Titre : La Jeunesse illustrée
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1922-06-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327962868
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11188 Nombre total de vues : 11188
Description : 11 juin 1922 11 juin 1922
Description : 1922/06/11 (N975). 1922/06/11 (N975).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9628794
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55902
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
N° 975. — 20 e Année
11 Juin 1922,
25 Centimes
La Jeunesse illustrée
JEAN
Cartebasse demeura quelques instants encore sur
le lieu du naufrage dans l’espoir de recueillir quelque
victime. Au moment où, convaincu de l’inutilité Je ses
recherches, il allait abandonner 1a place, il entendit
des plaintos. «A moi ! je vais mourir ! gémissait une
vqix étouffée. — Tenez bon! j’arrive, » répondit le
pilote en se dirigeant au juger vers l’endroit d’où par
taient ces appels. Il aperçut enlin, cramponné a une
épave, un homme qui se débattait faiblement. Il n’eut
que 1 le temps de le saisir et de lo hisser à bord au
moment où il allait couler à pic. C’était Flamand, lo
valet de M. do Poyriôres. A poino outrii pris pied dans
le canot qu’il s’évanouit.
Il fit comme il le disait et instantanément le do
mestique se trouvu soulagé. Il out alors la force de
raconter ce qui était arrivé a l’arrière du bateau.
M. do Poyrlôros et lui dormaiont dans leur cabine
q'iand la voix du pilote criant : « Au feu ! » los avait
réveillés. Ils s’étaient élancés sur lo pont pour par
ticiper au sauvetage du bateau. Mais u poino hors de
la cabine, ils avaient été assaillis par uno douzaine
dhominos masqués. Sans pordfo son sang-froid, lo
baron avait tiré sur eux los coups do ses deux pis
tolets. Los bandits y avaient répondu par une dé-
chargo générale. C’est a ce'momont quo Flamand
avait été atteint.
rtftVTi ^ uo mon maîtro a disparu, Il faut bien quo j
Ia Petite domolsolïo à 1a baronno. Pauvr
sfdi mc ell ° 9 111 n ’ a P»» déjà la tête bien solide. Je n
i« f- comm °nf lui upprendro lo nouveau malheur qt
“PP 6, — On dit que la nuit porte conseil. Dorme
ehir. 0 • 0Us - Pendant ce temps, je veillerai et je rôlli
nno — Patron, intervint alors Marco, moi Je n’t
pas soufTort du naufrage. IFdoit bion y avoir quelqu
vinage ici près. Voulez-voùs que l’aille y chercher d
? —Mais, mon pauvro enfant, tu nous as dl
t'Oi-uierne que tu ne connaissais pas le pays. Tu t’<
gareruis. Crois-moi, il vaut mieux que tu dormoi
1 OUrtailt. t— Dors te divi-ie 1
« vLrüPÎ «percevoir uno forme agile qui s’enfuyi
évftmf?; Marco! » appolu-t-11 a voix bosso pour ne i
Héei I?., ,fts d ?rmeurs. Seul, un bruit do branches f
Diiot,, Parvint et in forme ontrovue s’évanouit.
nnnun& u J‘ ut üo 00 rnalH . bientôt, convaincu
lo L l . e sa P oursulte * 11 revint à pas lents v«
vaiw h’Ü?. demandant A lui-même: . Pourquoi co mi
L’idéo. 6 nous a-t-n faussé compagnie, pourquoi
la iiwn® p, i ru lul on venir quand j’ai parlé do mé
mit rw , 0 , 6 ^, nos affaires. Est-ce quo co garnomont i
h narM» r * PH Kons de loi ? Aurait-il déjà ou mal
Peui-e r„ avec °. nx , Sa désertion mo paraît louol
hroini/.n M a drois-Je inlottx fait de m’en tenir A ni
u rem tores Impressions à son égard...
