Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1912-08-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090
Description : 15 août 1912 15 août 1912
Description : 1912/08/15 (N435). 1912/08/15 (N435).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k961100v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N°435. — 9 e Année
10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 et 20, rue du Saint-Gothard
PARIS (14')
15 Août 1912
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an... '6 fr.
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
LE SAVANT DIPLODOCUS A TRAVERS LES SIÈCLES (3 e Suite), par G. RI
parler science, avec celle qu’il aime, car si Sophie
a refusé de l’épouser, elle ne se désintéresse pas
pour cela de ses travaux.
« Nous avons eu d’abord un brin d’herbe et
maintenant nous avons do petits arbres, des fou
gères arborescentes, des lepidodendrons, arbres au
feuillage minuscule comme des cheveux...
Les siècles passant, la végétation atteint des pro
portions gigantesques, les arbres deviennent énor
mes. L’ouvrage de Diplodocus est rempli de détails
intéressants qui en feront monument unique
pour la science.
Des tremblements de terre d’une violence inouïe
se font ressentir, comme si la terre tout entière se
disloquait, les arbres sont déracinés, arrachés,
cassés, brisés, tordus, dans une sorte de convulsion
suprême.
Aussi est-ce avec force détails qu’il lui raconte
tout ce qu’il a vu depuis le commencement du
monde auquel il a assisté; renseignements qui for-
merontdeschapitres sensalionnelsdanssonouvrage.
... d’énormes lycopodes, nombreux et variés, attei
gnant jusqu’à trente et trente-cinq mètres de hau
teur. »
Ce sont maintenant des forêts immenses, qui
couvrent d’incommensurables espaces, et où les
arbres se touchent presque, tant la chaleur bienfai
sante du soleil a un effet miraculeux sur toute
cette végétation.
Puis des craquements sinistres, et d’immenses
crevasses s’entr’ouvent deloutes parts, engloutissant
des forêts entières qui deviendront pour nous ces
gisements de charbon que nous exploitons à pré
sent. Quel chapitre palpitant que ces événements
tragiques, pour l’ouvrage de Diplodocus.
Ensuite, sans perdre de temps, ils explorent
ensemble ces contrées nouvelles pour Sophie, qui
arrive justement au bon moment. « — La végéta
tion a fait des progrès, lui dit son guide, depuis le
commencement de l’époque de transition.
Le temps, qui n’existe pas pour nos amis, passe
rapidement. Bientôt ils voient apparaître de véri
tables arbres aux essences différentes, aux troncs
d’une variété que nous ne connaissons plus.
Mais voilà qu'un jour, tandis qu’ils admirent
tous le paysage, un épouvantable grondement se
fait entendre, plus violent que des roulements de
tonnerre. La terre tremble et semble vaciller pous
leurs pas, un volcan,vomissant des flammes,émerge
tout à coup devant eux.
Des quantités d’animaux sont aussi engloutis
dans ces immenses crevasses. Et, de nos jours, ces
espèces ayant entièrement disparu de notre globe,
les carcasses fossiles retrouvées par nos savants
leur servent à reconstituer ces animaux tels qu’ils
ont existé à ces époques lointaines et préhistoriques.
(Voir la suite page 2.)
10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 et 20, rue du Saint-Gothard
PARIS (14')
15 Août 1912
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an... '6 fr.
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
LE SAVANT DIPLODOCUS A TRAVERS LES SIÈCLES (3 e Suite), par G. RI
parler science, avec celle qu’il aime, car si Sophie
a refusé de l’épouser, elle ne se désintéresse pas
pour cela de ses travaux.
« Nous avons eu d’abord un brin d’herbe et
maintenant nous avons do petits arbres, des fou
gères arborescentes, des lepidodendrons, arbres au
feuillage minuscule comme des cheveux...
Les siècles passant, la végétation atteint des pro
portions gigantesques, les arbres deviennent énor
mes. L’ouvrage de Diplodocus est rempli de détails
intéressants qui en feront monument unique
pour la science.
Des tremblements de terre d’une violence inouïe
se font ressentir, comme si la terre tout entière se
disloquait, les arbres sont déracinés, arrachés,
cassés, brisés, tordus, dans une sorte de convulsion
suprême.
Aussi est-ce avec force détails qu’il lui raconte
tout ce qu’il a vu depuis le commencement du
monde auquel il a assisté; renseignements qui for-
merontdeschapitres sensalionnelsdanssonouvrage.
... d’énormes lycopodes, nombreux et variés, attei
gnant jusqu’à trente et trente-cinq mètres de hau
teur. »
Ce sont maintenant des forêts immenses, qui
couvrent d’incommensurables espaces, et où les
arbres se touchent presque, tant la chaleur bienfai
sante du soleil a un effet miraculeux sur toute
cette végétation.
Puis des craquements sinistres, et d’immenses
crevasses s’entr’ouvent deloutes parts, engloutissant
des forêts entières qui deviendront pour nous ces
gisements de charbon que nous exploitons à pré
sent. Quel chapitre palpitant que ces événements
tragiques, pour l’ouvrage de Diplodocus.
Ensuite, sans perdre de temps, ils explorent
ensemble ces contrées nouvelles pour Sophie, qui
arrive justement au bon moment. « — La végéta
tion a fait des progrès, lui dit son guide, depuis le
commencement de l’époque de transition.
Le temps, qui n’existe pas pour nos amis, passe
rapidement. Bientôt ils voient apparaître de véri
tables arbres aux essences différentes, aux troncs
d’une variété que nous ne connaissons plus.
Mais voilà qu'un jour, tandis qu’ils admirent
tous le paysage, un épouvantable grondement se
fait entendre, plus violent que des roulements de
tonnerre. La terre tremble et semble vaciller pous
leurs pas, un volcan,vomissant des flammes,émerge
tout à coup devant eux.
Des quantités d’animaux sont aussi engloutis
dans ces immenses crevasses. Et, de nos jours, ces
espèces ayant entièrement disparu de notre globe,
les carcasses fossiles retrouvées par nos savants
leur servent à reconstituer ces animaux tels qu’ils
ont existé à ces époques lointaines et préhistoriques.
(Voir la suite page 2.)
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