Les Belles images

1909
1910
1911
1912

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

12 pages

Titre : Les Belles images

Éditeur : A. Fayard (Paris)

Date d'édition : 1910-12-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090

Description : 22 décembre 1910 22 décembre 1910

Description : 1910/12/22 (N349). 1910/12/22 (N349).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k961021m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

A la faveur du trouble général, Agénor, aussi
ému que Litzine, parvint à l'entraîner et la con
duisit dans un endroit écarté de la lamaserie où
elle pourrait se cacher à tous les regards jusqu’au
moment où il leur serait possible de s’enfuir.

Du reste, les lamas misau courant des aventures
du jeune ménage, leur avaient promis de les aider
et c’est en toute sécurité qu’ils pouvaient faire
leurs projets.

Aussi, malgré les sommations de leur livrer les
captifs, les religieux demeurèrent-ils sourds aux
ordres d’Oki-Lé Bo et du prince hindou, si bien
que ceux-ci tirent enfoncer la porte.

A cette vue les fugitifs réunirent tout ce qui
leur restait de force et de courage. Ki-Ri-Ki prit
sur*son dos le marmot, plus mort que vif. Agénor
entraîna sa femme.

Au bout de quelques heures de marche, leurs
efforts furent i*écompensés, car une ville impor
tante apparaissait dans la vallée. Ils étaient sur le
territoire hindou. (Voir la suite page 2.)

Les lamas, furieux qu’on se soit ainsi permis de
violer leur domicile, la premièi-e surprise passée,
tapèrent à bras raccourcis sur les intrus.

Un orage épouvantable s’abattit non loin d’eux
et faillit les foudroyer. Des pluies torrentielles
transformaient souvent les chemins en lacs infran
chissables.

Puis ils mirent Oki-Lé-Bo en cellule, malgré ses
supplications et les menaces d’en référer à l’empe
reur et de faire fermer le monastère. Quant au
prince, il était parvenu à s’échapper.

Aussi au bout de quelques jours de celte rude
étape, Pti-Ka-Lin toml>a malade de fatigue, dans
l’impossibilité de faire un pas de plus. Et pourtant
il fallait à toute force s'enfuir, car Ki-Ri-Ki, tou
jours en éveil, signalait dans un défilé de la mon
tagne une troupe qui s’avançait rapidement.

ÉTRANGES AVENTURES D’UN PARISIEN EN CHINE (9> Suite et Fin), par G. RI

Enfin, pénétrant dans l’intérieur du monastère,
ils eurent beau chercher à di'oite, à gauche, en
haut, en bas, les fugitifs étaient bien cachés.

C’était le prince hindou qui, avec une escorte,
e’était mis à la poursuite d’Agénor à qui il vouait
Vne liai ne féroce et implacable.

Pendant ce temps, Litzine et Agénor, Pti-Ka-Lin
etKi-Ri Ki s’enfuyaient du couvent, à travers une
contrée des plus escarpées et des plus fatigantes.

s°349. — 7 e Année
10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
1S «t 20, me du Saint-Gothard
PARIS (14*)

22 Décembre 1910
lO CENTIMES
ABONNEMENTS :
France : Un an... 6 fr.
1 — Six mois 8.50
Étranger : Un an. 8 fr.

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.89%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.89%.

Page

chiffre de pagination vue 1/12