Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1911-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1911 30 novembre 1911
Description : 1911/11/30 (N398). 1911/11/30 (N398).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k961063r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N°398. —8 e Année
lO CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 et 20, rue du Saint-flotiiard
PARIS (14’)
30 Novemhre 1911
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an... 6 fr
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
ANTOINE L’ORPHELIN, par YMER
... qu’il alla serrer dans une cassette contenant son
avoir et cachée entre deux tonneaux. Rivolaz seul
Connaissait cette cachette. Cet homme comptait con
gédier dès le matin suivant les deux petits voyageurs.
Nul n’avait vu son acte malhonnête, si ce n’est le
singe Mou ni ne.
Le lendemain, dès l’aube, l'hôtelier descendit à sa
cave afin de procéder à l’expulsion des enfants. Mais
auparavant, il alla visiter son trésor et constata avec
stupeur que des pièces d’or lui avaient été soustraites :
le voleur était volé! Rivolaz entra dans une fureur
extrême...
... puis, soupçonnant Antoine, il voulut le fouiller
surde-champ, et appela les enfants. L’orphelin fut
certainement le [dus surpris en constatant que son
sac contenait de nombreux napoléons, alors que la
veille, c’est à peine si sept ou huit livres d’argent y
étaient enfermées. (Voir la suite page 2.)
Un soir, les Bardi, après une longue absence, ren
trèrent avec un charmant petit enfant richement vêtu
et qui pleurait à chaudes larmes. Les bohémiens,
tandis que leur roulotte s’éloignait promptement,
changèrent les vêtements du petit contre des haillons.
Ensuite, ils racontèrent que cet enfant était à eux et
qu’ils venaient de le retirer de chez sa nourrice.
... profitant de l’ivresse des Bardi, réussirent à s’enfuir,
sans éveiller leur attention. Ils marchèrent toute la
nuit et lorsque le peut Italien était trop fatigué,
Antoine le portait afin de ne pas interrompre leur
fuite. Ils se reposèrent au matin et se tinrent cachés,
se restaurant de provisions dont Antoine s’était muni.
Tout enfant encore, Antoine perdit ses parents, qui
lui laissèrent pour tout héritage quelques pièces
blanches et un singe que son père avait rapporté d’un
voyage au Sénégal.Cetanimal,qu’Antoine avait appelé
Mounine, était fort adroit et intelligent. L’orphelin,
sans appui ni ressources, résolut d’en tirer parti ..
...pour gagner sa vie. Il acheta un
mit à parcourir les foires, faisant exécuter à Mounine
mille tours comiques dont s’émerveillaient les bons
montagnards du Dauphiné, où il était alors, et cela
lui rapportait largement de quoi vivre. Un jour, sur
la frontière de la Savoie, qui faisait partie...
...à l’époque des Etats sardes, Antoine lia connais
sance avec un couple de bohémiens qui, alléchés par
les gains de l’enfant, le décidèrent à partager leur
roulotte. Ces gens, nommés Bardi, ivrognes et sans
honnêteté, ne songeaient qu’à exploiter l’orphelm, ce
dont celui-ci ne tarda pas à se rendre compte
Antoine, qui nen crut rien, interrogea
quand ils furent seuls; mais celui-ci ne parlait qu’ita
lien et Antoine ne put en apprendre que son nom,
qui était Fabio. Il supposa que les Bardi avaient
menti et que cet enfant provenait d’un rapt infâme
que ces misérables avaient dû commettre.
Il en fut d'ailleurs vite convaincu quand il vit que
les Bardi maltraitaient cet enfant et qu’il eut surpris
certains de leurs propos. Antoine alors décida de
quitter les bohémiens en emmenant avec lui le petit
Fabio, afin de regagner la frontière, à la recherche de
sa famille. Quand la nuit vint, Antoine et Fabio,
suivis du singe...
Le soir suivant, apres avoir repris leur marche, ils
se présentèrent à une auberge dont l'hôtelier, homme
méchant et fort avare, ne consentit à les héberger
qu’après qu’Antoine, imprudemment, lui eût montré
quelques pièces d’argent qu’il avait pu préserver de
la rapacité des Bardi.
L’aubergiste, maître Rivolaz, prétextant
dance des voyageurs, logea les enfants dans un obscur
réduit attenant à sa cave. Fabio et Antoine y étaient
à peine installés qu’ils s’endormirent, car ils étaient
exténués de leur longue marche. Profitant de leur
sommeil, Rivolaz s'empara des économies d’Antoine...
