Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1911-01-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090
Description : 19 janvier 1911 19 janvier 1911
Description : 1911/01/19 (N353). 1911/01/19 (N353).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9610254
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N°353. — 8 e Année
10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 ft 20, rue du Saint-Golbard
PARIS {14')
19 Janvier 1911
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an... 6 fr
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
LA LÉGENDE DE POLICHINELLE, par LUC LEGUEY
Ncus avons, il y a quelque temps, fait paraître
ici-môme la légende de Pierrot. Voici celle .de son
camarade Polichinelle. Vous n’êtes pas sans le
connaître et sans l’avoir vu maintes et maintes fois
au guignol. Pourquoi a-t-il deux bosses? Nous
allons vous le dire.
Cependant elle lin dit qu’elle serait sa femme ie
jour où il apporterait dans la corbeille de mariage
la somme assez rondelette de dix mille écus. Pul-
cinella était pauvre, mais il promit de revenir
riche.
peine puur contenir tout ce qu u aurait \uuiu
emporter et le seigneur, qui était pressé d’épouser
Colombine, résolut, pour s’enrichir plus vivement,
de s’agrandir, si j’ose m’exprimer ainsi.
ire la somme promise à
Colombine,Jilr?|it à jouer aux cartes et à tri
cher. Lorsqu’il avait de mauvaises cartes dans son
jeu, il les faisait disparaître dans sa bosse...
Originaire de Naples, le seigneur Pulcînella se
promenait un jour dans la campagne, lorsque sur
une route il aperçut une délicieuse jeune fille.
C’était Colombine. Il en tomba de suite amoureux
et lui demanda sa main.
de mieux pour s’enrichir que de voler ses compa
triotes. Pour cela il inventa un truc. Il s’adapta sur /e
dos une bosse en carton qui s’ouvrait et se fermait
comme une valise.
Il s’adapta sur l’estomac une deuxième bosse
semblable à la première. Cette bosse, plus à la portée
de sa main, lui rendaitde grands services, car il arri
vait très habilement à l’ouvrir et la fermer devant
le monde sans éveiller l'attention de personne.
...•et les remplaçait par de bonnes. Il en possédait
dans sa bosse et savait les prendre au bon moment.
Un soir, il arriva ainsi à gagner nue forte somme.
Le comte de Macarono, son adversaire, perdit toute
la soirée avec une guigne si persistante...
Colombine, qui était séparée du seigneur per
une baie assez élevée, ne voyait de Pulcînella que
sa figure. Elle ne le trouva pas très joli.
Bien babillé il se mit alors à fréquenter la haute
société. Reçu dans les salons où les objets de prix
et l’argenterie abondaient, il vola. Grâce à sa fausse
bosse dans laquelle il faisait disparaître le produit
de ses vols, on ne s’aperçut de rien.
Il vola alors des couverts en or, des colliers de
perles, des montres, des porte-monnaie, des porte
feuilles... et il ne se contenta pas de cela.
...qu’il conçut quelques soupçons et, furieux, à la
fin de la pailie, il provoqua Pulcînella en duel.
Celui-ci fut très ennuyé de cotte affaire qui pou
vait le faire pincer. ■ .
(Voir la suite page 2.)
10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
18 ft 20, rue du Saint-Golbard
PARIS {14')
19 Janvier 1911
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an... 6 fr
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr.
LA LÉGENDE DE POLICHINELLE, par LUC LEGUEY
Ncus avons, il y a quelque temps, fait paraître
ici-môme la légende de Pierrot. Voici celle .de son
camarade Polichinelle. Vous n’êtes pas sans le
connaître et sans l’avoir vu maintes et maintes fois
au guignol. Pourquoi a-t-il deux bosses? Nous
allons vous le dire.
Cependant elle lin dit qu’elle serait sa femme ie
jour où il apporterait dans la corbeille de mariage
la somme assez rondelette de dix mille écus. Pul-
cinella était pauvre, mais il promit de revenir
riche.
peine puur contenir tout ce qu u aurait \uuiu
emporter et le seigneur, qui était pressé d’épouser
Colombine, résolut, pour s’enrichir plus vivement,
de s’agrandir, si j’ose m’exprimer ainsi.
ire la somme promise à
Colombine,Jilr?|it à jouer aux cartes et à tri
cher. Lorsqu’il avait de mauvaises cartes dans son
jeu, il les faisait disparaître dans sa bosse...
Originaire de Naples, le seigneur Pulcînella se
promenait un jour dans la campagne, lorsque sur
une route il aperçut une délicieuse jeune fille.
C’était Colombine. Il en tomba de suite amoureux
et lui demanda sa main.
de mieux pour s’enrichir que de voler ses compa
triotes. Pour cela il inventa un truc. Il s’adapta sur /e
dos une bosse en carton qui s’ouvrait et se fermait
comme une valise.
Il s’adapta sur l’estomac une deuxième bosse
semblable à la première. Cette bosse, plus à la portée
de sa main, lui rendaitde grands services, car il arri
vait très habilement à l’ouvrir et la fermer devant
le monde sans éveiller l'attention de personne.
...•et les remplaçait par de bonnes. Il en possédait
dans sa bosse et savait les prendre au bon moment.
Un soir, il arriva ainsi à gagner nue forte somme.
Le comte de Macarono, son adversaire, perdit toute
la soirée avec une guigne si persistante...
Colombine, qui était séparée du seigneur per
une baie assez élevée, ne voyait de Pulcînella que
sa figure. Elle ne le trouva pas très joli.
Bien babillé il se mit alors à fréquenter la haute
société. Reçu dans les salons où les objets de prix
et l’argenterie abondaient, il vola. Grâce à sa fausse
bosse dans laquelle il faisait disparaître le produit
de ses vols, on ne s’aperçut de rien.
Il vola alors des couverts en or, des colliers de
perles, des montres, des porte-monnaie, des porte
feuilles... et il ne se contenta pas de cela.
...qu’il conçut quelques soupçons et, furieux, à la
fin de la pailie, il provoqua Pulcînella en duel.
Celui-ci fut très ennuyé de cotte affaire qui pou
vait le faire pincer. ■ .
(Voir la suite page 2.)
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