Titre : Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie
Auteur : Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels (France). Auteur du texte
Éditeur : Siège social (Paris)
Date d'édition : 1894-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728215s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1894 01 novembre 1894
Description : 1894/11/01 (A4,N24)-1894/12/31. 1894/11/01 (A4,N24)-1894/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9615800v
Source : CODHOS / Archives CFDT, 2013-304540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2015
4e ANNÉE — N° 24 Novembre-Décembre 1894
BULLETIN
DU
SYNDICAT DES EMPLOYÉS
DU COMMERCE & DE L'INDUSTRIE
FONDÉ EN 1887
SIÈGE SOCIAL : 14, rue des Petits-Carreaux, 1.4. — PARIS
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES
S'adresser àu Siège social
Le BULLETIN est envoyé gratis aux Syndiqués
Jusqu'à nouvel ordre, le BULLETIN paraîtra tous les deux mois
AUX NOUVEAUX ABONNÉS DU BULLETIN
Nous sommes heureux d'adresser ici nos plus sincères
remerciements aux hommes de bien qui ont répondu à
notre appel, en souscrivant un abonnement à notre Bul-
letin ; nous leur exprimons toute notre gratitude pour avoir
bien voulu nous donner ce témoignage de leur bienveil-
lante sympathie, en contribuant de cette façon à accroître
l'action de notre Syndicat.
Nous puiserons dans ces encouragements l'énergie
nécessaire à l'accomplissement de l'œuvre que nous avons
entreprise, avec le désir de rester toujours dignes de l'in-
térêt que nous portent nos bienfaiteurs. Nous exprimons
également l'espoir que leur exemple suscitera de géné-
J'eu x efforls chez tous ceux qui veulent arriver à la seule
solution possible de la question sociale, en acceptant
d'être, suivant leur situation, les dispensateurs de la Pro-
'vidence envers ceux qui appliquent cetle sage maxime :
« Aide-Loi, le ciel t'aidera. » Le Conseil syndical.
ALLOCUTION DE M. DEYILLE(l)
à notre Assemblée générale du 23 Octobre 1894
MESSIEURS,
L'ordre du jour donne maintenant la parole à
M. Deville, mais je la prends pour protester contre
la rédaction de cet ordre du jour : il était convenu
avec votre président que je ne ferais pas de discours.
Je liens à ce que cette convention soit connue, car je
ne veux pas risquer une comparaison avec les ora-
teurs habituels de vos grandes assemblées; mais
puisque nous sommes ici dans une réunion plus
simple, j'imagine qu'il vous est agréable de savoir
(!) Slônographiée par MM. Paul Salvert et J. Ziraheld.
ce qu'une personne que vous voyez pour la première
fois pense de vous, et je crois qu'en vous donnant
simplement mes impressions sur votre œuvre, je
remplirai exactement mon programme et le vôtre.
Vous me voyez ici pour la première fois, mais je
connais votre œuvre depuis ses débuts : le cher Frère
Hiéron pourrait vous dire qu'au moment où il son-
geait à fonder votre Syndicat, il m'en fit part, et que
je lui exprimai alors toutes mes sympathies. La sym-
pathie, il est vrai, c'est quelque chose qui peut dis-
paraître avec le temps. Mais lorsqu'on revoit au bout
de sept ans un enfant qu'on a vu naître, et pour lequel
on a formé des vœux, on est heureux de le trouver
grandi, et d'examiner dans quelles conditions il s'est
développé. Quand j'ai vu votre œuvre, je ne dis pas
ce soir, mais quand je l'ai revue, ces jours derniers,
dans les conversations que j'ai eues avec quelques
syndiqués, dans l'es rapports que j'ai lus, dans le
Bulletin si complet que vous publiez et qui indique
vos progrès, je suis arrivé à une opinion réfléchie et
raisonnée, celle que je puis vous dire aujourd'hui. Je
trouve que votre œuvre est excellente dans son prin-
cipe, admirable dans son organisation et presque
parfaite dans son fonctionnement.
Dans son principe, elle est presque unique : c'est
l'utilisation par des catholiques de la loi de 1884.
C'est un fait qu'il faut livrer à l'imitation de tous,
parce que ce n'est pas sans quelque étonnement qu'on
a vu votre Syndicat se fonder; c'est quelque chose de
très nouveau que de voir des catholiques exercer
leurs droits et s'en servir. Au moment du vote, celte
loi a excité notre méfiance, car nous, catholiques,
nous avons l'habitude de demander à être protégés,
si bien que le jour où on ne nous protège plus, nous
ne devons plus exister. On disait : « Une loi comme
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entreprise, avec le désir de rester toujours dignes de l'in-
térêt que nous portent nos bienfaiteurs. Nous exprimons
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J'eu x efforls chez tous ceux qui veulent arriver à la seule
solution possible de la question sociale, en acceptant
d'être, suivant leur situation, les dispensateurs de la Pro-
'vidence envers ceux qui appliquent cetle sage maxime :
« Aide-Loi, le ciel t'aidera. » Le Conseil syndical.
ALLOCUTION DE M. DEYILLE(l)
à notre Assemblée générale du 23 Octobre 1894
MESSIEURS,
L'ordre du jour donne maintenant la parole à
M. Deville, mais je la prends pour protester contre
la rédaction de cet ordre du jour : il était convenu
avec votre président que je ne ferais pas de discours.
Je liens à ce que cette convention soit connue, car je
ne veux pas risquer une comparaison avec les ora-
teurs habituels de vos grandes assemblées; mais
puisque nous sommes ici dans une réunion plus
simple, j'imagine qu'il vous est agréable de savoir
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remplirai exactement mon programme et le vôtre.
Vous me voyez ici pour la première fois, mais je
connais votre œuvre depuis ses débuts : le cher Frère
Hiéron pourrait vous dire qu'au moment où il son-
geait à fonder votre Syndicat, il m'en fit part, et que
je lui exprimai alors toutes mes sympathies. La sym-
pathie, il est vrai, c'est quelque chose qui peut dis-
paraître avec le temps. Mais lorsqu'on revoit au bout
de sept ans un enfant qu'on a vu naître, et pour lequel
on a formé des vœux, on est heureux de le trouver
grandi, et d'examiner dans quelles conditions il s'est
développé. Quand j'ai vu votre œuvre, je ne dis pas
ce soir, mais quand je l'ai revue, ces jours derniers,
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l'utilisation par des catholiques de la loi de 1884.
C'est un fait qu'il faut livrer à l'imitation de tous,
parce que ce n'est pas sans quelque étonnement qu'on
a vu votre Syndicat se fonder; c'est quelque chose de
très nouveau que de voir des catholiques exercer
leurs droits et s'en servir. Au moment du vote, celte
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si bien que le jour où on ne nous protège plus, nous
ne devons plus exister. On disait : « Une loi comme
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