Titre : La Jeunesse illustrée
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1909-12-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327962868
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 19 décembre 1909 19 décembre 1909
Description : 1909/12/19 (N356). 1909/12/19 (N356).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9625762
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55902
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 356. — 7 e Année,
- lO Centimes -
19 Décembre 1909.
La Jeunesse illustrée
LA PETITE
Nouvellement marié, M. de Saint-Ernest, explo
rateur distingué, a laissé sa jeune femme aux envi
rons de Paris et voyage en Chine.
A cette nouvelle, l’heureux père revient en
France pour embrasser les siens. Les premières
effusions passées, M. de Saint-Ernest présente à sa
femme sa petite protégée. Tout à son amour mater
nel, Mme de Saint-Ernest fait grise mine àLo-Tus.
Puis l’explorateur est obligé de voyager de nou
veau. Il part, laissant Lo-Tus à la garde de sa
femme. La petite Chinoise reçoit souvent des cor
rections sans motifs. Lo-Tus, désolée de ne pas être
aimée par sa maîtresse, ne se plaint pas.
On a volé le contenu du coffre-fort. Un policier
nommé Gibson se met immédiatement en campa
gne. Sur la neige, il voit des empreintes curieuses.
Il en prend le croquis. Malheureusement il ne peut
suivre leur piste jusqu’au bout, par suite d’un dégel
subit.
CHINOISE, par Luc LEGUE Y
Un jour, il rencontre un Chinois, qui se plaint
d’avoir une trop nombreuse famille et qui est sur le
point d’abandonner sa plus jeune fille. Moyennant
quelques pièces d’argent, M. de Saint-Ernest se fait
confier la petite Chinoise.
L’explorateur reste quelques années auprès de
sa femme, s’occupant de jardinage, taillant les
arbres de la propriété dans ses moments de loisir.
La gentille enfant répond au nom de Lo-Tus.
M. de Saint-Ernest la garde près de lui. Un beau
jour il reçoit une lettrede sa femme, lui annonçant
la naissance d’un premier bébé, une petite fille.
De temps en temps, la petite famille fait une pro
menade dans les environs. Ils vont parfois assez
loin, jusqu’à la bicoque du gars Martin, un mauvais
sujet, pauvre comme Job.
Un soir d’hiver, alors que tout le monde est
couché, elle entend du bruit et constate qu’on
fracture le coffre-fort dans le bureau contigu à sa
chambre.
Toujours fiévreuse, Lo-Tus est encore dans le
salon, lorsque le policier rentrechez Mme de Saint-
Ernest. La façon particulière dont elle est chaussée
attire l’attention du détective.
Mme de Saint-Ernest, qui couche avec sa fille au
premier étage, n’a rien entendu. Le lendemain,
Lo-Tus, par suite de sa frayeur, a une fièvre telle
qu’elle ne peut rien répondre au juge d’instruction
qui l'interroge.
Il interroge Mme de Saint-Ernest : « — J’ai la
certitude de la culpabilité de cette jeune Chinoise
dit-il. La femme de l'explorateur ne défendant
pas Lo-Tus, celte dernière, dont la fièvre augmente,
est menée à l’hôpital, en attendant d’être empri
sonnée. (Voir la suite page 2.)
- lO Centimes -
19 Décembre 1909.
La Jeunesse illustrée
LA PETITE
Nouvellement marié, M. de Saint-Ernest, explo
rateur distingué, a laissé sa jeune femme aux envi
rons de Paris et voyage en Chine.
A cette nouvelle, l’heureux père revient en
France pour embrasser les siens. Les premières
effusions passées, M. de Saint-Ernest présente à sa
femme sa petite protégée. Tout à son amour mater
nel, Mme de Saint-Ernest fait grise mine àLo-Tus.
Puis l’explorateur est obligé de voyager de nou
veau. Il part, laissant Lo-Tus à la garde de sa
femme. La petite Chinoise reçoit souvent des cor
rections sans motifs. Lo-Tus, désolée de ne pas être
aimée par sa maîtresse, ne se plaint pas.
On a volé le contenu du coffre-fort. Un policier
nommé Gibson se met immédiatement en campa
gne. Sur la neige, il voit des empreintes curieuses.
Il en prend le croquis. Malheureusement il ne peut
suivre leur piste jusqu’au bout, par suite d’un dégel
subit.
CHINOISE, par Luc LEGUE Y
Un jour, il rencontre un Chinois, qui se plaint
d’avoir une trop nombreuse famille et qui est sur le
point d’abandonner sa plus jeune fille. Moyennant
quelques pièces d’argent, M. de Saint-Ernest se fait
confier la petite Chinoise.
L’explorateur reste quelques années auprès de
sa femme, s’occupant de jardinage, taillant les
arbres de la propriété dans ses moments de loisir.
La gentille enfant répond au nom de Lo-Tus.
M. de Saint-Ernest la garde près de lui. Un beau
jour il reçoit une lettrede sa femme, lui annonçant
la naissance d’un premier bébé, une petite fille.
De temps en temps, la petite famille fait une pro
menade dans les environs. Ils vont parfois assez
loin, jusqu’à la bicoque du gars Martin, un mauvais
sujet, pauvre comme Job.
Un soir d’hiver, alors que tout le monde est
couché, elle entend du bruit et constate qu’on
fracture le coffre-fort dans le bureau contigu à sa
chambre.
Toujours fiévreuse, Lo-Tus est encore dans le
salon, lorsque le policier rentrechez Mme de Saint-
Ernest. La façon particulière dont elle est chaussée
attire l’attention du détective.
Mme de Saint-Ernest, qui couche avec sa fille au
premier étage, n’a rien entendu. Le lendemain,
Lo-Tus, par suite de sa frayeur, a une fièvre telle
qu’elle ne peut rien répondre au juge d’instruction
qui l'interroge.
Il interroge Mme de Saint-Ernest : « — J’ai la
certitude de la culpabilité de cette jeune Chinoise
dit-il. La femme de l'explorateur ne défendant
pas Lo-Tus, celte dernière, dont la fièvre augmente,
est menée à l’hôpital, en attendant d’être empri
sonnée. (Voir la suite page 2.)
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