Titre : Holàhée ! : journal des étudiants : chroniques estudiantines : littéraires, artistiques, sportives et tribune libre politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-04-05
Contributeur : Foucher-Créteau, Roger (1911-2002). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32787076f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 126 Nombre total de vues : 126
Description : 05 avril 1933 05 avril 1933
Description : 1933/04/05 (N12). 1933/04/05 (N12).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k964492g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20887
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/06/2013
?r 3B& :: asaT;
PE^SSANENTE
SANS REMONTOIR A VERRE PROTÉGÉ
Brevetée en France et à l’Etranger
La Permanente - résultat de vingt années de recherches et d'études
persévérantes - est désormais définitivement au point; couverte
[W de nombreux brevets - dans tous les pays - elle est à la
disposition du public ! !
PLUS DE RETARDS, PLUS DE RENDEZ-VOUS MANQUÉS
VOUS NE REMONTEREZ PLUS VOTRE MONTRE
La Permanente sera bientôt la montre exigée par tous et partout
Elégante Montre-Bracelet. . . .
(Anti magélique. 49fr. - Cbromé inaltérable. 59 fr.)
Garantie 5 Ans - Envoi contre Remboursement
LA PERMANENTE - Morteau
39
Près Besançon
(Doubs)
N 12. — 5 avril 1933
Abonnez-vous, faites-nous îles abonnés. Une caisse de liqueurs
Fourey-GaHand, d'une valeur de 500 francs, sera attribuée à la
personne qui, pendant le mois d’avril, nous aura envoyé le plus
grand nombre d’abonnements.
LE NUMERO : 0 fr. 75
BELGIQUE Frs. brises 125
DEUXIEME ANNEE.
lolàhée !
Ah ! si j’eusse cstudic au temps de ma jeunesse folle !
François Villon.
JOURNAL DE LA NOUVELLE GENERATION
Directeur-Rédacteur en chef : ROGER FOUCHER-CRETEAU
illilllliillilIlilliilillilIlW
En raison des vacance-s
de Pâques, le prochain
numéro paraîtra
le 1 1 AAaï
UN AN.
ABONNEMENTS
Paris, Seine et Seine-et-Oi*e.,.,. 1S fr.
Autres départements —■ Colonies 20 fr.
Etranger 22 fr»
REDACTION — ADMINISTRATION
2, rue AuatoIc-de-Ia-Forge, PARTS [(XVII e )] f
(Téléphone : Etoile 46-65.)
Le plus tort tirage des fonrnans de lennes du monde enfler
APPEL
à 9a nouvelle génération
Le 10 mai 1932, paraissait le pre-. pu marcher allègrement de l’avant,.
3nier numéro de « Holàhèe ! », 1 c’est uniquement grâce à un groupe :
Quel chemin notre journal n’a-t-il ; de jeunes de toutes opinions et ap- On pouvait, vendredi 31 mars, se [ L’arrivée de Mme Chiappè, accom-
pas parcouru depuis cette date ? I partenant aux partis les plus oppo- j r ?ndre compte de la puissance de ; pagruée de M. Bressot, directeur du j ^ffe Janule et m. pu-rîT"Lanzéhberg!
ENTRE NOUS
s’était donné rendez-vous à INUIT DES VEDETTES
Vinvolontaire réclame
dans le numéro sés.
Hous répondrons
du 1 er mai.
Aujourd'hui, nous voudrions sim
plement effectuer une mise au point
qui s’impose tout particulièrement
au moment où les adversaires de
notre mouvement indépendant vou
draient par des hruits malveillants
Raymonde Dantare. Mlle Fouilloy, Mlle De
nise Caumel, Mlle Georgette Glassendler.
M.
Ayant foi dans l’avenir du jour- j U- foule qui se pressait dans les sa-
nal, ils avaient apporté avec leur : Ions de l’avenue Hoche. Dès 9
travail rédactionnel une aide maté- heures et demie du soir, attirés par
rielle et financière. l’installation des voitures des actua-
« L’union fait la force », dit la ; lités Pathé-Natan qui stationnaient
’ sagesse des nations. Pour la réussir : devant l’entrée de la salle, des pas-
complètement, nous aurions besoin j sants et promeneurs s’étaient arrè-
autant qu’inexacts enrayer sa mar- ! de toutes les bonnes volontés, du ; tés et nommaient au fur et à mesu-
che ascendante. concours de tous les lecteurs, de tous : re de leur arrivée les personnalités
Il s’agit des ressources dont dis- , ceux que notre journal intéresse. j venues assister à notre gala de cha-
pose notre journal pour vivre, res- j Le succès, en effet, dépend de : rité.
sources qui, d'après certains, seraient : l'augmentation du nombre des abon- Malgré le prix élevé des places, le
inavouables de par leur provenance nés. Or les lecteurs au numéro j Tout-Paris avait tenu à apporter
d’après d'autres, composées en étant au nombre de 30.000, il serait ! son obole aux chômeurs du Quar-
diffusion de notre journal en voyant; cabinet du préfet, est saluée par un j Jacques Ferry, mu* Jacqueline Grumberg',
iTt
partie de subventions allouées gé- facile de les abonner rapidement,
néreusement, on comprend aisément ; ce qui assurerait la vie matérielle
pourquoi, par les différents groupe
ments politiques, depuis l’extrême
droite jusqu'à l’extrême gauche.
Or, aucune preuve n’a jamais pu
être apportée pour étayer les basses
accusations portées contre nous.
Aucune précision n’a été donnée,
tier Latin, préférant notre manifes
! tation à d’autres fêtes organisées
de « Hoîàhée ! ». Nous avons émis, j tardivement par de puissants con-
justement, des carnets à souche ; frères dans un but que nous ne
de dix abonnements, à 18 ou 20 fr. j
l’un, que nous remettrons, contre j
remboursement, à la personne qui j
en fera Ja demande.
