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LES SURVIVANTS INDEMNES 375
BERDOULAT PiERRE-EMiLE (I8**-I882). — Général de brigade,
directeur des troupes coloniales au ministère de la guerre, officier de la
Légion d'honneur. Promu général de division le 20 avril 1915. Nommé au
commandement du corps d'armée colonial le jer mai suivant; puis au
commandement du 20e corps d'armée, le 25 juillet 1917. Gouverneur
militaire de Paris depuis le 18 février 1919.
CITATIONS
I. Citation collective du IER corps d'armée colonial, à l'ordre du IER groupe
des armées du Centre, du 25 octobre 1915 :
« Sous l'énergique impulsion de son chef, le général BERDOULAT, s'est
emparé, d'un élan magnifique, de positions ennemies puissamment forti-
fiées; a combattu pendant sept jours consécutifs, du 25 septembre au
2 octobre, avec une vigueur et une ténacité remarquables, triomphant des
violentes contre-attaques, et refoulant constamment l'ennemi de position
en position. » — Signé : Général de CASTELNAU.
ÏI. A l'ordre de l'armée:
BERDOULAT Pierre-Émile, général de division commandant le 20e corps :
« Commandant un corps d'armée de trois divisions, a exécuté une atta-
que bien préparée et exploitée pendant trois jours avec autant d'énergie
que d'habileté, enfonçant sur la rive gauche de l'Oise les lignes fortifiées
allemandes sur une profondeur de 10 kilomètres, capturant 1.300 prison-
niers et 20 canons et dégageant Guise par le sud. » — Signé : Général
DEBENEY.
III. Décret du 10 septembre 1915. Nomination au grade de commandeur
de la Légion d'honneur :
« Après avoir été un brillant commandant de brigade et un remarquable
général de division, montre les plus sérieuses aptitudes dans la conduite
d'un corps d'armée. 1) Croix de guerre.
IV. Décret du 28 septembre 1918, avec élévation à la dignité de grand-
officier de la Légion d'honneur :
« Officier général de valeur, qui commande avec distinction un corps
d'armée depuis plus de trois ans, s'est fait particulièrement remarquer
au cours des opérations de Champagne, en septembre-octobre 1915. A, le
18 juillet 1918, rompu le front ennemi, et après plusieurs jours de combat,
a effectué une avance de 30 kilomètres, capturé 7.000 prisonniers, pris
140 canons et un matériel considérable. Il Croix de guerre.
Commandeur, puis grand-officier de la Légion d'honneur, croix de guerre,
avec palmes, commandeur de l'ordre de Léopold, croix de guerre belge,
chevalier commandeur de Saint-Michel et Saint-Georges, Distinguished
Service Medal, grand-croix de l'ordre du Mérite militaire d'Espagne.
BERGONIË JEAN-ALBAN (1877-18**), professeur à la Faculté de
Médecine, chevalier de la Légion d'honneur, membre de l'A. — Médecin-
BERDOULAT PiERRE-EMiLE (I8**-I882). — Général de brigade,
directeur des troupes coloniales au ministère de la guerre, officier de la
Légion d'honneur. Promu général de division le 20 avril 1915. Nommé au
commandement du corps d'armée colonial le jer mai suivant; puis au
commandement du 20e corps d'armée, le 25 juillet 1917. Gouverneur
militaire de Paris depuis le 18 février 1919.
CITATIONS
I. Citation collective du IER corps d'armée colonial, à l'ordre du IER groupe
des armées du Centre, du 25 octobre 1915 :
« Sous l'énergique impulsion de son chef, le général BERDOULAT, s'est
emparé, d'un élan magnifique, de positions ennemies puissamment forti-
fiées; a combattu pendant sept jours consécutifs, du 25 septembre au
2 octobre, avec une vigueur et une ténacité remarquables, triomphant des
violentes contre-attaques, et refoulant constamment l'ennemi de position
en position. » — Signé : Général de CASTELNAU.
ÏI. A l'ordre de l'armée:
BERDOULAT Pierre-Émile, général de division commandant le 20e corps :
« Commandant un corps d'armée de trois divisions, a exécuté une atta-
que bien préparée et exploitée pendant trois jours avec autant d'énergie
que d'habileté, enfonçant sur la rive gauche de l'Oise les lignes fortifiées
allemandes sur une profondeur de 10 kilomètres, capturant 1.300 prison-
niers et 20 canons et dégageant Guise par le sud. » — Signé : Général
DEBENEY.
III. Décret du 10 septembre 1915. Nomination au grade de commandeur
de la Légion d'honneur :
« Après avoir été un brillant commandant de brigade et un remarquable
général de division, montre les plus sérieuses aptitudes dans la conduite
d'un corps d'armée. 1) Croix de guerre.
IV. Décret du 28 septembre 1918, avec élévation à la dignité de grand-
officier de la Légion d'honneur :
« Officier général de valeur, qui commande avec distinction un corps
d'armée depuis plus de trois ans, s'est fait particulièrement remarquer
au cours des opérations de Champagne, en septembre-octobre 1915. A, le
18 juillet 1918, rompu le front ennemi, et après plusieurs jours de combat,
a effectué une avance de 30 kilomètres, capturé 7.000 prisonniers, pris
140 canons et un matériel considérable. Il Croix de guerre.
Commandeur, puis grand-officier de la Légion d'honneur, croix de guerre,
avec palmes, commandeur de l'ordre de Léopold, croix de guerre belge,
chevalier commandeur de Saint-Michel et Saint-Georges, Distinguished
Service Medal, grand-croix de l'ordre du Mérite militaire d'Espagne.
BERGONIË JEAN-ALBAN (1877-18**), professeur à la Faculté de
Médecine, chevalier de la Légion d'honneur, membre de l'A. — Médecin-
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