Titre : Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie
Auteur : Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels (France). Auteur du texte
Éditeur : Siège social (Paris)
Date d'édition : 1895-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728215s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1895 01 juillet 1895
Description : 1895/07/01 (A5,N28)-1895/08/31. 1895/07/01 (A5,N28)-1895/08/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k96157950
Source : CODHOS / Archives CFDT, 2013-304540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2015
5e AN-NÉE N° 28 , Juillet-Août 1895
BULLETIN
..
\ DU
SYNDICAT DES EMPLOYES
- DU COMMERCE & DE L ND U S TRI E
FONDÉ EN 1887 -
SIÈGE SOCIAL : 14, rue des Petits-Carreaux, 14. — PARIS
PO-Irn LES-A-SONMEMENTO E-T LES ANNONCES
S'adresser au Siège social -
Le BULLETIN' est envoyé-gratis aux- ^Tnîliqr.os
Jusqu'à nouvel ordre, le BULLETIN paraîtra tous les deux mois
Au moment où nous nous préoccupons de développer parmi
nos adhérents l'instruction professionnelle et sociale, la Providence
nous a réservé pour un sujet aussi important, la bienveillante
collaboration de M. Blanchemain, fondateur et président de l'Asso-
ciation professionnelle de Saint-Fiacre, et secrétaire de la Société
des agriculteurs de .France ; nous sommes assurés que nos lecteurs
liront avec attention l'intéressant article ci-dessous et nous prions
son auteur de bien vouloir accepter ici l'hommage de notre respec-
tueuse sympathie et l'assurance de notre sincère gratitude.
DE t'ENSHBNENENï DANS LES SYNDICATS
La question sociale, ou mieux -l'étude des améliorations
possibles à apporter dans la société en général, et dans l'or-
ganisation du travail en particulier, a trouvé, au point de vue
des réalisations pratiques, tout le monde au dépourvu.
L'acuité avec laquelle s'est posé le problème, le besoin et le
désir que tous ont de le résoudre pour reconquérir la paix des
-';-F-prÏf<;; e^es. [œurs, le plus -grand jics hiens, np doivent pas
nous engager à rien précipiter. Aucune solution ne doit être
mise en avant et répandue sans une consciencieuse et patrio-
tique réflexion.
Il y va, en effet, du salut du pays.
Ceux qui veulent sincèrement les améliorations sociales et
travaillent à les préparer, comme ceux qui les revendiquent
à outrance au prix de bouleversements irréparables pour eux
et pour tous, ou ceux qui les repoussent avec dédain, per-
sonne, s'il veut se l'avouer avec bonne foi, n'aperçoit bien
encore le point réel, où les revendications S011t justes, pra-
tiques, et par conséquent réalisables.
Il est donc urgent que les hommes qui, par un profond sen-
timent de justice, se dévouent à l'étude des questions agitées,
comme les hommes qui s'y acharnent par esprit de parti,
avec l'excuse parfois de souffrances réelles, cherchent un
terrain de raison où l'entente puisse se faire.
L'entente seule créera la prospérité.
Il faut surtout que ceux qui abordent ces redoutables pro-
blèmes ne s'y jettent point sans une connaissance parfaite
des milieux où chaque métier, chaque industrie, déploie son
activité.
Il leur faut Y enseignement professionnel le plus complet. Il
leur faut savoir apprécier toutes les ressources qu'offrent ces
métiers et se rendre compte de la mise en œuvre la meil-
leure pour qu'ils atteignent à une production rémunératrice.
La société ne peut être responsable des souffrances pro-
duites par l'organisation défectueuse-de telle ou telle entre-
prise de travailleurs qui se lancent imprudemment en dehors
des règles du travail productif.
Faudrait-il pour ceux-là bouleverser l'ordre général salu-
taire au plus grand nombre? — non trois fois non
Donc quiconque ambitionne l'honneur de travailler à amé-
liorer l'état général du pays doit posséder avant tout assez
d'expérience pour en distinguer les rouages essentiels à
conserver et les complications secondaires susceptibles d'ètre
simplifiées pour le bien commun.
S'il faut posséder l'enseignement professionnel pour voir
clair dans Toi'gariisaLion du monde du Travail, il faut con-
naître aussi les sciences accessoires qui peuvent améliorer les
bénéfices de chaque métier en les mettant à même d'adopter
les procédés les plus nouveaux ou les moyens d'action les
plus intelligents et les plus économiques.
Ne dit-on pas aux vingt-cinq millions de cultivateurs qui
souffrent intempéries et misères, du matin au soir, et qui se
plaignent de ne pouvoir vendre leur principal produit, le blé,
un prix rémunérateur, ingéniez-vous, perfectionnez votre
outillage, semez d'autres plantes. Faudrait-il qu'ils fissent une
révolution parce qu'ils n'obtiennent pas le redressement des
cours? — Non. Si les pouvoirs publics doivent s'efforcer
comme pour l'industrie de remédier à leur dure situation, ils
doivent l'améliorer surtout eux-mêmes par une connaissance
plus exacte de la science agricole.