Celle-ci se chargera de les placer
comprenons guère.
Les vedettes, elles aussi, ont mon
tré qu’elles appréciaient tout parti
eulièrement les efforts du « Comité
aucune ne sera jamais donnée, et et recevra, en échange de ses démar- i Etudiants pour 1 Aide aux Chô-
. t . . , • , _ • • i nr , .meurs s> fie Hnlnhpp t nnismio a
pour cause... Les fonds dont a dis
posé « Holàhée
pour vivre jus
qu'à ce jour, ne sont pas le produit
de louches transactions, ni la rému
nération effective d'un soutien que
nous sommes supposés devoir à un
parti, qu’il soit de gauche ou de
droite.
ches, une commission de 25 r / 0 sur Tneurs » et de Holàhée ! puisque, à
les abonnements placés. i P ai "t de très rares exceptions, ehes
Ainsi, payant le carnet 135 francs, j ont toutes prêté le concours qu’elles
le démarcheur le placera au prix 1 avaient promis,
de 180 francs : le bénéfice de 45 fr. Les « grippes, indispositions subi-
devenant sa propriété immédiate. ! tes, fatigues, ordonnances formelles
Nous ne doutons pas que les jeunes du médecin de rentrer chez soi après
voudront nous être utiles et qu’ils le théâtre » ont été si peu nombre u-
Jamais plus qu’aujourd'hui, « Ho-', placeront rapidement un grand nom- ses qu’à 3 ■ heures du matin, le
làhée ! » n’a été aussi indépendant ; bre d’abonnements pour notre jour- spectacle commencé à 11 heures
et aussi libre ! j nal, le leur, « Holàhée ! », le journal j n’était pas encore terminé.
La présence de notre « Tribune ( de la nouvelle génération,
libre politique » devrait suffire J II est nécessaire, en effet, devant
amplement à prouver Ja parfaite i les menaces de l'avenir, devant la
indépendance de notre organe. j mauvaise foi de ceux qui accapa-
La foule comprend malaisément; rein les places des jeunes, il est né-
qu'un, groupe de personnes animées i cessaire que tous nous nous tenions
d’un même idéal puissent s’unir pour ; la main afin de faire vivre notre
réaliser un but commun. j journal qui saura dévoiler au mon-
C'est pourtant 13 cas de «■ Holà- * de les turpitudes de nos aînés,
liee ! », et si, jusqu'ici, nous avons . R. F,-ff.
M. Jehan-Clerc, commissaire géné
ral ; Jean Couvrat-Desvergnes, pré-
M. Pierre Mestre et le docteur Boillet,
Miss Arlette Alexander. M. Gabriel Moy,
secrétaire général de l’Union nationale dos
étudiants ; M. Henri Dickson, Miss Sonny
Russells, etc.
Dès 10 heures et demie, on voit
collaborateurs Jehan-Clerc et !
Sous «LA COUPOLE»
montparnassienne avec le:
Premier français
Lors du dernier spectacle du
« Tremplin », dont Holàhée ! a par
lé dans son numéro du 1 er , on put voir,
dans une scène du troisième acte, l'ex- ——.
ccllente comédienne Mlle Jolyse. dé-| Qualre heures du ^ l'immensité
ployer, pour se donner une contenance ; du « b! „ rol » « !èbre , u Joo) habi J
un journal qui n était autre qu Hoiahee! q . . i . v
t . M - luelle, toutes couleurs, toutes races ; un
Le titre, tourne du cote du public, irap- r i • <■ , - - p.
; nos coüaboi-ateurs Jehan-Uierc et 1 i( . l ir. , »• hlm qui ne s interrompt jamais, un film
■Roger Sardou s’affairer de la salle ; ! * ' c ! r j‘ y, U. ’ , ‘ , s 01 . ! que je revois depuis trois ans, chaque,
à la scène, débordants d’activité, : le » om Hoiahee ! volait de bouche nuit ct doaL je nc mc ]asse pa$> toujour U
recevant les artistes, les conduisant j en bouche, notre critique Bernard-Luc
auprès du populaire Joseph, régis- I s esbaudissait dans son fauteuil de cette
publicité bénévole.
La présence de
Holàhée ! au
seur général, de Marcel Vibert,
speaker bénévole et sympathique,
usant d’une diplomatie savante pour ~ .. .
faire patienter ceux qui désirent pas- j * * remplin » n avait d ailleurs nen de
ser tout de suite ou pour faire monter \ surprenant, puisque M. Georges Dela-
immédiatement sur la scène ceux 1 mare, le sympathique directeur de ce
qui voudraient îépétei aupaiavant, j théâtre, est lecteur de notre journal.
Et apres la « préfacé parîee » de ; J
Maryse Choisy qui explique au pu- ; -♦-
blic l’effort du « Comité des Etu- ! . , ^
diants pour l’Aide aux Chômeurs » (une histoire pas très catkoliqne
dont elle a visité les locaux, c’est le “
défilé ininterrompu des artistes ; Deux stagiaires affairés se rencon-
dont. le grand cœur a voulu venir trent dans les couloirs du Palais :
en aide aux malheureux. ! nr, f i • -,
i — Uu cours-tu donc si vite ?
A la troisième chambre. Je
pareil
soir.
el tellement différent chaque
« La Coupole » pivot du monde.
Ce soir, pourtant, il y a de l’inédit.
Quoi ?... t:
Une grande vedette ? Un ténor cé
lèbre ? Un champion 'fameux peut- 1
être ?... Oui, c’est cela, un champion
qui vient de remporter sa première vie-*]
toire.
LE SPECTACLE
plaide une affaire Blum contre Blach- !
Weill.
— Intéressant ?
—■ Peuh, une histoire qui n’est pas;
très catholique.
Maryse Choisy, « l’authoress »
j bien connue, présente en termes spi-
' rituels, cette « Nuit des Vedettes »,
I qui garda jusqu'à l'aube un climat
ô combien séduisant d'élégance, d’in
timité. de jeunesse et de cordialité.
