Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1912-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090
Description : 03 octobre 1912 03 octobre 1912
Description : 1912/10/03 (N442). 1912/10/03 (N442).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k961107h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N°442. —9 e Année
10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
IS et 20, rue du Samt-Gothard
PARIS (14*)
3 Octobre 1912
10 CENTIMES
ABONNEMENTS :
France: Un an... 6 fr.
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
Depuis que les hommes ont trouvé le moyen de
fabriquer des objets en bronze, ils peuvent se livrer
aux grandes chasses et point ne leur est besoin,
commç de nos jours, d’élever du gibier. Cerfs,
antilopes, chevreuils, sangliers se rencontrent à
profusion et tombent sous la flèche en bronze...
...plus meurtrière que ne l’était la flèche en pierre.
Diplodocus assiste à la naissance des arts plasti-,
ques. Ce ne sont certes pas encore des Raphaël,
ceux qui commencent à dessiner sur des parois
de rochers, mais leurs essais, où la plus large fan
taisie se donne libre cours, n’en sont pas moins...
... très curieux. Ce n’est encore qu’un aïeul très
éloigné de Michel-Ange, cet artiste dont nous
voyons le ciseau mettre la dernière touche à un
buste qui, nous l’espérons pour le modèle, ne doit
pas être flatté. Mais n’oublions pas que l’art n’est
encore que dans sa première enfance !
Les hommes industrieux arrivent à tout avec le
temps. Nous les voyons maintenant filer et tisser
la laine, avec laquelle ils confectionnent des vête
ments qui sont déjà fort loin des grossières peaux
d’animaux dont ils se couvraient dès les premiers
âges. De même que leurs cités lacustres...
... dont on découvre encore des traces dans le
fond des lacs de Suisse, pour ne pas ressembler
encoref aux immeubles somptueux de nos villes
actuelles, n’en sont pas moins un énorme progrès
sur les grottes des troglodytes ou les cahutes de
l’âge de pierre.
Les cérémonies religieuses commencent a faire
leur apparition. Aussi voyons-nous les premiers
prêtres faire une ample provision de gui pour
célébrer l’hymen de Sophie avec Marsupiaux,
car le mariage est définitivement décidé. Pauvre
Diplodocus!
C’est à qui de ces femmes primitives parera la
future épouse. L’une lui attache des fleurs au cor
sage, après avoir ceint son front d’une couronne,
tandis qu’une autre lisse ses cheveux avec un
peigne fin. Un cortège se forme.
C’est là que Sophie le trouve plongé dans le tra
vail, quand elle vient lui dire adieu, et c’est alors
qu’elle est frappée de la quantité bien supérieure de
documents qu’il possède, comparés à ceux de Mar
supiaux. Et comme elle n’a consenti à épouser Mar
supiaux que parce que, dans son idée, ses travaux
devaient lui procurer une plus grande ienommée
que ceux de Diplodocus, elle veut en êtie sûre...
En tête marchent les musiciens, si toutefois les
instruments rudimentaires dans lesquels ils souf
flent et qui rendent des sons discordants peuvent
s’appeler des instruments de musique. Le cortège
des femmes, jeunes filles et enfants n’est pas...
... avant de prononcer le
«oui» sacramentel. Elle demande donc à Marsu
piaux de lui faire voir ses documents pour qu’elle
puisse juger. Ils se rendent tous trois dans la
grotte où son futur époux a entassé ses trésors.
Mais, ô terreur! la giotte est en feu, il ne doit
plus rester vestige des précieux documents. « Se
rait-ce, songe Marsupiaux qui, on s’en souvient...
... moins gracieux et imposant.Tous poussent des
cris qui ont la prétention d’être des chants d’allé
gresse et qui résonnent bien péniblement aux oreil
les de Diplodocus, lequel s’est retiré, pour oublier
son chagrin, au milieu de ses chers documents.
a... en avait dérobé à Diplodocus, la juste punition
de mon larcin? » En effet, presque tout était brûlé;
un singe y avait mis le feu et s’amusait à jeter
le reste, qu’il avait emporté, dans un torrent. Le
savant mais peu scrupuleux Marsupiaux essaye
de sauver quelques documents, mais quand il
arrive près du singe, celui-ci...