Incapable dès lors do se défendre, il était tombé et
avait assisté impuissant A la fin du drame. Le baron,
que sa blessure ancienne mettait en état d’infériorité
manifeste, n’avait pu résister longtemps à ses adver
saires. Pendant que deux d’entre eux le ligotaient,
les autres pénétraient dans la cabine et se mettaient
en devoir d’en déménager les caisses d’or qu’ils
avaient vraisemblablement transportées sur leur
barquo. ainsi que leur prisonnier, Quant au domes
tique, le croyant mort sans doute ou tout au moins
grièvement blessé, ils l’avaient abandonné à son inal-
houroux sort. Domeuré seul sur la patache, l’infor
tuné, en dépit do sos souffrances, s’était jeté a l’eau...
— J’aimeruirf mieux m’en aller.— Pourquoi ? — Je ne
sais pas... ma grand’môre sera inquiète. — Que mo
chantes-tu là ? Ta grand’môre ne sait même pas où tu
es. Allons ! dors et ne divaguo plus. » L’enfant n’insista
plus, mais parut ne se résigner que de mauvaise
f ;rAco ù demeurer avec ses compagnons.. Vaincue par
a fatigue, Gilborto do Monchol dormait déjà. Flamand
ne tarda pas à l’iiniter et bientôt Gartebasse resta
seul à veiller auprès du foyer. Mais les forces humai
nes ont des limites et les émotions par lesquelles avait
passé lo bravo homme en cette nuit tragique l’avaient
épuisé, lîn vain se rolovait-il do tomps en temps pour
faire quelques pas...
...et ne pas l’accepter à bord. Bail! qui vivra verra,
qu’il aille donc so faire pendre ailleurs ! Nous avons
bien d’uutres soucis sans nous mettre martel on tête
a propos d’un va-nu-plods... » Quand le jour se lova,
les premiors rayons du soleil éveillèrent Flamand.
Lo domostique avait bion reposé, il n’avait pas de
fièvre. Le pilote renouvola son pansement ot le blessé
déclara qu’il se sentait assez fort pour affronter los
fatigues du voyage. Gilberto s’éveilla à son tour. Ses
mamours lui avaient appris ia réHignation et, suns
faire entondro la moindre plainte, elle annonça qu’elle
aussi ôtait prête à partir. Avant de so mettre en che
min, nos trois voyageurs Jetèrent un dernier regard
sur (e lieu du sinistre. La rivière avait repris son calme.
« Allons, bon ! grogna Gartebasse, non seulement
il ne pourra nous être utile, mais il va encore nous
embarrasser... Mais, au fait, lo pûvre a peut-être été
blessé dans la bagarre. En ce cas, regagnons la terre
au plus vite, afin de lui donner des soins. » une lu
mière brillait sur la rive. « C’est sans doute Marco qui
aura fait du feu pour se réchauffer et pour iriè donner
un point do repère, se dit le pilote. Il est débrouillard,
ce gamin, mais ce qu’il a fait là est bien imprudent: il
risque d’attirer les bandits et de mettre le feu à la fo
rêt.» Les appréhensions du marinier se trouvèrent heu
reusement vaines. Marco avait choisi un endroit abrité
et assez éloigné des arbres pour y établir son foyer.
...pour éviter d’ôtre brûlé vif. Aü moment où le bateau
sombrait, il avait été entraîné par le remous, mais,
par bonheur, de son bras valide, il avait pu se cram-
E onner ù une épave. « Nous savons lo reste, ajouta
artebasse. Tu me dois une hère chandelle. — Je ne
suis pas prêt à l’oublier, mon brave ami, ot c’est entre
nous a la vio à la mort... Mais à présent, qu’allons-
nous faire ? — Le jour ne paraîtra pas avant deux
heures. Attendons-le pour nous mettre en route.
Auxerre n’est guère à plus de trois ou quatre lieues.
J’espère que vous aurez tous la force d’y aller à pied,
et là, nous irons trouver la justice pour qu’on re
cherche les brigands. —Et puis, dit encore Flamand...
