Rosewall
Les deux juniors (34 ans à eux deux)
éliminent SavituMulloy
(De notre envoyé spécial André BOZON)
WIMBLEDON. — Jusqu’à présent, à défaut de partie* où la virtuo
sité déployée par les joueurs aurait pu arracher des cris d’admiration
aux spectateurs captivés et transportés l’allégresse. Wimbledon nous
avait offert comme unique émo
tion les éliminations de Larsen et
Richardson.
Mais samedi, notre enthousiasme
a été enfin réchauffé Cor non
seulement nous avons été les té
moins de Ta chute du célèbre dou
ble américain Gardnax Mulioy-
Dick Savitt, mais surtout les Jeu
nes vainqueurs Lewis Hoad-Ken
Rceewal ont étalé une classe et
une intelligence de leu saluées par
un central archi-comble. heureux
de libérer sa première grande Joie
sous la forme d’une torrent d ap
plaudissements et de vivats.
Drobny en péril devant
Ken Mac Gregor ?
Après cette lutte passionnée,
merveilleuse par son indécision et
la valeur du jeu ; souhaitons que
les quarts de finale du simple mes
sieurs nous apportent cet après-
midi d’aussi hautes joies sportives.
Deux de ces matchee seront, par
un curieux hasard, des rééditions,
de Roland-Garros. A Paris, en de-
mi-finâle. Frank Sedgman avait
terrassé en trois sets le Sud-Afri
cain Erik Sturgess. tendis que Ja-
roslaw Drobny bataillait quatre
manches pour faire trébucher Keh
Ma-c Gregor.
Le numéro 1 mondial sur ga
zon, Frank Sedgman, devrait
confirmer sa supériorité, maie
Jaroslaw Drobny, merveilleux 'sur
terré battue, aura sans doute plus
de mal à se débarrasser de Ken
Mac Gregor sur herbe.
Et il n'est pas tellement Insensé
de penser qu’un autre Australien,
Mervin Rose, puisse « descendre »
le tenant du titre, Dick savitt,
numéro 2 d’Amérique.
Acharné sera le dernier choc
mettant aux prises - Herb Flam et
Vie Seixas Si ia hiérarchie est
respectée, Seixas, numéro 1 des
Etats-Unis, devrait éliminer Plam.
numéro 4.
Hoad cogne et Roseteal
un nouveau Cochet l
Mais n’anticipons pas trop et re
venons aux matches de samedi.
En simple dames, les deux Jean
d’outre-Manche, Mrs Walker Smith
et Mrs Rinkel Quertier, se quali
fièrent aisément, tout comme
l’Américaine Shirley Prv, aux dé
pens, cette dernière, de Michèle
Bourbonnais, une joueuse qui a
défaut des honneurs du central
de Roland-Garros, eut ceux de
Wimbledon sans être en aucun
moment ridicule. Enfin, Louise
Brough, qui en trois rencontres
avait perdu seulement quatre jeux
— un record à Wimbledon — fut
cette fois obligée de concéder un
set devant son excellente rivale qui
n'était autre que Nelly Adamson,
dont toute la presse anglaise sou
ligne les mérites.
L’émouvant duel
Et puis surtout H y eut l’émou
vant double australo^américaln
Sur un service « blanc ». Hoed
enleva 1a. première manche, 6 4 4,
les Américains ayant sauvé trois
balles de set au jeu précédefit,
Mulloy étant au service.
Au second set, beaucoup de ser
vices perdus ■; les Américains me
nant 5 à 4. les Australiens enle
vant ensuite la manche sur le ser
vice qe Rosewtu après que Savitt
eut lâché le Sien. Dans les troi
sième et quatrième eet*. les Jeu
nes « Aussi es » n’insistèrent pas.
Enfin, au cours de la manche déci
sive, chaque joueur, comme dans
tin double de qualité, imposa son
service, mais à 5 à 4 pour les Amé
ricains qui avaient débuté, Mulloy
mit dans le filet une balle de
match astucieusement travaillée
r r Rosewal qui égalisa finalement
5-5 sur un double out de Mu!-,
loy. Ce dernier jeu illustre d'ail
leurs toute la partie, Hoad réus--
eissant des services catapultés re
marquables, Rosewal des points
ahurissants de clairvoyance et d’in
telligence ne jeu.
MESSIEURS. — Double, huitième* de
finale : Sedgman-Mac Gregor (Austr.)
b. Flam-Larsen (USA). 6-0 3-6, 6-4.
10-8 ; Drobny-Patty (Eg.-USA) b. Rin-
kell-Van Swoll (Holl.), 6-4. 6-3, 6-4 ;
Hoad-Rosewall (Austr.) b. Mulloy-Sa-
Titt (USA), 6-4, 8-6, 1-6. 3-8. 7-5 ;
Seixas-Sturges* (USA-SA) b. Ampotv
Clark (Ph. USA). 6-4, 6-4, 36, 6-4.
DAMES. — Simple, huit. 6e finale î
Mrs Rinkel-Quertier (G-B) b, Mrs Daw-
son-Seott (G-B), 6-1. 6-2 ; Mrs Walker-
Smith (G-B) b. Miss G. Woodgate
(G-B). 6-1, 6-1 ; Miss Brough (USA)
b. Mme Adamson (F), 1-6. 6-1, 6-2 ;
Mise Fry (USA) b. Mlle Bourbonnalt
(F), 6-4 8-0.
Mixte i 2* tour : Mrs Halford-Wil-
liaras (G-B-USA) b. Mme Adamson-
Molinari (F). 6-4, 3-6, 6-3 ; Mme Abbas-
Skonecki (Eg apatr.) b. Miss Penrose-’
Rosewall (Austr.), 2-6, 8-6, 6-4 ; Miss
Partridge-Washer (G-B-Belg. I b. Miss
Wllford-Loombe (G-B). 6-4, 6-4.
s* tour : Miss Brough-Mac Gregor
(USA-Austr.) b. Mrs Quertier-Paish
(G-B), 9-7, 6-3 ; Miss Hart-Sedgman
(USA-Austr.) b. Mrs Walker-Smith-Ayre
(G-B-Austr.). 6-2, 6-3; Mrs Broz-Huber
(Austr.) b. Mrs Hammersley-Canapele
(G-B-It ). 6-2. 7-5 ; Miss Todd-Candy
(USA-Austr.) b. Mrs Redick-Smith-Nor-
gaarb (G-B-USA), 6-3 6-0 ; Miss Con-
nollv-Rose (USA-Austr.) b. Mrs Collier-
Shute (G-B). 6-4, 6-2 ; Miss Long- 1
Morea (Austr.-Arg.) b. Miss Hoariing-
Tregonni (G-B), 6-1, 6-2 ; Miss Spiers-
Fancutt (G-B-SA) b. Mrs Phiüps-Ri-
ehardson (G-B-USA), w. o. : Miss Fry-
Sturgess (USA-SA) b. Mme-et M. Ma
tous (apatr.), 6-0, 7-5.
LES « PROS » A ROLAND-CARROS
SÉGURA, EXÉCUTANT BUDGE
S’AFFIRME UN ÉTONNANT CHAMPION
Quatre grands joueurs participaient au Tournoi professionnel de
Roland-Garros. Quatre constatations s’imposent après les trois Journées
qui nous les montrèrent, chacuns opposés aux autres, en simple et
en double ;
Segura, vainqueur de ses trois matches a fait mieux que confirmer
l’extraordinaire Impression de la première journée ; toujours animé
d’une volonté de gagneur, il disposa samedi de Budge sans que celui-ci
ait le loisir de rappeler le grand
Budge — quelques balles excep
tées — et hier, du puissant Gon
zales. avec une désopilante facilité.
Incontestabelment. l’ambidextre
équatorien s’est affirmé là. Un
exceptionnel champion, en particu
lier par sès volées basses et son
sens inoubliable de l’ahtici] 5 âtion
6a personnalité toutefois ne lui
permet pas de s’affirmer en dou
ble... semblè-t-il.