La romancière remercia avec sim
plicité le nombreux public d’avoir Le Père la Pudeur
répondu à l'appel des étudiants et ^—
Un de nos collaborateurs, en com-
sident du Comité ; De Félix, vice- > Iarvse choisy présentant le spectacle, | assuré à sa généreuse intiative
piesidcm , Lemée, Robeiu Guy, vi- vue ( j u co j n opérateurs. succès qu elle méritait. • ,• • f ,
ce-commisaaire general: M' Renee; ,, , _ pagnie dune jeune fille charmante, re-
Padoux, membre du comité ; Roger , | sion artistes auï ^talents* varïét: 1 gardait d ' un peu P rès les ) ?eux dc 1* Scn-
Foucher-Creteau, directeur-redac- enc ^ï^otre nr^fe^ ' Avec beaucou P d’esprit, Louise de lllle Personne, et même ne mentirait-on
Chiapp ex u-e encox i otre \^j ennes „ ous con t a histoire d’une | point en disant que leurs lèvres se ren-
'upe amarante et c’un pantalon contraient — par intervalles s'entend. Or
Je, soussigné, désire recevoir J carnet de 10 abonnements ù
t< Holàhée ! », valeur pour Paris : 180 fr., pour le prix de 135 fr.
Je m’engage à vous envoyer le talon du carnet dès utilisation,
JSom Adresse
;ll!l!l!IIIIIIIIIHIIIIII!l!l!lill!!l!llllll!ll!llll!llllll!ll!!llllll!!l!l!l!l!IIIIIH
A L’INTENTION D’UN JEUNE NOTAIRE
DE LA COTE D’AZUR
les frais de quittance et de mainle
vée et ses honoraires resteront im
payés ou qu’ils seront payés plus
tard.
Dans ce cas, le notaire pourrait
Le droit d’un créancier hypothécaire
sur les fonds déposés chej le notâire pur le vendeur
Lorsqu’un acte de vente, passé, qu’après avoir fait signer à, un
chez un notaire, contient une quit- ! créancier hypothécaire quittance de
tance du prix, il n’en est pas moins i sa creance et mainlevée de son hy-
vrai que le vendeur ne le reçoit pas. pothèque, le notaire s’aperçoive ^que
L’acheteur le verse entre les mains
■du notaire et celui-ci le conserve à
titre de dépôt, dans l’attente de la
transcription et de la vérification
des déclarations hypothécaires du j
vendeur. j avoir tendance à distraire le mon-
J’ai analyse cette opération dans 1 tant des frais et des honoraires sur
un ouvrage qui vient de paraître à | la somme déposée,
la librairie Sirey (1) comme un dé-i Mais il est certain que « dans les
pôt de la part du vendeur donné, a hypothèses où l’opération s’analyse
titre de caution, pour garantir l’ac- j €n mandat, le notaire n’a pas le
complissement des formalités hypo- I d ro llt, de détourner les fonds de l’af-
thécaires. j fectation qui leur est donnée » (3).
A l’égard de ces formalités, le no- j Or à l’égard des formalités, nous
taire apparaît comme mandataire j l’avons vu, le notaire est mandataire
de l’acheteur, pour lequel les for- , de l’acheteur, il ne saurait donc dis-
malités sont du plus haut intérêt. ’ poser d’une partie quelconque de la
Si le vendeur avait des créanciers, somme à lui confiée avant d_ a yoir
le notaire serait chargé de rembour- accompli son mandat et, en 1 es-
ser leurs créances : il deviendrait j P e çe, son mandat est de payei le
ainsi, d’après la jurisprudence ne- '■ créancier.
gotiorum gestor des créanciers ins- La jurisprudence est en ce sens (4).
crits. j Nous savons que le notaire peut
Il devient ainsi responsable, à leur arguer de la solidarité à lui accor-
égard, du versement opéré entre les ! dée par la jurisprudence pour se
mains du vendeur à leur préju- faire payer ses avances.
dice 12 ù On répondra qu’ici, il ne s’agit pas
De nombreux arrêts et jugements d’avances : il y a un dépôt affecté ;
établissent la responsabilité du no- i et l’affectation est précisément dif-
taire à l’égard des créanciers hypo- férente du paiement des droits et
de police retenu, j u - ru rvco n
me on le sait, depuis plusieurs jour*,
et qui avait, dès le matin, adressé au
comité une lettre charmante, et re
met à Jean Couvrat-Desvergnes,
président du comité, une magnifi
que obole.
Les premiers rangs des fauteuils
sont occupés par de nombreuses
personnalités : M. de Fontenay, pré
sident du Conseil municipal, et M.
Lionel Nastorg. vice-président :
Mme et M. Becquet, président du
Conseil général de la Seine ; Mme
et M. Renard, préfet de la Seine ;
M*. le substitut et Mmes Escholier,
Mme et M. Bouchet, inspecteur di
visionnaire aux renseignements gé
néraux ; MM. Lavinal et Rosier, (
■ du cabinet du ministre de l’Educa
tion nationale, représentant M. de
, Monzie ; le D 1 Morel, président de
1 l’Office du Tourisme universitaire ; ■
- le recteur de l'Université de Paris et
Madame ; M. Achille Mestre, profes
seur à la Faculté de Droit de Paris, ;
président du Comité, et Madame. .
gns.
Roger Foucher-Créteau et Roger Sardou
bavardent
avec tes Paramount-Hollyuood Girls.
cette conversation avait lieu dans un
square et le gardien des pelouses, cour
roucé et pudibond, ne tolérant dans les
i bornes de ses grilles que des amours de
J moineaux ou de pigeons, les chassa igno-
j minieusement de son domaine en profé-
; rant des paroles blessantes.