...en vain se pinçait-il pour se tenir éveillé: une som
nolence lo gagnait. Il s’endormit... Soudain il se ré
veilla on sursaut. Dans son sommeil, il avait entendu
marcher. D’un bond il fut debout. Mais le feu était
presque entièrement éteint et, tout d’abord, il ne vit
rien. « J’ai révé, » se dit-il. Et il ramassa une poignée
de brunches sèches qu’il jeta sur lo foyer. La llamme
se raviva et bientôt uno vive lueur illumina de nou
veau la clairière. A sa clarté, le pilote examina le
campement ot ses yeux s’arrondiront de stupeur: la
place de Marco était vide. « Où peut donc être passé
ce maudit gamin ? » murmura Gartebasse en regar
dant de tous côtés. A la limite du fourré...
Nulle épave no flottait plus. Abandonnant lo canot,
la petite troupe so mite route. Elle cheminait depuis
un quart d’houre à poino quand, sur le chemin de
halage, elle découvrit les cadavres des deux chevaux.
Les pauvres bêtes avaient ou Ioh jnrrots tranchés et
un bout d’amarre était encore attaché à leur collier.
« Voici une preuve do plus du passage des bandits,
remarqua lo pilote Mais comment se fait-il que nous
n’apercevions pas traco du conducteur ? Aurait-il été
enlevé, lul aussi ? » Comme pour lui répondre, des
gémissements partirent d’un fourré voisin. Carte-
basse y courut et découvrit lo charretier lié au tronc
d’un arbro. Le malheureux avait passé toute la nuit...
(Voir la suite page 2.)
FALCO
Aux alentours, tout était tranquille. Cartebasse se
rassura... La chaleur du foyer ne tarda pas à ranimer
Flamand. Il ouvrit les yeux et un cri de douleur lui
échappa. « Je souffre ! gémit-il, a boire! — Serais-tu
blessé ? lui demanda le patron. — Je crois que j’ai un
bras de cassé. » Pendant que Marco se bâtait d’aller
mouiller un mouchoir à la rivière, a la lueur du feu
Cartebasse fendait la manche du blessé et examinait
sa plaie. « Ce n’est rien, dit-il, une simple balle dans
le gras du bras, elle est entrée par ici et ressortie de
l’autre côté, l’os n’est môme pas atteint. Je vais te
faire un pansement et dans quelques jours il n’y pa-
11 Juin 1922,
25 Centimes
La Jeunesse illustrée
JEAN
Cartebasse demeura quelques instants encore sur
le lieu du naufrage dans l’espoir de recueillir quelque
victime. Au moment où, convaincu de l’inutilité Je ses
recherches, il allait abandonner 1a place, il entendit
des plaintos. «A moi ! je vais mourir ! gémissait une
vqix étouffée. — Tenez bon! j’arrive, » répondit le
pilote en se dirigeant au juger vers l’endroit d’où par
taient ces appels. Il aperçut enlin, cramponné a une
épave, un homme qui se débattait faiblement. Il n’eut
que 1 le temps de le saisir et de lo hisser à bord au
moment où il allait couler à pic. C’était Flamand, lo
valet de M. do Poyriôres. A poino outrii pris pied dans
le canot qu’il s’évanouit.
Il fit comme il le disait et instantanément le do
mestique se trouvu soulagé. Il out alors la force de
raconter ce qui était arrivé a l’arrière du bateau.
M. do Poyrlôros et lui dormaiont dans leur cabine
q'iand la voix du pilote criant : « Au feu ! » los avait
réveillés. Ils s’étaient élancés sur lo pont pour par
ticiper au sauvetage du bateau. Mais u poino hors de
la cabine, ils avaient été assaillis par uno douzaine
dhominos masqués. Sans pordfo son sang-froid, lo
baron avait tiré sur eux los coups do ses deux pis
tolets. Los bandits y avaient répondu par une dé-
chargo générale. C’est a ce'momont quo Flamand
avait été atteint.