De même le monde industriel et ouvrier doit accepter la
lutte avec énergie et patience.
BULLETIN
..
\ DU
SYNDICAT DES EMPLOYES
- DU COMMERCE & DE L ND U S TRI E
FONDÉ EN 1887 -
SIÈGE SOCIAL : 14, rue des Petits-Carreaux, 14. — PARIS
PO-Irn LES-A-SONMEMENTO E-T LES ANNONCES
S'adresser au Siège social -
Le BULLETIN' est envoyé-gratis aux- ^Tnîliqr.os
Jusqu'à nouvel ordre, le BULLETIN paraîtra tous les deux mois
Au moment où nous nous préoccupons de développer parmi
nos adhérents l'instruction professionnelle et sociale, la Providence
nous a réservé pour un sujet aussi important, la bienveillante
collaboration de M. Blanchemain, fondateur et président de l'Asso-
ciation professionnelle de Saint-Fiacre, et secrétaire de la Société
des agriculteurs de .France ; nous sommes assurés que nos lecteurs
liront avec attention l'intéressant article ci-dessous et nous prions
son auteur de bien vouloir accepter ici l'hommage de notre respec-
tueuse sympathie et l'assurance de notre sincère gratitude.
DE t'ENSHBNENENï DANS LES SYNDICATS
La question sociale, ou mieux -l'étude des améliorations
possibles à apporter dans la société en général, et dans l'or-
ganisation du travail en particulier, a trouvé, au point de vue
des réalisations pratiques, tout le monde au dépourvu.
L'acuité avec laquelle s'est posé le problème, le besoin et le
désir que tous ont de le résoudre pour reconquérir la paix des
-';-F-prÏf<;; e^es. [œurs, le plus -grand jics hiens, np doivent pas
nous engager à rien précipiter. Aucune solution ne doit être
mise en avant et répandue sans une consciencieuse et patrio-
tique réflexion.
Il y va, en effet, du salut du pays.
Ceux qui veulent sincèrement les améliorations sociales et
travaillent à les préparer, comme ceux qui les revendiquent
à outrance au prix de bouleversements irréparables pour eux
et pour tous, ou ceux qui les repoussent avec dédain, per-
sonne, s'il veut se l'avouer avec bonne foi, n'aperçoit bien
encore le point réel, où les revendications S011t justes, pra-
tiques, et par conséquent réalisables.
Il est donc urgent que les hommes qui, par un profond sen-
timent de justice, se dévouent à l'étude des questions agitées,
comme les hommes qui s'y acharnent par esprit de parti,
avec l'excuse parfois de souffrances réelles, cherchent un
terrain de raison où l'entente puisse se faire.
L'entente seule créera la prospérité.
Il faut surtout que ceux qui abordent ces redoutables pro-
blèmes ne s'y jettent point sans une connaissance parfaite
des milieux où chaque métier, chaque industrie, déploie son
activité.
Il leur faut Y enseignement professionnel le plus complet. Il
leur faut savoir apprécier toutes les ressources qu'offrent ces
métiers et se rendre compte de la mise en œuvre la meil-
leure pour qu'ils atteignent à une production rémunératrice.
La société ne peut être responsable des souffrances pro-
duites par l'organisation défectueuse-de telle ou telle entre-
prise de travailleurs qui se lancent imprudemment en dehors
des règles du travail productif.
Faudrait-il pour ceux-là bouleverser l'ordre général salu-
taire au plus grand nombre? — non trois fois non
Donc quiconque ambitionne l'honneur de travailler à amé-
liorer l'état général du pays doit posséder avant tout assez
d'expérience pour en distinguer les rouages essentiels à
conserver et les complications secondaires susceptibles d'ètre
simplifiées pour le bien commun.
S'il faut posséder l'enseignement professionnel pour voir
clair dans Toi'gariisaLion du monde du Travail, il faut con-
naître aussi les sciences accessoires qui peuvent améliorer les
bénéfices de chaque métier en les mettant à même d'adopter
les procédés les plus nouveaux ou les moyens d'action les
plus intelligents et les plus économiques.
Ne dit-on pas aux vingt-cinq millions de cultivateurs qui
souffrent intempéries et misères, du matin au soir, et qui se
plaignent de ne pouvoir vendre leur principal produit, le blé,
un prix rémunérateur, ingéniez-vous, perfectionnez votre
outillage, semez d'autres plantes. Faudrait-il qu'ils fissent une
révolution parce qu'ils n'obtiennent pas le redressement des
cours? — Non. Si les pouvoirs publics doivent s'efforcer
comme pour l'industrie de remédier à leur dure situation, ils
doivent l'améliorer surtout eux-mêmes par une connaissance
plus exacte de la science agricole.
De même le monde industriel et ouvrier doit accepter la
lutte avec énergie et patience.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.85%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.85%.
- Auteurs similaires Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels" or dc.contributor adj "Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k96157950/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k96157950/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k96157950/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k96157950/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k96157950
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k96157950
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k96157950/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest