Titre : Observ-Europe-Agence. Supplément économique et financier...
Auteur : Observ-Europe-Agence. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.?] (Paris)
Date d'édition : 1934-04-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32827693m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8 Nombre total de vues : 8
Description : 18 avril 1934 18 avril 1934
Description : 1934/04/18. 1934/04/18.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k965894r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-74775
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
Supplément
Economique
et financier
OBSERV
: V’"".
Paraissant tous les Mercredis
E
Le 18 Avril 1934
L . O =—-
Abonnement annuel : 50francs.
Abonnement combiné avec nos
DIRECTEUR : JACQUES’MAXENCE
24, BOULEVARD DE PORT-ROYAL
PARIS V"
TÉL. GOB. 42-73
services quotidiens,
par an 600 francs.
Chronique
Informations
JOÊÊB
La dernière étape de la pacification fran
çaise an Maroc
{suite)
i
Au cours des siècles, rares l urent ies sul
tans qui vinrent faire acte d autorité dans
ces régions, iis ne venaient généralement
que pour prélever quelques impôts, mais
bien des tribus dans la montagne avaient
complètement échappé à i autorité d’un
maître quelconque.
C est dans cette région de l’Anti-Àtlas,
qu en 1912 est parti le rogui El riiboa pour
soulever le Maroc et détrôner le àuitan üe
Rabat qui venait d accepter le Protectorat.
Il prit Marrakech, mais c est ià qu il fut
battu par le colonel Mangin.
Pendant les hostilités de J.914, El liibba
nous suscita quelques dii iicuités qui nous
amenèrent a nous installer en 1910 dans
l’Anti-Atlas pour en surveiller ies contins.
Il mourut en 1919, et c est son frère Me-
rebbi Rebbo, dit le « Sultan Bien » qui lui
I succéda, Merebbi Rebbo n’a jamais eu ta
valeur, ni 1 autorité de son frere.
Nous laissâmes longtemps cette région,
occupés que nous étions a pacifier com
plètement le Maroc, suivant la méthode au
maréchal Lyautey, en faisant « tacite
d’huile ».
Cela ne veut pas dire toutefois que nous
nous désintéressions complètement de la
question, nos officiers des Affaires Indi
gènes poursuivaient unè action politique
très habile et de concert avec l’aviation et
le Service géographique, ils constituaient
une remarquable documentation sur une
région où nous n’avions jamais pénétré, à
l’exception de quelques explorations du
Père de Foucauld.
Si bien qu’avant de rentrer en campa
gne à la lin de l’hiver, nous connaissions
les itiréraires, les points d’eau, les resour-
! ces, les habitants et la nature même de
leurs armements, voire même ies régions
où nous devions nous attendre à livrer des
combats.
C’est au début de cette année, toutes les
autres Provinces de l’Empire ayant été
soumises à l’autorité du Protectorat, qu’on
a décidé d’occuper ce dernier refuge de
la dissidence. L’occupation apparaissait
d’autant plus nécessaire qu on pouvait
craindre ne irès graves désordres que deux
tribus irréductibles menaçaient de nous
susciter : ies Ait Hannnou et ies Ait Kheb-
baeh, au demeurant d excellents guerriers.
La campagne fut terminée en trois se
maines, pour ainsi dire sans pertes d hom
mes.
L’analyse que nous donnons des opéra
tions militaires montre tout i intérêt des
méthodes d armements modernes, qui
permettent, dans des pays moins évolués,
ue réduire des éléments de troubles pres
que sans coup férir et sans perte de vies
humaines.
Le 18 mais, M. Ponsol, Résident géné
rai passait en revue les troupes à Bon Iza-
karène, il se faisait présenter tes princi
paux chefs indigènes qui i assuraient pour
l’avenir d une loyaie collaboration.
Ce 18 mars 1934 devrait être le terme de
l’œuvre pacificatrice de la France au Ma
roc, après vingt-sept ans d’efforts, depuis
tpie nos troupes ont débarqué pour la
première fois en 1907, à Casablanca.
Aujourd'hui, le Maroc offre toute sécu
rité, ce qui ne manquera pas d’apporter
plus de stabilité dans son développement
économique.
DEMANDEZ LE NUMERO SPECIAL DE NOS EDI
TIONS POLITIQUES : « L’EUROPE EST-ELLE EN
PERIL ? (Envoi sur demande contre trois francs en
timbres-poste).
BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS. — L’as
semblée ordinaire tenue el 10 avril 1934 sous la pré
sidence do JM. Moreau a approuvé les comptes de
l’exercice 1933. Rappelons que les bénéfices nets
ressorlenl a 2a millions 302.418 francs. Le dividen
de total a de li\é à 00 francs. Lue somme de 5 mil
lions 240.227 francs a été reportée à nouveau.
Dans le rapport soumis aux actionnaires, le Con
seil donne les indications suivantes :
Fidèle à ses habitudes d’extrême liquidité, la Ban
que de Paris a gardé en caisse ou en banques, du
rant toute l’année, des disponibilités 1res importan
tes.
Le marché des capitaux s.’esl trouvé dominé, en
I 933, par les fréquents recours de l’EtaL et «les col-
lectivilés publiques.
Elle a participé à l’éinissioYi des Obligations du
Trésor 4 1/2 %, des Bons du Trésor 4 1/2 % à
10 ans, «les Bons du Trésor 5 % à 5 ans el des bil
lets des différentes tranches de la Loterie Natio
nale, ainsi qu’à celle des obligations des Postes, Té
légraphes et Téléphones et de I Administration des
Chemins de Fer de l’Etat.
Il en a été de même pour les emprunts auxquels
oui procédé le Département de la Seine, le Gouver
nement Général do l’Algérie et les Gouvernements
des colonies ou protectorats fiançais : Gouverne
ment Général de l’Afrique Occidentale Française,
Gouvernement de la Martinique, Gouvernement Gé
néral de PAfrique Equatoriale Française, Gouver
nement Général de Madagascar, Empire Chérifien,
Gouvernement de la Guadeloupe, Territoire du Ca
meroun el Gouvernement de l'Indochine.
Elle a contribué, d’autre part, au placement des
obligations nouvelles des différentes Compagnies
de Chemins de 1er : Compagnie des Chemins de Fer
du Midi, Compagnie des Chemins de Fer de Paris à
Lyon et à la Méditerranée, Compagnie des Chemins
de Fer de l’Est, Compagnie du Chemin de Fer de Pa
ris à Orléans, Compagnie du Chemin de Fer du Nord.
Mentionnons encore l’aide-apportée par ses ser
vices, pour le même objet, au Groupement privé des
sinistrés de l’Aisne et du Pas-de-Calais, au Crédit
Foncier do France, à la Caisse Nationale de Crédit
Agricole et à la Caisse de Prêts de Consolidation.
Peu d’entreprises industrielles ont fait appel à
l'épargne en 1933. La Banque de Paris a pu, cepen
dant, conduire à bonne fin l’émission des bons dé
cennaux, créés, conjointqment par la Compagnie
Française des Pétroles el la Compagnie Française
«b; Raffinage el celles des Obligations de la Com
pagnie des Chemins de Far «lu Maroc cl de la Com
pagnie Parisienne de Distribution d’Electricité.
Elle a également prêté ses guichets, en vue de
leurs emprunts respectifs, à la Société des Services
Contractuels des Messageries Maritimes, à ia So-
j eue Le Générale de Constructions Electriques et Mé
caniques « AlsLhom », et a la Compagnie on Lhieniui
de For Métropolitain de Paris.
Uuant aux augmentations de capital que les con
ditions du marché rendaient pius dilliciies encore,
leur nombre a été des plus restreints. Signâmes,
luuleiois, l’accueil ia\uranie qu oui rencomre les
opérations ue celte nature Uom la réalisation avau
été confiée à ta Banque par la Compagnie des «.aux
de la Banlieue de Paris el la Compagnie française
des Pétroles.
Elle s’est intéressée également à la mise en sous
cription des actions nouvelles de la Société Havraise
d'Energie Electrique et ue L union industrielle ue
Crédit pour la Reconstitution.
Les circonstances internationales ne favorisaient
pas davantage l’émission, sur la place de Paris,
d’emprunts d’Etats étrangers. La Banque de Paris
a pu procéder, cependant, avec un plein succès, a
rémission des Bons du Trésor Belge et de l’Emprunt
Extérieur du Royaume de Belgique 5 i/2 %, ainsi
que de la tranche garantie par l’Etat f rançais de
l’Emprunt International 1933-i953 du Gouverne
ment Autrichien. Toutefois, sa succursale d'Amster
dam, u pu prêter son concours à plusieurs opéra
tions de placement importantes, parmi lesquelles
les deux Emprunts 4 % de l’Etat Néerlandais, i Em
prunt i 1/2 % des Chemins de Fer d'Alsace et de
imrraine.
