Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1911-10-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 19 octobre 1911 19 octobre 1911
Description : 1911/10/19 (N392). 1911/10/19 (N392).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k961057x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N°392. — 8 e Année
19 Octobre 1911
lhéritace de pancrace, par
Ce pauvre diable de Pancrace avait un oncle très
riche, mais très avare. Il reçut un jour du notaire
l’annonce de son décès et la nouvelle qu’il lui lais
sait quelque chose par testament.
Il voulut les mettre, mais ilsétaient en si mauvais
état qu’il se blessa le pied et fut obligé de garder la
chambre pendant plusieurs jours. Quand il fut guéri,
il résolut de retourner chez le notaire...
Voyant cela. Pancrace chaussa les souliers et
s’en alla. Mais il n’avait pas fait trois pas qu’il était
appréhendé parun gardien de la paixetaccuséd’avoir
volé les souliers qu’il avait aux pieds. Le proprié
taire de ces souliers, qui avait vu Pancrace s’éloi
gner, avait lancé un agent à ses trousses.
Malheureusement ils tombèrent sur la tête d’un
monsieur élégant qui passait et dont ils aplatirent
le huit-reflets.
Pancrace partit à fond de train pour recueillir
cet héritage sur lequel il ne comptait guère.
... qui lui avait peut-être joué une farce. Obligé de
s’arrêter en route, il coucha à l’hôtel. Il mit comme
tout le monde ses souliers à la porte.
Condamné à 48 heures de prison malgré une
énergique défense, il put réfléchir tout à son aise à
son malheureux sort.
Ce qui obligea Pancrace, pour éviter de nouveaux
ennuis, à indemniser sa victime.
G. RI
Mais quel ne fut pas son désappointement de voir
que sa part d'héritage se bornait à une paire de
gros souliers presque usés.
Maie fl fut bien étonné le lendemain matin de
trouver à leur place d’élégantes chaussures. Il
appela le garçonqui ne voulut jamais admettre qu’il
s’était trompé..
De retour chez lui, il prit les malencontreux sou
liers et les lança par la fenêtre.
De plus en plus furieux contre son funeste héri
tage, il jeta les souliers dans un bassin, pensant bien
qu’une fois là il n’en entendrait plus jamais parler.
(Voir la. «uite nare 2.1
19 Octobre 1911
lhéritace de pancrace, par
Ce pauvre diable de Pancrace avait un oncle très
riche, mais très avare. Il reçut un jour du notaire
l’annonce de son décès et la nouvelle qu’il lui lais
sait quelque chose par testament.
Il voulut les mettre, mais ilsétaient en si mauvais
état qu’il se blessa le pied et fut obligé de garder la
chambre pendant plusieurs jours. Quand il fut guéri,
il résolut de retourner chez le notaire...
Voyant cela. Pancrace chaussa les souliers et
s’en alla. Mais il n’avait pas fait trois pas qu’il était
appréhendé parun gardien de la paixetaccuséd’avoir
volé les souliers qu’il avait aux pieds. Le proprié
taire de ces souliers, qui avait vu Pancrace s’éloi
gner, avait lancé un agent à ses trousses.
Malheureusement ils tombèrent sur la tête d’un
monsieur élégant qui passait et dont ils aplatirent
le huit-reflets.
Pancrace partit à fond de train pour recueillir
cet héritage sur lequel il ne comptait guère.
... qui lui avait peut-être joué une farce. Obligé de
s’arrêter en route, il coucha à l’hôtel. Il mit comme
tout le monde ses souliers à la porte.
Condamné à 48 heures de prison malgré une
énergique défense, il put réfléchir tout à son aise à
son malheureux sort.
Ce qui obligea Pancrace, pour éviter de nouveaux
ennuis, à indemniser sa victime.
G. RI
Mais quel ne fut pas son désappointement de voir
que sa part d'héritage se bornait à une paire de
gros souliers presque usés.
Maie fl fut bien étonné le lendemain matin de
trouver à leur place d’élégantes chaussures. Il
appela le garçonqui ne voulut jamais admettre qu’il
s’était trompé..
De retour chez lui, il prit les malencontreux sou
liers et les lança par la fenêtre.
De plus en plus furieux contre son funeste héri
tage, il jeta les souliers dans un bassin, pensant bien
qu’une fois là il n’en entendrait plus jamais parler.
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