(Voir la suite page 2.)
10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
IS et 20, rue du Samt-Gothard
PARIS (14*)
3 Octobre 1912
10 CENTIMES
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France: Un an... 6 fr.
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
Depuis que les hommes ont trouvé le moyen de
fabriquer des objets en bronze, ils peuvent se livrer
aux grandes chasses et point ne leur est besoin,
commç de nos jours, d’élever du gibier. Cerfs,
antilopes, chevreuils, sangliers se rencontrent à
profusion et tombent sous la flèche en bronze...
...plus meurtrière que ne l’était la flèche en pierre.
Diplodocus assiste à la naissance des arts plasti-,
ques. Ce ne sont certes pas encore des Raphaël,
ceux qui commencent à dessiner sur des parois
de rochers, mais leurs essais, où la plus large fan
taisie se donne libre cours, n’en sont pas moins...
... très curieux. Ce n’est encore qu’un aïeul très
éloigné de Michel-Ange, cet artiste dont nous
voyons le ciseau mettre la dernière touche à un
buste qui, nous l’espérons pour le modèle, ne doit
pas être flatté. Mais n’oublions pas que l’art n’est
encore que dans sa première enfance !
Les hommes industrieux arrivent à tout avec le
temps. Nous les voyons maintenant filer et tisser
la laine, avec laquelle ils confectionnent des vête
ments qui sont déjà fort loin des grossières peaux
d’animaux dont ils se couvraient dès les premiers
âges. De même que leurs cités lacustres...
... dont on découvre encore des traces dans le
fond des lacs de Suisse, pour ne pas ressembler
encoref aux immeubles somptueux de nos villes
actuelles, n’en sont pas moins un énorme progrès
sur les grottes des troglodytes ou les cahutes de
l’âge de pierre.
Les cérémonies religieuses commencent a faire
leur apparition. Aussi voyons-nous les premiers
prêtres faire une ample provision de gui pour
célébrer l’hymen de Sophie avec Marsupiaux,
car le mariage est définitivement décidé. Pauvre
Diplodocus!
C’est à qui de ces femmes primitives parera la
future épouse. L’une lui attache des fleurs au cor
sage, après avoir ceint son front d’une couronne,
tandis qu’une autre lisse ses cheveux avec un
peigne fin. Un cortège se forme.
C’est là que Sophie le trouve plongé dans le tra
vail, quand elle vient lui dire adieu, et c’est alors
qu’elle est frappée de la quantité bien supérieure de
documents qu’il possède, comparés à ceux de Mar
supiaux. Et comme elle n’a consenti à épouser Mar
supiaux que parce que, dans son idée, ses travaux
devaient lui procurer une plus grande ienommée
que ceux de Diplodocus, elle veut en êtie sûre...
En tête marchent les musiciens, si toutefois les
instruments rudimentaires dans lesquels ils souf
flent et qui rendent des sons discordants peuvent
s’appeler des instruments de musique. Le cortège
des femmes, jeunes filles et enfants n’est pas...
... avant de prononcer le
«oui» sacramentel. Elle demande donc à Marsu
piaux de lui faire voir ses documents pour qu’elle
puisse juger. Ils se rendent tous trois dans la
grotte où son futur époux a entassé ses trésors.
Mais, ô terreur! la giotte est en feu, il ne doit
plus rester vestige des précieux documents. « Se
rait-ce, songe Marsupiaux qui, on s’en souvient...
... moins gracieux et imposant.Tous poussent des
cris qui ont la prétention d’être des chants d’allé
gresse et qui résonnent bien péniblement aux oreil
les de Diplodocus, lequel s’est retiré, pour oublier
son chagrin, au milieu de ses chers documents.
a... en avait dérobé à Diplodocus, la juste punition
de mon larcin? » En effet, presque tout était brûlé;
un singe y avait mis le feu et s’amusait à jeter
le reste, qu’il avait emporté, dans un torrent. Le
savant mais peu scrupuleux Marsupiaux essaye
de sauver quelques documents, mais quand il
arrive près du singe, celui-ci...
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