Kramer, qui se classe n* 2 de c*
tournoi, fournit samedi une excel
lente partie devant, Gonzalès. Sa
maîtrise, dans toutes les position*
s’imposa infailliblement lorsqu il
daigna monter au filet. Le grand
Jack, qui de tous possède outre
l’expérience, les plus grands moyens,
sembla pourtant y répugner, et
parut, de ce fait, tout au cours du
tournoi, en dedans de ses possibi
lités
Budge, si l’on se fie aux résul
tats du tournoi, n’est plus aujour
d’hui qu'un joueur de double, puis
qu’il remporta chacun de ceux
qu’il disputa, y compris le dernier,
qui. on ne sait pourquoi, fut pro
longé en 3 sets sur le score bizarre
de 2 sets à 1. le dernier ayant été
remporté par les deux P&ncho :
Gonzalès et Ségurâ I
On ne regretta pas toutefois la
Bernard sélectionné
pour la Coupe Davis
La FFLT a désigné son équipe pour la
(loupe Davis (1/2 finale Intérzone
eontre la Belgique les 12, 13 et 14 juil
let à Roland Garros). M. Bernard a
été. eette fois, choisi avec Abdesselam,
Destremau et Rémy. Entrainement des
aujourd’hui avee MM. Vissault et Mar
tin Plaa et les « pros » Ségura et Gon-
zalès.
Les dernières journées
SAMEDI
Segura (Equat.) b. Budge (USA),
6-3, i-2.
Kramer (USA) h. Goneale# (USA).
8-2, 4-8, 6-1.
Goniaies-Budge I». Krwner-Segura,
4-6, 6-3, 7*5.
DIMANCHE
Kramer b. Budge, â-7> 6-ê.
Segura h Gonzalée, 6-2, 6*1.
Krâmer-Budge b. Segura-Gonaale»,
6*1, 6-1. 4*6 G).
présence de Budge. car le blond
Donald suscita par son seul revers
des applaudissement* qui auraient
dû être plus nourris.
Gonzalès enfin, quoique avant-
dernier du tournoi, fut certaine
ment le plus décevant. Ses moyens
physiques, sa jeunesse •— le Mexi-
cano-Américain n’a que 24 ans —
devraient lüî permettre de réaliser
de meilleures performances, Pancho
serait-tl passé professionnel trop
jeune ? On est tenté de répondre
affirmativement, car ai la confron
tation était possible, on n hésite
rait pas à parier sur le meilleur
amateur qui pourrait lui être op
posé.
Michel LEJARD.
ELLES SONT
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8. Lon-
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m. 90.
m. 70
: Hae-
Jenny.
m. 27
née). —
: Lasch
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iô” 6 ;
hauteur ;
: wurth
m. 13 •
; hau-
: Haï-
A BERLIN, DEVANT 60.000 SPECTATEURS
Dohrow mène le bal, mais Lueg en 3 -43 ' '
égale le record mondial du 1.500 m.
Haas, 47” au 400 m. ; Steines, 1* 49” 5 au 800 m.
Gude, 8’ 50” au 3.000 m. steeple
Storch, 59 m. 44 au marteau
(De notre envoyé spécial Wolfgang WUNSCHE)
BERLIN. — Par un temps idéal, une température chaude sans
txcès, 60.000 spectateurs ont vibré, hier, dans le stade olympique, au
grand exploit de l’étudiant de 20 ans, Wemér Lueg qui 8, égalé le
recôrd mondial du L500 mètres, réussissant 3’ 43” à l’issue d’une course
fantastique. Mais il serait injuste de ne pas associer à cette réussite le
Berlinois Dohrow qui anima la course. Parti immédiatement en tête,
Dohrow suivi comme son ombre par Lueg et par Lamers donna 8 la
course une allure rapide. 56” 6
aux 400 métrés. l’58”8 aux 800
mètres, 2’ 31” àux 1.000 mètres ;
Lamers donnait alors dés signes de
fatigue mais s’accrochait- courageu
sement.
A la cloche, Lueg amorçait une
première attaque, mais devant la ré
sistance de Dohrow, se replaçait
avant le virage. Nouveau démarrage
de Lueg aux 1.200 mètres, coude a
coude dont. Lueg sort victorieux.
Mais Dohrou s’accroche, tente un
.dernier effort dans la ligne droite
Les meilleurs mondiaux-
1.
HAEGG (S.)
.1944
3’ 43”
—
STRAND (S.)
3' 43”
LUEG (Al.)
.1952
3' 43”
4.
SLIJKHUIS’ (H.) ..
.1949
3’ 43” 8
5.
ANDERSSON A. (S.)
1944
3’ 44”
6.
ERIKSSON H. (S.).
.1947
3’ 44” 4
7.
LANDQUIST (S.) ...
.1951
3’ 44” 8
—
DOHROW (Al.) ...
.1952
3’ 44” 8
9.
ABERG (S.)
.1951
3’ 45” 4
10.
PEIFF (B.)
.1949
3’ 45” 8
Les < f passages »
des trois re< rdmen
Reco’ n
Strang
Lu«g
400 m.
J m.
1.000 m.
—
—
—
J*’?
r56”5
2’27”
57”
1’58”5
2'28”5
56”*
1'58”8
2’31”
pour s’avouer vaincu, n’en réalisant
pas moins 3' 44” 8, deuxième per
formance mondiale de la saison. Les
deux hommes reçurent une chaleu
reuse ovation du public les acclamant
debout pendant cinq minutes.
On attendait un autre exploit de
Sch&de : souffrant de la chaleur.
il ne força pas son talent. La veille,
le? spectateurs avaient déjà été gâ
tés par les 8' 50” de Gude au 3.000
mètres steeple ! Il laissa sur place,
dans les deux derniers tours, Kessel-
mann, et affirma ses prétentions au
titre olympique. Le petit Zandt a
remporté les deux titree en sprint :
Krauss, claqué, ne peut lui donner
la réplique attendue.
Parti à l’extérieur dans le 400 m.,
le jeune Haas remporta un confor
table succès en 47”. loin devant
Geester, 47” 7. Ulzheimer, après
avoir assuré un train très rapide
dans le 800 m. (51” 7 aux premiers
400 m.), subit la loi du coriace Stei
nes, bien revenu dans les 200 der
niers mètres. Et Storch clôtura la
réunion par un nouveau record d’Al
lemagne au marteau avec le jet de
59 m. 44.
RESULTATS
100 M. — 1. ZANDT. 10”6; 1. Fuehs.
10”8; 3. Hoappernagel, 10”8; 4. Futte-
rer, 1Q”9.
200 M. — 1. ZANDT, 31”5; 2. Lickes,
22”; 3. Kluck, ,22”4; Krauss est claqué.
400 M. — 1. HAAS, 47”; 2. Geister
47”7; 3. Bonah. 48”S; 4. Huppertz.
48”8
300 M. — 1. STEINES, l’49”5; 2.
tJixheimer, l’50”; 3. Wiegel. l’53”3;
Clève tombe et abandonne.
1.500 M. — 1. LUEG, 3’43” (ree
monde égalé); 2. Dohrow, 3’44”8 ; 3
Lamers. $’47”4; 4. Klueg, 3’51”.
3.000 M. — 1. STELLER, 14’38”6,
2. Muller, 14’47”.
lft.ÔOÔ M. - 1. SCHÀDÊ, 3Ô’46”2,
2. Eberlein 31'54”6; 3. Stêller, 32'35”
110 M. RAIES. — 1. TRÔSSBACH,
14”7; 2. Zèpernick. 15”; 2. Theiimann
15 5, 2
40Ô M. HAIES. — 1, KOHLKOFF.
5S”5; ’ 2, Schaar, 53”5.
3.000 M. STEEPLE. — 1. GUDE,
8’50”; 2. Hesselmam, 9’0”6; 3. Kinah.
9’13’4.
HAUTEUR. — 1. BAEHR, 1 m. 85,
2. Naumann et Nacke, 1 m. 80.
LONGUEUR. — 1. KLOPLEISCH
7 m. 27; 2. Gùbei, 7 m. 27.
PERCHE. — 1. DERTEL. 4 m.; 2
Stuhrck, 3 m. 90.