[ S'agirait-il par hasard d’un des der
niers adeptes du Pcrc la Pudeur ?
La paix...
Notre ami Jacquinot, député de la
- ! Meuse, que tous les habitués du Quartier
Latin apprécient pour sa coutumière
bonhomie, donnait sur la paix cette ap
préciation assez spéciale : « La paix,
c est l’armistice qui continue. »
-f-
Stomkoulian jardinier
. , . . Lesympathiq uc président de la Con-
.. «..ArDemolombe. M. George, St a m-
riï ^ »P—»«• WU». non content de cultiver le,.
fleurs de rhétorique, s adonne encore à j
1 horticulture. On assure même qu’il au-
ait lancé un défi à un de nos collabo-
i On remarquait également dans la salle :
1 M. Pierre Lazareff, notre, si sympathique j
confrère de Paris-Midi et Paris-soir ; M.
i Cardinne-Petit, secrétaire général «e l'Opé-
tPiir on chef rlo Hnlnhér ’ • Rncror 1 ra *Comique ; M. Jacques Charies, directeur
teui en cnei ae noianee : , noger de la ÿCé ,. 1e du p ara mount ; Mile Lisette, „ „ . 7 ,, ,
Sardou, recevaient les personnali- I Lanvin ; m. Raymond Gau, Mile cnrist.ia- creorges Kaimbault transforma un
tés dans le hall d'entrée. A c saint-Granier, m. Maurice moment le plateau en basse-cour, à 1
Mlles Maryse Choisy, Christiane j de Paris-Midi ; notre confrère de Fois, de ia anae joie des spectateurs qui
Dclyne Mona Goya ; MM. Jim Gé- j
îalu, Gaston Modot QUI V6ndaicnt ; rey-Galland, président de la Chambre de
des programmes signés par tous les j commerce de Seine-et-Marne, conseiller du
£t t t i 91 p n a æ vn ï pît t on rîF 1 * OQ^nmeice exteiieur, et madfitme , M. et
aiusies, ne savaieni ou aonnei ae , Mme Gustave Foucher-Créteau, m. et Mme
la tete, * Paul Huet, Mlle Marianne Litvack, Mlle
surent apprécier l’originalité dans rateurs au sujet de la culture en serre
l’observation et l’exactitude dans d’une fleur rare.
l'exécution de cet extraordinaire j
imitateur de cris d'animaux. j -
(.Voir la suite page 5)
Le clou
•n i mil 11 Muiiimumni imiiniiiiitmiii imjjij 111 « ni 11 mi uni m i iniminmn 1111 n 11111 c 11111 m i n im ij
ENTRE JUIFS
Une artiste en vogue, devant se rendra
à un gala, rentra chez elle juste à temps
pour s'habill
OlJoUcNT,
OALMDiE.F\
Et c’est presque inconsciemment que
je suis porte vers lui.
j Une table imposante, le « grattin »
; du nouveau gouvernement est là.
L’ « écurie » est en joie, son « pou
lain » a gagné. Une feuille vierge, un
crayon bien taillé et trente secondes
plus tard le « comingman » est cou
ché, ravagé, disséqué. Le caricaturiste
est passé fà.
Comment va-t-il prendre la chose ?...
| Brutalement, face à son image en-*
I Iaidie (à vrai dire pas tellement) le pré-
| sident Daladier a un rictus douloureux..,
; les secondes passent, tragiques.
J ai un peu de remord, après une
lutte si chaude au Sénat, lui faire subir
une pareille épreuve...
Il me dit simplement : A Comme
c’est cruel !... » C’est tout.
Les grandes douleurs sont muettes.
Je sollicite une signature, qu’il m’ac
corde gentiment, sans rancune, déçu
cependant de s’être reconnu quand
même. . ,
« Merci ! Monsieur le Président, ne
m en veuillez pas., je suis le seul contri-
. t bua’ble qui puisse se venger... Ma foi,
ibiller et ainver avant la fin j’en profite ! »
de la soirée. Après les incidents qui
théeaire-s.
U peut
arriver, d’autre part,
EN MARGE
DE « LA NUIT DES VEDETTES
honoraires.
Le notaire devait faire consigner
les droits par le débiteur, le ven
deur. en l’occurrence, et, à défaut,
payer en ses lieu et place, pour^en-
suite se faire rembourser : le créan
cier ne devait nullement entrer dans
ces considérations.
Aussi, certain jeune notaire de la
Côte d’Azur devrait-il étudier un
peu la théorie avant que de se livrer
aux fâcheuses pratiques du nota
riat.
D’ailleurs, en matière de vente par
adjudication, la jurisprudence s’est
prononcée contre le notaire qui avait
utilisé partie de la consignation
pour enchérir à se couvrir de ses
frais <5), Et notre cas est très
voisin.
M. M.
pas
1= jtLuOcffe
~ 4., ■ » V H *
mangé depuis
— Chômeur...
trois jours ?...
— J’vous jure, ma bonne dame... p?.s
une goutte...
i O) Op. cit. page 129.
<2) Op, clt. page 129.
| (3) Op, eit. page 137.'
(4) Angers 24 mal 1843. P. 45. 1. 153. Req.
18 avril 1354. D. 54 1. 123 Montpellier 16
janvier 1856 D. 57. 2. 133 Grenoble 19 dé
cembre 1371. Q. 73. 2. 64 — R. N. n* 4168.
(5) Req. 23 juin 1927. Rép. Defr. 21525.
j Gaz. Pai. 28. 2. 316. Req. 17 fév. 1931 R.
'• J2722. J. N. 1931 p. 854.
retardent toujours lorsque ] on est pressé,
elle parvint au lieu du gala assez éner
vée. A peine arrivée elle prit sa robe
à un clou en traversant un couloir ct ; ù as -
; se fit un large accroc : _ J’attends ave
— Alors ça, s’écria-t-eile, c’est le ^ imposition
clou de la soirée...