La Succursale de Bruxelles a vu, de son eùlé, son
rendement limité par le taux des intérêts servis en
Belgique aux déposants et dont le niveau elevé ne
n’est pas ajusté aux conditions de remploi. Elle a
poursuivi, en revanche, l’effort entrepris depuis
plusieurs années pour comprimer ses frais géné
raux, tout en gardant des possibilités d’action. Elle
a participé également aux principales émissions
réalisées sur le marché et notamment à celles de
l’Emprunt 5 % à Lots, des Bons de Caisse 6 % de
la Ville de Liège, «les Bons de Caisse 0 % de la Vil
le de Bruxelles, des Bons de Caisse 6 % de la Ville
d’Anvers, des Obligations à Lots du Crédit Commu
nal Belge.
Uuant à la Succursale de Genève, elle a réussi à
maintenir son courant d’a-ffaires, tout en recueil
lant auprès de sa clientèle «les souscriptions aux
différents emprunts émis en Suisse et eu particu
lier à l’Emprunt Fédéral 4 %, à l'Emprunt i % «lu
Caution de Genève et à l’Emprunt 4 % de la Ville
de Zurich.
* *
*
UNION DES MINES. — MM. les actionnaires de
L « Union «les Mines » sont convuqués en assemblée
générale ordinaire annuelle pour le 20 avril 1934, à
11 heures, au siège social, 35, rue Saint-Dominique,
à Paris.
* *
*
CHEMINS DE FER DU MIDI. — Le Conseil d’ad
ministration a décidé de proposer à Rassemblée gé
nérale des actionnaires, convoquée pour le mercre
di 25 avril 1934, à 15 heures, de fixer au chiffre de
50 fr. le dividende afférent à l’exercice 1933 contre
53 fr. 50 pour l’exercice 1932.
H: *
*
BANQUE DE L UNION PARISIENNE. — Une as
semblée générale sera convoquée le même jour que
l’assemblée ordinaire dans le but de statuer sur une
réduction du capital «jui sera suivie d’une réau
gmentation.
* *
*
CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS. — Le
vendredi 20 avril 1934, à 14 h. 30, dans la Salie des
Titres de la Compagnie, 8, rue de Londres à Paris,
il sera procédé publiquement ail tirage au sort des
obligations 5 % 1933 de 1.000 francs et de 5.000
francs.
Les obligations sorties au tirage seront rembour
sées au pair «le 1.000 fr. el de 5.000 fr! à partir du
15 juin 1934.
LION NOIR. — Les ’ bénéfices de l'exercice 1933
atteignent 8 millions 221.000 francs «“outre 8 mil
lions 521.000 francs en 1932.
Le bilan se totalise, tant à l’actif qu’au passif, \
par 46.015.000 francs, contre 47.407.000 francs en I
1932.
Le Conseil proposera, à Rassemblée du 25 avril j
courant, d’affecter à la réserve pour stabilisation
«les dividendes 750.000 francs, contre un million en
1932, de distribuer un dividende égal à celui de 1932,
suit 65 francs aux actions A et 13 francs aux ac
tions B.
Le report à nouveau sera de 2.100.000 francs au
lieu de 2.081.000 francs.
* *■
*
EL EÛT Rü-CABLE. — L’assemblée extraordinai
re du 10 avril a approuvé le projet de concordat pré
senté par la société et comportant Je paiement d’une
somme de 125 millions de francs. Ce paiement sera
effectué comme suit : 30 millions un mois après I
l’homologation ; 13 millions 500.000 francs le mois I
qui suivra ; le surplus par versements semestriels
de 3.500.000 fr. il sera créé des parts, à raison de j
une par tranche de 5.000 francs ue passif. Le capi
tal sera réduit de 125 millions à 3.7 62.500 francs,
puis reporté à 32 millions 500.000 francs, la sous
cription des aclions nouvelles étant garantie par le
groupe Daniel Dreyfus.
* *
*
AUX GALERIES BARBES. — Les comptes de
l’exercice 1933, qui seront soumis à rassemblée du
30 avril, se soldent par un bénéfice net, après amor
tissements, de 2.250.000 fr. contre 1.878.458 francs
précédemment. Le Conseil n'a pris encore aucune
décision en ce qui concerne l’affectation du béné
fice.
