Presse et revues
8 pages
Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1935-06-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090
Description : 13 juin 1935 13 juin 1935
Description : 1935/06/13 (N1604). 1935/06/13 (N1604).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k961894n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
D-T
Hebdomadaire. — 32 e année.
35 CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an..; 17.60
— Six mois 9.50
Étranger : Un an. 30 tr.
Chèque postal 388-84
35 CENTIMES
1. FAYARD «1C", Éditeurs
1S et 20
me du Sl-Bothard. PiSIS (14 e
Chèque postal 388-84 / ” ?
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LIMAGE MYSTERIEUSE
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Le père Husson, vieil avare, vivait seul avec sa gou
vernante Elise, aussi âgée que lui. Le bruit courait qu’il
avait un trésor caché dans son jardin. Sans doute, était-ce
pour cela qu’il n’employait, pour quelques travaux à
exécuter, qu’un simple a’esprit, nommé Gerfaut. C’était
une manière de chemineau, depuis peu dans le pays, de
mise et...
...d’allures étranges, un innocent, pour tout dire, comme
il s’en rencontre parfois, qui amusent les petits et font
sourire les grands. Un soir, alors, que tout dormait dans
le village, Husson se dirigea doucement, au fond do son
jardin, vers un antique hangar dont le sol était dallé.
C’est sous une de ces dalles que l’avare avait caché son
trésor. Un léger bruit de pas, en approchant...
...volé, volé, c’est lui! c’est lui! » Ce fut tout, car il devint dé» lors comme prive de raison
et incapable d’articuler un mot. Les soupçons d’Elise, et ceux de tout le village se portèrent
sur le père Jaffard, surnommé le jeteur de sorts, qui menait avec son apprenti Gérard, une
existence mystérieuse dans sa maison toujours fermée^ A / — -
quel travail s’y livrait-il ? A quelque besogne do réprouvé, (h
...du côté de l’enclos du père Husson. La fidèle Elise, à qui eee propos furent rapportés,
l’accusa formellement d’avoir dévalisé êon maître. Il fut arrête et conduit à la prison
municipale en attendant son jugement. Mais ce fut en vain qu’on tenta de tirer quelque
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} le volj de son -'trésor avait produit en lui un tel
ébranlement moral qu’il était incapable désormais du
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■MH
.il demeurait muet, le regard
...il demeurait muet, le regard perdu comme en une
continuelle contemplation, sans, doute celle du trésor
envolé, ne répondant jamais aux questions que, d’ailleurs,
il ne paraissait pas entendre. Cependant, Gérard, le
i 'eune apprenti du père Jaffard ne pouvait croire à
a malhonnêteté de son maître. Il essaya, mais en vain,
de questionner...
.le père Husson. Alors il n’eut
qu’une pensée
...s’arrêta un instant, parut ricaner, puis soudain la!
lumière s’éteignit et tout rentra dans l’ombre. Gerfaut, en
proie à une terreur irraisonnée, s’en fut en courant sur la
grand’route. La vision qu’il avait eue était si étrange, que
le lendemain, à son réveil, il crut bien qu’il avait rêvé et!
petit à petit, il oublia son cauchemar. En tout cas, dès
le soir même il quitta le pays. La disparition...
faire éclater l’innocence de son maître. Ün soir, Gerfaut
1 innocent, en passant devnnt la maison de Jaffard, resta
cloué de stupeur... il se crut l’objet* d’une hallucina
tion... Dans l’encadrement de la fenêtre, il se vit, lut,
aussi ressemblant que dans une glace, sa vivante image 1...
Son sosie mystérieux fit un pas,...
.
llWilli!
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.du chemineau attira peu 1 attention et on n y attacha aucune importance. À
...du chemineau attira peu l’attention et on n’y attacha aucune importance. Â peu de temps
de là, un nouveau venu, un M. Hogg, achetait le vieux château dominant le village. Tout île
suite, il fut considéré, car il faisait travailler de nombreux ouvriers agricoles dans ses terres.
Mais il était distant et renfermé. « Il est peu causeur! » disait-on. Il apprit des habitants du
village le drame encore récent qui avait conduit Jaffard on prison. Un soir que M. Hogg...
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