Titre : Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie
Auteur : Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels (France). Auteur du texte
Éditeur : Siège social (Paris)
Date d'édition : 1899-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728215s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1899 01 juillet 1899
Description : 1899/07/01 (A8,N63)-1899/07/31. 1899/07/01 (A8,N63)-1899/07/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k96157898
Source : CODHOS / Archives CFDT, 2013-304540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2015
9' ANNÉE. — N° 63 Juillet 1899
'
. ; BULLETIN
DU
SYNDICAT DES EMPLOYÉS
DU COMMERCE & DE L'INDUSTRIE
FONDÉ EN 1887
SIÈGE SOCIAL : 14, Rue des Petits-Carreaux. — PARIS
POUR LES ABONNEMENTS' ET LES ANNONCES
S;adr.essero au Siège Social
Le BULLETIN est envoyé gratis aux Syndiqués
Le BULLETIN paraît tous les mois
SOMMAIRE
La propagande syndicale. — Conseil syndical. — Réunion des
Délégués. — Actualité ; Après les prix. — Le Délai-Congé
entre patrons et employés. Après l'école. — Echos. — La
question des chemins de fer. — .Groupement professionnel. —
Syndicats ouvriers : Syndicat de la Métallurgie. — Excursions.
— Avis divers.
LA PROPAGANDE SYNDICALE
Nous sommes heureux de publier ici l'article que M. Isabelle
a bien voulu nous consacrer ; nous remercions vivement son
auteur de s'être souvenu, au milieu, de la campagne qu'il mène
avec le Sillon pour la fondation des cercles d'études sociales, du
Syndicat des Employés, et nous sommes persuadés que ses conseils
relatifs à l'apostolat social seront entendus par tous nos fidèles. *
NOTE DE LA RÉDACTION.
Ce n'est point aux membres du Syndicat des em-
ployés qu'il faut apprendre la nécessité et les bien-
faits de l'association et en particulier de l'association
syndicale. Mais peut-être ne sera-t-il pas inutile
aujourd'hui que nous nous rappelions ensemble cer-
tains principes. On n'est bien convaincu, et l'on ne
reste continuellement bien convaincu d'une vérité,
que si l'on s'en fait l'apôtre; et, de même, une associa-
tion n'est vrai-ment florissante qu'autant qu'elle sait
sortir d'elle-même et se faire autour d'elle l'apôtre de
l'idée d'association et du bien en vue duquel elle-
même a été formée.
Or une chose doit frapper les membres du Syndi-
cat : la grande quantité de jeunes gens qui autour
d'eux ne jouissent pas du bienfait de l'association,
qui par conséquent méconnaissent les véritables condi-
tions de la vie sociale. Dès lors chacun d'eux doit
avoir le désir d'amener celui-ci à venir au syndicat,
cet autre au syndicat de son métier, quelques
autres à former un syndicat nouveau, tous enfin à se
pénétrer des vrais principes de la solidarité chré-
tienne.
' La chose n'est point aussi difficile qu'on le veut bien
dire. Nos patronages ne sont-ils pas un champ d'ac-
tion tout trouvé. La plupart, ont des petits cercles
d'études, et il est simple d'en faire là où il n'y en a
pas : voilà la vraie école de formation sociale. Remar-
quons-le d'ailleurs : le patronage se propose essen-
tiellement de faire des chrétiens, mais n'est-il pas à la
fois plus aisé et meilleur d'être chrétien en tout, que
d'être, si la chose d'ailleurs est possiblé, à peu près
chrétien pour soi-même et un parfait égoïste à l'égard
de ses compagnons de travail?
Aussi, ceux qui auront été initiés dès le patronage
au devoir social, auront le désir de se mêler le plus
tôt possible à la vie sociale : accueillez-les de plus en
plus à vos réunions. Il sera bon aussi qu'ils puissent
aller partout où se manifeste sous d'autres formes
l'action catholique; qu'ils prennent contact avec les
employés, comme avec les ouvriers et les étudiants ;
qu'ils se voient d'un patronage à l'autre, que les plus
dévoués apprennent à se connaître les uns les autres;
que même les plus humbles puissent s'approcher de
nos grands orateurs qui prêtent leur concours à nos
œuvres, tels que M. Lerolle ou M. l'abbé Lemire.