* * j
*
GRANDS MAGASINS SIGRAND. — Les comptes
de l’exercice 1933 se suident par un bénéfice net de
3.229.883 fr. contre 3.039.265 fr. en 1932. 2 millions
200.000 fr. seront consacrés aux amortissements
contre 1 million 700.000 précédemment. Le Conseil
proposera, à l’assemblée du 19 avril, la distribution
d'un dividende.
* *
*
NORD-LUMIERE (Le Triphasé). — Assemblée
ordinaire le 27 avril, à 10 h. 30, 7, rue de Madrid.
A 1 1 h. 30, assemblée extraordinaire spéciale des
propriétaires d'actions R avec l’objet suivant : Ra
tification des tlécisions à prendre, en application
des dispositions tant de l’article 6 des statuts, que
de l’article 3 de la loi du 13 novembre 1933, par
l’assemblée générale extraordinaire plénière des
actionnaires, ci-dessus convoquée, en ce qui con
cerne l’unification des actions O et P et les modi
fications aux statuts «jui eu s'uni la conséquence.
* *
*
COMPAGNIE D’ELECTRICITE INDUSTRIELLE.—
Les porteurs des obligations émises par la Compa
gnie d’Electricité industrielle sont informés que le
service financier sera, à partir du 1er mai 1934,
effectué en France par le Crédit Lyonnais et par
l’Union des Mines.
Les titres appelés au remboursement et les .cou
pons payables pourront être encaissés sans frais
aux caisses des sièges, «les succursales el des agen
ces de ces Etablissements en France.
**
*
Emission de bons 6% à 15 ans des Compagnies de
Chemins de Fer de l’Est, du Midi, du P.-L.-M., du
P. O. et des Administrations des Chemins de Fer
d’Alsace et de Lorraine et de l’Etat. — Les Compa
gnies de Chemins de Fer de l’Est, du Midi, du P.-L.-
M., du P. O. el les Administrations des Chemins de
Fer d’Alsace et de Lorraine et de l’Etat émettent
des Bons à 15 ans d’une valeur nominale de 1.000
francs et 5.000 francs rapportant respectivement un
intérêt annuel de 60 francs et 300 francs payable
le 15 mars et le 15 septembre de chaque année.
le paiment du premier coupon devant avoir
lieu le 15 septembre 1934.
Le prix d’émission est fixé à : 942 francs.
Le Gérant A. BILLION
lmp. G. Nercès ü5, Rue Pascal Paris 13
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et financier
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La dernière étape de la pacification fran
çaise an Maroc
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i
Au cours des siècles, rares l urent ies sul
tans qui vinrent faire acte d autorité dans
ces régions, iis ne venaient généralement
que pour prélever quelques impôts, mais
bien des tribus dans la montagne avaient
complètement échappé à i autorité d’un
maître quelconque.
C est dans cette région de l’Anti-Àtlas,
qu en 1912 est parti le rogui El riiboa pour
soulever le Maroc et détrôner le àuitan üe
Rabat qui venait d accepter le Protectorat.
Il prit Marrakech, mais c est ià qu il fut
battu par le colonel Mangin.
Pendant les hostilités de J.914, El liibba
nous suscita quelques dii iicuités qui nous
amenèrent a nous installer en 1910 dans
l’Anti-Atlas pour en surveiller ies contins.
Il mourut en 1919, et c est son frère Me-
rebbi Rebbo, dit le « Sultan Bien » qui lui
I succéda, Merebbi Rebbo n’a jamais eu ta
valeur, ni 1 autorité de son frere.
Nous laissâmes longtemps cette région,
occupés que nous étions a pacifier com
plètement le Maroc, suivant la méthode au
maréchal Lyautey, en faisant « tacite
d’huile ».
Cela ne veut pas dire toutefois que nous
nous désintéressions complètement de la
question, nos officiers des Affaires Indi
gènes poursuivaient unè action politique
très habile et de concert avec l’aviation et
le Service géographique, ils constituaient
une remarquable documentation sur une
région où nous n’avions jamais pénétré, à
l’exception de quelques explorations du
Père de Foucauld.
Si bien qu’avant de rentrer en campa
gne à la lin de l’hiver, nous connaissions
les itiréraires, les points d’eau, les resour-
! ces, les habitants et la nature même de
leurs armements, voire même ies régions
où nous devions nous attendre à livrer des
combats.
C’est au début de cette année, toutes les
autres Provinces de l’Empire ayant été
soumises à l’autorité du Protectorat, qu’on
a décidé d’occuper ce dernier refuge de
la dissidence. L’occupation apparaissait
d’autant plus nécessaire qu on pouvait
craindre ne irès graves désordres que deux
tribus irréductibles menaçaient de nous
susciter : ies Ait Hannnou et ies Ait Kheb-
baeh, au demeurant d excellents guerriers.
La campagne fut terminée en trois se
maines, pour ainsi dire sans pertes d hom
mes.
L’analyse que nous donnons des opéra
tions militaires montre tout i intérêt des
méthodes d armements modernes, qui
permettent, dans des pays moins évolués,
ue réduire des éléments de troubles pres
que sans coup férir et sans perte de vies
humaines.
Le 18 mais, M. Ponsol, Résident géné
rai passait en revue les troupes à Bon Iza-
karène, il se faisait présenter tes princi
paux chefs indigènes qui i assuraient pour
l’avenir d une loyaie collaboration.
Ce 18 mars 1934 devrait être le terme de
l’œuvre pacificatrice de la France au Ma
roc, après vingt-sept ans d’efforts, depuis
tpie nos troupes ont débarqué pour la
première fois en 1907, à Casablanca.
Aujourd'hui, le Maroc offre toute sécu
rité, ce qui ne manquera pas d’apporter
plus de stabilité dans son développement
économique.
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TIONS POLITIQUES : « L’EUROPE EST-ELLE EN
PERIL ? (Envoi sur demande contre trois francs en
timbres-poste).
BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS. — L’as
semblée ordinaire tenue el 10 avril 1934 sous la pré
sidence do JM. Moreau a approuvé les comptes de
l’exercice 1933. Rappelons que les bénéfices nets
ressorlenl a 2a millions 302.418 francs. Le dividen
de total a de li\é à 00 francs. Lue somme de 5 mil
lions 240.227 francs a été reportée à nouveau.
Dans le rapport soumis aux actionnaires, le Con
seil donne les indications suivantes :
Fidèle à ses habitudes d’extrême liquidité, la Ban
que de Paris a gardé en caisse ou en banques, du
rant toute l’année, des disponibilités 1res importan
tes.
Le marché des capitaux s.’esl trouvé dominé, en
I 933, par les fréquents recours de l’EtaL et «les col-
lectivilés publiques.
Elle a participé à l’éinissioYi des Obligations du
Trésor 4 1/2 %, des Bons du Trésor 4 1/2 % à
10 ans, «les Bons du Trésor 5 % à 5 ans el des bil
lets des différentes tranches de la Loterie Natio
nale, ainsi qu’à celle des obligations des Postes, Té
légraphes et Téléphones et de I Administration des
Chemins de Fer de l’Etat.
Il en a été de même pour les emprunts auxquels
oui procédé le Département de la Seine, le Gouver
nement Général do l’Algérie et les Gouvernements
des colonies ou protectorats fiançais : Gouverne
ment Général de l’Afrique Occidentale Française,
Gouvernement de la Martinique, Gouvernement Gé
néral de PAfrique Equatoriale Française, Gouver
nement Général de Madagascar, Empire Chérifien,
Gouvernement de la Guadeloupe, Territoire du Ca
meroun el Gouvernement de l'Indochine.
Elle a contribué, d’autre part, au placement des
obligations nouvelles des différentes Compagnies
de Chemins de 1er : Compagnie des Chemins de Fer
du Midi, Compagnie des Chemins de Fer de Paris à
Lyon et à la Méditerranée, Compagnie des Chemins
de Fer de l’Est, Compagnie du Chemin de Fer de Pa
ris à Orléans, Compagnie du Chemin de Fer du Nord.
Mentionnons encore l’aide-apportée par ses ser
vices, pour le même objet, au Groupement privé des
sinistrés de l’Aisne et du Pas-de-Calais, au Crédit
Foncier do France, à la Caisse Nationale de Crédit
Agricole et à la Caisse de Prêts de Consolidation.