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ADMINISTRATION :
18 et 20, rue du Saint-flotiiard
PARIS (14’)
30 Novemhre 1911
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France : Un an... 6 fr
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
ANTOINE L’ORPHELIN, par YMER
... qu’il alla serrer dans une cassette contenant son
avoir et cachée entre deux tonneaux. Rivolaz seul
Connaissait cette cachette. Cet homme comptait con
gédier dès le matin suivant les deux petits voyageurs.
Nul n’avait vu son acte malhonnête, si ce n’est le
singe Mou ni ne.
Le lendemain, dès l’aube, l'hôtelier descendit à sa
cave afin de procéder à l’expulsion des enfants. Mais
auparavant, il alla visiter son trésor et constata avec
stupeur que des pièces d’or lui avaient été soustraites :
le voleur était volé! Rivolaz entra dans une fureur
extrême...
... puis, soupçonnant Antoine, il voulut le fouiller
surde-champ, et appela les enfants. L’orphelin fut
certainement le [dus surpris en constatant que son
sac contenait de nombreux napoléons, alors que la
veille, c’est à peine si sept ou huit livres d’argent y
étaient enfermées. (Voir la suite page 2.)
Un soir, les Bardi, après une longue absence, ren
trèrent avec un charmant petit enfant richement vêtu
et qui pleurait à chaudes larmes. Les bohémiens,
tandis que leur roulotte s’éloignait promptement,
changèrent les vêtements du petit contre des haillons.
Ensuite, ils racontèrent que cet enfant était à eux et
qu’ils venaient de le retirer de chez sa nourrice.
... profitant de l’ivresse des Bardi, réussirent à s’enfuir,
sans éveiller leur attention. Ils marchèrent toute la
nuit et lorsque le peut Italien était trop fatigué,
Antoine le portait afin de ne pas interrompre leur
fuite. Ils se reposèrent au matin et se tinrent cachés,
se restaurant de provisions dont Antoine s’était muni.
Tout enfant encore, Antoine perdit ses parents, qui
lui laissèrent pour tout héritage quelques pièces
blanches et un singe que son père avait rapporté d’un
voyage au Sénégal.Cetanimal,qu’Antoine avait appelé
Mounine, était fort adroit et intelligent. L’orphelin,
sans appui ni ressources, résolut d’en tirer parti ..
...pour gagner sa vie. Il acheta un
mit à parcourir les foires, faisant exécuter à Mounine
mille tours comiques dont s’émerveillaient les bons
montagnards du Dauphiné, où il était alors, et cela
lui rapportait largement de quoi vivre. Un jour, sur
la frontière de la Savoie, qui faisait partie...
...à l’époque des Etats sardes, Antoine lia connais
sance avec un couple de bohémiens qui, alléchés par
les gains de l’enfant, le décidèrent à partager leur
roulotte. Ces gens, nommés Bardi, ivrognes et sans
honnêteté, ne songeaient qu’à exploiter l’orphelm, ce
dont celui-ci ne tarda pas à se rendre compte
Antoine, qui nen crut rien, interrogea
quand ils furent seuls; mais celui-ci ne parlait qu’ita
lien et Antoine ne put en apprendre que son nom,
qui était Fabio. Il supposa que les Bardi avaient
menti et que cet enfant provenait d’un rapt infâme
que ces misérables avaient dû commettre.
Il en fut d'ailleurs vite convaincu quand il vit que
les Bardi maltraitaient cet enfant et qu’il eut surpris
certains de leurs propos. Antoine alors décida de
quitter les bohémiens en emmenant avec lui le petit
Fabio, afin de regagner la frontière, à la recherche de
sa famille. Quand la nuit vint, Antoine et Fabio,
suivis du singe...
Le soir suivant, apres avoir repris leur marche, ils
se présentèrent à une auberge dont l'hôtelier, homme
méchant et fort avare, ne consentit à les héberger
qu’après qu’Antoine, imprudemment, lui eût montré
quelques pièces d’argent qu’il avait pu préserver de
la rapacité des Bardi.
L’aubergiste, maître Rivolaz, prétextant
dance des voyageurs, logea les enfants dans un obscur
réduit attenant à sa cave. Fabio et Antoine y étaient
à peine installés qu’ils s’endormirent, car ils étaient
exténués de leur longue marche. Profitant de leur
sommeil, Rivolaz s'empara des économies d’Antoine...
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