Et voilà, mon premier contact avec
le Premier français.
Pourvu qu’à son tour il nc sc venge
angoisse ma
feuille
Louis BUGETTE,
caricaturiste.
La- grève des étudiants
l’.N DES JUIFS. — Ah ! si un jour je le liens, lu verras de quelle façon je. le circoncirai...
loti- le » grand b journaux un!
retenti 'de.- 'Clameurs de- étudiant-;
contre le décret Chéron. La grève a
été proclamée le \ avril par Je co
mité de l'A^oeiafion générale des
eutdianL de Pari-. Le lendemain,
dès le matin, de- al'liche- étaient
placardées à la Sorbonne, tandis
que des orateur- haranguaient les
eeieur- de- bibliothèque^. Jeudi
matin la grève commença à la Pa
ru lié de droit et à Ja. Faculté des
e-. Sur l’ordre du rccleur, les
doyen- firent fermer les Facultés
et Je ministre avança le- vacances
e Pâque- de lieux jour-. Libérés
(te tou- souci.-, les étudiants fi
rent de joyeux monômes sur le
Hmlcvard Saint-Michel -et, dans
es ruelle- du Ouarfier Latin.
-Mai- -avaieul-il- au juste '].• pour
quoi de leur- manifedafions ? Ou
doit rappeler à ce -u jel. que le dé
cret (iiiéron avait supprimé les
concour- des agents de l’Etat jaui-
dant- le cours de R MU Les étu
diants. qui voyaient fermer net leur
avenir.- avaient déjà manifesté à
celte époque leur méconteiitement.
Le miilislere Paul-Boncour reuver-
■-r. il- avaient ru confiance; ni
M. dt .Monzir.
Devant la Faculté de Droit.
PE^SSANENTE
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personne qui, pendant le mois d’avril, nous aura envoyé le plus
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lolàhée !
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notre mouvement indépendant vou
draient par des hruits malveillants
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nise Caumel, Mlle Georgette Glassendler.
M.
Ayant foi dans l’avenir du jour- j U- foule qui se pressait dans les sa-
nal, ils avaient apporté avec leur : Ions de l’avenue Hoche. Dès 9
travail rédactionnel une aide maté- heures et demie du soir, attirés par
rielle et financière. l’installation des voitures des actua-
« L’union fait la force », dit la ; lités Pathé-Natan qui stationnaient
’ sagesse des nations. Pour la réussir : devant l’entrée de la salle, des pas-
complètement, nous aurions besoin j sants et promeneurs s’étaient arrè-
autant qu’inexacts enrayer sa mar- ! de toutes les bonnes volontés, du ; tés et nommaient au fur et à mesu-
che ascendante. concours de tous les lecteurs, de tous : re de leur arrivée les personnalités
Il s’agit des ressources dont dis- , ceux que notre journal intéresse. j venues assister à notre gala de cha-
pose notre journal pour vivre, res- j Le succès, en effet, dépend de : rité.
sources qui, d'après certains, seraient : l'augmentation du nombre des abon- Malgré le prix élevé des places, le
inavouables de par leur provenance nés. Or les lecteurs au numéro j Tout-Paris avait tenu à apporter
d’après d'autres, composées en étant au nombre de 30.000, il serait ! son obole aux chômeurs du Quar-
diffusion de notre journal en voyant; cabinet du préfet, est saluée par un j Jacques Ferry, mu* Jacqueline Grumberg',
iTt
partie de subventions allouées gé- facile de les abonner rapidement,
néreusement, on comprend aisément ; ce qui assurerait la vie matérielle
pourquoi, par les différents groupe
ments politiques, depuis l’extrême
droite jusqu'à l’extrême gauche.
Or, aucune preuve n’a jamais pu
être apportée pour étayer les basses
accusations portées contre nous.
Aucune précision n’a été donnée,
tier Latin, préférant notre manifes
! tation à d’autres fêtes organisées
de « Hoîàhée ! ». Nous avons émis, j tardivement par de puissants con-
justement, des carnets à souche ; frères dans un but que nous ne
de dix abonnements, à 18 ou 20 fr. j
l’un, que nous remettrons, contre j
remboursement, à la personne qui j
en fera Ja demande.
Celle-ci se chargera de les placer
comprenons guère.
Les vedettes, elles aussi, ont mon
tré qu’elles appréciaient tout parti
eulièrement les efforts du « Comité
aucune ne sera jamais donnée, et et recevra, en échange de ses démar- i Etudiants pour 1 Aide aux Chô-
. t . . , • , _ • • i nr , .meurs s> fie Hnlnhpp t nnismio a
pour cause... Les fonds dont a dis
posé « Holàhée
pour vivre jus
qu'à ce jour, ne sont pas le produit
de louches transactions, ni la rému
nération effective d'un soutien que
nous sommes supposés devoir à un
parti, qu’il soit de gauche ou de
droite.
ches, une commission de 25 r / 0 sur Tneurs » et de Holàhée ! puisque, à
les abonnements placés. i P ai "t de très rares exceptions, ehes
Ainsi, payant le carnet 135 francs, j ont toutes prêté le concours qu’elles
le démarcheur le placera au prix 1 avaient promis,
de 180 francs : le bénéfice de 45 fr. Les « grippes, indispositions subi-
devenant sa propriété immédiate. ! tes, fatigues, ordonnances formelles
Nous ne doutons pas que les jeunes du médecin de rentrer chez soi après
voudront nous être utiles et qu’ils le théâtre » ont été si peu nombre u-
Jamais plus qu’aujourd'hui, « Ho-', placeront rapidement un grand nom- ses qu’à 3 ■ heures du matin, le
làhée ! » n’a été aussi indépendant ; bre d’abonnements pour notre jour- spectacle commencé à 11 heures
et aussi libre ! j nal, le leur, « Holàhée ! », le journal j n’était pas encore terminé.