TRIPLE SAUT. — 1. BODENHAGEN.
14 m 69; 2 Trozowskl, 14 m. 61.
POIDS. — 1. THEURER, 15 m. 18;
2. Jansen. 14 m. 58.
DISQUE. - 1. HIPP. 48 m. 28; 2
Rosendahl. 45 m. 75; 3. Markianner.
45 m. 20.
JAVELOT. — 1. KOSCHEL 66 m. 73;
2. Rieder.
MARTEAU. — 1. STORCH, 59,44
(rec.); 2. Wolf, 56,48; 3. Blask, 53,71;
4. Hagenburger, 52.63; 5. Hein. 52,16.
FEMMES. — 200 M. : 1. KLEIN,
24”5; 2. Sander, 24”6. — 800 M. HAIES:
ÈANDER, 11 ”2. — POIDS ; KILLÈR
14 m. 61 (rec.). — DISQUE : WER-
NER. 46 m. 35. — JAVELOT KLUCÎEL,
44 m 25 - 4x 100 M. : EQUIPE NA
TIONALE. 47”.
Charles HUMEZ prêt et fort
peut battre Tony JANIRO
(Suite de l’article de Georges PEETERS)
revanches en raleon de la qualité
de ses combats : trois matches
avec Graziano, deux avec Kid
Gaviian.
Charles Hume% favori
Tel e«t l’adversaire de Charles Hu
mez, qui sera pour la sixième fois en
dix mois, la vedette de la treizième
et dernière réunion professionnelle
organisée cette saison à Grenelle.
Mais que de chemin parcouru par
notre poids moyen n* 1 de sep
tembre 1951 à juin 1952 !
Après son Championnat d’Eu
rope où il défendit son titre des
welters en mettant k. o. le Belge
Delmine, Humez n’a plus rencon
tré et battu que des poids moyens,
Wanès et Bobby Dawson à Lille,
Gilbert Stock à Nancy, de Keer-
giètte'r à Bruxelles, enfin dans ce
même ring du Vél’ d’Hiv', dans
l’ordre, Tiberio Mitri, Jean Stock,
Norman Hayes et Laurent Dau-
thui.lie.
A cette moyenne d’un combat
par mois nous avons pu noter les
constants progrès de notre Nor
diste qui est arrivé à se discipliner,
à ne plus se laisser emporter par
eon tempérament qui lui faisait
courir de gros risques, à ordonner'
son jeu, à acquérir enfin, avec du
poids, unè redoutable puissance de
frappe.
Ce changement de catégorie qui
» annulé son déplacement prévu
aux U.S.A au moment où il fut
désigné comme challenger officiel
au titre mondial dee welters, lui
aura été finalement favorable.
Ce soir, devant Tony Janiro,
Humez n’ignore point qu’il lui taut
remporter un nouveau succès, car
c’est toute sa prochaine campagne
•n Europe et aux Etats-Unis qui
est en jeu avec pour suprême
objectif le titre mondial des poids
moyens cette fois.
Ray Robinson, qui était un dieu
du ring, est redevenu un homme,
donc vulnérable, et la lutte sera
Impitoyable entre les vedettes
poids moyens dans le monde entier
au seuil de la saison prochaine,
pour tenter de ravir son titre ou
de succéder au grand champion
noir.
Humez, bien en ligne, bien
gardé, rapide, précis, puissant, est
armé pour tenir sa place dans cette
future grande compétition et il
doit le prouver à nouveau, ce soir,
contre Janiro qu’il battra, à notre
avis, pour deux essentielles raisons;
parce qu’il doit être LE PLUS
VITE^et LF, PLUS FORT, raisons
peut-être suffisantes pour obtenir
une victoire AVANT LA LIMITE.
Milazzo , lui aussi
Claude Milazzo a les mêmes râl
ions que Charles Humez pour
s'efforcer de terminer en beauté
une saison riche en succès et au
cours de laquelle il & brûlé les
étapes de la popularité avec pour
point de départ sa victoire dans
là compétition <1© poids moyens
dotée de la ceinture « Marcel-
Cerdan ».
intelligent, en constants progrès
techniques. Milazzo, lors de son der
nier match au Palais des Sports
a battu le champibn de France de
la catégorie, Royer-Crécy. Ce soir, U
sera opposé à l’ex-champion d’Es
pagne Antonio Soldevilla qu’il doit
battre nettement.
Nous retrouverons dans les au
tres combats de la réunion, dee
boxeurs vus souvent au Palais des
Sports céttè saison, les pôids
moyens .Germinal Ballarin et Jean
Lalaopnis et les coq Jacques Du-,
mesnil et Cohen.
En bref, un bon programme a
voir avant de se souhaiter bonnes
vacances.
Pesée et. visite médicale, aujourd’hui
12 heures, à « L’Equipe ». Places de
44)0 a 5.000 francs. Location Palais des
Sports (SUF. 44-40) ; à « L'Equipe »,
(TAI 70-80 > et aux Wagons-lits Cook
(OPE 61-30).
AUJOURD’HUI VERS MIDI...
Humez (Hénin-Liétard)
et Janiro (Youngstown)
se rencontreront
faubourg Montmartre
Tout dormait à l’hôtel de Cambrai,
près de la pare du Nord, hier soir vers
22 heures.
Tout le monde dormait, sot,. Louis
Sion, le manager de Charles Humes.
« En compagnie de Nowiasz, nous
sommes arrivés à 1! heures, nous ren
seigna Sion. Charles a pris un bain et
il dort depuis une demi-heure ; il
pèse 71 kg. 400. Il est confiant et je
croie que tout ira bien... »
Hier matin,’ Tony Janiro fit son
footing en remontant lès Champs-Ely
sées. L’après-midi, il gagna cinq dol
lars au poker à Ray Arcel, son entraî
neur. Après une courte promenade,
Janiro se coucha, lui aussi , de bonne
heure.
A L’Equipe, à la pesée aujourd’hui.
Charles Humez (Hénin-Liétard) et
Janiro (Youngstown, Ohio) feront
connaissance.
Retransmission du match
H urnes-Janiro
Les lames et rasoirs Gillette vous
offrent ce soir, lundi 30 Juin, sur
Radio - Luxembourg, la retransmis
sion en direct, depuis le Palais
dès Êports de Paris, du match de
boxe Humez-Janiro.
Tous à l’écoute ce soir, à 22 h„
sur Radio-Luxembourg... et n’oubliez
pas qu’à l’homme bien rasé on re
connaît Gillette.
A WEST HARTEPOOL, CE SOIR
Teddy Gardner
défend son titre...
Après avoir conquis le titre européen
des poids mouche de façon heureuse
sur Louis Skena, Teddy Gàrdner, le
pugiliste chauve, le défendra pour la
première fois cè soir, chez lui, à West-
Hartepool (Ecosse), contre l’Italien
Otello Belardinelli
Belardinelli est un boxeur batailleur,
mais il est peu probable qu’il puisse
vaincre le déconcertant Ecossais.
Grassi bat Bonnardel...
...dans la dernière reprise
MARSEILLE. — C’est d’extrême Jus
tesse que Ray Grassi a obtenu le ver
dict sur Francis Bonnardel, après un
combat rapide et très serré. Grassi.
blessé à la pommette gauche, projeta
Bortnardel au tapis dans l’ultime repri
se. Le Parisien perdit son match dans
les dernières minutes- du combat.
PETITES NOUVELLE*
— A Boulogne-Billançourt, Falkner
b. Sebti. pts ; s. Chioeca b. Orsini
(qui remplaçait Bolivia blessé), j. ép.' 5*.
Haïrabédian plus rapide
résista au puissant Roude
...et resta champion
de France !
VALENCE. — Samedi, à Valence, Jac
ques Haïrabédian a mis son titre en
Jeu devant Joseph Roude. Travail opi
niâtre de Roude qui n’a pu ramèner
à Villeurbanne le titre envié. Franche
ment, il ne pouvait en être autrement.
