Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1912-09-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 septembre 1912 05 septembre 1912
Description : 1912/09/05 (N438). 1912/09/05 (N438).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9611030
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N°438. —9 e Année
lO CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 et 20, rue du Saint-Gothard
PARIS (14')
5 Septembre 1912
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France: Un an... 6 fr.
v — Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
LE SAVENT DIPLODOCUS A TRAVERS LES SIÈCLES (6 e Suite), par G. RI
Nous avons laissé nos amis dans le plus grand
danger. Placés sur le bord d’une rivière, entre
deux énormes animaux, un iguanodon et un
mégalosaure, ils trouvent leur salut en entrant
hardi mon' dans l’eau, où ne les suivent heureuse*
ment pas les monstres.
Des lacs, des rivières disparaissent dans d’é
normes crevasses, rencontrant la masse en igni- '
lion qui les rejette en formant des volcans de
boue, quelquefois brillante. Diplodocus en lit un
jour la pénible constatation.
aussi pour réjouir les yeux de nos amis et
Diplodocus est heureux d’en offrir un bouquet à
Sophie, d’autant plus qu’il est persuadé que son
rival n’a pas songé à cette attention.
Ursule est ravie, elle vient de découvrir un
nid de perroquets. Immédiatement elle veut en
élever un à sa manière et lui apprendre à parler
en français et même en volapuck.
Sophie en sort sans encombre, mais Marsu
piaux a encore une forte émotion à la vue d’une
autre bête, un palœotherium, sorte de tapir assez
inoffensif et qui semble presque aussi effaré que
le savant de ce tête-à-tête.
Mais à côté de ces moments de terreur, le
naturaliste a de douces joies, comme par exemple
celle de découvrir un chêne, un charme, un
bouleau, qui lui rappellent la belle campagne de
France...
Hélas! ne le voit-il pas arriver tout à coup avec
une superbe couronne, dont il ceint le front de
Sophie. « Enfoncé mon bouquet, pense le savant,
ce diable de Marsupiaux a trouvé mieux. »
Elle fait preuve dans cette éducation d’une
patience inlassable, car il lui faut élever un petit
perroquet à la brochette et lui répéter tous les
soirs à la tombée de la nuit les mêmes paroles.
Pendar. cette période tertiaire, l’écorce terrestre
se refroidit de plu: en plus. Ce refroidissement
produit des contractions qui donnent naissance
aux soulèvements montagneux, et c’est à cette
époqu que se formèrent la plupart des chaînes de
montagnes que nous admirons aujourd’hui.
... quoique en général l’aspect des paysages
de cette époque soit plutôt celui de nos régions
tropicales.
C’est aussi à cette période tertiaire qu’appa
raissent les oiseaux, ceux qui nous sont plus
familiers : le corbeau, le moineau, le pinson, le
merle, qui chantent leur joie de vivre.
La découverte de Diplodocus est plus impor
tante au point de vue de la hauteur: c’est un
superbe échassier perché sur d’interminables
pattes avec un cou qui n’en finit plus. A oôlé de
lui le savant parait un nabot.
(Voir la suite page 2.)
lO CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 et 20, rue du Saint-Gothard
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5 Septembre 1912
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France: Un an... 6 fr.
v — Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
LE SAVENT DIPLODOCUS A TRAVERS LES SIÈCLES (6 e Suite), par G. RI
Nous avons laissé nos amis dans le plus grand
danger. Placés sur le bord d’une rivière, entre
deux énormes animaux, un iguanodon et un
mégalosaure, ils trouvent leur salut en entrant
hardi mon' dans l’eau, où ne les suivent heureuse*
ment pas les monstres.
Des lacs, des rivières disparaissent dans d’é
normes crevasses, rencontrant la masse en igni- '
lion qui les rejette en formant des volcans de
boue, quelquefois brillante. Diplodocus en lit un
jour la pénible constatation.
aussi pour réjouir les yeux de nos amis et
Diplodocus est heureux d’en offrir un bouquet à
Sophie, d’autant plus qu’il est persuadé que son
rival n’a pas songé à cette attention.
Ursule est ravie, elle vient de découvrir un
nid de perroquets. Immédiatement elle veut en
élever un à sa manière et lui apprendre à parler
en français et même en volapuck.
Sophie en sort sans encombre, mais Marsu
piaux a encore une forte émotion à la vue d’une
autre bête, un palœotherium, sorte de tapir assez
inoffensif et qui semble presque aussi effaré que
le savant de ce tête-à-tête.
Mais à côté de ces moments de terreur, le
naturaliste a de douces joies, comme par exemple
celle de découvrir un chêne, un charme, un
bouleau, qui lui rappellent la belle campagne de
France...
Hélas! ne le voit-il pas arriver tout à coup avec
une superbe couronne, dont il ceint le front de
Sophie. « Enfoncé mon bouquet, pense le savant,
ce diable de Marsupiaux a trouvé mieux. »
Elle fait preuve dans cette éducation d’une
patience inlassable, car il lui faut élever un petit
perroquet à la brochette et lui répéter tous les
soirs à la tombée de la nuit les mêmes paroles.
Pendar. cette période tertiaire, l’écorce terrestre
se refroidit de plu: en plus. Ce refroidissement
produit des contractions qui donnent naissance
aux soulèvements montagneux, et c’est à cette
époqu que se formèrent la plupart des chaînes de
montagnes que nous admirons aujourd’hui.
... quoique en général l’aspect des paysages
de cette époque soit plutôt celui de nos régions
tropicales.
C’est aussi à cette période tertiaire qu’appa
raissent les oiseaux, ceux qui nous sont plus
familiers : le corbeau, le moineau, le pinson, le
merle, qui chantent leur joie de vivre.
La découverte de Diplodocus est plus impor
tante au point de vue de la hauteur: c’est un
superbe échassier perché sur d’interminables
pattes avec un cou qui n’en finit plus. A oôlé de
lui le savant parait un nabot.
(Voir la suite page 2.)
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