La présence de notre « Tribune ( de la nouvelle génération,
libre politique » devrait suffire J II est nécessaire, en effet, devant
amplement à prouver Ja parfaite i les menaces de l'avenir, devant la
indépendance de notre organe. j mauvaise foi de ceux qui accapa-
La foule comprend malaisément; rein les places des jeunes, il est né-
qu'un, groupe de personnes animées i cessaire que tous nous nous tenions
d’un même idéal puissent s’unir pour ; la main afin de faire vivre notre
réaliser un but commun. j journal qui saura dévoiler au mon-
C'est pourtant 13 cas de «■ Holà- * de les turpitudes de nos aînés,
liee ! », et si, jusqu'ici, nous avons . R. F,-ff.
M. Jehan-Clerc, commissaire géné
ral ; Jean Couvrat-Desvergnes, pré-
M. Pierre Mestre et le docteur Boillet,
Miss Arlette Alexander. M. Gabriel Moy,
secrétaire général de l’Union nationale dos
étudiants ; M. Henri Dickson, Miss Sonny
Russells, etc.
Dès 10 heures et demie, on voit
collaborateurs Jehan-Clerc et !
Sous «LA COUPOLE»
montparnassienne avec le:
Premier français
Lors du dernier spectacle du
« Tremplin », dont Holàhée ! a par
lé dans son numéro du 1 er , on put voir,
dans une scène du troisième acte, l'ex- ——.
ccllente comédienne Mlle Jolyse. dé-| Qualre heures du ^ l'immensité
ployer, pour se donner une contenance ; du « b! „ rol » « !èbre , u Joo) habi J
un journal qui n était autre qu Hoiahee! q . . i . v
t . M - luelle, toutes couleurs, toutes races ; un
Le titre, tourne du cote du public, irap- r i • <■ , - - p.
; nos coüaboi-ateurs Jehan-Uierc et 1 i( . l ir. , »• hlm qui ne s interrompt jamais, un film
■Roger Sardou s’affairer de la salle ; ! * ' c ! r j‘ y, U. ’ , ‘ , s 01 . ! que je revois depuis trois ans, chaque,
à la scène, débordants d’activité, : le » om Hoiahee ! volait de bouche nuit ct doaL je nc mc ]asse pa$> toujour U
recevant les artistes, les conduisant j en bouche, notre critique Bernard-Luc
auprès du populaire Joseph, régis- I s esbaudissait dans son fauteuil de cette
publicité bénévole.
La présence de
Holàhée ! au
seur général, de Marcel Vibert,
speaker bénévole et sympathique,
usant d’une diplomatie savante pour ~ .. .
faire patienter ceux qui désirent pas- j * * remplin » n avait d ailleurs nen de
ser tout de suite ou pour faire monter \ surprenant, puisque M. Georges Dela-
immédiatement sur la scène ceux 1 mare, le sympathique directeur de ce
qui voudraient îépétei aupaiavant, j théâtre, est lecteur de notre journal.
Et apres la « préfacé parîee » de ; J
Maryse Choisy qui explique au pu- ; -♦-
blic l’effort du « Comité des Etu- ! . , ^
diants pour l’Aide aux Chômeurs » (une histoire pas très catkoliqne
dont elle a visité les locaux, c’est le “
défilé ininterrompu des artistes ; Deux stagiaires affairés se rencon-
dont. le grand cœur a voulu venir trent dans les couloirs du Palais :
en aide aux malheureux. ! nr, f i • -,
i — Uu cours-tu donc si vite ?
A la troisième chambre. Je
pareil
soir.
el tellement différent chaque
« La Coupole » pivot du monde.
Ce soir, pourtant, il y a de l’inédit.
Quoi ?... t:
Une grande vedette ? Un ténor cé
lèbre ? Un champion 'fameux peut- 1
être ?... Oui, c’est cela, un champion
qui vient de remporter sa première vie-*]
toire.
LE SPECTACLE
plaide une affaire Blum contre Blach- !
Weill.
— Intéressant ?
—■ Peuh, une histoire qui n’est pas;
très catholique.
Maryse Choisy, « l’authoress »
j bien connue, présente en termes spi-
' rituels, cette « Nuit des Vedettes »,
I qui garda jusqu'à l'aube un climat
ô combien séduisant d'élégance, d’in
timité. de jeunesse et de cordialité.
La romancière remercia avec sim
plicité le nombreux public d’avoir Le Père la Pudeur
répondu à l'appel des étudiants et ^—
Un de nos collaborateurs, en com-
sident du Comité ; De Félix, vice- > Iarvse choisy présentant le spectacle, | assuré à sa généreuse intiative
piesidcm , Lemée, Robeiu Guy, vi- vue ( j u co j n opérateurs. succès qu elle méritait. • ,• • f ,
ce-commisaaire general: M' Renee; ,, , _ pagnie dune jeune fille charmante, re-
Padoux, membre du comité ; Roger , | sion artistes auï ^talents* varïét: 1 gardait d ' un peu P rès les ) ?eux dc 1* Scn-
Foucher-Creteau, directeur-redac- enc ^ï^otre nr^fe^ ' Avec beaucou P d’esprit, Louise de lllle Personne, et même ne mentirait-on
Chiapp ex u-e encox i otre \^j ennes „ ous con t a histoire d’une | point en disant que leurs lèvres se ren-
'upe amarante et c’un pantalon contraient — par intervalles s'entend. Or
Je, soussigné, désire recevoir J carnet de 10 abonnements ù
t< Holàhée ! », valeur pour Paris : 180 fr., pour le prix de 135 fr.
Je m’engage à vous envoyer le talon du carnet dès utilisation,
JSom Adresse
;ll!l!l!IIIIIIIIIHIIIIII!l!l!lill!!l!llllll!ll!llll!llllll!ll!!llllll!!l!l!l!l!IIIIIH
A L’INTENTION D’UN JEUNE NOTAIRE
DE LA COTE D’AZUR
les frais de quittance et de mainle
vée et ses honoraires resteront im
payés ou qu’ils seront payés plus
tard.
Dans ce cas, le notaire pourrait
Le droit d’un créancier hypothécaire
sur les fonds déposés chej le notâire pur le vendeur
Lorsqu’un acte de vente, passé, qu’après avoir fait signer à, un
chez un notaire, contient une quit- ! créancier hypothécaire quittance de
tance du prix, il n’en est pas moins i sa creance et mainlevée de son hy-
vrai que le vendeur ne le reçoit pas. pothèque, le notaire s’aperçoive ^que
L’acheteur le verse entre les mains
■du notaire et celui-ci le conserve à
titre de dépôt, dans l’attente de la
transcription et de la vérification
des déclarations hypothécaires du j
vendeur. j avoir tendance à distraire le mon-
J’ai analyse cette opération dans 1 tant des frais et des honoraires sur
un ouvrage qui vient de paraître à | la somme déposée,
la librairie Sirey (1) comme un dé-i Mais il est certain que « dans les
pôt de la part du vendeur donné, a hypothèses où l’opération s’analyse
titre de caution, pour garantir l’ac- j €n mandat, le notaire n’a pas le
complissement des formalités hypo- I d ro llt, de détourner les fonds de l’af-
thécaires. j fectation qui leur est donnée » (3).
A l’égard de ces formalités, le no- j Or à l’égard des formalités, nous
taire apparaît comme mandataire j l’avons vu, le notaire est mandataire
de l’acheteur, pour lequel les for- , de l’acheteur, il ne saurait donc dis-
malités sont du plus haut intérêt. ’ poser d’une partie quelconque de la
Si le vendeur avait des créanciers, somme à lui confiée avant d_ a yoir
le notaire serait chargé de rembour- accompli son mandat et, en 1 es-
ser leurs créances : il deviendrait j P e çe, son mandat est de payei le
ainsi, d’après la jurisprudence ne- '■ créancier.
gotiorum gestor des créanciers ins- La jurisprudence est en ce sens (4).
crits. j Nous savons que le notaire peut
Il devient ainsi responsable, à leur arguer de la solidarité à lui accor-
égard, du versement opéré entre les ! dée par la jurisprudence pour se
mains du vendeur à leur préju- faire payer ses avances.
dice 12 ù On répondra qu’ici, il ne s’agit pas
De nombreux arrêts et jugements d’avances : il y a un dépôt affecté ;
établissent la responsabilité du no- i et l’affectation est précisément dif-
taire à l’égard des créanciers hypo- férente du paiement des droits et
de police retenu, j u - ru rvco n
me on le sait, depuis plusieurs jour*,
et qui avait, dès le matin, adressé au
comité une lettre charmante, et re
met à Jean Couvrat-Desvergnes,
président du comité, une magnifi
que obole.
Les premiers rangs des fauteuils
sont occupés par de nombreuses
personnalités : M. de Fontenay, pré
sident du Conseil municipal, et M.
Lionel Nastorg. vice-président :
Mme et M. Becquet, président du
Conseil général de la Seine ; Mme
et M. Renard, préfet de la Seine ;
M*. le substitut et Mmes Escholier,
Mme et M. Bouchet, inspecteur di
visionnaire aux renseignements gé
néraux ; MM. Lavinal et Rosier, (
■ du cabinet du ministre de l’Educa
tion nationale, représentant M. de
, Monzie ; le D 1 Morel, président de
1 l’Office du Tourisme universitaire ; ■
- le recteur de l'Université de Paris et
Madame ; M. Achille Mestre, profes
seur à la Faculté de Droit de Paris, ;
président du Comité, et Madame. .
gns.
Roger Foucher-Créteau et Roger Sardou
bavardent
avec tes Paramount-Hollyuood Girls.
cette conversation avait lieu dans un
square et le gardien des pelouses, cour
roucé et pudibond, ne tolérant dans les
i bornes de ses grilles que des amours de
J moineaux ou de pigeons, les chassa igno-
j minieusement de son domaine en profé-
; rant des paroles blessantes.
[ S'agirait-il par hasard d’un des der
niers adeptes du Pcrc la Pudeur ?
La paix...
Notre ami Jacquinot, député de la
- ! Meuse, que tous les habitués du Quartier
Latin apprécient pour sa coutumière
bonhomie, donnait sur la paix cette ap
préciation assez spéciale : « La paix,
c est l’armistice qui continue. »
-f-
Stomkoulian jardinier
. , . . Lesympathiq uc président de la Con-
.. «..ArDemolombe. M. George, St a m-
riï ^ »P—»«• WU». non content de cultiver le,.
fleurs de rhétorique, s adonne encore à j
1 horticulture. On assure même qu’il au-
ait lancé un défi à un de nos collabo-
i On remarquait également dans la salle :
1 M. Pierre Lazareff, notre, si sympathique j
confrère de Paris-Midi et Paris-soir ; M.
i Cardinne-Petit, secrétaire général «e l'Opé-
tPiir on chef rlo Hnlnhér ’ • Rncror 1 ra *Comique ; M. Jacques Charies, directeur
teui en cnei ae noianee : , noger de la ÿCé ,. 1e du p ara mount ; Mile Lisette, „ „ . 7 ,, ,
Sardou, recevaient les personnali- I Lanvin ; m. Raymond Gau, Mile cnrist.ia- creorges Kaimbault transforma un
tés dans le hall d'entrée. A c saint-Granier, m. Maurice moment le plateau en basse-cour, à 1
Mlles Maryse Choisy, Christiane j de Paris-Midi ; notre confrère de Fois, de ia anae joie des spectateurs qui
Dclyne Mona Goya ; MM. Jim Gé- j
îalu, Gaston Modot QUI V6ndaicnt ; rey-Galland, président de la Chambre de
des programmes signés par tous les j commerce de Seine-et-Marne, conseiller du
£t t t i 91 p n a æ vn ï pît t on rîF 1 * OQ^nmeice exteiieur, et madfitme , M. et
aiusies, ne savaieni ou aonnei ae , Mme Gustave Foucher-Créteau, m. et Mme
la tete, * Paul Huet, Mlle Marianne Litvack, Mlle
surent apprécier l’originalité dans rateurs au sujet de la culture en serre
l’observation et l’exactitude dans d’une fleur rare.