rtftVTi ^ uo mon maîtro a disparu, Il faut bien quo j
Ia Petite domolsolïo à 1a baronno. Pauvr
sfdi mc ell ° 9 111 n ’ a P»» déjà la tête bien solide. Je n
i« f- comm °nf lui upprendro lo nouveau malheur qt
“PP 6, — On dit que la nuit porte conseil. Dorme
ehir. 0 • 0Us - Pendant ce temps, je veillerai et je rôlli
nno — Patron, intervint alors Marco, moi Je n’t
pas soufTort du naufrage. IFdoit bion y avoir quelqu
vinage ici près. Voulez-voùs que l’aille y chercher d
? —Mais, mon pauvro enfant, tu nous as dl
t'Oi-uierne que tu ne connaissais pas le pays. Tu t’<
gareruis. Crois-moi, il vaut mieux que tu dormoi
1 OUrtailt. t— Dors te divi-ie 1
« vLrüPÎ «percevoir uno forme agile qui s’enfuyi
évftmf?; Marco! » appolu-t-11 a voix bosso pour ne i
Héei I?., ,fts d ?rmeurs. Seul, un bruit do branches f
Diiot,, Parvint et in forme ontrovue s’évanouit.
nnnun& u J‘ ut üo 00 rnalH . bientôt, convaincu
lo L l . e sa P oursulte * 11 revint à pas lents v«
vaiw h’Ü?. demandant A lui-même: . Pourquoi co mi
L’idéo. 6 nous a-t-n faussé compagnie, pourquoi
la iiwn® p, i ru lul on venir quand j’ai parlé do mé
mit rw , 0 , 6 ^, nos affaires. Est-ce quo co garnomont i
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Peui-e r„ avec °. nx , Sa désertion mo paraît louol
hroini/.n M a drois-Je inlottx fait de m’en tenir A ni
u rem tores Impressions à son égard...
Incapable dès lors do se défendre, il était tombé et
avait assisté impuissant A la fin du drame. Le baron,
que sa blessure ancienne mettait en état d’infériorité
manifeste, n’avait pu résister longtemps à ses adver
saires. Pendant que deux d’entre eux le ligotaient,
les autres pénétraient dans la cabine et se mettaient
en devoir d’en déménager les caisses d’or qu’ils
avaient vraisemblablement transportées sur leur
barquo. ainsi que leur prisonnier, Quant au domes
tique, le croyant mort sans doute ou tout au moins
grièvement blessé, ils l’avaient abandonné à son inal-
houroux sort. Domeuré seul sur la patache, l’infor
tuné, en dépit do sos souffrances, s’était jeté a l’eau...
— J’aimeruirf mieux m’en aller.— Pourquoi ? — Je ne
sais pas... ma grand’môre sera inquiète. — Que mo
chantes-tu là ? Ta grand’môre ne sait même pas où tu
es. Allons ! dors et ne divaguo plus. » L’enfant n’insista
plus, mais parut ne se résigner que de mauvaise
f ;rAco ù demeurer avec ses compagnons.. Vaincue par
a fatigue, Gilborto do Monchol dormait déjà. Flamand
ne tarda pas à l’iiniter et bientôt Gartebasse resta
seul à veiller auprès du foyer. Mais les forces humai
nes ont des limites et les émotions par lesquelles avait
passé lo bravo homme en cette nuit tragique l’avaient
épuisé, lîn vain se rolovait-il do tomps en temps pour
faire quelques pas...
...et ne pas l’accepter à bord. Bail! qui vivra verra,
qu’il aille donc so faire pendre ailleurs ! Nous avons
bien d’uutres soucis sans nous mettre martel on tête
a propos d’un va-nu-plods... » Quand le jour se lova,
les premiors rayons du soleil éveillèrent Flamand.
Lo domostique avait bion reposé, il n’avait pas de
fièvre. Le pilote renouvola son pansement ot le blessé
déclara qu’il se sentait assez fort pour affronter los
fatigues du voyage. Gilberto s’éveilla à son tour. Ses
mamours lui avaient appris ia réHignation et, suns
faire entondro la moindre plainte, elle annonça qu’elle
aussi ôtait prête à partir. Avant de so mettre en che
min, nos trois voyageurs Jetèrent un dernier regard
sur (e lieu du sinistre. La rivière avait repris son calme.
« Allons, bon ! grogna Gartebasse, non seulement
il ne pourra nous être utile, mais il va encore nous
embarrasser... Mais, au fait, lo pûvre a peut-être été
blessé dans la bagarre. En ce cas, regagnons la terre
au plus vite, afin de lui donner des soins. » une lu
mière brillait sur la rive. « C’est sans doute Marco qui
aura fait du feu pour se réchauffer et pour iriè donner
un point do repère, se dit le pilote. Il est débrouillard,
ce gamin, mais ce qu’il a fait là est bien imprudent: il
risque d’attirer les bandits et de mettre le feu à la fo
rêt.» Les appréhensions du marinier se trouvèrent heu
reusement vaines. Marco avait choisi un endroit abrité
et assez éloigné des arbres pour y établir son foyer.
...pour éviter d’ôtre brûlé vif. Aü moment où le bateau
sombrait, il avait été entraîné par le remous, mais,
par bonheur, de son bras valide, il avait pu se cram-
E onner ù une épave. « Nous savons lo reste, ajouta
artebasse. Tu me dois une hère chandelle. — Je ne
suis pas prêt à l’oublier, mon brave ami, ot c’est entre
nous a la vio à la mort... Mais à présent, qu’allons-
nous faire ? — Le jour ne paraîtra pas avant deux
heures. Attendons-le pour nous mettre en route.
Auxerre n’est guère à plus de trois ou quatre lieues.
J’espère que vous aurez tous la force d’y aller à pied,
et là, nous irons trouver la justice pour qu’on re
cherche les brigands. —Et puis, dit encore Flamand...
...en vain se pinçait-il pour se tenir éveillé: une som
nolence lo gagnait. Il s’endormit... Soudain il se ré
veilla on sursaut. Dans son sommeil, il avait entendu
marcher. D’un bond il fut debout. Mais le feu était
presque entièrement éteint et, tout d’abord, il ne vit
rien. « J’ai révé, » se dit-il. Et il ramassa une poignée
de brunches sèches qu’il jeta sur lo foyer. La llamme
se raviva et bientôt uno vive lueur illumina de nou
veau la clairière. A sa clarté, le pilote examina le
campement ot ses yeux s’arrondiront de stupeur: la
place de Marco était vide. « Où peut donc être passé
ce maudit gamin ? » murmura Gartebasse en regar
dant de tous côtés. A la limite du fourré...
Nulle épave no flottait plus. Abandonnant lo canot,
la petite troupe so mite route. Elle cheminait depuis
un quart d’houre à poino quand, sur le chemin de
halage, elle découvrit les cadavres des deux chevaux.
Les pauvres bêtes avaient ou Ioh jnrrots tranchés et
un bout d’amarre était encore attaché à leur collier.
« Voici une preuve do plus du passage des bandits,
remarqua lo pilote Mais comment se fait-il que nous
n’apercevions pas traco du conducteur ? Aurait-il été
enlevé, lul aussi ? » Comme pour lui répondre, des
gémissements partirent d’un fourré voisin. Carte-
basse y courut et découvrit lo charretier lié au tronc
d’un arbro. Le malheureux avait passé toute la nuit...
(Voir la suite page 2.)
FALCO
Aux alentours, tout était tranquille. Cartebasse se
rassura... La chaleur du foyer ne tarda pas à ranimer
Flamand. Il ouvrit les yeux et un cri de douleur lui
échappa. « Je souffre ! gémit-il, a boire! — Serais-tu
blessé ? lui demanda le patron. — Je crois que j’ai un
bras de cassé. » Pendant que Marco se bâtait d’aller
mouiller un mouchoir à la rivière, a la lueur du feu
Cartebasse fendait la manche du blessé et examinait
sa plaie. « Ce n’est rien, dit-il, une simple balle dans
le gras du bras, elle est entrée par ici et ressortie de
l’autre côté, l’os n’est môme pas atteint. Je vais te
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