Travail opiniâtre, avons-nous dit. C’est
bien avec l'intention de saper les forces
d’Haïrabédian que Roude se jeta dans
la bataille dès le premier round ;
marchant sur son adversaire sans ré
pit, il tenta tout au long du combat
d’imposer la bataille à mi-distancè,
multiplia les gauches et plaça parfois
de beaux droits, parfois seulement, car
il manquait au jeu du challenger un
atout majeur ; la vitesse. C'est préci
sément cet atout qu’Haïrabédian joua
pendant treize rounds. Moins fort phy
siquement que son adversaire, le Pari
sien se montra sans aucune difficulté
meilleur boxeur. Dominé dans les
échanges à mi-distance, il ne commit
pas l’erreur d’accepter cette bataille.
La majorité des gauches de Roude fu
rent chassés par son droit et les
gauches, légers certes, qu’il portait
immédiatement n’avaient aucune peine
à trouer la garde perméable du Lyon
nais, Haïrabédian méritait bien le
match nul et nous voyons peu de ml-
lourds, à l’exception de Roude, capa
bles de lui ravir sa couronne.
Championnat de France mi-lourds
(15x3) Haïrabédian et J. Roude n. ;
(8X3) welters : Gassama (Pari?) b.
Gouellain (Bourg-Saint-Andéol), jet ép.
5* r. ; moyens : Boglione (Aix-en-
Provence) b. Coullebault (Annecy) k.o.
3* r. ; (10x3) légers : Kaïnar» (Paris)
b. Roustan (Valence) pts.
ALI GRAIGHI, VAINQUEUR. — Sa
medi soir, à l’Elysée-Montmartre, An
dré Jasse a perdu le titre de champion
de Paris mouche devant Ali Graichi.
RESULTATS. — Amat, : plume : Ti-
ghiouart b. Memane, pts; Thunière b.
Oorchwer pte. — Légers ; Tati et Ro
bert n. — Welters ; Colas b. Mongon-
dry, j. ép. 2* r. — Pros : mouche
(1.0 x 3) Graiehi b. Jasse ab. 7* r. —
Welters (10x3) Ruellet b. Mouginart,
points.
4- Surprise du Madison Square Garden
où Ernie Durando battit nettement
Norman Hayes aux points. Hayes alla
eu tapis à la 3* reprise et il fàillit être
mis k. o. /
OW-33t^h2LM-
EPILOGUE DE LA
COUPE LATINE
Barcelone vainqueur de Nice
grâce à un but de César
L’O.G.C.N. méritait un penalty
quand COURTEAUX fut abattu (67‘)
Temps très chaud pendant le match, de 19 h. à M h. 40. Terrain du
Parc des Princes impeccable. 23.366 spectateurs et 8.671.150 francs de recette.
Arbitrage du Portugais, M. dos Rets Santos. But marqué cfe la tête par César
(79 e minute).
Tout le bénéfice, non pas matériel certes, mais sportif et moral de
la Coupe Latine 1952 s’est volatilisé, hier, en fin d’après-midi, an cours
et surtout à l’issue de la finale Barcelone-Nice (1-0).
Une très lourde chaleur pesait sur le stade. Elle mit les nerfs des
joueurs à plat, et ceux des spectateurs à fleur de peau. Il n’est pas
jusqu’à l’arbitre, lé Portugais M. dos Réis Santos, qui n’ait couvert
le match de coups de sifflet stridents, à chaque sortie et retttrée de
but, et aux envois du ballon en
touche ; il se montra extrêmement
tatillon pour les petites choses et
plus qu’indulgent pour les grandes.
Les Niçois lui réclamèrent vai
nement 8 penalties, eh faveur dè
Ben Tifour, Nuremberg èt Cour-
teaux. Seul le croc-en-jambe dont
Courteaux fut victime, à la 67‘ mi
nute, dans la surface des 17 mè
tres espagnole , imposait la sanc
tion du penalty.
Nice aurait alors eu la chance
de mener par 1-0.
En revanche, l’arbitre siffla coup
franc, à la 78 e minute, pour jeu
dangereux (pied en avant) de
Poitevin vis-à-vis de Kubala. Sans
doute parce qu’il ne prévoyait pas
une conséquence grave pour un
coup franc indirect. Mais Kubala
envoya prestement une balle bros
sée a César qui avait filé vers la
gauche et qui, de la tête, envoya
dans le but un ballon que Domin
go comptait voir arriver par une
voie non détournée.
Ce fut là le seul but du match
et le public surchauffé comme
la température, éclata en protes
tations qui Sè prolongèrent jus
qu’après la remise de la coupe à
César, capitaine de l’équipe cata
lane.
Nice joua avec 3 avants
Nice, privé de Césari et Carniglia,
puis dé Bonifaci qui rentre d’Ift-
dochine avec l’équipé de l’Armée,
enfin de Bengtsson, Pédini et Ros
si transférés, fut contraint d ali
gner des hommes fatigués comme
Carré et Poitèvin, et les amateurs
Martinez et Fronzoni. Le club mé
diterranéen laissa en avant les
trois attaquants de pointe : Cour-
teaux, Carré et Ben Tifour et plaça
les huit autres joueurs en défen
se, avec Nuremberg et Fronzoni
renforçant à l'occasion les éclai
reurs.
Barcelone, handicapé par l’excès
7^/JOL ~¥~ JT «O 7%/
de confiance, gêné par le marquage
des nombreux défenseurs opposés
lent, hésitant, ne fut maître du
jeu qu’au milieu du terrain et se
fit contrer à chaque approche du
but nieois. où Domingo fit à non
veau merveille. On ne nota en îr*
mi-temps qu’un tir de Kubala sur
la barre (32* minute), un dégage^
ment du poing gauche de Domingo
our tir de César (85*) et un raté
du même César sur une balle pas
sée par Kubala aux prises avec
Poitevin et Nuremberg (39').
En 2* mi-temps, Cesâr tira sur
le montant droit (58‘) et manqua
comme ses partenaires, toutes les
autres occasions favorables. Elles
ne furent pas tellement nombreu
ses, le réseau défensif niçois étant
très large et très épais. Barcelone
domina, mais se montra Incapable
de rendre sa supériorité efficace
L’équipe joua, aussi mal qu’elle
avait été bien inspirée jeudi, de
vant la Juventus (4-2). Elle fournit
une performance inverse de la pre
mière.
Nice comptait sur les vertus de
la contre-attaque. Carré, Courteaux
et Ben Tifour faillirent plusieurs
fois mener à bien des offensives
parties de loin. Et Courteaux était
près de marquer quand Seguer le
faucha magistralement. L’époque
de le, moisson a beau être là...
César, Kubala, Escudero et Ra
mallets furent les meilleurs Barce'
lonais, à l'OGCN,, Domingo. Fi
roud, Poitevin, Belver et les trois
avants de pointe se mirent en va
leur.
Gabriel HANOT.
F.C. BARCELONE ; Ramallets — Mar
tin, Biosea, Seguer — Escudero, Bosch
— César Aldeooa — Basora, Kubala
Manchon, Entr. : Daoeik.
O.G.C. NICE : Domingo — Firoud,
Poitevin, Martinez — Belver, Gonzales
— Nuremberg, Fronzoni — Courteaux
Carré, Ben Tifour. Entr. : Andoire.
SAMEDI EN NOCTURNE
La JUVENTUS n'a daigné jouer
qu'un quart d'heure
...pour conquérir la troisième place
aux dépens des irréductibles Portugais
JUVENTUS b. S.C. PORTUGAL t S-2 (3-1). — Nuit chaude, bon terrain
du Parc. Arbitrage satisfaisant dé M. Asensi (Espagne), 2.497.241 francs de
recette pour 7.002 spectateurs. Buts : Boniperti (8«), Karl Hansen (9 e ), Vivolo
(14») pour la « Juve » ; Martins (30* et 78*) pour le S.C. Portugal.