l'exécution de cet extraordinaire j
imitateur de cris d'animaux. j -
(.Voir la suite page 5)
Le clou
•n i mil 11 Muiiimumni imiiniiiiitmiii imjjij 111 « ni 11 mi uni m i iniminmn 1111 n 11111 c 11111 m i n im ij
ENTRE JUIFS
Une artiste en vogue, devant se rendra
à un gala, rentra chez elle juste à temps
pour s'habill
OlJoUcNT,
OALMDiE.F\
Et c’est presque inconsciemment que
je suis porte vers lui.
j Une table imposante, le « grattin »
; du nouveau gouvernement est là.
L’ « écurie » est en joie, son « pou
lain » a gagné. Une feuille vierge, un
crayon bien taillé et trente secondes
plus tard le « comingman » est cou
ché, ravagé, disséqué. Le caricaturiste
est passé fà.
Comment va-t-il prendre la chose ?...
| Brutalement, face à son image en-*
I Iaidie (à vrai dire pas tellement) le pré-
| sident Daladier a un rictus douloureux..,
; les secondes passent, tragiques.
J ai un peu de remord, après une
lutte si chaude au Sénat, lui faire subir
une pareille épreuve...
Il me dit simplement : A Comme
c’est cruel !... » C’est tout.
Les grandes douleurs sont muettes.
Je sollicite une signature, qu’il m’ac
corde gentiment, sans rancune, déçu
cependant de s’être reconnu quand
même. . ,
« Merci ! Monsieur le Président, ne
m en veuillez pas., je suis le seul contri-
. t bua’ble qui puisse se venger... Ma foi,
ibiller et ainver avant la fin j’en profite ! »
de la soirée. Après les incidents qui
théeaire-s.
U peut
arriver, d’autre part,
EN MARGE
DE « LA NUIT DES VEDETTES
honoraires.
Le notaire devait faire consigner
les droits par le débiteur, le ven
deur. en l’occurrence, et, à défaut,
payer en ses lieu et place, pour^en-
suite se faire rembourser : le créan
cier ne devait nullement entrer dans
ces considérations.
Aussi, certain jeune notaire de la
Côte d’Azur devrait-il étudier un
peu la théorie avant que de se livrer
aux fâcheuses pratiques du nota
riat.
D’ailleurs, en matière de vente par
adjudication, la jurisprudence s’est
prononcée contre le notaire qui avait
utilisé partie de la consignation
pour enchérir à se couvrir de ses
frais <5), Et notre cas est très
voisin.
M. M.
pas
1= jtLuOcffe
~ 4., ■ » V H *
mangé depuis
— Chômeur...
trois jours ?...
— J’vous jure, ma bonne dame... p?.s
une goutte...
i O) Op. cit. page 129.
<2) Op, clt. page 129.
| (3) Op, eit. page 137.'
(4) Angers 24 mal 1843. P. 45. 1. 153. Req.
18 avril 1354. D. 54 1. 123 Montpellier 16
janvier 1856 D. 57. 2. 133 Grenoble 19 dé
cembre 1371. Q. 73. 2. 64 — R. N. n* 4168.
(5) Req. 23 juin 1927. Rép. Defr. 21525.
j Gaz. Pai. 28. 2. 316. Req. 17 fév. 1931 R.
'• J2722. J. N. 1931 p. 854.
retardent toujours lorsque ] on est pressé,
elle parvint au lieu du gala assez éner
vée. A peine arrivée elle prit sa robe
à un clou en traversant un couloir ct ; ù as -
; se fit un large accroc : _ J’attends ave
— Alors ça, s’écria-t-eile, c’est le ^ imposition
clou de la soirée...
Et voilà, mon premier contact avec
le Premier français.
Pourvu qu’à son tour il nc sc venge
angoisse ma
feuille
Louis BUGETTE,
caricaturiste.
La- grève des étudiants
l’.N DES JUIFS. — Ah ! si un jour je le liens, lu verras de quelle façon je. le circoncirai...
loti- le » grand b journaux un!
retenti 'de.- 'Clameurs de- étudiant-;
contre le décret Chéron. La grève a
été proclamée le \ avril par Je co
mité de l'A^oeiafion générale des
eutdianL de Pari-. Le lendemain,
dès le matin, de- al'liche- étaient
placardées à la Sorbonne, tandis
que des orateur- haranguaient les
eeieur- de- bibliothèque^. Jeudi
matin la grève commença à la Pa
ru lié de droit et à Ja. Faculté des
e-. Sur l’ordre du rccleur, les
doyen- firent fermer les Facultés
et Je ministre avança le- vacances
e Pâque- de lieux jour-. Libérés
(te tou- souci.-, les étudiants fi
rent de joyeux monômes sur le
Hmlcvard Saint-Michel -et, dans
es ruelle- du Ouarfier Latin.
-Mai- -avaieul-il- au juste '].• pour
quoi de leur- manifedafions ? Ou
doit rappeler à ce -u jel. que le dé
cret (iiiéron avait supprimé les
concour- des agents de l’Etat jaui-
dant- le cours de R MU Les étu
diants. qui voyaient fermer net leur
avenir.- avaient déjà manifesté à
celte époque leur méconteiitement.
Le miilislere Paul-Boncour reuver-
■-r. il- avaient ru confiance; ni
M. dt .Monzir.
Devant la Faculté de Droit.
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