Peu d’entreprises industrielles ont fait appel à
l'épargne en 1933. La Banque de Paris a pu, cepen
dant, conduire à bonne fin l’émission des bons dé
cennaux, créés, conjointqment par la Compagnie
Française des Pétroles el la Compagnie Française
«b; Raffinage el celles des Obligations de la Com
pagnie des Chemins de Far «lu Maroc cl de la Com
pagnie Parisienne de Distribution d’Electricité.
Elle a également prêté ses guichets, en vue de
leurs emprunts respectifs, à la Société des Services
Contractuels des Messageries Maritimes, à ia So-
j eue Le Générale de Constructions Electriques et Mé
caniques « AlsLhom », et a la Compagnie on Lhieniui
de For Métropolitain de Paris.
Uuant aux augmentations de capital que les con
ditions du marché rendaient pius dilliciies encore,
leur nombre a été des plus restreints. Signâmes,
luuleiois, l’accueil ia\uranie qu oui rencomre les
opérations ue celte nature Uom la réalisation avau
été confiée à ta Banque par la Compagnie des «.aux
de la Banlieue de Paris el la Compagnie française
des Pétroles.
Elle s’est intéressée également à la mise en sous
cription des actions nouvelles de la Société Havraise
d'Energie Electrique et ue L union industrielle ue
Crédit pour la Reconstitution.
Les circonstances internationales ne favorisaient
pas davantage l’émission, sur la place de Paris,
d’emprunts d’Etats étrangers. La Banque de Paris
a pu procéder, cependant, avec un plein succès, a
rémission des Bons du Trésor Belge et de l’Emprunt
Extérieur du Royaume de Belgique 5 i/2 %, ainsi
que de la tranche garantie par l’Etat f rançais de
l’Emprunt International 1933-i953 du Gouverne
ment Autrichien. Toutefois, sa succursale d'Amster
dam, u pu prêter son concours à plusieurs opéra
tions de placement importantes, parmi lesquelles
les deux Emprunts 4 % de l’Etat Néerlandais, i Em
prunt i 1/2 % des Chemins de Fer d'Alsace et de
imrraine.
La Succursale de Bruxelles a vu, de son eùlé, son
rendement limité par le taux des intérêts servis en
Belgique aux déposants et dont le niveau elevé ne
n’est pas ajusté aux conditions de remploi. Elle a
poursuivi, en revanche, l’effort entrepris depuis
plusieurs années pour comprimer ses frais géné
raux, tout en gardant des possibilités d’action. Elle
a participé également aux principales émissions
réalisées sur le marché et notamment à celles de
l’Emprunt 5 % à Lots, des Bons de Caisse 6 % de
la Ville de Liège, «les Bons de Caisse 0 % de la Vil
le de Bruxelles, des Bons de Caisse 6 % de la Ville
d’Anvers, des Obligations à Lots du Crédit Commu
nal Belge.
Uuant à la Succursale de Genève, elle a réussi à
maintenir son courant d’a-ffaires, tout en recueil
lant auprès de sa clientèle «les souscriptions aux
différents emprunts émis en Suisse et eu particu
lier à l’Emprunt Fédéral 4 %, à l'Emprunt i % «lu
Caution de Genève et à l’Emprunt 4 % de la Ville
de Zurich.
* *
*
UNION DES MINES. — MM. les actionnaires de
L « Union «les Mines » sont convuqués en assemblée
générale ordinaire annuelle pour le 20 avril 1934, à
11 heures, au siège social, 35, rue Saint-Dominique,
à Paris.
* *
*
CHEMINS DE FER DU MIDI. — Le Conseil d’ad
ministration a décidé de proposer à Rassemblée gé
nérale des actionnaires, convoquée pour le mercre
di 25 avril 1934, à 15 heures, de fixer au chiffre de
50 fr. le dividende afférent à l’exercice 1933 contre
53 fr. 50 pour l’exercice 1932.
H: *
*
BANQUE DE L UNION PARISIENNE. — Une as
semblée générale sera convoquée le même jour que
l’assemblée ordinaire dans le but de statuer sur une
réduction du capital «jui sera suivie d’une réau
gmentation.
* *
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CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS. — Le
vendredi 20 avril 1934, à 14 h. 30, dans la Salie des
Titres de la Compagnie, 8, rue de Londres à Paris,
il sera procédé publiquement ail tirage au sort des
obligations 5 % 1933 de 1.000 francs et de 5.000
francs.