Ceux-ci, vous le savez bien, ne demanderont pas mieux
que de serrer la main à ces tout petits soldats de la
bonne armée. Quelle force pour ces jeunes gens au
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. ; BULLETIN
DU
SYNDICAT DES EMPLOYÉS
DU COMMERCE & DE L'INDUSTRIE
FONDÉ EN 1887
SIÈGE SOCIAL : 14, Rue des Petits-Carreaux. — PARIS
POUR LES ABONNEMENTS' ET LES ANNONCES
S;adr.essero au Siège Social
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SOMMAIRE
La propagande syndicale. — Conseil syndical. — Réunion des
Délégués. — Actualité ; Après les prix. — Le Délai-Congé
entre patrons et employés. Après l'école. — Echos. — La
question des chemins de fer. — .Groupement professionnel. —
Syndicats ouvriers : Syndicat de la Métallurgie. — Excursions.
— Avis divers.
LA PROPAGANDE SYNDICALE
Nous sommes heureux de publier ici l'article que M. Isabelle
a bien voulu nous consacrer ; nous remercions vivement son
auteur de s'être souvenu, au milieu, de la campagne qu'il mène
avec le Sillon pour la fondation des cercles d'études sociales, du
Syndicat des Employés, et nous sommes persuadés que ses conseils
relatifs à l'apostolat social seront entendus par tous nos fidèles. *
NOTE DE LA RÉDACTION.
Ce n'est point aux membres du Syndicat des em-
ployés qu'il faut apprendre la nécessité et les bien-
faits de l'association et en particulier de l'association
syndicale. Mais peut-être ne sera-t-il pas inutile
aujourd'hui que nous nous rappelions ensemble cer-
tains principes. On n'est bien convaincu, et l'on ne
reste continuellement bien convaincu d'une vérité,
que si l'on s'en fait l'apôtre; et, de même, une associa-
tion n'est vrai-ment florissante qu'autant qu'elle sait
sortir d'elle-même et se faire autour d'elle l'apôtre de
l'idée d'association et du bien en vue duquel elle-
même a été formée.
Or une chose doit frapper les membres du Syndi-
cat : la grande quantité de jeunes gens qui autour
d'eux ne jouissent pas du bienfait de l'association,
qui par conséquent méconnaissent les véritables condi-
tions de la vie sociale. Dès lors chacun d'eux doit
avoir le désir d'amener celui-ci à venir au syndicat,
cet autre au syndicat de son métier, quelques
autres à former un syndicat nouveau, tous enfin à se
pénétrer des vrais principes de la solidarité chré-
tienne.
' La chose n'est point aussi difficile qu'on le veut bien
dire. Nos patronages ne sont-ils pas un champ d'ac-
tion tout trouvé. La plupart, ont des petits cercles
d'études, et il est simple d'en faire là où il n'y en a
pas : voilà la vraie école de formation sociale. Remar-
quons-le d'ailleurs : le patronage se propose essen-
tiellement de faire des chrétiens, mais n'est-il pas à la
fois plus aisé et meilleur d'être chrétien en tout, que
d'être, si la chose d'ailleurs est possiblé, à peu près
chrétien pour soi-même et un parfait égoïste à l'égard
de ses compagnons de travail?
Aussi, ceux qui auront été initiés dès le patronage
au devoir social, auront le désir de se mêler le plus
tôt possible à la vie sociale : accueillez-les de plus en
plus à vos réunions. Il sera bon aussi qu'ils puissent
aller partout où se manifeste sous d'autres formes
l'action catholique; qu'ils prennent contact avec les
employés, comme avec les ouvriers et les étudiants ;
qu'ils se voient d'un patronage à l'autre, que les plus
dévoués apprennent à se connaître les uns les autres;
que même les plus humbles puissent s'approcher de
nos grands orateurs qui prêtent leur concours à nos
œuvres, tels que M. Lerolle ou M. l'abbé Lemire.
Ceux-ci, vous le savez bien, ne demanderont pas mieux
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