Un quart d’heure après le coup d’envoi du match qui opposait
en match de classement de la Coupe Latine, samedi soir au Parc, les
• champions d’Italie et du Portugal, les jeux paraissaient faits, inexora
blement. Les Italiens avaient dominé les Portugais dans le domaine
technique et tactique autant qu’en valeur athlétique ; et cette supé
riorité écrasante se traduisait à la marque par une avance de 3 buts à 0
Trois buts marqués ; le 1er par
Boniperti sur centre court de Muc-
cinelli de la gauche, le 2* par
K. Hansen dont lê tir de 20 m.
aurait dû être facilement stoppé
par le gardien portugais, le 3* par
Vivolo à bout portant.
On pouvait croire, alors, que
l’équipé italienne allait gagner ce
match d’une manière accablante
pour son adversaire. Or, les choses
prirent une tournure telle, à par
tir du troisième but italien, que.
dès la mi-temps, Vittorio Pozzo
pouvait nous déclarer sans rire :
« Le SC Portugal mériterait de
mener actuellement 6-3. »
N’exagérons rien. Mais il est de
fait que, de la 15 è à la 90 e mi
nute du match, hormis quelques
brèves flambées italiennes, la lé
gère et subtile équipe portugaise
eut le monopole du ballon et du
terrait!, ne réussissant à marquer
que deux buts (par l’avant centre
Martins), mais en manquant une
bonne quinzaine, par maladresse
ou intervention des... cadres du
but italien Preuve de cette do
mination : le nombre des corners
(17 à 6 en faveur des Portugais).
La Juventus, pourtant, conserva
sa victoire ; une victoire impossi
ble à lui contester si l’on juge dans
l’absolu, mais que, samedi soir,
elle ne méritait -pas de remporter,
tant elle fit preuve de coupable
désinvolture. De jeudi à samedi,
l’équipe italienne pass a en somme
d’un excès à l’autre. A la nervosi
té excessive que les joueurs ita
liens avaient manifestée contre
Barcelone (et qui les conduisit à
leur perte) succéda une absence
oresque totale d’énergie et de vo-
onté.
On préfère la manière des vail
lants « petits » Portugais qui, me
nés 0-3 aussi bien devant Nice
que devant la « Juve ». ne consen
tirent lamais à accepter passive
ment leur échec.
Jacques FERRAN.
Fc
PREMIER SUCCES
DE A OS AMATEURS
OLIVER ET LEFEVRE
se sont bien amusés...
(De notre env. sp. Jean DUMONTIER)
FRANCE AM. b. ANTILLES NEER
LANDAISES : 6-1 (3-1). — Beau
temps. Excellent arbitrage de M
Baërt (Belgique). Buts pour la Fran
ce : Oliver (8e, 35* et 730 *t Le
fèvre (41*, 52*, 880 ; pour les Antil
les : Krips (90.
BOULOGNE-SUR-MER. — Le coup
d’envoi ayant été fixé à 18 h. 30. la
chaleur fut supportable pour les
joueurs. La rentrée de Bernard Lefè
vre se fit sentir en attaque et permit
aux Français de battre nettement la
sélection olympique des Antilles Néer
landaises, et non une équipe dé Cura
çao comme il avait été annoncé.
Les Antillais, souples et naturelle
ment adroits comptent uniquement sur
leurs moyens physiques. Mais ils sont
par trop dépourvus de technique. Ils
ignorent le tir du cou-de-pied et tous
leurs shots sont effectués eh pointu
Aussi nos Jouêurs. qui avaient dé
buté avec prudence devant un adver
saire inconnu, imposèrent-ils en fin de
match une domination écrasante. Tous
sont à féliciter et cette victoire très
nette arrive à point pour remonter le
moral de notre équipe.
Première victoire à Lyon
(3>2) des Guadeloupéens
(De notre oorresp. gén. L. RIVIERE)
LYON. — Les Antillais ont surpris
agréablement. Leur formation, compo
sée «1e Joueurs Jeunes et athlétiques,
possède une excellente technique du
football. Rapides et excellents dans
l’art de se démarquer, les Guadelou
péens ont bien mérité leur victoire
finale (3-2).
XV
DU TRES MAUVAIS CIRQUE AU CONGRES FEDERAL
La F.F.R. a un nouveau président :
RENÉ CRABOS
M. Eluère, blâmé publiquement
est... réélu au Comité de Direction
SI ce n’était aussi pénible, on aurait envie de rire, car le spectacle
4e l’assemblée générale ordinaire du rugby français a dépassé samedi
en grotesque tout ce uue l’on peut imaginer. Les congressistes oui
avaient « tombé » la veste ont peut-être l’excuse de la chaleur, mais
pourquoi, au lieu de s'embourber dans une querelle stérile de personnes
ont-*ils oublié que le rugby seul était à l’ordre du jour et qu'il se joue
avec un ballon ovale, et non au
moyen d'inventives ?
Désavoué bar ses pairs, M. Eluêrë
aurait- du s'en aller et avec le recul
du temps l’histoife l'aurait jugé Le
Comité de direction sortant aurait
dû se solidariser avec son prési
dent
Heureusement le lendemain de
cette assemblée san6 aucune tenue
fut beaucoup moins cénible.
On oublia un peu le pénible
spectacle de la veillé et toutes les
pitreries. Les urnes circulèrent
cette fois pour élire le nouveau
président et m. Eluère s’étant, mal
gré ses amis, refusé à briguer le
renouvellement q e son mandat, M.
René Crabos. lui, l’ancien interna
tional au passé glorieux, homme
intègre et unanimement estimé,
occupa lé fauteuil présidentiel
M. René Crabos sait très bien
çu’il peut compter sur notre mo
deste contribution à une œuvre
de saïut public...
Les poules de 8 fédérales
A. — 1. Lourdes ; 2. Bègles ; 3. Dax ;
4 l Mentauban . 5 Lavelanet ; S. Mar-
mande ; 7. Brive ; 8 C.A.S G.
Le nouveau bureau
de la F.F.R.
Président : M. René Crabos.
Vies - présidents : MM, Jauréguy,
Haitse, Delbert, Lanusse Baziân, Bru.
Secrétaire général ; M. Laurent.
Tresèrier général : M. Bourier.
B. — 1. Perpigh&n : 2. Pari* U.C. ;
3. Romans . 4. Roanne ; 5. Montéli-
mar ; 6, Limoges ; 7. Dijon ; 8. Chalon
C. — 1. Agen ; 2. Toulon ; 3. Gr*u-
Ihet ■ 4 Bayonne ; 5. Racing C.F. ; 6.
Angoulêmè ; 7. Libourne ; 8. Tours.
D. — 1. Mont-de-Marsan ; 2. Tou
louse ; 3. La Rochelle ; *. Biarritx ; 5
Tu;le ; 6. Nantes ; 7. Boucau ; 8. Saint-
Jean-de-Luz.
E. — 1. Pau ; 2. Montferrand ; 3. Co
gnac ; 4 Albi ; 5. Bergerac ; 6. S
Bue ; 7. Auriîlac ; 8 Tyrosse.
F. — 1. Périgueux ; 2 Mazamet ; 3
Soustons ; 4. Niort ; 5 Carmaux . 6 Ba-
gnères ; 7 Oloron ; 8. Auch.
G. — 1. Vichv : 2 Béziers ; 3 Gre
noble ; 4- Vienne ; 5. Bort ; 6. Vaien
ce ; 7. Côte-Vermeille ; 8. La Voulte.
H — 1. Castre# ; 2. Narbonne ; S
Le Creusot ; 4. Tarbes ; 5. Lyon O.U. ;
6. Métro ; 7. Bourg ; 8. Géret.
ai deux
am&uÂÇ .
LE DIMANCHE ET KODAK
Les beaux jours sont revenus et avec èux les joyeux
dimanches, où l'on organise emue-mques et oarhes de A
canetage. Pendant toute la semaine, vous revivrez u souvenir
de ces parties de plaisir grâce aux merveilleux instantanés que
vous aurez o r 'S avec votre Aooareü KODAK. Dans les nouveaux
Appareils KODAK, l'objectif, le viseur, le corps et tous les organes
ont été conçus, calculés, sélectionnés pour vous donner !è maximum
de rendement photographique, de jour comme de nuit (flash 1 ),
avec la plus grande facilité d’emploi.
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NOUVEAUX
PRIX #
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participe à la baisse
la Défense du Pranc.
pour
DE DRIBBLES EN SHOTS
# Le Red Star rencontrera le onze
de la Guadeloupe mercredi à 27 h. 36
au Parc des Princes. Dans l’équipe au-
dônienne joueront notamment Yèso
Amalfi et le Brésilien du PC Sao-Paulo
Larra.
• Jean Combot, qui a fort bien joué
avec ton club contre Lor{ent, en match
amical, parait dès maintenant partant
certain à Rennes la saison prochaine
ARMAND M0UYAL
CHAMPION DE FRANCE
Armand Mouyal, élève des M»* Le
blond, « enlevé le titre individuel à
l’épée, ne recevant en finale que deux
défaites, de Nigon et de Dagallier. Il
s'est racheté de son dernier tour du
Championnat par équipes, où il n’ap
porta que 2 v. à la Tour d’Auvergne,
qui perdit devant le RCF. mais Mouyal
bien préparé a réussi à surclasser ses
rivaux ; il fut déjà champion de Pa
ris, mais n’avait obtenu de titre na
tional qu’en équipes, ayant échoué en
finale sur Buhan, en 1950.
Finale : 1. Armand Mouyal (Le
blond), 7 v. ; 2. Ducasse (Strasbourg),
5 v., 14 t. ; 4. J. de Pardailhan (Asniè
res Sports), 5 v. 21 t. ; 5. Scali (Casa
blanca), 4 v., 20 t. reçues, 21 d. ; 6.
Nigon (R CF), 4v., 20 t. reçues, 18 d. ;
7. Dagallier (Sécurité sociale). 4 v.,
20 t. reçues, 18 d. ; 8. Charron (RCF),
4 v., 23 t. ; 9. Bougnol (Montpellier),
3 v. ; 10 de Carpigny (Compiègne), 1 v.
AU 'CENTRAL, ASSELIN JONGLE
AVEC BERNAERT. — Thouvenin b.
Sois, t. 3' : Mouton b. Èesh, disq. 4';
Diniésh b. Gaillard, t. 4 4 ; Naudin et
Féron, disq: 4* ; Assslin b. Bernaert,
tombé 5
Snrn/s ***** "7
Traduction :
« C’est incontestablement un plaisir
de jouer avec les raquettes RICHARD
Mon conseil à tous ceux qui veulent
perfectionner leur jeu au tennis est
qu’ils doivent se servir de la meilleure
raquette française : la
RICHARD « PANCHO SEGURA a
Raquettes RICHARD, 100. ru e de Sevres
PARIS (15’).
COUVRANT LES 200 M. EN 2’ 8” 7/10 A TOULOUSE
Jean BOITEUX A RÉALISÉ
sa meilleure performance
...en battant Jany , Eminente et Bernardo !
(De notre envoyé spécial Georges DUCHESNE)
TOULOÛSE. — Pour la première fois rte l’année, nos champions 6«
rencontraient dans leurs spécialités respectives. Les réunions de samedi
èt dimanche comptaient pour l’ultime sélection pour les Jeux Olympiques.
Chacun avait recherché la forme. On connaissait ses possibilités chrono
métriques, mais le peu d’écart pour les dernéres places âu 4 x 100 (dames)
et au 4 x 200 (messieurs)' avait
créé chèz leè concurrents un cli
mat de nervosité compréhensible.
Au 200 m., Jean èoiteux. dé-
çôntracté. réalisé sa meilleure per
formance èt affirme brillamment
sa classe mondiale dans lès condi
tions olympiques (2’ 8” 7). Contré
un adversaire en aussi grande for
me, Jâny né pouvait, que limiter lès
dégâts, car il avait à ses trousses
une véritable meute de concurrents
prêts à lui prendre sa placé. Lais
sant Boiteux filer vers de nouvelles
performances, Jâhy sut mener une
course intelligente. Sûr de sa puis
sance naturelle et de ses possibili
tés en sprint, il se détache assez
facilement d’Eminente et de Jo
Bernardo encore à sa hauteur aux
180 m. Dans les éclaboussures. Emi
nente (2’ 14” 4) après un saut
spectaculaire vers le mur d’arrivée.
« coiffe » Bernardo (2’ 14” 8) fati-
Sametfî, la composition «te nos équi
pes de relais a été faussée par une
négligence non réparée et pourtant
signalée. L’arrivée d’eau (violente) a
la ligné 6 côté petit bain ne fut pas
arrêtée. Odile Vouaux et Vandamme.
qui nageaient dans eette ligne, furent
gênés par les remous. Cela aurait pu
leur coûter la sélection.
gué d’avoir brusquement remonté
Jany aux 150 m.
Lé train régulier de Vandamme
lui permet un 2 16”. Willy BHoch
(2’ 18” 6). fragile et nerveux, vire
premier au 50 m. pour éviter les
inconvénients des vagues dans une
ligne extérieure (il était à la 1 et
Boiteux à la 2), mais s’asphyxie
par cette vitesse initiale au-desëus
de sas forces.
Bn deuxième série, René Million
(2’ 15” 4) étonne même Min ville
puisaue la veille il réalisait péni
blement 2’ 26”,..
Dans cette course, l’excellent
avant de l’équipe de France de
water-polo, Martinaux (2’ 18" 7).
Voit s’envoler sa dernière chance
pour son départ vers Helsinki.
Josette Arène précède Ginette
Jany au 100 m. où on avait sa
gement groupé les trois meilleures
dans la première série. Josette Arè
ne, battue aux Championnats de
France, rencontrait Ginette Jany
pour la première fois depuis Bor
deaux. Combat « à la mort » mené
à trop vive alluré. Ginette Jany
faiblit aux 70 m et malgré les,
cris de son père et l’évanouisse
ment de sa mère dans les tribu
nes, elle rend son avance devant
Josette Arène (1’ 8” 6) qui eut
une fin de pàrcours non moins
g énible. mais' sèulement après les
0 mètres.
En nageapt 1’ 10” 8, la Casablan
caise Gaby 'Tanguy réalise l’exploit
de confirmer ses récentes perfor
mances en petit bassin d’eau dôù-
ce avec un entraînement en eau
de mer.
Les Lusièn surentraînés
Le surentraînement des Lusien
qué nous avions signalé à plusieurs '
reprises, devait se manifester au
200 m. brassé avec la difficile vic
toire de Maurice Lusien (2’ 42” 2)
sur « l'orthodôxe » pierre Dûmes»
ail (2’ 43” ô) qui connaît la gran
de formé. Et, dans lé sprint final,
Lusien s’imposa facilement grâce
à la « papillon » plus rapide. Avant
les Jeux, il devra ralentir son train
forcené d’éntnainemènt S’il né veut
pas aller au-devant de luttes ca
tastrophiques.
Jany, Boiteux, Zins et Ci «
Odette Lusien n’étant pas rete
nue pour le 4x100. ott lui donna,
dimanche, sa dernière chattce sur
200 m. brasse. Elle devait nager
en moins de 3’ 3" et réalisa 3’ 3”
2/10 !
Pierre Dumesnil l’accompagnait,
sur les invitations de son mari.
C’était émouvant au possible et
Maurice Lusièn, qui suivait sa
femme sur lé bord, piqua une
crise de nerfs... et il fallut que sa
femme remonte pour le consoler.
Parmi les course* de dimanche,
signalons lé revanche de Jany 6ur
Eminente a*u 100 m. (59” 1/10-
59” 2/10). Au 400 m., nouvelle
victoire de Jean Boiteux (4’ 37”
8/10), sa meilleure performance
dans les conditions olympiqué*.
Boiteux, qui était parti relative
ment lentement (1’ 8” 6/10, 2’
16” 4/10, 3’ 27” 9/10) peut encore
gagner, d après Sîinville, quelques
secondes én finale olympique. Jo
Bernardo se classe deuxième en
4’ 48” 7/10.
Au 100 m. dos, Lucièn Zins se
qualifie après une lutte serrée
avec Câbour (1’ 8 ” 6/10. 1’ 9”
9/10). Il est chaleureusement ap
plaudi. Il le mérite.
Au 400 m., Ginette Jany (5’ 28”
3/10) mène dès lè premier 100 m.
et accentue son avance sur Jo
sette Arène (5’ 36”). qui se conten
te de rester à bonne distance de
Colette Thomas (5’ 42” 5/10).
■ Le water-polo aura sürtout été
une grosse désillusion pour les
Nord-Africains, battue 6 à 2. Ceci
d’autant plus qu’à l’exception d»
Bulteel et de l’excellent Viaene. l’é
quipe de la métropole était formée
de remplaçants.
MESSIEURS. — 20» m. : 1’* *érl« : 1.
Jean Boiteux (TOEC). 2’ 8” 7 ; 2. Jany
(CRSM), 2’ 12” 6 ; Eminente (RCF),
2’ 14” 4; 4. Bernardo (TOEC), 2’ 14” 8;
T *erie î 1. Million (Alger), 2’ 15” 4 ;
2 Martinaux (RCF), 2’ 18” 7 ; 3. Bou
lin (PUC). 2’ 20” 4. .
200 brassé î 1. Lucien (SF). 2’ 42” 2;
Dumesny (RCF), 2’ 43” 9 ; S. Distin
gua (SF), 2' 48” 6.
DAMES. — 109 mètre* s I 1 » *érte s 1.
Josette Arène (RCF), V 8 ” 6 ; 2. Gi
nette Jany (TOAC), 1’ 9” 1 ; 3. Gaby
Tanguy (Casa), 1’ 10” 8 ; î Oérie i 1.
Morandini (Const.). T 12” 8 ; 2. ex
Le chronométrage
de la ligne numéro 5
TOULOUSE. — Josette Arène avait
plu* d'une demi-seconde d’avance sur
Ginette Jany au 100 m. Eminente
avait moine de 4/10 sur Bernardo au
200 m. ; Jaoqueline Vauvrecy moine de
9/10 d’écart sur la gagnante de sa
série du 100 m. Arène, Eminente, Vau
vrecy Sé trouvaient samedi au couloir
numéro 5. — G. D
æquo ; Colette Thomas (Mouettes) et
Odile Vouaux (ASPTT Nancy). T 12” 5;
4. Jacqueline Vauvrecy (ÔNP), T 13” 2 ;
8. Odette Lusien (SF). 1’ 13” 6 ; 8. Gi
sèle Villérey (Casa). T 14” 1.
Watér-polé ; Métropole bat Afrique
du Nord. 6-2.
DIMANCHE
<09 m. • l. Jean Boiteux (TOEC)
éèill#). 59” 1/10; 3. Eminente (RCF),
59”2 ; 3. Vândainme (ENT). 1' 6/10 ;
4. Boulin (PÛC), l’2”5 ; 5. Blioch
(RCF), l’â”5.
400 m. dos : 1. Jean Boiteux (TOEC)
4’37”8/10 ; 2. Jo Bernardo (TOEC),
4’48”7/10, 3. Million (BSS Alger). 4’
58” 8/10; .4. Martinaux (RCF). 4’
59' 1/10.
10V m. dos • 1. Lucien Zins (TON),
r 8’ 6/10 ; 2. Cabour (RCF). 1’ 9”
9/10 ; 3. Violas (RCF). 1 6” 7/10.
DAMES — 400 m. ■ 1. Ginette Jany
(TOAC), 5' 28” 3/10 ; 2. Josette Arène
(RCF), 5’ .-6’ ; 3. Colette Thomas
(Mouettes), 5’ 42” 5/10 ; 4. Morandini
(Unie), 5’ 46” 2/10; 5 Gaby Tanguy
(Cas.), 5’ 51” 6/10.
200 m brasse • Odette Lusien (SF),
8' 2” 2/10.
Water-polo : Possibles b. Probables.
5 - 3 .
La sélection
pour les J.O. est faite
TOULOUSE. — La commission spor
tive dé la FFN a formé hier soir l’équi
pe d« France pour Helsinki ;
Messieurs. — 100 m. : Jany. Eminente.
Vandamme.
400 m. : Boiteux, Bernardo, Million.
1.500 m. : Boiteux, Bernardo.
100 dos : Bozon, Zins.
200 brasse : Lusien, Dumesnil.
4 x 200 : Boiteux, Jany, Eminente,
Bernardo. Remplaçants : Million et
Vandamme.
Plongeons *tremplin : Mulinghausen,
Goosen.
Haut vol : Mulinghausen.
Dames. — 100 m. : Josette Arene.
Ginétte Jany. Gaby Tanguy.
400 m. : Ginette Jany, Josette Arene,
Colette Thomas.
200 m. brasse : Odette Lusien.
4x100 ; Josette Arène, Ginette Jany,
Gaby Tanguy, Maryse Morandini. Rem
plaçantes : Odille Vouaux. Colette
Thomas.
Tremplin
Péllissard.
Haut vol
Mady Moreau, Nicole
Nicole Péllissard.
Lés engagements de Nicole Péllissard
au tremplin et au haut vol ne seront
définitifs que si elle exécute de manière
satisfaisante une Série devant la Com
mission fédérale de plongeons le
16 juillet aux Tourelles. .
D’autre part la délégation française
sera accompagnée par les dirigeants
suivants de la FFN ;
Président de la délégation ; M. Le
moine ; Délégué aux questions- materiel
les M. Duchemin ; Arbitre de water-
polo M. Rigal ; Juge de natation :
M. Mouy ; Entraîneurs MM Minville et
Latour ; Chaperon ; Mme Berlioux.
“JT- JET T%/T%/ W jST
Splendide confirmation à Wimbledon
de la paire australienne Hoad-Rosewall
Les deux juniors (34 ans à eux deux)
éliminent SavituMulloy
(De notre envoyé spécial André BOZON)
WIMBLEDON. — Jusqu’à présent, à défaut de partie* où la virtuo
sité déployée par les joueurs aurait pu arracher des cris d’admiration
aux spectateurs captivés et transportés l’allégresse. Wimbledon nous
avait offert comme unique émo
tion les éliminations de Larsen et
Richardson.
Mais samedi, notre enthousiasme
a été enfin réchauffé Cor non
seulement nous avons été les té
moins de Ta chute du célèbre dou
ble américain Gardnax Mulioy-
Dick Savitt, mais surtout les Jeu
nes vainqueurs Lewis Hoad-Ken
Rceewal ont étalé une classe et
une intelligence de leu saluées par
un central archi-comble. heureux
de libérer sa première grande Joie
sous la forme d’une torrent d ap
plaudissements et de vivats.
Drobny en péril devant
Ken Mac Gregor ?
Après cette lutte passionnée,
merveilleuse par son indécision et
la valeur du jeu ; souhaitons que
les quarts de finale du simple mes
sieurs nous apportent cet après-
midi d’aussi hautes joies sportives.
Deux de ces matchee seront, par
un curieux hasard, des rééditions,
de Roland-Garros. A Paris, en de-
mi-finâle. Frank Sedgman avait
terrassé en trois sets le Sud-Afri
cain Erik Sturgess. tendis que Ja-
roslaw Drobny bataillait quatre
manches pour faire trébucher Keh
Ma-c Gregor.
Le numéro 1 mondial sur ga
zon, Frank Sedgman, devrait
confirmer sa supériorité, maie
Jaroslaw Drobny, merveilleux 'sur
terré battue, aura sans doute plus
de mal à se débarrasser de Ken
Mac Gregor sur herbe.
Et il n'est pas tellement Insensé
de penser qu’un autre Australien,
Mervin Rose, puisse « descendre »
le tenant du titre, Dick savitt,
numéro 2 d’Amérique.
Acharné sera le dernier choc
mettant aux prises - Herb Flam et
Vie Seixas Si ia hiérarchie est
respectée, Seixas, numéro 1 des
Etats-Unis, devrait éliminer Plam.
numéro 4.
Hoad cogne et Roseteal
un nouveau Cochet l
Mais n’anticipons pas trop et re
venons aux matches de samedi.