Les obligations sorties au tirage seront rembour
sées au pair «le 1.000 fr. el de 5.000 fr! à partir du
15 juin 1934.
LION NOIR. — Les ’ bénéfices de l'exercice 1933
atteignent 8 millions 221.000 francs «“outre 8 mil
lions 521.000 francs en 1932.
Le bilan se totalise, tant à l’actif qu’au passif, \
par 46.015.000 francs, contre 47.407.000 francs en I
1932.
Le Conseil proposera, à Rassemblée du 25 avril j
courant, d’affecter à la réserve pour stabilisation
«les dividendes 750.000 francs, contre un million en
1932, de distribuer un dividende égal à celui de 1932,
suit 65 francs aux actions A et 13 francs aux ac
tions B.
Le report à nouveau sera de 2.100.000 francs au
lieu de 2.081.000 francs.
* *■
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EL EÛT Rü-CABLE. — L’assemblée extraordinai
re du 10 avril a approuvé le projet de concordat pré
senté par la société et comportant Je paiement d’une
somme de 125 millions de francs. Ce paiement sera
effectué comme suit : 30 millions un mois après I
l’homologation ; 13 millions 500.000 francs le mois I
qui suivra ; le surplus par versements semestriels
de 3.500.000 fr. il sera créé des parts, à raison de j
une par tranche de 5.000 francs ue passif. Le capi
tal sera réduit de 125 millions à 3.7 62.500 francs,
puis reporté à 32 millions 500.000 francs, la sous
cription des aclions nouvelles étant garantie par le
groupe Daniel Dreyfus.
* *
*
AUX GALERIES BARBES. — Les comptes de
l’exercice 1933, qui seront soumis à rassemblée du
30 avril, se soldent par un bénéfice net, après amor
tissements, de 2.250.000 fr. contre 1.878.458 francs
précédemment. Le Conseil n'a pris encore aucune
décision en ce qui concerne l’affectation du béné
fice.
* * j
*
GRANDS MAGASINS SIGRAND. — Les comptes
de l’exercice 1933 se suident par un bénéfice net de
3.229.883 fr. contre 3.039.265 fr. en 1932. 2 millions
200.000 fr. seront consacrés aux amortissements
contre 1 million 700.000 précédemment. Le Conseil
proposera, à l’assemblée du 19 avril, la distribution
d'un dividende.
* *
*
NORD-LUMIERE (Le Triphasé). — Assemblée
ordinaire le 27 avril, à 10 h. 30, 7, rue de Madrid.
A 1 1 h. 30, assemblée extraordinaire spéciale des
propriétaires d'actions R avec l’objet suivant : Ra
tification des tlécisions à prendre, en application
des dispositions tant de l’article 6 des statuts, que
de l’article 3 de la loi du 13 novembre 1933, par
l’assemblée générale extraordinaire plénière des
actionnaires, ci-dessus convoquée, en ce qui con
cerne l’unification des actions O et P et les modi
fications aux statuts «jui eu s'uni la conséquence.
* *
*
COMPAGNIE D’ELECTRICITE INDUSTRIELLE.—
Les porteurs des obligations émises par la Compa
gnie d’Electricité industrielle sont informés que le
service financier sera, à partir du 1er mai 1934,
effectué en France par le Crédit Lyonnais et par
l’Union des Mines.
Les titres appelés au remboursement et les .cou
pons payables pourront être encaissés sans frais
aux caisses des sièges, «les succursales el des agen
ces de ces Etablissements en France.
**
*
Emission de bons 6% à 15 ans des Compagnies de
Chemins de Fer de l’Est, du Midi, du P.-L.-M., du
P. O. et des Administrations des Chemins de Fer
d’Alsace et de Lorraine et de l’Etat. — Les Compa
gnies de Chemins de Fer de l’Est, du Midi, du P.-L.-
M., du P. O. el les Administrations des Chemins de
Fer d’Alsace et de Lorraine et de l’Etat émettent
des Bons à 15 ans d’une valeur nominale de 1.000
francs et 5.000 francs rapportant respectivement un
intérêt annuel de 60 francs et 300 francs payable
le 15 mars et le 15 septembre de chaque année.
le paiment du premier coupon devant avoir
lieu le 15 septembre 1934.
Le prix d’émission est fixé à : 942 francs.
Le Gérant A. BILLION
lmp. G. Nercès ü5, Rue Pascal Paris 13
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