En simple dames, les deux Jean
d’outre-Manche, Mrs Walker Smith
et Mrs Rinkel Quertier, se quali
fièrent aisément, tout comme
l’Américaine Shirley Prv, aux dé
pens, cette dernière, de Michèle
Bourbonnais, une joueuse qui a
défaut des honneurs du central
de Roland-Garros, eut ceux de
Wimbledon sans être en aucun
moment ridicule. Enfin, Louise
Brough, qui en trois rencontres
avait perdu seulement quatre jeux
— un record à Wimbledon — fut
cette fois obligée de concéder un
set devant son excellente rivale qui
n'était autre que Nelly Adamson,
dont toute la presse anglaise sou
ligne les mérites.
L’émouvant duel
Et puis surtout H y eut l’émou
vant double australo^américaln
Sur un service « blanc ». Hoed
enleva 1a. première manche, 6 4 4,
les Américains ayant sauvé trois
balles de set au jeu précédefit,
Mulloy étant au service.
Au second set, beaucoup de ser
vices perdus ■; les Américains me
nant 5 à 4. les Australiens enle
vant ensuite la manche sur le ser
vice qe Rosewtu après que Savitt
eut lâché le Sien. Dans les troi
sième et quatrième eet*. les Jeu
nes « Aussi es » n’insistèrent pas.
Enfin, au cours de la manche déci
sive, chaque joueur, comme dans
tin double de qualité, imposa son
service, mais à 5 à 4 pour les Amé
ricains qui avaient débuté, Mulloy
mit dans le filet une balle de
match astucieusement travaillée
r r Rosewal qui égalisa finalement
5-5 sur un double out de Mu!-,
loy. Ce dernier jeu illustre d'ail
leurs toute la partie, Hoad réus--
eissant des services catapultés re
marquables, Rosewal des points
ahurissants de clairvoyance et d’in
telligence ne jeu.
MESSIEURS. — Double, huitième* de
finale : Sedgman-Mac Gregor (Austr.)
b. Flam-Larsen (USA). 6-0 3-6, 6-4.
10-8 ; Drobny-Patty (Eg.-USA) b. Rin-
kell-Van Swoll (Holl.), 6-4. 6-3, 6-4 ;
Hoad-Rosewall (Austr.) b. Mulloy-Sa-
Titt (USA), 6-4, 8-6, 1-6. 3-8. 7-5 ;
Seixas-Sturges* (USA-SA) b. Ampotv
Clark (Ph. USA). 6-4, 6-4, 36, 6-4.
DAMES. — Simple, huit. 6e finale î
Mrs Rinkel-Quertier (G-B) b, Mrs Daw-
son-Seott (G-B), 6-1. 6-2 ; Mrs Walker-
Smith (G-B) b. Miss G. Woodgate
(G-B). 6-1, 6-1 ; Miss Brough (USA)
b. Mme Adamson (F), 1-6. 6-1, 6-2 ;
Mise Fry (USA) b. Mlle Bourbonnalt
(F), 6-4 8-0.
Mixte i 2* tour : Mrs Halford-Wil-
liaras (G-B-USA) b. Mme Adamson-
Molinari (F). 6-4, 3-6, 6-3 ; Mme Abbas-
Skonecki (Eg apatr.) b. Miss Penrose-’
Rosewall (Austr.), 2-6, 8-6, 6-4 ; Miss
Partridge-Washer (G-B-Belg. I b. Miss
Wllford-Loombe (G-B). 6-4, 6-4.
s* tour : Miss Brough-Mac Gregor
(USA-Austr.) b. Mrs Quertier-Paish
(G-B), 9-7, 6-3 ; Miss Hart-Sedgman
(USA-Austr.) b. Mrs Walker-Smith-Ayre
(G-B-Austr.). 6-2, 6-3; Mrs Broz-Huber
(Austr.) b. Mrs Hammersley-Canapele
(G-B-It ). 6-2. 7-5 ; Miss Todd-Candy
(USA-Austr.) b. Mrs Redick-Smith-Nor-
gaarb (G-B-USA), 6-3 6-0 ; Miss Con-
nollv-Rose (USA-Austr.) b. Mrs Collier-
Shute (G-B). 6-4, 6-2 ; Miss Long- 1
Morea (Austr.-Arg.) b. Miss Hoariing-
Tregonni (G-B), 6-1, 6-2 ; Miss Spiers-
Fancutt (G-B-SA) b. Mrs Phiüps-Ri-
ehardson (G-B-USA), w. o. : Miss Fry-
Sturgess (USA-SA) b. Mme-et M. Ma
tous (apatr.), 6-0, 7-5.
LES « PROS » A ROLAND-CARROS
SÉGURA, EXÉCUTANT BUDGE
S’AFFIRME UN ÉTONNANT CHAMPION
Quatre grands joueurs participaient au Tournoi professionnel de
Roland-Garros. Quatre constatations s’imposent après les trois Journées
qui nous les montrèrent, chacuns opposés aux autres, en simple et
en double ;
Segura, vainqueur de ses trois matches a fait mieux que confirmer
l’extraordinaire Impression de la première journée ; toujours animé
d’une volonté de gagneur, il disposa samedi de Budge sans que celui-ci
ait le loisir de rappeler le grand
Budge — quelques balles excep
tées — et hier, du puissant Gon
zales. avec une désopilante facilité.
Incontestabelment. l’ambidextre
équatorien s’est affirmé là. Un
exceptionnel champion, en particu
lier par sès volées basses et son
sens inoubliable de l’ahtici] 5 âtion
6a personnalité toutefois ne lui
permet pas de s’affirmer en dou
ble... semblè-t-il.
Kramer, qui se classe n* 2 de c*
tournoi, fournit samedi une excel
lente partie devant, Gonzalès. Sa
maîtrise, dans toutes les position*
s’imposa infailliblement lorsqu il
daigna monter au filet. Le grand
Jack, qui de tous possède outre
l’expérience, les plus grands moyens,
sembla pourtant y répugner, et
parut, de ce fait, tout au cours du
tournoi, en dedans de ses possibi
lités
Budge, si l’on se fie aux résul
tats du tournoi, n’est plus aujour
d’hui qu'un joueur de double, puis
qu’il remporta chacun de ceux
qu’il disputa, y compris le dernier,
qui. on ne sait pourquoi, fut pro
longé en 3 sets sur le score bizarre
de 2 sets à 1. le dernier ayant été
remporté par les deux P&ncho :
Gonzalès et Ségurâ I
On ne regretta pas toutefois la
Bernard sélectionné
pour la Coupe Davis
La FFLT a désigné son équipe pour la
(loupe Davis (1/2 finale Intérzone
eontre la Belgique les 12, 13 et 14 juil
let à Roland Garros). M. Bernard a
été. eette fois, choisi avec Abdesselam,
Destremau et Rémy. Entrainement des
aujourd’hui avee MM. Vissault et Mar
tin Plaa et les « pros » Ségura et Gon-
zalès.
Les dernières journées
SAMEDI
Segura (Equat.) b. Budge (USA),
6-3, i-2.
Kramer (USA) h. Goneale# (USA).
8-2, 4-8, 6-1.
Goniaies-Budge I». Krwner-Segura,
4-6, 6-3, 7*5.
DIMANCHE
Kramer b. Budge, â-7> 6-ê.
Segura h Gonzalée, 6-2, 6*1.
Krâmer-Budge b. Segura-Gonaale»,
6*1, 6-1. 4*6 G).
présence de Budge. car le blond
Donald suscita par son seul revers
des applaudissement* qui auraient
dû être plus nourris.
Gonzalès enfin, quoique avant-
dernier du tournoi, fut certaine
ment le plus décevant. Ses moyens
physiques, sa jeunesse •— le Mexi-
cano-Américain n’a que 24 ans —
devraient lüî permettre de réaliser
de meilleures performances, Pancho
serait-tl passé professionnel trop
jeune ? On est tenté de répondre
affirmativement, car ai la confron
tation était possible, on n hésite
rait pas à parier sur le meilleur
amateur qui pourrait lui être op
posé.
Michel LEJARD.
ELLES SONT
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